Nom : de Cambaire, dit Tournebroigne ou encore le Balafré.

Prénom : Angusel

Age : 22 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Rang : Chevalier. Natif duché du Morguestranc.

Lieu de vie : Il vit dans une ferme au toit de chaume à Usson, entourée d'un champ et d'un boqueteau. Il a baptisé la ferme Planselve. Celle-ci est bâtie sur le domaine des Pessan.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Carrière du chevalier 
Points de Compétence : +1 HAB , +1 END , +1 CHAR, +1 ATT.

Compétences et objets choisis :

- Autorité
- Charge
- Fauconnerie
- Monte

Objets :
- Epée bâtarde
- Une lance d'arçon
- Un destrier et une haquenée
- Une broigne.
- Un cassette avec quelques pistoles et écus.

Commerce : Il possède une maison à La Hanse, ainsi qu'une boutique et une forge au Labourg qu'il loue à un artisan et à un forgeron.

Les lèvres bien dessinées, le visage fin et gracieux, avec la pommette des joues saillante – signe d’astuce - l’œil ouvert et intelligent, le nez finement dessiné : Angusel est un noble damoiseau aux cheveux blonds.
Il n'est pas très grand, mais il n'est pas non plus petit, loin de là ! Sa taille avoisine un peu plus que le mètre soixante et à force d'avoir couru la quintaine, sa musculature est forte et développée. Il affiche un corps bien fait. Et ses mains, ah ! Ces mains ! Elles sont dures et calleuse à force de manier l'épée et la lance !
Certains le trouveraient beau, d'autres, plus nombreux : froid et dur. En vérité, rasé de près, quoi que le profil busqué et le sourire d'un prédateur, Angusel est plutôt bel homme... si ce n'est la terrible balafre qui lui entaille une partie du visage : de la pommette gauche jusqu'à la commissure droite des lèvres.
Terriblement conscient de sa balafre, qui provoque fréquemment peur ou répulsion, il tente de la dissimuler sous son heaume lorsqu'il cela lui est possible.

Autrement, le chevalier est svelte et nerveux. Son séjour dans le Labret a marqué sur lui un visage hâlé par le soleil, d'où percent d'étranges yeux noirs aux reflets bleutés. Peut-être, examinant l'angle de la mâchoire et la courbe de la bouche, un œil physionomiste, attentif aux manifestations de l'âme surprendrait-il une certaine dureté froide ; peut-être aussi quelque chose de félin, ou plutôt de féroce.

Le Chevalier a eu ses heures de gloire dans les tournois avant d'être mutilé par un accident et rejeté par l'aristocratie.

Noble d'âme et de cœur voilà, en quelques mots, comment nous pourrions cerner la personnalité et la qualité du damoiseau ! Mais gare : si les chansons de geste vantent l'idéal chevaleresque et les valeurs défendues traditionnellement par les chevaliers ; audace, soif de gloire, souci de la réputation et sens de l'honneur, respect du serment et de l'engagement personnel mais aussi largesse, appertise et courtoisie, il en est pourtant bien peu qui suivent cet exemple. 

Mis au ban de la bonne gent du duché après sa blessure, fuis par ses anciens compagnons et par ses voisins, Angusel a perdu successivement ses illusions sur la noblesse, sa confiance en la chevalerie et l'estime qu'il portait à ses pairs. Son coeur est aujourd'hui gonflé de rancoeur et il souhaite par dessus-tout se revancher de celles et ceux qui se sont réjouis de sa chute. Il est devenu un improbable mélange d'esprit chevaleresque et de cynisme. Volontiers railleur, agressif et provocateur, il peut s'avérer fort susceptible ou à l'inverse : faire preuve d'une délicatesse surprenante.

Déniaisé, le damoiseau est un fougueux chevalier au tempérament emporté et peu diplomate. Ruminant sa vengeance, il abhorrerait presque ceux de sa condition ; leur préférant les gens du commun, qu'il se plait à fréquenter dans les haltes et les voyages ou à Usson, loin de Marbrume. D'abord fidèle à son seigneur et maître, le seigneur de Pessan, il n'a que peu de loyauté pour le duc et roi même s'il l'estime pour sa rouerie. Il lui tient rancune de la mort d'une partie des Bellefaye à l'occasion de l'épisode des Portes.

Il est toujours accorte en bonne compagnie, quoi que très exigeant de lui-même et des autres. Gare, toutefois, à celui qui viendrait le questionner sur l'origine de cette balafre, la douleur est vivace et de honte, le chevalier préfère taire son passé.  

Plutôt dévot et superstitieux, comme tout bon chevalier, l'homme est convaincu que la fange est le résultat de la colère des Trois. Pour autant, il n'apprécie pas le zèle des purificateurs, dont ils ignorent du reste les intentions précises.
Peut-être est-ce aussi la chance d'un nouveau départ pour lui, malgré son horrible cicatrice. Bien avant ce monde nouveau et voilé de ténèbres, les hommes ont toujours tué toute chose vivante, et avant tout, leurs semblables : c'est une chose à savoir. Et le béjaune y excelle. Il peut à présent se faire une place loin de l'opprobre qu'on lui porte. Il est à même de faire sa fortune par les armes ; bien d'avantage que s'il n'était resté qu'un pauvre chevalier, cadet et défiguré !

«  A la question : « Quelle est la meilleure place dans une fratrie ? », la réponse est simple et sans conteste. C’est celle de l’aîné, l’héritier. Au puiné ne reste que le métier des armes ou la bure et aux bâtards, enfin, il ne reste rien, ou presque.

Sa naissance fut le premier de ses malheurs. Dès son entrée dans le vaste monde, Angusel fut signalé et flétri comme un vagabond, car il était le cadet d’une famille d’autant plus vaine de son antique noblesse que, depuis près d'un siècle, la goutte et l’hypothèque figuraient sur son arbre généalogique comme apanages révérés. Dans une pareille maison, un cadet était regardé d’aussi bon œil qu’un louveteau.

Sa mère était une noble femme du nom de Noalle. Son père, Amaury, était le seigneur et maître de Fangouze, dans l'ouest du duché de Morguestranc. Un petit fief d’importance dans le passé, vassal de la famille de Bellefaye. Place forte en temps de guerre étrangère ou de discorde intestine. Elle fut souvent assiégée avec ardeur et défendue avec non moins d’opiniâtreté, ce qui devait naturellement assurer à ses propriétaires une place distinguée dans l’histoire du duché.

Mais tout à ses révolutions ici bas, et cette maison avait subi les siennes. Angusel était né vingt-deux ans avant la Catastrophe, par une froide nuit d’automne. C'était un bel enfant et il avait plu au seigneur son père d'accueillir ce nouvel héritier, cadeau de Serus et de l’élever parmi ses trois autres fils. Durant sept années, on avait donc confié Angusel à la garde des femmes.

C'est ainsi qu'il apprit les secrets de la terre. Écoutant les oiseaux qui sifflent dans les arbres et apprenant à leur répondre. Il sut bientôt que la vie sur la lande, la bruyère et les forêts participait au même règne, celui des trois et on lui inculqua les valeurs de la chevalerie : être chaste en ses pensées, honnête en ses paroles, vrai dans ses actions, patient dans l'adversité, miséricordieux à l'égard de ceux qui sont dans la nécessité, et enfin, combattant de la vérité, même si sa défense devait coûter la vie. On lui apprit aussi à courir, à nager et à sauter, puis à monter à cheval. Ainsi que la science du blason, car on avait projet de le destiner, sinon à la chevalerie, à devenir un héraut d’armes ou quelque autre personnage d’importance dans le duché.

Lorsqu’il avait été en âge, à treize printemps révolu, l'enfant avait été confié à un écuyer, Gonthier. Et on l’avait envoyé s’entraîner avec les autres adolescents du château. Là, en compagnie de ses frères bien nés, Jehan et Eme, le jeune homme avait été initié au maniement de l’épée, de l’arc et de la lance. A la masse d’arme et au marteau de guerre, qui pouvaient briser des membres et des crânes d’un seul coup. On lui avait enseigné l’art de s’escrimer et celui de la chasse, qui est comme chacun le sait, pour tout chevalier, un bon entrainement pour la guerre. 
Jamais Angusel ne se plaignit, malgré les coups qui l’ébranlaient, car on ne le ménageait pas, les chutes, la fatigue et ses mains usées jusqu’au sang par le maniement des armes. Même lorsqu’il affrontait la quintaine, ce traîtreux mannequin de bois qui vous abattait un gourdin sur l’échine par son vil mécanisme, le damoiseau trouvait le moyen de redoubler d’efforts. 
Un chevalier n’était accompli que s’il possédait le talent de dresser les oiseaux de proie. Ainsi, un homme bien né jurait par son oiseau comme une chose sacrée. On lui apprit donc à tenir sur son poing les faucons, à les lâcher et à les rappeler. 
Et plus encore, on lui apprit à jouer de la rote et de la guiterne, ainsi qu’à composer et à chanter des chants d’amour et de gestes. Car il n’est rien que les prud’hommes goûtent plus que de louer leurs exploits. Et des exploits, le preux en avait accomplis de façon précoce, démontrant son habileté dans les exercices du corps et ses goûts belliqueux. Lors d'un tournoi où il avait interdiction de participer, il avait défait, masqué, tous ses adversaires, avant de refuser de combattre son père en inclinant sa lance par respect au moment de la joute : à la grande surprise de l'assemblée ! Il avait alors dix-huit ans.

Ainsi Angusel grandissait et s’épanouissaient de belle façon. Le jeune chevalier participait à de nombreux tournois et y amassait quelques pécules, rançons et armures, ainsi qu'une petite renommée. Mais ses victoires faisaient offense à l'aristocratie la plus fortunée. Il était un petit vasselet, à l'armure disparate et sans équipage !
Vraiment, n'était-ce pas forfanterie qu'un si petit noble - cadet de surcroit - se pique de disputer la part du lion à la riche noblesse du duché ?
Il y gagna néanmoins le surnom de Tournebroigne chez le petit peuple et les roturiers. On aurait sans doute pu lui promettre un beau parti chez quelque jouvencelle, malgré la pauvreté de sa famille... jusqu'au jour terrible où au cours d’une joute se déroulant chez un seigneur voisin, la lance de ce dernier se brisa lors du choc contre l'armure d'Angusel. Le damoiseau reçut une écharde au travers de son heaume qui lui entailla vilainement le visage : le jetant à bas de son destrier.
Sous les rires d'une partie des nobles assis dans les tribunes, son pied se prit dans l'étrier et le preux fut trainé dans une course folle à travers champs. Parmi les prud'hommes présents, bien peu vinrent à son secours. C'était la rançon de la gloire pour ce jeune godelureau sans richesses.

Gravement blessé, c'est à grande peine qu'on parvint à lui sauver la vie au prix d'une large balafre, de la pommette gauche jusqu'à la commissure droite des lèvres.
Placé dans une chambre du donjon familial, le jeune chevalier plongea dans un sommeil fiévreux durant des semaines et des semaines. Il fut soigné avec compétence par quelque mire, qu'on avait fait venir depuis Marbrume et qui parvint à recoudre au mieux son visage.
Si la noblesse voisine vint prendre des nouvelles du blessé les premiers jours, celui-ci comprit vite que sa disgrâce physique, provoquait fréquemment peur ou répulsion. Ou bien était-ce sa rancoeur et sa hargne ? Dernier né d’une nombreuse fratrie, à présent défiguré, on ne pouvait désormais lui assurer qu’une maigre dot et une place de chevalier bachelier.

Comme nombre de leurs pairs alors, Angusel et les siens ne prêtèrent guère attention aux prémices du Fléau qui allait s'abattre sur eux. Que quelques serfs disparaissent dans les bois ne changeraient guère l'ordinaire des privilégiés qu'ils étaient. Si la gueusaille s'en était allé dans les bois, tant pis pour elle, elle avait dut faire mauvaise rencontre avec des brigands ou quelques malebêtes. Toute le reste n'était que coquefabues, balivernes et forfanterie !

Lorsqu'enfin les nobles prirent conscience de l'ampleur de la menace, il était déjà trop tard. Dans un dernier sursaut, le père d'Angusel réunit sa femme, ses enfants et sa mesnie derrière ses murs. Las, trois fois hélas ! Alors que devant les portes de Marbrume s'accomplissait l'effroyable tragédie qui vit se jouer la fin des de Sarosse, à Fangouze aussi, les flots de la Fange submergèrent le ruisselet.

Angusel ne dut son salut qu'à la force d'esprit d'un sergent dévoué de son père, Hunaud. A la force de son épée, ce dernier réussit à extirper le jeune de la nasse dans laquelle ils étaient tous piégés. Il l'emmena dans la forêt et ils y errèrent plusieurs jours avant d'arriver jusqu'à un temple isolé, où on leur donna des soins et de la nourriture. Après plusieurs semaines de repos, les deux survivants décidèrent de revenir à Fangouze. Mais le Fléau était partout ! Et la vie en dehors d'une grande cité par trop dangereuse. Amers, ils constatèrent qu'il leur était désormais impossible de revenir vivre dans ce manoir qui avait apporté, jadis, la gaieté, la vie et l'espoir.

Sales et crottés, exténués, les deux hommes ne parvinrent donc à Marbrume qu'au premier jour de janvier de l'an 1165. Ils y trouvèrent Apolline et apprirent le sort des de Sarosse et du reste de la famille de Bellefaye. Miracle des dieux, la famille de Cambaire possédait encore une demeure en ville. Elle n'était pas si luxueuse, ni si idéalement située que celles de la plupart de la haute noblesse, mais elle offrit aux rescapés - on s'en doute ! - un havre de paix bienvenu après leurs épreuves. Haute et bâtie sur deux niveaux, elle avait permit non seulement à ses propriétaires de gagner en surface à chaque étage, mais aussi de diminuer les taxes ducales : calculées d'après la superficie au rez-de-chaussée ! Sise à La Hanse sous un toit d'ardoise et derrière des charpentes ornées, elle se distinguait par sa façade haute à colombages, ses petites balustres et ses tourelles sculptées de figures animales et grotesques. C'est là qu'ils trouvèrent maître Papelin, l'intendant de la famille à Marbrume, qui veillait sur les intérêts de ses maîtres en la cité ducale.
Ayant survécu à la grande catastrophe et à la famine, ainsi qu'aux différentes incursions des fangeux, il avait loué les deux échoppes et la forge que possédait la famille à des survivants venus grossir le flot des réfugiés arrivés à Marbrume.

Ainsi débuta la seconde vie d'Angusel dans un monde bouleversé... Et quel bouleversement ! Comme la grêle ou la peste, la guerre s'abat sur la campagne quand on s'y attend le moins.

De préférence, lorsque les blés sont lourds et les filles jolies...

Mais cette guerre là n'était pas comme les autres, ainsi qu'allait le découvrir notre gentil drôle : c'était une guerre pour la survie de l'Humanité.

Pour notre damoiseau, elle débuta sans plus attendre par la famine. Et c'est une bénédiction des dieux qu'Angusel et son homme d'arme aient pu compter sur la prévoyance de Faron et les rentes qu'il prélevait. Sa sensibilité d’écorché continuait à dérouter ou à scandaliser la cour ducale et s'il ne s'y présentait, ce n'était qu'en dernier retour où sur l'instance d'Apolline ou de son père, à qui il avait renouvelé sa foi de chevalier. 
Fatigué de ses épreuves, l’homme n'était plus tout d’une pièce : il était souvent malade et resta alité plusieurs mois durant, pour ne se rétablir franchement qu'à l'aube de l'offensive sur le Labret, aux côtés de son seigneur et maître. 

Etait-ce enfin l'exutoire tant attendu ? Il y fit des démonstrations de bravoure et pour prix de son courage, on lui bailla récompense : une terre à Usson, sur le domaine des Pessan et en bordure du village, avec une ferme au toit de chaume et une grange, entourées d'un champ et d'un boqueteau.
C'était peu de choses pour le puiné du seigneur de Fangouze, mais c'était beaucoup pour un noble rescapé du Fléau. Le chevalier y installa quelques serviteurs, des poules, des lapins, un âne, des cochons et des chèvres. Il choisit un valet d'arme parmi les volontaires qui avaient combattu avec lui. Peyre n'était pas noble, mais à vingt ans, le béjaune avait fait montre de vaillance. Aux côtés de son maître chevalier, il se mit à la tâche pour participer à la sauvegarde d'Usson.

Ne désirant pas montrer son visage, se sachant fuit par ses pairs et comme marqué du sceaux de l'infamie, Angusel ne participa pas aux jeux des labrets, se tenant sagement quiet en sa ferme - sa retraite ? - de Planselve.
Il accompagna néanmoins son seigneur et maître au couronnement du duc, en tant que chevalier lige mû par son devoir de vassal. Lorsque le hurlement terrible coupa court aux rires de la foule pour annoncer que la Fange était parvenue jusque dans les murs, il obéit à son seigneur en se joignant aux plus braves et aux mieux armés pour défendre la cité.
Ce que faisant, il sauva de la bousculade un petit drôle du nom de Naimes, qu'il recueillit et qu'il prit à son service après qu'on eu découvert que ses parents avaient été piétinés par la foule.
Enfin dans les jours qui suivirent, il participa à l'édification des centaines de bûchers funéraires, dressés à la hâte un peu partout dans les rues de la grande cité, avant de s'en revenir au Labret avec la permission de son maître et seigneur.

❧ 12 décembre 1144 : Naissance d'Angusel au donjon de Fangouze, à l'ouest du duché de Morguestranc.

❧ Février 1162 : Le seigneur de Bellefaye chausse les éperons d'or au damoiseau et celui-ci est ordonné chevalier après s'être distingué dans une mêlée en son château.

❧ Mars 1162 - avril 1164 : Angusel participe à de nombreux tournois et y acquiert quelques pécules ainsi qu'une petite renommée. Chaque joute, ou presque, voit triompher ses couleurs. Autant de victoires qui ternissent l'éclat de ces fêtes et sont une insulte pour les autres nobles : Angusel est un petit vasselet à l'armure disparate et sans équipage. Il y gagne néanmoins le surnom de Tournebroigne chez le petit peuple et les roturiers, mais ses victoires font offense à l'aristocratie plus fortunée.

❧ Mai 1164 : Le damoiseau participe à un tournoi et y est défiguré par un débris de lance, qui parvient à transpercer son heaume. Sous les rires, il tombe de cheval mais reste accroché un pied dans l'étrier et trainé dans une course folle à travers champs. Parmi les nobles présents : personne ne vient à son secours. Gravement blessé, il plonge dans un coma fiévreux, se retrouve alité durant trois mois et en ressort défiguré à jamais par une balafre qui lui fend la joue droite jusqu'à la commissure des lèvres.

❧ Septembre 1164 : Le donjon de Fangouze est assailli par les fangeux. Toute la famille de Cambaire et leur mesnie est massacrée à l'exception d'Angusel et d'un vieux sergent d'arme Hunaud, qui parviennent à prendre la fuite.

❧ Décembre 1165 : Angusel et Hunaud se présentent à Marbrume et avec l'accord du duc, ils reprennent possession de la demeure de ville de la famille de Cambaire, à Bourg-Levant.

❧ Février - Mars 1165 : Angusel participe à l'offensive du Labret et se voit octroyer une ferme (Planselve) sur le domaine des Pessan.

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