Trouble fait, il vint de plomber le moral des troupes. Lupio eut un malaise, un sourire forcé sur son visage. Le bourreau avait mis les pieds dans le tapis, évoqué un sujet houleux. Un fangeux, il les aurait presque oublié ceux la. Ces créatures à moitié mortes avaient attaqué marbrume et ses alentours, causaient des craintes à l'enfant des rues. Il lui arriva des fois à en faire des mauvais rêves, des cauchemars. Il n'en parlait jamais, évitait au possible ce sujet pour une juste cause; Il ne voulait alimenter sa peur, vivre sous son emprise. Il ignora l'homme, se concentra sur la veille dame, le fromage et son maudit bidon de lait. Il lui parut extrêmement lourd d’un coup, son bras ne pouvait plus supporter le poids. Lupio du laisser le bidon sur un rebord, vit avec une jalousie le bourreau le porter comme une vulgaire plume. A y repenser d’un peu plus prêt, il n’en fut guère surpris. Son métier, le bourreau, il devait en avoir de la force pour soulever la hache, pour couper des têtes. Cette pensée, cette image provoquée dans son esprit le fit frissonner. Il donnait la mort sans aucune forme de pitié or à aucun moment il en avait donné l’impression, bien au contraire. Cet homme était plein de bonté, de gentillesse, à l’écoute, le petit voleur en avait été agréablement surpris quelques heures plutôt.
“ … Pratique d avoir des muscles..”
Il se retourna vite fait sur la grand mère avec un rire enfantin dans le but de remettre de la joie en ce lieu, de leur faire oublier le sujet délicat
“ Oh; je prendrais pas le pari..”
Lupio aimait faire des blagues, mettre une bonne ambiance. Il était un rayon de soleil pour beaucoup, l’une de ses plus grandes qualité. Sans sa présence prêt de son père, ce dernier n’aurait jamais pu faire son deuil.
“ non.. Enfin.. “
Le futur du jeune voleur était incertain, flou, il n’avait aucune idée de son métier futur et encore moins de son devenir. Il ne pouvait savoir, sa vie et sa condition sociale ne lui permettaient pas. Il devait vivre le jour au jour, faire de son mieux pour aider son père et survivre dans cette pauvreté.
“ C’est pratique; je pourrais en faire à la maison si j arrive à trouver du lait. Du fromage et du pain, ca peut nous faire un repas et avec le temps; je pourrais peut être en vendre.”
Un sale petit voleur, une réputation qui lui collait à la peau, lupio voulait s’en débarrasser, prendre un autre chemin plus légale. Le moment tant attendu arriva, le jeune homme se releva les manches, aida Madame poulette à commencer à faire le fromage. Elle était très pédagogue, elle lui expliqua les étapes une à une. Lupio avait tendu l’oreille, l’écouta avec sa plus grande attention, tenta d’appliquer les consignes. Le bidon était lourd, il ne pu empêcher quelques goutes de lait tomber par terre, parvint tout de meme à le verser dans la grande marmite. Il prit une sorte de cuillère en bois et remua le tout lentement.
“ aah!”
Un bruit l’avait fait sursauter, lui avait fait renversé s cuillère au sol . le bourreau avait mal choisi son moment pour prendre sa chaise, l’enfant des rues lui jeta un mauvais regard, tenta de reparer sa connerie au plus vite. Il ramassa la cuillère et chercha un trucs afin de retirer cette vilaine grande tache de lait.
“ Je suis vraiment desole ! je dois laver avec quoi ?”
ps: faudrait qu'on discute de la suite