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 Lueurs de suif

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Fafnar le DvergEspion
Fafnar le Dverg



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MessageSujet: Lueurs de suif   Lueurs de suif EmptyVen 29 Juil 2022 - 8:28
30 mai 1167



Dans l’air humide et matinal du marais, courait un jeune marmot aux mises débraillés et à l’allure particulièrement miséreuse. Un gamin du coin comme il en existait d’autres, mais celui ci tenait manifestement de l’infamant, ayant perdu par quelques maléfices de l’existence, une partie de son bras droit. Il portait aussi un bandeau de fortune sur l’oeil gauche et son crâne était cerclé d’un linge sale dans lequel on pouvait toujours distinguer les taches d’un sang coagulé depuis trop longtemps. Autrement dit, pas vraiment le genre de pauvre chien errant que le manant s’empresserait de suivre de la lorgnette une éternité ; le pisse-lait était du genre à faire détourner les regards, car personnes n’avaient envie de toiser bien longtemps la cruelle réalité de ce monde. L’être humain étant ainsi fait, préférant évoluer dans une bulle de confort, aussi rude soit-il, préférant un quotidien rythmé et certain. Sûrement une des raisons pour laquelle la Fange avait réussit avec tant de rapidité à conquérir le monde : l’acceptation se voulut trop longue, le temps de réaction dépassé, les morts avaient pris les vivants par surprise car personnes n’avaient jugé bon d’y croire réellement. Une erreur terrible qui avait faillit mettre l’humanité à genoux.

Dans cette entreprise, le marmouse n’y avait perdu qu’un bras et un oeil, fauché par les vices de quelques coups de lames mal placé dans une esclandre d’on il se souvenait à peine aujourd’hui. Car il avait survécut et seul comptait le présent. S’il se nourrissait de bric et de broc, il respirait toujours, buvait, pouvait à l’occasion profiter d’une couche chaude dans les granges abandonnés en compagnie de quelques cornues à l’oeil morne. Pas la meilleure des existence pour sûr, mais elle avait le loisir d’exister. Dans son errance, le jeunot s’était rattaché à ce qu’on lui avait enseigné par le passé : travailler dur, faire ses prières, être bon autant que faire ce pouvait. En soit, rien de bien compliqué. C’est sans conteste pour cela qu’à cette instant, il avançait prestement en direction de l’annexe clérical du Temple. Les temps de louanges matinales n’étaient pas encore venus, ou dépassé en fonction de l’office ; dans l’enceinte du lieux sacré, pas âme qui s’active à cette heure là, mais le gamin avait un objectif précis, il connaissait et cherchait la seule personne capable de lui venir en aide.

Par force de description, on lui avait renseigné l’endroit ou résidait la loge, s’il n’était pas un très bon lecteur - à dire vrai il n’en croquait pas un brin, il disposait d’une bonne mémoire. Frénétiquement presque, il se mit à compter les portes, jusqu’à trouver la bonne. Rarement close, il s’empressa de taper au battant en mandant.

«  Soeur Gudrun, Soeur Gudrun, venez, venez vite ! Un blessé à l’hôtel ! Un blessé ! Soeur Gudrun, ça saigne ! »

C’est sans s’économiser qu’il mit un point d’honneur à recevoir l’attention de la dite soeur. Depuis les évènements ayant récemment agité Sombrebois, elle avait reçut mauvaise blessure elle aussi disait-on, mais elle était une des meilleurs soigneuses du coin. Le souffle cour, le gamin, sûr d’avoir reçut la bonne visite, n’en dit pas beaucoup plus et pointa un doigt en direction du coeur du Temple, endroit qu’il s’empressa de rejoindre à nouveau au pas de course. Dans sa hâte, il lançait quelques fois petites oeillades pour être sûr que la religieuse le suivait. Elle clapotait, manifestement, et avait tant de mal à bouger, que le gamin commençait à douter de sa capacité à venir en aide aux autres. Mais il n’avait pas d’autres choix car il n’existait pas d’autres « bonne » personne.

Quand ils arrivèrent enfin dans l’antique bâtiment de pierre noirâtre, le marmot montra en avant : sur les marches de l’autel, se tenait un homme de grande stature allongé, il ne bougeait pas, un bras sous le corps, l’autre pendant dans son dos, la tête tourné vers l’intérieur des marches si bien qu’il tournait le dos à l’entrée. Au niveau de son crâne, une marre d’un liquide rougeâtre, manifestement du sang qui semblait couler à flot d’une blessure qu’on pouvait à peine deviner. Tout dans sa posture, parlait trahissait une certaine détresse : on pouvait suivre ses pas hasardeux jusqu’à l’autel aux traces qu’avait laissé l’indigent au sol. Erratique, chancelant, il avait manifestement donné ses dernières forces pour arriver jusqu’à la, un endroit ou il était sûr, qu’on le découvrirait pour lui venir en aide. Le gamin alors, n’eut plus à faire grand chose, laissant la Soeur à son oeuvre. Il resta planté un instant au seuil de la porte, trépignant. Mais si d’aventure elle s’évertua à lui lancer un dernier regard, elle n’en distingua plus rien, le malingre ayant disparut, évanoui comme le vent.

Alors, tandis qu’elle s’approchait de l’autel, une forme se détacha du promontoire sacré ou officiait la prêtrise. Dans les ténèbres, il se révéla, dévoila un sourire aux dents blanches qui n’était éclairé que par les candélabres de suif. Le Dverg émergea des ombres.

«  Salut à toi, Soeul Goudlun. » Au sol, le blessé sembla prendre vie, masse de pierre à l’instant inerte, il se redressa comme un golem d’argile, dévoilant ses deux mètres de haut. Le visage baignant d'un sang qui n’était pas le sien, Jotul affichait sa mine sombre habituel. «  Paldonne la manièle, c’est bien peu digne de belle letlouvaille, mais pal les temps, mieux vaut êtle pludent. Nous avons moult choses à nous dile, ma Soeul.»

Appuyant sur le dernier mot, j’étais maintenant sûr de capter l’entièreté de son attention.



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Gudrun MercierPrêtresse
Gudrun Mercier



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MessageSujet: Re: Lueurs de suif   Lueurs de suif EmptyLun 1 Aoû 2022 - 22:35
C'était déjà le sixième matin qui se levait depuis la terrible attaque sur le bourg. C'était un temps à la fois suffisamment long pour que certains aient fait leurs bagages, que certains autres succombent à leurs blessures, et que le reste enfin reprenne ses activités normales. Mais c'était un temps trop court pour permettre à tous les blessés de récupérer, et à elle encore moins. Elle se retrouvait seule prêtresse au temple, nommée responsable sans qu'elle ait rien demandé. C'était sans compter sur les questions qui l'assaillaient depuis cette triste nuit. Elle se levait au chant du coq quand l'aube pointait à peine, et vaquait aux occupations quotidiennes. Ce matin-là, assise dans la cuisine qui jouxtait sa chambre, elle pilait des herbes, le regard perdu dans les flammes dansantes du foyer. Étiol savait à quel point elle aurait voulu être loin de tout ça en cet instant, mais quand une voix d'enfant vint la quérir, tambourinant à la porte, elle saisit sans hésitation le grand bâton qui lui servait d'appui et se rendit auprès de lui.

- Les dieux te bénissent, mon enfant. N'as-tu pas mieux à faire que de courir avec ces bless...

Il l'interrompit, paniqué. Elle se contenta alors de le suivre, à son rythme. Aurait-elle dû le reconnaître ? Elle ne se souvenait pas de sa figure, mais ces derniers jours étaient devenu flous dans sa mémoire.
Elle le suivit alors, lentement, dans les couloirs du temple. Un pas étouffé par ses chausses, un claquement de bâton sonore, et ainsi de suite. Le vieux bâtiment de pierre renvoya un écho d'autant plus bruyant lorsqu'ils arrivèrent dans la grande nef. Là, gisait un homme. Bon sang. Elle claudiqua un peu plus vite, arriva auprès de lui, désespéra devant la flaque de sang qui semblait signer une issue fatale ; mais elle n'avait pas eu le temps de se pencher sur le corps qu'une voix surgit du fond de la chapelle. Une voix, un accent, un rythme à nul autre pareil et qu'elle aurait reconnu n'importe où. Ils avaient, après tout, passé plus de deux ans coincés sur le même bateau. Il était bien là. Et le cadavre à ses pieds se redressa alors. Elle poussa un petit cri de surprise et fit un pas en arrière, manquant de trébucher. Malgré la pénombre, elle le reconnaissait aussi. L'un n'allait pas sans l'autre, mais voir à nouveau les deux ensemble lui apparaissait comme un mauvais présage.

Mais même les mauvais présages avaient leur utilité dans la vie. Elle reprit contenance, tentant de garder un visage impassible, ne montrant ni peur, ni mécontentement, ni intérêt.

- Bonjour à toi Fafnar. Et à toi aussi Jotul. Tu sais bien que quant à l'art et la manière de faire les choses, nous avons des visions quelques peu... opposées. Mais tu as raison de te méfier, aussi je ne t'en tiendrai pas rigueur. Une discussion s'impose, oui, je le crois. Jotul pourra-t-il nous assurer quelque intimité pendant notre discussion ?

Elle fit signe à la petite silhouette de la suivre vers l'alcôve qui servait aux confessions. Cela devenait une habitude. Bien entendu, ce petit être retors ne lui inspirait aucune confiance. Mais c'était un compatriote, et à ce titre il avait déjà plus d'importance pour elle que bien des habitants de ce duché.

- Dis-moi donc, quel bon vent t'amène ? Je vois que vous avez tous deux été fort épargnés par notre naufrage, mais je doute que tu aies fait le trajet à travers les marais pour une simple visite de courtoisie. A moins que tu ne sois venu pour pouvoir te confesser à une véritable croyante ?

Elle le fixa de ses yeux bleus, guettant le moindre indice des intentions du vieil homme en face d'elle. C'était sans doute peine perdue, car cet homme avait plus d'un tour dans son sac et au petit jeu des manigances, elle ne se faisait pas d'illusions : il gagnait haut la main.
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MessageSujet: Re: Lueurs de suif   Lueurs de suif EmptyMar 30 Aoû 2022 - 13:08



Il existait un moment ténu dans toute rencontre, un instant bref et fugace ou, dans les yeux de l’hôte, on pouvait discerner la vérité. Fafnar ne le savait que trop bien, sur des centaines de visages, il avait capturé cet instant précis alors qu’on le présentait ; souvent il y avait vut la moquerie et la surprise, mais les années avaient métamorphosé ces deux sentiments en de plus réjouissant : la peur, la gêne, l’effroi, la haine. Voila ce qu’il avait inspiré à moult personne et il s’en était délecté comme un hyménoptères faisant bombance de miel. Alors, dans les ombres froide du Temple, rien ne l’avait étonné quand, dans les mires aqueuses de la Soeur, il y avait distingué quelques réminiscences de ces temps anciens. Mais la chose fut vive, presque trop à son goût, car Gudrun Mercier n’était pas n’importe qu’elle femme. Elle avait traversé l’horreur et la mort, la soif et la faim, la peur et le désespoir et cela, en même temps que lui au cour des années qu’ils passèrent ensemble, sur le Firmament. Pour ce simple fait déjà, il l’appréciait. Bien sûr, cette notion était à prendre avec quelques pincettes, car pour le Dverg, ce mot n’avait pas le même sens que pour le commun des mortels. Sans attendre, il accéda à sa première requête.
Tournant du chef en direction du colosse de pierre qui se frottait toujours la tête pour y chasser le sang de poule qui le maculait, il lui lança une oeillade sans mot accompagné d’un petit hochement du crâne que Jotul décrypta sans peine. Le géant roula des épaules, bomba le torse, grogna et vint se carrer en guetteur, tel un phare dans la nuit noir, à la confluence des axes qui menaient à la petite alcôve ou Fafnar se rendait avec Gudrun. Ici, personne ne pourrait arriver ni même poser ne serait-ce la moindre oeillade sans qu’ils ne doivent dans un premier temps, s’expliquer avec la personnification même du marteau et de l’enclume.

Une fois qu’il fut certain qu’en cet endroit, aucunes esgourdes indiscrètes ne pourraient traîner, le Dragon prit place sur un strapontin taillé à même la roche et servant sans doute, de poste de prière aux bonnes âmes de ce pieux endroit. Il dut s’appuyer sur un moellon dépassant et prendre un élan, une gymnastique au combien risible mais qui lui était indispensable pour atteindre son but. Confortablement assis, Fafnar rejoignit ses paumes, réunissant ses doigts en un triangle parfait, affichant un sourire qui ne se reflétait pas dans ses mires.

« Il n’existe plus aucuns bons vents ma Soeul depuis que nous ayons dut fuil notle patlie et je clois que toi aussi, tu paltages cet avis. Ô, je me livlelais bien à quelques confessions si seulement je disposelais de lemords ou de leglets, mais absolument lien ne pèse sul mon âme Goudlun. Etiol m’est témoin

Un aveux dangereux mais qui lui fit esquisser ce qui était le plus proche d’un rire pour lui. Un grincement aigu, railleur, qui avait de quoi mettre mal à l’aise toutes personnes saine d’esprit. Le Dragon ne riait jamais, mais il devait se feindre de le faire pour faire croire aux autres, qu’il partageait un trait d’humanité avec eux. Ayant déjà partagé quelques débats avec la prêtresse, il s’avérait néanmoins, que Fafnar l’appréciait. A contrario des soudards de basse-besogne, elle avait le mérite d’être cultivé et doué dans le domaine des soins. Il avait moult fois essayé de la faire rejoindre sa cause sur le Firmament, si elle n’avait jamais vraiment rejoint ses rangs, elle lui accorda quelques services et cela, le Dverg ne pouvait l’oublier. Depuis l’échouage, il ne l’avait pas revu et cela, d’une certaine manière, lui causait peine. S’il ne l’avouerait jamais, la Soeur d’Etiol fut en quelques sortes, une stèle de sagesse en pleine tempête, un havre ou se reposer.

«  J’admile la façon d’on tu te mêles désolmais palmis ces…fidèles. On dit gland bien de toi dans les envilons sais-tu ? Alols il est tout à fait nolmal entle Hendois, de ce lendle quelques visites coultoises dans cette époque qui ne l’est plus du tout. Tu es bien loin de la Cité de Blume ma Soeul, mais il me tenait à te lendle visite. Sultout aplès les lécents évènements. Pelmets moi donc te de demander, le plus natulellement possible, comment te poltes tu Goudlun ? »

Une nouvelle fois, il souriait, mais d’une risette toute différente cette fois. La myriade de quenotte ne serait cacher l’étincelle qui avait point dans son regard, se reflétant presque sur les colifichets qui lui ceignaient la face. Bien qu’il soit sincère, son discours aimable avait belle et bien un but, un but que la prêtresse pouvait aisément deviner.



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MessageSujet: Re: Lueurs de suif   Lueurs de suif EmptyVen 16 Sep 2022 - 20:47
Elle aquiesça doucement à la déclaration du petit homme. Elle le regarda rire un instant, et ce son finit par produire un frisson qui remonta le long de son échine. Comme pour oublier cette sensation désagréable, elle ajouta :

- Une vision bien pessimiste, mais que je ne peux qu'approuver.

Bien malgré elle... Elle fronça les sourcils. Peut-être était-ce pour cette raison qu'elle n'avait pu se résoudre à ignorer cet étrange personnage qu'était Fafnar. Une logique à toute épreuve, un réalisme pragmatique et malgré tout une foi bien réelle : que demander de plus à un croyant ? La prêtresse finit par s'assoir à la place destinée au clergé, le dos toujours bien droit, les mains croisées sur les genoux. Il était difficile de garder un esprit clair et lucide quand un tel rappel de ce voyage cauchemardesque était assis en face de soi. Pourtant, c'était une condition nécessaire pour qui voulait converser avec le Dverg. Son esprit allait vite, et sous ses mots apparemment anodins pouvait parfois se cacher un sens plus profond, qui pourraient être utiles si seulement elle arrivait à les déchiffrer. Pour l'heure, que ce fut à cause du malaise et de la surprise causées par cette visite, ou par manque de vivacité d'esprit, elle n'en percevait aucun : ses manières étaient d'une courtoisie exquise, car il n'avait à aucun moment évoqué sa difficulté à se déplacer ni l'hématome qui la défigurait.

- Tu dois savoir que je ne prête guère l'oreille aux rumeurs, et j'espère sincèrement faire mon devoir aussi bien que je le peux, dans les conditions que tu sais. Quant à savoir comment je me porte...

Elle soupira, triturant sa robe sans même s'en rendre compte. Choisir ses mots, convaincre un auditoire, cela n'avait jamais été sa grande force. Que fallait-il dire, que fallait-il passer sous silence, demander ou cacher ?

- Je n'ai plus le temps pour les discussions creuses. Aussi je te répondrai sans détours, car je crois qu'une réponse courtoise ne t'intéressera pas : je suis en vie, c'est là ce qui importe. La prêtresse du château est morte durant l'attaque, et je suis devenue par la force des choses prêtresse responsable du bourg. Une lourde responsabilité, pour une étrangère. Les raisons du Haut-Dignitaire qui m'a nommée, je ne les connais pas. Il y a... d'autres choses également. Contrairement à toi, mon âme s'inquiète de son sort. Mais j'aimerais d'abord savoir ce que tu deviens pour ta part... Je ne me suis pas inquiétée de votre sort, à toi et Jotul. Tu es quelqu'un de débrouillard, même si tu sais que j'approuve peu tes méthodes.

Elle le fixa à nouveau, gardant le silence et regrettant déjà ses mots qui pouvaient trahir son besoin d'aide. Les dieux savaient qu'elle en avait besoin. Et c'était pourtant un être aux méthodes répugnantes qu'ils lui envoyaient : l'influence putride d'Étiol se faisait sentir là-dessous, à n'en point douter.
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