Que deviennent des voleurs dans une ville où il n’y a plus rien à voler ? C’est la question qui s’est posé en 1164, quand tout le monde crevait de faim et que l’or avait autant d’utilité et de valeur que de la bouse fraîche.
Ils auraient pu simplement disparaître, ou se déchirer pour les dernières miettes jusqu’à l’anéantissement. C’est d’ailleurs cette voix qu’avait choisit d’emprunter la plupart des chefs de bandes et prêteurs sur gages peu scrupuleux d’alors. Tandis que le sang couler dans les rues et que la milice tout juste formée fermait les yeux sur cette guerre de gang qui ne concernait en rien leur problème immédiat, quelqu’un offrit une alternative.

Un homme, à peine plus qu’un gros bras alors, l’une de ces montagnes de muscles qu’on croise à l’entrée des bordels. En compagnie d’une poignée d’hommes aussi stupides que téméraires il entreprit de piller les greniers d’un village abandonné à l’arrivée de la fange et de faire entrer le tout clandestinement dans la cité par le vieux réseau d’égout.
Plus surprenant encore ce parvenu, ce sans origine, ne fourni pas à prix d’or la recette de son larçin, pas plus qu’il ne se négocia une place sur l’esplanade auprès d’un noble. Il ne garda pas non plus pour lui la nourriture. Non.

Il organisa des distributions de nourriture contre des après-midi de labeur pour dégager les égouts, puis pour réaffecter d’anciens entrepôts pour y loger les survivants en surnombre dans le goulot. Beaucoup des plus pauvres dans les premiers temps de la famine lui doivent la vie, et donc un service.
Car cet homme ne s’est pas découvert un sens aigu de la philanthropie, non. Il a compris que la seule chose qui pouvait se monnayer alors, c’était la survie. Et plutôt que de se battre pour la sienne, il trouva le moyen de faire fructifier celle des autres, et d’en récolter les bénéfices.
Car aujourd’hui, la guilde de voleurs comme elle a l’habitude d’être appelée, est en plein essor. Service après service, cet homme devenu chef, s’est fait rembourser sa largesse, avec parfois beaucoup d’intérêt.
Armes, matière premières, argent, prostitutions, vols, contrebandes, plus rien ne se fait sans que la guilde y soit mêlée dans les bas quartiers. Et ce qui aurait pu être l’occasion d’éliminer une bonne partie de la criminalité à l’époque, est finalement devenu le noyau du plus grand système illégal que la cité ait connue. Pour beaucoup la guilde des voleurs est aussi intégré à la société que ne l’est la milice ou le clergé.

❧ Tout le monde ou presque connait la guilde des voleurs, et il est même assez courant de travailler avec elle quand vous vivez dans les bas quartier.

❧ Il est très dangereux de voler régulièrement sans reverser son pourcentage à la guilde, seule l'Esplanade est moins surveillée, mais c'est d'autres risques qui vous attendent là bas.(dangereux mais pas impossible !)

❧ Le quartier général de la guilde se trouve dans le goulot, c'est là-bas que vous trouverez le couturé, mais la guilde a des planques au quatre coins de la cité.

❧ A l'heure actuelle, la guilde des voleurs est la seule faction à pouvoir garantir un moyen d'entrer ou sortir de la ville sans être vue par la milice.

❧ Depuis l'assaut du couronnement, la guilde est en guerre ouverte avec les purificateurs qui ont utilisé son réseau de souterrains et mis en péril leur commerce ainsi qu'attirer la fâcheuse attention de la milice et de la couronne.

❧ Il parait que le Couturé est en affaire avec le Maître espion du roi.

❧ Vous pouvez en apprendre plus sur le couturé.