[Terminé] Jouer à l'apprenti sorcier - flashback Juin 1164 [PV Gabin]

26 Juin 1164.

Cela faisait environ trois ans que j'avais repris la boutique de mes parents en y ajoutant ma spécialité: les poisons. Je n'avais pas tellement le choix, si la boutique restait ''blanche'' et ''honnête'', la boutique ne gagnerait pas assez d'argent pour qu'on puisse vivre tous les trois tout en achetant des nouveaux produits. Mes rentrées d'argents étaient assez important pour que ma ma mère puisse arrêter de travailler comme prostituée.

Mais, même si nos conditions de vie s'étaient améliorées c'était quand même dur. Nous vivions de peu et restions pauvre mais la faim ne nous tenaillaient pas le ventre tous les jours. Selon un sur deux environ. De plus, à cause de mon commerce, j'étais en quelque sorte dans l’œil du cyclone. Si je faisais le moindre mauvais pas, tous se retourneraient contre moi et je n'aurais plus que mes yeux pour pleurer. La milice pouvais me jeter en prison et mes parents mourraient de faim ou alors les gangs me retrouveraient et ils mettraient en pièce, non sans m'avoir au préalable violée quelques fois. Ne tenant pas à vivre cela de sitôt je faisais attention à tout ce que je disais ou faisait.

Mais il restait un problème dans mon travail. Même si je croisais beaucoup de personne, je ne louais de liens avec pas grand monde. Les personnes honnêtes souhaitant me voir le moins car je les voyaient uniquement quand il était malade. Au contraire, la plupart des personnes malhonnêtes, quand à elle, ne faisait que passer et souhaitait que personne les vois et ne revenaient jamais mais il me payait grassement pour que je ne dise rien.

Même si je m'était habitué à cette solitude, j'en souffrais un peu au fond de moi. Je ne disais rien à mes parents car je ne voulais pas les inquiéter pour rien. Ainsi, ils ne connaissaient même pas un quart des personnes qui fréquentaient ma boutique.

C'est dans cet état d'esprit qu'en ce 26 Juin 1164 en début d'après-midi, la cloche d'entrée sonna dans ma chère boutique et je vis rentrer un jeun garçon brun et avec les yeux gris. A ce moment là, j'étais en train de nettoyer des récipients qui je venaient d'utiliser pour préparer un onguent contre les rhumatismes.

"Bienvenu au trèfle a deux feuilles!! Je peux faire quelque chose pour toi?" lui dis-je avec un grand sourire.

Je n'avais pas l'habitude de voir des personnes aussi jeunes dans ma boutique mais cela me plaisait bien, peut-être une future vocation.

Bon, voilà, je suis parti de chez moi, laissant mes parents ébahis. Ils n'ont pas compris mais je ne leur en veux pas, ils voulaient que je rejoigne la garde pour devenir quelqu'un de respecté et de respectable. Pas de chance, je souhaitait sauver des gens plutôt qu'en tuer et la garde de toute manière n'est qu'un ramassis d'imbéciles qui ne sait que boire et se faire corrompre. M'enfin, maintenant tout cela est derrière moi et je suis seul et libre.

Enfin plus seul que libre du moins. En y réfléchissant, partir comme ça sans plan c'était pas ma meilleure idée, je ne sais même pas où dormir cette nuit. Je me souviens avoir entendu parlé d'une apothicaire à Labourg, la quartier est pas génial mais elle pourrais me donner du travail, et avec l'argent obtenu j'obtiendrai ma propre maison et je fabriquerai les meilleurs potions sur le marché, en voilà un plan bien rodé. Il faut juste que l'apothicaire m'accepte.

J'entrai donc dans la boutique, avec la ferme détermination d'être embauché. En ouvrant la porte, j'entend un "Bienvenue au trèfle à..." et je me retrouve face à cette apothicaire. Mince je ne sais plus quoi dire, pourquoi je suis là déjà ? Il faut dire que je suis assez déconcentré par ses atouts.
"Euh, Hum..." Je marque un temps d'arrêt, avant de lâcher d'une traite "Je cherche du travail ! Embauchez moi s'il vous plait !"

Mince, c'est pas comme ça que je voulais le sortir, j'aurais dut y aller avec plus de tact, je recommence. "Excusez moi, je suis à la recherche de travail et votre boutique m'as l'air d'un lieu très sympathique, je suis un jeune guérisseur souhaitant mettre mes services à votre disposition." Je la regarde fixement en attendant une réponse.

"Je cherche du travail ! Embauchez moi s'il vous plait !"

Le moins que l'on puisse dire, c'est que sa demande m'avait surprise. Je le regardais droit dans les yeux, m'attendant à ce qu'il se mette à rigoler ou à m'indiquer que c'était un blague. Mais non, il était sérieux. Il me fixait, attendant une répons d'un ton grave et sérieux. Presque trop sérieux pour son âge. Il devait avoir une quinzaine mais son expression était grave, comme celle d'un adulte.

Je reposais le récipient que j'avais entre les mains et lui dis "Tu sais, on est au Labourg là, je suis très pauvre et je n'ai pas le luxe de pouvoir me payer une seconde personne pour travailler ici. D'autant plus que je n'ai pas la place pour te loger ici. dis-je en soupirant.

Au fond de moi, je n'étais pas contre le fait de l'embaucher. Il était jeune, je pouvais le payer relativement faiblement et il pouvait apprendre pas mal de chose. Il pourrait m'aider à m'occuper de mes parents ou préparer des potions mêmes quand des clients arrivaient. J'allais presque accepter mais je souviens de ma principale clientèle: les gangs et les malfaiteurs. Ces derniers pouvaient tout simplement nous supprimer et même le kidnapper pour me faire chanter. Je ne voulais pas que par ma faute une personne aussi jeune puisse mourir ou être mis en danger.

"De plus, je mène une vie dangereuse, je vends pas mal de chose à des gangs locaux et à la milice. Il existe une forte probabilité qu'un jour, mécontents, ils viennent dans ma boutique me tuer ou me mettre en prison. Je n'ai veux'impliquer un enfant comme toi dans ces histoires."

Elle m'avait refusé, mais il en faut plus pour me décourager. Je savait que si elle ne m'acceptait pas, je ne mangerais pas ce soir. Venant d'un milieu où l'on avait jamais manqué de nourriture l'idée même de manquer un repas me donna une seconde force. Il fallait qu'elle m'accepte.

"S'il vous plait, répondis-je d'un ton en apparence calme, je suis doué dans la création de potions et je n'ais nul part où aller. Acceptez moi au moins pour une semaine, de toute façon, si je ne travaille pas je n'aurais d'autre choix que de vivre dans la rue, je tiendrai moins longtemps que dans une boutique de potions" Je la fixe avec un regard voulant dire milles mots, il ne fallait pas que j'échoue. Je m'efforçait de paraître sûr de moi et impassible malgré la panique qui me tenaillait. "S'il vous plait"

Touché. Il avait mis le doigt sur un endroit sensible. Il était plus en sécurité chez moi que dans la rue.

Je lâcha un long soupire avant de le re-regarder. J'étais très hésitante. N'allais-je pas faire une grosse bêtise en l'acceptant chez moi?

"Suis-moi" lui dis-je avant de me diriger vers l'arrière boutique, l'endroit où je préparais mes potions et ou je conservais mes biens les plus précieux. C'était une petite pièce quasiment pleine à ras-bord et où il était difficile de se déplacer. Cependant il régnait une sorte de calme notamment dût aux effluves des plantes qui, ensembles formaient un parfum assez relaxant.

Bon, on va voir ce que tu sais faire. Je vais te dire les ingrédients qu'il te faut et l'endroit où ils se trouvent et tu fais le reste. D'accord?"

S'il était compétente ou du moins qu'il montrait un intérêt à l'alchimie, j'allais l'embaucher. Si je voyais qu'il faisait juste ça pour l'argent, ce serait un refus

Ouah ! j'était abasourdi par ce que je voyais: des onguents à tout va, des plantes venant de tous les bords, tous les outils dont je rêvais. Tellement de possibilités s'offrait à moi. La crainte de me retrouver dehors s'évanouit, laissant place à admiration pour ce cagibi. Il y avait dans cette pièce de quoi créer les meilleurs potions du monde, moi qui n'avait travaillé qu'avec de petits échantillons cachés sous mon lit, cet endroit était un paradis.

Mais l'heure n'était pas à la contemplation, si je souhaitait revenir ici, il me fallait faire mes preuves. Je la fixait avec des yeux pleins d'admirations, écoutant attentivement ses directives, prêt à courir dans les rayons. "Que veux tu que je prépare ?" lançais-je, en position de départ et observant la boutique pour trouver des ingrédients familiers, des choses auxquelles me raccrocher dans cette immensité odorante.

Je souriais, il savait ce qu'il faisait. C'était déjà pas mal pour un début. "Alors... voyons voir, tu va me faire un antidote contre les poisons tétanisants. Les plantes que tu cherchent sont au fond de la pièce."

A peine eus-je le tant de terminé qu'il était déja parti presque en courant sur l'endroit ou étaient les plantes.

"Hé bien, tu as de l'énergie à revendre. C'est pas plus mal."

Il se mit ensuite au travail. Ses gestes trahissaient ses rang de débutant car il faisait de nombreux gestes inutiles et mettait presque trop de zèle à préparer l'antidote. Mais cela ne me gênait pas, il me rappelait moi quand j'étais jeune. Physiquement, je l'étais toujours mais la vie m'avait forcé à grandir trop vite ce qui faisait que j'appréciais entre les jeux d'enfants et le plaisir simple de vivre.

Je le regardais donc œuvrer sur son antidote le regard attendrit. Ce n'était une expression que je prenais souvent au vu de mon quotidien au Labourg. Même s'il fallait qu'il perfectionne un peu ses gestes pour gagner du temps et qu'il soit plus prècis sur les dosages, ce gamin avait décidément du potentiel.

Cependant, une question me taraudait, pourquoi était-il venu ici plutôt que dans d'autre boutiques pouratnt situés dans de meilleurs quartiers?

"... Antidote contre les poisons tétanisants..." à peine avait-elle dit ça que j'était parti, je connaissais la recette, c'était facile ! J'avais bien fait de repérer les lieux, j'ai put trouver le premier ingrédient assez rapidement. Je courais dans les rayons sans m'arrêter, je ne sais même pas comment j'ai fait pour ne rien renverser.

Une fois tous les ingrédients à ma disposition, je me mis à la préparation. Enivré par les odeurs alentours, j'étais peu soucieux des proportions, n'ayant pas d'outils de mesure chez moi, j'ai toujours tout fait à l’œil. Cette préparation se passait bien, j'était aux anges.

De temps en temps, je jetait un regard à mon jury, son léger sourire me faisait penser que j'avais mes chances. Je sentait qu'elle allait m'accepter et cette pensée me redonna un coup d'énergie. L'idée de pouvoir travailler dans cet atelier, à préparer toutes sortes de potions, remèdes et antidote me rendait fou de joie.

Après avoir fini ma mixture, je me tournais vers elle et lança triomphalement: "J'ai fini !" Puis je la regardais avec de grands yeux plein d'espoir et de fierté.

Il était trop mignon avec ses yeux pleins d'espoirs et de fierté. J'avais presque envie de lui faire un câlin. Mais cela attendrait plus tard, je devais d'abord voir ce que valait cette antidote.

Je pris le flacon contenant le liquide et le renifla. L'odeur n'était pas celle dont j'avais l'habitude quand je préparais mais elle n'en était pas trop loin. Je bus d'un trait l'antidote relativement confiante car il n'y avait aucune plante pouvant m'empoisonner dans le lot. J'avais fait attention pour ça. Dans le pire des cas, cela me donnerait juste un coup de fouet ou un coup de barre monstrueux. Le goût par contre était horrible, si je ne savais que c'était un antidote, j'aurait putt croire qu'il tentait de m'empoisonner. Je fis une grimace de degoût.

"Bon, c'est pas mal mais insufisant. Les doses sont importantes, on ne mélange pas les ingrédients au hasard. Tu n'es pas encore assez performant pour que je puisse vendre tes potions..." dis-je en le regardant.

"Mais, je compte bien te prendre comme apprenti quand même. Tu as du potentiel. Je pense que tu as tout appris en autodidacte sans avoir goûté tes préparations non?

"Enfin, bref, je dois juste te prévenir, les potions, remèdes et antidotes ne représentent même pas la moitié de ce que je vend, la majorité étant des poisons achetés par des gangs. Je veux que tu sois au courant de ça. Le monde n'est pas rose."

J'avais pris un air grave, non pas pour le dissuader de rester mais pour qu'il prenne conscience que, même s'il avait passé le test, il n'avait pas finit d'en baver.

Bon, j'avais été pris, j'étais content de pouvoir travailler ici. Sincèrement, je ne pensai pas qu'elle m'accepterai car, comme elle l'as fait remarqué, mes dosages sont très approximatifs. J'ai de la chance d'être accepté, vraiment. "Merci beaucoup ! Je m'appelle Gabin, Gabin Julaneuf, vraiment merci beaucoup de me prendre comme apprenti. En effet, j'ai tout appris en autodidacte, mes parents n'aimais pas l'alchimie alors je les préparais en cachette. Mais je suis sûr que vous avez plein de choses à m'apprendre ! Aussi..."

Il fallait que j'aborde ce sujet maintenant, sinon cela pourrais me jouer des mauvais tours plus tard. Je sais préparer des poisons mais je suis contre leur utilisation, ils causent des morts inhumaines et évitables. Je reprenais: " Aussi, vous dites que vous préparez principalement des poisons mais pourquoi ? En temps qu'alchimiste, votre travail est de sauver des vies, pas de les détruire ! De plus, la mort par un poison est la pire, car douloureuse et lâche, c'est une mort sans visage et sans goût. Les potions sont plus belles, plus raffinées et en plus elles aident tout le monde !"

Je lui souris "Je suis Danaë Kervan mais tu peux m'appeler Dana. Dans la boutique, il n'y a pas que toi et moi, il y a aussi mes parents mais ils sont trop vieux pour travailler. Ils sont donc à l'étage et n'en bougent quasiment jamais"

Puis, il aborda le thème de la différence entre poison et potion. Mon sourire disparut immédiatement pour à la place faire apparaître un regard triste, presque mélancolique.

"Sur le principe, je suis tout a fait d'accord avec toi mais les potions ne sont pas un revenus suffisant pour moi. De plus, en échange de poison, plusieurs gangs m'offrent leurs protections. Ce qui fait que je n'ai pas un craindre de vol ou d’assassinat tant que je ne fais la maligne.

Je n'étais pas fière de moi en le disant mais bon, je n'avais pas le choix. C'était ça ou mourir de faim.

"De toute façon, les gangs se procureraient les poisons ailleurs et le problème resterait le même. Il faut bien qu'une personne prépare les poisons et je préfère de loin que ce soit moi. Au moins, je fais le mal avec de bonnes intentions. Je sais très bien que j'ai le sang de beaucoup d'innocent sur les mains mais je préfère avoir celui-ci que celui de mes parents..."

J'essayais de montrer à ce garçon mon côté forte mais j'essayais aussi de me persuader en même temps.

Je suis entièrement contre ce qu'elle dit, même dans une situation précaire on ne doit pas faire le mal, mais lui répéter ne ferais qu'aggraver son sentiment de culpabilité. De plus, elle a une famille à protéger, même si je ne comprend pas bien le fait de sacrifier sa vie pour eux.

Elle a donc choisi de préparer des poisons, et je viens de m'engager à la suivre. Cette perspective ne me réjouit pas vraiment mais, comme elle, je n'ai pas le choix. Je lui dit "Bon, d'accord pour la préparation de poisons, mais apprend moi à les faire parfaitement, je veux que les gens qui les boiront meurent sans douleurs, et j'aimerais m'occuper en priorité des potions dans la liste des commandes. Mis à part ça je suis entièrement à ta disposition." Je sais que j'en demande beaucoup pour un gamin qu'elle vient de sauver de la famine mais quitte à préparer des poisons le reste de ma vie, je veux avoir choisi la manière.

Je voyais bien qu'il n'était pas d'accord à sa mine renfrognée mais il allait rapidement comprendre pour je faisais ça s'il travaillait à la boutique.

"Ne t'inquiéte pas, je pensais à la même chose. Par contre, tu va écouter très attentivement ce que je vais te dire et les graver dans ton esprit. Les règles qui vont suivre sont à respecter pour ta propre sécurité, si tu ne les respectes pas, ne compte pas sur moi pour aller te chercher dans tout Labourg compris?"

Je me racla la gorge et le regardait droit dans les yeux pour être sur qu'il ai bien compris ce que j'allais lui demander.

"Tout d'abord, tu ne te montrera jamais à la boutique. Je m'occuperais des clients pas toi. D'accord?

Ensuite, tu ne dira à personne que tu est mon apprenti sauf si je te présente comme cela auparavant. Si on te demande pourquoi tu traîne avec moi, tu leur répond que tu es le fils d'une de mes amies. Ça devrait marché.

Par ailleurs, tant que tu es dans ma boutique, je suis celle qui dirige, tu as le droit de ne pas être d'accord et de t'exprime mais j'aurais toujours le dernier mot compris? Je connais cette ville mieux que toi et si je demande de faire quelque chose, c'est que j'ai mes raisons.

Enfin, n'accepte aucune commande sans m'en avoir informé et avoir fixé le prix"

ouf, un tel sérieux me pris de court. J'écoutais ses directives attentivement, voilà ce qu'il ne fallait pas oublier. La plupart d'entres elles me semblaient absurde mais bon, à son regard, je compris que c'était ça ou rien et je n'était pas en position de négocier. Je m'y plierais pour le moment, j'en rediscuterai avec elle d'ici mes preuves faites.

Non, en fait, la plupart de ses directives avaient du sens, elle ne veut pas que je me montre aux bandits qui passent, je pourrais servir de moyen de pression contre elle. Afin d'éviter ça je décidai qu'à partir d'aujourd'hui je m'entraînerai aussi à me battre, si je sais manier une dague, ça devrait être suffisant, le monde n'est pas si dangereux.

Après avoir écouté ses directives, un problème se posa: "Et si jamais tu quittes la boutique pour quelques jours ? Les alchimistes sont parfois appelé à travailler à domicile, je fais quoi moi ? je reste ici à rien faire ?" Je veux bien suivre toutes ses directives mais qu'elle ne me laisse pas seul dans son labo sans rien pouvoir préparer !

"Je livre des médicaments, je ne me déplace jamais a domicile. Pourquoi? Pour plusieurs raisons, la première est la probabilité que ça soit un traquenard est très forte. De plus, j'ai déjà assez de boulot sans me déplacer pour en plus devoir me déplacer.

"Si tu n'as pas d'autres questions, j'aimerais te présenter à mes parents vu que tu va vivre chez nous désormais... Tu dormiras sur un matelas derrière le comptoir. Si tu me permet de gagner assez d'argent, je t’offrirais peut-être un vrai lit." Lui-dis je en souriant tout en montant les escaliers que menaient à l'étage.

"Désolé de vous déranger mais a partir de maintenant, je vais avoir un apprenti"

La voix d'une femme me répondit juste après"Tu t'es enfin trouvée un mari assez fou pour vivre de ce métier? Bien joué Dana."
Elle fut suivit par la voix d'un homme qui devait avoir une vingtaine d'année de plus." Je suis fière de toi ma fille."

Je soupirais."Désolé de vous décevoir mais ce n'est qu'un apprenti et non un mari même s'il est très mignon. leur dis-je avant de pousser Gabin vers l'avant.

Devant lui était assise dans un vieux fauteuil, une femme ayant une quarantaine d'année avec des cheveux assez colorés que les miens mais avec visage et une expression différente de celle que . Plus triste et plus résignée. Une impression renforcée par ses bleus très clairs presque blancs. Elle était habillée dans de vieux habits bien moins propres et en moins bons états que les miens. Elle était en train d'arroser des plantes quand nous arrivâmes.

Mon père quand à lui était assis dans le fauteuil en face de ma mère, il regarda Gabin de la tête au pied comme pour évaluer ce qu'il était. Il était imposant pas physiquement car il n'était ni grand ni bien bâti mais mentalement. Il semblait être un homme qui avait vécu longtemps et qui connaissaient les choses de la vie. Il avait une longue barbe blanche et une cicatrice sur l’œil droit, ce dernier était en permanence fermé. C'était de lui dont j'avais hérité mes yeux marrons presque noirs.

"Allez, présente toi"