Nom : Lefranc

Prénom : Jehanne

Age :18 ans

Sexe :Féminin

Situation : Célibataire

Rang : Fille de deux riches marchands: Tristan Lefranc (Frère cadet de Godric) et Thomasine Brunel (Fille d'armateur). Aspirante milicienne dont la formation vient de commencer.

Lieu de vie : Marbrume, quartier de la Milice, précédemment Bourg-Levant

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Carrière du milicien
+2 Intelligence, +1 Charisme, +1 Endurance


Compétences et objets choisis :
Alphabétisation: Même pour une femme, une famille bourgeoise avec de l'ambition se doit de leur remplir un peu la tête. Une idiote n'est utile pour personne, alors autant payer des précepteurs pour éviter cela
Calcul mental: Un bon marchand est aussi un bon comptable. Cette carrière a été jetée au feu, mais Jehanne a passé plusieurs années à aider ses parents avec les inventaires et les livres de comptes.
Coriace: Compétence assez récente. Depuis la fange, son père a vécu tant de malheurs qu'il n'a plus eu de retenue sur sa famille. Ses bastonnades n'étaient pas quotidiennes, mais elles étaient particulièrement violentes sur sa fille et sa femme. Jehanne a donc apprit à encaisser les coups sans broncher avant même de connaître l'armée.
Volonté de fer: Galvanisée par les récits héroïques dont elle s'est gavée plus jeune et de par son intention de faire un monde meilleur, elle est très difficile à faire dévier de sa droiture morale. Celui qui voudra la corrompre ou la menacer aura beaucoup de difficultés.

Objets: Epée de novice, armure d'entraînement, un médaillon en or, affaires de bases (tenues civiles, matériel d'hygiène, monnaie)

A voir Jehanne et son visage poupin, il est évident que la jeune fille a été fort épargnée par les malheurs sévissant à Marbrume. Même par ces temps sombres, l'immense richesse de la famille Lefranc a su préserver ses enfants des calamités, leur offrant sécurité et ventre plein, en toutes circonstances. La damoiselle est fine de par son ossature, mais ses bras légèrement dodus et ses hanches bien dessinées témoignent que la famine n'a pas su passer les portes de sa demeure. Son teint pâle et ses joues légèrement colorées irradient de santé. Elle était radieuse dans ses onéreuses robes un peu pigeonnantes, et pourtant, son austère tenue de soldat lui va tout autant à ravir, mettant en valeur sa posture droite et ses jambes galbées. Son air mutin et ses grands yeux bleus-gris pétillants démontrent une tête pleine. Elle n'est en somme pas très différente des autres jeunes bourgeoises qu'on attend de marier, mais il dégage d'elle une certaine sauvagerie. Pas celle d'une ourse ou d'une louve, mais plutôt celle d'une renarde ou d'une chatte. Cela est probablement la faute de son petit nez un peu aquilin et ses pommettes hautes qui lui donne une physionomie espiègle. Jehanne garde pourtant des traits très féminins, grâce à sa bouche tendre et rosée, des sourcils comme deux plumes blondes et un visage rond. Ses cheveux d'or, très légers, s'ébouriffent au moindre coup de vent, maintenant qu'ils sont coupés court pour sa nouvelle carrière militaire. Elle les ceint donc fréquemment d'un bandeau de cuir durant ses entraînements. Mais pour combien de temps gardera t-elle ses airs angéliques ? Ses longues et douces mains vont bientôt devenir calleuses, son regard va se durcir, son corps menu va devenir robuste. Pour l'heure, restons plutôt sur cette image d'une enfant encore immaculée et rêveuse.

Jehanne est déterminée, tête de mule. Elle n'est pas pour autant trop frontale ou insolente, car elle préfère souvent les manières les plus efficaces d'obtenir ce qu'elle veut, pas les plus rapides. Aidée par sa patience, elle finit toujours par parvenir à ses fins. Peu importe les échecs, les roustes, les crachats, elle avancera inlassablement là où elle a décidé d'aller. Avide de justice, c'est une femme à la compassion éclairée, qui ne se laisse pas trop envahir par son empathie, mais au contraire s'en sert pour évaluer les points de vue de ses pairs. En revanche, elle peut se retrouver avec des aspects rancuniers si des torts lui sont faits gratuitement. C'est une femme énergique et bienveillante, qui met sa force au profit des autres. Pourtant, ce n'est pas forcément facile à percevoir sous ses airs prétentieux et indépendants. C'est une protection qu'elle a du se forger avec ses années de solitude, ce qui fait qu'il est devenu difficile pour elle d'accepter de demander de l'aide. Cette solitude l'a rendue très dépendante à la moindre marque d'affection. Une âme pure mais facilement manipulable si on joue avec son coeur.
Même si elle a choisi une carrière qui ne laisse pas supposer ce détail, c'est une damoiselle très intelligente, qui a nourrit son esprit toute sa vie. Les affaires familiales l'ont poussée à l'alphabétisation et la résolution de calculs compliqués, ainsi qu'à avoir un certain sens des affaires. Elle aura grand mal à suivre des officiers idiots dans des stratégies insensées, ce qui lui portera très certainement préjudice. Ajoutez à cela que même si elle passe pour une rustre dans son ancien milieu, elle garde pour la populace encore quelques manières et un parler bourgeois qui en agacera certainement plus d'un.
Jehanne a été élevée dans la piété. Pour elle la Trinité fait sens et elle ne la remettra jamais en question. Elle suit les rites et les fêtes avec dévotion, comme la majorité des habitants de Marbrume. Elle fait néanmoins preuve de favoritisme envers Rikini, en qui elle s'inspire pour sa ténacité et ses talents guerriers.

Elle se souvient des années douces et légères de l’enfance, des libertés qui berçaient sa vie avant les deux grands drames de son existence. Elle se souvient de l’air pur des plaines par delà les marais, mer de vert ressourçante quand ses parents voulaient s’autoriser un peu de temps hors de leur livres de comptes. Les fruits mangés à même les arbres, le chant des oiseaux, la douceur de l’herbe sur sa peau. Elle se souvient des passages secrets de Marbrume que son oncle lui avait fait découvrir et des plus belles vues depuis les remparts qu’il lui avait offert. Le doux soleil sur ses joues tandis qu’elle essayait de voir encore plus loin que l’horizon. Elle se souvient aussi des embruns étourdissants, des vagues lui éclaboussant le visage, des coquillages qu’elle collectionnait comme des trésors, du sable dans ses bottines. Son grand-père lui avait conté de nombreuses légendes sur ce qui pouvait être découvert en pleine mer. Certaines histoires lui étaient arrivées, d’autres non. Mais elle ne s’en souciait que peu à cet âge là, tant que sa tête était remplie de rêves et de merveilles.
Mais ces rêves n’avaient aujourd’hui plus leur place dans ses pensées. Ils revenaient comme des ritournelles réconfortantes, mais se perdaient dans l’absurdité du présent.
Jehanne a vécu deux drames. Comme tous, elle a vécu il y'a deux ans l’arrivée de la fange avec horreur. Témoignant malgré sa cage dorée de la putréfaction rampant au travers des murs, infection suintant de plus en plus vers ses quartiers proprets. La peur, la maladie, la mort. Tout ce qui lui avait été soigneusement épargné commençait à dégouliner sur sa petite existence privilégiée de jeune bourgeoise à marier. La faim ne lui tenaillait pas encore l’estomac, mais la viande et les mets délicats se raréfiaient dans son assiette. Les desserts avaient disparu, ainsi que les épices de par delà les océans. Elle n’en avait cure, consciente du monde qui s’effondrait plus bas dans les quartiers plus défavorisés. Car la cité de Marbrume s’était transformée en un énorme ventre hurlant son vide, grognant la faim et dégueulant la mort. Et Jehanne n’était pas une femme stupide, malgré les murs de son existence qui se resserraient de plus en plus, l’asphyxiant dans un quotidien dénué de sens, à des lieues de ses besoins.
Le premier drame de sa vie s’est formé au creux de ses cuisses. Après des années à ignorer ce maudit trou qui ne lui avait jusqu’alors servi qu’à pisser, ce dernier avait décidé de saigner. La panique et l'incompréhension devant le flux carmin n’étaient rien à côté de tout ce qui allait brusquement lui tomber dessus. La pauvre Jehanne avait quelque part ignoré toute sa vie qu’elle était née femelle, et de la malédiction naturelle que cela impliquait. Elle avait si longtemps joué au sabre de bois avec son petit frère, lu avec lui des histoires d’aventuriers intrépides, capturé des grenouilles, couru à en perdre haleine. Et voilà qu’à 14 ans, tout ce qui rythmait son quotidien lui avait été interdit. On lui avait autorisé ces jeux seulement car sa pauvre mère n’avait pas pu donner un dernier fils à son mari, laissant alors son aînée servir de compagne de jeu au benjamin. Elle avait alors compris avec dégoût toutes les raisons de son ancienne liberté. Elle avait compensé l’infertilité de sa mère, qui avait perdu toute envie de s’occuper de ses enfants avec sa maladie. Elle n’avait pas été l’égale de d’Yvain, mais la tendresse que sa génitrice ne pouvait plus procurer. Un simple entraînement maternel, une vulgaire nourrice du même sang. Son frère, un peu sot pour ses 11 ans ne comprit pas tout de suite pourquoi on imposa soudainement une telle distance entre lui et sa soeur. Il posa des questions, mais ne se rebella pas, endormi par les belles promesses d’un empire marchand qui sera bientôt tout à lui.
Quelle colère elle avait ressenti ce jour là ! Elle qui admirait les augustes déesses pour leur force et leur exemplarité, voilà donc le fléau que d’être née du même sexe qu’elles ! Elle qui n’aspirait qu’à devenir capitaine sur le navire de la famille Brunel, l’Impétueuse, la voilà condamnée à la broderie et au mariage. Toute une vie de mensonge à la laisser croire à un destin maîtrisé, quand on lui reposa brutalement les pieds sur terre, le jour même de ses premières menstrues. Depuis l’arrivée d’Yvain, son droit d’aînesse était tombé à l’eau, car un héritier masculin, valait bien plus que n’importe quelle pucelle. Jehanne se souvient avoir pleuré des heures durant au temple de Rikni, la suppliant de la transformer en garçon.

Son voeu ne fut évidemment jamais exaucé. Elle pu garder la lecture, mais apprit toutes les manières qu’une jeune femme se devait de respecter, les devoirs d’une épouse, les coutumes d’une bourgeoise respectueuse. Trois ans d’ennui. Trois ans où son unique plaisir était de faire la comptabilité quand seuls ses parents avaient le droit de partir à la rencontre des producteurs, des tisserands, des équipages. Le temps passait et elle ne lisait même plus, les épopées lui déchirant bien trop le coeur pour qu’elle puisse continuer à les suivre. Jehanne s’éteignait, laissant les jours passer sans même se sentir actrice de sa propre vie, marionnette en attente d’être sacrifiée sur l’autel du mariage arrangé.
Et la fange arriva, comme un cataclysme envoyé par les dieux pour combler leur ennui. Il fut un drame, mais prit aussi des aspect égoïstement salvateurs pour la jeune femme. Tout d’abord quand l’irritable notable qu’elle se devait d’épouser s’était enfuit à bord de l’impétueuse avec l’équipage mutin. Ce fut un événement d’un cynisme sans fin. Probablement la plus grande tragédie que sa famille n’ai jamais connu. Son grand-père en était mort sur le coup. Son père avait battu sa mère toute la nuit, car ce fichu navire qui faisait leur fortune était la seule et unique raison de leur union. Depuis ce jour, Thomasine ne prononce presque plus un mot, régie par la terreur que lui inspire son époux. Tristan, lui a prit une envergure de despote, défoulant toute sa frustration et son désespoir par de terrible corrections infligées à ceux qu'il était censé protéger. Le désarroi de ses enfants devant celui qui avait été toute sa vie un père sévère mais juste, se ressentait dans leur silence et leur inactivité. La demeure Lefranc, qui était si riche, chaleureuse et tendre avait prit des allure spectrales.
Seul un mariage judicieux pouvait leur sortir la tête de l’eau. Mais Marbrume tournait au ralenti, même les plus riches s'appauvrissaient. Ils perdaient en fortune, et les familles plus aisées ne voyaient plus d’avantage à marier la fille de marchands sur le déclin.
On avait finalement réussi à la fiancer à un sergent, il y’a encore quelques mois. Un veuf, dont la carrière de pierres que possédait sa famille et les quelques petits exploits militaires qu’il avait accomplit pouvait compenser son âge un peu avancé. Mais encore une fois, les catastrophes de cette sombre époque eurent raison du destin conjugal de Jehanne. Lors d’une mission de protection d’un convoi de marchandise, sa garnison fut décimée par des fangeux. Il survécu et revint avec deux hommes, mais grièvement blessés, on préféra les achever pour éviter tout danger inutile.
Deux fiançailles ratées, dans des conditions incroyables, presques surnaturelles. La rumeur que la fille de Tristan Lefranc était damnée ne tarda pas à courir. Ce fut donc évident que plus personne n’envisagea cet oiseau de malheur comme épouse pour leur fils. La honte et l’impuissance s’abattit sur la famille, tandis que leurs caisses se vidaient à une vitesse ahurissante.
Jehanne était heureuse, car quelques semaines après ses tristes rencontres avec son soldat, il lui avait confié que la milice allait s’ouvrir aux femmes, tant les rangs étaient rongés par les pertes. Elle ne rêvait que de pouvoir se libérer, afin d’aider activement sa cité à sortir des ténèbres. Bien sûr, elle n’en avait soufflé mot à personne, tant le projet n’était que folie. Mais la mort de son futur époux lui avait donné de nouvelles cartes en main. Elle ne valait plus rien pour ses parents et c’était tant mieux. Le désespoir était tel la concernant, qu’on ne la regardait même plus dans les yeux. Ni son père, ni sa mère. Ni même son frère. Seul son oncle Godric lui adressait encore la parole. Froid et stoïque comme à son habitude, mais insensible à sa condition. Il était le seul qui n’éprouvait ni pitié ni dégoût à son égard. Dans sa situation, cette indifférence était chaleureuse pour la damoiselle.

Le désintérêt grandissant des Lefranc pour leur engeance, tant préoccupés par leurs affaires qui s’écroulaient, offrit un lest ironique à la jeune femme. Elle pu se promener un peu plus librement dans la ville, observant les terribles changements qui s’étaient faits depuis son enfance. Elle s'enfonçait chaque jour un peu plus loin dans les rues du Labourg, se rapprochant dangereusement des remparts, mais évitait soigneusement le Goulot. L’horreur grandissait au fil de ses explorations. Elle vit de ses yeux la famine, la décrépitude, la misère et la maladie. Elle vit les mourants dans les rues, les mendiants qui n’étaient souvent que des orphelins décharnés. Elle vit le cadavre d’une femme qui portait encore dans ses bras un nourrisson vagissant de terreur. Elle vit deux vieux tremblants se battre pour un navet véreux. Beaucoup de scènes s’étaient imprimées sous ses paupières. Inconsciente dans ses jolies robes un peu passées, elle échappa plusieurs fois, seulement grâce à sa vitesse et à de bonnes gifles, à des tentatives de détroussage. Mais elle leur pardonnait. Jehanne ne fut pas effondrée face à ces calamités, mais au contraire, galvanisée. Désormais déterminée, elle savait pertinemment qu’elle resterait inutile si elle se confortait au rôle dans lequel on tentait de l’emprisonner. Ses envies résonnaient avec les besoins de cette ville. La sécurité, l’espoir, la compassion. Tout cela, elle se sentait la force de l’offrir à ses semblables. Elle sentait presque l’approbation des dieux à son choix, et elle eu alors le courage de confronter ses parents.

Elle n’attendait pas leur bénédiction. C’était une annonce, pas une demande. Quand Jehanne fit part de ses intentions à sa famille, ses longs cheveux blonds, d’habitude soigneusement tressés, étaient coupés aux épaules. Sous son bras, un épais sac de toile contenait le peu d’affaires dont elle avait besoin pour sa nouvelle vie. Elle était chaussée, capée, gantée, prête à partir.
“Père, mère, je ne suis que disgrâce à vos yeux et la vie qui se profile devant moi ne me condamnera qu’à une lente agonie. Je m’en vais rejoindre la défense de notre belle cité, car je ne supporte plus de regarder ses gens s’affamer et pourrir, quand ici je reste grasse à n’attendre qu’une bague au doigt. Si je meurs, que cela soit l’épée à la main, en ayant essayé de changer notre sort.”
Le regard pâle et morne de ses géniteurs lui évoqua des étangs sans onde. Ni colère, ni haine, ni tristesse. Juste la même déception qui les habitait depuis toujours quand ils la regardait. Les premiers mots vinrent de sa mère, ce qui la surprit beaucoup car elle ne l’avait pas vue ouvrir la bouche avant son mari depuis bien longtemps:
“Jehanne, si les fangeux t'emportent et te dévorent, ou que tes pairs te violent en public, je ne serai pas là pour te pleurer”
Et elle quitta le hall sans rien ajouter, laissant Tristan seul face à son enfant. Son visage était toujours aussi fermé. Elle était persuadée qu’il allait la battre, elle était prête à encaisser, le menton haut et fier. La jeune femme fut déçue de n’avoir droit qu’à une tirade lasse pour la congédier:
“Les femmes de cette famille sont maudites. Ou elles deviennent folles comme ta pauvre mère, ou les joies du mariage leur échappent totalement comme ses vieilles filles de soeurs. Toi, mon enfant, tu n'as été épargnée par un aucun de ces deux vices. Deviens soldate, deviens putain, que tu sois transpercée par un sabre ou une verge ne change rien. Va donc, tes affaires ne me regardent plus, tu n’es qu’un clou de plus à mon cercueil.”

Voilà deux mois que Jehanne a rejoint les rangs. La vie est devenue rude, mais dans un sens plus juste à ses yeux. Elle n’est encore qu’une recrue en formation, à l’aise avec l’épée et la vouge, mais bien maladroite dans de nombreux autres domaines. Les raclées correctives sont quotidiennes, le dortoir mixtes qui mettent à mal sa pudeur, les repas frugaux. Peu importe, c’est le sourire aux lèvres, malgré la fatigue et la douleur, qu’elle suit les entraînements. Ses camarades masculins l’ignorent, ses supérieurs la méprisent, pourtant elle garde espoir d’être un jour respectée et talentueuse. Elle travaille chaque jour d’arrache pied à devenir une épéiste de choix, une militaire disciplinée. En son coeur, c’est un chemin qu’elle ne pouvait que prendre. Dévouée à Marbrume et à son adorée Rikni, la nouvelle recrue n’attend que sa première affectation.

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Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? J'approche même du quart de siècle

Comment avez-vous trouvé le forum ? Je le connaissais avant sa fermeture, mais j'étais déjà très prise sur un autre forum à l'époque. Et Godric/Ascelin/Louise m'a fait redécouvrir Marbrume !

Vos premières impressions ? C'est beaaaau, c'est graaaand, c'est palpitaaaant. SUIS-JE A LA HAUTEUR ? °0°

Des questions ou des suggestions ? Je peux avoir un bisou ?

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