Marbrume


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 Lambert de la Combe aux Ours [Validée]

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Lambert de Combe-aux-OursComte
Lambert de Combe-aux-Ours



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MessageSujet: Lambert de la Combe aux Ours [Validée]   Lambert de la Combe aux Ours [Validée] EmptyMar 31 Mai 2022 - 20:04



Lambert, l'Ursidé



Identité



Nom : de la Combe-Aux-Ours

Prénom : Lambert

Age : 32

Sexe : Masculin

Situation : Marié

- Fils de Tancrède de la Combe-Aux-Ours et de Victoria d'Ortans
- Frère aîné de trois soeurs batârdes
- Marié à Eugénie de Vivegarde

Rang : Comte de la Combe-aux-Ours, vassal du Duché de Morguestanc
Cultiste du Cloaque

Lieu de vie : L'Esplanade

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Carrière du Noble héritier

+2 FOR +1 ATT +1 END

Compétences et objets choisis :


Compétences :

- Eloquence - Niveau 1
- Diplomatie - Niveau 1
- Torture - Niveau 1
- Coruption - Niveau 1
- Alphabétisation - Niveau 1 (gratuit)



Apparence



En équilibre sur de roides échasses qui lui permettent d’atteindre le mètre quatre-vingt-cinq, Lambert habite une charpente qui lui aura toujours été forte favorable au métier de la brette. Large autant d’épaules que de cou, le menton dominant et persillé d’une fossette en son milieux, son faciès naturellement austère se tient gribouillé de poils noirs qui lui servent de barbe, en tous jours bien entretenue. Le cheveu raide, sa chevelure d’un noir de jais est tenue courte, celle-ci s’harmonisant tout à fait avec la noirceur de ses grands yeux, iceux tout aussi sombrement pigmentés. N’offrant à autrui qu’en de rares occasions la blancheur de ses dents, fusse-t-il le temps d’un sourire, on sait tout de même trouver chez Lambert quelque chose de plaisant à l’œil. Et bien que le ténébreux ne semble guère de prime abord offrir à la gent féminine de son intérêt le plus marqué, le bougre n’est point dans le secret que son harnachement saurait leur plaire. À épouser la poignée de son acier, de sa hache, ou des ganses de sa rondache, ses vastes paluches se sont pavées d’une peau rêche et ont été dépouillées de leur douceur de jeunesse.

Du reste, une petite balafre gravée par le tranchant du verre arpente le coin de son arcade sourcilière droite, celle-ci lui ayant presque coûté le prix fort d’un œil. Il fait bon boire à la bouteille, mais moins lorsqu’on vous la lance à la tronche.




Personnalité


La prime œillade envers Lambert se montre souventefois peu propice aux bons jugements. De joie ni d’entrain ne semble vivre au creux de son regard, néanmoins, une lueur matoise en tapisse chaque recoin. Pince sans rire, il aime piquer jusqu’à ce qu’il obtienne la réaction escomptée. Compte tenu du tableau que projette l’imposant gaillard, d’aucuns ne douteraient qu’icelui verse plus souvent qu’autrement dans les excès de virilité plutôt que dans l’écoute et la devise, pourtant, c’est bien tout l’inverse. Car malgré son amour pour la rixe, il est de nature circonspecte et réfléchie et tend l’esgourde à qui le désire bien.

Arborant une parure dorée aux reflets de bonté et de générosité, Lambert laisse savoir aux yeux de tous que sa maison est d’ores et avant tout versée dans une piétée inébranlable. Il met autant ses possessions que son temps au service de la Trinité et se déclare comme l’un de ses plus fidèles obligé. Or, ces allégations mensongères ne sont en fait que poudre aux yeux, car sa réelle allégeance n’est allouée qu’à une seule et unique déité ; Etiol.



Histoire



La Combe-aux-Ours


Comté situé au sud-est du continent, Combe-aux-Ours est, comme son appellation l’indique, une terre montagneuse et ponctuée de terrains en dénivelés. L’accès à ces terres s’y fait particulier, car son chemin de passe principal, usuellement utilisé par les marchant, ne s’y fait que par le col formé par le mariage de deux imposantes montagnes, aussi nommé le buste de la Combe. Une fois passé au travers de son bustier, la Combe-aux-Ours dévoile d’une première œillade ses plus beaux atours ; d’interminables et abondantes forêts verdoyantes. C’est qu’en réalité, la Combe-aux-Ours porte son nom grâce au gros gibier qui s’y fait aussi foisonnant que le blé dans les champs et les pommes dans les vergers. Ours, cerfs, sanglier et viande en toute sorte y vie en abondance et participe de près à l’économie locale. Car oui, les essentielles finances du Comté sont pompées à même l’exportation de viande salée, mais aussi du bois, exporté en masse et reconnu pour les essences dures qui peuplent ses forêts.

La vie au sein du Comté, compte tenu de l’opulence de sa barbaque, s’y fait forte aise. On dit du peuple qu’il y vit fort bien, car les maux que peuvent apporter la disette sont inexistants et ce, même pour les plus pauvres genses. Les emplois ne manquent guère pour les chasseurs, autant que pour les bûcherons ou même les ébénistes, qui font bon profit du bois d’œuvre à maigre prix. Quant à leurs croyances, disons que le Comte de la Combe, lui-même versé dans une piété irréprochable, semble faire de cette vertu le mot d’ordre de ses pénates. Pour preuve, toute absence soulignée aux messes et aux fêtes à saveur religieuses y sont sévèrement réprimandées. Au-delà de leur piété bien soutenue, il est d’affaire publique que Combe-aux-Ours se complait dans les jeux armés tels que les tournois, le pas d’armes, la joute et autres rixes où chante et siffle l’acier contre le sable de la lice. Fait étonnant d’ailleurs, il appert que même le Comte tend parfois à se mêler aux festivité en allant lui-même fouler la gadoue des tumultueuses arènes.

Et concernant le Comte, pendant que nous y sommes ; il semble voler ci et là, quelques ragots de fond de taverne, comme quoi ce dernier, dans sa toute divine piété, étendrait son amour inconditionnel pour les Dieux à celui d’Etiol … Mais ça, c’est sans doutances que vous devinerez qu’iceux se voient étouffés dès lors qu’ils traversent le portail desdites échoppes.



An de grâce 36, aux prémices du printemps


Natif d’une région nommée, comme l’indique son patronyme, la Combe-Aux-Ours, Lambert obtint ses premiers instants de lueur à la fonte des neiges, au printemps de l’année de grâce trente-six. Bien dodu et grassouillet, le nouveau-né de la famille semblait pour l’heure faire montre des plus beaux augures en ce qui attrayait l’année à venir. La sage-femme avait déposé l’enfançon comme s’il fût le plus délicat des joyaux contre le sein de sa mère en sueur et dont le regard semblait souffrir d’un éreintement dès plus total. Alors, d’un pas prudent, Tancrède, le patriarche, s’approcha de sa mie pour la couvrir de son ombre et d’une main doucereuse, quémanda la présence de son unique et premier héritier. D’un hochement abattu du chef, elle acquiesça silencieusement à sa requête et lui tendit son fils.

« Regardez-moi la bête, affirma avec tout l’enthousiasme du monde le patriarche de la famille envers sa femme. Que dis-je! Quel ogre! »

Ivre de bonheur, emporté par la félicité que la simple présence de son fils lui procurait, aurait dû perdurer pour toujours ; mais le mugissement affolé d’une des sage-femmes le ramena aussitôt à la réalité. On l’écarta d’un bras pour s’élancer contre Victoria, la mère du petit, afin de lui porter secours. Quittant ainsi des yeux la présence de son fils, Tancrède aperçut contre la couche de sa femme des draps maculés de sang, son sang, et constatât que sa femme s’était démunie de toute conscience. Les bras trop occupés avec cette boule de chaire, chouinant d’ailleurs autant de nourriture que de calme, Lambert paniqua et quitta la l’antichambre dare-dare, de sorte à retrouver l’air qui manqua à ses poumons. Le rêve, le bonheur, tout, s’était dissipé en une fraction de seconde pour s’avérer le plus heureux et triste jour du Marquis de la Combe-aux-Ours.


An de grâce 50, aux abords du solstice d’été


« Voilà, vous pouvez désormais prendre congé, jeune Seigneur, affirma la préceptrice envers Lambert, le ton imbriqué de toute la déférence qui lui était dû.
Je vous remercie bien, Violette, mes jambes commençaient à fourmilier d’envie de se dégourdir, ajouta le jeune homme.
Oh, avant que je ne l’oublie ; votre père le Comte aimerait s’entretenir avec vous à propos de ce que nous discutons depuis maintes semaines déjà.
Ah, ça … Où est-il, au fait ?
Je ne sais trop, mais à cette heure, fort est à parier qu’il doit se faire molester par son mestre d’arme, conclut-elle sobrement »

Ainsi, Lambert acquiesça du chef et s’excusa auprès de Violette d’un courtois hochement de la tête, pour se diriger au travers les dédales du castel en direction de la salle d’entraînement, là où il passait d’ailleurs le plus clair de son temps. Une fois sur les lieux, après une concise inspection du regard, nuls affronts ne s’adonnaient, pas plus qu’il était en mesure d’odir le chant de l’acier ou le fracassement du métal ; non, plutôt, ce qu’il entendit lui arracha une grimace bien agacée. L’oreille tendue, c’est plutôt le bramement d’une biche qu’il put distinguer, là, plus loin, dans une antichambre servant usuellement au repos post-entrainement. Or, Lambert patienta, posant son séant sur le rebord d’une bancelle, croisant les bras et cherchant, yeux clos, à s’évader loin de tout cette impudique débauche. Quelques instants plus tard, après que leur petite mort leur ait cloué le bec, Tancrède se manifesta, gambettes encore un peu molles et les mains cherchant à raffermir l’emprise de son ceinturon à ses braies.

« Étiez-vous cette fois en scelle pour le plaisir, ou pour mettre au monde une quatrième batarde ? demanda Lambert à son paternel, évidemment sans se priver d’une certaine insolence autant dans le ton, que dans le fond de sa question.
Tu devrais tenir ce qui te sert de langue dans la prison de tes dents, fils.
À ce rythme, vous n’aurez bientôt plus espace à loger toutes vos concubines, père. Aussi saurais-je vous suggérer de les loger, par exemple, aux écuries ? Il y fait doux et …
Il suffit! Tonna Tancrède, le poing refermé d'une pression telle, que sa peau s’en retrouva sitôt carminé par l’absence de sang dans ses veines. Si je t’ai fait mander, ce n’est certes pas pour que tu désapprouves ma conduite ; ce jourd’hui, il est temps. Temps que tu fasses preuve de ta valeur.
Autant vous dire que je n’ai guère intention de travailler la terre là où vous venez de la labourer à l’instant.
Cesse d’essayer de m’esbroufer, garçon, et suis-moi. En silence cette fois, ordonna le paternel, de suite avant d’entamer un pas lent, mais manifeste.
Si fait, père, conclut donc Lambert, préférant préserver le peu de patience qu’il savait lui rester. »

C’est que, au-delà des bonnes manières qu’on lui avait inculqué durant toute sa jeunesse, et compte tenu du contexte, Lambert s’était toujours attendu à ce que son père en fasse la démonstration. Or, il n’en était rien. Il avait perdu, en même temps que sa femme, tout de son bon cœur, de sa joie de vivre, de ses bonnes manières et troqua au change une appétence intarissable pour le plaisir de la chair et de l’opulence. Des excès qui, par souventefois, tractèrent le Comte dans une condition si déplorable, que son fils légitime, même en bas âge, compris qu’il n’avait désir d’emprunter le même chemin sinueux que son paternel. Pour autant, bien qu’il désapprouvât maintes manières de ce dernier, ils surent rester proche l’un de l’autre quand même. Si bien, que son père trouva les mots justes -heureusement pour lui-, pour inculquer, voir même partager, de son amour honnie par ses pairs envers Etiol. Là, plutôt que d’embrasser le désir de forcer son fils à labourer une coureuse de rempart, c’est plutôt sa première offrande au Corbeau, qu’il voulut lui demander d’effectuer. Offrande qu’il mena à terme avec brio, lors de sa première cérémonie en l’honneur du Dieu honni.


An de grâce 1152, hiver


Au château d’Hautroc, depuis maints mois, s’affairaient sous l’égide d’un front commun, gens en tous genre pour voir s’étioler les tensions entre leur Comté et leur voisin immédiat du sud. Foulant l’extrême limite du Duché, Vivegarde avait depuis une année déjà, entamé la construction d’une route pavée qui contournerait le comté de la Combe, de sorte, évidemment, à s’esquiver de toute taxe de passage. Le titanesque effort que demandait un tel projet et la faramineuse fortune que dût être injectée pour l’avènement d’un tel projet ne put être considéré autrement qu’un affront direct envers la Combe-aux-Ours. Depuis, les échanges, tous aussi venimeux les uns que les autres, n’avaient que lancé huile sur les tisons à peine naissants de leur discordance.

Hélas, tandis que certains épousaient l’espoir de voir leur brouille s’écarter, un peu à l’image des temps frais d’un hivers fugace, un beau soir enneigé, le tocsin chercha à sortir de sa torpeur l’entièreté de la citée. Des troupes armées furent aperçues en approche de la capitale. Et pas simplement quelques clodos à la jambe cassée, plusieurs centaines. À l’insu du Comte, la dissidence s’était tapie dans ses pénates et, sans toujours l’en avertir, avait organisé maints raids et brigandages contre les chantiers de la nouvelle route de commerce.

Dans l’énervement, le froid et les ténèbres que seules les torches trouvaient à éloigner, il n’eût ni pourparlers, ni chance de voir mourir dans l’œuf les affrontements. Piqué au vif dans son orgueil, Tancrède ordonna que ses hommes aillent à la rencontre des troupes ennemies, bien malgré les avertissements de son fils qui le fustigeât de renoncer à toute décision impulsive.

Une heure s’écoula, avant même que l’astre nocturne n’achève sa ronde dans le ciel, le tocsin se fit entendre derechef, cette fois, pour demander droit de pourparlers. Baignant dans la fange, le sang et la sueur tapissant autant son faciès que celui de son fils, Tancrède mandat la présence de l’ennemi le plus haut gradé. Après quelques échanges, alors que les hommes cherchaient encore à reprendre leur souffle au travers les cris agonisants de ceux qui rougissaient de leur sang le sol gelé, ils convinrent d’un accord commun. La mine déconfite, Tancrède fit volte-face et, la jambe boiteuse, cherchât à retrouver les remparts de sa citée. Le voyant ainsi clopiner, Lambert n’eût même pas curiosité de lui demander l’accord qu’il avait verbalement signé. L’humiliation, si tant grande fusse-t-elle, lui ordonna de laisser un moment de paix à son paternel, qui se demanda justement si ce dernier n’irait pas jusqu’à mettre fin à ses jours, tant l’âpreté de sa défaite dût l’accabler.

Ainsi fut la première réelle bataille de Lambert, qui put mettre à l’essai autant ses muscles que ses aptitudes au combat. À son grand damne, cela n’eut suffit à contenir la grogne des Vivegardiens.



An de grâce 1153, fin du printemps.


L’accord signé après la cuisante défaite du Comté face à leur voisinage, avait ébranlé plus d’un homme au sein d’Hautroc. Les puristes, si l’on pouvait les surnommer ainsi, avait noircit leur cœur de rage envers les Vivegardiens et ne pouvaient tolérer que Tancrède ait troqué par les voies sacrées du mariage la vie de son fils unique. Aimé par ses pairs, nombres d’entres eux l’avait même approché afin de lui proposer les plus effroyables manigances pour se sortir de ce bourbier. Déclinant chacune d’elles, l’adepte d’Etiol en lui leur tint à peu près chaque fois ce langage ; voilà ma pénitence, pour avoir négligé autant mon peuple que nos voisins. Je n’ai pas su me montrer suffisamment dissuasif envers mon père et voilà que ce jourd’hui, moi comme lui, en payons le prix fort.

Le mariage était éminent et avant longtemps, Lambert se maria avec la deuxième fille du Comte de Vivegarde ; Eugénie. La cérémonie, bien qu’âpre dans son fond, se montra tout à fait festive. Quant à Lambert, bien qu’agacé à outrance à l’idée de marier la chaire de son ennemi, trouva force et ténacité d’être bonne compagnie. Si tant bien, que certaines dames de la cour se demandèrent s’il n’y eut pas quelque chose, comme une étincelle immédiate, entre les deux nouveaux mariés. Quoi que l’on en dise, il n’y avait chez Lambert pas une once d’affection envers elle, aussi belle et aimable fusse-t-elle.

Et jamais il n’allait y en avoir.



An de grâce 1153, début automne.


Grosse année pour la famille ; en même temps que les ramilles des arbres commençaient à se dénuder, Tancrède vit sa santé se détériorer à une vitesse folle. D’abord incommodé par la douleur dans ses articulations, le patriarche vit sa mobilité réduite au minimum en quelques semaines seulement. Une fois le sol recouvert par l’abondant feuillage des forêts, Tancrède dût tenir la couche à pleine journée. Une suée abondante et des boutons purulents commencèrent à émerger ci et là sur lui et par tans, son agonie s’écourta au profit d’une atroce malemort. Son fils, de même que ses trois filles illégitimes se trouvèrent à son chevet et tous, sans exception, s’accordèrent pour affirmer qu’il s’était éteint, car ce fût-là, la volonté propre du Corbeau. Compte tenu de la raison de son décès, du moins, celle qu’ils croyaient, aucune larme ne vint arpenter leurs joues, pas plus qu’ils ne laissèrent entendre dans le couloir de la chambre des maîtres la quelconque complainte. Tancrède venait de se faire rappeler à son maître et, ce fût désormais au tour de Lambert de reprendre là où son père avait laissé l’œuvre de sa vie.


An de grâce 1167, présent



Une tempête s’était levée, a grondé puis, emporta avec elle ab-so-lu-ment tout sur son passage. Terres, vies humaines, mais aussi pouvoir, richesse et de même qu’un monde d’opportunités pour les hommes. Accompagné de ses trois sœurs cadettes, Lambert dût emboîter le pas, à l’instar de ses semblables, dans un exode vers l’est. Abandonnant dans son sillage l’œuvre de ses aïeux, Lambert, blessé autant dans son orgueil que dans son cœur, tendit naturellement à voir naître un rapprochement certain avec ses sœurs, bien qu’illégitimes. À la fin, bien que différents de sang, ils étaient tous quatre liés mêmement par les contraintes du secret. Et, il fallait bien le dire, à Marbrume, là où foisonnaient à outrances gens de la noblesse, tous en quête d’une place où loger leurs séants, ils ne pouvaient être de trop à travailler de concert pour assurer leur avenir.

Quelques temps après leur arrivée, il vint à voler jusqu’aux esgourdes de Lambert, une rumeur comme quoi, en fait, il ne serait en ces lieux point seul à réserver ses dernières pensées du jour à Etiol. Évidemment piqué au vif d’intérêt, à pas prudents, il trouva sentier sûr afin d’entrer en contact avec ce groupe d’adorateur et, lentement mais sûrement, y fit ses premiers pas en tant que cultiste.

Depuis l’invasion des fangeux, bien que tempêtait au-delà des remparts de Marbrume une sempiternelle tourmente, la poussière eut temps de se poser. Cet avènement de l’engeance, fit atteindre pour Lambert le paroxysme de sa foi envers le Dieu honni, s’engonçant encore plus d’avantage dans ces dogmes qui désormais, étaient considérés comme les siens. Une pénitence à la juste mesure des hommes qui se devait d’être contenue par une vie de dévotion et de sacrifice.

Aujourd’hui, toujours accompagné par sa femme et ses gens, Lambert loge dans les quartiers de l’Esplanade et sert le Temple à sa façon, faisant reluire quotidiennement son masque d’hypocrisie en servant fallacieusement ses semblables, dans le but, il l’espérait, de voir renaître de ses cendres la suprématie d’Etiole et ainsi, absoudre aux hommes leurs vilénies et les délivrer de toute engeance.




Résumé de la progression du personnage :



(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)


Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? J'ai en effet plus de 18 ans et ce, à mon grand damn, depuis trop longtemps.

Comment avez-vous trouvé le forum ? Des copains m'ont fait des yeux doux

Vos premières impressions ? Archi bueno. J'ai hâte de pouvoir exploiter toute la richesse de vos bg.

Des questions ou des suggestions ? Aucune

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Pourquoi pas.



Dernière édition par Lambert de Combe-aux-Ours le Lun 6 Juin 2022 - 15:58, édité 2 fois
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Lambert de Combe-aux-OursComte
Lambert de Combe-aux-Ours



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MessageSujet: Re: Lambert de la Combe aux Ours [Validée]   Lambert de la Combe aux Ours [Validée] EmptyJeu 2 Juin 2022 - 5:18
Terminado.

Soyez cléments, viles tortionaires de correcteurs.
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Théophile CastaingMilicien
Théophile Castaing



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MessageSujet: Re: Lambert de la Combe aux Ours [Validée]   Lambert de la Combe aux Ours [Validée] EmptyJeu 2 Juin 2022 - 21:12
Bienvenue Lambert,

Très belle plume :)

Je te souhaite ainsi, qu'à tes gens, un agréable séjour en ces terres.

Au plaisir de te croiser InRP
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Fafnar le DvergEspion
Fafnar le Dverg



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MessageSujet: Re: Lambert de la Combe aux Ours [Validée]   Lambert de la Combe aux Ours [Validée] EmptyVen 3 Juin 2022 - 8:11
Salut à toi de la Combe aux Velus !
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Dame CorbeauMaître du jeu
Dame Corbeau



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MessageSujet: Re: Lambert de la Combe aux Ours [Validée]   Lambert de la Combe aux Ours [Validée] EmptyLun 6 Juin 2022 - 19:03
Coucou Lambert ! Les modifications me conviennent, j'ai cependant pris la liberté de modifier "église" en "Temple" dans ton texte, car sur Marbrume on ne parle pas de l'église Wink

Tu passes donc en bleu ! Tu peux suivre et faire évoluer ta carrière par là. Trouver un rp sur le discord ou dans la zone dédiée et bien entendu, te créer un journal pour récapituler tes aventures parmi nous par là.

Soit le bienvenue.
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Aliénor Montfort de BrieuComtesse
Aliénor Montfort de Brieu



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MessageSujet: Re: Lambert de la Combe aux Ours [Validée]   Lambert de la Combe aux Ours [Validée] EmptyLun 6 Juin 2022 - 19:18
I waitin' 4 U
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Lambert de Combe-aux-OursComte
Lambert de Combe-aux-Ours



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MessageSujet: Re: Lambert de la Combe aux Ours [Validée]   Lambert de la Combe aux Ours [Validée] EmptyLun 6 Juin 2022 - 21:39
Merci merci! J'ai hâte de commencer. ^^
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MessageSujet: Re: Lambert de la Combe aux Ours [Validée]   Lambert de la Combe aux Ours [Validée] Empty
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