Nom : Lenoir

Prénom : Nathaniel

Age : 28 ans (21 Sept. 1138)

Sexe : Masculin

Situation : Veuf

Rang : Peuple, Aubergiste de « La Rose Blanche »

Lieu de vie : Bourg-Levant - La Hanse

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Carrière du Commerçant
PCs : PAR+2 - CHAR+2

Compétences et objets choisis :
* ARME DE PREDILECTION - Bouclier
* COMMERCE
* CUISINE
* FERMENTATION

* Tenue de ville est légère, pantalon, chemise et veste courte, en lin, sombre.
* Un bouclier de bois et de fer grossièrement ouvragé et usé par les combats.

Un homme de vingt-huit ans, d’un mètre quatre vingt, au corps athlétique et aux muscles robustes. Doté d’une chevelure courte, couleur noir de jais qu’il néglige. Il les laisse tomber sur le regard pénétrant de de ses yeux sombres, qui s’assemblent très bien avec un visage fin n’ayant visiblement pas connu l’opulence. La tête bienveillante et accueillante de façade, encadrée par un large sourire franc, cache pourtant comme pour beaucoup d’autres habitants de Marbrume une face plus triste.

Côté vestimentaire, sa tenue de ville est légère, pantalon en cuir sombre, chemise et veste courte. En cuisine par contre il ne lâchera pas son tablier de travail, toujours propre, cela va de soi.

Nathaniel est un ancien soldat, lardé de cicatrice ; plutôt chanceux car aucune au visage ou sur un endroit visible, il en garde cependant de légère douleur en hiver. Donc, un soldat, rompu aux techniques de combat au corps à corps, épée et surtout son cher bouclier. Sa carrière de soldat est derrière lui, pas de doute la dessus, mais il en conserve quand même la posture physique.

D’une nature calme, Nathaniel est un bon vivant, à l’écoute du monde qui l’entoure. Il a d’ailleurs la fâcheuse habitude de se mêler d’histoire qui ne le regarde pas, avant de s’en mordre les doigts quant ça lui retombe dessus. Méthodique et discipliné dans ses activités professionnelles, il laisse une grande par à sa chance dans le privé. La morale bienveillante du bonhomme éveille chez lui des instincts de loyauté, d’altruisme et une certaine responsabilité envers les gens qu’il estime, voir carrément un protectionnisme retord, pas toujours apprécié.

Le soldat a appris la valeur de la vie par son environnement, marche ou crève. Il garde toujours à l’esprit l’importance du moment présent à la différence d’un futur hypothétique, savourant chaque instant. L’adaptation aux situations imprévues est une qualité qui garantit la survie sur un champ de bataille. Saisir sa chance, guetter l’opportunité, voilà sa vision des choses ; Sans jamais avoir acquis l’idée de loi écrite dans le marbre, seule sa conscience pour faire le tri entre le bien et le mal.

Mis à part ces qualités, il à pris l’habitude de boire beaucoup trop, de jouer un peu trop sur sa chance pour se sortir d’affaire et il s’est séparé de son épée. Hanté par quelque mauvais souvenir, il passe de mauvaise nuit, ce qui se ressent sur son humeur le jour suivant. Il adore jurer, un pêcher mignon si l’on peu dire et donne des surnoms à tour de bras.
Pour finir ses croyances, Nathaniel est un fidèle de Rikni. Assez pratiquant pendant sa période militaire, beaucoup moins à présent, mais toujours très croyant.

Lenoir Nathaniel, est né à Marbrume le 21 Septembre 1138 dans une famille native de la cité. Ses parents Morgan et Annie Lenoir, était précepteur pour de jeune noble et Annie travaillait comme cuisinière dans une taverne de la Hanse. Ils formaient un couple aimant et offrirent à leur fils un cadre de vie joyeux pour le petit garçon turbulent, qui jouait à la bagarre avec une épée en bois et un couvercle de marmite comme bouclier.
Obligé par son père à lire, écrire et compter, Nathaniel rejeta de prime abord cette instruction forcée qui lui servirait quand même plus tard pour ouvrir son commerce. A cette époque qui ne connaissait pas encore les Fangeux, son monde consistait à accompagner ses parents au travail, sa mère à la taverne pour l’aidait dans les corvées et son père qui lui faisait la classe avec ses cousins Delorme.

Adeline et Renaud, une période faste et joyeuse, avec qui Nath partageaient les cours d’écriture et de lecture de son père et plus tard, l’art de l’escrime avec son cousin. Par un heureux hasard tous les trois étaient du même âge, alors ils partagèrent beaucoup de temps ensemble. Deux adolescents qui couraient partout dans cette grande maison, l’épée à la main, tentant des passes d’arme trop compliquées pour eux et finissant souvent par une chute sur les fesses. A force de patience et d’entrainement les deux garnements s’en sortaient bien, gagnant les duels chacun leurs tours en laissant planer le doute sur qui étaient le plus fort.

Quelques années plus tard ils s’engagèrent, chacun de leur côté, gardant contact par courrier quant ils le pouvaient. Le fils de cuisinière, devint enrôlé volontaire dans l’armée du Royaume de Langres pour être ensuite adopté dans une unité de patrouille sur les routes commerciales du royaume. Un travail de protection des convois de marchandise et de sécurisation des routes de campagnes entre les villages de l’ouest. Des missions de plusieurs semaines avec ensuite des permissions pour rentrer à Marbrume. Ce temps là désormais, était terminé, plus question de mettre un pied dans ces terres infestées.

C’est aussi à cette période que Nathaniel rencontra son épouse, à peine majeur tout les deux. Ils se chérirent d’un amour bref mais intense dans une petite maisonnette louée au pied du port, avec une vue sur la mer qui enchantait Hélène, malgré l’odeur de poisson qui ne semblait jamais partir. Ils se voyaient peu, quelques jours tout les deux ou trois mois, mais leur retrouvaille n’en était que plus formidable et explosif. Cet amour dura six années, une période de vie commune merveilleuse, avant qu’une maladie inconnue ne la touche pour l’emporter. Et c’est après une campagne longue de plusieurs semaines, en rentrant chez lui, qu’on apprit au soldat que sa compagne s’en était allée, que son corps reposé dorénavant au cimetière de Marbrume.

Inconsolable pendant un temps qui lui parut interminable. Il fallut bien qu’il reprenne le travail mais effondré et émoussé par le chagrin, ses performances s’en ressentirent. Plusieurs réprimandes, beaucoup trop d’ivresse en service et surtout une bagarre avec un officier qui fut un désastre pour sa carrière militaire. Mis aux arrêts, sa peine de cachot fût communiée en travaux forcés puis par un renvoi qui le conduisit, vers une unité de la milice extérieure de Marbrume affiliée à l'escorte des convois.

Eté 1 162
Intermède : Patrouille entre Estaing et Monpazier

Bottier : C’est qui le nouveau qui nous ont foutu dans les pattes déjà
Capo : Un patrouilleur de l’ouest, parait qu’il est fou
Cracheur : Ces officiers, y nous prennent vraiment pour des nourrices, c’est le quatrième s’mois ci.
Geignard : Ras l’cul d’marcher, on fait qu’sa tout l’journée, merde
Poète : Profites de l’air pure et de la nature. Les pâtures que Serus nous ...
Bougon : Mais y va s’taire avec ses poésies à la con !! j’vais lui foutre mon épée dans ... Hum désolé Capo, dans son fourreau l’épée.

L’unité de milice extérieure de Nathaniel se composait de douze hommes, qui parcouraient les routes marchandes du Duché. Douze bras cassés avec chacun un surnom, pour la plupart débile, et qui passaient leur temps à déblatérer ineptie, blague graveleuse et juron en tout genre. Le tout en marchant, encore et encore sur les mêmes routes. Il y avait bien de temps à autre quelques escarmouches avec des bandits de grands chemins, mais au final, ces hommes s’ennuyaient ferme.

La petite maison du port avait été désertée par l’ex-soldat devenu milicien, très discret en ville, il passait tout son temps ou presque dans les différents villages du duché, à servir en temps que cuisinier. Une époque ou Nathaniel était triste mais dont l’envie d’aider la populace restait forte, un dévouement salutaire pour son cœur en miette et pour ses compagnons qui trouvèrent en lui un bon camarade.

Trois longues années de ce régime avaient solidement soudés la section, ce fût le temps nécessaire à notre âme en peine pour sécher ses larmes et avancer dans sa vie. Trois ans, presque, parce que cette année 1164 les rumeurs sur les Fangeux allaient bon train, l’unité avait été déployé bien trop à l’ouest pour ses patrouilles et en 1165 elle fut décimée lors d’une bataille.

Le Capo dirigeait la section, toujours sérieux, cap vers une fumée noire au milieu du bois, trop bizarre pour faire semblant de ne rien avoir vu. Quatre hommes étaient déjà aux prises avec des créatures et le combat s’acheva avant que les renforts n’arrivent. Le pire, fût pour Nath et ses camarades de voir les cadavres qui se relevaient, lentement, pour se jeter ensuite sur eux. Trop abasourdies pour réagir, quatre autres frères d’armes tombèrent, sous les yeux de Nathaniel qui sonna la retraite d’un cri apeuré. Les créatures trop rapides les rattrapèrent après quelque centaine de mètre, Nath ne dût sa survie qu’au mauvais état physique de ses camarades qui étaient beaucoup plus lent que lui. En casernement on l’interrogea longuement, mais il ne put rien raconter, le choc était trop important. En plus de ça, salement blessé au flanc dans sa fuite, il fût réformé et remercié pour ses onze années de service.

Plus tard, le calme revint doucement sur la soirée, et assis sur son lit de camp, la tête dans les mains à pleurer comme un enfant pour se soulager l’âme de ces terribles pertes, l’ex-milicien aperçut une des lettres que sa cousine lui avait envoyée, pas encore ouverte. Quelques nouvelles et une information qui germera dans son l’esprit. D’après Adeline, une vieille bâtisse à vendre juste à côté de son laboratoire, assez grande pour y installer une auberge. L’idée n’était pas mauvaise et plairait surement à la mère de Nathaniel qui avait toujours rêvée de posséder son propre établissement.

Hiver 1165

Annie, la maman, vivait toujours dans la même maison, c’est d’ailleurs dans ce refuge que Nathaniel rentra le lendemain de son éviction. Il discuta longuement avec sa mère ce jour là, d’un projet fou, ouvrir une auberge, évidemment, elle fût conquise et c’est avec un entrain démesuré qu’Annie prit la décision pour son fils. Au petit matin, mère et fils se rendirent à la Hanse pour visiter le fameux taudis à retaper. La façade en pierre ne demanderait qu’un nettoyage de surface par contre l’intérieur, ravagé par des squatteurs exigerait beaucoup plus de travaux.

C’est ainsi que Nathaniel commençât son tour des artisans du quartier, négociant rabais, emprunts et échange de service pour financer au mieux la main d’œuvre et les matériaux nécessaires à son entreprise. L’investissement de toutes ses économies y passât et ne serait surement pas suffisante pour régler la totalité des frais. Il dût se livrer à une activité de récupération pour les meubles et l’aménagement de la cuisine, faire jouer toute ses relations à l’extérieur de la cité pour un premier ravitaillement, ce qui au final, ne lui laissât peu de carte à jouer.

Après six mois de travaux, à force de persévérance, le local abandonné avait pris un aspect décent. Les murs et les piliers porteur, la charpente et la toiture, le sol pavé grossièrement de pierre récupérée. Il ne restait plus que les finitions et vérifications d’usage. Nathaniel invita ensuite tout les maitres d’œuvre et ouvriers qui avaient pris part au projet. Un mois avant l’ouverture officielle tous se retrouvèrent pour une fête qui inaugurerait « La Rose Blanche ».

Premier bâtiment à gauche:

La devanture de l’établissement ne paye pas de mine, à base de vielle pierre et d’étroite fenêtre. La porte d’entrée robuste a visiblement déjà bien vécu mais est encore capable de remplir son office efficacement. Ici, pas d’écurie, mais d’ancien gros pitons de fer ornent l’un des murs pour y attacher les brides. En entrant, l’une des premières choses à vous accueillir est un foyer central, diffusant sa chaleur et sa lumière mouvante à travers la salle de la taverne. Nathaniel, le tenancier, vous offrira surement un siège à l’une des tables avec un grand sourire généreux.

L’entrée donne directement sur la salle de la taverne, qui disons-le n’est pas bien grande, une trentaine de place tout au plus. A votre droite, le comptoir et sa rangée de tabouret et à gauche une volée de marche vous conduira à l’étage. Quatre chambres disponibles en plus de celle réservée au propriétaire. La cuisine est quant à elle, totalement dissimulée derrière le mur ou se trouve le bar, un mur supportant les divers tonnelets de bière, vin et autre alcool local, notons la présence d’un vieux bouclier accroché, souvenir d’une gloire passée.

Invisible aux yeux des clients, une trappe dissimulée dans la cuisine et menant à la réserve. Toujours dans la cuisine, une porte ouvre vers une petite arrière-cour ou on était replantées trois magnifique rosiers blancs venant de la maison de sa défunte femme. Le fond de la salle principale pourra éventuellement dévoiler aux yeux des plus observateurs, les panneaux de bois destinés à cacher la partie du bâtiment non rénové.

Les chambres sont sobres et propre, meublés d’un lit, d’une table et de chaises, ainsi qu’un coffre pour ranger vos affaires. Les draps sont changés régulièrement et pour les longs séjours il vous sera possible de prendre vos repas en privé. L’étage offre une discrétion limité à cause du vis-à-vis avec la salle, pour éviter les chutes involontaires, un garde-fou a était installé.
La taverne offre à ses clients un espace de jeux dans le fond de la pièce (cartes, dés, ...) et une petite scène accueillera régulièrement troubadours, comédiens, danseuses, poètes ou conteurs pour le plaisir des yeux et des oreilles.

Ne reste plus qu’à présenter le menu :

Menu:

Intérieur:

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Absolument

Comment avez-vous trouvé le forum ? Topsite

Vos premières impressions ? J'AIME

Des questions ou des suggestions ? Surement mais pas dans l'immédiat.

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Oui