Tenter le Baron ou le Diable ? [Hector] [Terminé]

Assise sur le bord du bassin dans un calme limite troublant Grâce regardait son reflet. Elle avait du mal à s’associer à cette image, cette fille si quelconque. Les artifices elle les avait laissé au Manoir Restellis, la seule fantaisie qu’elle s’était autorisé étant d’avoir légèrement teinté ses lèvres de rouge.
Pas de bijoux, pas de coiffure et même plus de vêtement à l’exception d’un linge qu’elle tenait que pour l’instant elle avait noué autour de ses hanches.

Se penchant légèrement au-dessus de l’eau, elle y fit tomber le bout d’une mèche de cheveux, ce qui troubla la surface. Cela fit soupirer la demoiselle.

Qu’elle ce qu’elle faisait là au juste ?
Si un parfait un inconnu lui avait posé la question à cet instant surement aurai-t-elle répondu qu’elle venait simplement profiter de clame des lieux. Il était vraie qu’à cette heure il n’y avait personne, le monde était trop occuper à combattre, manigancer, travailler ou simplement survivre pour profiter des thermes en début d’après-midi.
Si Hector lui avait demandé ce qu’elle faisait là, surement aurait-elle sourit un peu énigmatiquement, lui répondant d’une voix douce qu’elle l’attendait. Mais était-ce la stricte vérité ?

Surement pas. Ce matin encore la Baronne ne savait pas vraiment si elle allait honorer ce rendez-vous qu’elle avait donné à la hâte, dans la précipitation, à Sombrebois. Puis la journée avait promise d’être ennuyeuse, comme le temps qu’il faisait dehors. Un ciel gris pour une journée et grise et morne. Au fond elle savait très bien que s’était l’ennuie qui l’avait poussé à venir ici. L’ennuie et rien de plus car elle pensait toujours que s’était une mauvaise idée, que s’était tenter le diable trop vite, ou plutôt tenter le Baron trop vite.

Elle était arrivée en avance, prenant le temps choisir son bassin, elle avait pris le plus éloigné, celui qui lui semblait le plus isolé. La demoiselle avait retiré ses atours et vêtements dans un ordre précis, comme une sorte de cérémoniel. Il fallait dire que ce genre de robe ne s’enlevait pas n’importe comment si l’on voulait s’en sortir seule. Un lacet mal desserré et se retrouver coincé était une possibilité potentiellement meurtrière pour un égo de noble.

Depuis le moment où sa chemise avait délicatement glissé contre sa peau, la laissant complètement nue seulement couverte par sa longue chevelure, et l’instant où ce soupire lui avait échappé peut-être s’était-il passé une dizaine de minute, possiblement plus, certainement pas moins.

La demoiselle se redressa, puis passa une main dans ses cheveux qui étaient plu lourd qu’a l’accoutumé au cause de l’humidité ambiante.

Au loin elle entendit des pas se rapprocher. Etait-ce celui qu’elle attendait ?

Dans tous les cas Grâce ne bougea pas.
Nonchalamment appuyée sur son bras gauche, son buste faisait une ondulation harmonieuse, tandis que ses fines jambes était repliées touchant presque ce petit bout de tissu blanc qui empêchait la demoiselle de se dévoilée totalement.
Sa main libre dessinait quelques motifs abstraits à la surface de l’eau, provoquant de très léger clapotis.

La pièce était baignée dans la faible lumière du jour et l’atmosphère emplie de vapeur d’eau couvrait d’un voile blanc, trouble, la réalité des lieux.

*
*     *

La personne qui était entrée était bien Hector. Pour le saluer, si l’on pouvait dire ceci dans une entrevue aussi informelle, elle lui sourit.
Elle lâcha un petit soupire amusé quand elle l’entendit parler de surprise. S’était tout sauf une surprise si on se souvenait de ce qu’elle lui avait trois jours plus tôt s’était même plutôt logique. Il ne pouvait guère être au courant de toutes les questions qu’elle s’était posé durant ces quelques jours.

« C’est pour cela que vous êtes là non ? »

Lui répondit-il elle lorsqu’il demanda s’il pouvait partager son bassin. Dans sa voix on sentait une petite touche taquine et provocante. Pourquoi se cacher, s’encombrer des apparences ? Ils étaient entre eux personne aux alentours.

« De là à s'avancer sur le fait que la surprise soit bonne… Comment vous dire… Je n’étais et je ne suis pas certaine que ce soit une idée très inspirée, cette entrevue, j’aurais dû réfléchir un peu plus cette soirée. »

Être honnête n’était pas forcément dans la nature de la jeune Baronne. Quand elle se donnait la peine de donner la vérité, même si elle n’était pas réellement à son avantage s’était car elle espérait s’attirer une certaine sympathie en se montrant imparfaite.

Sombrebois se trouvait dans son dos, en tournant la tête de son côté, du coin de l’œil la demoiselle pouvait deviner qu’il était en train de retirer ses vêtements. Elle se demande un instant si elle devait se lever pour l’aider à défaire les différents liens de sa tenue. Cependant, elle se ravisa assez rapidement, s’était trop entreprenant, trop vite, ça pourrait être mal interprété.
Au lieu de cela, elle se rassit correctement plongeant doucement ses pieds dans l’eau.

« Jusqu’à ce matin, je ne savais pas vraiment si j’allais venir. J’avoue avoir pensé à vous faire faux bond, mais je me suis dit que vous ne méritiez pas un tel manque d’égard. »

Ce n’était certes pas la stricte et vraie vérité, mais était-ce vraiment nécessaire qu’il sache le fond exact des choses, si un petit mensonge pouvait le brosser dans le sens du poil, tout le monde y trouvait son compte.

« J’espère que vous n’êtes pas trop déçu ? »

A portée de bras se trouvait une petite sacoche dans laquelle se trouvait tout le matériel de beauté de la demoiselle. Elle n’était pas certaine de l’utiliser, cependant, il avait bien fallu faire illusion auprès de sa famille.
Elle attrapa dedans une petite fiole en métal argenté dont elle fit couler un liquide légèrement visqueux comme de l’huile qui dégageait une odeur de fleur. Une foi la fiole refermée et fermée, la demoiselle répartie le fluide entre ses deux mains et entrepris d’en enduire sa chevelure en commençant par les pointes.

La droiture et le courage, on ne pouvait guère dire que s’étaient les deux qualités les plus présentes chez la demoiselle. Cela la fit doucement sourire, cette réaction pouvait aisément passer pour une réponse au compliment sous-jacent.

Il y eut un petit moment de flottement ou les bruits furent les remous de l’eau, le frottement les mains de la demoiselle dans ses cheveux et leur respiration a tous les deux.

La jeune fille regarda le Baron se mouvoir dans le bassin du coin de l’œil. S’était un moment calme décontracté sans personne aux alentours. Grâce profitait du fait de ne pas être comprimée dans un corset inconfortable pour les besoins de l’élégance et la bienséance.

La petite remarque anodine sur le fait qu’elle se lavait les cheveux la fit doucement rire. Ce n’était pas du tout ce qu’elle faisait loin de là.

« Je ne les lave pas, c’est une huile qui les rend doux et brillants. Mon plus grand atout est d’être plutôt jolie, il faut bien que je cultive cet avantage. »

Répondit-elle doucement avant que Sombrebois ne replonge la tête sous l’eau. Elle profita qu’il ne pouvait pas regarder pour rejeter la tête en arrière, rassemblant ainsi toute la masse de ses cheveux. Puis elle passa les ébouriffa sommairement histoire de séparer les mèches qui s’étaient retrouvée collée par l’onguent. Puis elle replace commencement sa chevelure faisant tomber quelques mèches le long de son buste afin de cacher sommairement sa poitrine.

C’était plus pour la forme que par vraie gêne, elle n’avait pas de problème avec son corps et ses formes qu’elles soient couvertes ou non.

« Vous aimez tromper le mort Hector ? La chasse au sanglier, l’envie de massacre de fangeux, l’apnée… Si la bonne fortune n’est pas avec vous, tout cela a le pouvoir de mettre votre esprit plus rapidement que prévu entre les mains d’Anür. »

Demanda la demoiselle sur le ton de la plaisanterie. Elle n’avait pas envie de bouger pour l’heure, bien installé sur la plus haute marche. La chaleur dégagée par l’eau chaude à proximité l’empêchait d’avoir froid malgré la fraîcheur qui régnait dehors.

Le trouble de l’homme n’était pas pour déplaire à la jeune Baronne qui se prenait petit à petit au jeu mettant de côté ses appréhensions. Cette attitude allait peut-être lui être dommageable plus tard, mais cela ne semblait pas encore lui avoir traversé l’esprit.

Hector était si près que Grâce n’aurait presque pas eu à bouger un cil pour faire ce qu’il attendait visiblement. Pourtant, s’était trop tôt au goût de la demoiselle. Elle se mordit la lèvre inférieure, l’air hésitante même si dans ses yeux flottait une lueur malicieuse.

« Quelle coïncidence, j'adore jouer avec le feu .»

Finit-elle pas avouer dans un murmure après quelques secondes de silence.

C’est alors qu’elle se recula, glissant sur le sol mouillé, puis se relava dans un geste élégant. Contournant le Baron elle entra dans l’eau jusqu’aux genoux avant de défaire le linge qu’elle portait toujours noué autour de ses hanches. Bien entendu, avant elle s’était assurer que même si Hector tournait la tête il ne verrait que son dos. Elle posa doucement son drap de bain sur le rebord avant de plonger toute entière.

La chaleur de l’eau détacha l’huile parfumée de la chevelure de la jeune fille éparpillant une myriade de petites gouttelettes invisibles à l’œil sur son passage. L’odeur de fleur qu’elle dégageait commença à se répandre dans les environs du bassin.

Désormais la demoiselle était de l’autre côté, accoudée sur le rebord pour ne pas sombrer. Seul dépassait de l’eau son visage et ses épaules.

« Vous trouvez les femmes dangereuses ? Je m’en sentirais presque blessée, si vous n’aviez pas en partie raison »

Déclara-t-elle joueuse.

« Vous aviez vraiment cru que je me laisserais si facilement épinglée sur votre liste de conquêtes ? »

Ce n’était pas un reproche, loin de là, plus une provocation, une invitation à essayer encore.

Sombrebois n’était pas le seul à écouter les commérages, en une dizaine de jours, la jeune de Brasey avait largement eu le temps de questionner de Brumaire au sujet de leur « ami » commun. Bien entendu, elle avait fait cela de manière détournée, prétendant simplement se renseigner pour le compte de son père. L’homme avait eu du mal à parler de genre de frivolité avec un damoiselle, mais elle avait su habilement lui extorquer ses informations.

Jouer avec le feu s’était amusant, mais se brûler l’était beaucoup moins, cependant cette sensation qui prédomina quelque seconde chez la demoiselle lorsqu’elle entendit la porte calquer. Il était vrai que celle qui risquait le plus était-elle au fond. Lui passerait pour un homme viril un tombeur, quelque chose de positif dans le fond, mais elle serait plus taxée de demoiselle volage, peut-être même de petite vertu par les vipères les plus venimeuses.

Les bruits de pas se rapprochaient, il était temps de faire quelque chose avant qu’il n’arrive au fond. C’est alors que Grâce s’esclaffa d’un rire clair et plutôt aigue, comme une demoiselle moins bien éduquer qu’elle ne l’était.

« Oh mon cher quel pitre tu fais. »

L’effet fut relativement immédiat, les pas s’arrêtèrent. On entendu la personne se tourner, piétiné quelque seconde et enfin poser ses affaires.
Avec cette petite phrase anodine, elle avait sous-entendu à l’intrus qu’il y avait un homme et une femme dans un de bassin au fond. Visiblement, cette personne était plutôt droite, car il n’avait même pas essayé de pointer le bout de son nez … Du moins pour le moment.

Après quelques brasses, la demoiselle était revenue au niveau des escaliers. Elle s’installa sur la même marche qu’Hector. Elle était face au bassin à une petite vingtaine de centimètre d’Hector.

« J’espère que notre nouveau voisin ne sera pas trop curieux. »

Dit-elle a mi-voix.

« Et si nous reparlions de vos conquêtes. Je ne doute pas qu’elles ne se soient jamais plaintes. Je dis simplement vous ne m’aurez pas si facilement. »

Continua la jeune femme en chuchotant. Elle effleura du bout des doigts le haut du dos de son rendez-vous et descendant légèrement sur son côté tout en s’arrêtant avant que cela ne devienne indécent.

« Même si … »

Grâce préféra laisser sa phrase en suspend alors qu’elle posa délicatement ses lèvres sur l’épaule du Baron laissant une infime trace rouge.

Le contact de la main d’Hector sur sa peau fit frissonner la jeune fille. Se laissant faire lorsqu’il descendit plus bas que la décence ne l’aurait souhaitée, elle pouvait bien lui accorder cela pour s’être dérobée à un baiser.

« On ne demande pas ce genre de chose à une demoiselle voyons »

Fit-elle semblant de s’offusquer toujours à voix basse.

Qu’est-ce qui l’attirais vraiment chez le Baron ? Le Physique ? Pas vraiment, pour être honnête ce n’était pas le plus bel homme qu’elle est jamais vue. Il n’était certes pas dénué d’un certain charme, enfin surtout d’une certaine prestance qui avait du charme, mais …
Il y avait surement quelque chose d’autre, peut-être était-ce caractère joyeux qui manquait dans l’entourage proche de la jeune fille, qui finalement lui plaisait assez. Ou cette malice qu’ils partageaient en quelque sorte.

« Peut-être un jour répondrais-je à ces questions Hector, mais certainement pas aujourd’hui »

Rétorqua Grâce ouvertement joueuse.

Elle préférait se priver de quelques renseignements qui auraient été de la pure curiosité plutôt que de risque d’en dévoiler un peu trop, prenant le risque qu’il le répète, même de manière involontaire, indirecte à quelqu’un. Cela pouvait risquer de s’ajouter à la liste des choses qu’on pouvait bien lui reprocher, au même titre que son désir d’indépendance.

Dans l’atmosphère calme des thermes on entendit quelque remous venant d’un autre bassin, surement le mystérieux voisin.

« Il serait peut-être de temps de mettre fin à cette entrevue, ne croyez-vous pas ? Vous ne devez peut-être rendre de comptes à personne, mais j’ai encore une famille qui se posera surement bien des questions si je traîne trop. »

En réalité, rien ne l’ennuyait plus que de partir à cet instant, reprendre sa monotone journée là où elle s’était arrêtée ne la faisait guère rêver. Cependant, il fallait bien écouter la voix de la raison, même si quelque chose dans le regard de la demoiselle ne demandait qu’à la faire taire, cette fameuse voix.

Le sourire quitta le visage de Grâce au fur et à mesure que le Baron avançait dans sa tirade. Il était vraiment sérieux ? Où est-ce qu’il essayait simplement de déstabiliser la Baronne ?
Si la demoiselle se fiait à ce qu’elle pouvait bien penser, il était sérieux et finalement s’était peut-être ce qu’elle craignait le plus.

Il y eut un long silence, seulement interrompu par le bruit de l’inconnu qui se rhabillait. Visiblement la jeune fille essayait de trouver ses mots, mais elle qui habituellement avait le verbe si fluide ne pouvait aligner un seul mot.

Ce ne fut que lorsque le porte des thermes se referma les laissant à nouveau seul, que Grâce se résolu enfin à prononcer quelque chose.

« Ce n’est pas si simple Hector …. »

Déclara-t-elle sombrement avant de se lever.
Elle attrapa son nécessaire de beauté qu’elle déposa quelque pas plus loin auprès de ses affaires. Comment tout avait pu basculer comme ça en quelques instants ?

« Vous parlez du vrai moi, cependant, j’ai bien peur que vous ne sachiez que peu de choses sur ce que je suis vraiment. »

Elle attrapa une lingue pour se sécher les cheveux.

« … Je … Je … Vous me pensez mieux que je ne le suis. Si on parle dans mon dos avant tant d’assiduité, c’est bien qu’il y a des raisons, qu’en dessous de toute cette couche de commérage il y a un fond de vérité. Je n’ai aucun scrupule de me servir des personnes, pour mon propre intérêt, c’est même plaisant de voir le pouvoir que je peux exercer sur eux… Débusquer leurs faiblesses pour les utiliser subtilement contre eux… »

Elle entreprit de se sécher elle, ses gestes étaient rapides, elle était mal à l’aise. Sombrebois ne pouvait voir son visage car elle lui tournait le dos.
Pourquoi est-ce qu’il avait fait ça ? Pourquoi ?!
Elle ne méritait pas ce genre de compassion.

« Même si vous arrivez a oublier ce mauvais fond. Vous n’êtes pas vraiment les meilleurs prétendants possibles pour mes parents. Vous avez une fille qui n’est pas de votre sang, mais que vous considérez comme tel et à qui vous avez peut-être donné des droits sur votre succession. Ça ne joue pas vraiment en votre faveur et je ne peux pas me marier sans le consentement de mes parents… Enfin si formellement, je pourrais, mais même pour moi ça serait… »

Ça amènerait surement à représailles.
Pourquoi ? Pourquoi ?!
Pourquoi est-ce qu’elle se sentait si toucher par ce geste qui n’était surement pas complètement désintéressé ?

« De toute manière, rien n'est jamais simple dans ce monde. »

Conclu Grâce amère, enfilant sa chemise. Le tissu de lin fin laissait à peine entrevoir ses formes. Elle n’avait qu’une seule envie, se roule en boule et s’emmitoufler dans une couverture douce et chaude, comme lorsqu’elle était triste étant enfant.

Au final elle était triste de cette tournure, même si ne savait pas encore trop pourquoi.

Était-ce parce qu’elle savait qu’elle ne pourrait pas accepter ?
Ou bien alors parce qu’elle sentait que son refus pourrait blesser Hector ?
Ou encore parce que cela voulait surement dire la fin de cette douce expérience ?

L’étreinte d’Hector avait quelque chose de rassurant. Après tout ce n’était probablement pas si irréalisable. Une sorte de nouveau départ, une nouvelle façon de vivre s’était vraiment possible ?

La respiration lente et régulière du Baron, seulement ponctuée par ce long soupire, aida les pensées de la demoiselle a mieux s’organiser après la tempête qu’avait été sa demande.

« Il suffirait de le convaincre… »

Finit-elle pas dire à mi-voix, pas vraiment certaine de son idée.

« C’est ça, il suffirait de lui montrer que de toute façon je ne pourrais pas prétendre à mieux. Que mon passif est trop important pour qu’on puisse en faire abstraction. Ce qui n’est pas forcément faux. »

Étoffa la jeune fille avec un peu plus de conviction.
Convaincre Anthime que sa fille était de toute façon une cause perdue était tout à fait faisable. Il suffisait de choisir les bons mots. Sans compter qu’il avait plutôt à la bonne Sombrebois, qu’il ne pensait utile, donc peut-être l’écouterait-il avait plus d’attention.

Toujours blottie contre Hector, Grâce fini par s’écarter doucement.

« Vous êtes vraiment sérieux ? »

Questionna-t-elle pour se rassurer.