Marbrume


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 Goeffroy de Nouet [terminé]

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Geoffroy de NouetChevalier
Geoffroy de Nouet



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MessageSujet: Goeffroy de Nouet [terminé]   Goeffroy de Nouet [terminé] EmptyDim 22 Nov 2015 - 14:08




Geoffroy de Nouet




Identité



Nom : de Nouet
Prénom : Geoffroy
Âge : 24 ans
Sexe : Masculin
Rang : Chevalier, membre de la petite noblesse
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Voie du chevalier

FOR : 1+1
END : -
HAB : 1
CHA : -
INT : -
INI : 1+1
ATT : 1+1
PAR : 1+1
TIR : -
NA : -
PV : 5

Compétences : Anticipation, Connaissance tactique, Monte, Sang-Froid.

Objets choisis Epée à une main, rondache, chemise de mailles, jambières de cuir.


Physique




Geoffroy est un jeune homme de taille moyenne. Son corps est fin, mais musclé et sculpté par des années d'entraînement au combat. Il est équipé d'une armure de cuir, renforcée par le port d'une cotte de mailles et de plaques d'armure au niveau du torse, du dos et des avant-bras. Une épaulière protège le haut de son bras gauche, par lequel il manie son épée. Un écu de bois est accroché à son bras droit, et son tabard fatigué par le temps arbore les armoiries bleu et blanc de sa famille.


Son jeune âge peut se lire sur son visage imberbe. Il a les cheveux bruns, coupés courts. Ses yeux bleus clairs, très expressifs, lui donnent un air nostalgique et perdu dans ses pensées. Il n'a pas l'air d'un tueur, c'est sûr, mais il est souvent hasardeux de trop se fier aux apparences. Deux cicatrices lui zèbrent le visage, résultat d'escarmouches contre les fangeux : l'une d'elle se situe au niveau de la pommette gauche, l'autre lui entaille la lèvre supérieure.

Personnalité



Depuis sa naissance, Geoffroy est habité par le désir de briller par ses capacités martiales. Tout d'abord briller auprès de son père, qui n'a jamais eu d'yeux que pour son frère aîné, mais également auprès des villageois ainsi que des gardes, parmi lesquels il a grandi. Il n'a jamais cessé de s'accrocher à cette ambition, persuadé que l'entraînement pouvait faire de lui un redoutable guerrier. Pour autant, il n'est pas du genre à se vanter, préférant laisser ses actes parler d'eux-mêmes. Assez réservé, il a trouvé dans le maniement des armes un moyen de s'exprimer et de se trouver sa place parmi les habitants du village.


Il est le fils cadet d'un banneret vassal du Duc de Marbrume, et dont les terres s'étendent à l'ouest de la cité portuaire. Bien que membre de la – petite – noblesse, il a été élevé dans le respect des intérêts des villageois. En effet, son père avait toujours administré ses terres avec un grand soucis du sort du peuple, et pouvait compter sur le soutien de celui-ci. Ainsi, Geoffroy a toujours été à la fois proche des citoyens, cherchant à améliorer leur quotidien, et à la fois différent d'eux du fait de sa condition.


Lorsque les fangeux ont commencé à envahir la région, il a participé à l'exode des habitants de son village en servant d'escorte au premier convoi en direction de Marbrume et de la sécurité qu'elle offrait. Maintenant arrivé à bon port, il guette les convois suivants. Pourtant partis avec quelques jours seulement de décalage, ils ne sont toujours pas arrivés. Des images de ses proches submergés par les fangeux occupent ses pensées et hantent ses nuits. Il n'a plus qu'une idée en tête : franchir ces portes dans l'autre sens, épée à la main, et partir à la recherche des rescapés de son village. En espérant qu'il ne soit pas déjà trop tard...


Histoire




Le soleil se couchait sur Marbrume. Les ombres sortaient de leurs cachettes, venant ramper sur les toits et dans les rues. Du haut des remparts, la ville prenait un air lugubre, presque malsain. Était-ce vraiment ça, le havre de paix qu'on lui avait promis ? Geoffroy secoua la tête, désabusé. La situation était critique, la cité ne semblait pas pouvoir accueillir plus de monde. Pourtant, les flux de réfugiés ne se tarissaient pas. Cela dit, la principale préoccupation du jeune homme n'était pas le sort de la cité mais celui, plus immédiat, plus égoïste, du sort de ses proches. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il était arrivé à Marbrume, et qu'il guettait un visage connu dans la foule qui se pressait pour pénétrer dans la ville. « Ils auraient déjà dû être là », se dit-il, broyant du noir. Mais il restait encore une petite heure avant que la nuit ne tombe, et que les portes ne soient définitivement fermées avant le lendemain matin. Il reporta son regard au loin, désespérant de voir arriver les silhouettes qu'il attendait, et se perdit dans des souvenirs qui semblaient tout droit sortis d'une autre époque.


Il était né et avait grandi dans un petit village dont les terres s'étendaient à l'ouest de Marbrume. Son père, un châtelain vassal du duc Sigfroi de Sylvrur , en était le seigneur. Mais, au contraire de ce dernier, il maintenait un contact fort et régulier avec ses gens. Il y avait cela de beau, dans cette communauté, que les intérêts de chacun pouvaient être pris en compte – chose irréalisable dans une cité plus populeuse, où les désirs des forts prévalent sur les besoins des plus faibles. D'aucuns l'auraient décrit comme un homme juste, soucieux de la vie et des intérêts de chacun, très impliqué dans la gestion du village. Là où la noblesse ne peut d'ordinaire obtenir du peuple, au mieux, qu'une obéissance teintée de crainte, son père pouvait compter sur la confiance de ses sujets.


Il était le cadet de la famille. Son frère aîné et lui étaient très proches, partageant les mêmes passions, les mêmes rêves. Dès qu'ils avaient un instant de libre, ils partaient jouer avec des bâtons, s'imaginant déjà chevaliers. Alors qu'ils grandissaient, leur père engagea un précepteur pour parfaire l'éducation de son fils aîné qui, le moment venu, serait amené à lui succéder. A ses entraînements au combat s'ajoutèrent toute une formation politique.


De son côté, Geoffroy ne reçu qu'une formation militaire, n'étant pas destiné à prendre la suite de son père. Ses relations avec son père et son frère devinrent plus faibles, les deux étant très occupés par leurs obligations respectives. Il se consacra alors totalement au maniement des armes : si sa vocation était d'être un guerrier, alors il serait le meilleur de tous. A force de pratique, il arrivait déjà à rivaliser avec la plupart des soldats du village. Il savait mener ses combats comme une partie d'échecs, évaluer avec exactitude ses forces et celles de ses adversaires pour établir sa stratégie. Il n'avait jamais été de ceux qui se jettent dans le combat à corps perdu. Ses entraînements contre les gardes, plus forts physiquement, lui avaient appris à rester lucide en combat pour analyser les faiblesses de ses adversaires et les exploiter. A force de les côtoyer, les hommes de la milice étaient devenus comme une seconde famille pour lui.


Le village vivait dans une paix relative. Ses voisins n'avaient pas la force militaire de les envahir, quand bien même ils le voudraient. La milice avait alors comme mission de maintenir l'ordre et de tenir les pillards à l'écart, ce dont ils s’acquittaient sans trop de difficultés. C'est alors que les premières rumeurs commencèrent à se répandre dans le village. On parlait de « créatures des marais », qui sortaient de leurs tanières la nuit pour se repaître des villageois imprudents. Les autorités ne prirent pas la nouvelle au sérieux, et pour cause. On aurait dit une histoire pour effrayer les enfants et les faire aller au lit sans discuter. La milice reçut néanmoins l'ordre de redoubler de surveillance, pour rassurer la populace. Les patrouilles se multiplièrent, sans résultat apparent. Les soldats grommelaient sur une perte de temps et d'énergie, jusqu'à ce que la première créature soit débusquée et sa dépouille amenée au château. Le châtelain constata le bien fondé des rumeurs, mais sans s'alarmer davantage. Le faible nombre de ces créatures n'en faisait pas une menace sérieuse pour le village. Des patrouilles nocturnes et un couvre-feu furent instaurés, et la vie sembla reprendre son cours. L'été touchait à sa fin, les récoltes étaient bonnes. Le village ne manquerait pas de nourriture cet hiver.


Certaines personnes ne supporte pas la monotonie d'un quotidien qui se répète, et attendent un changement, peu importe lequel, avec impatience. Geoffroy était de ceux-là. Rétrospectivement, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait eu tort. Tous les changements n'étaient finalement pas bons à prendre.


Des réfugiés commencèrent à arriver de l'ouest. Tous racontaient la même histoire : des nuits d'horreur, peuplées par des créatures aux crocs et griffes aiguisés : les « fangeux ». Ils fuyaient leurs villages, leurs maisons, n'emportant que le strict minimum et s'accrochant à l'espoir de trouver une place sûre. Le châtelain était un homme fier. Il donna l'ordre aux habitants de se barricader chez eux, une fois la nuit tombée. La milice se prépara à effectuer des rondes, torches et armes au poing : le village ne tomberait pas aussi facilement. La détermination des hommes était sans faille : ils ne laisseraient pas une seule de ces créatures pénétrer sur leurs terres. Les premières nuits passèrent sans incidents majeurs. Les miliciens avaient été rejoints par certains des réfugiés qui savaient manier une arme, des villageois débrouillards ou des soldats qui avaient fui leur village. Mais plus les nuits passaient, plus les fangeux étaient nombreux. Ils rôdaient aux abords du village, sans s'approcher du halo de lumière que projetaient les feux de défense. Puis vint la nuit fatidique où la seule lumière ne les repoussait plus. La seule protection contre la marée de griffes et de crocs consistait en l'acier froid des armes et le cœur fort des hommes et femmes de la milice. Le châtelain lui-même quitta la protection de son château pour venir leur prêter main-forte, accompagné sa garde personnelle. La nuit fut longue et, lorsque le soleil se leva enfin, les effectifs des défenseurs étaient cruellement amoindris. Le cœur lourd, leur seigneur admit finalement qu'ils ne pourraient pas les repousser plus longtemps. Seule la mort les attendait s'ils restaient sur ces terres. Leur seul espoir était de fuir en direction de l'est, vers la grande cité de Marbrume. Ses hautes murailles devraient constituer une protection suffisante, à supposer qu'ils y arrivent tous en un seul morceau...



Malgré le danger qui planait au-dessus de leurs têtes, l'évacuation fut rigoureusement planifiée. Aussi le repli vers Marbrume devait-il s’opérer en trois étapes successives. Les premiers à partir furent les femmes et les enfants, puis vinrent le reste des villageois avec des charrettes de vivres et enfin le seigneur accompagné de ses gardes et serviteurs. La milice fut divisée pour escorter les deux premiers groupes : Geoffroy assurait la protection du premier, là où son frère dirigeait le second. Leurs parents, accompagnés de leurs gardes et du personnel du châtau, constituaient le dernier.


Dès les premières lueurs de l'aube, ils se mirent en chemin. La route était longue jusqu'à Marbrume et il n'allait pas falloir se ménager s’ils voulaient y arriver avant la nuit. D'autant plus que les enfants, très jeunes pour certains, ralentissaient l'allure de la troupe. Mais les éclaireurs ne relevèrent aucune présence de fangeux et les réfugiés progressèrent sans encombre. Geoffroy se tenait sur ses gardes à l'approche de chaque village, craignant d'y découvrir des scènes de massacre. Mais tous étaient vides, abandonnés par leurs occupants qui avaient probablement fui vers la sécurité de Marbrume. Il régnait une ambiance de fin du monde, presque irréelle. Le jeune homme sentait une certaine anxiété monter en lui alors qu'il cheminait en silence, chaque pas l'éloignant un peu plus de ce qu'il connaissait. Autour de lui, tous marchaient sans un bruit, dans une atmosphère tendue. Pour ce qu'il lui semblait être la centième fois, il jeta un regard en arrière, guettant le reste des habitants du village. Vu la lenteur à laquelle ils avançaient, il ne pouvait s'empêcher de penser qu’ils auraient déjà dû être rattrapés par les autres groupes. Un sinistre pressentiment commençait à lui ronger l'esprit. Il ne voulait pas croire qu'il puisse leur être arrivé quelque chose, mais plus il repoussait cette pensée et plus elle revenait en force. L'après-midi touchait à sa fin, et il en venait presque à espérer qu'un événement vienne troubler cette insupportable monotonie lorsque les murailles de Marbrume se découpèrent soudain à l'horizon. Geoffroy n'en croyait pas ses yeux. Lui qui avait grandi dans un modeste village, il n'avait encore jamais vu de ville aussi grande. Autour de lui, des sourires de soulagement virent éclairer les visages fatigués de ses compagnons. Les mères serraient leurs enfants dans leurs bras, les miliciens se donnaient des tapes dans le dos en riant. Tous semblaient penser que leur cauchemar était terminé et, en un sens, ils avaient raison. Geoffroy voyait difficilement comment des fangeux pourraient franchir les murailles pour pénétrer dans la ville. Toutefois, ils allaient vite se rendre compte que le quotidien d'un réfugié, dans une ville déjà surpeuplée, n'était pas quelque chose d'enviable.


Geoffroy frissonna. Le soleil venait de se coucher, et la légère brise s'était transformée en un vent glacial. Une fois de plus, son attente avait été vaine : aucun visage connu ne s'était présenté à la porte. Il se leva et descendit des remparts. Marbrume n'avait rien de la cité riche et paisible qu'il s'était imaginé. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’ils étaient arrivés, avec d'autres réfugiés de son village. Ils avaient découvert une ville malade, frappée par les épidémies, où la nourriture venait à manquer pour les pauvres gens alors que la noblesse noyait ses soucis dans des orgies. Pour autant, sortir et quitter la protection des murs serait une folie : les fangeux rôdaient partout autour de la cité, sortant de leurs cachettes à la nuit tombée pour se mettre à la recherche de proies. Même parmi la milice, seuls les plus braves -ou les plus fous-, osaient se porter volontaire pour les missions à l'extérieur. Geoffroy ne s'était jamais considéré comme quelqu'un de courageux, la peur faisait partie intégrante de sa vie de soldat. En rejoignant le groupe de gardes aux côtés desquels il avait rejoint Marbrume, il se demanda ce qu'il faisait ici. La vie dans la cité n'avait rien à voir avec ce qu'il connaissait. Le quartiers des nobles, où il résidait, était semblable à un sanctuaire où la classe dirigeante, coupée de la réalité, se livrait à ses intrigues politiques. Quand aux habitants, avec lesquels il aurait pensé avoir plus d'affinités, ils évitaient jusqu'à son regard : aucun ne voulait avoir plus d'ennuis qu'ils n'en avaient déjà. Il allait devoir s'adapter au plus vite si il voulait se montrer à la hauteur des responsabilités qui lui incombaient désormais. En effet, les réfugiés de son village, pour la plupart des femmes et des enfants, n'avaient eu d'autre choix que de s'installer provisoirement dans les quartiers pauvres avec les autres sans abris. Au moins étaient-ils à l'abri des fangeux. Tous n'avaient pas cette chance, pensa-t-il alors qu'une multitude de visages refaisaient surface dans son esprit.


Soi réel




Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui.
Comment avez-vous trouvé le forum ? De bouche à oreille (mon frère Abel le Barbier m'en a parlé, et me voilà)
Vos premières impressions ? Le contexte est super intéressant :)
Des questions ou des suggestions ? Niveau question, je ne suis pas sûr d'avoir bien compris le système de compétences, j'espère ne pas m'être trompé quelque part. J'espère aussi ne pas avoir pris trop d'équipement pour un début ^^

Juste un oubli dans le tableau des armures, je pense qu'il manque un - devant le malus aux caractéristiques du plastron en plaques légères. Voilà, je suis déjà chiant. What a Face



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MessageSujet: Re: Goeffroy de Nouet [terminé]   Goeffroy de Nouet [terminé] EmptyDim 22 Nov 2015 - 19:35
Bonsoir Geoffroy !

Bienvenue parmi nous, encore une fois ! Je n'ai rien à redire sur ta fiche, je trouve que tu t'es bien imprégné de l'univers de Marbrume, et ton récit face aux Fangeux et tes réfugiés rend très bien.

Pas de problèmes pour tes compétences et tes objets, je vais aller t'ouvrir ta fiche de gestion de points en suivant.

Je te donne ta couleur, tu es validé ! N'hésite pas à aller sur la cb et à parcourir les demandes de rp !
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Geoffroy de Nouet



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MessageSujet: Re: Goeffroy de Nouet [terminé]   Goeffroy de Nouet [terminé] EmptyDim 22 Nov 2015 - 20:55
Merci :)
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MessageSujet: Re: Goeffroy de Nouet [terminé]   Goeffroy de Nouet [terminé] Empty
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