Nom : Milisendis

Prénom : Brynea

Age : 22ans

Sexe : Féminin

Situation : Aucune

Rang : Peuple, contrebandière

Lieu de vie : Therme Duchesne, au croisement du quartier du temple et du bourg levant

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Charisme, Intelligence, Initiative et Parade

Compétences et objets choisis :

Compétences :

- Alphabétisation - Niveau 1
- Bas Fond - Niveau 1
- Calcul Mental - Niveau 1
- Corruption - Niveau 1
- Eloquence - Niveau 1

Objets :

- Une épée et une dague
- Une armure légère en cuir, spallière et manchette de cuir
- Ceinture à pochette

Que dire d'une personne que l'on voit pour la première fois? Un regard qui se croise et on l'on ressent la dureté et la froideur qui se dégage d'elle. Peu de gens avait aperçu l'éclat ambrée qui brillait dans son regard quand elle souriait vraiment. Son visage était fin, constellé de tâche de rousseurs, ses lèvres pleine et d'un rose léger. Une crinière rousse entourait son visage et la rendait sauvage. Sans doute était-ce dû à la cicatrice sur son front, qui ne se voyait que si l'on était suffisamment près d'elle.
Brynea n'était pas très grande, ayant connu la faim de longue années, elle avait peiné à atteindre le mètre 63. Sa génétique lui offrit tout de même des courbes généreuse qu'elle savait mettre en avant quand elle en avait le besoin.
Ses vêtements étaient simple mais confortable. Une armure légère de cuir en cas de coup dur, mais compte tenu de sa profession, c'était utile pour elle de les posséder. Rien d'extravagant, de trop révélateur, elle n'appréciait pas de faire étalage de sa nature, elle était ainsi plus facile à disparaitre dans les ombres pour qu'on l'oublie.

Brynea possède un caractère solitaire, tranquille et modeste. L'orgueil était une chose qu'elle ne supportait pas, et elle se donnait un malin plaisir à rabaisser les gens qui en possédait trop.
Elle restait en retrait, froide, et impassible. Pourquoi aurait-elle voulu montrer sa personnalité à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas? De manière général, elle n'accordait pas sa confiance facilement. A vrai dire, elle pouvait compter sur les doigts de la main les personnes qui possédait sa confiance.
Ce n'était pas une personne avec qui l'on pouvait se disputer facilement. Elle restait toujours calme et faisait facilement comprendre à son interlocuteur qu'il était temps pour celui-ci de se taire et d'en finir. Elle ne taisait pas ses opinions, elle n'en parlait juste pas. Elle n'était aucunement obligé d'en parler et quand elle en sentait le besoin, c'était auprès de son fidèle Patdur, son chien, qu'elle s'exprimait. Il ne pouvait pas lui répondre, une solution facile et efficace.

Herbert lui avait toujours dit que le savoir était ce qui importait le plus. Celui qui était au courant de tout avait du pouvoir, parfois plus qu'un roi. C'était sans doute ce qui ajoutait à sa froideur, l'impression qu'elle pouvait tout savoir de vous en un regard, pour le coup, ce n'était que de la perspicacité.
Les gens ignoraient l'importance de l'observation. Ce n'était pas parce que la jeune femme ne parlait pas qu'elle ne savait pas ce qu'il se passait. Très souvent, elle se tenait dans le dos d'Herbert et le tenait informer de ce qui se passait autour d'eux. Brynea assurait le rôle de second à merveille. Toujours dans l'ombre mais un œil sur tout.

D'un point de vue religieux, elle n'était guère assidue à prier et se rendre au temple. Elle avait loué trop longtemps que la trinité lui vienne en aide. Certes Herbert était entré dans sa vie, c'était la seule raison qui faisait qu'elle s'en préoccupait encore un minimum.

Qui était ses parents? Pourquoi existait-elle? Avait-elle un but dans sa vie? D'où venait-elle? C'était quelques unes des questions qu'elle se posait, attendant dans la rue qu'une main généreuse lui verse une petite pièce dans la main, ou un morceau de pain. Toute sa vie se résumait à mendier, survivre, avoir faim, courir et se cacher.
L'orphelinat ne les nourrissait pas assez, ils étaient tellement nombreux pour trop peu d'adoption. Un bâtard de plus ou de moins ne faisait aucune différence. Si l'un mourait de maladie ou de faim, c'était une bouche de moins à nourrir et des vêtements pour d'autres.
Pendant longtemps Brynea n'avait eut d'une chemise de lin tellement grande qu'elle lui servait de robe et une ceinture pour se vêtir. Elle l'avait rapiécé tellement de fois qu'on ne savait plus qu'elle était sa couleur initiale. En hiver, elle avait le droit à des chaussettes de laine, mais cela ne l'éloignait guerre de sa misère, elles étaient trempés par la fange dans la rue. Elle ne pouvait les cachés pour les garder sèchent la nuit, un de ses camarades auraient finit par les lui voler.

Pourquoi elle survivait malgré tout? Qu'avait-elle fait à la trinité pour qu'on lui rende son existence si difficile? Elle avait presque maudit la trinité ce jour là dans la ruelle, où elle avait été laissé pour morte par des enfants des environs.
Ils l'avaient coursé dans les rues des heures durant, ils l'avaient battu, jeter des pierres et déchiré ses vêtements.
Elle gisait là. Au milieu d'une flaque de sang, son visage couvert de bleus, de boue, de morve, de larmes, il était boursoufflé par les coups reçus. Son corps tout entier était douloureux, elle ne pouvait plus bougé, son cœur battait de moins en moins vite. Elle avait froid, sommeil, allait-elle enfin mourir et cesser de souffrir?

- Par la trinité! Petite?... Petite!

Un homme se tenait devant elle. Tout du moins, il s'agissait d'une voix d'homme, elle ouvrit les yeux en grimaçant de douleur et en gémissant. Sa vision était trouble, il lui semblait apercevoir des bottes de cuir souillé par la fange.

- Petite, où sont tes parents?

- Personne... Sa voix était pleine de trémolo, ses dernières forces s'échappaient entre ses lèvres sèchent.

- Alors tu vas venir avec moi.

La dernière chose dont Brynea se souvenait, c'était une cape se poser sur elle et être soulevé.
La petite fille d'environ sept ans se réveilla dans un lit moelleux, le corps doloris, recouvert d'ecchymose et de la fièvre. elle avait été lavé et elle portait une chemise de nuit. Une bougie brûlait tranquillement sur la table de nuit alors qu'une bonne odeur de soupe planait dans l'air.
Le plancher craquait sous le poids de pas, dans un gémissement étouffer, elle s'enfonça dans l'épaisse couverture pour se cacher. La porte grinça et les pas s'arrêtèrent devant le lit.

- Petite? Un peu de soupe et du pain?

Voyant qu'elle se terrait dans le lit, il posa la pitance et la laissa seule. Brynea se rua sur le bol et le bu d'une traite. Elle engloutit toute aussi vite la tranche de pain. Son ventre gargouilla de plaisir, il y avait longtemps qu'elle n'avait pas aussi bien mangé.
Le ventre repu, elle s'allongea dans le lit, le sourire au lèvres et s'endormit en oubliant sa raideur et ses douleurs.

Les jours passèrent, et telle un chiot qu'on apprivoise, l'homme apprivoisait la petite fille. Tout deux avançaient doucement mais surement. Elle lui accordait progressivement sa confiance.
Il s'appelait Herbert Duchesne. C'était un homme d'une quarantaine d'année qui avait perdu sa femme en couche. Brynea devint sa fille adoptive. Il lui apprit tout ce qu'il savait.

Elle grandit en l'aidant dans ses affaires, maniant habillement le verbe et le commerce. Une main de fer dans un gant de velours, connaissant ses marchandises, ses prestataires et ses collaborateurs. Rien n'était laissé au hasard. Elle assistait Herbert dans ses transactions, lui apportant les informations dont il avait besoin pour accèder à ses prétentions.

Brynea se moquait de ce que les gens pensaient d'elle. Il ne lui était même pas venu à l'idée de se venger de ceux qui l'avaient fait souffrir. Elle voulait oublier, pas son passé d'orpheline, elle n'y changerait rien, mais elle voulait oublier la souffrance qu'elle avait eut, la faim qu'elle avait ressentit, le froid qui lui glaçait les pieds la nuit et rendait ses lèvres bleu.
Parfois, elle allait devant l'orphelinat, vêtu d'une cape, et distribuait des chaussettes sèchent et un bout de pain à ses anciens camarades.
Beaucoup d'entre eux ne l'a reconnaissait plus, et pour cause, elle n'avait plus un aspect sale, des vêtements trop large pour elle, mais surtout une poussée de croissance. Ce nouvel anonymat n'était pas pour lui déplaire, elle pouvait recommencer de zéro sans le jugement de ses anciens camarades.

Installé dans des thermes au croisement du quartier des temples et de bourg levant, ils n'étaient guère loin du port et pouvait vaquer à leur affaire sans que personnes ne s'en préoccupe réellement. Elle avait trouvé un foyer dans ses thermes. Elle connaissait chacun des employés qu'elle saluait chaque jour, demandant des nouvelles de leurs familles au passage. Ils étaient un peu sa famille, celle qu'elle n'avait jamais eut. Ils l'avaient vu grandir avec enthousiasme, lui avait fêter son anniversaire et prenait de ses nouvelles quand elle était malade.
Aude était la femme qui tenait la maison depuis des années, c'était la personne la plus proche de la figure maternelle que Brynea avait eut. C'était elle qui avait prit soin d'elle. Elle l'avait accompagnée jusqu'à sa mort. Aude avait eut une belle mort, dans son sommeil, paisible, le sourire aux lèvres, comme sachant que ce qui l'attendait après allait être beau.

Cependant la rousse n'eut pas le plaisir de prendre du temps pour son deuil. Juin 1164 vu les premiers cas d'un fléau qui allait perdurer. Le nombre d'habitants augmenta rapidement, l'offre et la demande explosèrent. Pour Herbert et elle, ce changement était le début d'une longue période de travail. Ce qu'ils manquaient ils le trouvaient, le problème était le tarif.

La rousse avait écouté dans les rues les premières rumeurs de cette étrange maladie. Soit disant qu'il n'y avait rien a faire pour sauver les pauvres gens qui en étaient atteints, qu'ils devenaient violent, s'en prenaient aux personnes qu'ils aimaient et avaient connu. On racontait même qu'ils mangeaient des vivants. C'était complétement absurde pour la jeune fille. Comment des gens avaient pu faire ça? Était ce dû à une nouvelle drogue? Elle exécrait les drogues et refusait d'en vendre. Marchander était une chose, mais vendre ce qui pouvait rendre malade et accros des hommes et des femmes, il en était hors de question. Inconsciemment, elle se demandait si ses propres géniteurs n'en étaient pas mort. Ce n'était qu'un scénario au milieu de tout ceux qu'elle s'était inventé à l'orphelinat pour survivre.

Petit à petit, elle voyait le taux d'orphelins augmenter dans les rues, puis les gens de terres affluer de plus en plus. Les échos de la pandémie était de plus en plus terrifiant et le commerce de plus en plus fructifiant. Des gens prêt à tout pour avoir un peu de nourriture le soir trouvait toujours le moyen de quitter la ville malgré l'interdiction et à le rapporter à Brynea. Une bouchée de pain pour de nombreuses pièces ou denrées en échange. Non il n'y avait aucune égalité, mais dans la situation, qui d'autres ne l'auraient pas fait?

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