Homme de loi n'est pas Homme de bien. [Ilhanne]

Raime s'était attablé, avalant sa ration en silence, des trombes d'eaux de pluies s'évertuant à fracasser le toit de l'auberge au-dessus de sa tête. Il était loin d'être le seul à s'être réfugié là-dedans, au grand bonheur de la maison qui servait à toute cette clientèle impromptu de quoi tuer l'ennui qu'accompagnait bien souvent le mauvais temps.

Certains, ayant dors et déjà fait connaissance, s'était mis à jouer aux dés. D'autres se contentait de picoler tranquillement dans leur coin, perdu dans des pensées embrumées connu d'eux seuls. Raime aurait volontiers rejoint cette catégorie là, mais il était en service.

Son groupe escortais un convois de vivres à destination de Lods. Le voyage s'était fait sans encombres, mais au moment où ils repartaient au soir, la flotte s'était mise à tambourinée, doublée d'un vent excessivement glacial. En désespoir de cause, lui, son chien et les cinq autres Miliciens avaient investit l'établissement. Il était évidement le seul à préserver sa sobriété.

Etant quelqu'un de patient, il ne souffrit pas outre-mesure du contre-temps. En revanche, son asociabilité aiguë le mettait à rude épreuve au milieu de ce brouhaha et de cette chaleur humaine insuportable. L'un de ses nombreux troubles obsessionnels compulsifs le prit alors, et il sortit son poignard ainsi qu'une pierre à aiguiser de sa veste noire. Le mouvement lent, précis, régulier et le bruit sinistre du métal que l'on affûte le détendit un peu.

- T'dit pas d'...d'éteindre ton boucan... CONNARD... ?

Raime se figea:

- Tu crois qu'c'est parce-qu't'es soldat qu't'es habilité à faire chier... CONNARD ?

A deux tables derrière lui, un type beurré jusqu'à la moelle lui parlait en fixant le sol avec une apathie qu'aurait applaudis une plante verte. Un autre s'était avancé entre Raime et lui, sûrement pas totalement a jeun non plus puisqu'il parlait au Milicien:

- Ta gueule Rulf' t'vas attirer sur nous les problèmes...

Avec une vivacité surprenante, ce dernier se leva et bouscula son camarade qui s'écroula au pied du Milicien:

- J'm'en fout ! Enfoiré ! T'croit tout permit c'est ça ?! HEIN C'EST CA ?! CONNARD !

Raime, prévoyant, avait attaché le chien à un poteau de l'édifice, en prévision de ce genre de situation. Il rangea sa lame dans son fourreau.
Il sentait l’haleine avinée du pécore juste derrière lui:

- J'vais te saigner comme les tiens ont saigné mon fils...

Une seconde avait suffit pour que l'inévitable et prévisible coup ne fuse. Un crochet du droit d'une mondanité bien pauvre, mais que Raime avait jugé approprié.

La mâchoire inférieure en miette, tremblotant et dans les vapes pour un moment, l'agitateur fut instantanément pris en charge par d'autres, comme l'exigeait la solidarité découlant de la faiblesse.

- Si vous voulez vous plaindre de moi, adressez vous à mon coutiller. Il se nomme Charles Destaff. Il serra les poings. A moins que l'un d'entre vous tienne à ajouter un mot ?

« On a pas d’argent mais on a des lapins, avec la viande et la fourrure, ça fait bien plus que la nuit dans l’auberge et le repas. »

Le tenancier nous regarda toutes les deux à moitié trempée et à moitié boueuse. On avait chopé deux lapins dans les collets qu’on avait relevés ce matin. Il aurait dû être pour les gens du fort, mais on s’était un peu trop éloigné. La raison en était simple, on avait suivi une piste, un groupe, quelques biches et un cerf visiblement. Mais la vue d’un fangeux au loin et la pluie nous avaient dissuadé de pousser plus loin. On se savait trop loin, bien trop loin du fort pour ne pas être certaines de finir en pâté pour fangeux. Déjà, des grognements et des bruits nous avaient fait des manquées quelques battements de cœur. On s’était précipitée vers Lods le village le plus proche.

L’homme avait visiblement de nous dévisager vu qu’il avait repris la parole.

« Vous partagerez une chambre à deux. »

Ça avait l’air de l’arranger en fait. On lui apportait plus de nourriture qu’on allait en consommer. Avec Mira on avait sorti de nos sacoches la viande froide, un était fresques gras et un, un peu rachitique, mais il y avait suffisamment.

Nous, on était juste soulager de pouvoir passer la soirée au chaud, dans un endroit où on pourrait dormir sur nos deux oreilles, ou presque. Le retour serait que plus facile demain.

On s’était tassée dans un coin de la salle, on voulait pas d’emmerdes. Enfin nos arcs et autres armes posées contre la banquette avaient l’air de dissuader qui voulait nous chercher des noises de le faire.

La soirée s’était entamée doucement, des miliciens avaient fait leur entrée, sûrement qu’il devait être en convois, et que la pluie les avaient empêché de repartir. Ils s’étaient tous doucement alcoolisés. Nous, on était tranquillement dans notre petit espace à se raconter nos vies. S’pas qu’avec ma partenaire de chasse on avait envie de devenir super proche, mais en même temps on avait pas vraiment mieux à faire pour passer le temps.

Du moins, ça s’était avant que l’esclandre éclate. Un aviné notoire avait pris à parti un des miliciens, un qui était encore sobre, curieusement.

S’était pas les douceurs que le soûlard avait braillées qui m’avais intriguer, voire peut-être un peu révolté, mais bien ce qu’il avait dit avant de se faire éclater la mâchoire par une violente droite.

J’avais pas perdu de temps pour me lever et aller aider celui qui allait dégriser vite à se relever.

« Ta gueule, le milicien, mettre un pain à un mec bourré, tout le monde peut le faire. Pas la peine de jouer au caïd. »

Je l’avais même pas regardé, il méritait même pas qu’on lui accorde de l’attention. Les crétins qui noyaient leur chagrin dans l’alcool non plus j’en étais pas fan. Le mien m’avait laissé quelques cicatrices et mauvais souvenirs, mais au moins ils méritaient qu’on essaye de les virer humainement avant de leur servir de la force brute.

« Qu’est-ce qu’il on fait ? »

Avais-je demandé, sans vraiment de douceur à celui qui s’était fait mettre au tapis.
Je gardais quand même le milicien dans un coin de mon champ de vision. On ne savait jamais.

- Faire chier les inconnus aussi, à la différence que c'est plus dangereux, mais t'es apparemment trop conne pour l'avoir remarquée. Fit-il d'une voix égal.

Il ne chercha pas à persuader quiconque qu'il était au-dessus de ça, qu'il passerai outre cette surenchère et que tout le monde repartirai chacun de son côté. Quelque chose chez lui avouait très clairement que la soirée promettait d'être longue et que d'une manière ou d'une autre, il verrait la couleur de son sang, à elle. Pas par intérêt, puisqu'il y en avait aucuns. Juste parce-qu'il en avait envie, et que cela constituait une fin en soi.

- L'ont chopé, torturé...brave gars...pas pût l'enterrer...qu'des restes...qu'la tête...

Les ongles du poivrots raclèrent le planché. Il cria de désespoir tout en toussant et crachant des glaviots sanguinolents.

Les autres Miliciens s'étaient rapproché discrètement. Il savait qu'ils voulaient l'empêcher d’aller plus loin, mais il savait aussi qu'aucuns auraient les couilles d’agir, comme toujours. Ils l’engueuleraient après coup, ils diraient que c'est pas à eux de sortir de leur bourse de quoi dédommager les proches des victimes. Qu'au final, lui, et bien il était sacrément taré, et qu'il avait rien à foutre dans la Milice. Et comme toujours, Raime leur sourirait, sachant que c'était précisément ce pourquoi on l'avait engagé, ainsi que quoi que les gens disent de lui, il figurait parmi les rares à constituer une réelle menace une lame à la main et un bon élément sur le terrain.

La main gentiment posée sur le pommeau de son épée, Raime inspecta rapidement mais avec minutie les alentours. Il y avait tout autour une vingtaine de personne, silencieuse.

"Les vieux, les pères, les mères, les gosses... Y en aura une dizaine qui se casserons. Ca en fait un à deux pour chacun d'entre nous. Si sa pote à droite se décide enfin à me mettre en joue, Gerrick la tiendra en respect avec l'arbalète, et on saura qui de la flèche ou du carreau voyage le plus rapidement jusqu’à sa cible à courte portée"

Les planches craquèrent tandis qu'il s'avança, la main toujours là où il le fallait et la voix portant doucement dans l'atmosphère plus qu’électrique:

- Tu fais que grogner ou tu sais jouer ta vie également ?

Il connaissait ce genre de vermine. Elle dirais qu'elle le ferait pas pour un type comme lui, qu'il ne le méritait pas. Elle se cacherait sous des faux prétextes pour camoufler sa peur, elle se plierait à son instinct de survie. Et à cet instant, à la manière d'un chien voyant se dérober un chat, il s’élancerait.

Je voyais que la dignité n’étouffait toujours pas la milice. C’était rassurant de savoir que ma sœur était dans un milieu saint et équilibré. Fin’ j’avais pas vraiment peur que ça la change autrement qu’en la rendant plus rude, mais s’était pas quand même forcément tranquillisant de savoir qu’elle était entourée de connards et de bras cassés.
Je redoutais le moment où on viendrait m’annoncer qu’elle était portée disparue.

Je comprenais pas vraiment ce qu’il essayait de me raconter le poivrot, qu’est-ce que son gamin avait bien pu faire pour se faire choper et torturer ? Mais sa peine n’avait rien de confus, rien d’incompréhensible, comme sa haine.

« J’grogne pas, j’te dis d’aller t’faire mettre, d’préférence par un membre de ton escouade, ça fera des potins à vous raconter au coin du feu. »

Il avait inspecté les environs, son regarde avait fuit dans toute la pièce. A une escorte de milicien contre deux chasseresses s’était mince, mais si Mina bougeait pas, ce qu’elle ne semblait pas presser de faire, peut-être que les autres se mêleraient pas du différent. Ce qui n’était pas dit en soit.

Je voyais surtout que j’avais des chaises et des tables pour les gêner dans ses mouvements. Et que nos arcs n'étaient pas si loin à quelques pas, par contre le premier à portée n’était pas le mien, j’allais devoir faire avec.

« Mais quand tu veux. »

Aussi railleuse et désagréable que froidement sérieuse.
Je sentais toute la tension dans mes muscles, guettant le moindre geste pour dégainer. La main pas très loin de mon couteau. Je m’étais pas écarté, quand lui s’était rapproché. J’avais pas peur de lui. Du moins, si j’avais peur de lui, comme j’aurais eu peur de n’importe quelle personne menaçante, s’était le fait que quelqu’un avec un arme s’approche de moi qui me tendais, pas spécifiquement parce que s’était lui.

« Putain Barrowmer tu fais chier à t’comporter comme tout ce qui a des couilles. »

- Et tu seras invité, qui sais, t'aura peut-être moins l’allure d'une mal-baisée lorsqu'on te sera passé dessus.

Les formalités d'usages effectuées, il dégaina tout en fonçant droit sur elle, sans précipitation ni véhémence.


Une table en bois vint se foutre sur son chemin. Il l’enjamba avec une agilité nullement trahit par son corps massif. Il voulait monter au contact avant qu'elle puisse choper son arc.
Dans sa course, il entendit le sifflement sourd d'une flèche qui alla se planter dans le bois. Des cris s’élevèrent, et des lames chantèrent lorsqu'elles s'extirpèrent de leur fourreau. Mais tout cela, il ne le remarqua que vaguement, tant sa volonté était fixée sur une seule chose, une seule personne.
Son pied fort et sa main armée se mouvait avec une coordination parfaite. Lorsqu'elle serait à portée, la taille qu'il lui administrerait serait vive, sans temps morts, sans amorces annonciatrices, fulgurante et indécelable.
Et il trébucha. Le poivrot, à terre, l'avait fait tomber d'un croche-patte de la main à la cheville.

Durant sa chute, Raime parvint à se mettre en boule et à plaquer son glaive dans le plat de ses omoplate, puis à rouler dessus jusqu'à se retrouver debout. Il inspecta brièvement sa lame qui était toujours en un seul morceau.
Puis il manqua de se faire planter une flèche dans le genou. Il foutu un large coup de pieds à une table tout près de lui qui se renversa, et s’accroupit derrière, jurant à voix basse. Peu importait si elle avait au final eu le temps d'attraper son arc ou si c'était miss chieuse n°2 qui était à l’œuvre, mais toujours est-il qu'il était trop exposé aux tirs et ne pouvait rien faire dans l'état actuel des choses.
Il resta là où il était, attendant dans le calme que Gerrick fasse son boulot et en profitant pour tranquilliser sa respiration.

Ça avait commencé à partir en couilles, très vite, j’avais bougé la table pour le gêner dans ses mouvements et me laisser le temps de choper l’arc à ma portée. Heureusement, Mina était pas une de ces illuminés qui pensait qu’on pouvait chasser avec un arc long dans les marais. Le dernier que j’avais vu essayer avait fini empêtré dans des branches basses ou des fourrés un peu épineux. Heureusement que rien de fâcheux nous était tomber dessus ce jour.

« Sa race vous faites chier. Baisse ton arbalète toi, j’suis pas armée. »

Mira s’était levée doucement et avait posé son couteau sur la table en signe de bonne foi. A moitié bourré comme ils étaient ses chances de toucher avaient pris du plomb dans l’aile.

« Avant d’essayer d’nous buter a plus que deux, contre une et demi, Charles Machin, là, le coutilier, il peut pas m’écouter deux secondes ? »

Aucune idée duquel s’était mais à s’adresser au lot, elle s’adresserait bien à lui, simple question de logique. Elle rabattit un de pans de sa verte contre elle, dévoilant un écusson au blason de Traquemont. Si elle voulait tenter la diplomatie, j’allais la laisser faire, même si je doutais assez que ça marche.

« On est d’Traquemont, notre châtelaine Yseult est alliée du Duc, on est dans les mêmes camps si on peut dire. Nous aussi on patauge dans la vase du marais en essayant de buter du mordeur quand l’occas’ est pas trop à notre désavantage ou que ça nous tombe dessus. »

J’étais pas certaine que prendre des types alcoolisés par la raison était une bonne chose, mais si il avaient encore un peu de présence d’esprit, s’était jouable. J’avais baissé mon arc, sans pour autant débander complètement et d’encocher. Au moindre geste brusque ça partait. Une articulation, de préférence celle qui tenait l’arme, ça allait pas lui faire du bien.

« Ça vaut vraiment le coup pour un « ta gueule » mal placée de risquer les emmerdes ? Non parce que quand on rentera, et on va rentrer, au fort demain rien ne nous empêchera de raconter que des hommes du Duc ont essayé d’refroidir pour trois fois rien. J’suis pas certaine qu’ils en seront très contents et j’parles même pas des chevaliers et d’la châtelaine, juste du reste des chasseurs et des soldats. Vous d’vez connaître la réputation de gens du fort, pas très amicaux, froids et bien rancunier avec un esprit de groupe très fort. En plus on a le nom de celui qui à laisser faire tout ça. »

C’était un peu du bluff, même si s’était pas vraiment faux. Elle parlait d’un ton calme, pas vraiment menaçant, malgré la teneur de ses mots. Elle semblait simplement énoncer des faits le plus clairement possibles.

« Ça serait con de prendre pour deux crétins, éprouvés par leur journée, qui savent pas se contrôler, non ? »

Elle s’était pas adressée une fois au type qui avait l’air de vouloir ma peau, regardant seulement la masse de son escouade espérant que quelque chose de raisonnable allait s’allumer dans l’esprit de l’un d’entre eux, de préférence celui qui détenait l’autorité.

Raime éclata d'un rire sonore tandis que Fyn s'exprima au nom de l'escouade.

- Tu vois un coutiller là ? Je me torche avec ta diplomatie petite. Traquemont ? On se l'enfile sévèrement. Là si tu regrette d'avoir trainer avec le laideron casse-burnes au plus mauvais moment tu peux toujours te casser en attendant que réparation se fasse. Il s'était tourné vers Raime à cet instant. T'invoque ton honneur ou quoi ?

- Ouais.

Ce dernier se leva et alla chercher l'épée d'Henry, puis revint droit sur le laideron pour la lui jeter en dépit de sont arc.

- Soit tu le bat, soit tu crève. Si tu refuse ou si ta pote essaye de nous la faire à l’envers encore une fois on vous saigne toute les deux comme des truies. Dans tout les cas, après, chacun se cassera de son côté et n'en parlera plus.

Raime ne pipa mots. Il attendit patiemment face à elle. Les Miliciens savaient probablement que pour lui, l'honneur n'avait rien à voir avec ça, mais dans un cadre purement légal, ils se devaient de le mentionner. Enfin, c'était tout simplement pour mettre fin à l’histoire qui se résorberait par la mort de l'un ou de l'autre.

Cette bande de con. SI j’avais voulu, j’aurais pu dire à Mira, que s’était prévisible et que je lui avais presque bien dit. Le nombre de fois où j’avais affirmé que la grande majorité des miliciens étaient des crétins pourris jusqu’à la moelle par un vice quel qu’il soit.

On était dans la merde, surtout parce qu’on était en infériorité numérique et pas assez de recul pour tirer efficacement. Il y eut un moment de tension, bref, palpable, pendant lequel ma partenaire avait approché sa main de l’arme qu’elle avait laissée sur la table. Elle allait l’attraper et le lancer, mais le propriétaire de l’auberge, qui visiblement venait de trouver son courage, débarqua en plein milieu de la zone de conflit, quelque chose de contendant à la main.

« OH OH OH ! ON SE CALME TOUT LE MONDE OU J’VOUS FAIS SORTIR !! J’AURAIS DÛ VOUS FAIRE SORTIR BIEN AVANT MÊME ! »

Il était mal assuré, mais déterminé.
Mira s’était finalement saisit de son arme, mais pas pour s’en servir, pour la ranger. On avait pas payé en pièce et on voulait pas se retrouver dehors avec la pluie. J’avais relâché la tension complètement.

Autour quelques gros bras ou du moins ce qui en faisait officie, pas certain de pouvoir vraiment immobiliser des miliciens qui semblaient vraiment vouloir en découdre.

La porte s’ouvrit dans un fracas et se referma presque aussitôt.

« Y’a une brèche dans les palissades. Faut refermer avant que y'ai un mordeur qui passe, ou plus. On a b’soin de gars sécuriser l’truc pendant que les autres bossent.»

Le gars semblait un paniqué et pas vraiment en train de raconter des mensonges. On se regarda avec Mina. Il pleuvait faisait nuit assez sombre, mais s’était mieux que rester avec un connard qui prétendait défendre con honneur alors qu’à voir sa façon d’agir s’était évident qu’il en avait aucun et sa bande de chien enragés. Elle me lança ma veste que j’attrapais à la volée.

« Nous, on s’porte volontaire. »

fatalement, on nous avaient regarder bizarrement, des femmes qui prétendaient porter les armes s'était toujours bizarre pour tout le monde. Mais personne semblaient vouloir de foutre de notre gueule à croire qu'on avait l'air assez crédible avait ce qui avait failli se passer.
Juste le temps d’attacher mon carquois et de prendre le bon arc avant de se diriger vers la porte, où un quelques ouvriers s’étaient amassés. Les hommes qui voulaient nous virer quelques instants plus tôt, faisaient tampon avec le groupe de milicien. J’eus juste un regard des plus satisfait envers le sang chaud. Il aurait pas son combat.

« Rester derrière et faites l'moins de bruits possible »

Donna comme instruction Mira avant que nous disparaissions tous derrière la porte de l’auberge.

Spoiler: