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 Alaizie Gaillard [Validée]

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Alaizie GaillardPrêtresse de Rikni
Alaizie Gaillard



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MessageSujet: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyMer 11 Aoû 2021 - 21:54



Alaizie Gaillard,    Chaque fois que cela ne va pas et que j'aie pitié de mon âme, je suis porté par une irrésistible envie de proclamer. C'est alors que je devine de quels piètres abîmes surgissent réformateurs, prophètes et sauveurs



Identité



Nom : Gaillard

Prénom : Alaizie

Age : Vingt ans

Sexe : Féminin

Situation : Célibataire, sans famille

Rang : Élevée dans l'influence du Temple, sans talent pour l'apprentissage théorique et dotée d'une angoisse à propos de l'accouchement, elle voyagea de ses 16 à 19 ans, puis avec la fange elle retrouva sa ville d'origine et une place dans la prêtrise

Lieu de vie : Le Temple

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Carrière du Prêtre, +1 FOR, +1 INT, +1 CHA, +1 END

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

Compétences :

- Doctrine du Culte- Niveau 1
- Chant- Niveau 1
- Traumatologie - Niveau 1
- Hypnose- Niveau 1
- Identification des plantes- Niveau 1
- Tenter le Diable- Niveau 1 (si bonus xp)

Objets :

- Une dague familiale, courte, discrète, sans ornementation, bien entretenue par son père. Elle est souvent placée dans un fourreau autour d'une ceinture, le tout en cuir de vache
- Une dague de jet, semblable, au manche plus lourd
- Tunique de prêtresse de Rikni
- Tunique de lin simple
- Amulette tressé en bois rouge de cornouiller sanguin, supportant des bouts de plumes noires et blanches se chevauchant jusqu'au centre en spirale


Apparence



Deux femmes se sont retrouvés au coin d'une venelle pour aller travailler ensemble. D'âge moyen, vêtu simplement, elles marchent tout en ragotant et ricanant. Pas à pas, elles s'approche d'une petite place d'où un chant religieux monte en écho entre les bâtisses. Une fois la place atteinte, leurs pas s’arrêtent, leurs têtes se lèvent et un instant seulement leurs bouches n’émettent plus aucun son.

"Oah regarde celle-là, elle est bin finaude pour une chanteuse"
"'Ten qu'on y regarde plus prêt, j'lui trouve des hanches correct, quoique pas tant que l’notres, l'a pas assez de poitrine pour des jumeaux pour sur"
"L'a pas l'air si avenante pour une jeunette libre, y'a trop de femmes seules pour être aussi hautaine"
"Les prêtresses c'est souvent comme ça à c'tâge, moi j'dis c'est pas une gamine qu'à eu beaucoup de succès et qu'elle a pas mangé assez, p'têtre bien malade si ça se trouve, tu lui trouves pas un air de cadavre dans sa tunique unie toute verte ?"
"Si t'as raison, regarde son visage, l'est tout blanc, tout sec, elle a pas de joues et on voit ses os !"

La voix de la prêtresse atteint la fin de son oraison par un éclat soprano, marquant une pause dans la mélodie jusque lors de même cadence, puis se tait. Ses deux grands yeux verts pâles dardent l'assemblé d'un regard passionné, un sourire candide nait de ses lèvres et se transforme à nouveau pour glorifier les Trois dans une prière sérieuse.

"Eh ben, devrait chanter plus souvent celle-là, l'est pas si belle quand elle cause"
"Toujours plus que toi et moi, même à son âge"en ricanant
"Moi à son âge j'étais mieux portante pour sur ! L'a pas travaillé autant que nous"

Les deux femmes partent de la place par une ruelle, rejoindre leurs métiers.
Une fois la prière terminée, Alaizie quitte la petit estrade en bois pour rejoindre le Temple. Elle marche d'un pas mesuré, vindicatif, dans une cadence presque militaire. Son regard parcourt régulièrement tour à tour, la rue au loin, les fenêtres au dessus, le visage des passants, les pavés mal jointés.
Il y a peu de moment où le peuple accourt vers elle quémander de l'aide en public. Dans sa tunique sobre, serré au dessus des hanches par une ceinture à laquelle est accroché une dague dans un petit fourreau en cuir, elle inspire peu la bonté. Plus nombreux sont ceux qui viennent la voir seule, discrètement, pour l'entretenir d'une suspicion.

Elle porte peu d'autres tenues, ses cheveux fins et long sont souvent détachés, derrière sa tunique. Quelques fois ils sont attachés en une longue tresse. Plus petite que la majorité des hommes, elle est plutôt sèche et dotée de muscles peu saillant et peu du gras nécessaire en cas de puissant hivers. Il y a toutefois un air noble sur son visage et une justesse dans son regard qui attire ou rassure plus d'une personne.
   



Personnalité


Alaizie est avant tout une citadine. A l'aise dans les foules, soucieuse de respecter les codes moraux et divins; au pire dans les apparences; et un peu paranoïaque.
Une enfance vécut entre le cimetière, le Temple et la forêt, ne l'a pas rendu particulièrement apte à la joie. Pourtant, chacun de ces lieux représente une lumière qu'elle suit aussi souvent que possible.

Au cimetière, elle était souvent confronté à Änur et à ses rites, au passage de la mort sur la réalité des vivants. Trouvant son plaisir à travers de petits gestes dédié à Serus, et grâce au Temple elle apprit à chanter plus souvent dans la solitude du cimetière.

Son amour pour Serus fut entamé par l'angoisse de l'accouchement. Il saigna lors du rejet de son bébé, et fut terni par l'angoisse d'être stérile, ce qui la vit être honteuse vis-à-vis de ce Dieu.
Sa confusion dans la vénération d'Änur la rend fébrile à discuter de religion, elle préfère ne pas y penser. Pourtant chaque fois que la fange se retrouve dans ses actes et discussions, l'ombre terrifiante d'Etiol n'est jamais loin. Avec lui d'autres peurs, que son histoire soit vrai, du peu qu'elle en sait, cela ne la réconcilie nullement avec Änur.
Avec Rikni tout parait plus simple, les cérémonies sont vivantes et forment de beaux spectacles. Les interrogatoires tout particulièrement sont délicieux. Elle endosse la peau de serpent et peut prétendre être une prêtresse comme elle en a connut dans son enfance.
Alaizie n'est pas complètement stupide, ne sachant pas lire ni écrire, elle sait qu'il existe peu de moyens d'accroitre ses connaissances sur la religion ou les sciences, aussi prends t'elle garde à ne pas trop en dire.

A force de voir des morts, des catastrophes et de les fuir systématiquement, la prêtresse contient sa folie dans des moments de cynisme ou de mélancolie. En prenant plus de responsabilités au sein du Temple après l'invasion, elle n'hésite pas à aider son prochain, tendre une oreille, proférer quelques bonnes sagesses du Temple, parfois pour soigner aussi. A ce titre elle patrouille régulièrement dans de nombreux quartiers sur ses temps de pause, afin de ramasser des informations, des dénonciations. Dans ces activités, lorsque la discrétion le permet, elle invoque sa connexion à Rikni et aux rêves, pour user d'hypnotisme sur les badaux tout remerciant la déesse de sa justice.

Alaizie essaie autant que possible de toujours suivre un but, le chant représente son vrai repos, et même là souvent elle songe à devenir meilleur. Elle n'hésite pas à tricher, feindre; par omission dans les affaires sérieuses;  par ironie ou cynisme dans les jeux sociaux. Car elle n'est pas bonne actrice, dans ses yeux clairs se reflète l'émotion qui la traverse, elle rougit quelquefois, et pour son plus grand malheur, proclame parfois des paroles déplacés en étant énervée.

Elle n'a pas oubliée les chansons paillardes et l'émotion de joie dans l'égalité de la danse commune comme de la mélodie du chant. Elle regarde la végétation avec émerveillement, la contemplation de belles architectures la ravit, un sourire apaisé sur un visage la contente. Autant de forces qu'elle désire sublimer par le chant. Faute de concentration brillante, elle avance par l'instinc, se basant sur des vérités empiriques. Aucune de ses pensées ou de ses chants n'a la clareté de la compréhension.
Par ailleurs, n'étant pas avenante à moins d'y être obligée, elle attends, baigné dans le flot d'Änur, que son destin filé par les Trois, ou les Quatre, s'achemine au terme d'un nouveau croisement.
   


Histoire


En l'an 1147, Odette de Taurin, prêtresse d'Änur et femme du roturier Albéric Gaillard, donna naissance à Alaizie
Odette était belle, fine et pleine de grâce, des cheveux châtains ondulés et un profond regard bleu.
Lui aussi était courtaud, plutôt costaud, sans manière avec un aplomb tribal et un regard vert.  
 
Quelques années auparavant, elle tombait amoureuse, contre la volonté de sa famille. Puinée de petite noblesse, son père la destinait à un plus haut projet qu'un pauvre bougre sans métier ni fortune. Ce n'est qu'à la hardiesse de son cœur et à la soi-disant haute valeur de son sang venu du nord du royaume, remontant à d'ancienne lignées datant d'avant l'établissement de la Trinité, que Albéric réclama à sa douce un prompt mariage. La jeune femme, vivant depuis longtemps au sein du Temple, mis en scène son amour et obtînt la bénédiction d'un prêtre, Théodore, avant que sa famille, pauvre d'influence, n'ait pu agir.

Dès lors, le couple se retrouva à vivre aux crochets du Temple. Jeune prêtresse d'Änur prometteuse, elle joua de ses bontés pour introduire son homme au cimetière, en qualité de creuseur de tombes, et d'homme à tout faire. Quoique cette fonction habituellement occupée par les orphelins n'avait pas à être rémunéré, le prêtre responsable de leur union n'eut d'autre choix que de convaincre et de persuader le Temple d'accepter, eut égard à la volonté d'Odette d'offrir ses enfants à la Trinité, et à l'incapacité d'Albéric à travailler pour d'honnête métier.

Afin d'honorer les dieux, Odette mis au monde sa première fille. L'accouchement douloureux la laissa dans un état de fatigue et de maladie intense, trois mois plus tard elle mourrait au Temple.
  Albéric s'occupa seul de l'enfant, se débrouillant dans les bas quartiers pour récupérer l'argent et les services nécessaires, sa charge au cimetière ne lui rapportant presque rien d'autre que le logis et la nourriture. Quelques années passèrent avant que le Temple prit en charge l'enfant pour le confier au Clergé, temps qu'elle passa le plus souvent dans le cimetière, avec son père.

Par la suite, elle vécut plus de dix années dans les couloirs du Temple, les salles de prières, les salles de classe, de soin, croisant le regard de ses ainés sans trop parler. Intimidée par la grandeur du monument, depuis sa tendre enfance vécut dans l'ombre de celui-ci, dénuée de l'appui de sa mère, mal à l'aise dans un corps potelée et malhabile, elle ne retint aucune attention, des prêtres comme des autres enfants. Elle passait son temps libre au cimetière, à chanter à l'attention de Serus lorsque les lieux étaient vides, ou à semer des graines de fleurs qu'elle récupérait en dehors de la ville lorsque son père chassait ou cueillait. Seul le prêtre responsable de l'union de ses parents consacra quelques temps à la jeune fille.

N'étant particulièrement douée nulle part, avec une grosse difficultée pour la lecture et pire encore pour l'écriture, une mémoire correcte mais une concentration barbare, seule son obéissance irréprochable et un amour certain pour les divins lui laissèrent la chance de rester au Temple.
Théodore s'attarda sur elle, la surprit au cimetière à chanter devant de jeunes semis et la guida dans son parcours, la destinant au culte d'Änur.  
Son père s'étant remarié entre temps, il fut sommé de quitter le cimetière et de vivre avec sa nouvelle famille, il confia sa fille au Temple une bonne fois pour toutes, lui expliquant qu’un héritier mâle devait perpétuer sa lignée nordique et ne reçut de lui que deux dagues, une courte dont elle usait comme on le ferait d'une serpe pour la cueillette , et une dague de jet  au manche plus gros, qui ne quittait guère sa chambre d'étudiante.
Elle le revit quelques fois pour entendre de vieilles légendes et se lassa peu à peu de l'obscurantisme de ce dernier.

Raillée par ses pairs nobles étudiantes, elle finit par trouver quelques camarades orphelines avec qui se lier, ensemble elles étaient souvent envoyés sur les lieux d'un crime ou d'un accident pour y apprendre la médecine sur le terrain, étant convenu que ces orphelins avait peu de facilité pour le savoir théorique. Néanmoins, Alaizie reçut toute la doctrine nécessaire à la compréhension des dieux et à l'accomplissement des rites, apprit les oraisons funèbres par cœur ainsi que les autres chants.
Sa confiance dans le Temple était totale, jusqu'à temps d'apprendre les raisons de la mort de sa mère, assez tardivement de la bouche du prêtre. Un premier doute naquit, contradiction élémentaire entre son devoir vis à vis des divins et sa survie propre, scepticisme grandissant à l'approche de sa floraison, son implication au Temple s'en fît ressentir, tant et si bien que le prêtre responsable moralement d'elle lui ouvrit d'autres voies de vie. Aucune pourtant ne semblait ravir l'enfant, et elle divagua quelques années encore au Temple avant ses seize ans, à réfléchir, douter, se questionner.

Parvenue à échéance des grâces du Temple,Théodore l'envoya dans un convoi de marchandises en qualité de soignante, puisqu'elle connaissait déjà les longues marches dans la nature et quelques notions dans le domaine des plantes. Elle accepta avec joie cette proposition la maintenant loin pour quelques temps de ses appréhensions.

La caravane partît au milieu du printemps de l'an 1163, pour une première escale à Vents Froids .
Le voyage fût agréable, ponctués de soirées au coin d'un feu. D'abord discrète, la proximité des corps et la camaraderie des âmes révéla ses talents de chanteuse, elle apprit sans mal les paroles paillardes et les rythmes redondants de la musique populaire, faites pour le plaisir du corps à danser tous ensemble.
Deux semaines passèrent sans encombre, Vents Froids à l'horizon, le maitre de la caravane confirma sa présence pour un trajet bien plus lointain, pour quelques mois de routes et de sentiers à travers la forêt en longeant la côte. Pendant plus d'un mois, le quotidien ne changea guère. Si ce n'est la morosité ambiante dû à des contrés moins familière et à la carence d'alcool et de denrées diversifiés, quelque fois les chasseurs du groupes ramenaient un gibier, souvent du lapin ou quelques poissons, Alaizie participait avec d'autres à la cueillette de simple comestibles, beaucoup d'orties, de pissenlit, quelques champignons...
Une soirée, alors qu'un garde se vantait quelques jours plus tôt d'obtenir un vin de pissenlit, ils burent la mixture approximative et chantèrent en dansant. Or il se trouvait dans une contrée loin d'une ville, le maitre de la caravane dormait pour se remettre d'une petite fièvre, Alaizie veillait dans sa tente en sa qualité de soignante, personne n'entendit les bruits atour d'eux. Lorsqu'un cri fut arraché de la gueule de Timothée, le garde le plus grand de la troupe, en lieu et place du chant qu'il entonnait, la surprise les laissa tous sans voix.
Un bref combat eut lieu, le fer tinta et sortit Alaizie de sa torpeur religieuse. Elle dégaina sa dague familiale, la serrant dans son bras droit de toutes ses forces, et alla voir au dehors, trop tard, la plupart des membres de la caravane gisaient au sol, transpercés de flèches ou geignant à mort d'une sale blessure, quelques uns luttaient encore au corps à corps. Elle s'enfuit le plus vite possible, mais un bras musclé lui retint le bras gauche, sans réfléchir elle se retourna en donnant un rapide coup au niveau du poignet, la surprise lui permit de s'esquiver dans la nuit. Elle courut d'abord puis se calma en psalmodiant intérieurement une espèce de prière aux airs de chants funèbre.

                                            A l'approche de l'été 1163,

     Alaizie était seule, sans vivres ni ressources. Elle passa plusieurs semaines à errer dans la forêt, sans connaissances géographiques, perdant le compte des jours, vivant d'orties et de pissenlit avec parfois une pâtée d'insecte, quelques fleurs ou bourgeons. Ne sachant ni chasser ni pêcher, son corps commença à fondre et à faiblir, son visage s’éminça, elle était au bord de la maladie, faute d'eau potable, lorsqu'un jeune pêcheur la trouva.  
Ce fut pour cet homme, Clément, une bénédiction des dieux. Il se sentit chevalier au secours d'une femme en détresse et la prit sous son aile dans sa petite cabane prêt du port du petit village.
Tout au long de l'été ils passèrent du temps ensemble, lorsqu'il était partit en mer pécher, elle se rendait au village où petit à petit elle remplit la fonction de Clerc, d'abord pour de simple cérémonies, étant donné que le prêtre assigné au village ne venait qu'une fois par mois, voir tous les deux mois. Elle commença à apprécier cette vie et songea à terminer sa consécration de prêtre pour finir ses jours dans ce genre de village. Toujours très croyante, elle se montrait indifférente aux avances de Clément, craignant encore d'enfanter et rétive à une union charnelle en dehors du mariage.

Un jour, une barque fit naufrage dans le port, une curiosité en sortit: une vieille femme accoutrée d'une tunique de peaux et des plumes dans les cheveux. Elle se disait prêtresse d'Änur et demandait l'hospitalité. Personne n'osa lui refusait, si bien qu'elle s'installa dans la taverne. Toutefois personne ne lui accordait sa confiance, hormis Alaizie qui commençait à s'ennuyer et dont les doutes existentiels revenaient. Elle la questionna d'abord sur son lieu d'origine, la vieille répondit d'abord par des énigmes, puis par des visions qu'elle aurait eu: son peuple devait quitter sa terre bientôt et elle aurait préférée prendre de l'avance sur ce chaos.
Au fur et à mesure que l'automne plongeait sur eux, Tanadra, ainsi qu'elle se nommait, lui livra des considérations théologiques qui butèrent sur son enseignement de Clerc: "Quatre ils furent, Trois s'allièrent contre Lui et ensemble ils le lièrent dans les profondeurs des marais, depuis lors la musique originelle s'est brisée et le chant dissonant résonne seul dans les ténèbres"
 Alaizie réagit en la traitant d'hérétique, ce à quoi Tanadra rit et lui demanda si dans sa doctrine elle trouvait réponse à son angoisse.

Plusieurs semaines de réflexion, son enseignement encore frais en tête elle tenta de démêler ces questions, rendant grâce à Serus dans la forêt, et à Änur au bord de la mer. Sans influence directe de la part du Temple et de ses prêtres, ses doutes finirent par l'emporter, l'insistance de Clément sur le mariage et leurs nuits de noces joua beaucoup. Elle finit par demander un remède à la grossesse à la vieille femme, qui lui sourit et l'emmena dans la forêt : "Etiol est ta seule réponse si tu ne veux du cadeau de Serus, seule la maladie et la mort t'en délivreront, c'est facile quand on connait le dosage ". Plus tard elles discutèrent longuement de théologie, et Tanadra lui enseigna également quelques tours d'hypnotisme.

Peu de temps s'écoula avant qu'elle ne disparaisse sans laisser de trace. La morsure du froid entama sa venue quelque temps après et la tendresse de Clément eut raison d'elle. Il devait partir pour une dernière pêche en mer avant l'hiver, la plus importante, et ne voulait pas la quitter sans s'être unis. Le prêtre étant absent pour toute la durée de l'hiver, songeant qu'ils seraient bientôt mariés, que son cycle d'après ses calculs avaient commencés peu de jours auparavant, elle céda sans peine.
Ainsi Clément partit, la laissant repue et songeuse, mystérieusement contente d'avoir profané à demi ses préceptes d'enfance. Pourtant l'hiver entier passa sans qu'il ne revienne, et d'étranges rondeurs apparurent sur sa poitrine habituellement menue. Prise de panique, elle fonça dans la forêt entreprendre la mixture de Tanara, mais sans écrit, sa seule mémoire pour aide, elle du mélanger les proportions, se tromper sur quelques plantes, notamment la carotte sauvage dont les espèces différentes sont considérables. Elle répéta ce breuvage plusieurs fois par jour pendant une semaine. Elle resta seule dans la cabane avec du poisson salé pour principal provision, puis elle jeûna quelques jours et se reposa, alité comme une malade.

      Le spectacle de son réveil est enfermé à jamais dans son esprit, elle nettoya son corps dans l'eau d'Änur et se laissa aller jusqu'à la fin de l'hiver dans la cabane.  

Lorsque le printemps de l'an 1164 perça les dernières brumes de l'hiver, alors qu'il était clair que les pêcheurs ne reviendraient jamais, Alaizie partit du village, un peu honteuse et résignée.
 
Dénué d'un sens de l'orientation clair, elle vagabonda quelques mois globalement vers l'est du pays, du moins chaque matin la remettait dans le droit chemin. Bien qu'elle se montrait prudente, elle tomba malade plus d'une fois, à manger les mauvaises plantes et champignons, restant des jours entiers dans une grotte à se remettre. Une fois l'été entamé, elle retrouva la voie commerciale qui l'avait menée en ces contrés et renonctra bientôt la civilisation. Or d'étranges rumeurs circulait dans les villages, on la questionnait souvent, ils voulaient savoir si elle fuyait un malheur; si elle avait vu d'étranges créatures. Elle répondait que non, aucun danger n'était dans la forêt, et pourtant le mouvement fluet d'immigrés lui renvoyait les visions de Tanadra sans qu'elle se résolut à y penser sérieusement.

Bientôt, des groupes entiers se retrouvaient sur les routes, certains en direction de Vents Froids où la résistance armé se préparait, beaucoup d'autres vers Estaing, en direction de Marbrume et de ses puissants remparts. La peur au ventre, Alaizie se joignit au plus gros groupe, dans un chaos de piétinement et de rapines ils atteignirent Estaing et y restèrent quelques temps, elle passa auprès des blessés, remarquant quelques fois des morsures, des disparitions lors des jours de pluies, quand le bois humide brulait avec moins de vivacité. Finalement les créatures firent irruption dans le camp des réfugiés, peu de temps avant l'aube. La scène fut plus horrible encore que le massacre de sa caravane, et sa fuite d'autant plus désespérée, elle erra dans les marécages proche du Labret, en proie à la folie, ruminant sur les divins, ne trouvant qu'un humour noir et cynique comme seul réconfort à "l'inconvénient d'être née". Pourtant vivre était nécessaire.
Alors quand elle tomba sur un étrange groupe dans les marais, analysant leurs tenues sombre et leurs plumes de corbeau lui rappelant de nouveau Tanadra, elle évoqua le fléau d'Etiol en souriant. Elle même portait une tenue noire, unie, ses cheveux sales et emmêlés portaient quelques cadeaux de la nature, mousses et feuilles. Elle se déplaçait silencieusement, pieds nus dans la tourbe.

Ces gens l'accueillirent avec prudence, de toute façon trop faible pour inquiéter quiconque, ils la laissèrent recouvrer ses forces et sa raison durant l'automne, puis l'hiver, où elle apprit la défaite du Roi et de son armée, pendant que son petit groupe survivait, caché aux yeux de tous, bougeant chaque jour en laissant des pièges, des vigies dans les hauts arbres, établissant leurs camps au milieux d'épais ronciers... Elle resta jusqu'au printemps, à demi morte, répondant aux interrogations par des pensées flous sur la fange et Etiol.
En recouvrant ses forces, sa beauté naturelle resurgit et deux jeunes hommes sans compagne s'intéressèrent de plus en plus à elle. Rapidement mise à mal par des regards et des paroles avenantes, elle surprît au détour des latrines naturelles, des bribes de conversation la mentionnant. Changeant alors d'attitude,  elle posa des regards soutenus sur l'un d'entre eux, jouant la compétition entre les deux garçons sur les tâches quotidiennes. Finalement, un soir pluvieux, elle annonça à l'assemblée avoir choisie son promis et demanda si quelqu'un s'y opposait. Elle entra dans la tente de son aimé, et lui proposa un rituel pour les lier aux yeux d'Etiol avant le couchage. Brûlant quelques herbes des marais dans un récipient, sauge et menthes diverses, elle sortît sa dague, se saigna la main gauche et lui demanda sa droite, puis balança son amulette de gauche à droite en psalmodiant. Le jeune homme se laissa faire, et tombât dans le charme. Il révéla être amoureux, désolé qu'elle doive mourir après avoir enfanté et probablement violée avant. Avant de sortir de l'hypnotisme, Alaizie lui trancha la gorge et plaqua sa main libre sur sa bouche. Elle imita l'effort de la copulation quelques temps, le cadavre chaud prêt d'elle, avant de s'enfuir le plus discrètement possible.
L'orage envoyé par Rikni la réconforta et assura sa fuite.      

 
Errant de nouveau, silencieuse et plus que jamais crade, elle ne mit pas longtemps à trouver le village de  Monpazier où elle se fit passer pour une clerc immigrée en deuil. On la confia au prêtre local, auprès de qui elle retrouva goût à la vie. Ce dernier lui fit savoir que Marbrume envoyait des convois au plateau de Labret où elle pouvait se rendre utile. Un groupe partait pour  Sarrant, auquel elle se joignit.

De là, elle rattrapa les convois du Labret, récita les prières d'Änur et se fit connaitre des prêtres de Rikni en poste. Lorsqu'elle évoqua Théodore, l'un d'eux reconnut la petite protégée potelée de son ami, et lui apprit sa mort durant une invasion de fangeux au sein même de Marbrume. Elle retomba dans un miasme mélancolique et resta dans l'ombre de ce prêtre tout au long du voyage jusqu'au Labret, en tête du convoi, elle ruminait sur la mort en entendant un brave sonner du cors non loin, elle ne quitta jamais son protecteur, même lors de l'attaque du convoi qui le sépara en deux, elle avait déjà trop souvent fuie.
Lors de l'ensemencement du Labret, elle ne se fit pas remarquer, aida comme membre du peuple à semer, toutefois, dans un moment d'enquête pour dénicher la tribu des marais, Alaizie reconnut quelques signes de leurs passages dans les marais, et en informa son protecteur. Il lui fut gré de cette information et lui proposa de repartir à Marbrume avec lui une fois la mission accomplit, pour qu'elle puisse finir sa consécration au temple.
                                             
                                                 Fin de l'été 1165,
     
      Le voyage fut difficile et parcourue à vive allure, ils n'employaient pas les techniques des gens des marais, mais Alaizie aurait été incapable de leur enseigner, elle suivit le groupe dans l'ombre, les sens aux aguets, prenant soin de suivre la cadence malgré la gorge nouée et la peur au ventre.

De retour à Marbrume, elle reconnut à peine sa ville natale, seul le Temple, monument visible entre tous, avec son toit de tuiles noirs et sa pierre presque blanche, lui fit l'effet d'un retour au bercail.
Accompagné par le prêtre, elle rejoignit les derniers clercs ayant l'âge requis. Quoique plus vieille de deux ans, elle se souvint sans peine des rites, les ayant pratiqués un temps dans le village de pêcheur, et fut consacrée Prêtresse, tant la ville nécessitait cet office. Pourtant, dans l'esprit d'Alaizie rien n'était réglé, elle avait honte de penser à Serus à cause de son enfant mort et ne pouvait évoquer ou prier Änur sans que la terrible image d'Etiol n'amène avec lui ses pensées les plus sombres.
  Elle tacha de retrouver son père, sans succès durant plusieurs semaines, à l'approche de l'hiver, elle se résigna à chercher dans les registres, en demandant son nom. Non sans peine, elle trouva sa tombe dans le cimetière qui les avaient accueillis, enterré peu de temps après son départ en 1163. Désormais ce lieu n'était plus jamais silencieux et aucun chant funèbre n'y serait plus loués, ni même de ces fleurs sauvages qu'elle affectionnait semer.
 Elle chercha sans y parvenir un héritier mâle de son père, et se souvint dans ces moments de prières au Temple où elle faisait semblant tout en divaguant, que ce peuple dont Albéric était si fier vénérait Rikni, déesse guerrière. N'ayant jamais été tellement proche de cette déesse, se devant d'être utile à l'humanité en ces temps séditieux, elle demanda à revêtir la tenue verte émeraude, à la place des frusques noires qu'elle portait en signe de deuil depuis prêt d'un an maintenant.

Jusqu'au 1er Mai 1166, elle officia comme prêtresse de Rikni, accomplissant les rites pour la milice, accompagnant d'autres prêtres le jour pour aider le peuple, chantant parfois pour des foules meurtris, les louanges des divins. Quelque fois on lui confia un interrogatoire d'un voleur ou d'un violeur présumé; sous prétexte que Rikni lui permettait d'entrevoir les rêves des accusés; elle resta seule dans leur cellules où ils étaient enchainés, psalmodiant des chants entêtant et répétitif à voix basse, avec des consonances des chants religieux de Marbrume. A l'aide d'une petite amulette faite en bois de cornouiller sanguin et décoré de petits morceaux de plumes, une noire, une blanche entrelacés en forme de spirale, elle usa d'hypnotisme juste avant que les accusés ne s'endorment et pu avoir une ou deux fois la certitude du crime. Elle rendit son verdict implacable avec grande fierté, louant Rikni de ses pouvoirs divins.
Marbrume se portait mieux et le Temple avait moins besoin d'une nouvelle prêtresse, aussi elle demanda à surveiller le cimetière et passait du temps dans les rues de la ville.

Le 1er Mai, elle se trouvait dans le public pour les joutes du couronnement, ayant de nouveau confiance en l'avenir, se trouvant comblée auprès de Rikni et quoique âgée de dix neufs années, on ne l'avait pas encore réellement confrontée au mariage. Profitant du spectacle, elle eut une amère impression lorsqu'un cri résonna. Rompue plus d'une fois aux mouvements de paniques et de foules, elle fuit parmi les premiers, devançant de quelques mètres la cohue massive, si de nombreux hommes plus rapides la bousculèrent, elle se fraya un chemin jusqu'au Temple sans trop de mal. Là son attention et la concentration qui lui faisait souvent défaut fut mis à rude épreuve, par bonheur elle n'eut aucun loisir pour penser à Etiol et à toutes ces manigances des Dieux, à l'angoisse de la mort. Celle-ci était perçut nettement dans les yeux des blessés amenés au temple, les mordus étaient mis de cotés, elle s'occupait des fractures de la cohue qu'elle avait quitté peu de temps avant. Jusqu'au 1er Juin, elle connut peu de repos, aidant à soigner, brulant les morts, quelque fois même arbitrant une ordalie.

Le reste de l'été se passa dans la même ambiance morose, en plus des suspicions ambiante sur une secte qui aurait ouvert les portes de la ville aux fangeux, dès lors elle cacha son amulette et ne s'en servit qu'avec de grandes précautions.

     Ses songes malsains revinrent la visiter lorsqu'un navire débarqua de nombreux étrangers, la vision de Tanara sur son peuple qui vénérait les quatre la fit sourire. "Encore et toujours les manigances des Dieux, Etiol le banni fait entendre sa voix dans les murs de la Cité pécheresse, mieux vaut la mort rapide à une longue agonie, mieux vaut des griffes et des écailles pour survivre que des mots vides de sens" tel étaient ses pensées, encore que prononcés en souriant, le cœur pétillant, comme si elle voulait exorciser le mal en le proférant.

Elle redoubla d'ardeur dans les chants, les moments de prières et ne se lia à personne au Temple, de peur qu'on lise ses pensées, qu'on apprenne son pêché. Seul son confrère de Rikni passait du temps avec elle, où elle restait polie et distante. Plus aisément elle trouvait son bonheur dans les interrogatoires, les verdicts et les ordalies, et le chant restait un harnais solide qui l'ancrait au Temple. Le peuple était mitigé quand elle officiait en cérémonies, sa voix charmait, mais ses longs cheveux bruns souvent détachés, et l'absence du ruban à son poignet en déroutait plus d'un.

Jusqu'au 1er Avril 1167, personne n'avait fait d'avances à Alaizie et elle songea qu'une solution devait être trouvée.  
     

Résumé de la progression du personnage :



(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)


Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui je le certifie

Comment avez-vous trouvé le forum ? Très bien, le design un peu sombre, les informations assez facilement trouvables

Vos premières impressions ? Bonne, étant un joueur de Warhammer sur table, l'univers sombre et l'humour noire me parle, j'ai rarement vu un forum qui donnait sens à son histoire d'une façon aussi clair, mis à part Miradelphia il y a de nombreuses années (je n'y suis pas retourné ça doit être encore très bien)

Des questions ou des suggestions ? Le topic portant ce nom m'a beaucoup aidé à tisser les bouts manquants de l'histoire d'Alaizie.

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Oui



Dernière édition par Alaizie Gaillard le Sam 14 Aoû 2021 - 12:38, édité 13 fois
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Valery de ValombreChevalier
Valery de Valombre



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyMer 11 Aoû 2021 - 21:58
Bienvenue sur le forum !

Une bien jolie prêtresse qui semble fort intéressante,
Bon courage pour la finalisation de ta fiche !
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Léonie LefebvreCoutilière
Léonie Lefebvre



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyMer 11 Aoû 2021 - 22:02
Bienvenue!
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Desmond de Rochemont
Desmond de Rochemont



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyMer 11 Aoû 2021 - 22:18
Salut,

Bienvenue à toi et à bientôt !
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https://marbrume.forumactif.com/t5332-desmond-de-rochemont-carri
Gudrun MercierPrêtresse
Gudrun Mercier



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyMer 11 Aoû 2021 - 22:42
Chouette ! Une prêtresse de plus ! Bienvenue collègue !
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Loghart MonclarMilicien
Loghart Monclar



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyMer 11 Aoû 2021 - 22:44
Bienvenue à toi!
Belle et charmante prêtresse Beau goss
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Eric LaporteVagabond
Eric Laporte



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyMer 11 Aoû 2021 - 22:46
Rho l'autre!
Tout de suite, le milicien là!

Soit la bienvenue Alaizie!
N'écoute pas ce que raconte Loghart, c'est un crétin! Fou
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Rosen de SombreboisBaronne
Rosen de Sombrebois



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyMer 11 Aoû 2021 - 23:08
Bienvenue ! :)
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Théophile CastaingMilicien
Théophile Castaing



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyMer 11 Aoû 2021 - 23:28
Bienvenue Alaizie :)

Voilà une histoire fort intéressante.
Bon courage pour la fin de ta fiche et au plaisir de te croiser inRP :)
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Alaizie GaillardPrêtresse de Rikni
Alaizie Gaillard



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyJeu 12 Aoû 2021 - 15:00
Merci à vous tous ! J'ai finis de présenter Alaizie Gaillard.

C'est la première fois que j'intègre un personnage dans le background récent d'un forum.
C'est plaisant de sentir le personnage ancré à Marbrume, bravo pour le contexte !
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyVen 13 Aoû 2021 - 3:34
Salut à toi et bienvenue officiellement parmi nous!

Je prends dans l'ordre d'arrivée donc je vais m'occuper de Morgred, et demain matin c'est ton tour!

En attendant j'ai un petit soucis, le vava que tu as choisi est déjà utilisé par le Dc d'un membre, mais je suis sur que tu trouveras ton bonheur dans notre galerie --> ici

Bonne recherche!
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Alaizie GaillardPrêtresse de Rikni
Alaizie Gaillard



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptyVen 13 Aoû 2021 - 12:14
J'ai vu que la fiche de ce personnage DC n'a pas été corrigée ni validée, cela n'est pas loin dans le temps malheureusement... J'avais imaginé le début du personnage avec l'avatar de Dame Corbeau, avant de voir qui le portait déjà : p

Je repars en recherche ! Bon courage pour la modération.

Edit:
J'ai trouvé un avatar qui correspond.
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptySam 14 Aoû 2021 - 4:05
Chose promise, chose due!

Déjà comme je te l'ai dit sur la cb, on apprécie toujours les personnages pleinement intégrés au contexte. Et j'ai beaucoup aimé ta référence au cor de Sombrebois lors de la reprise du Labret, subtil, bien placé, j'aime!

Ensuite c'est une belle fiche et un beau personnage que tu nous proposes là, torturé, nuancé, là encore j'aime!

J'ai juste un tout petit détail qui à mon sens coince, et on sera tout bon!

Citation :
Elle resta jusqu'au printemps, à demi morte, quand le groupe comprit qu'elle n’enfanterai pas, ils la rejetèrent.

Pour le mal qu'ils se donnent à dissimuler leurs traces, et sachant qu'ils seront executés s'ils sont pris, rejeter une étrangère me semble un peu risqué. Pour moi ils auraient du la tuer plutôt que de la chasser, donc je pense que tu devrais plutôt chercher une raison et un moyen de t'enfuir discrètement.

Sinon tout est ok! Donc je te laisse voir ça, et je prépare ta carrière en attendant! Si tu voulais bien surligner tes modifications en rouge, ça serait sympa!

Et je t'ajoute ta compétence en déduction du bonus de 25xp comme demandé!

Merci et bon courage!
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Alaizie GaillardPrêtresse de Rikni
Alaizie Gaillard



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptySam 14 Aoû 2021 - 11:48
Merci !
Ce passage était un peu bâclé en effet, j'en ai eu l'idée bien tardivement (pourtant nécessaire afin de l'envoyer dans les bras de Rikni auprès de la société et d'entamer sa future profession de dénonciatrice).

J'ai ajouté un passage. A toi de voir si ça passe maintenant ! J'ai hâte de la voir évoluer dans cette cité macabre aha !

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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] EmptySam 14 Aoû 2021 - 14:27
Tout est bon pour moi, je te valide donc! Ta couleur arrive, ta carrière est ici, tu trouveras les demandes de rp ici, et un modèle de journal par là si tu souhaites en créer un! Et pour les quêtes et missions ça se passe !

Tu trouveras ta fiche de succès ainsi qu'une carte à ton effigie dans ta carrière, n'hésite pas à jeter un oeil au système ici et à nous mp en cas de questions!

Encore bienvenue et bon jeu parmi nous!
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MessageSujet: Re: Alaizie Gaillard [Validée]   Alaizie Gaillard [Validée] Empty
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