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 Hilda Duchesne[Validée]

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Hilda Duchesne[Validée] Empty
MessageSujet: Hilda Duchesne[Validée]   Hilda Duchesne[Validée] EmptySam 2 Avr 2022 - 16:21



Hilda, "L’homme qui prépare les onguents et les médecines a pour nom apothicaire. Lorsque c’est une femme qui exerce cette activité, on l’appelle sorcière. Les hommes aiment bien tuer une femme de temps en temps."



Identité



Nom : Duchesne (nom de jeune fille)

Prénom : Hilda

Age : 33 ans

Sexe : Féminin

Situation : Veuve

Rang : Apothicaire, originaire de Conques

Lieu de vie : Quartier de Bourg-Levant, à l'étage au dessus de sa boutique.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Carrière de la Guérisseuse
+2 INT
+2 CHA

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

Compétences :

- Commerce - Niveau 1 (Compétence bonus)
- Connaissance végétale - Niveau 1
- Fabrication de potions - Niveau 1
- Fabrication de drogues - Niveau 1
- Alphabetisation - Niveau 1

Objets :

- Robe sombre
- Couteau de cueillette
- Dague


Apparence



« S’il advenait que vos pas vous portent un jour au quartier de Bourg Levant et son labyrinthe de commerces, vous finiriez forcément par remarquer cette modeste apothicairerie située au coin d’une rue. On la dit tenue par une veuve sans descendance, la femme d’un garde paraît-il.

Il s’agit là d’un bien triste début de portrait, j’en conviens, mais peut-être se ravivera t’il si je vous assure, pour avoir régulièrement fréquenté la boutique, que sa propriétaire a encore de beaux jours à vivre devant elle. Si elle a perdu la fraîcheur du printemps de sa vie, elle en a toutefois gardé la beauté tout en la bonifiant. Ainsi, ce ne sont pas de jeunes yeux naïfs qui vous toisent - mais un regard brun contenant toute la sagesse de l’expérience. Son visage régulier semble lui-même sculpté d’un marbre particulier lui conférant une aura sérieuse presque sévère. Ses sourcils bien marqués n’ont fait que renforcer mon sentiment à cet égard. Quant à ses longs cheveux d’un marron sombre presque noir, tantôt attachés tantôt libres de leur étreinte, ils encadrent joliment son cou blanc.

Est-elle richement vêtue ? Il est vrai que les apothicaires tendent à bien gagner leur vie, mais je ne me souviens pas l’avoir vue s’habiller à la manière des petites bourgeoises. Elle semble préférer les robes aux couleurs sombres et ternes dans une modestie que je ne peux que louer.
»


Personnalité


Chaque individu a sa propre personnalité et il serait difficile d’en faire l’étalage sans en manquer des fragments et des aspects essentiels, omis par convenance et pourtant bel et bien existants. S’il y avait toutefois quelque chose d’essentiel à retenir à propos d’Hilda, c’est son amour du savoir. La connaissance est un privilège dans un monde où la survie prime, et c’est pourquoi elle est plus que reconnaissante d’avoir pu grandir en tant que femme de science et non en tant que simple fille d’aubergiste. Bien qu’expérimentée dans son propre artisanat, elle n’a qu’une certitude : tant qu’elle vivra, elle cherchera à étendre ses connaissances et à les remettre en question autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce qu’enfin ne demeure plus que la vérité.

Là n’est toutefois pas le rôle d’une femme, c’est pourquoi elle demeure raisonnablement discrète à ce sujet. La réputation d’une boutique est intimement liée à celle de son propriétaire, et elle ne risquerait pas la sienne – pas après tout le travail et la dévouement que cela lui a demandé. Cela ne veut pas dire qu’elle est incapable d’écarts ; elle déteste se laisser marcher sur les pieds ou de voir une injustice se dérouler devant ses yeux. Qu’elle puisse gagner le combat ou non, il arrive que sa raison habituelle s’efface pour laisser parler ses émotions. Sous quelles conditions ? Je vous dirai que la nature humaine est imprévisible, oubliant parfois l’instinct de préservation par fierté ou par amour du bien – deux traits qui font particulièrement écho à madame Duchesne.

Elle est également quelqu’un d’une grande volonté. On dit d’elle qu’elle est optimiste, ce à quoi elle a rétorque qu’il s’agit au mieux de persévérance et au pire d’une simple expression de son caractère têtu. Que ce soit l’un ou l’autre, le fait est qu’Hilda n’abandonne jamais sans bonne raison une fois qu’elle s’est fixée un but. Si une solution ne marche pas, c’est qu’il faut en essayer une autre. Nous pourrions même jusqu’à la qualifier de pragmatique. Selon elle, un mal est acceptable à condition qu’il finit par résulter en un bien significatif – et si elle peu en profiter, c’est encore mieux.

Hilda croit en la Trinité depuis qu’elle est toute petite, et ce n’est pas quelque chose qui a changé malgré tout le malheur apporté par l’existence même des fangeux. Elle pense les dieux trop éloignés des mortels pour intervenir directement, que ce soit en bien ou en mal. Quelle serait l’origine des fangeux, en ce cas ? Selon elle, il s’agirait d’une maladie semblable à la rage mais s’exprimant de manière bien plus vigoureuse. Encore à ce jour, elle se demande si il est possible de guérir un fangeux de son affliction ...


Histoire


A environ une demi-journée de marche de la grande ville, vous tomberez inévitablement sur le village de Conques. C’est ici, à cette frontière entre Marbrume et les terres marécageuses du duché, que la petite Hilda est née. Elle est la troisième née de la famille Duchesne, un couple de tenanciers propriétaires de l’auberge du « Renard Brun ». Sa naissance n’est pas sans être une petite déception : sans pour autant éprouver une quelconque animosité envers leur petite fille, les Duchesne n’avaient qu’un souhait : donner naissance à un héritier qui pourrait reprendre leur établissement une fois qu’ils seraient trop vieux pour s’en occuper eux-mêmes.
Hilda n’était ainsi qu’un échec de plus à leur tentative. Bien qu’ils ne la privèrent point d’amour ou de soins, il fallait bien admettre qu’ils n’avaient guère de grands projets pour elle. En temps et en heure, elle finirait par contribuer au fonctionnement de l’auberge avec Anne et Rose, ses deux sœurs aînées. C’est pourquoi ils furent plus qu’heureux lorsque environ deux ans plus tard, ils finirent par obtenir l’objet de tous leurs espoirs en Gauvain, leur premier fils.

Malheureusement, ce dernier s’avère de constitution fragile et tombe souvent malade. Hilda se souvient de ce temps où, durant toute son enfance, elle vit passer plusieurs pseudo médecins déambuler dans la maison ; ses parents étaient prêts à tout pour garder leur favori en bonne santé. Ce ne fut pas toujours un succès, du moins, jusqu’à l’arrivée de cette mystérieuse femme. Elle s’était présentée un beau jour, prétendant être une apothicaire tirant son savoir de son passé de prêtresse. Bien entendu, on arqua les sourcils – comment une femme pourrait-elle réussir là ou plusieurs hommes avaient échoué ? Mais dans leur désespoir, les Duchesne acceptèrent ses services.

Suite aux résultats positifs du premier traitement, Hilda revit régulièrement cette drôle de dame qui se faisait appeler Morgane. Elle devient rapidement fascinée par cette figure qui lui semblait presque hors de ce monde. Voir une femme de savoir, non mariée et indépendante, ce n’était pas quelque chose que l’on voyait tous les jours. En prenant de l’âge et de la maturité, elle y vit même une possibilité plus alléchante que le destin qui lui était promis ; on avait déjà célébré le mariage de son aînée et on parlait déjà d’unir la seconde au fils du boucher. Il lui était plus qu’évident qu’elle finirait par suivre les pas de ses sœurs. Mais si elle devenait comme Morgane, peut-être pourrait-elle changer le cours des choses.

Convaincre ses parents de sa volonté de devenir l’apprentie de Morgane ne fut pas difficile. En prenant soin d’omettre sa volonté d’indépendance, elle prétendit vouloir en apprendre plus sur l’art de la guérison afin de pouvoir prendre soin de Gauvain. Ses parents y virent une louable initiative qu’ils acceptèrent à la seule condition que leur fille n’oublie pas ses corvées quotidiennes. Quant à la bénédiction de Morgane, ce fut une autre histoire. Même si elle vit un écho d’elle-même en cette jeune fille qui avait eu l’honnêteté de lui faire part de ses réelles motivations, il fallait que cette dernière lui prouve son sérieux. Et sérieuse, Hilda l’était tout particulièrement. Elle n’avait pas totalement menti en disant vouloir prendre soin de son petit frère, et elle voyait en l’apothicairerie un art noble qui avait un réel impact dans la vie de tous les jours ; maladies et infections sont après tout choses communes.
Il ne fut qu’une question de temps, de détermination et d’abnégation avant qu’elle ne devienne officiellement l’apprentie de Morgane. Elle avait douze ans alors ; de longues années passèrent où elle apprit tout ce qu’il y avait à savoir pour confectionner potions, poudres et cataplasmes aux effets divers et variés. Cela signifiait également tout connaître des plantes, de leurs effets ainsi que sur la manière de les cueillir ou de les faire pousser. Elle alla même jusqu’à apprendre la lecture, compétence qu’elle avait d’abord fort sous-estimé avant d’en réaliser son intérêt ; les érudits couchaient non seulement les connaissances, mais aussi l’Histoire sur le papier. Morgane jugea donc bon de lui apprendre les essentiels tout en donnant la priorité sur les connaissances et la pratique. Hilda ne serait pas une lettrée, mais elle aurait suffisamment de clés pour déchiffrer des archives si besoin.

Se furent de longues années paisibles, du moins jusqu’à l’âge de ses dix sept ans où on jugea qu’il était plus que temps qu’elle trouve un bon parti. C’était le moment qu’Hilda avait longtemps redouté, mais elle s’y était préparée en conséquence. Armée de ses économies et de quelques affaires, elle s’en va à Marbrume un beau soir de printemps alors que tous dorment à poings fermés.
Son plan était simple : avoir sa propre échoppe à la capitale. Elle croyait en ses chances de prospérer dans un lieu qui réunissait tant d’âmes en besoin de mains expertes telles que les siennes. De plus, elle ne se lançait pas dans le vide : elle avait eut six longues années pour étudier le marché dans lequel elle comptait s’engager, et elle avait déjà une bonne idée de l’endroit où elle s’établirait et des produits qu’elle pourrait y proposer.

Le chemin était toutefois semé d’embûches, et elle dû commencer avec échoppe miteuse de Bourg-Levant dont le prix était justifié par son état lamentable. La remise en état de l’échoppe, l’achat des fournitures nécessaires à la confection des médicaments lui mangèrent une énorme partie de ses économies à tel point qu’elle dû contracter un prêt.
Les débuts furent difficiles, plus difficiles qu’elle ne l’avait anticipé. Hilda savait que lancer un commerce en tant que femme ne serait pas de tout repos – c’était une réalité qu’elle avait apprit malgré elle en travaillant avec Morgane. Mais il y avait également d’autres facteurs : toute sa réputation est encore à faire, et par conséquent les clients se font rares. Pour survivre, elle en viendra donc à accepter de vendre de produits d’une moralité discutable pour ne pas sombrer dans la misère. C’était une alternative préférable à celle offerte par sa famille, qui l’avait inévitablement retrouvée ; on la laissa cependant en paix, pensant que les difficultés la feraient revenir dans le droit chemin.

Ce n’est qu’à force de persévérance, d’opportunités saisies, de liens tissés, de techniques commerciales et de beaucoup de courage que sa boutique finit par fleurir petit à petit, passant d’un bâtiment délabré à une échoppe accueillante. Sa dette se paie tranquillement, et son quotidien devient bien plus tranquille.

Le mariage était quelque chose qu’elle avait décidé de laisser derrière elle – du moins, jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’un soldat, Erik, qui vient souvent la voir pour la solliciter dans le cadre de son métier. Elle se liera avec lui par amour sincère, chose si rare en son temps qu’elle ne put faire autrement que d'apprécier sa chance à sa juste valeur.
Cependant, cette dernière s'arrêta là. En effet, de leur union ne ressort aucun enfant. Et bien qu’Erik semble au début accepter ce fait, il devient de plus en plus rancunier et prend inévitablement de la distance avec sa femme : car après tout, n’avait-elle pas faillit à son rôle ? Hilda s’en veut pour cette situation dont elle ne peut sortir, mais malgré tout, son esprit insoumis refuse de prendre tout le blâme – car la fertilité est-elle seulement l’affaire des femmes ?

C’est dans ce climat conjugal difficile que les récits de créatures monstrueuses font progressivement surface. On parle de cannibales couverts de fange dont les manières étaient en tous points semblables à des loups enragés. En premier lieu, elle n’y a d’abord pas cru ; inventer des histoires effrayantes était après tout à la portée du premier venu. Elle attribua ces racontars à un barde particulièrement imaginatif. Mais l’arrivée progressive de réfugiés accompagnés de leurs nombreux témoignages concordants la font douter avant de finalement la convaincre : les fangeux, comme beaucoup les appelait, existaient bel et bien.
L’arrivée de rescapés de son village natal sont l’élément final qui finiront par la convaincre de la véridicité de la situation. Pire encore, elle ne trouve aucune trace de sa famille et personne ne peut la renseigner sur leur état. Elle comprend qu’ils ont trouvé la mort.

Les deux années qui suivirent auraient tout aussi bien pu appartenir à un cauchemar entre la détresse des petites gens et la famine. Hilda voit ses approvisionnements s’amenuiser, et bientôt elle ne possède plus aucune plante ou épice exotique ; pour éviter les pénuries sur ses autres produits, elle fait de son mieux pour cultiver ses propres herbes au sein de sa boutique. On a besoin de ses compétences plus que jamais et elle fait de son mieux pour de s’acquitter de ses tâches, même si elle est consciente qu’elle ne pourra faire bénéficier de ses produits aux plus offrants et non aux plus nécessiteux si elle veut elle-même survivre.

En 1166, elle perd son mari durant l’attaque surprise des fangeux ; malgré leurs disputes, elle est incapable de rester indifférente face à sa perte.

A présent veuve, elle doit revenir à une vie plus solitaire. Après avoir vendu une partie de ses biens devenus inutiles ou trop encombrants, elle aménage à nouveau à l’étage de sa boutique, comme lors de ses jeunes années.


Résumé de la progression du personnage :



(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)


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Dernière édition par Hilda Duchesne le Sam 9 Avr 2022 - 16:35, édité 16 fois
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Edgar DuvalIngénieur
Edgar Duval



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MessageSujet: Re: Hilda Duchesne[Validée]   Hilda Duchesne[Validée] EmptySam 2 Avr 2022 - 16:42
Rebienvenue.

Au plaisir de jouer avec toi !
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Théophile CastaingMilicien
Théophile Castaing



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MessageSujet: Re: Hilda Duchesne[Validée]   Hilda Duchesne[Validée] EmptySam 2 Avr 2022 - 20:17
Re-bienvenue Hilda,

Une femme de volonté, cela ne peut que plaire à Théodora (mon DC)
Une veuve cela ne peut que m'émoustiller Beau goss²

Plus sérieusement, puisses ton commerce fleurir à Marbrume et ta curiosité nous aider à trouver le remède contre ces créatures.
Bon courage pour finir la rédaction de ta fiche ^^

Au plaisir de te croiser inRP :)
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Laura LucetCouturière
Laura Lucet



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MessageSujet: Re: Hilda Duchesne[Validée]   Hilda Duchesne[Validée] EmptyDim 3 Avr 2022 - 9:57
Re-bienvenue parmi nous !

Une gentille dame qu'il me plairait de rencontrer si je n'étais pas coincée en dehors des murs de Marbrume... mais qui sait ce que l'avenir nous réserve ? Hilda Duchesne[Validée] 1f60a

A bientôt peut-être !
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Dame CorbeauMaître du jeu
Dame Corbeau



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MessageSujet: Re: Hilda Duchesne[Validée]   Hilda Duchesne[Validée] EmptySam 9 Avr 2022 - 17:41
Et bonjour Hilda, comme vu sur Discord j'ai changé ta carrière, tout le reste est bon, je te souhaite donc la re-bienvenue parmi nous et te souhaite de grandes aventures. Tu peux trouver ta carrière ici. Chercher un rp par là et te créer un rp à cet endroit. Bon jeu !
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MessageSujet: Re: Hilda Duchesne[Validée]   Hilda Duchesne[Validée] Empty
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Hilda Duchesne[Validée]
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