[Event] Guerre putride pour les petites gens - Ouest. [Clôturé]

[Event]
Guerre putride pour les petites gens

La Hanse, quartier Ouest
avec Alaric le Miraculé, Théodemar Ecuviel, Satine et Salvador Daragonne.
Vous devrez être seuls à la fin de votre post. Pas de personnage non joueur allié.

Le crépitement vaporeux du fer rouge que l’on trempait dans l’eau, le choc métallique d’un marteau frappant une enclume, le cliquètement des pinces affairées à maintenir un ornement dans un pendentif, tout cela agrémentait les lieux d’une agréable ambiance. A l’ouest de la Hanse, là où résidaient forgerons, tailleurs, couturiers et autres joailliers, les bruits si caractéristiques de ces pâtés d’ateliers résonnaient ; mais certains commençaient déjà à ranger leurs ateliers en plein air, méfiant sur le mauvais temps et le ciel qui s’assombrissait de plus en plus. Contrairement aux autres quartiers, celui de l’ouest ne témoignait d’aucune activité différente de celle que connaissaient d’ordinaire ses artisans. Certes, de temps à autre, l’on entendait bien quelques cris et hurlements, mais c’était là le pain quotidien de tout le monde.
Un seul détail intriguait les passants, néanmoins. Devant une boutique semblait-il en inactivité depuis un certain temps, un milicien frappait de son poing droit avec forte sur la devanture.
« Par les autorités de Marbrume, monsieur le forgeron Glandal, je vous somme d’ouvrir cette porte ! Vos dettes vous accablent et vous ne pouvez plus vous cacher de la sorte. Si vous ne sortez pas immédiatement, je vous préviens, j’enfonce votre demeure, et je vous traîne aux cachots sans discussion ! »
Un immense silence vint accueillir les paroles du garde. Ce dernier devint rouge cramoisi.
« Continuez à vous payer ma tête ! J’ai entendu du bruit tout à l’heure, je sais qu’il y a quelqu’un ! Dernier avertissement ! »
Là-dessus, il commença à tenter de forcer la porte.

[Event] Guerre putride pour les petites gens - Ouest. [Clôturé] 636879eventzoneouest

Alaric, Théodemar, Satine et Salvador, quelle que soit la raison pour laquelle vous vous trouvez dans ce coin de La Hanse, vous êtes tous les quatre plus ou moins proches les uns des autres dans la ruelle. Vous avez pu assister au grand bruit causé par le milicien, et les curieux s’amassent, ainsi que les mauvaises langues, désireuses de savoir si l’endetté va se montrer.

Citation :: TEST D’OBSERVATION
Intelligence d’Alaric : 8
Résultat aux dés : 1
Réussite critique. Bravo, quel œil de lynx !
Ce que tu réussis à noter t’est communiqué par Mp.

Intelligence de Théodemar : 11
Résultat aux dés : 18
Raté.
Tu ne notes rien de plus que ce que décrit le post actuel.

Intelligence de Satine : 10
Résultat aux dés : 8
Réussi.
Ce que tu réussis à noter t’est communiqué par Mp.

Intelligence de Salvador : 10
Résultat aux dés : 7
Réussi. Bon, eh bien, c’est réussite pour presque tout le monde ici !
Ce que tu réussis à noter t’est communiqué par Mp.

Prochain post du Mj : le 24/01 au soir.

Alaric aimait déambuler dans le quartier Ouest de la Hanse. Les divers artisans s’affairaient à leurs tâches tout en proposant leurs dernières œuvres sur des étalages disposés çà et là. Le jeune milicien laissait courir son regard bleuté sur des armes ou divers bijoux qu’il ne pouvait s’offrir. Tant que maintenant du moins. Il ne savait pas s’il finirait par gravir les échelons au sein de la milice, mais si cela venait à arriver, son salaire augmenterait sans aucun doute. Si la situation de Marbrume n’empirait pas d’ici là, ce qui n’était pas certain.

Le quartier était mois animé qu’à l’accoutumée aujourd’hui : de lourds nuages noirs plombaient le ciel au loin et le vent qui se levait les poussait avec force vers la ville. La pluie ne tarderait pas à tomber. Il n’était pas le seul à l’avoir remarqué : des artisans et des commerçants rangeaient leurs marchandises histoire que les gouttes ne les abîment. Le milicien se détourna d’un forgeron et pressa le pas. Il tenait à passer par le temple et il avait tout intérêt à se dépêcher s’il ne voulait pas prier Sérus trempé.

C’est lorsqu’il s’apprêtait à quitter le quartier qu’il entendit un de ses camarades s’énerver sur la porte d’une vieille bâtisse. Il ne connaissait pas le nom du milicien, mais son visage ne lui était pas inconnu. Par curiosité, Alaric s’approcha et dut se frayer un passage parmi la foule qui s’était déjà amassée autour de la boutique. Celle-ci était sale et semblait être sur le point de tomber en ruine. Pendant un instant, le jeune homme se demanda si quelqu’un vivait réellement dans ce bâtiment. L’autre milicien n’en démordait pas, mais personne ne bronchait de l’autre côté de la porte. Pourtant, alors qu’Alaric détaillait la maison abandonnée, il perçut un mouvement bref, bien que les vitres fussent crasseuses. Un œil ? Oui, il n’y avait pas de doute. Cet échange le fit frissonner. Il y avait de la folie dans ce « regard ». Quelque chose qui ne tournait pas rond. Il y avait donc bien quelqu’un là-dedans, mais pour une raison qui lui échappait, il avait un mauvais pressentiment. Il ne fallait pas ouvrir cette porte.

Poussant quelques badauds sans ménagement, il rejoignit son camarade et posa une main sur son épaule. Il devait l’empêcher d’ouvrir de force ; rentrer seul dans cette baraque en ruine n’augurait rien de bon.

- Attends, souffla-t-il au milicien. Je pense qu’il y a… quelque chose…

… Ou simplement un forgeron endetté ? Mais c’était trop facile. Ou alors le forgeron était fou. Peut-être. Mais dans ce cas-là, il était sans aucun doute armé jusqu’aux dents et ils ne seraient pas trop de deux pour l’arrêter.

Résumé du post : Alaric déambule dans le quartier. Lorsqu'il entend le milicien, il s'approche de la boutique par curiosité et aperçoit quelque chose à travers la vitre. Ayant un mauvais pressentiment, il interrompt le milicien.

En cette fin d'après midi plutôt tranquille, Satine sortait de chez une couturière de la Hanse. Elle était allée se faire mesurer et sélectionner un tissus pour sa nouvelle robe. Depuis que Théodemar Ecuviel avait repris les rênes du bordel dans lequel elle officiait, les affaires n'avaient jamais aussi bien marché, à tel point qu'elle avait reçu l'autorisation de se faire faire une nouvelle toilette. Ici, personne ne soupçonnait la jeune femme d'être une prostituée. Elle apparaissait de loin comme une jeune bourgeoise sans histoires. Elle prenait les commandes en utilisant le nom de sa patronne pour ne pas utiliser le sien, trop douloureux en souvenirs.

- Le taffetas émeraude siérait tout à fait à votre chevelure mademoiselle. De plus la couleur reste assez discrète, vous serez remarquée sans être clinquante.

- Fort bien, c'est vrai que cette couleur est très séduisante...

- Si vous souhaitez que je vous taille des vêtements de dessous dans ce lin crème que vous avez vu tout à l'heure je peux vous offrir cette ceinture en métal doré. Voyez cela comme un remerciement pour votre fidélité.

La jeune femme sourit. En effet elle aimait cette couturière, peu onéreuse comparée à d'autres sans pour autant tomber dans le bas de gamme et cependant très appliquée. Le mois dernier elle s'était déjà fait tailler un nouveau manteau qu'elle arborait avec plaisir. Elle hésita un moment à accepter. Mais... Après tout pourquoi pas ? De nature économe, elle avait choisi une robe bien moins chère que ce qu'elle aurait pu s'offrir dans les faits. Alors pourquoi ne pas utiliser cet extra ?

- Très bien, va pour les dessous de lin et la robe en taffetas. Comme d'habitude je vous paie la première moitié et la seconde au moment du retrait de ma commande. Dans combien de temps dois-je revenir ?

- Dans deux semaines et demi. Les commandes se font un peu rares en ce moment, alors j'aurais le temps de bien soigner la vôtre.

Satine remercia la couturière, se rhabilla quand elle eut terminé de prendre les mesures et paya comme convenu avant de sortir. Elle repassa sa robe en velours bleu marine et enfila sa capeline en laine grise. Elle arborait un lourd chignon tressé dont quelques mèches lâches encadraient son minois balafré.Le ciel commençait à s'assombrir quand elle ressortit... Elle remonta la rue sans baisser les yeux face aux hommes qui la détaillaient. Elle se retrouva bloquée dans un attroupement de badauds agglutinés autour d'une masure. Visiblement, un milicien essayait d'entrer à l'intérieur. Le propriétaire semblait avoir de sérieuses dettes à régler...

« Continuez à vous payer ma tête ! J’ai entendu du bruit tout à l’heure, je sais qu’il y a quelqu’un ! Dernier avertissement ! »

Alors qu'elle essayait de se frayer un chemin dans la foule, le bruit de l'homme en train d'enfoncer la porte la fit sursauter. Totalement bloquée par les gens aux alentours, son regard se posa alors sur la masure. Les vitres étaient si sales qu'elles en devenaient opaques et encore, quand elles n'étaient pas recouvertes par des planches de bois. Même le perron était poussiéreux comme jamais, personne n'avait pu sortir ou entrer par là depuis au moins deux mois pour qu'une telle couche de crasse s'installe ! De plus, l'architecture sommaire ne laissait pas présager d'entrée secondaire par lequel le forgeron aurait pu s'éclipser...
Satine commençait à trouver la situation étrange. Quel homme pourrait se terrer avec suffisamment de vivres pour deux mois, sans sortir, ne serait-ce que pour jeter les ordures inhérentes à tout humain se nourrissant et buvant correctement ?

Alors qu'elle se posait ces questions, elle vit un autre milicien arrêter le premier. Il avait l'air d'avoir compris que quelque chose ne tournait pas rond lui non plus. Poussée par la curiosité, elle décida de s'avancer vers les deux hommes et vers la masure avec un intense sentiment de mal être. D'une manière quelque peu franche qui l'étonna elle-même, elle aborda les deux hommes.

- Rassurez-moi, vous ne comptez sérieusement pas ouvrir cette maison ? Enfin... Pardonnez-moi de mon insolence messire mais on voit bien qu'il n'y a eu aucun mouvement vers l'extérieur ou vers l'intérieur depuis au moins deux voire trois mois. Si votre forgeron est resté enfermé là dedans, la maison doit être certainement emplie de ses déjections et probablement de sa carcasse, vous allez libérer des miasmes dans toute la rue !

A ses mots, les femmes les plus effarouchées qui se trouvaient près d'elle lâchèrent des cris de dégoût et posèrent leur nez dans leurs mouchoirs en reculant de quelques pas.

-Messires... Si l'homme que vous cherchez est dans cette masure il est probablement mort ou fou à lier. Je vous conjure de ne pas ouvrir cette porte, du moins pas avant d'avoir calfeutré les habitants de la rue chez eux.

Résumé:

Je marchais dans les rues avec mon habituelle armure de chevalier et la cape de ma famille qui flottait doucement derrière moi. je souris encore en songeant que je venais de sauver la vie de deux pauvres paysans ainsi que de leur fille qui vivait dans le froid depuis plusieurs jours. Je cherchais justement des serviteurs alors je leur avais tous simplement proposé de travailler pour moi, payer loger nourris, c'est presque en pleurant que les deux personnes m'ont remercié. Cela faisait partie de ma vie depuis que je faisais partie de cette ville, c'était le credo de ma famille depuis des générations. Sauver la veuve et l'orphelin. Alors bon c'est ce que je faisais de mieux. Bon alors que je marchais dans le quartier Ouest de la ville j’entendis quelque chose au loin, qui me fit hausser un sourcil.

- Par les autorités de Marbrume, monsieur le forgeron Glandal, je vous somme d’ouvrir cette porte ! Vos dettes vous accablent et vous ne pouvez plus vous cacher de la sorte. Si vous ne sortez pas immédiatement, je vous préviens, j’enfonce votre demeure, et je vous traîne aux cachots sans discussion !

Je grogne et me mis en marche rapidement vers la direction de crier. Alors que je vis une foule devant moi je sifflai et les paysans qui me reconnaissaient vus que j'étais connu dans le quartier m'ont laissé passé et les autres se sont écarté en voyant que j'étais de la noblesse de Marbrume. Je me mis à la hauteur de la maison et je remarquai que la maison était abandonnée depuis bien longtemps, plus personne ne prenait prenais soin et même les rats ne voudraient pas de cette décharge. Je toussai et m'adressai en direction de la milice.

si vous tenez à entrer soyer sur vos gardes, s'il a quelque chose le dedans, ce que je doute, ce n'est pas le forgeron que vous chercher. Je retournai vers Alaric et dis doucement pour que seulement lui l'entende vue qu'il semblait avoir vu la même chose que moi.
Tu as vu quelque chose à travers ses fenêtres?

(résumer du post: Salvador faisais c'est truc de preux chevalier lorsqu'il entendit la milice hurler à l'intention du forgeron. Craignant que quelque chose tourne mal et voyant que la maison semblais abandonner il voulu leur prêter main forte

Ah le quartier Ouest de la Hanse, la bonne odeur du travail, le bruit des marteaux sur les enclumes … en cette magnifique matinée, le Quartier était bondé, Théodemar se rendait voir ses échoppes de joailliers et un de ses tailleurs, il était satisfait des rendements de ces dernières et c'était offert un petit tour dans une petite échoppe d'un tailleur qui ne lui appartenait pas.

« Bien le bonjour, Dame Tyur ! Quelle belle matinée, n'est ce pas ?

La vieille pie regarda le jeune homme puis dis tout en continuant de trier ses pelotes de fils

« Que veux-tu donc Théodemar ? Essayé d'acheter ma propriété pour une poignée de cerise, pour que je me retrouve ensuite à la rue à la merci des Fangeux ?

Il se mit à rire, un rire sincère, franc. Un rire qu'on ne pouvait percevoir ou que très rarement de sa part. Hahaha ! Voyons, Hélène, jamais je ne ferais cela .. pas à vous qui m'avez vu grandir. [/b]

Il s'approcha considérablement d'elle et baisa le front de la petite vieille. La vieille Hélène Tyur est une protectrice du jeune Théodemar, en effet alors qu'il n'était qu'un bâtard sans père, qu'il devait tout faire pour survivre jusqu'à trouver des pièces dans la boue ou encore voler les nobles, la vieille couturière était là pour lui et jamais il n'oserait s'approprier le fruit d'une vie entière à cette dame d'un âge vénérable.

La vieille se retourna alors avec un sourire et dit : « Que veux-tu alors, jeune saligaud ?

« Je viens chercher le manteau en cuir que je t'ai commandé, Hélène, doublement renforcé j'espère ?

La petite vieille allait dans l'arrière boutique tout en disant « Bien sûr, me prend tu pour une amatrice, jeune homme ? on entendit des bruits de vaisselles, une dague allait se planter sur le bureau en chêne [B] « Où est-il ? Je l'avais pourtant mis sous pièce ! Ah la voila !

Elle revenait alors avec un épais manteau en cuir noire avec des épaulettes cousues main, elle le donna au jeune homme et dit avec un sourire

« Ah merci, Hélène, mon secrètaire te fera parvenir ta centaine de pièces d'argent.

Elle avait les yeux écarquillés quand il lui énonça la somme et lorsque elle voulut répondre on entendit quelqu'un hurler dans la rue.

« Reste là, Hélène. Puis il partit en direction de la rue tout en laissant le manteau sur une caisse.

Il regardait d'où cela venait et cela venait d'une forge. Il allait la bicoque délabrée avec un petit sourire et dit tout en s'approchant de Satine qu'il avait vu plus loin.

« Bien, le bonjour, Satine. Alors que ce passe t-il ici ?

Quand Satine lui donna la réponse, il s'approcha de la bicoque, d'une grande fenêtre pour être exact et pris un caillou à terre tout en prenant son élan, il l'envoya dans la vitre qui se brisa

« Eh bien, voyez milicien il n'y a personne. Qui pourrait vivre dans une tel bicoque, regardez dans quel état, elle est !

(Résumé du post: Théodemar est dans le Quartier Ouest pour voir une amie de longue date pour prendre son manteau qu'il avait commandé. Il envoie un caillou dans la vitre qui se brise)

Merci à tous de mettre vos PC et vos compétences dans votre signature –quitte à les mettre en spoiler, cela facilitera grandement notre tâche.

Une main téméraire se posa sur l’épaule du milicien, lequel n’était assurément pas habitué à ce genre de désinvolture venant d’un bouseux de la plèbe. Mais il ne s’agissait pas tant d’un pécore que d’un de ses frères d’arme dont le visage éveilla en lui quelques échos de remembrances familières. S’il avait froncé des sourcils en se retournant face à Alaric d’un air quelque peu véhément, il se détendit lorsqu’il s’aperçut qu’il avait en face de lui un autre milicien. Le nouveau-venu lui conseilla bien de prendre des précautions, de temporiser, mais l’homme avait des ordres.

Citation :: Test de CHA d’Alaric.
CHA : 10. Pas de modificateur spécifique.
Jet de dé : 18 ; loupé.

Et bien qu’il pourpensa quelque temps sur sa future action, le milicien se décida finalement pour une opinion différente.

«Quelque chose ? Bha ouais, y a déjà cette mission que l’on m’a demandé d’accomplir, et y a aussi sûrement de l’oseille à récupérer, depuis le temps ! Nan, moi, je fais c’qu’on m’dit d’faire. »

Vint par la suite une jeune femme, de celles qui ne baissent pas les yeux devant autrui, et dont la grâce et la joliesse leur confèrent une allure presque nonchalante, voire hautaine, si ce n’était leur statut d’hétaïre. Satine aborda le garde, se mêlant de ce qui ne la regardait pas forcément d’un point de vue strictement personnel, bien que, en réalité, elle pensait à l’intérêt commun et aux petites gens de Marbrume. Là où, d’ordinaire, la putain savait séduire et enjôler, il s’en retira une logorrhée franche et directe, laquelle n’alla point pas quatre chemins. Et le milicien, homme du peuple à sa façon mais tout de même représentant de l’autorité ducale, fronça de nouveau des sourcils, une expression austère affichée sur le visage.

Citation :: Test de CHA de Satine.
CHA : 10 (je me permets un – 1 pour le ton et la forme employé, venant d’une catin, à l’encontre de ce qui est, au fond, un « militaire ». Pas non plus de bonus via la compétence « séduction », car elle ne s’applique pas véritablement dans un tel cadre) = 9.
Jet de dé : 18 (aussi) ; loupé.

Il en résultat un garde passablement agacé que l’on se mêlât ainsi de son travail, et cela plus encore lorsqu’il zieuta autour de lui, de fort mauvaise humeur. De petits groupes s’étaient formés çà et là, baguenaudant, observant la scène en bon chalands qu’ils étaient. Et lui représentait justement le cœur de ladite scène.

«Parce que les filles de mauvaise vie s’en mêle aussi, maintenant ? Ecoutez, demoiselle, sans vouloir vous manquer de respect… Laissez faire ceux qui s’y connaissent en la matière. Et occupez-vous de vos oignons. »
Plus décidé que jamais, il se dirigea de nouveau vers la porte, prêt à en découdre avec elle. Lorsque vint Salvador.

Citation :: Test de CHA de Salvador.
Il y a deux écoles, concernant le point de vue du milicien. Celle où à force d’insistance, il se braque (et ouvre), et celle où à force d’insistance, il écoute et entend ce que vous considérez comme étant la voie de la raison (il se ravise et n’ouvre pas). Eu égard aux très mauvais jets de persuasion, il se braque.

CHA : 8 (-3 pour les trois personnes reloues qui l’ont dérangé dans sa tâche. J’ai hésité pour éloquence, que je statue tout de même comme une façon d’être générale [contrairement à séduction où il faut un peu en « jouer »], mais il n’y a pas eu assez d’éléments appuyant, « Rpant », ladite compétence) = 5.
Jet de dé : 7 ; loupé.

La démarche assurée, l’air serein, Salvador s’était approché et de la bicoque, et du garde, avant d’interpeler ce dernier. Le milicien le dévisagea à son tour, très, très énervé. L’homme qui venait d’arriver et qu’il avait en face de lui n’était ni une catin, ni un simple milicien comme lui l’était. Il était assurément au-dessus de lui en termes hiérarchique, mais il ne put se contrôler comme il eût dû le faire.

«Non putain, c’est le festival, là, ou quoi ? Foutez-moi le camp et laissez-moi faire ce travail de merde ! Au pire, j’m’assure qu’il est plus là, je rends mon compte, et puis basta ! »

Tout colère, il s’avança pour de bon sur la porte et commença à donner de grands coups de pied dans le bois, tentant de l’enfoncer. Il y mit du sien, se foutant royalement, à présent, que le forgeron pût lui répondre, et il agrémenta ses coups de pied de coups de pommeau, épée dégainée. La porte geignit de quelques craquements séculaires.

Un caillou prit son envol, avant de s’écraser avec majesté au travers d’une vitre si sale qu’il était difficile de voir à l’intérieur de la masure. Théodemar put être satisfait de son lancer. Une dynamique parfaite, un angle tout trouvé, qui fit par ailleurs décrire une magnifique parabole audit caillou avant que celui-ci ne perforât la fenêtre, emportant avec lui quelques petits morceaux nitescents. A lui d’afficher un air presque railleur, content de lui-même, prouvant par A + B que la bicoque était désespérément vide et que le bougre pourrait chercher bien longtemps encore son forgeron.

Un poing ensanglanté vint perforer la vitre, juste à côté du trou inégal qu’avait causé la roche. Là encore, de petits éclats de verre scintillèrent avant de retomber au sol, rougeoyant faiblement d’un sang écorché. Le membre se retira doucement de la percée faite dans la fenêtre, non sans avoir essayé, à gestes lents, presque endormis, de palper l’extérieur de la vitre qui le maintenait encore prisonnier. Dans son sillage, l’on put apercevoir de petits lambeaux d’une peau morte, décomposée.
Le son cristallin des éclats avait laissé place à un silence des plus pesants. Le garde s’était arrêté de défoncer la porte, s’immobilisant d’incompréhension et de stupeur, comme une véritable statue de marbre. Et chacun dévisagea son prochain, avant que la raison les rappelât à eux. Et les premiers pas en arrière furent effectués, lentement mais sûrement. Des grognements sourdirent d’entre les murs, quelque chose racla contre la porte, tambourina contre cette dernière. Nul doute qu’elle cèderait bientôt, tout enfoncée qu’elle était. Il y avait bien quelque chose. Quelque chose depuis longtemps enfermé, et que l’on venait présentement de réveiller.
Ce fut la panique.

Prochain post du Mj : le 31/01 au soir.

Lorsque le milicien m'envoya presque balader je me contentai de hausser les épaules et de tourner les talons pour admirer la scène de plus loin. J'avais lentement déposé une main sur la garde de mon épée avec un petit sourire au visage et je ne pus m’empêcher de jeter un air exaspéré à l'homme qui venait de briser la fenêtre. Franchement quel idiot celui-là! Je savais que quelque chose de mauvais était le dedans, j'en aurais mis ma main au feu. Je ne savais pas ce que c'était, mais je ne pus m’empêcher de sursauter lorsque j'entendis le garde devant la porte commencé à vouloir enfoncer la porte. Je reculai encore un peu et très lentement je détachai mon bouclier qui était dans mon dos et rapidement je l'attachai à mon bras gauche pendant que je dégainai mon épée de la main droite. Des murmures de peur commençaient à parcourir la foule alors que je m’avançais lentement en restant sur mes gardes, peut-être que c'était un peu excessif, mais j'avais un mauvais pré-sentiment.

Soudain des grognements et des coups sourds fussent frappés et entendus... de l’intérieur de la maison! Un frisson me parcourra alors que je ne savais pas vraiment ce qui m'attendait à l’intérieur. Certain villageois commençais commençait fuir, mais certain restais simplement ici à attendre quelque chose, peut-être un peu d'action dans leur vie, malheureusement je ne pouvais pas laisser toute toutes ces ici, surtout avec le danger qui allait surement bientôt sortir de cette maison. Je poussai rapidement les gens sur mon passage en faisant bien attention de ne pas les empaler avec mon épée en la gardant pointer vers le bas, jouant surtout avec mon bouclier pour avancer. Une fois au pied de la maison je dis assez fort la seule phrase qui me vint à l'esprit pour s'assurer que tout le monde fuit le plus vite possible vers chez eux.

Attention à tous! Rentrez chez vous il y à un Fangeux dans la maison! Je me retourna vers celui qui semblait être le sergent de la millice et dit sur le même ton. Vous attendez d'être tuer ou quoi, reculer!

Théodemar s'était retourné vers la foule et le milicien qui persistait à tambouriner à la porte de la Forge. *Encore un idiot* pensait-il. Il regarda toujours la foule avec un petit sourire moqueur mais quand il entendit la vitre se brisée puis la foule reculant de deux à trois pas. On entendit alors quelque chose qui essayé d'enfoncer la porte, il regarda la foule la foule avec un petit sourire et dit tout en montrant du doigt une direction.

"Bon ! Si on à plus besoin de moi, je m'en vais alors."

Il partit alors en direction de l'échoppe de la couturière à vive allure et dit tout en entrant dans la boutique , il dit à la vieille.

"Où est ton arbalète ?"

"Que ce passe t-il ? dit-elle étonnée

"Ne discute pas ! Vas me chercher cette arbalète ! "

La vieille partit dans son arrière boutique pendant que Théodemar fermait les volets de la boutique puis les fenêtres et avec peine, il déplaça un buffet devant la porte de la boutique . C'est que le Haut-Bourgeois n'était pas habitué à ce genre d'activité . Il enfila le manteau que la vieille lui avait filé. La Vieille Pie ramena alors une arbalète chargée et le marchand lui dit:

"Vas te cacher, il y a un Fangeux dans le Quartier. Prend ça. "

Il lui donna sa dague et la couturière partit se cacher dans l'arrière boutique. Théodemar recula pour aller se cacher derrière le comptoir et braqua la porte de la boutique de son arbalète.

Si Alaric en avait eu l’occasion, il aurait empoigné le riche marchand pour son geste démesurément stupide. Mais une fois que la pierre eut fracassé la vitre et que celle-ci vola en éclat, tout se passa très vite. Un trou bien plus grand se forma avec fracas juste à côté, alors que le milicien avait juste le temps d’y voir une main ensanglantée. Un Fangeux, pensa-t-il sans réfléchir bien longtemps. Ou des Fangeux. Dans tous les cas, ce n’était pas bon.

Son premier réflexe fut de dégainer son poignard et de jeter un coup d’œil aux badauds qui couraient en tous sens. Le chevalier leur criait de rentrer chez eux et de se barricader, avant de poser ses yeux sur les deux miliciens et de leur donner le même ordre. Hé quoi, le noble comptait s’en débarrasser lui-même ou courir la queue entre les jambes à son tour ? C’était en tout cas le choix qu’avait fait le marchand : il n’y avait plus de trace de lui. Sans faire attention à la jeune femme qui l’avait accosté quelques minutes plus tôt, ni au chevalier qui s’égosillait toujours à l’attention de la foule, ni même à l’autre milicien qui restait figé, telle une statue, Alaric contourna en vitesse la maison. Il fallait à tout prix sortir de l'axe de l’attaque des monstres. Vu les bruits qui provenaient de derrière la porte, ils semblaient décidés à sortir par cette dernière. C’était une bonne chose, décréta Alaric alors qu’il détaillait le flanc droit de la maison qui ne portait pas de fenêtre, cela signifiait qu’il n’y avait pas d’autres sorties possibles. S’aidant des poutres de bois pourri, il escalada le côté de la maison afin d’atteindre le toit. Bien qu’il glissât plusieurs fois, il y parvint sans trop d’efforts. Ensuite, de quelques coups de talons bien placés, il fit tomber les poutres, afin de rentre la montée plus difficile, si jamais des Fangeux l’avaient vu monter.

Avec précaution, il traversa le toit. Alaric n’était pas bien lourd, mais il ne préférait pas passer au travers de la vieille bâtisse. Enfin, il atteignit le bord du toit et se plaça juste au-dessus de la porte. S’il n’y avait qu’une bestiole, il ne lui resterait qu’à sauter et à lui planter son poignard dans la gorge. S’il y en avait plusieurs, et bien… Oh, il aviserait.

Résumé du post : sans prêter attention à Salvador et l’autre milicien, Alaric contourne la maison afin de l’escalader sur le côté. Il se hisse sur le toit et espère prendre les Fangeux par surprise en leur sautant dessus.

L’homme n’était assurément pas le sergent de la milice, mais avait eu assez de jugeote pour deviner que la porte ne tiendrait pas longtemps. Dégainant son épée, il se tenait fermement devant l’entrée. Fermement, mais pas trop tout de même ; il était aisé de percevoir à quel point il était crispé et incertain de la tournure des évènements, mais l’homme gardait bien en tête son devoir. Il se devait que de protéger les petites gens de Marbrume. Il entendit Salvador, et lui jeta un rapide coup d’œil avant d’aussitôt reporter son attention sur la porte où retentissait des coups sourds et frénétiques.

«Non, vous, venez ! Il faut à tout prix les empêcher de franchir davantage cette porte une fois que celle-ci aura céder, il ne faut pas qu’ils se répandent dans Marbrume ! »

Et pour cause, le bois céda bientôt pour laisser la place à un fangeux à la peau ridée, boursouflée.

Citation :: Milicien (ensis + chemise de mailles (9) et jambières de cuir (4))
ATT milicien : 11 (-1 pour la chemise de mailles) = 10
Jet : 20 ; échec critique. Incroyable.
Il perd son épée.

Att fangeux : 12 (+1 via l’échec du milicien qui ne peut pas trop faire grand-chose) = 13
Jet : 4 ; réussi.

Le milicien ne peut pas parer sans arme ; il doit tenter une esquive alors qu’il n’a pas la compétence.
HAB / 2 = 4
Jet : 8 ; loupé.
Localisation : 13 ; torse.

[FOR de l'attaquant x2] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant (fixes+ aléatoires)] - [END du défenseur] - [Points de protection de la zone touchée]
Où arme de l’attaquant (Fangeux) sont griffes et crocs = 10 +1d6

=> 24 + 10 + 6 – 9 – 9 = 22.
65 – 22 = 43 pv.

L’homme tenta bien d’embrocher la bête, mais il heurta le chambranle de la porte. Le choc arrivant bien plus tôt que prévu, le bois étant bien plus solide que les chairs putréfiées, il fut grandement surpris, tant et si bien qu’il perdit son arme. Le fangeux se jeta sur lui, et ses griffes traversèrent la chemise de mailles, laquelle avait sûrement dû voir du pays, pour labourer la peau de l’homme.

Pendant ce temps-là, on tambourina avec une certaine véhémence à l’échoppe de la couturière. Mais ce n’était aucunement dame Tyur que l’on venait voir.

«Eh, toi, le grokon qui a pété la vitre et réveillé ce qu’il y avait à l’intérieur, sors de là et vient réparer tes putains d’erreurs, ou sinon, c’est nous qui allons nous charger de toi ! »

Il semblait que l’on avait suivi du regard la refuite de Théodomar –lequel n’avait aucunement pu obtenir une arbalète de la part de dame Tyur, et cela avant de le suivre en personne. Derrière la porte, quelques voix se faisaient difficilement entendre, mais elles croissaient en même temps que le nombre de bras et de poings qui tambourinaient contre la porte.

Citation :: Vu la tournure des évènements, j’aime beaucoup cette entreprise, Alaric, surtout lorsque l’on prend en compte le taux d’échecs critique en ce moment. Tu le vois déjà arriver, le moment où, en sautant, tu vas t’empaler sur ta dague ? C’est beau jeu, j’apprécie. :mrgreen:
En tout cas, typical Jdr, lorsque j’ai vu que tu as escaladé la maison, je n’ai pu m’empêcher de penser à un petit test, ô combien prévisible.

HAB Alaric : 11
Jet : 19. xD
Bha tiens, qu’est-ce que je disais.
Alaric se loupe pas mal de fois et se prend 2D6 dégâts.
Jet : 1, 3 = 4 de dégâts. Ça va, là, tu t’en sors bien.
Pv Alaric : 61.

Alaric se mit en tête que d’escalader la bâtisse. Si l’agilité ne fut pas au rendez-vous, ou bien pas autant qu’il ne l’avait escompté, il parvint nonobstant à bien se rattraper au travers des poutres pourries, de la chaume traîtresse. Il n’eut que quelques égratignures, une cheville qui manqua de se tordre, et un petit souffle au ventre. Rien de bien grave. Et pendant son ascension, le fangeux avait eu le temps de défoncer la porte pour s’en prendre au garde. Aussi Alaric put-il s’apercevoir, alors au-dessus de la porte, dudit fangeux, et du garde qui venait de prendre un méchant coup.
Tel était son plan ; sauter sur un fangeux par surprise.

Citation :: Vu l’action, je vais faire un mixte entre HAB et ATT, et j’en ferai une moyenne sur laquelle faire un test. S’il est réussi, plutôt que de faire FOR*2, je la ferai *3, pour symboliser le coup assénant de la chute sur le fangeux. Sinon, eh bien ça sera juste une attaque loupée.

HAB : 11
ATT : 8
(11 + 8 ) / 2 = 10 (sympa, arrondi supérieur).
Jet : 9 !!
Finally !

Dégât :
[FOR de l'attaquant x3] + [Points de dégâts de l'arme de l'attaquant (fixes+ aléatoires)] - [END du défenseur] - [Points de protection de la zone touchée]

=> 24 + 12 + 1 – 9 = 28 points de dégâts sur le Fangeux.
Pv fangeux : 42.

Alaric venait de réussir son attaque avec brio.
Cling, cling. Un bruit attira l’attention de la foule, peut-être de Salvador. L’une des issues de la bâtisse, comme l’avait analysé Alaric, était bien entendu la porte. Mais ce n’était pas la seule sortie possible. Le bras de la créature que l’on avait déjà aperçu, traversant la vitre, fit surface de nouveau. Les derniers morceaux de verre cédèrent, et un fangeux se mua vers l’extérieur.
S’il fallait noter quelque chose de cette créature, c’étaient les petites masses qui composaient ses membres difformes. Il semblait presque bouffi, boursoufflé, plus que de raison. Et une horrible odeur, fortement incommodante, l’accompagnait.

Prochain post du Mj : le 07/02 au soir.

(Tout d'abord pardon pour le retard de post, ça ne se reproduira plus, j'ai eu une semaine un peu compliquée >.<')

Satine sentait que ça allait mal se passer. Elle le voyait venir, le drame. Et ça ne manqua pas. Quand cet imbécile de Théodemar lança son caillou sur la vitre en roulant des mécaniques elle faillit l'étriper mais se retint. Elle était une femme et il était de surcroit son protecteur. Petit à petit, la foule s'ammoncella et le garde commença à se piquer des remarques que lui lançaient les divers protagonistes, tant et si bien qu'il s'acharnait comme un demeuré sur la porte quand soudain, un poing putride traversa le verre endommagé par le commerçant. D'un bloc, les petites gens reculèrent alors que Satine, terrifiée, murmurait.

- Si là haut quelqu'un nous entends... Qu'il prenne pitié de nous.

Il y eut un temps de flottement puis ce fut la débandade. Tout le monde se mit à fuir, courir dans tous les sens, se bousculer. Satine dût se plaquer contre la paroi d'une masure attenante pour ne pas se faire écraser par le flot de villageois terrifiés. La terreur... La terreur les faisait aller en tous sens et se battre pour le moindre refuge, se piétiner les uns les autres... C'était déplorable.

Le plus déplorable de tous, c'était néanmoins Théodemar. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour prendre la poudre d'escampette et se barricader comme le dernier des couards après son ''petit tour de force''. Dieu qu'elle le détestait. Il la faisait vomir, plus maintenant que jamais auparavant.
Comme elle était restée proche des lieux de l'action, elle vit quasiment le milicien se faire déchiqueter par la bête. Dans un élan de charité elle faillit lancer sa dague sur le monstre mais elle se ravisa. Elle n'était qu'une simple prostituée et ne pouvait se mesurer à un Fangeux.

A son tour elle choisit la fuite, enfin c'est ce qu'elle faillit faire lorsque des gémissements attirèrent son attention. Sur le côté, un petit enfant maculé de boue gémissait. Il devait être âgé de trois ans tout au plus... Sa mère avait dû être séparée de lui dans la débandade et au vu des bleus sur son visage, des gens l'avaient piétiné sans vergogne. La jeune femme sentit sa gorge se serrer. Sans réfléchir elle pris l'enfant dans ses bras et chuchota.

- Ca va aller... Je vais te ramener à ta maman... Mais pour l'instant on doit s'en aller d'ici tu comprends ?

Le gamin hébété se contenta de s'agripper à elle alors qu'elle recommençait à courir. Heureusement pour elle il était aussi léger qu'une plume. Satine passait devant des portes et des portes. Elle voyait bien les visages effrayés des gens derrière les vitres mais pas un pour lui ouvrir. N'avaient ils donc aucune compassion ? Pleine de dégoût, la jeune catin fut rattrapée par une odeur fétide. Elle se retourna avec précipitation et constata que le Fangeux était sorti.
En retenant un cri, elle courut de plus belle, cherchant désespérément un abri, profitant du peu d'avance qu'elle avait sur la créature.

Soudain, elle aperçut du coin de l'oeil une cave ouverte dont l'entrée était à même le sol. Sans réfléchir, elle saisit tout son élan pour se jeter dans le tout petit endroit et refermer la porte en bois en enclenchant le verrou. La pièce devait faire au maximum 5m2, elle pouvait sentir les murs où qu'elle aille. Dans un geste désespéré, elle sortit sa dague et se recula le plus loin possible de la porte qu'elle espérait solide, protégeant l'enfant de son corps.

- Je suis là... On va s'en sortir... On va retrouver ta maman d'accord petit ?

Au fond d'elle même elle priait, priait le plus fort qu'elle pouvait pour que quelqu'un lui vienne en aide. Face à un tel monstre elle ne tiendrait pas.

Spoiler:

Théodemar prit alors son épée de sa main droite situé à son flanc gauche et s'approcha du buffet qui bloquait la porte. Mais au dernier moment, Ecuviel se ravisa. Après tout pourquoi faire preuve de pitié pour laisser entrer ces idiots ou aller les aider ? Bah ! L'Ecu Rouge n'avait pas mérité son surnom pour rien. D'un coup, il eut une idée. Il dit alors en criant à l'encontre des personnes:

"Allez autre part ! Vite ! Un Fangeux est dans la boutique ! Aaaah !''

Théodemar fit tomber des objets dans l'échoppe pour rendre vrai son mensonge, il fit tomber des étagères et il entendit un mouvement de foule derrière la porte. Il se mit à sourire, un rouleau de fils autour de lui. Au moins, il pourra se la couler peinard dans cette boutique en attendant la fin du massacre.

Alaric avait tenté de mettre tout son poids dans son attaque sur le Fangeux, lors de sa chute. Il s’était littéralement laissé tomber sur la créature, poignard maintenu vers l’avant. Grâce à Serus ou à un quelconque hasard, sa stratégie fut payante et il sentit son poignard s’enfoncer dans ce qui semblait être l’épaule de la créature. La hauteur n’étant pas élevée, il ne fut pas trop sonné et reprit vite ses esprits. Le jeune milicien retira en hâte son poignard, arrachant par la même occasion des grognements inarticulés, une flopée de sang et quelques lambeaux de chair en décomposition.

Alaric comprit bien vite qu’il devait toujours profiter de ce moment de surprise d’autant plus qu’un second Fangeux venait de sortir par la vitre. Seul, il ne parviendrait pas à les stopper, mais il espérait que l’autre milicien et le chevalier seraient en mesure de lui donner un coup de main. En tombant sur la bête, il l’avait plaquée au sol. Aussi se décala-t-il quelque peu tout en portant son bras gauche devant son visage pour se protéger au cas où et visa la tête en y mettant toutes ses forces. Il espérait l’avoir sonné – si du moins cela était possible pour ce genre de créatures- et porter son coup avant qu’elle ne puisse se relever et contre-attaquer.

Satine était parvenue de justesse à éviter le flot tempétueux de la foule en panique, mouvement ô combien dangereux pour qui n’y prêtait point attention. Celui-ci passé, elle perçut, dans ce semblant de calme qui avait suivi le tumulte, des gémissements, quelques pleurs d’enfant. Et il s’en trouvait un là, par terre, au beau milieu de la chaussée. Peut-être avait-il été séparé de sa mère, ou peut-être que celle-ci l’avait abandonné en voyant le milicien se faire attaquer par la bête. Ne valait-il pas mieux sauver sa peau que celle d’autrui, quand bien même s’agissait-il de son propre enfant ?

L’odeur fétide la prit au nez. Elle se retourna quelque peu, que pour mieux s’apercevoir du fangeux qui venait de quitter la maisonnée. Satine courut. Le vif mouvement, à la périphérie du regard de la bête, attira cette dernière, qui se mit à lui courir après.

Citation :: Test d’initiative comparé.
Ini Satine : 8
Jet : 2 ! réussi de 6.

Fangeux : 12
Jet : 1. T_T ; réussite critique.

Bon, désolé Satine, je pensais pouvoir t’accorder la suite de ton post, et le fait que tu réussisses à t’enfermer dans la cave, mais là, eu égard à cette réussite critique, je me vois obligé de couper court à tout cela et d’en décider autrement.

Le fangeux se rua sur Satine avec une vélocité déconcertante et n’eut aucun mal à l’attaquer dans son dos, comme elle fuyait éperdument.

Citation :: Dégâts fangeux : 20 + 10 + 3 – 9 – 5 = 19
Pv de Satine : 41

Test d’Endurance :
End Satine : 9 – 1 (capacité spéciale du fangeux [exhalaison de la mort]) = 8
Jet : 8. Fiou ; réussi.

Les griffes du fangeux lacérèrent le dos de l’hétaïre dans sa refuite. Plus proche que jamais, la bête exhalait une odeur pestilentielle qui faillit lui donner un haut-le-cœur. Pire encore, elle faillit lâcher l’enfant, mais tint bon, manquant de trébucher et de s’étaler dans la fange sous l’effet du coup.
Toutefois, elle put remarquer, devant elle, non loin de là, cette cave dans laquelle elle s’était réfugiée dans une autre vie, fermant la porte, claquant le verrou.

[quote]
Est-ce que le choc d’Alaric sur le fangeux aura réussi à mettre ce dernier à terre (je n’y avais pas pensé) ?
End Fangeux : 9
Jet : 5 ; réussi.
[quote]

En dépit du choc, le fangeux demeura bien droit sur ses pattes, quand bien même vacilla-t-il quelque peu.

Citation :: Le garde utilise son action mineure pour ramasser son épée ; il ne peut donc plus parer.
Le fangeux l’attaque.

ATT Fangeux : 12
Jet : 15 ; loupé.

Att garde : 11
Jet : 19 ; loupé.

Att Alaric (+1 att par derrière – 4 parce que vise la tête) = 6. Yolo.
Jet : 9 ; raté. Bande de branquignoles.

Il n’y a pas grand-chose à dire, only fail. Ce doit être un beau spectacle à voir. :mrgreen:

Plus loin, dans l’Ecu Rouge, Théodemar s’était enchristé derrière sa barricade de fortune. Singeant l’attaque d’un fangeux, renversant plusieurs bricoles à terre, il communiqua une certaine panique aux quelques personnes qui s’étaient trouvées devant la boutique. Alors qu’elles avaient été décidées à fracasser la porte pour exiger des comptes à celui qui n’était pas autre que le fouteur de merde du carnage qui se déroulait dehors, ces mêmes personnes détalèrent sans demander leurs restes.
Dans l’arrière-boutique, dame Tyur laissa échapper un petit gémissement de terreur, certaine qu’il y avait présentement un fangeux dans son bâtiment, fangeux qui, après s’en être pris à Théodemar, allait maintenant s’en prendre à elle.

Prochain post du Mj : le 14/02 au soir

Théodemar était content de son tour, les villageois partaient sous la terreur mais ce dernier entendit un geignement dans l'arrière boutique, il y alla donc, son épée en avant … manquerait plus qu'il y ai vraiment un Fangeux. Il vit alors la vieille pie de Hélène Tyur brandissant la dague qu'Ecuviel lui avait donné. Il parât juste à temps le coup de la vieille femme grâce à son épée et dit alors :

« Mais tu es folle ?! Imagine un peu que tu m'ais touché ! J'aurais finis en Fangeux.

La femme semblait être déboussolée, elle ne savait plus quoi dire … elle regardait alors Théodemar puis dit :

« C'était … » « Oui » « Mais .. « Non, c'était moi

Elle regardait alors Théodemar avec l'air d'une grand-mère à qui son petit fils l'avait contrarié. Il faut dire, que Dame Tyur en était presque une pour le jeune Ecuviel. Lorsqu'il n 'était qu'un enfant, cette dernière lui confectionna ses habits, le fit manger lorsqu'il n'avait rien … il avait été une vraie petite aïeule pour lui et ça l'Ecuviel ne l'oubliait jamais … c'est pourquoi, il lui donnait chaque mois quelque sous d'or pour les services d'antan. C'est alors que la vieille se mit à taper le Marchand, elle le frappait à la tête, aux épaules.

« Petit Chenapan ! Me faire une peur pareille ! Où as-tu la tête ? Hein ?! Me prends-tu pour une jeune femme pleine de vivacité ?

Théodemar se débattait avec un sourire, cela faisait longtemps qu'il ne s'était jamais autant amusé avec ceux qu'il aimait. Il faut dire, qu'il n'avait pas la réputation pour mais .. Hélène s'en fichait vraiment de la réputation de l'Ecu Rouge. Pour elle, il restera le petit homme qui venait lui donné du tissus chaque soir et qui demandé un repas en échange.

« C'est bon, arrête Hélène, d'accord ! D'accord ! Je m'avoue vaincu. »

La petite vieille regardait alors Théodemar, elle semblait encore contrariée, elle avait quelque chose qui la tracassait, qu'était ce donc ? Ça Ecuviel ne pouvait pas savoir mais il le saura bien assez bite car Tyur lui dit alors :

« Théo … n'as tu pas honte ? Te cacher ainsi ? Alors que d'autres sont entrain de mourir par ta faute ? S'il te plait mon petit … rejoint les … va ! Va les aider !

Théodemar se mit alors à réfléchir .. c'est vrai que tout ça était de sa faute .. c'est alors qu'il fonca vers l'avant de la boutique, il poussa alors le buffet qui bloquait la porte et il ouvrit cette dernière sur un champ de mort .. c'était un véritable carnage. Il regarda alors la scène et vit Satine en mauvaise posture face à un Fangeux. Il sortit alors de la boutique, apostrophant alors les hommes qui fuyaient dans le sens opposé :

« N'avez vous pas honte ! Vos femmes et vos filles meurent et que faîtes vous ?! Vous fuyez ! Ramassez ce que vous pouvez et sus aux Fangeux !

Il ne savait pas si sa tirade avait eu l'effet escompté mais au moins il aura essayé. Il fonça alors vers le Fangeux qui attaquait la ribaude puis envoya d'un geste rapide, son épée dans la gorge du Mordeur.