Nom : Aldaron

Prénom : Sorsha

Age : 18 ans

Sexe : Féminin

Situation : Célibataire

Rang : Native du duché, elle vit présentement avec sa grand-mère, sa seule parente survivante.

Lieu de vie : Une chaumière dans le village d'Usson.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Carrière d'herboriste (Guérisseur?)

HAB : +1
CHA : +1
INT : +2

Compétences et objets choisis :

Compétences :

- CONNAISSANCE VEGETALE - Niveau 1
- CUISINE - Niveau 1
- IDENTIFICATION DES PLANTES - Niveau 1
- SANG FROID - Niveau 1

Objets :

Robe
Bottes
Petit couteau pour couper les plantes
Ficelles
Panier
Pilon/mortier

-

Ces temps difficiles laissent forcément leurs traces sur l’apparence des gens. Sorsha n’a peut-être que 18 ans, mais quelque part, elle semble plus vieille. C’est peut-être dû à son incapacité chronique à sourire. Ses traits sont, en effet, constamment figés dans une expression sérieuse, voire méfiante, ternissant du même coup un visage que plusieurs trouveraient autrement jolie. La faim a fait disparaître les dernières rondeurs de l’enfance sur ses joues et fait ressortir ses pommettes. Ses yeux sont d’un vert saisissant, une couleur qui ne va pas sans rappeler les plantes qui remplissent son panier d’osier. Elle a un nez fin légèrement retroussé et charmant en tout point. Sa bouche attire parfois des commentaires déplacés de la part de la milice à cause de la courbe généreuse de ses lèvres, mais son attrait le plus spectaculaire est certainement sa chevelure. Une flamme, voilà à quoi elle fait penser. Une flamme qui brûle, brillante et sauvage. À sa naissance, le fin duvet blond sur son crâne ne laissait en rien deviner cette crinière rousse qu’elle aurait plus tard. Ni son père ni sa mère n’était roux, mais une tante du côté de sa mère l’était. Avec de tels cheveux, impossible de passer inaperçu, surtout que pour certains, le roux est associé aux sorcières. C’est d’autant plus vrai qu’elle les laisse volontiers tomber librement sur ses épaules et son dos, à la merci du vent. Ça lui donne un air sauvage et négligé qui fait sourciller les gens et n’aide en rien sa réputation. Sa grand-mère a bien réussi à lui faire renter un peu de bon sens dans le crâne et Sorsha fait maintenant un effort pour les attacher dès qu’elle sort en public. Toutefois, dès qu’elle est seule, elle les détache aussitôt.

Pour compléter rapidement sa description physique, il faut noter que Sorsha n’est pas très grande. Elle est même assez petite avec son 1m55. Elle est menu comme le sont les gens qui ne mangent pas toujours à leur faim, mais cette fragilité apparente est largement compensé par un tempérament difficile.

Si l’on demandait à des gens de décrire Sorsha en une seule phrase, ils répondraient probablement qu’elle n’aime pas les gens. En fait, ils diraient aussi qu’elle est une sorcière, mais ça, c’est une autre histoire. Sorsha n’aime pas être entouré d’une foule et préfère largement la solitude. En même temps, elle sait très bien qu’il lui serait impossible de survivre seule, alors elle les supporte autant qu’elle le peut et tente de faire sa part dans cette société en morceaux. La seule personne que Sorsha aime vraiment, c’est sa grand-mère Jacosta. C’est aussi la seule personne qui lui reste, les Fangeux et les bandits lui ayant enlevé les autres. La jeune femme voue ainsi une bonne partie de son temps à prendre soin de la dame vieillissante qui, en échange, lui a appris tout ce qu’elle sait sur les plantes et leurs multiples utilisations. C’est la seule façon qu’elles ont d’avoir un peu de nourriture sur la table. La seule façon qui soit respectable, mais Sorsha refuse même d’envisager les autres options.

Sorsha n’a pas peur de regarder les gens dans les yeux quand on lui parle et déteste par-dessus tout qu’on la prenne de haut. Le plus grand outrage que l’on pourrait lui faire serait de lui donner la charité. Par conséquent, on la croit insolente et c’est probablement le cas. Elle dit ce qu’elle pense et sa franchise peut aisément déstabiliser. Sorsha n’est pas méchante. Elle n’attaquera jamais quelqu’un gratuitement. Elle dit simplement la vérité, même celle que l’on ne veut pas entendre. Elle ne se berce pas d’illusions quant à l’avenir même si elle continue d’aspirer à une vie paisible et se contente de vivre au jour le jour. Chaque fois qu’elle se lève le matin est une victoire en soi.

Comme tous les autres, elle se questionne sur l’origine des Fangueux. Est-ce une punition divine? Est-ce autre chose? Sorsha ne prétend pas avoir la réponse. Elle tâche de se rendre au temple toutes les semaines avec sa grand-mère afin de remplir son devoir envers les dieux, mais c’est aussi une façon d’éviter que le reste de la population ne pose trop de questions. Sorsha se fond difficilement dans la masse même si elle essais du mieux qu’elle peut de se conformer. Elle sait qu’on attend certaines choses d’elle. En outre, sa grand-mère lui répète souvent qu’elle ne sera pas toujours là et qu’il serait temps qu’elle trouve quelqu’un pour la protéger. C’est une autre façon de dire quelqu’un pour la marier, mais Sorsha n’en a pas tellement envie. Pour l’instant, les quelques propositions qu’elle a eues furent accueillies avec la plus parfaite impassibilité. En même temps, quel est l’intérêt de s’ouvrir aux autres si ses gens peuvent disparaître du jour au lendemain?

Devant le manque d’empathie de Sorsha, on peut s’attendre à ce que les gens commencent à parler. En même temps, peut-on vivre de telles épreuves sans en être marqué d’une façon ou d’une autre? Il n’y a pas un jour qui passe sans que Sorsha entende dans sa tête le cri des victimes. Elle ne peut même pas supporter l’odeur du sang. Et si ce masque d’impassibilité n’était que ça, une façade. Et si elle s’était construit cette carapace afin de se protéger, parce que loin d’être indifférente, Sorsha ressentirait tout si intensément que ça la consumait de l'intérieur.

C’est l’histoire d’une petite fille un peu spéciale née dans une famille aimante où elle était le centre de leur univers. Elle commence avec son père, Gautred, qui était bûcheron. Il avait les mains aussi grandes que des assiettes et il pouvait casser des noix avec ses doigts. Une épaisse barbe noire cachait la moitié de son visage lui donnant vaguement l’air d’être un ours, mais il avait des yeux rieurs aussi verts que le feuillage des arbres en été. Gautred travaillait fort pour subvenir aux besoins de sa famille. Il passait de longues heures dans la forêt à couper des arbres, tailler les troncs et fendre les bûches. Les gens du village l’appréciaient beaucoup, car même s’il était éreinté après de longues heures à travailler, Gautred avait toujours une histoire à raconter. Dans la taverne, sa voix tonnait au-dessus de la clameur et un seul mot de sa part prononcé un peu plus fort que les autres suffisait à imposer le silence.

Sa femme, Andraste, était l’amour de sa vie. À côté de lui, elle était délicate comme une fleur, mais c’était parce qu’il était lui-même un géant. En vérité, Antraste n’était pas si petite et elle était encore moins une fleur. Elle était jolie avec ses cheveux blond tirant légèrement sur le roux et son sourire charmant, mais c’était surtout son tempérament qui retenait l’attention, car elle était libre et un peu sauvage. Elle aimait beaucoup plus la forêt où elle pouvait cueillir les plantes qui servaient à soigner les maux du quotidien que de passer du temps avec les commères du village. Naturellement, quand tu ne passes pas de temps avec les commères, tu deviens rapidement leur principal sujet de conversation. Personne n’osait en parler de vive voix, mais certains disaient qu’Andraste avait ensorcelé Gautred. La jeune femme s’était aventurée dans la forêt alors qu’il travaillait et lui avait jeté un sort. Personne ne savait comment elle s’y était prise, mais ça devait forcément venir des plantes qu’elle cueille tout le temps. Les rumeurs peuvent faire beaucoup de dégâts, mais pour l’instant, ce n’était que ça, des rumeurs. Le couple allait au temple toutes les semaines et Gautred racontait encore ses histoires à la taverne. Sûrement que les dieux ne la laisseraient pas entrer dans le temple si elle était une sorcière, non?

Un jour, Andraste mi au monde une petite fille, Sorsha. Elle était si petite dans les bras de son père. En fait, la première chose que Gautred dit en tenant sa fille, c’est que sa tête n’était pas plus grosse qu’une pomme. Comme avec sa femme au paravent, il tomba éperdument amoureux de sa fille. Gautred n’avait pas beaucoup pleuré dans sa vie. Il avait versé des larmes le jour de la mort de son père et il pleura une seconde fois en posant les yeux sur sa fille. Sorsha grandit et dès qu’elle fut capable de tenir sur ses pieds, elle commença à courir.

Pour ça, elle était particulièrement douée. C’était comme si marcher ne lui suffisait pas. Elle courrait partout, bien souvent nu-pieds. Elle le faisait pour s’amuser ou encore pour échapper à sa grand-mère Jacosta qui voulait la punir. Elle était espiègle et particulièrement curieuse. Les interdits devenaient un défi pour elle. Même le simple fait de l’asseoir pour lui peigner ses cheveux était difficile. Sorsha se tortillait comme un ver avant de s’enfuir, ses cheveux de feu flottant librement au vent. Son père aurait dû faire preuve d’un peu plus d’autorité sur sa fille, mais il était tellement sous le charme. Être plus ferme avec elle lui aurait pourtant rendu un fier service. Sorsha devenait comme sa mère, libre et indépendante. Et avec sa chevelure flamboyante, elle attirait forcément l’attention.

Sorsha n’avait pas d’amis. Il y avait pourtant pas mal d’enfants dans les parages, mais elle ne se mélangeait jamais à eux. Déjà, ils ne s’approchaient pas d’elle parce que leurs parents leur avaient interdit. Elle était trop sauvageonne. Elle aurait une mauvaise influence sur eux, mais pour la petite fille qu’elle était, ça n’avait aucune importance. Elle passait tout son temps dans la forêt avec sa mère et sa grand-mère a cueillir des plantes. Il y avait tellement de choses à découvrir là-bas que de jouer avec les autres enfants n’avait aucun intérêt. À cette époque, Sorsha ne comprenait pas encore qu’elle était différente des autres et qu’être différent ce n’était pas forcément une bonne chose. C’était une époque où le quotidien des gens était régi par des règles et des codes. Tout ce qui sortait du cadre devenait potentiellement une menace à l’ordre établi.

La première fois qu’elle en pris conscience, elle devait avoir 8 ans. Elle jouait à l’extérieur du village avec une branche qu’elle utilisait pour faire des dessins dans la terre. Un groupe de gamins qui devait avoir à peu près le même âge que Sorsha s’approcha. Comme à son habitude, elle était nue-pied et ses cheveux emmêlés tombaient sur ses épaules. L’un des garçons lui arracha sa branche des mains et les autres commencèrent à lui crier dessus et à lui lancer des cailloux. L’un d’eux l’atteignit au front et elle saigna. Sorsha s’enfuit en courant. Elle était rapide et n’eut aucun mal à les semer. Ce soir-là, la grosse voix de Gautred tonna dans la taverne, mais cette fois, il n’avait pas d’histoire à raconter. Or, à la réaction des gens, il comprit aussi que sa fille était trop différente et que s’il ne faisait rien, quelque chose d’encore plus mauvais risquait de lui arriver.

Malheureusement, quand quelqu’un est permissif pendant longtemps, corriger le tir par la suite est difficile. Sorsha était obstinée et il fallut que son père la gronde avec sa grosse voix pour qu’elle accepte enfin de l’écouter. À partir de ce moment-là, elle quitta toujours la maison avec des chaussures dans les pieds et les cheveux un peu moins emmêlés. Juste un peu.

Les années passèrent et Sorsha continua de grandir. Presque du jour au lendemain, elle passa de fillette à jeune femme. C’était un temps où il n’y avait pas de transition. Tu étais un enfant, puis tu ne l’étais plus. Si physiquement Sorsha avait changé, sa personnalité était restée la même. Elle était toujours aussi indépendante, toujours aussi farouche. Elle ne se mélangeait pas aux gens, mais les garçons ne posaient plus le même regard sur elle. Elle était jolie et éveillait leurs envies naissantes. Sorsha n’avait rien à faire de ce qui pouvait se passer dans leur pantalon, alors qu’elle continuait d’étudier les plantes avec sa mère et sa grand-mère. Elle n’avait pas non plus oublié le caillou qu’on lui avait lancé au visage…

Malgré les difficultés, ce n’était pas une vie désagréable. Sorsha n’était pas malheureuse. Son père faisait assez d’argent pour mettre de la nourriture tous les jours sur la table et ils avaient un toit solide sur la tête. C’était déjà plus que bien des gens et, pour ça, elle avait toutes les raisons du monde d’être reconnaissante. Elle aspirait à ce que sa vie reste ainsi, tranquille et libre. Sorsha ne savait pas encore que sa vie ainsi que celle de tout le monde, allait se trouver menacer à un point que personne n’aurait pu prévoir ni même imaginer.

Ça commença par une rumeur. D’abord lointaine, elle s’amplifia comme le vent avant une tempête. On parlait de créatures terribles s’attaquant à l’Homme et se nourrissant de sa chair. Les récits étaient tous plus horribles les uns que les autres, mais restaient difficiles à croire jusqu’au jour fatidique où ces bêtes firent leur apparition dans la région, semant mort et destruction sur leur passage. Andraste fut parmi les premières victimes de la région. Elle qui aimait passer tout son temps dans les bois, c’est là qu’elle trouva la mort. Gautred s’y trouvait aussi, mais il eut plus de chance. Il fallait fuir, vite. Devant ces créatures plus fortes qu’un homme, seuls les murs de la cité semblaient offrir une protection suffisante, mais encore fallait-il pouvoir les atteindre…

C’était un chaos de cris, de sang et de terreur. Les gens fuyaient dans tous les sens, certains plus organisés que d’autres. Parmi eux, Gautred qui tenait dans une main sa grosse hache et dans l’autre, sa fille. Jacosta était aussi avec eux. La route était assez longue et le danger était tout autour d’eux. Il devint vite évident que Jacosta avait plus de mal à suivre que les autres. La pauvre femme se faisait vieille et ne ferait que les ralentir. Elle voulut rester, mais Gautred décida de prendre le risque. Elle était la mère de sa femme. Il ne pouvait pas l’abandonner ici à une mort certaine.

Les conditions à Marbrume n’étaient guère meilleures. Sorsha détesta Marbrume dès le premier jour. Elle incarnait tout ce que la jeune femme haïssait, mais c’était aussi le seul endroit où ils étaient en sécurité. Elle avait perdu sa mère et tous les rêves qu’elle caressait pour le futur. Elle était amère et triste. Gautred aussi. Il n’avait plus d’histoires à raconter et pour la première fois de sa vie, Sorsha le trouva vieux. C’est ce que la peur fait aux gens. La peur, la faim et le désespoir qu’ils engendrent. Ils passèrent un hiver terriblement difficile. Un hiver qui s’éternisa, amenant avec lui le spectre de la famine. Les fangeux n’étaient plus la seule menace alors que la faim emportait maintenant les plus faibles. Finalement, la ville n’était plus autant un refuge qu’un tombeau en devenir alors que les derniers restants de l’humanité s’accrochaient désespérément à la vie. Avec les fangeux, la mort est violente, mais assez rapide. Mourir de faim, cependant… C’est une mort lente. La victime se consume peu à peu jusqu’à ce que son corps ne puisse plus tenir. Sorsha n’avait jamais connu la faim avant cet hiver-là. À un moment, elle crut qu’elle n’allait pas s’en sortir, que son père et encore moins sa grand-mère passeraient au travers.

Janvier 1165, les fangeux entrèrent en ville par les égouts. Même si elle fut rapidement maîtrisée, il y eut encore plus de morts. Maintenant, les murs de la ville ne semblaient plus aussi imprenables… Peu de temps après cet épisode dramatique, un appel aux volontaires fut fait afin de reprendre le Labret. Gautred n’hésita pas un instant. S’ils restaient ici, cette ville allait les tuer. Sortir des murs était tout aussi dangereux, mais quitte à troquer une mort certaine pour une autre, le choix était facile pour le bûcheron. Sorsha accepta de le suivre tout simplement parce qu’elle voulait rentrer à la maison.

Dire que ce fut difficile serait un euphémisme. Sanglant serait plus approprié, mais le sang ne fut pas versé en vain. Le Labret était à nouveau sous contrôle, bien que ce soit relatif. La vie là-bas n’avait plus rien à voir avec celle d’avant. La peur faisait partie du quotidien et, sincèrement, on apprend jamais à vivre avec. C’est tant mieux, car le jour où tu n’as plus peur, c’est le jour où tu es imprudent. Un faux pas pouvait faire toute la différence entre la vie et la mort.

Évidemment, toute cette pression ne pouvait pas rester sans conséquence. Tous les habitants du Labret n’étaient pas des volontaires. Éventuellement, il y a eu une mutinerie et les règles s’en trouvèrent resserrés. Les gens se méfiaient maintenant les uns des autres et Sorsha était une cible facile, trop facile même à cause de son apparence singulière. L’épidémie à l’été 1165 n’aida en rien sa cause. Les gens tombaient malade sans raison apparente jusqu’à ce que l’on découvre le cadavre d’un fangeux jeté dans le puits. Qui aurait été assez tordu pour faire une chose pareille? Il fallait un coupable. Il fallait une sorcière, mais sans preuve, c’est difficile d’accuser une personne. Sorsha n’était responsable de rien, mais les rumeurs suffirent à l’ostraciser un peu plus. Ironiquement, on avait encore besoin de ses plantes.

Près d’une année passa dans une paix relative. Ça ne voulait pas dire que c’était facile. Ça voulait juste dire que la situation n’empira pas. Enfin, elle n’empira pas jusqu’à ce que le duc décide de devenir roi et, qu’au même moment, la ville subisse une autre attaque des fangeux. Sorsha n’y était pas, mais elle entendit suffisamment de comptes-rendus pour avoir une bonne idée de l’ampleur des événements. Un quartier fut même condamné. Ce fut un retour brutal à la réalité. Une sorte de routine s’était installée dans la dernière année et cette attaque montrait qu’il ne fallait rien tenir pour acquis.

Mais le pire, c’est que les fangeux n’étaient pas la seule menace en ce monde.

En août, Gautred se joignit à un convoi qui devait apporter des ressources en ville. Il fut attaqué en chemin par des bandits. Son père fut grièvement blessé et mourut des suites de ses blessures. Le pire c’est que personne ne prit la peine de le lui annoncer. Elle le découvrit seulement quand son père ne revint pas et qu’elle alla voir les gens du village pour leur poser des questions. Il est mort, c’est la seule réponse qu’on lui donna. Elle finit par apprendre entre les branches que des bandits étaient responsables et non pas des fangeux. Ça ne changeait rien au fait qu’il était mort et que Sorsha devait maintenant se débrouiller seule pour vivre et faire vivre sa grand-mère. Elle non plus n’en avait pas pour longtemps, la famine et la maladie ayant laissé leurs marques sur la vieille dame. Sorsha espérait vivre libre et en paix, mais il était évident maintenant que ça n’arriverait pas.

(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? J'ai largement plus que ça

Comment avez-vous trouvé le forum ? À cause d'un ami

Vos premières impressions ? Sympa!

Des questions ou des suggestions ? Non!

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Oui