Nom : de Rochemont

Prénom : Desmond

Age : 30 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Rang : Chevalier issu d'une Maison Mineur ayant prêté allégeance

Lieu de vie : Marbrume / Sombrebois

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
+ 2 en FOR
+ 2 en ATT
Carrière de la Noblesse (Chevalier)

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

Compétences :

- [Arme de prédilection (épée à deux mains)] - Niveau 1
- [Autorité] - Niveau 1
- [Charge] - Niveau 1
- [Intimidation] - Niveau 1

Objets :
Claymore, Lance d’arçon, harnois

-

Desmond porte le surnom de "Muraille" qui lui vient de sa taille gigantesque, près de deux mètres dix et de sa corpulence, près de deux cents kilos de muscles. Ses épaules et ses bras sont massifs comme des troncs d'arbre. Au combat, Sieur de Rochemont porte une armure de plates grise et massive sans décoration, marquée par les nombreuses batailles qu'il a livrées. Sa tête est quant à elle protégée par un heaume à ventail surmonté d'un poing dressé de pierre. Puissant, massif, il ne fait aucun doute que l'homme est craint et sa barbe vient achever sa mine des plus intimidantes.

Brun aux yeux marrons, il a tendance à se dégarnir au niveau du front et il sera probablement chauve comme son père à ses quarante ans, du moins s'il survit à un âge aussi avancé. Il possède une belle voix de bariton, qui lui permet de se faire aisément entendre sur le champ de bataille, mais ne lui demander jamais de chanter, d'ailleurs il ne possède aucun talent artistique.

Par chance il ne possède aucune cicatrice sur le visage, mais sur le torse on peut voir une longue balafre consécutive à un coup d'épée d'un bandit un peu trop entreprenant, sur une de ses côtes une autre marque, laissé par un marteau de guerre lors de son affrontement avec son frère et enfin à la jambe gauche, une longue estafilade, signe du refus d'une renégate d'accepter l'attention de Desmond, ce fut son dernier geste de défi d'ailleurs, juste avant de se faire briser le cou.

Bref, l’homme fait peur et il le sait parfaitement, n’hésitant pas à en jouer afin d’intimider tous ceux qui croiseront sa route, ses ennemis comme ses propres hommes. Avant septembre 1164, il était persuadé que pas un seul être au monde était plus fort que lui, mais tout changea lors de sa première rencontre avec ses abominations et depuis, il est devenu beaucoup plus prudent, sachant qu’il n’a aucune chance, seul face à une de ses créatures.

Comme son rang lui permet, il est toujours armé d’une épée à deux mains, parfaitement entretenu, car sa vie en dépend. Quand il n’est pas en armure, il porte des vêtements simples, de couleur sombre, le plus souvent noir, les taches de sang se remarquant beaucoup moins avec cette teinture.

Redoutable combattant, mais également d’une grande cruauté, il est au service du Comte de Rougelac depuis peu, qui l'utilise comme protecteur et Capitaine de sa garde personnel où sa taille et sa férocité font merveille. Implacable et dénué de pitié, il est le parfait Bras Droit armé du Comte de Rougelac et Gouverneur de Sombrebois. Il obéit sans réfléchir à son suzerain, mais ne le pensez point dénué de toute intelligence. Certes, c'est une brute mais c'est un tacticien hors pair.

Sa loyauté est entièrement acquise à Victor, le reconnaissant comme un homme plus fort que lui, peut-être pas sur le plan physique mais ayant réussis un véritable tour de force en gouvernant un bout de territoire au milieu du territoire des fangeux.

Il a également besoin d'argent pour éponger ses dettes et accepte les contrats lorsque le noble n'a pas besoin de lui. La seule limite qu'il s'impose est que cela ne doit pas nuire au Comte, ne voulant surtout pas le décevoir.

Il a gagné de nombreuses batailles, non seulement en montrant l’exemple en chargeant à la tête de ses troupes mais également en attaquant le point faible du dispositif ennemis. De plus il connait bien les tactiques de guérilla et n’hésite jamais à appliquer la politique de la terre brulée. Il a plus d’une fois abandonné des civils ou des compagnons blessés aux fangeux pour avoir le temps de fuir, considérant que sa vie est plus importante que tout, d’ailleurs la notion d’honneur lui est complètement étrangère.
Concernant la religion, il est persuadé que les fangeux sont une punition divine (même s’il ne comprend le pourquoi de ce châtiment) et n’hésite pas à remettre dans le droit chemin ses subordonnées s’ils manquent l’office. D’ailleurs les membres des sectes doivent tous être condamnés au bûcher sans exception. Concernant la trinité, il a une préférence pour Rikni, déesse de la guerre, du combat et bien d’autre chose. Toutefois, les deux autres dieux sont importants et il fait bien attention à ne pas attirer leurs courroux.
Il considère les femmes du peuple comme des proies et n’hésite pas à profiter si l’occasion se présente, à montrer qu’il n’y a pas que ses bras qui ressemble à des troncs d’arbre. Il les traite mal, surement à cause de la relation conflictuelle qu'il a eu avec sa belle-mère, d'ailleurs il n'a jamais eu de relation amoureuse,la notion même de faire confiance à une femme le fait rire. C'est en partie pour cela qu'il est encore célibataire, même si être couvert de dette n'aide pas non plus. Il y a bien eu quelque rencontre arrangé par sa famille, mais même s'il essaye de se montré gentil envers le sexe faible, très le vite le naturel revient. Pourtant, comme récemment sa situation professionnel et financière s'est améliorer grâce au gouverneur de Sombrebois, il pense pouvoir trouver une femme soumise et ainsi avoir une descendance.
La décision du nouveau roi d'accepter des femmes dans la milice lui semble complètement folle et il a beaucoup de mal à prendre au sérieux ces donzelles qui se prennent pour de véritables guerrières.
D'ailleurs il l'apprécie assez peu, le trouvant trop mou pour le poste qu'il occupe actuellement, pour lui ces temps troublés mérite un chef menant ce qu'il reste de l'humanité d'une main de fer dans un gantelet de fer forgé.

D'ailleurs, pour lui toutes les personnes mordus doivent être brulé sur le bucher pour éviter tout risque, quinze milles morts sont suffisants pour comprendre qu'il faut davantage de sécurité. Et même choses pour ces fous de sectaires qui les ont laissé entrer, d'ailleurs le couvre-feu est une bonne chose et doit être appliqué avec la plus grande fermeté. Il est d'ailleurs prêt à dénoncer tout comportement déviant qui mettrais en péril la cité, ne voulant pas revivre une nouvelle fois l'attaque de sa maisonnée.

Mais il n'envisage même pas de prendre sa place, car venant déjà d'une petite maisonnée, il est assez mal vu des autres nobles, à cause de son fratricide et de sa manière de combattre à mille lieu du principe d'honneur que chérisse certains des chevaliers. Pourtant il est toléré, car contre un peu d'argent, il est prêt à se accomplir les plus dangereuses missions, sans se plaindre et avec efficacité, de plus il connait les principes de bases de l'étiquette, même si certain le trouverais lourdaud si jamais un jour il étais inviter à la cour du Roi, son intelligence limité ne lui permettant pas de comprendre les subtilités de ce monde.
De plus, son allégeance au gouverneur de Sombrebois et le remboursement de ses dettes ont légèrement changé le regard que certain porte sur lui, le considérant un peu mieux qu'avant.

Il sait se servir d’une lance de cavalier et son épée à deux mains mais n’a aucune connaissance dans le maniement des armes à distances, préférant compter sur sa force pour éliminer son ennemi.
Derniers points : il ne sait pas nager et il sait très mal lire et écrire et cela ne le gêne pas le moins du monde, personne n’a jamais osé se moquer de lui. De plus il garde une légère addiction au jeu, surtout le lancer de dé, même s'il c'est bien calmé par la force des choses.

Issu d'une Maison mineure de Marbrume, sa mère étant morte en couche, il s'est retrouvé au remariage de son géniteur avec un demi-frère plus âgé que lui. Dès l'emménagement de ses étrangers, alors qu'il n'avait que six ans, il s'est retrouvé en compétition, essayant de le dépasser pour que son père l'aime à nouveau.
Il passa ainsi toute son enfance, se musclant, travaillant sans relâche le maniement de l'épée à deux mains, l'arme favorite de son père jusqu'à gagner l'estime des autres hommes d'arme de la maisonnée, mais pas de son père.Ce dernier préférais le fils de sa nouvelle femme, cette dernière manipulant son mari et le faisant passer pour un simple pantin.

En 1654, Son paternel mourut dans des circonstances suspectes, juste après l'adoubement de Desmond, ce qui fit penser à ce dernier que l'on cherchais à l'évincer de la famille et qu'il serait peut-être le prochain. Pour éviter cela et parce qu'il détestait son demi-frère, il l'accusa d'avoir tué le chef de maisonnée et demanda le jugement des Trinités.

Ce dernier, devant des accusations aussi grave ne pu pas se dérober et le colosse, après un âpre combat, décapita son ainé. Tuant ainsi son premier homme, le premier d'une longue lignée. Il emprisonna ensuite sa belle-mère et la tourmenta tant que cette dernière préféra se suicidé plutôt de revoir l’assassin de sa progéniture se moquant d'elle chaque jour.

Desmond apprécia beaucoup ces premières expériences et combattit sur de nombreux champs de bataille, commandant des troupes, profitant à chaque fois pour tuer le plus possible, abusant des femmes et des filles des vaincus et gagnant une réputation d'homme à ne surtout pas croiser.

Ses proies favorites restent les femmes de noble, dont le mari à été vaincu, prenant ainsi sa revanche sur la vie et sa belle-mère. Il n'hésite pas à leurs faire subir les pires dégradations pendant des jours, se montrant alors particulièrement imaginatif, avant de les laisser agonisantes sur le sol. Bien sûr elles ne survivent jamais pour raconter leurs entrevues avec "La Muraille", ce dernier étant particulièrement discret sur ce "hobby".

Durant cette période il appris à commander des troupes avec autorité et si lors des batailles il leur demande une discipline sans faille, ne supportant pas que l'on désobéisse à un de ses ordres, il leur lâche complètement la bride une fois le combat passé et leur permet de suivre leur plus bas instinct. Il réussit à survivre à ses différentes confrontations, grâce à une bonne connaissance de son arme de prédilection et surtout car il n'hésite pas à attaquer dans le dos, rusant pour être toujours en position favorable.
En même temps, il mène grand train, dépensant une borne partie de la fortune familiale, en vin, courtisane et bonne chair. Mais en septembre 1164 tout bascula, il perdit ses terres à la suite de l’avancé des fangeux, en une seule nuit. Ce souvenir est maintenant gravé dans sa tête, ayant vu nombre de ses camarades de combats tombé sans pouvoir se défendre, complètement dépassé par la sauvagerie de ses bêtes immondes. Il ne dut son salut qu’à la fuite, et arriva à Marbrume avec uniquement ses vêtements sur le dos, ne vivant que grâce à des amis qui lui prêtèrent de l’argent.

Il a même pensé à rejoindre les rangs de l’armée du Roi en octobre 1144, mais le souvenir de cette nuit l’en dissuada, comprenant que les hommes n’ont aucune chance contre un groupe de fangeux, les évènements lui ont d’ailleurs donné raison.

Bien que noble, la famine l'a durement touché et a perdu du poids, le prix de le nourriture ayant complètement explosé et il n'avait plus qu'un repas par jour. La reprise du Labret fut pour lui une bonne nouvelle et s'il n'a pas suivit le mouvement, c'est parce qu'il était en mission à ce moment là.
Endetté, il a juré allégeance à Rougelac récemment lorsque ce dernier s'est vu offrir la fonction de Gouverneur de Sombrebois en mars 1166. Victor lui promet d'ailleurs en retour de lui bâtir une demeure dans le Bourg à réhabiliter. Il a été éduqué par son père pour en faire ressortir les traits les plus bestiaux. Véritable machine à tuer, il a participé à bon nombre de batailles face à la Fange, réussissant à s’en sortir car sachant quand abandonner à temps et n’hésitant à sacrifier certain de ses hommes pour que le plus grand nombre (lui y compris) survivent. Il loge actuellement dans une annexe au Manoir du Comte sur l'Esplanade. C'est là qu'il a appris pour le mariage du Baron avec une roturière ce qui lui a confirmé que les femmes sont des sources de problème, mais il cela ne le concerne que de loin, car il est avant tout au service du Gouverneur et s'efforce avant tout de faire son boulot et d'éviter les ennuis.
Par chance il ne fut pas présent le premier mai 1166 lors de l’attaque des fangeux dans les bas quartiers, occupé à entrainer les troupes à Sombrebois.

Il a fait à de nombreuses reprises la route à pied ou à cheval entre la capitale et Sombrebois, avec des fortunes diverses, ayant déjà combattu des bandits à de nombreuses reprises et repoussé des fangeux, mais avec toujours des pertes dans ses rangs. Il évitera donc au maximum ses créatures, le mieux étant de partir lorsque les conditions climatiques sont bonnes et surtout se barricader la nuit.

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