22 avril 1167
Deux jolies fleursBien des fleurs délicatement parfumées réjouissent nos sens ;
de par leur fragrance, leur essence ;
les plus belles arborent une teinte ambrée comme le miel,
voire plus pâle tel un clair de lune ou un rayon de soleil.
elles émerveillent par leur beauté et leur délicatesse,
Offre un embrun de fraîcheur et de finesse.
Parfois dans ses heures perdues le vent les rapproche
Belle composition florale piquée dans la roche
Parfois dans ses heures perdues le vent les sépare
Ne reste qu’un vestige d’un délice qui s’égare.
Et s’éloigne alors la plus belle des beautés,
Laissant derrière elle une autre fleur fanée
Empreint de tristesse et de regrets
d’avoir ainsi tout gâché
Un à un ses pétales s’envolent.
Effeuillant lentement la corolle.
Ne reste plus que les épines hérissées.
d’une pauvre rose épuisée.
Et s’il faut retenir une seule chose,
c’est qu’un bouquet sera toujours plus beau qu’une seule rose.
24 avril 1167
Doux soleilRêves longs et rêves courts.
Enivrent d’un espoir sourd
Vents et marrés puissants
Insolents, en tout cas semblant.
Et pourtant n’est-ce pas vraiment
Nous qu’il y avait un instant
Si seulement tout était plus simple.
Près du gouffre je suis aujourd’hui
Rien ne pouvant être plus ample
Et plus de toute évidence l’on me fuit
Sans comprendre ce que je peux bien ressentir
Derrière cette apparente facétie
Est bien loin mon envie de nuire
Moi, je ne suis qu’une pauvre folle ici
Oisive et bien souvent stupide
Illusionnée de tant d’espoirs livides
Rayonnant pourrait être l’avenir
Oui, nul doute que l’on pourrait en rire
Xérophile est mon cœur
Allant, virevoltant d’erreur en erreur
Noyant la détresse dans la solitude
Noyant la solitude dans l’interlude
Eternel d’un espoir fou
Et courant je m’enlise dans la boue
Très vite je succombe sous la tourbe.
Avançant...
Claudiquant même, dans la vase fourbe
Croyant à la chaleur d’un doux soleil
Ondoyant sur une claire eau de miel
Régnant en doux maître
Des Trois instauré ici bas
Elle espère et travaille ses lettres
Mais le temps file, les nuages restent là.
Où ils voilent l’astre du jour
Illumine alors l’astre de la nuit
Terrible est la séparation de noir velours
On peut alors déjà entendre la pluie
Niveler un sol de cendres froides
Prier sert-t-il encore à quelque chose ?
Anür Serus et Rikni semblent aveugles
Rédemption où es-tu ?
Dieux aidez-moi.
Otez cette sombre malédiction
Nue est mon âme, plein est mon cœur.