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 Vivienne de Blanval [Validé]

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Vivienne De BlanvalBannie
Vivienne De Blanval



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MessageSujet: Vivienne de Blanval [Validé]   Vivienne de Blanval [Validé] EmptyJeu 24 Juin 2021 - 12:37


Vivienne,la vengeance est un plat qui se mange sans fin



Identité

Nom : De Blanval, car elle refuse de porter le nom de son second époux.

Prénom : Vivienne Félicité Prospérine.

Age : 27 ans aux égards de la loi.

Sexe : Féminin.

Situation : Célibataire, par deux fois veuve et mère inconsolable.

Rang : Bannie, autrefois de la petite noblesse Morguestanaise.

Lieu de vie : Ventfroid depuis qu'elle a suivit la Griffe pour en conquérir le fort.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Carrière du Thaumaturge (je n'en suis pas certaine) +2 CHA, +2 INT.

Compétences et objets choisis :
Compétences :
- Survie en milieu hostile - Niveau 1
- Alphabétisation - Niveau 1
- Volonté de Fer - Niveau 1
- Administration - Niveau 1
- Arme de prédilection : épée à 1 main - Niveau 1

Objets :
- Une épée longue, d'à priori bonne facture, volée au pas tout à fait déjà un cadavre d'un Chevalier qu'elle décapita ensuite.
- Un coutelas à la lame toujours affutée, soigneusement dissimulé dans ma botte.
- Un petit rondache dont elle se sert davantage comme seconde arme.
- Un haubergeon bien solide et renforcé de cuir, mais qui a connu de meilleurs jours.
- Des jambières de cuir récupérées sur un cadavre, d'assez bonne confection vu ce qu'elles endurent.
- Une cervelière en cuir plus utile qu'esthétique, et bien usée.

Apparence


Vivienne tient sa stature et sa grande taille de son père ; elle mesure 1,76m, ce qui lui permet de dominer bien des hommes avec qui il n'est pas rare qu'on la confonde. Depuis son bannissement de Marbrume, elle ne porte pratiquement plus que des vêtements masculins qui lui servent d'armure et la musculature sèche qu'elle arbore à présent, à force de brandir épée et bouclier, l'empêcherait à nouveau d'entrer dans ses anciennes prisons de soie. Dans un cadre plus intimiste, elle dévoile quelques cicatrices sur un corps laiteux aux endroits si peu atteint par la lumière.

Son visage en forme de cœur, ses traits fins et ses lèvres charnues –sans aucun doute hérité de sa mère– lui confère un air doux et avenant des plus trompeurs car elle sourit aussi peu qu'elle ne parle, voir qu'elle ne manifeste de quelconques émotions. A ce titre, la dureté que lui prêtent la géométrie de sa mâchoire carrée ou de son nez droit sont au plus proche de la réalité. Par chance, ses longs cheveux blonds parviennent à lui rendre une certaine chaleur. Ses yeux bruns semblent bien sombres et vides à qui les contemple, mais demeurent constamment en alerte, à l'affut du moindre danger.

Acclimatée à la vie sauvage, son allure, pondérée par des années d'apprentissage du maintien, lui prête un aspect de prédateur au milieu des bannis.


Personnalité


Vivienne a été une enfant vive et pétillante, chahuteuse et souriante, plus encline à jouer avec ses frères à incarner « Vivi l’effroyable monstre des marais » qu'à s'adonner à la broderie ou la musique. Malheureusement, les enseignements de la noblesse tuèrent cette « Elle » pour en faire une demoiselle pleine de vertu dont on encensât les manières, le port, la droiture et la dévotion, silencieuse et sans entrain –une poupée vide. A présent, bannie par les bannis, que lui importe la décence et la bienséance ?

Depuis quelques années, consumée par sa haine envers le Roi-Duc et les Dieux et ivre de désespoir d'avoir perdue ses enfants de leurs fautes, Vivienne n'est plus que ténèbres et folie meurtrière. Si elle apprécie toujours chanter, c'est désormais vers la violence et les combats qu'elle se passionne et par lesquels elle vibre, lorsqu'elle ne s'anesthésie pas par l'abus de quelques drogues. Pour autant, sous une personnalité à la dureté de fer, brisée par la rancœur et l'amertume, consumée par la haine et ivre de désespoir, elle reste une personne bonne et droite, éprise de justice, prête à donner sa vie pour défendre les valeurs qu'elle juge digne.

En dehors de ceux-ci, elle n'éprouve plus guère de sentiments et elle s'assure ne plus en éprouver. Lorsqu'elle cherche la compagnie des hommes ce n'est que par intérêt charnel car elle éconduit chaque prétendant.


Histoire


Faits antérieurs :


Le banneret Hermaut Siméon épousa la belle Mahogany de Fangeon en l'année 1129. Heureux en ménage, amoureux, le couple vivait en parfaite harmonie entourés de leurs six enfants ; Etienne, André, Claudine, les jumeaux Hilaire et Guillaume, ainsi que Pépin « le bref » qui mourut l'année suivante ; lorsque la dame donna naissance aux jumelles Vivienne et Odile un certain 9 mars 1140, jour de pleine neige et de grand froid. Ses parents lui attribuèrent les prénoms Félicité et Prospérine afin de lui porter chance ; elle connut effectivement une certaine félicité, une vie prospère bien qu'éphémère, mais sans doute personne ne prévint il sa déchéance future.

Elle fut, d'aussi loin que chacun se le rappela, toujours plus grande que certains de ses frères ainés, et difficile à vêtir. Pleine de vie, fidèle à son prénom, Vivienne mena une enfance paisible en compagnie de ses frères avec qui elle appréciait jouer, bien trop, au grand dam des femmes de la maisonnée. Trop jeune lors de la mort de Pépin pour en garder quelques souvenirs, elle se rappelle toutefois les nombreuses fausses couches de sa mère, et les enfants morts nés, qui précédèrent l'arrivée du benjamin miraculé de la famille : Josselin. A l'exception du chant elle ne goûtait à aucune des activités féminines imposées par sa mère, broderie ou musique auxquelles ses sœurs excellaient. L'enfante se plia cependant, bon gré mal gré, aux différents cours censés faire d'elle une jeune fille parfaite, et qui la détruisirent peu à peu.

On la fiança, à l'aube de sa quatorzième année, à Borgon de Blanval, de six ans son ainé. Vivienne l'épousa en 1157, peu après qu'il eut hérité du titre de Baron de son père, décédé d'un malencontreux accident de chasse. Bien que le couple semblât mener une vie paisible et douce, dépourvue de sentiments amoureux et de plaisir, l'épouse dénuée d'entrain et dure ne parvint jamais totalement à se faire à sa vie de maîtresse de maison. Du moins jusqu'à la naissance de leur premier enfant ; Eusebia, à la fin de cette même année. Seule fille de la fratrie, elle fut suivie des jumeaux Florimond et Arthur l'année suivante, puis par Heric en automne 1160.



1164 :


Suite à des missives alarmantes de sa sœur jumelle, Odile Hautecour de son nom d'épouse, Vivienne entreprend un long voyage jusqu'à Marbrume, accompagnée par sa fille et son dernier né, et sous bonne escorte. La baronne laissera les jumeaux aux bons soins de son mari, lequel ne peut malheureusement se défaire de ses obligations. Ils mettront plusieurs semaines à atteindre leur destination, et y parviendront à la fin du printemps. Léon Hautecour, son beau-frère, se montre être un homme dur et vaniteux qui ne jure et ne parle que de répudier la pauvre femme rendue stérile depuis une fausse couche, incapable de concevoir un héritier. Après une tentative de suicide que Vivienne parvient de justesse à éviter, en fin du mois de mai, Odile est contrainte de rejoindre un couvent pour sa propre sécurité. Vivienne restera à Marbrume plusieurs mois, refusant d'abandonner Odile à son triste sort.

Elle renvoie néanmoins une partie de ses hommes à la baronnie lorsque les premières rumeurs de Fangeux lui parviennent, soucieuse de porter assistance à son époux. Les missives qu'échange le couple sont en effet peu encourageantes, et la baronne s'en veut de ne pas être à ses côtés quoi qu'il la somme ne pas quitter la sécurité des remparts. Elle n'en aura plus la moindre nouvelle jusqu'au mois de Septembre, mais trouve amplement à aider avec l'afflux croissant de réfugiés et de blessés dans la cité.

Herik contractera une maladie apportée par les réfugiés, ou le manque cruel d'hygiène cumulé à une surpopulation croissante. Il en décédera après une brève rémission, ce qui plongera la baronne dans un chagrin sans fond. Ou du moins qui le semblait.

Qui eut cru, alors, que cela pu empirer ? Toujours sans nouvelle de son mari, c'est avec espoir qu'elle ouïe l'arrivée de Sarosse aux portes de la cité. La maison de Blanval en étant fière vassale, Vivienne sait, sent, que le Baron, leurs enfants et leurs gens sont avec eux, sinon qu'ils sont perdus. Mais la mère déjà inconsolable, criant et pleurant du haut des remparts de la cité, assiste impuissante à l'exécution honteuse des siens sous les dents et les griffes de ses abominations. Car au milieu des corps et des chevaux, là en bas, elle les voit ; son mari arme au poing se défendant avec l'énergie du désespoir avant de faire assaillir, ses petits garçons jetés à bas de leur monture et rapidement disparus, noyés dans la masse... Ivre de chagrin et de colère, la jeune veuve fera partie des premiers à sortir de la cité après l'ouverture des portes, à retourner cadavres et membres déchiquetés pour retrouver sa famille sans pour autant s'en sentir apaisée.

Les jours qui suivent se ressemble tous pour la jeune femme qui se sent tomber dans un gouffre sans fin. Si elle continue à faire acte de présence au Temple, ce n'est que pour maudire les Trois ; et sa haine est telle qu'un semblant de plan commence à germer dans son esprit, à l'encontre du Duc auquel elle jure un désespoir aussi grand que le sien, et une mort aussi épouvantable que celle de ses pauvres petits. Pour le mener à bien, Vivienne a besoin de moyens. Ils se présenteront sous la forme de Geffroy Capigesne, un homme douteux mais assurément riche puisqu'il possède plusieurs établissements dans la cité et quelques hommes d'armes. Leur mariage aura lieu en Octobre, toutefois il ne prendra pas part à l'appel aux armes du Roi à cause d'une vieille blessure trop invalidante pour qu'il s'y mêla.

Mais sieur Capigesne n'a pas de douteux que l'air, Vivienne s'en aperçoit vite. Les domestiques vont et viennent dans la demeure, changent souvent, tandis qu'elle-même se sent de plus en plus prisonnière. Dans le maigre espoir de protéger son dernier enfant, elle envoie Eusebia au Temple pour s'initier à la prêtrise. Les rares sorties accordées sont pour se rendre chez le comte Dussac, son beau-frère par alliance, dont la seule présence l'emplie d'effroi ; toutefois, dans cette maisonnée, elle s'attachera à certains domestiques. Il ne faudra que quelques semaines pour que la blonde découvre les raisons de tout ceci.

Confinée dans leur manoir, Vivienne profitera de l'absence de sieur son époux pour en fouiller le bureau. Après des heures et des heures de lecture et de recherche elle parviendra à mettre la main sur des documents qu'elle eut préféré ne jamais découvrir, car il s'agit de toute évidence de trafique d'être humain. Elle sera toutefois prise sur le fait et menacée ; Eusebia disparaitra purement et simplement sans qu'elle ne sût jamais ce qu'il lui était advenue, Geoffroy Capigesne l'utilisant comme moyen de chantage auquel se pliera Vivienne très brièvement. Elle-même est menacée, brutalisée et violentée de bien des façons, parfois enchaînée et affamée. Mais Vivienne est une louve féroce qui hurle à la vengeance comme seule lune et, un soir de décembre, dans un geste de défense, tuera son exécrable époux. C'est tout d'abord à la résidence du Comte Dussac qu'elle fuira, suspectant ce dernier d'être de mèche avec sieur Capigesne, mais y sera attrapée.

Son jugement aura lieu courant décembre : le Duc, plutôt que de la faire exécuter, choisira de la réunir aux siens en l'expulsant de la cité. Bannie, elle connaîtra la rudesse de l'hiver et l'aube de l'année 1165 à l'extérieur des murs de la cité.


1165 :


Vivienne, consumée par la haine et le désespoir, à l'agonie, est trouvée par d'autres bannis. Avec leur aide, elle parvient au village dans les marais. Pour survivre, elle apprend à se battre ; d'ailleurs cela lui plait et, bonne élève, progresse rapidement. Lorsqu'elle n'est pas sous l'emprise de l'adrénaline du combat, c'est dans les drogues qu'elle se réfugie.

Bannie parmi les bannis, elle se comporte comme telle bien que, par sa hargne et sa férocité, elle se démarque parfois. Le reste du temps s'écoule donc lentement, ponctué de raids et de pillages sur fond de massacres, ou bien l'esprit embrumé. Humains ou fangeux ne font, à ses yeux, plus aucune différence dès lors qu'ils se montrent hostiles à son encontre.


1166 :


Une vie de bannie ne ressemble jamais qu'à une vie de bannie, invariable, constante. Raids, pillages, massacres, repos, et rebelotte. Son espoir de briser le Duc s'amenuise néanmoins… Surtout après le 1er mai, et son couronnement. Le meurtrier des siens, de ses tous petits, est devenu Roi... Tandis qu'elle, d'avoir trop voulu vivre, est bannie. L'injustice la rend amère, et parfois cruelle, tant dans ses propos que dans les affrontements armés.

De nouveaux bannis rejoignent leurs rangs… Soit. Elle les garde à l'œil, mais ne se mêle jamais à eux, restant sur une réserve forgée par l'avènement de la Fange et son bannissement. Froide et distante avec chacun, rien ne vaut la solitude pour la veuve. Le seul moment où elle se sent l'envie d'être entourée, c'est lorsqu'elle se bat.

Elle marchande, parfois, afin d'obtenir des nouvelles de sa fille, de sa sœur, ou dans le vain espoir de mettre fin au trafique d'êtres humains, mais rien de tout cela n'aboutit jamais. Finalement, à la fin de l'année, résignée, elle cessera toute forme de recherche.


1167 :


Pour une raison presque mystérieuse, elle s'intéresse de plus en plus à l'ambitieux Griffith. Sans doute est-ce l'une des conséquences de cette alliance avec le Dauphinat ? En tous cas, Vivienne fait partie des premiers volontaires à le suivre vers Ventfroid ; et elle y parvient, légèrement blessée, mais en quelques sortes remotivée.



Résumé de la progression du personnage :



(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)


Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Je n'ai pas rajeunie.

Comment avez-vous trouvé le forum ? DC d'Angélique.

Vos premières impressions ? Toujours aussi bonnes.

Des questions ou des suggestions ? Que nenni.

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Vouip :)



Dernière édition par Vivienne De Blanval le Jeu 9 Déc 2021 - 12:21, édité 10 fois
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Vivienne de Blanval [Validé]   Vivienne de Blanval [Validé] EmptyJeu 9 Déc 2021 - 23:00
Salut à toi!

Alors pour ta carrière, je t'aurais plutôt proposé Vagabond, je pense que ça colle un peu mieux au personnage, le thaumaturge je vois plus ça comme un illuminé un peu mystique.

Ensuite j'apprécie un personnage bien ancré dans le lore. Et jolie intégration avec les de Sarosse, j'ai bien aimé!

Enfin voilà j'ai pas grand chose à redire, ça fait plaisir de voir des bannis! Donc je te donne ton rang et ta couleur, ta carrière arrive, toussa toussa, tu connais maintenant^^

GG et amuse toi bien avec cette nouvelle tête!
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