Nom : Chanfleurie

Prénom : Josielle

Age : 17 ans

Sexe :Feminin

Situation : Fiancée et en fuite

Rang : Femme de chambre/ménage

Lieu de vie : Marbrume

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Carrière du Domestique
2Habileté (HAB)
2 Intelligence (INT)

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

Compétences :

- [CUISINE] - Niveau 1
- [ALPHABETISATION] - Niveau 1
- [CONFECTION] - Niveau 1
- [DOCTRINE DU CULTE] - Niveau 1
- [VOLONTE DE FER] - Niveau 1

Objets :
Une brosse à cheveux en bois taillé par son père. Sa longue robe de couleur verte lui rappelant l'herbe des prés. Son gilet au col et manche brodé.

-

De loin, Josielle attire les regards, de longs cheveux blonds viennent s'échouer librement sur ses épaules tel des rayons de soleil entourant un visage fin épargné par le temps et les cicatrices. Un regard alerte et brillant d'intelligence vient se rajouter au charme. Elle porte de longues robes, au col serré, qu'elle vient agrémenter d'un gilet et ce quel que soit la saison. Il lui arrive régulièrement de nouer ses cheveux à l'aide de ruban coloré afin de ne pas être dérangé quand elle travaille.
De loin, Josielle ressemble à une jolie adolescente, les nombreuses journées de jeûnes ayant entravé sa croissance prématurément. C'est en se rapprochant que l'on s'aperçoit qu'elle est petite à une silhouette trop fine, un port trop droit, des hanches trop étroites, des membres filiformes et une poitrine à peine formée. Une bouche trop grande et trop fine aux coins tombants, un nez trop mince et des joues creuses et dans ses yeux toute joies semble avoir disparu.

Josielle n'a pas eu une enfance facile. Elle a dû apprendre à obéir sans rechigner, sans se plaindre. Elle a grandi avec cette impression de ne jamais être actrice de sa propre vie, de n'être à jamais qu'un personnage de second rang. Elle a dû apprendre à taire ses propres envies et désir au profit des compétences qu'on souhaitait lui voir acquérir. Tout ce qu'il y avait en elle, fut brisé, petit à petit, au fur et à mesure. Elle se réfugiât dans les prières pour rendre acceptable les différents châtiments qu'on lui infligeait. Josie est une femme cabossée, fatiguée, abîmée. Son regard inspire la peine, son corps est un champ de cicatrice qu'elle refuse que l'on regarde. Emmitouflée dans le silence, elle n'a pas choisi cette vie, mais ne s'en plaint jamais, parce que se plaindre, c'est accepter de ne pas être assez forte.

Josielle est une jeune femme pudique n'aimant pas les contacts physique dont elle n'est pas l'initiatrice. Elle n'est pourtant pas timide pour autant, simplement réservée en public. Les années d'abus, physiques et mentaux, n'ont fait que renforcer cet aspect de sa personnalité. Un sourire toujours tiré sur le visage, trop fière pour accepter d'être la victime, trop fière pour demander de l'aide. Pourtant, elle ne semble jamais malheureuse ni vraiment heureuse.

Elle a appris à détester la violence dans laquelle elle a été baignée depuis sa plus petite enfance. Mais sous son visage docile et serviable, elle cache en elle une force inavouée. Une flamme ardente qui l'habite, la poussant toujours plus loin. Dernière petite lueur d'espoir, elle croit encore fermement en l'amour et souhaite plus que tout trouver une âme qui l'aimera de tout son être.

(Eté 1151): Elle était une fillette parmi tant d'autres à l'exception près qu'elle vécu son enfance sur le plateau du labret. Cadette de la famille, elle portait les vêtements défraîchis hérités de ses frères. Avec sa frimousse mutine et ses yeux pétillants, elle égayait le petit village de ses incartades que son père finissait invariablement par fustiger de sa férule. Elle était dégingandée et étourdie, effectuant polissonnerie sur polissonnerie même les mornifles de sa mère et les roustres du père, n'eurent raison de son tempérament rétif. Sa mère l'admonestait sans cesse : Josielle, qu'coquebine qu't'es, t'd'viendra virago et point d'bon gars voudras d'toi pour épouse...

(Eté 1158) : Sous le regard inquisiteur de sa mère, elle se forma à l'exécution de diverse tâche ménagère. Entre chaque leçon, quand elle n'arrivait pas à échapper à ses griffes pour aller se promener dans les bois alentours. Elle se retrouvais à faire une corvée ou une autre qui lui serinait à longueur de journée : Josielle baguenaude à misère, t'va finir briffer par des loups ou des ogres. En pérégrinant dans la forêt, elle aperçu bien plusieurs fois de vagues formes grises, mais jamais elle ne réussi à les approcher quant aux ogres jamais elle n'en croisa.

(Eté 1160) : Un jour ou elle se dépêcha de bâcler ses corvées pour aller pêcher des grenouille avec d'autres drôles du village, elle en oublia de fermer l'enclos des poules qui ne tardèrent pas à se décaniller aux alentours. Prenant peur de la terrible correction que son père allait lui administrer, elle disparut pour deux nuits d'affilée avant d'être retrouvé. Le châtiment exemplaire qu'elle reçut était du autant par la crainte de ses parents de l'avoir perdue que le temps qu'ils leur ont fallu pour rassembler les volailles.

(Été 1162 ) : La vie continuait, les punitions s'enchaînaient et les corvées s'accumulaient toujours plus nombreuses, ponctuée par les offrandes et prières. Le paternel se faisait de plus en plus sévère au fur et à mesure qu'elle grandissait. Elle trouvait dans les prières le réconfort et le courage d'affronter les châtiments qu'il lui infligeait pour ne pas écouter sa mère.

(Printemps 1164) : La menace des fangeux les obligèrent à fuir. Grand bien pris son père d'abandonner son lopin de terre. Josielle ne revit aucun de ceux ayant décidé de rester chez eux. La vie à la capitale était dure, elle ne mangeait que rarement à sa faim. Le pain venait régulièrement à manquer, il n'était pas rare que son bol soit vide le soir ou rempli d'une soupe aussi dilué que possible. Rester oisive n'était plus une solution, et s'aventurer dans les rues surpeuplé de la ville comme elle le faisait dans la forêt ou les champs non plus. Les agressions étaient monnaie courante et elle fut placée chez une vieille noble contrainte elle aussi de fuir ces terres et sa demeure. Son père s'engagea dans la milice et sa mère bien que Josielle ne le sut jamais, elle se prostitua pour le bien de la famille. C'était une façon que ses parents avaient pour ne pas à avoir à la surveiller et de mettre à profit les quelques compétences qu'elle avait acquise à la ferme familiale. Le maigre revenu que l'adolescente touchait était destiné à la survie familiale. Malgré ça, ce fut une chance inouïe pour Josielle. La grabataire était des plus gentille. La vieille femme solitaire pour profiter aussi longtemps que possible de la présence de l'enfant après que ses tâches soient finie, elle lui racontait des histoires et finit même par lui apprendre à lire et à écrire. Cet épisode fut une révélation pour la jeune femme qui venait de prendre conscience qu'elle pouvait gagner sa vie grâce aux compétences apprises auprès de sa mère.

(Printemps 1165) :La petite famille avait survécu à l'hiver et son père fut parmi les premiers à quitter la relative sécurité de Marbrume pour retourner dans l'ancienne demeure familiale. Son enfance outrecuidante était maintenant loin derrière elle. Les fangeux étaient passé par là et ce que les fustigations de ses parents n'avaient pas réussis à faire. Cette nouvelle menace finit par la faire rentrer dans le moule. Elle se surprit à apprécier cette vie simple rythmée par les saisons et les sempiternelles tâches ménagères qu'elle et sa mère répétaient inlassablement. Étant fille unique, sa mère se montrait implacable quant à la bonne réalisation des corvées dont elle la dispensait. Rapidement, elle se montra bonne ménagère et les deux femmes pouvaient par moment profiter d'une petite accalmie entre deux besognes pour se reposer ou du moins pour Josielle s'amender aux règles de bienséance avec sa mère qui la réprimandait à chaque manquement à l'étiquette. Sa mère fière d'elle. Sa nouvelle attitude valetaille faisait sa fierté. Josie, ma petielle, t'voilà belle jeune femme, temps pour toi de t'prendre un époux.

(Printemps 1166) : Son seizième hivers se fanait derrière elle quand un matin printanier, Gavin, le fils du voisin, vint frapper à la porte. Le visage cramoisi, serré dans un costume trop grand et vieillot, vint, pas très à l'aise bredouiller quelques mots un bouquet de fleurs à la main. Elle ne put m'empêcher de rire en acquiesçant. Elle savait pertinemment que le mariage devait être arrangé depuis un certain temps et ne voulait pas s'attirer la foudre de ses parents en refusant, aussi elle préféra donner le change. Sa mère se voulait rassurante et lui répétait avec un clin d'œil complice : C'est'un gentil garçon, il f'ra un bon mari et l'es pas pouacre pour un sou. Au fond d'elle, elle avait l'impression d'être un objet dont on se débarrassait, d'être vendue et utilisée.

(Printemps 1167) : L'hiver se déroula sans accroc sous les réjouissances des fiançailles dont elle ne voulait pas. Jeune femme obéissante, elle prenait sur elle pour ne pas causer le moindre problème, mais sa décision était déjà prise. Quand les beaux jours revinrent, elle partit dans la nuit, ayant une idée bien précise pour son avenir : devenir servante ou femme de chambre pour une dame de bonne condition afin de se faire sa propre dot et épouser quelqu'un qu'elle aimerait. Malgré tout ce qu'elle avait subit, elle croyait encore à l'amour.
Dans un chariot destiné à Marbrume, elle se cachât sous la paille, armée d'une miche de pain et d'une gourde.

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