Marbrume


Le Deal du moment : -17%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular ...
Voir le deal
249 €

Partagez

 

 Joséphine de Léon [Validée]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Joséphine de LéonFille d'Anür
Joséphine de Léon



Joséphine de Léon [Validée] Empty
MessageSujet: Joséphine de Léon [Validée]   Joséphine de Léon [Validée] EmptyLun 6 Juin 2022 - 14:41



Joséphine de Léon



Identité



Nom : De Léon

Prénom : Joséphine ; Jo'

Age : 19 ans

Sexe : Femme

Situation : Célibataire

Rang : Fille d'Anür
Fille cadette d'un vicomte non natif du duché

Lieu de vie : Temple de la Trinité

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Carrière Prostituée
INT +2 CHA +1 ATT+1

Compétences et objets choisis :

Compétences :

- Alphabétisation - Niveau 1
- Etiquette - Niveau 1
- Intrigue de cour - Niveau 1
- Séduction - Niveau 1
- Princesse en détresse - Niveau 1

Objets :

- Une petite dague


Apparence



Joséphine a un rapport à son apparence un peu compliqué pour elle. Ayant été élevée dans une famille comprenant uniquement des hommes, elle ne s'est jamais laissée aller aux élans de la vanité. A vrai dire elle n'accordait jusqu'alors que très peu d'importance à son physique...

Bien qu'elle ne soit pas très grande, elle sait néanmoins qu'elle a tous les atouts pour plaire. Considérée comme chétive et trop frêle dans son enfance, lorsque l'adolescence est venue cueillir Joséphine son allure a pris un tournant différent. Avec des formes certes peu prononcées mais tout de même très féminines, Jo' est passée en peu de temps de "jeune fille trop maigre" à "ravissante menue jeune femme".

Durant son enfance, son père lui a martelé qu'elle était née pour être mariée. Dès le plus jeune âge, Joséphine a donc appris à faire bonne figure, à sourire en toute circonstance, à se mouvoir avec grâce. Elle devait être parfaite en toute occasion, c'était le rôle d'une dame. Se tenir droite, la tête haute. Savoir jouer de son regard mais rester humble, sans jamais aucune provocation. Ou presque. C'était indéniable, Jo' avait beaucoup de prestance et cela faisait parti de son charme.

La jeune femme ne ressemblait à aucun de ses frères. Tout le monde s'accordait à dire qu'avec sa longue chevelure rousse ondulée et ses yeux bleus qui semblaient sonder les tréfonds de votre âme, Joséphine était le portrait craché de sa mère. Sa peau douce et son teint pâle trahissent sa noblesse, bien que des tâches de rousseur parsèment délicatement son visage et ses pommettes rosées.

Bien que de haute naissance, la jeune femme a toujours apprécié la simplicité. Même s'il lui était monnaie courante de s'encombrer des belles robes d'apparats et de somptueux bijoux, elle ne se sentait elle-même que lorsqu'elle portait des robes plus sobres, ce qui n'en mettait pas moins ses courbes en valeur. Jo' appréciait la liberté de mouvement, elle n'était pas de ces dames qui chérissaient froufrous et autres dentelles inconfortables.


Personnalité


Il faut croire que le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre, quoi que l'on en dise. Joséphine a toujours eu beaucoup de mal à s'intégrer au sein de sa propre famille. N'ayant pratiquement pas connu sa mère, elle a grandit dans une famille composée uniquement d'hommes - sans compter le personnel bien sûr. Son père a toujours été très dur avec elle, lui inculquant quelle devait être sa place dans la société. Même si elle aurait aspiré à un autre avenir, Jo' savait qu'elle devait participer à sa manière au développement de l'influence des de Léon. Elle a donc hérité de son paternel le sens du devoir et des responsabilités.

Pour autant Joséphine n'a jamais été une personne des plus dociles. Sans pour autant se considérer comme rebelle, avoir été élevée avec quatre frères aînés a forcément développé son caractère. La jeune femme est donc déterminée et a un sens de la répartie plutôt affûté. Elle connait les hommes, ou du moins le pense-t-elle, et parvient à les manipuler pour obtenir ce qu'elle veut. Ayant reçu une très bonne éducation, Jo' maitrise l'étiquette et a tout de même conscience des limites que lui imposent sa nature de femme. Elle peut donc se montrer réservée et garder ses plus intimes pensées pour elle seule.

Observatrice, elle aime analyser les gens et les situations. Joséphine a l'esprit vif, elle est intelligente et comprend vite les choses. Elle apprécie résoudre les mystères mais peut vite perdre patience lorsqu'ils lui résistent. A vrai dire la patience n'est vraiment pas une de ses qualités. Plutôt réfléchie, elle se montrera rarement impulsive et aura tendance à peser le pour et le contre dans toute situation.

Sans être naïve, Jo' est une personne de nature optimiste. Sa joie de vivre détonne assez avec le climat actuel et les tourments de son passé, car elle sait que dans la vie il faut avancer et non se perdre dans ses remords. Joséphine a toujours été attentive aux autres. Elle a d'ailleurs toujours recherché à être appréciée par tout le monde, compensant le fait que son père ne reconnaitrait jamais sa valeur. Jo' a besoin d'attention pour se sentir exister. Elle est sensible, très, trop. Mais elle est comme ça, elle prend les choses à coeur, toujours. Car à quoi bon faire les choses à moitié ?



Histoire


Décembre 1148.

Lettre de la vicomtesse Madeleine de Léon à sa fille,

"Qui aurait pu penser, après quatre garçons, qu'il me serait si difficile de te donner la vie ? A toi mon cinquième enfant, ma première fille. Ma Joséphine. Te voilà blottie contre mon sein depuis quelques heures à peine et je sens que mon existence n'est plus la même. Tu y as donné un sens nouveau.

La vie ne va pas t'épargner je le sais, d'ailleurs tu subis déjà la colère de ton père. Toi ma douce enfant, toi qui a eu le malheur de naitre du mauvais sexe, de naitre fille. Ne juge pas trop sévèrement le vicomte je t'en conjure. Il aurait certes préféré n'avoir que des garçons, mais il réalisera rapidement que tu es sa descendance également.

Etre une femme n'est pas une si mauvaise chose. C'est même un avantage lorsque l'on sait en tirer profit. Ne laisse pas les hommes te faire croire le contraire. Ne t'en fais pas ma petite, je serai là pour veiller sur toi. Je t'aime déjà profondément."


Avril 1160.

Narration d'après le vicomte Richard de Léon,

Madeleine m'a donné cinq enfants. Elle aurait pu accroitre davantage ma descendance si elle n'était pas morte en couche, il y a neuf ans, emportant avec elle mon sixième enfant, un fils mort né. Quelle tragédie. Perdre un fils. Un garçon ! Je n'ai jamais tenu Madeleine en haute estime, mais elle a au moins eu la décence de m'offrir quatre garçons, m'épargnant l'obligation de me remarier. Une épouse à supporter est bien assez pour toute une vie, me semble-t-il.

Mes enfants ont toujours vécu d'aise, évidemment. Je me suis assuré de leur fournir la meilleure éducation possible en les entourant de précepteurs permis les plus prestigieux du royaume. Il n'était pas question qu'ils me fassent honte, je suis tout de même vicomte ! Mes quatre garçons ont su se montrer dignes de mes ambitions. Après tout voilà à quoi servent les enfants : nourrir les ambitions de leur père. Quant à ma fille Joséphine...

Une fille, imaginez-vous ? J'étais fous de rage lorsque Madeleine lui a donné naissance. Après quatre garçons vigoureux, voilà qu'elle avait la faiblesse de mettre au monde une fille. Qu'allais-je en faire ? L'envoyer au clergé aurait pu être une solution, mais cela ne m'aurait rien rapporté. Je me suis donc résolu à lui offrir également une éducation de qualité. C'était nécessaire si je voulais la marier à un noble bien placé dans la société. Un comte, si j'avais de la chance ? Voilà qui me donnerait encore plus d'influence.

Joséphine a douze ans et elle deviendra une femme d'ici quelques années. Une très belle femme par ailleurs, j'en suis convaincu. Si seulement elle pouvait être un peu plus disciplinée... Elle a toujours été une enfant turbulente. En fait, je pense qu'elle a trop de caractère, pour une femme. Il me faudra lui fournir une plus grosse dot pour compenser. Après tout, elle est mon investissement. Elle m'en sera reconnaissante plus tard, cette petite impertinente !


Janvier 1167.

Du point de vue de Joséphine de Léon,

Adossée sur les remparts, mon regard s'était perdu au loin. Mon esprit quant à lui s'était perdu encore davantage... Mon frère m'avait convoquée ce matin pour m'annoncer les plans qu'il avait prévu pour moi. Je me suis retrouvée obligée d'accepter. Aucun autre choix n'était possible. Et même si cette situation ne me ravissait pas, j'essayais de me dire que cela aurait pu être bien pire. Mais surtout, je me demandais comment j'en étais arrivée là...

Trois ans et demi. C'est le temps qu'il a fallut pour faire basculer mon existence. J'avais seize ans au début de la Fange. Etonnement, la fin du monde m'a sauvée. J'avais été fiancée à un comte un an plus tôt. Je ne l'avais jamais rencontré en personne, mais je savais qu'il avait le même âge que mon père. Par tous les Dieux rien ne m'effrayait davantage à l'époque que l'idée de ce mariage imminent.

Il ne se fit jamais, fort heureusement pour moi. Un peu moins heureusement, nous avons été contraints de partir précipitamment en exil à Marbrume. Mon père a alors tout perdu. La plupart de nos gens sont partis à la guerre contre les Fangeux et n'en sont jamais revenus. Deux de mes frères également. Nous avons eu le luxe de pouvoir séjourner dans un modeste manoir du quartier noble, mais nos richesses étaient considérablement amoindries. Nous avons survécu, beaucoup mieux que le peuple c'est incontestable, mais le changement de vie a été radical. De la famille, c'est moi qui m'y suis le mieux accoutumée. Moi qui avait été élevée dans le seul but d'être mariée, comme du bétail était engraissé pour être mis à mort, je sentais que j'étais aux portes de la liberté.

Mon père et mon frère le plus âgé se sont acharnés à sortir notre famille hors de l'eau, sans toutefois jamais y parvenir réellement. Il ne fallait pas oublier d'où nous venions, nous n'étions pas de Marbrume et notre situation pouvait basculer du jour au lendemain, au bon vouloir du roi. Afin de donner de l'importance à notre famille, et l'héritier ayant déjà un avenir tout tracé, mon père a fait engager le second fils qu'il lui restait dans la milice. Simon avait toujours été bon chasseur. Ce n'était pas bien différent...

L'insécurité planant autour de nous, mon frère à tenu à m'apprendre à manier un couteau, sait-on jamais disait-il... Mon père n'en a jamais rien su, c'était notre secret. J'ai toujours été très proche de Simon, peut-être parce que c'était avec lui que j'avais le moins de différence d'âge. Alors que mes trois frères ainés m'ont toujours traités avec la même indifférence que mon père, Simon a toujours été très protecteur. Cependant malgré son acharnement à vouloir que je sache me défendre, je ne me révéla jamais très douée dans l'art du couteau.

Le temps passa et une année après notre arrivée à Marbrume, tout pris un tournent différent. Mon père n'avait toujours pas renoncé à l'étiquette. C'était ce qu'il y avait de plus important à ses yeux, fin du monde ou non. Même si cela pouvait sembler complètement dérisoire en une telle période, le vicomte se rattachait à ce qu'il pouvait pour croire encore en un semblant de normalité. Et ce même au détriment de sa propre descendance. Il n'avait pas renoncé à l'idée de me marier.

Un soir, il me convoqua dans son bureau. Je me souviens de l'odeur de l'alcool qui m'agressait les narines. Père m'annonça qu'il était grand temps que je prenne un époux, que je serve la famille à ma manière. Cependant nous n'avions plus beaucoup d'argent et mon père n'avait pas de quoi m'attribuer une dot. Aussi bien était-il coincé avec moi. Il s'est alors emporté, disant que j'étais le fardeau de son existence, moi la fille qu'il n'avait jamais désiré. Qu'il aurait préféré que ce soit moi que la Fange emporte, plutôt que ses fils.

Mais je n'étais plus une petite fille. Je lui ai répondu, cela avait été plus fort que moi. Père s'était mis dans une rage noire. Il a contourné le bureau qui nous séparait et m'a frappée. Encore et encore, comme pour évacuer toute la haine qu'il avait envers moi depuis ma naissance. Alors que ses mains s'étaient serrées autour de mon cou, j'ai bien cru que j'allais rendre mon dernier souffle. Les événements sont flous dans mon esprit. Je me souviens avoir réussi à attraper un chandelier et avoir frappé. Je me souviens de mon père titubant et se cognant violemment la tête sur le coin du bureau. Je me souviens de tout ce sang s'étalant sur le tapis. Je me souviens de Simon ouvrant la porte du bureau au même instant.

J'avais tué mon père. Certes sans le vouloir. Certes pour me défendre. Mais je l'avais tué tout de même. Le parricide était un des pires crimes que l'on pouvait imaginer. Simon ne m'a pas laissé le choix. Il s'est accusé à ma place. Il savait qu'il serait banni. Il savait qu'il avait plus de chances de survivre dehors que moi. Alors il a endossé ce crime affreux pour me protéger. Je n'ai rien pu faire pour l'en empêcher.

Mon père était mort. Mon premier frère était devenu vicomte. Mon second frère avait été banni. Et moi je me demandais comment j'en étais arrivée là. A vivre avec la culpabilité d'avoir tué un homme. D'avoir tué son propre père. Le nouveau vicomte s'est retrouvé avec une soeur sur les bras sans savoir quoi en faire, lui non plus. J'étais trop vieille pour devenir Prêtresse et je ne le désirais pas. Aussi aidais-je le Temple à ma manière durant deux ans, en recopiant des manuscrits et autres petites missions relativement ingrates. Je le vivais comme ma pénitence, pour avoir laissé Simon subir la responsabilité de mon crime. Simon... Etait-il seulement toujours en vie ? Même si les chances étaient minces après tout ce temps, j'osais l'espérer...

Cela ne fut pas cependant pas assez pour mon frère le vicomte. Ce terne matin de janvier, il m'annonça alors qu'il avait scellé mon sort.

- Notre famille est aux bords de la faillite Joséphine. Vous allez devoir accomplir votre part, redonner du prestige à notre nom. Un nom qui vous avez entaché en toute impunité ma soeur, car oui je sais ce dont vous êtes coupable. Et j'exige réparation, c'est maintenant à vous d'agir pour que notre famille puisse retrouver un tant soit peu d'influence. C'est pourquoi j'ai décidé de vous faire entrer dans l'ordre des filles d'Anür. Inutile de protester il en sera ainsi, à moins que vous ne vouliez que je dévoile votre terrible secret...


Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui

Comment avez-vous trouvé le forum ? Root top

Vos premières impressions ? J'aime beaucoup l'univers et le graphisme ! Beaucoup d'informations mais c'est assez facile de se repérer quand on débarque !

Des questions ou des suggestions ? Pas pour le moment, j'espère que ma fiche est assez cohérente avec l'univers !

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Oui ça peut être utile hihi

Revenir en haut Aller en bas
Dame CorbeauMaître du jeu
Dame Corbeau



Joséphine de Léon [Validée] Empty
MessageSujet: Re: Joséphine de Léon [Validée]   Joséphine de Léon [Validée] EmptyLun 6 Juin 2022 - 18:41
Et salut Joséphine, je n'ai rien à redire à ta fiche, je te préciserais quand même que ton frère banni ne porte pas la marque au fer rouge puisqu'il n'est pas de la première vague. Donc c'est plus un bannissement "politique".

Je te donne donc une couleur bleu ciel car malgré les débats autour des filles d'Anür, elles restent un ordre du Temple. Tu peux retrouver ta jolie carrière à cette adresse. Rechercher un rp sur le discord ou dans cette zone et créer un journal pour suivre tes rp .

Bienvenue parmi nous !
Revenir en haut Aller en bas
 
Joséphine de Léon [Validée]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marbrume - Forum RPG Médiéval Apocalyptique :: ⚜ Recueils Royaux ⚜ :: Présentations :: Fiches de personnages :: Fiches validées-
Sauter vers: