[Terminé] Tout es une question d'investissement (PV Fenrir Leblanc)

Sans plus s’occuper du noble qui avait disparu dans la cage d’escalier, après tout il était entre de bonnes mains, Fenrir se concentra sur sa garde du corps.
Il avait l’impression de l’avoir déjà vu quelque part sans pouvoir mettre le doigt sur ce souvenir. Peut-être l’avait-il déjà croisée dans les rues bondées su Labourg. On simplement sa démarche déterminée ressemblait fort à celle des miliciens …
Son corps ferme et agile détonnait vraiment de celui des filles qu’il gardait ici, un changement bien venu. Fenrir n’en pouvait plus de voir des rondeurs et des joues rouges …
Un sourire involontaire s’afficha sur ses lèvres et il ne s’en rendit compte que lorsque l’objet de son attention le lui fit remarquer. Le sourire disparut quelque instant avant de réapparaitre chaleureux et espiègle.

- Je me faisais seulement la réflexion que le compte avait du goût en matière de femme.

Il l’invita donc à remonter les escaliers afin de finir cette entrevue. Il ne réussit cependant pas à détacher son regard d’abord de ses yeux félins puis de son dos.
Arrivé au bureau, il tira sa chaise pour qu’elle puisse s’y asseoir confortablement. Du moins aussi confortablement que le vieux fauteuil usé ne puisse lui permettre. Iris regarda son patron avec une pointe de jalousie, il n’était jamais aussi courtois avec elle. Ne sachant plus quoi dire, le jeune homme resta silencieux regardant tour à tour l’homme et la femme assis en face de lui.

La visite des lieux avait durée un temps certains, Victor inspectant minutieusement l'établissement, satisfait au finalement de ce qu'il avait pu voir. Tout semblait plutôt prometteur, certes il y avait quelques investissements à réaliser dans les infrastructures des lieux mais il était persuader d'avoir miser sur un bon, très bon cheval qui lui permettrait d'engraisser ses coffres.

Finalement les différents intervenants reprirent la direction du bureau et alors que le Comte de Rougelac remontait l'escalier, il ne pu s'empêcher un léger regard discret en arrière pour constater un bref échange entre son garde du corps et son nouvel associé. Il en eut un léger sourire amusé, faignant de ne pas avoir fait attention à la scène, mais conscient que Fenrir avait peut être quelques faible pour sa protéger.

Revenu dans le bureau, Aenor eut la chance d'être convier à prendre place au côté de son employeur, Victor se réservant de toute réflexion à ce sujet. C'est alors qu'une discussion s'ouvrit au sujet du recrutement. Rien de bien surprenant ne s'en dégageait les deux parties tombant rapidement d'accord sur le type de profils qui manquaient à l'etablissement.

- Bien je crois que tout a été dit. A présent, nous allons nous retirer. Mais une dernière chose sieur Leblanc... enfin deux choses plus précisément. Tout d'abord, je vous demanderais de garder cet accord de façon totalement officieuse. Je ne veux nullement que mon nom n'apparaisse dans quelques registres ou discussions officielles. J'ai le bras long à Marbrume, rappelez vous en. Toute trahison sera sévèrement punie. Pour ce qui est des fond, je ferais excuter les transferts sous couvert d'une personne tierce. Ensuite, je garderais précieusement le dit contrat et comme nous l'avons évoqué, je vous laisse la totale gérance des lieux, mon intermédiaire vous expliquera les détails quant au systeme que je mettrais en place pour récupérer ma part des recettes.

Le sang noble se releva pour tendre la main et offrir une franche poignée de main à Fenrir.

- L'affaire est conclue, je vous souhaite une bonne fin de soirée. Que notre partenariat nous soit bénéfique et que nous bourses se remplissent durablement.

Il se tourna vers Aénorlui offrant un léger hochement de tête qui indiquait qu'il était temps de partir. Quittant alors l'etablissement, Victor en profita pour renouveler sa confiance et son respect pour la blonde à son service. Contrairement à de faux préjugés, Victor accorder confiance et respect à la femme d'arme et son attitude vis à vis d'elle n'etait nullement froide ni dure. Elle representait un pion essentiel de son entourage, lui promettant quelques autres perspectives si elle se montrait toujours aussi loyale car oui d'autres projets étaient à l'oeuvre et elle en prendrait peut être part à l'avenir si et seulement si elle ne se détournait pas de cette homme qui l'avait remarqué et offert un contrat que nul bourgeois ne pouvait lui offrir, seul quelque riche noble auraient pu lui offrir aussi juteux salaire et conditions de travail, qu'en en soit parfaitement consciente.