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 [Terminé] Quand on joue avec le feu... [ft. Sydonnie d'Algrange]

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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: [Terminé] Quand on joue avec le feu... [ft. Sydonnie d'Algrange]   [Terminé] Quand on joue avec le feu... [ft. Sydonnie d'Algrange] - Page 2 EmptyMer 27 Fév 2019 - 20:50


Sydonnie était restée particulièrement silencieuse, détaillant l’homme de petite vertu qui venait de s’installer sur le fauteuil. Ses sourcils s’étaient froncés à plusieurs reprises, lui offrant ce regard un peu froid, ce visage plus fermé, moins ouvert au dialogue. La femme d’armes ignorait si le jeune homme prenait pleinement conscience de la déviance de ses paroles ni même de quoi il pourrait être accusé en tenant de tels propos avec une représentante de l’ordre, fort heureusement pour lui qu’elle n’était pas un membre du clergé. Dubitative, elle laissait ses doigts jouer le long de son propre avant-bras qu’elle avait fini par rabattre sous sa poitrine, ignorant si elle devait se mettre en colère, rire ou simplement être dépité par ce manque de reconnaissance de la survie de l’Homme, de cette ville survivante qui tenait, seule la trinité savait comment. Se sentait-elle peut-être même bafouée vis-à-vis de son travail, de cette protection qu’elle offrait au peuple, pauvre ou riche.

Incertaine, elle avait fini par lâcher un soupir, le fond de ses prunelles vibrantes de cette étrange intensité, de cette rancœur qu’il venait de déclencher en son for intérieur. Pensait-il vraiment tout ça ? Pensait-il que les trois eux-mêmes étaient responsables de notre condition, sous-entendait-il réellement que le duc avait condamné tout le monde en obligeant la vie à venir se réfugier derrière des mots protecteurs. Nerveusement, ses dents étaient venues mâchouiller l’intérieur de la joue, alors qu’il évoquait le nom du noble ou plutôt du couple responsable de sa condition : Hauteplume. Cela ne lui disait pas grand-chose, certainement une famille exilée venue s’abriter dans la tombe de l’humanité, non pas ?


- « Je vais me renseigner » fit-elle simplement, certainement plus froidement qu’elle l’aurait voulu. « Le nom ne me dit trop rien, c’est que la famille ne doit pas être originaire de la ville, je suppose que le moyen de pression en sera que plus simple »

Sydonnie l’avait laissé venir s’installer contre elle, sans s’offusquer, sans sembler déranger, pour autant, la noiraude ne lui avait porté aucune aide quelconque. Elle n’était pas particulièrement à l’aise avec la situation ni sur le fait de passer sous le silence le fond de sa pensée vis-à-vis de sa croyance. Florent avait néanmoins repris la parole étayant un peu ses propos, apportant des précisions qui ne pouvaient laisser entendre, démontrer cette perdition dans ce qu’il était lui-même. Un travail quelconque ? C’était peut-être y aller un peu trop fort, néanmoins pouvait-elle entrevoir aujourd’hui, qu’avec la situation du royaume, les gens ressentent davantage le besoin d’obtenir un réconfort charnel, quitte à y laisser quelques maigres économies au passage.

- « Je ne dirais pas que c’est un travail commun, mais je peux le comprendre. » Souffla-t-elle « En revanche, je risque de te paraître très réservé, mais je ne souhaite pas obtenir des détails trop prononcés vis-à-vis de tes… activités diverses et variées. » Elle fit cette pause furtive « Comment peut-on demander à une femme de partager sa couche avec… »

Définitivement ce genre de pratique n’était pas pour elle, c’était comme lui demander de comprendre l’incompréhensible, l’inexplicable. Cela la dépassait largement et la noiraude eut la sensation d’avoir une multitude de frissons désagréable l’envahir rien qu’en essayant de visualiser la scène. Il fallait être fou, c’est ça, l’humanité devenait folle. Détaillant du coin de l’œil son interlocuteur, d’Algrange se posait une multitude de questions à son sujet, acceptait-il réellement tout ça, ou avait-il appris à fermer les yeux à ne plus voir ce qui devrait pourtant l’écœurer, le retourner ? Florent n’avait guère l’air d’être dépassé par les événements, admettait-il n’avoir jamais eu de difficulté de ce type avant. Coup de chance ou aggravation du comportement des habitants de Marbrume ? Difficile à dire. Relevant son regard vers celui qui avait sous-entendu qu’elle était aussi étrange qu’eux, en pénétrant dans un bordel pour faire un brin de conversation, elle fit une légère moue, sentant ce besoin de justification.

- « Je vais dans des bordels pour jouer à des jeux d’argents » fit-elle presque naturellement « Parfois, simplement pour faire mon travail et vérifier que tout va bien, parfois pour des raisons que je n’identifie pas moi-même… »

Comme la fois où elle avait fini par entrer dans son établissement à lui. Pour autant, il n’y avait rien eu, absolument rien n’entre eux, hormis ce semblant d’amitié, ce lien plutôt étrange qui semblait désormais être présent entre eux. Observant celui qui avait encore les marques –malgré les soins récents-, Sydonnie ne pouvait s’empêcher de se questionner et encore et encore et encore : pourquoi rester ainsi, par choix, plaisir ou véritablement pour « survivre » ? Il avait déposé la main sur son épaule, avant de se détendre un peu visiblement. Admettant par la suite, qu’il était bien avec elle et qu’il ignorait dans quel état il aurait pu être si elle ne l’avait pas trouvé.

- « Mais non, il ne faut jamais penser au pire » répondit-elle doucement « Tu es en sécurité aussi et même si cela aurait pu être pire, je suis certaine que tu vas faire attention maintenant… Marbrume… Cela devient complexe, le surpeuplement ne peut-être qu’une augmentation du risque et des comportements déviants… dangereux. »

La question posée sembla l’obliger à réfléchir un peu, la noiraude s’était un peu renfrognée, comme chaque fois qu’elle prenait le temps de peser le pour ou le contre de ses paroles. Comment faisait-elle ? L’interrogation reste en suspens un long moment dans son esprit, peut-être que finalement plus rien ne la touchait ? Depuis Chris, elle se détachait de tout, absolument tout, plus rien ne semblait avoir la moindre importance et pas le moindre jugement n’osait jamais se glisser dans son esprit déjà suffisamment tourmenté.

- « Je crois que je n’ai tout simplement pas le temps de juger, ce n’est pas à moi d’avoir ce rôle, c’est celui de la Trinité, des trois ou de ses représentants. Je ne suis que la main armée du Duc et si je devais m’offusquer de tout, je serais en colère bien trop souvent »

Elle laissa un bref silence, prenant le temps de réfléchir encore un peu. C’était ce qu’elle disait souvent quand on lui posait la question, mais ce n’était pas forcement sa pensée profonde. Son devoir était de protéger le peuple, rien de plus, rien de moins, pas de porter un jugement. Plus le temps passait, plus les déviances étaient présentes, alors, et maintenant ? Elle prit une légère inspiration, cherchant ses mots, peut-être même la manière de poser plus calmement les choses.

- « Je crois que notre royaume change et que nos habitudes doivent et vont changer aussi, je ne sais pas si c’est demain après demain, beaucoup plus. » elle fit une légère pause « J’ignore quand et comment, mais les femmes peuvent désormais se battre, ce n’est pas simple, évidemment. » il ne fallait pas se leurrer « Soit le monde va finir par s’effondrer définitivement, soit on s’habituera à la fange, parce que je crois qu’elle n’est pas prête de disparaître. Alors finalement, peut-être que le plus grave, c’est ça ? »

Elle laissa jouer davantage ses doigts sur son avant-bras, perplexes, la conversation avait fini par lui rappeler les paroles prononcées au début, ce qui la fit légèrement grimacer.

- « Qui ça ? » questionna-t-elle sans être certaine de bien comprendre « Tu sais, je ne pense pas que la Trinité soit responsable de notre condition, ni même que Marbrume est une manière de mourir en groupe… Je me bats chaque jour pour la sécurité des autres et beaucoup d’autres hommes et femmes font de même. Nous devons être reconnaissants d’être vivant, globalement, il y a finalement très peu de survivants dans le royaume… Pourquoi voir le côté sombre, plutôt que le côté clair ? »

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Florent TeinteluneGarçon de passe
Florent Teintelune



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MessageSujet: Re: [Terminé] Quand on joue avec le feu... [ft. Sydonnie d'Algrange]   [Terminé] Quand on joue avec le feu... [ft. Sydonnie d'Algrange] - Page 2 EmptySam 9 Mar 2019 - 14:13
Florent avait l’impression d’être devenu un jeune homme stupide qui ne faisait qu’embêter sa bienfaitrice. Même en essayant de partager son point de vue sur la situation du Royaume, et même de l’humanité, il ne pouvait pas avoir raison. Après tout, c’est lui qui s’était enfermé dans une maison close pour y effectuer des actes absolument contre les principes de la Trinité. Il n’avait effectivement pas à blâmer les Dieux pour l’état dans lequel il s’était retrouvé pour être allé un peu trop loin. Pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de penser que les quelques survivants de l’humanité étaient peut-être plus à plaindre que ceux qui étaient morts. Mais jamais il ne tiendrait pareil discours devant Sydonnie, elle qui avait décidé de mettre sa vie au service de ceux qui étaient encore en vie. Ne pas la soutenir serait un affront qui mettrait fin à la relation qu’ils avaient pu mettre en place en quelques soirées.

Le jeune blessé s’était seulement fait un peu emporter par le flot de ses émotions, ce qui l’avait conduit à parler trop vite et à penser faussement. Que de sottises qui avaient probablement terni l’image que la jeune femme s’était faite de lui au cours de leurs quelques heures passées ensemble.


« Je suis vraiment navré, je pense que je me suis emporté. J’ai parlé trop vite, et j’ai tenu des propos qui dépassent ma pensée. »

La milicienne ne semble pas réagir, puisqu’elle reparla de son altercation avec des mercenaires. Elle pensait pouvoir faire pression sur le noble qui venait de le faire tabasser.

« Tu sais, je ne sais pas si c’est une très bonne idée, à vrai dire, je ne voudrais pas que ça te retombe dessus. Après tout, c’est toi-même qui a parlé d’Ordalie un peu plus tôt. Je ne sais pas exactement ce que c’est, mais si c’est moi qui suis en tort, peut-être vaudrait-il mieux en rester là. »

Florent toujours collé à l’épaule de Sydonnie, essayait tant bien que mal de se détendre, tout en écoutant les réponses à ces nombreux questionnements. Il posa les mains sur ses cuisses, qu’elles tapotaient légèrement, signe de nervosité. Il lui avait demandé comment elle faisait pour supporter la situation, sa condition de milicienne, au sein d’un milieu ouvertement misogyne. Mais pas seulement. La condition même de l’humanité. Cette humanité décadente à laquelle elle vouait pourtant sa vie. En l’espace de quelques minutes, Florent se sentit perdre confiance en lui, à nouveau. Lui qui pensait avoir été courageux tout au long de sa vie. Il se trouvait en face d’une femme, qui avait plus de volonté et de courage que quiconque. Et malgré cela, elle ne se plaignait pas, ou en tout cas, ne le laissait pas paraître, comme le soir où ils s’étaient rencontrés.

« Je parlais de ma mère. Elle était presque aussi courageuse que toi. Je suppose qu’elle serait ravie de savoir que tu fais partie de mes connaissances à présent. »

La réponse du garçon de passe n’avait pas de sous-entendu. Leur rencontre fortuite n’avait été que bénéfique pour lui. Il n’était juste pas au top de sa condition pour le lui faire comprendre, et au lieu de cela, passait pour un homme chétif et pseudo-mourant. Quelle ironie. Cette foule de pensées négatives était en train de prendre le dessus sur le moral du jeune homme. Mais la noiraude trouva les mots justes.

« Tu as raison, encore une fois. » répondit Florent après avoir soupiré. « J’ai même du mal à me reconnaître moi-même. »

Et il ne disait pas cela car il était amoché, mais bien parce que ce n’était pas son genre de se plaindre constamment. Lui qui était plutôt du genre à ironiser sur tout et n’importe quoi.

« Je me sens bête à ne plus avoir d’humour, juste parce qu’il m’est arrivé quelque chose. Enfin, je suis certain que je n’aurais probablement pas passé la nuit si tu ne m’avais pas retrouvé là-bas. Ça aurait fait une bouche de moins à nourrir ici-bas. »

L’ironie ne le faisait même pas sourire, pour cette fois, c’était raté. Le jeune peintre se décolla de l’épaule féminine, prit une grande inspiration avec le nez et ferma les yeux. Quelques instants plus tard, il expira très longuement et rouvrit les yeux. Craignant d’avoir eu l’air bête encore une fois, il dit :

« Ma mère me disait souvent de faire ça quand on avait besoin de se mettre les idées au clair. » justifia-t-il avant d’ajouter : « Je préfère ça que tu me mettes une gifle. »

Il se força à rire aaux éclats, et une pointe de douleur le fit se plier en deux. Sa tête tomba sur les genoux de la jeune femme, manquant de renverser la boisson chaude qu’elle buvait, cette fois, le faisant rire sincèrement, malgré la douleur.

« Tu vas vraiment finir par penser que je suis fou. »

Fou ? Non. Il était juste complètement perdu. Meurtri, et déboussolé. C'est ce qui lui donnait cet air de bouffon qui se réveille après une nuit trop arrosée, se posant soudainement des questions sur le sens de la vie.

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Sydonnie de RivefièreSergente
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MessageSujet: Re: [Terminé] Quand on joue avec le feu... [ft. Sydonnie d'Algrange]   [Terminé] Quand on joue avec le feu... [ft. Sydonnie d'Algrange] - Page 2 EmptyLun 11 Mar 2019 - 21:12


- « J’espère que tu ne penses pas qu’un petit nobliau non originaire de la ville peut me faire peur ? » fit-elle dans un large sourire « Tu sais, même si cela ne se voit pas, j’ai du sang aussi sacré que lui, si ce n’est plus qui coule dans mon corps. » Elle le dévisagea un instant, osant laisse ses doigts parcourir son avant-bras « Mon père était un grand chevalier » fit-elle finalement pour conclure « Et j’ai toujours vécu ici, Marbrume, c’est toute ma vie. »

Ceci expliquait certainement cela et l’attachement qu’elle éprouvait pour cette ville, cette fidélité si imposante dans son esprit et presque sans faille vis-à-vis du Duc, du peuple, de la vie globale. Elle n’avait pas relevé les excuses du jeune homme qu’elle ne percevait pas comme quelque chose d’utile, n’était-ce pas normal finalement de réagir ainsi après une agression finalement ? Elle détacha néanmoins son attention de sa silhouette, un brin dubitative, comment pouvait-il à ce point ignorer les préceptes qui régissaient la vie dans la ville ? Laissant ses doigts venir se masser l’arrière de la nuque, il lui avait semblé judicieux de réajuster ce point, urgent même.

- « L’ordalie c’est la justice divine, ou non, cela peut-être un duel ou une épreuve de nos divinités, la morsure de serpent, l’épreuve de l’eau, ou la survie à l’extérieur. C’est une manière de prouver son innocence en remettant notre vie entre les mains de la Trinité. Le duel est un peu différent, c’est souvent ce qu’exigent les hommes, seul le plus fort survit ou gagne, une manière d’humilier l’autre en respectant les lois et de l’éloigner définitivement de sa personne. »

Replaçant ses mains convenablement autour de son infusion, la noiraude avait fini par venir avaler une gorgée. Il parlait de sa mère sans que la femme d’armes ne parvienne à définir si cette comparaison était quelque chose de bénéfice ou non. Néanmoins, Florent semblait avoir une proximité ancienne avec feu sa génitrice, évoquant du courage et des termes plutôt élogieux. Souffrait-il encore de sa perte ? Sydonnie avait ce ressenti un peu abstrait avec la perte d’un proche, sa relation avec sa mère ayant été plutôt floue et particulière. Néanmoins, D’Algrange se voulait particulièrement rassurante, c’était à ses yeux, très important de le remettre dans le droit chemin ainsi que dans le bon état d’esprit. La vie était désormais ainsi faite, avec des difficultés nouvelles, des doutes et il aurait été bien surprenant que le garçon de passe ne s’inquiète guère davantage de sa situation après ce qu’il venait de vivre.

- « Tchute » fit-elle simplement en pivotant vers lui « Je pense que ta réaction est normale, l’inverse m’aurait un peu surpris, ça ira mieux demain, j’en suis convaincue, le temps de te reposer, de te remettre aussi » elle roula les épaules, laissant sa tête tomber vers l’arrière « Une bouche de moins ou de plus, je ne suis pas certaine que ça change grand-chose, tu n’as même pas l’air d’être un très grand gourmand » tenta-t-elle de plaisanter brièvement.

Florent avait fini par faire ce geste étrange, qui obligea presque la noiraude à ouvrir un œil pour le détailler. L’homme de passe avait fermé les yeux, prit une intense respiration avant d’expirer bruyamment pour revenir ensuite dans l’instant présent, l’acte avait tiré un petit rire à la femme d’armes qui voyait là un geste un peu enfantin. Il était tombé sur ses genoux, le liquide encore chaud avait manqué de se renverser, la catastrophe ayant été évitée de justesse. Secouant doucement la tête, roulant quelque peu des prunelles avant de se reprendre.

- « Je ne vais pas ta frapper, ce n’est pas mon genre, faudrait-il que tu me mettes réellement en colère. » débuta-t-elle « Qui n’est pas un peu fou avec la situation actuelle ? » avait-elle fini par conclure.

La milicienne avait fini par se relever, sans le brusquer, déposant sa tasse sur le côté, il devait se reposer, cela devenait une obligation. Une main vers lui elle l’invité avec son aide à se mettre debout, un sourire qui se voulait plutôt rassurant imprégné sur ses lèvres.

- « Florent, il est plus que temps pour toi de te coucher » souffla-t-elle simplement « Je vais t’aider, tu dois réellement dormir un peu et puis demain tu pourras aller aux thermes. Cela ne pourra que te faire du bien. »

La noiraude l’avait évidemment aidé à se relever, glissant une main derrière lui, se penchant vers l’avant pour le soulever. Une fois debout, la femme d’armes s’était appliquée à l’aider à remonter les escaliers pour le déposer dans sa chambre et dans son lit. Florent allait devoir apprendre à accepter de se reposer un peu, de prendre soin de lui. L’abandonnant juste là, elle lui offrit un petit sourire.

- « Il est bien l’heure de te reposer et aucune culpabilité à avoir, tu sais… Si tu savais le nombre de fois où je me suis retrouvée dans un état lamentable, que ce soit à cause de l’alcool, à cause des coups ou de toutes autres choses, je t’assure, ce n’est pas moi qui vais te juger. »

Une fois Florent allongé, elle s’installa un peu au bord du lit, prolongeant l’instant quelques minutes de plus, une nouvelle fois, la femme d’armes souhaitait être rassurante.

- « Tu sais, ce n’est pas une fatalité, si tu veux mon avis, ce ne sera pas la dernière fois que tu te feras agressé, à toi de faire plus attention et puis… Dis-toi que toi contrairement au commanditaire tu as pris ton pied avant. » elle lui offrit un petit clin d’œil, un sourire amusé « Dors bien Florent, repose-toi »

[Je pense que ça sera tout bon pour moi pour ce RP, merci à toi ♥️]
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