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 [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)

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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyMer 22 Mai 2019 - 19:48
22 Avril 1166 ~
Début de soirée ~
Salon de réception du Manoir ~


Il n'était que trop rare pour le Comte de jouir de quelques heures de quiétude en sa demeure depuis l'installation de son épouse qui dans ses bagages avait ramené plusieurs domestiques, provoquant un remu ménage qui ne laissait guère de place au silence en journée. Mais le soir venu, Victor appréciait l'absence d'activité et particulièrement durant ces deux derniers soir du 21 et 22 avril, où son épouse s'était excusée de son absence au protocolaire soupé qui bouclait chaque journée, souffrante. Une aubaine pour le mondain qui pouvait ainsi profiter d'un repas sans la moindre pique à son endroit, sans le moindre regard haineux, car ne vous y trompez pas, la nuit de noce n'avait point encore réconcilier le couple.

La table fut donc dressée pour un couvert, face à une cheminée modérément nourrit pour la saison et qui permettait surtout de donner de la clareté dans la pièce lorsque le soleil s'en était allé pour laisser la lune briller de sa robe blanche étincelante. Installé à son siège, Victor poussa un soupir d'aise. Que le temps était dur ! Ces derniers mois avaient été éprouvant et il devait déjà prévoir un nouveau voyage de 3 a 6 jours à Sombrebois au début du mois de mai, mais avant ça il restait aussi à honorer sa présence durant la cérémonie de sacrement du Duc. Tout cela semblait tourmenter le Comte qui avait en prime d'autres impératifs en parallèle et biensure son lot d'intrigues.

La Gouvernante apparut enfin, une carafe de vin dans une main, un plateau garnie de victuailles dans l'autre. Jusque-là pensif, le quadragénaire releva le menton, considérant la boisson et les mets comme des une source de réconfort. Lorsqu'il s'en retrouva de nouveau seul, il prit le temps de déguster le liquide carmin de longues minutes durant avant d'enfin retrousser ses manches et s'apprêter à attraper une cuisse de lapin rôti. Mais au moment de mordre dans la chair cuite, la Gouvernante réapparut, confuse.

- Pardonnez moi mon seigneur, je sais que vous n'aimez guère être dérangé mais un jeune homme vient de se présenter à la porte et prétend être l'un de vos fils.

Loin d'être choqué par la nouvelle, Rougelac comptant plus de bâtards qu'il pouvait avoir de doigts sur ses deux mains, il fut toutefois curieux de savoir pourquoi ce prétendu bâtard réclamait audience.

- Bien, bien, faite le rentrer. Je saurais très vite si c'est un usurpateur de toute façon. Demandez à Ser Rochemont de se poster devant le salon, serait-on jamais.

La domestique de bon rang s'exécuta et au bout de longues minutes, Victor qui ne s'était pas privé d'attaquer le gibier, les doigts gras, pu entendre les pas lourd de la “Muraille” s'approchant avant d'ouvrir et laisser pénétrer un jeune homme à l'allure d'un sombre bretteur à la longue tignasse obsidienne et au yeux azur comme le maître des lieux. Apres un regard vers Desmond, il essuya ses doigts et indiqua ensuite de sa main à l'homme d'avancer.

- Approche-toi et dis moi qui tu es et d'où tu viens.

Le jeune homme, la vingtaine, ne semblait pas vraiment impressionné bien qu'il avança prudemment, le fourreau de son épée vide de toute lame. Alors qu'il entrouvrit la bouche pour repondre, fut-il séance tenante interrompu par le mondain qui plongé dans ses pensées finissait d'essuyer sa bouche non sans lâcher un postillon de viande sur le sol, pointant du doigt l'inconnu.

- Je sais! Oh… tu dois avoir la vingtaine bien entamée… ahah! Et je devais donc avoir la vingtaine juste bien entamée aussi… hmmmm oui, oui, ça ne peut-être que Miranda, cette fille d'armateur. Oh la bougresse, elle puait le poisson mais Serus sait oh combien elle dégorgeait bien les queues ! Ahah ! Et sa longue crinière obsidienne...

Il fini de s'essuyer avant de perdre de son humeur joviale pour arborer un visage plus dur et sournois.

- Pourquoi oses-tu te présenter devant moi ? N'ai-je pas suffisamment dédommagé ta mère ?!

Le jeune homme semblait ne pas vouloir se laisser déstabiliser par son géniteur qui jouait de façon théâtrale et sévère cette entame d'audience.

- Je suis bien Brad, fils de Miranda Boirsang. Et je ne suis pas là pour ma mère que vous avez engrossé il y a vingt et un an précisément.

Le jeune homme serra les poings face à l'arrogance et au manque de respect du Comte a l'endroit de sa mère, conscient que son géniteur le mettait à l'épreuve des nerfs. Prenant une grande inspiration il avança de quelque pas, contournant la tablée non sans fixer l'homme qui avait trousser sa mère.

- Elle s'en est allé il y a plusieurs années déjà Messire. Et je me suis débrouillé seul pour survivre et connaître l'identité de mon père. Je sais que vous n'avez pas d'héritier légitime et apres quelques recherches… il est apparut que je suis l'aîné de vos bâtards, enfin… depuis le malencontreux décès d'un certain Gilbert…

Acheva-t-il un léger rictus à la commissure de ses lèvres, gagnant soudainement en assurance. Plissant les yeux, Victor semblait à présent porter intérêt à cet opportuniste fils illégitime qui venait d'avouer à demi mot avoir tuer le premier bâtard du Comte de Rougelac.

- Je suis un excellent bretteur et possèdent de nombreux autres talents qui je crois viennent de votre sang. Je me porte devant vous pour vous demander l'héritage de votre lignée. Légitimez moi et votre nom ainsi que vous interet perdureront, père.

Victor se lissa la barbe perplexe avant de secouer un index dans la direction du jeune et audacieux batard.

- Tu me plaît petit. Tu ne manque pas de culot de venir ainsi me dérange pour réclamer ta noble lignée. Capable de tuer, calculateur, débrouillard… ton audace t'honore et tu as raison, il faut que je préserve mes intérêts, je n'ai nul désir de voir mon suzerain dilapider ma fortune s'il m'arrivait malheur avant que je puisse concevoir un héritier légitime… hmmm… Installe toi et sert toi une coupe.

Les deux hommes commencèrent alors à deviser longuement à huit clos tandis qu'à l'extérieure du salon, la Muraille grogna un court instant en apercevant Balthide, la Dame de Compagnie de la Comtesse échanger quelques murmures avec la Gouvernante avant de disparaître.

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Dernière édition par Victor de Rougelac le Dim 16 Juin 2019 - 13:11, édité 1 fois
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Adelaïde de RougelacComtesse
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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptySam 25 Mai 2019 - 8:37

« Vous en êtes sur? »


« Oui, Votre Grandeur. Définitivement. Je ne crois pas que je pourrais me tromper sur la cause de vos symptômes. » C’était vrai qu’ils étaient bien similaires à la dernière fois… Violentes nausées, migraine à en plus finir… Mais même malgré tous ces symptômes elle avait tout de même cette mine radieuse, un signe qui ne trompait pas selon le guérisseur. Ce dernier reprit soudainement la parole, un sourire aux lèvres; « Permettez-moi d’être le premier à vous féliciter, Votre Grandeur. Puisse la trinité vous soit favorable et donne un héritier à la maison Rougelac. » Adelaïde lui fit un faible sourire avant de lui demander de partir, Bathilde ne se fit pas attendre et accompagna le guérisseur à la sortie pendant qu’une domestique s’approchait de la Comtesse pour l’aider à s’habiller. Disons qu’elle ne voulait pas annoncer la « bonne nouvelle » à son mari habillé en gueuse. Une domestique arriva rapidement avec une de ses robes favorites – une robe en brocart noire et or, qui mettait en valeur ses épaules frêle épaule et sa taille de guêpe. Après tout, il fallait bien tenter un tant soit peu de conserver l’attrait de son mari sur elle… Au bout de quelques minutes, Bathilde entra rapidement dans la chambre, l’air froid. Adelaïde remarqua sur-le-champ que quelque chose n’allait pas. « Que se passe-t-il? » Bathilde leva les yeux aux ciels, l’air ennuyé. « Rougelac » commença-t-elle. « Il a un visiteur. Apparemment un de ses bâtards… » Elle n’eut pas besoin d’en dire plus. La jeune femme sera les poings alors que les mots traversaient la bouche de sa dame de compagnie. Sérieusement? Elle avait parlé de sa peur à son confident et voilà que cette même peur se réalisait… Décidément, les dieux s’amusaient à mettre toutes les épreuves possibles sur son passage! Adelaïde soupira, avant de faire signe à sa domestique de finir de lacer son corset.


Cela ne prit que quelques minutes avant que la Comtesse ne se retrouve devant la porte du salon. Desmond se trouvait déjà devant la porte, bloquant définitivement le passage à quiconque essayait d’entrer. Sans lui jeter un regard, la Comtesse se dirigea vers la porte et s’arrêta à quelques pas de la porte, levant finalement son regard azuré sur le chien de garde de son mari. Ce dernier, impassible, ne lâcha qu’un grognement en la dévisageant. Adelaïde leva le menton, comme pour le défier, puis lui lançant un regard colérique avant d’utiliser sa plus charmante verbe; « Alors? Vous allez m’ouvrir la porte? Où dois-je vous rappeler quelle est votre place dans cette demeure? » La muraille se tassa de quelques pas, et ouvrit la porte pour sa dame avant que la Comtesse ne s’engouffre dans la pièce. Cette dernière y découvrit son mari, confortablement installée à la table ainsi qu’un jeune homme, se tenant bien droite, devant ce dernier. Le jeune homme – ou plutôt le Bâtard de son époux – ne devait pas être bien plus âgé qu’elle. Il avait les mêmes yeux que son père. Adelaïde le détailla silencieusement avant de reprendre sa marche vers son époux, en prenant la parole. « Pardonnez-moi de vous dérange, Votre Grandeur, mais j’ai une urgente nouvelle à vous annoncer. » Elle s’arrêta devant le jeune homme qui se voulait hériter, et lui tendit la main, attendant patiemment que ce dernier lui fasse le protocolaire baisemain, et par le fait même lui rappelant qu’il pouvait bien être héritier, elle était toujours première.


« Et vous êtes messire? » Elle lui laissa le temps de répondre et elle l’écouta d’une oreille attentive avant d’enchaîner. « Un petit oiseau m’a dit que vous souhaitiez vous faire reconnaître par mon époux. » Dit-elle sans gêne avant de retourner son regard glacial vers son époux. « Je dois vous avouer que votre confiance en ma capacité à vous donner un héritier légitime m’attriste, Votre Grandeur. » Puis s’approchant de Victor d’un pas léger, presque félin, « Surtout si peu de temps après notre mariage. » La comtesse alla droit au but, tentant de déstabiliser les personnes présentes. Elle savait pertinemment que son mari était habitué à ce genre de remarque, mais elle devait remettre à sa place cet insolent qui venait réclamer ce qui lui appartenait et ce qu’elle venait de sécuriser à l’insu de son époux…


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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptySam 25 Mai 2019 - 14:48
Le Comte ne pouvait être dérangé dans ces affaires que par une seule er unique personne, la Comtesse de Rougelac. Cela faisait parti des petits inconvénients lorsqu'on signait un acte de mariage, de ne plus avoir de moment de totale quiétude. Un petit désagrément d'une longue liste que connaissait bien des époux quelque soir la strate sociale qu'ils occupaient. Alors même qu'il devisait avec intérêt avec le fruit d'un de ses flirt, le Comte et son interlocuteur furent soudainement interrompu dans leur propos par ce qu'on pouvait aussi appeler la Régente du Manoir Rougelac. Un peu prit au dépourvu, l'illustre mondain arca un sourcils surprit.

Cette visite impromptu ne pouvait être que l'oeuvre de cette petite vipère de Bathilde qui aimait à fouiner dans les couloirs de la demeure. Malgré sa petite santé, force ezt de constater que la Comtesse avait pourtant bien prit soin de se faire une petite toilette et la mariage entre l'or et l'obsidienne était sans doute l'un des petit faible du Comte. Derechef, l'intriguante annonçait la couleur et devait faire annonce dans l'urgence non sans se montrer presque méprisant à l'endroit du jeune homme. Brad eut à peine le temps de se présenter en balbutiant que la plantureuse Dame de Rougesoleil s'était porté à hauteur de son époux non sans résumer ce que ces deux comploteurs étaient sur le points de mettre à l'oeuvre.

La jeune femme débitait sa verbe avec une fermeté doublé d'une froideur qui stimulait Victor. Appréciant cette mise au point aussi soudaine que prévisible, les couloirs avaient à présent bien des yeux et des oreilles en faveur de la Baronne, Victor esquissa un délicieux sourire sournois à la commissure de ses lèvres. Loin de s'en trouver déstabilisé, le quadragenaire gardait une pose décontractée sur son fauteuil en venant finalement porter une main sur le tissu qui enveloppait le bas-ventre de sa femme.

- Voyons, voyons qu'allez vous chercher là ma mie ! Et ce ne sont point des manières d'interrompre quelques innocents bavardages. Je vous l'ai déjà dis, je vous offrirez un héritier tôt ou tard. Qu'alliez-vous imaginer là ?

Son regard mentait et il ne se cachait pas de lui lancer une pique par ses prunelles fourbes. Inclinant la tête vers son bâtard, il lui laissa le loisir de réagir. Mais si Victor était maître de ses émotions et connaissait bien certaines armes dont appréciait user son épouse, le jeune homme ne l'était pas et sa mine trahissait sa gêne et son embarras.

- Je... Mada... votre Grandeur, loin de moi le désire d'usurper vos droits et ceux de vos futurs enfants... je...

Le jeune homme avait prit un peu de temps pour reprendre de sa constance mais finalement, réussit il à retrouver un peu d'assurance face à ce qu'il considérait être l'une de ses ennemie.

- En effet, je suis venu demander humblement à votre époux, mon père, cela. Je crois pouvoir prouver que je mérite de lui succéder et qu'il me prenne sous son aile pour apprendre à ces côtés.

Toussottant, Victor réclama alors l'attention de sa femme non sans forcer théâtralement son sourire tout comme le moindre de ses gestes.

- Comprenez, dois-je bien pallier à toute éventualité ma mie ? Je prie les Trois de pouvoir vous enfanter, mais... qu'adviendrait il si l'on ne nous offre point ce bonheur ? Vous me connaissez mieux que quiconque et je ne suis homme à laisser le hasard dicter ma vie.

Calculateur, il l'était et dans presque tous les aspects de la vie. Il lui était impensable de léguer sa fortune au Duc ni à la famille du côté de son épouse, le sang Rouhelac devait couler dans les veines de qui reprendrait le flambeau.

- Mon batard a sans doute mal choisit ces mots... disons qu'il serait amené à régencer la Maison jusqu'à ce que notre futur héritier soit en âge de gouverner sur notre Famille. Et biensure si vous ne seriez... m'en offrir, deviendrait il naturellement le plus à même de perpétuer ma lignée, mon sang.

Ce d'Adélaïde ne savait pas c'est qu'aucun accord n'avait encore été conclu entre les deux hommes même si quelques tractations avaient débuté. En un sens, il voulait aussi boir comment se débrouiller sa femme et ce bâtard face à une problématique qui tôt ou tard allait ressurgir.

- Mais quelle est donc cette urgente annonce dite moi? Vous êtes souffrante je vous rappelle, il n'est pas bon de délaisser l'alitement.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptySam 25 Mai 2019 - 15:37

«Voyons, voyons qu'allez-vous chercher là ma mie ! Et ce ne sont point des manières d'interrompre quelques innocents bavardages. Je vous l'ai déjà dit, je vous offrirai un héritier tôt ou tard. Qu'alliez-vous imaginer là ?»


Innocent bavardage? Adelaïde eut un sourire moqueur pendant quelques secondes. « Ah oui, tout ce qu’il y a de plus innocent… » Puis, cette dernière perdit rapidement son sourire alors que les doigts de son mari caressaient doucement son bas ventre. Elle chassa sa main rapidement avant de porter son regard azuré vers le jeune homme qui se tenait devant elle. Son regard sembla s’assombrir lorsqu’elle entendit la requête de l’homme. Il était brave! Il lui annonçait directement qu’il jouerait dans ses plates-bandes. Si son regard avait pu le tuer sur place, le pauvre aurait probablement déjà été mort. Puis son regard se porta une nouvelle fois sur son mari qui se décrivait comme l’être le plus organisé de Marbrume. Voilà que quelques semaines qu’ils étaient mariés, et il venait déjà d’enlever tout son héritage à la jeune femme…


« Mon bâtard a sans doute mal choisi ces mots... disons qu'il serait amené à régenter la Maison jusqu'à ce que notre futur héritier soit en âge de gouverner sur notre Famille. Et bien sûr si vous ne seriez... m'en offrir, deviendrait-il naturellement le plus à même de perpétuer ma lignée, mon sang. »



La Comtesse posa son regard glacial sur son époux en serrant les poings. Le salaud! Croyait-il qu’elle le laisserait faire? Au moins, elle venait de sécuriser une partie de son futur, mais jamais… au grand jamais qu’elle ne laisserait la régence à ce – comment s’appelait-il déjà? Peu importe… Jamais elle ne laisserait la régence à cette demi-mesure. Il venait de se faire un ennemi des plus dangereux, et il devait mourir. Ignorant la demande de son mari, la jeune femme se retourna pour s’approcher de son beau-fils. Elle s’arrêta à quelques pas de lui pour le détailler de la tête au pied avant de commencer à marcher autour de lui, tentant de le mettre mal à l’aise, tentant de lui faire comprendre qu’il ne dirigerait aucunement la danse. « Prendre la régence? Vous avez des ambitions très grandes, Brad. Pensez-vous être capable d’y arriver. Après tout, la noblesse est dangereuse. Très dangereuse. Vous ne savez jamais qui sont vos ennemis ou qui sont vos amis. Votre père est un maître dans tout ce qui est des intrigues. Croyez-vous réellement pouvoir arriver à sa hauteur? » Puis, s’arrêtant une nouvelle fois devant la progéniture de son mari, elle plongea son regard azuré dans le sien avant de murmurer; « Car soyons honnête, Brad. Vous vous ferez manger tout cru dès que votre père aura le dos tourné. » Une menace à peine voilée. Faisait-elle référence à elle? Ou à d’autres gens? Car soyons honnête, la fortune de Nerra était déjà très convoitée… Alors, imaginez lorsque cette dernière s’unissait à celle de Rougelac... Adelaïde était bien consciente qu’elle avait une vie beaucoup plus que confortable, elle savait que les gens mourraient à l’extérieur et qu’ils auraient probablement tout donné pour avoir ce qu’elle avait… Mais cela ne voulait pas dire qu’elle le donnerait à n’importe qui.


La jeune femme recula de quelques pas, se mettant hors de la portée de son beau-fils avant de se retourner vers son mari. Son regard était froid, et il pouvait certainement voir son mécontentement. « En effet, une annonce urgente. Qui devrait vous ravir et qui tombe à un moment des plus extraordinaire. » Adelaïde fit quelques pas vers son mari, laissant la longue traîne de brocart danser derrière elle. Puis s’arrêtât lorsqu’elle fut assez proche de ce dernier. « Je porte votre héritier, messire. Il semblerait que les trois aient répondu à vos demandes. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyDim 26 Mai 2019 - 6:39
Adelaïde ne croyait pas un traître mot de son fiélon de mari, mais pour autant, connaissait elle les réelles intentions de ce dernier ? Cela était moins sûr, mais la simple vision de ce qui suivit en était presque jouissif. La Comtesse se mit alors à tourner autour du batard tel un prédateur face à une proie ou un assaillant. Non, c'était encore plus fort que cela et de son point d'observation Victor scrutait la scène riche d'enseignements. Son épouse allait défendre certainement bec et ongle sa tanière comme le ferait une louve.

En un sens, elle cherchait à assurer sa place, son influence autant en demeure que sur les deux Maisons qui venaient de se lier et finalement face au discours tout aussi franc du batard, les dés étaient jetés : ces deux là ne cohabiterons jamais. Mais... qui gagnerait à cette nouvelle lutte d'influence ? Le quadragénaire était un peu le monarque de cette intrigue, sa succession se disputant entre son épouse et son "éventuelle descendance" et les bâtards que le Comte avait disséminé un peu partout dans la cité de Marbrume. Une nouvelle épreuve pour la Baronne de Nerra, qu'elle puisse en être consciente ou pas, son époux voyait les choses ainsi. Il se tourna vers Brad, son batard qui lui avait en quelque sorte une carte d'entrée dans un monde d'intrigue et de pouvoir, serait-il capable de relever ce défi ? Assurément un succès face à son épouse signerait un Grand Pas en avant de sa quête de succéder à son père. Tout ceci était finalement un divertissement de plus pour le Gouverneur de Sombrebois qui pour autant ne prenait pas les choses à la légère. Si le ton pouvait l'être les enjeux étaient quand à eux sérieux. Qu'allait donc répondre l'audacieux jeune homme contraint à s'exécuter à ce baise main aussi humiliant que possible alors qu'il ressentait tout le mépris d'Adelaide à son endroit.

- Votre Grandeur, sans ambition, aucune gloire !

Il releva le menton, le regard défiant, rajustant l'une de ses mèche derrière son oreille. Il semblait posséder l'arrogance de son père, mais derrière cela ? Le problème était bien là pour Victor qui ne connaissait encore pas les capacités de ce bâtard venu réclamer un dû qu'il était encore loin de mériter.

- Je saurais prendre en considération votre conseil, Madame. Et j'en conviens la viande est bien plus tendre lorsqu'elle est dégustée juste grillée.

Cette fine parade provoqua un gloussement chez le Comte derrière les deux protagonistes, se raclant rapidement la gorge pour reprendre le cours de son dîner devant le spectacle que lui offrait ces deux "vingtenaires". Quoi qu'il en soit, Brad semblait prêt à en découdre et s'il connaissait la richesse de sa noble lignée et savait que le domaine de Nerra venait plus que renforcer une position à présent très privilégiée et même prisée voir jalousé par bon nombre sur l'Esplanade.

Chemin faisant, la Comtesse s'en retourna auprès de son époux, laissant sa traine occuper délicieusement l'espace. Victor acheva une bouchée de cette fort goûteuse toute au pigeon lorsqu'il reporta son attention sur Adelaide éternellement sublime en toute circonstance. Grrrrr son regard froid lui plaisait tant et il lui montra les canines volontiers avant qu'enfin elle ne révèle porter l'enfant de leur union. La bouche entre ouverte, un mélange d'émotions le submergeait sur l'instant alors que Brad un peu plus loin semblait grincer nerveusement des dents. Rien n'était perdu pour lui mais ces plans allaient être un peu plus longs à mettre en œuvre.

Reculant finalement sa chaise, le mondain se redressa, s'efforçant de ne trahir aucune émotion avant de se diriger vers le buffet et d'en revenir muni de trois coupes. Dans deux d'entre elles, il en versa du vin tandis que la dernière fut remplie d'eau clair. Le Comte se porta à la rencontre de son fils illégitime, se délaissant d'un des breuvage avant de réitérer le meme geste face à sa femme pour finalement venir lever sa propre coupe.

- Portons un toast à ces heureux événements si vous le voulez bien.

Dirigeant son contenant vers la Comtesse puis vers son bâtard, il s'offrait le luxe de trinquer et ainsi rendre cette scène presque surréaliste alors qu'il était tout à fait conscient qu'une rivalité venait de naître devant ses yeux entre ses deux protagonistes. Allait il en rester là ? Que nenie, Victor poussait alors le vice à son paroxysme.

- A notre Grande Famille ainsi réunie! A mon épouse et à mon futur héritier ! A mon fils ! Il glissa un regard taquin vers la Comtesse. A votre beau fils ! Que les Trois nous bénissent tous ici présent.

L'insolence semblait transpirer de tous les pores de sa peau. Pas peu fier, Victor adressa alors un discret regard vers Brad, l'incitant à réagir. Le jeune homme, décontenancé par l'attitude de son géniteur failli reposer sa coupe mais reprit finalement contenance, comprenant alors qu'il s'agissait là d'une épreuve. Rongeant son frein, il vint alors trinquer non sans réclamer la main d'Adelaide pour un second baise main bien plus perfide et symbolique.

- Mère, puissiez m'accepter et recevoir toutes mes félicitations. J'ai grande hâte de connaître ce frère ou cette sœur que vous portez.

S'il était encore maladroit, sa démarche suffisait tout de même à contenter le Comte de Rougelac qui enroula son bras libre autour de la taille de son épouse tout en déversant le liquide carmin dans son gosier. Évidemment, Victor ne prenait argent comptant la nouvelle et irait rapidement demander confirmation de l'heureux événement auprès des soignants, mais une chose était sûre, l'échiquier venait de bouger de quelques cases et pions...
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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyLun 27 Mai 2019 - 11:32

Adelaïde observa la réaction de son mari, la surprise le posséda pendant quelques secondes, puis ce dernier reprit de sa contenance avant de se lever pour aller attraper les coupes. Pendant ce temps, son épouse et son fils se fixaient en toute liberté. Adelaïde ne manqua pas les poings fermés de son beau-fils. Tout comme son air soudainement crispé. Il venait de se rendre compte qu’il n’avait pas totalement tout prévu. La Comtesse, quant à elle, observait la moindre de ses réactions, tentant de deviner ce que pensait ce tout nouvel ennemi. Il devait à tout prix disparaître… Au moins, elle avait un très gros avantage à ce moment précis, et elle remerciait Serus de lui avoir donné la chance d’élever un autre enfant. La comtesse pencha doucement la tête vers le bas, non sans quitter son beau-fils de son regard azuré. Puis Victor revint rapidement vers eux non sans accorder un toast à leur « Grande Famille ».


« À notre Grande Famille ainsi réunie! À mon épouse et à mon futur héritier ! À mon fils ! Il glissa un regard taquin vers la Comtesse. À votre beau-fils ! Que les Trois nous bénissent tous ici présents. »



Brad ne perdit pas de temps, et vint rapidement lui faire un baisemain pour lui offrir ses félicitations, targuant même qu’il avait hâte de rencontrer son petit frère. La Comtesse lui jeta un regard impassible. S’il pensait être au même niveau que cet enfant, il pouvait bien crever. Elle lui ferait bien regretter son insolence. Insolence qui lui rappelait un peu trop son père… « Auriez-vous l’obligeance de nous attendre dans le hall? J’aimerais parler à mon mari seul à seul. » Le dénommé Brad pencha légèrement la tête avant de mettre la main à son cœur, puis sortit rapidement de la pièce. Laissant le couple tranquille. Adelaïde prit une gorgée dans sa coupe, non sans quitter des yeux son mari, puis déposa doucement la coupe de cristal sur la table, avant de retourner son regard vers son époux, qui semblait il se faisait un plaisir à la tourmenter…


« J’ignore à quoi vous jouez, Victor. Mais sachez que vous jouez un jeu dangereux. » Adelaïde s’approcha d’un pas, brisant ainsi toute convenance, essayant tant bien que mal d’allumer une quelconque lueur de désir dans le regard de son mari. « Je n’ai jamais rien dit pour vos maîtresses ni celles auxquelles vous louez un appartement avec MON argent. » Un petit sourire narquois illumina son visage. « Oh oui! Je suis au courant. Vous croyez réellement pouvoir me cacher encore quelques choses? » Puis, mettant doucement sa main sur le pourpoint du Comte, elle écarta doucement ses doigts, avant de les suivre doucement du regard. « Mais faire revenir votre bâtard pour lui donner ce qui me reviendrait de droit et la goutte qui fait déborder le vase. » Elle approcha son visage du sien, comme pour lui donner le plus passionné des baisers avant de bifurquer rapidement vers son oreille. « Vous voulez jouer. Très bien, nous jouerons. Je vous ai laissé la chance de m’avoir à vos côtés, mais tout ce que vous avez fait jusqu’à maintenant est m’humilier devant toute la population de Marbrume. » Elle le repoussa durement avant de reculer de quelques pas, clairement furieuse. « J’espère que vous ne vous attacherez pas trop à votre Bâtard. Il serait bête qu’un accident lui arrive. » Sans demander son reste, la jeune femme se retourna pour sortir rapidement la pièce, elle ouvrit rapidement la porte pour voir le fameux chien de garde du Comte, se tenir devant la porte. Ce dernier, menaçant, entra dans la pièce, avant de refermer la porte derrière lui, coinçant la Comtesse dans la même pièce que son mari. Adelaïde serra rapidement ses poings avant de se retourner vers son mari; « Et rappelez à votre chien de poche sa place dans cette maison. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyLun 27 Mai 2019 - 14:20
Aucune effusion de joie ? Pas étonnant ! Victor obtenu l'effet escompté, entre une épouse "bouillonnant" intérieurement devant l'affront qui lui était fait mais qui restait admirablement impassible et le bâtard audacieux qui montrait quelques talents à l'insolence qui caractérisaient si bien la marque de fabrique des Rougelac. Très rapidement, la Comtesse exigeait un huit clos avec son époux, invitant Brad à attendre derrières les portes du salon. Le jeune homme ne se fit pas prier non sans glisser un subtile regard défiant à l'endroit de sa belle-mère pour finalement laisser les époux Rougelac seul à seul. Si Victor se satisfait à quelques malins plaisir à la tourmenter, il savait pertinemment qu'elle viendrait derechef lui sauter à la gorge. La réaction ne se fit point attendre alors qu'elle venait de reposer sa coupe pour enfin cracher son venin à la face du mondain.

Brisant toute convenance, Adélaïde s'apprêtait donc à mordre et le quadragénaire s'attendait à la voir user de son pouvoir séducteur sur lui, comme cela semblait être une façon coutumière de l'aborder depuis quelques temps déjà. Révélant être au fait de l'entretien d'une maîtresse par ce dernier, la somptueuse créature vint flatter le pourpoint de son époux qui une fois n'était pas coutume, fixait non pas les mains baladeuses de la jeune femme mais son visage. N'était-ce que le début de son offensive et ce fut pour cela que Victor se réserva le droit de garder le silence tandis qu'elle approchait enfin dangereusement son visage du sien... lui laissant croire qu'elle allait l'embrasser avant de dévier sa trajectoire jusqu'à l'oreille du sang bleu laisser libre court à son mécontentement et son humiliation qu'il lui infligeait.

Laissant alors la furie le repousser, il afficha sur son visage un sourire narquois et triomphant tandis qu'elle pensait pouvoir prendre congé sans autre forme de procès. Seulement, était-ce sans compter la présent de ce nouveau pion qui gravitait sur l'échiquier du Comte tel un tour de guet. Lorsqu'il la vit alors fermé les poings avant de pester pour rappeler son chien, Desmond grogna non sans la fusiller du regard, ne bougeant pas d'un centimètre en gardant sa position de rempart. Décontracté, Victor déposa finalement sa propre coupe avant de rejoindre sa compagne pour l'attraper par l'un de ses avant bras et la forcer à se retourner.

- Ser Rochemont fait exactement ce que j'attend de lui. Si l'envi me prenait qu'il arrache les yeux à Robin, il le fera sans réfléchir. Si le doux désir qu'il trousse Bathilde, votre Dame de Compagnie avant de de lui briser le bassin, me prenait, il s'exécuterait sans remord.

Fusillant sa Dame du regard, il relâcha son avant bras avant de venir poser son visage à quelques centimètres du sien, sa main venant saisir le menton de son épouse.

- Il aurait été extrêmement décevant de votre part si vous n'aviez pas eut connaissance des faveurs que je concède à cette maîtresse et dois-je vous rappeler qu'il ne s'agit plus de VOTRE argent mais du NOTRE et qu'en tant qu'époux, j'ai tout droit de décision. Quand au reste, je m'attache à ce qui me porte intérêt. Cette demeure, mes affaires, vous et ce qui mûrit en votre bas ventre. S'agissant du bâtard, je ne lui accorde de crédit dans l'unique objectif de vous laissez joué dangereusement avec lui.

Il attrapa sa lèvre inférieure de ses dents, la mordillant avant de la sucer quelques secondes à peine pour s'en défaire non sans garder cette proximité déroutant à la vue de la situation.

- Qui suis-je pour ne pas lui accorder une faveur ? Prouver que dans ses veines coulent assez de mon sang ? Il à l'air plutôt débrouillard... cela devrait stimuler une prédatrice telle que vous ma mie ? Il faut savoir braver l'humiliation et ainsi se sublimer, vous en sortirez plus forte et redoutable encore. Sortez de votre zone de confort si vous voulez réellement prétendre à votre légitimité de Reine... abattez le Fou et marquez votre territoire. Cette histoire ne se résume qu'à cela après tout ? Et si vous faiblissez, Brad aura gagné sa crédibilité.

Provoquant, Victor imposait une nouvelle fois un jeu malsain et vu l'état de colère de sa femme, il doutait qu'elle puisse réussir à lire entre les lignes, mais il avait Foi, Foi qu'un jour elle serait briller de milles feu et de pouvoir maîtriser la moindre de ses émotions. Se faisant, il se dégagea de sa proximité, reculant de quelques pas avant d'adresser un hochement de tête à la Muraille qui s'écarta de l'accès à la porte.

- Oh et... pensez à laisser mes maîtresses en dehors de notre jeu ou Ser Desmond se fera un immense plaisir de tourmentez vos êtres chers. Vous pouvez disposez ma mie, à moins que vous ayez quelque chose à ajouter ? Ne laissez point mon bâtard s'impatienter, je gage qu'en hôte de marque, vous allez le raccompagner avec les honneurs.

Une pique de plus, une dernière pour clore leurs échanges des plus acides.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyLun 27 Mai 2019 - 17:17

« Ser Rochemont fait exactement ce que j'attends de lui. Si l'envie me prenait qu'il arrache les yeux à Robin, il le fera sans réfléchir. Si le doux désir qu'il trousse Bathilde, votre Dame de Compagnie avant de de lui briser le bassin, me prenait, il s'exécuterait sans remord. »


Adelaïde plissa des yeux, fusillant à son tour son si charmant mari. « J’ose espérer que vous ne donnerez jamais cet ordre. Si vous osez levez la main sur Bathilde ou sur Robin, je peux vous assurez que ni l’un » elle se tourna pour dévisager la muraille. « Ni l’autre » puis, retournant son visage vers son époux; « ne survivrait une autre nuit dans cette demeure. Ce n’est non pas une menace, mais bel et bien une promesse. » La menace ne sembla pas faire effet, car le regard de son époux ne devint que plus meurtrier, mais il lâcha finalement son bras pour se saisir de son menton, l’attirant un peu plus près d’elle.


« Il aurait été extrêmement décevant de votre part si vous n'aviez pas eu connaissance des faveurs que je concède à cette maîtresse et dois-je vous rappeler qu'il ne s'agit plus de VOTRE argent, mais du NOTRE et qu'en tant qu'époux, j'ai tout droit de décision. Quant au reste, je m'attache à ce qui me porte intérêt. Cette demeure, mes affaires, vous et ce qui mûrit en votre bas ventre. S'agissant du bâtard, je ne lui accorde de crédit dans l'unique objectif de vous laisser jouer dangereusement avec lui. »


Il s’approcha alors d’elle, en commençant à mordiller sa lèvre inférieure. La comtesse porta rapidement les mains sur le torse de son époux pour tenter de se libérer de cette étreinte ô combien déplaisante. Elle sentait la colère montée en elle, elle pouvait son souffle s’accélérer, alors que les tremblements de ses mains semblaient s’accentuer. Comment osait-il? C’était à cause d’elle que ses coffres débordaient de pièces sonnantes et trébuchantes, elle avait définitivement son mot à dire. Victor relâcha finalement sa lèvre meurtrie, non sans conserver cette proximité en aucun cas agréable. Adelaïde soutenait son regard, avant de siffler entre ses dents; « Prendre décision ne veux pas dire que je suis votre esclave. J’ai un mot à dire et je refuse que vous m’humiliez ainsi devant la population. » Mais le Comte continua, enfonça un peu plus le couteau dans la plaie. Adelaïde voyait parfaitement le petit jeu à laquelle il s’adonnait, savait exactement où il voulait en venir. Mais la Comtesse était bien plus maligne que cela. Oh oui, elle ferait disparaître le bâtard… Mais elle s’assurerait que personne ni même Victor ne pourrait remonter à elle. Rougelac se recula de quelques pas, non sans lâcher une nouvelle pic à l’endroit de son épouse.


« Oh et... pensez à laisser mes maîtresses en dehors de notre jeu ou Ser Desmond se fera un immense plaisir de tourmentez vos êtres chers. Vous pouvez disposer ma mie, à moins que vous ayez quelque chose à ajouter ? Ne laissez point mon bâtard s'impatienter, je gage qu'en hôte de marque, vous allez le raccompagner avec les honneurs. »


« Oh non Victor. Je suis bien loin d’avoir terminé… » Cette fois, c’est elle qui s’approcha dangereusement près de son mari; « Vous allez immédiatement cesser de voir vos maîtresses. Eh oui Victor, j’ai dit vos maîtresses, vous allez cesses de toutes les voir. Allez-y, envoyé votre chien s’occuper de mes êtres chers… Vous verrez assez vite que le jeu deviendrait beaucoup plus dangereux. » La Comtesse respira doucement, attendant patiemment de voir qu’elle serait le prochain mouvement de son mari. Serait-il un coup bas? Assassinerait-il réellement Bathilde? Ou pire, s’en prendrait-il à Lucas et Lécanore?




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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyLun 27 Mai 2019 - 18:25

« Vous allez immédiatement cesser de voir vos maîtresses. Eh oui Victor, j’ai dit vos maîtresses, vous allez cesses de toutes les voir. Allez-y, envoyé votre chien s’occuper de mes êtres chers… Vous verrez assez vite que le jeu deviendrait beaucoup plus dangereux. »

Cette simple déclaration des plus incisive balaya soudainement tous les autres propos tenus par la Comtesse qui n'avaient que plus nourrit l'amusement de Victor. Oui, Adelaïde venait de muscler son jeu, prenant de court le quadragénaire qui ne pensait pas voir la jeune femme lui tenir tête de cette manière. Elle l'avait comprit, le talon d'Achille de son époux était bel et bien l'amer constat qu'une seule femme ne lui suffisait pas. S'il était à présent lié par les liens sacré du mariage, il n'avait aucune envie de se voir privé de certains de ses péchés mignons. La Baronne de Nerra avait donc contre attaquer là où cela faisait mal, s'érigeant enfin à la hauteur de son rang, de sa stature et finalement de ce qui faisait son charme. La Reine venait de mettre en échec le Roi alors même que la Tour assurait la protection de ce dernier... Victor venait de comprendre qu'il venait de perdre un coup d'avance face à l'audacieux mouvement de la pièce maîtresse du damier.

Face au calme, au sans froid et à la patience dont faisait preuve son épouse, Victor resta un instant interdit, faisant fonctionner rapidement ses méninges en tentant de garder de son assurance. Soudain, il reporta son attention sur son puissant et massif sbire.

- Raccompagnez le jeune homme aux grilles du domaine et ne laissez plus entrer quiconque dans le salon, sous aucun prétexte !

La Muraille s'inclina, tour à tour devant le couple, de toute son imposante stature avant de s'éclipser, laissant Comte et Comtesse dans le plus dangereux tete à tête qu'ils n'avaient peut-être connu. La situation devenait paradoxalement délicate et Adelaide venait de frapper fort, poussant le mondain à réviser ses intentions et sa perception de son épouse. Ainsi, sur le ton le plus neutre qu'il soit donné de prononcer, il invita la Comtesse à prendre place à table, accompagnant ses mots d'un geste du bras.

- Prenez place je vous prie.

La mine du quadragénaire s'était radicalement durcit sans être pour autant inquisitrice. Balayant d'un revers de main le plateau face à sa place qui lui était réservé à la tablée, il fixa avec une intensité et une profondeur nouvelle son épouse de ses lacs azur.

- Bien, je crois qu'il ne sera pas nécessaire de jouer, en tout cas, j'y renonce et j'espère que vous en ferez de même. Mes relations extraconjugales ne vous regarde en rien. Faites, ne serait-ce que les toucher et je vous promets alors que mon Veuvage sera prononcé avant l'été.

La mâchoire serrée, Vixtor était donc conscient de devoir lâcher du leste et affirmer la position de son épouse qui l'avait contre toute attente mit au pied du mur.

- Je vais vous donner ma parole que je ne légitimerais point ce batard ni un autre... en tout cas, tant que vous serez en âge de m'offrir un héritier mâle. Ce compromis vous sied-t-il ? L'heureuse graine qui germe dans votre bas bas-ventre pourrait donc clore cette histoire d'héritage d'ici à neuf mois. Sommes-nous d'accord ou me ferez-vous l'affront de rejeter ma généreuse proposition ?

Il la dévisagea tout en reprenant sa coupe et vider la moitié de son contenant en vin dans sa gorge avant de clore.

- Je vous prend très au sérieux, je vous conseils de me prendre au sérieux tout autant.

Adelaide allait elle se satisfaire de ce compromis ou allait elle entretenir le bras de fer qu'elle venait s'imposer à son indésirable époux ? Suspens...
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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyLun 27 Mai 2019 - 20:30


Venait-elle de viser juste? Ce pouvait-il que le Comte venait de se rendre compte qu’il ne gérait pas la partie?


« Raccompagnez le jeune homme aux grilles du domaine et ne laissez plus entrer quiconque dans le salon, sous aucun prétexte ! »


« Non. »


La muraille s’arrêta net, légèrement surprit de la réaction de sa dame. Adelaïde tourna son regard azuré vers ce dernier, un léger sourire aux lèvres. Victor voulait jouer? Il était temps de mettre ses cartes sur table et lui montrer l’étendue de son pouvoir… « Je n’ai pas terminé avec notre invité. Veuillez à ce que ce dernier reçoive un rafraichissement pendant que je finis avec mon époux. Merci, messire. » La muraille ne sut pas trop quoi faire, il s’inclina avant de sortir de la pièce.

« Bien, je crois qu'il ne sera pas nécessaire de jouer, en tout cas, j'y renonce et j'espère que vous en ferez de même. Mes relations extraconjugales ne vous regardent en rien. Faites, ne serait-ce que les toucher et je vous promets alors que mon Veuvage sera prononcé avant l'été. »


« Ah mais voyons, messire… Est-ce réellement la façon que vous traitez la mère de votre légitime héritier? » La jeune femme attrapa sa coupe avant de porter le liquide clair à ses lèvres. Ne lâchant aucunement son mari des yeux. Adelaïde avait touché juste, et à sa réaction, elle allait continuer dans cette direction.


« Je vais vous donner ma parole que je ne légitimerais point ce bâtard ni un autre... en tout cas, tant que vous serez en âge de m'offrir un héritier mâle. Ce compromis vous sied-il ? L'heureuse graine qui germe dans votre bas bas-ventre pourrait donc clore cette histoire d'héritage d'ici à neuf mois. Sommes-nous d'accord ou me ferez-vous l'affront de rejeter ma généreuse proposition ? »


Le comte finit sa coupe rapidement avant de clore; « Je vous prends très au sérieux, je vous conseils de me prendre au sérieux tout autant. » Adelaïde fit virevolter le liquide translucide dans sa coupe, un sourire aux lèvres. Puis releva son regard azuré vers son mari. « Oh, mais je vous prends très au sérieux, Votre Grandeur, mais maintenant c’est vous qui allez m’écouter. » La jeune femme porta la coupe à ses lèvres et la vida d’un trait. « Nous savons tous quel homme vous êtes, ne cachons rien. Mais avez-vous une idée de qui est la femme que vous avez épousée? Vous m’avez décrit comme une lionne. » Elle repoussa doucement son verre avant de planter son regard azuré dans le sien, son éternel sourire moqueur aux lèvres. « Lorsque l’on tombe sur un lion et une lionne, il faut toujours tuer la lionne la première. Vous savez pourquoi? » Elle se calla légèrement sur sa chaise, avant de continuer; « Parce que la lionne, si le lion est tué, vous attaque, tandis que le lion, si la lionne est tuée, s’enfuit. » Adelaïde pencha légèrement la tête sur le côté, perdant rapidement son sourire. « Vous avez tué mon enfant. Vous pouvez le nier comme vous le voulez, mais maintenant vous allez m’écouter et vous allez payer le prix pour cet acte irréfléchi. » Elle mit ses avant-bras sur la table, joignant ses mains ensemble, tout en se redressant sur sa chaise.


« Vous allez me donner ce que vous venez de me promettre et vous allez cesser vos activités extraconjugales. À partir de maintenant, c’est moi qui dirige et non vous. Vous voulez me menacer moi et ma famille? Ne vous inquiétez pas j’ai assez d’arguments pour faire en sorte que vous finissiez banni ou la corde au cou à la place des pendus. » Son regard se durcit rapidement alors que les mots quittaient sa bouche. « Vous allez faire en sorte de me léguer à moi et notre enfant votre fortune s’il vous arrive quelques choses. Et croyez-moi Victor ceci n’est pas négociable. » Elle redressa la tête, en expirant doucement. Puis se leva de sa chaise et commença à marcher autour de la tête. « Comment s’appelle-t-elle déjà? » Dit-elle en souriant. « Ah oui, Ethais Ley. Une bien jolie rouquine. Un très joli appartement aussi. Très subtile pour une putain. Il serait dommage que quelques choses lui arrivent n’est-ce pas? Après tout, ce n’est qu’une parmi tant d’autres qui sont tombées entre vos griffes. » Adelaïde fixa son amant, tentant de déchiffrer son expression. Elle se doutait bien que ce dernier bouillonnait de colère, qu’il l’aurait probablement crucifié sur place s’il en avait l’occasion. Mais Adelaïde n’était pas dupe, elle savait aussi que ce genre de manigance plairait à son mari et elle s’en servait allégrement pour le manipuler. La comtesse l’avait dit à Victor, il jouait à un jeu dangereux. « Mais ne vous en faites pas Victor, je ne laisserais pas les autres en reste. Je m’occuperais toute d’elle. » Elle fit un pas vers son mari. « Toutes. Les unes après les autres. » Elle s’approcha de son mari avant de laisser sa main vagabonder sur son épaule. Puis s’installa confortablement sur ses genoux avant de mettre une main dans le cou de son mari, l’autre sur sa joue, le forçant à la regarder. « Il ne faudrait pas qu’elles soient jalouses… Chacune mérite d’avoir de l’attention équitablement. » Puis, un sourire vint éclairer ses lèvres. « Nous avons un marché, je suppose? »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyMar 28 Mai 2019 - 10:38
L'impromptu intervention de la Comtesse ce soir là allait sans doute signer un virage importance dans la relation du couple. La Baronne de Nerra faisait bien mieux que de se défendre, elle passait allègrement à l'offensive à chaque brette de son mari, ne retenant nullement ses coups. Alors même qu'il passait ses consignes à son homme de main, son attention se reporta sur son épouse qui venait interférer avec ses directives. L'impudente! Comment osait-elle ? A moins que... était-ce là le déclic qu'il avait attendu et tant espérer ? Desmond se figea, une main sur la clenche de la porte, reportant son attention sur son suzerain. En réponse, Victor ferma les paupières et acquiesça d'une bref hochement de tête, indiquant ainsi à son sbire d'exécuter les souhaits de son épouse. Un acte révélateur qui de prime abord pouvait être perçu comme une défaite, une renonciation, mais vous verrez qu'il en est tout autre un peu plus tard dans ce récit.

Se faisait le couple s'enferma dans le salon pour le début d'un entretien aussi musclé que révélateur. Non biensure, ce n'était point une façon de traiter la mère de ses futurs héritiers et Victor avait bien conscience que sa pique était bien peu crédible. Et puis tout s'enchaîna, menaces contre menaces, promesses contre promesses, ni l'un ni l'autre semblait vouloir se faire le moindre cadeau. Adélaïde exploita alors une faille, poussant son époux à lui proposer un compromis. Seulement, la Dame de Rougesoleil n'était pas une femme ordinaire, non loin de là et elle allait enfin révéler au Grand Jour ses talents et son caractère. S'offrant ainsi le luxe de s'attacher le Premier Rôle de cette pièce de théâtre au parfum mélodramatique, elle poussait les limites du raisonnable et en un sens, elle s'affirmait ENFIN ! Prenant son époux pour fauteuil, elle s'installa sur ces genoux avait d'user de son charisme et d'un jeu de main et de bras pour le forcer à se tenir comme elle l'exigeait. Un frisson parcouru l'échine du Comte, à la fois satisfait et inquiet... La Reine prenait sa place sur l'échiquier et le revendiquait de vive voix.

Ainsi, contre toute attente, elle rejeta tout compromis sonnant le glas, la torpeur... Adélaïde prenait soudainement une toute autre dimension, usant de métaphores, de répliques concrètes, cinglantes, inquisitrices et démontrant toute sa souveraineté. Médusé ? Non, Victor ne l'était pas, il s'attendait un jour à voir surgir le Phoenix. Oui, elle le savait, son mari, aussi retord qu'il était, attendait ce jour où elle chercherait à le manipuler, renverser les codes et ces manigances aussi terribles soient-elles ne faisaient que plaire au mondain ainsi acculé dans ses retranchements. L'aube d'une nouvelle air pointait à l'horizon, assurément et Adélaïde revendiquait les possessions du couple sans commune mesure. Elle allait prendre un malin plaisir à le tourmenter et cela passerait par son talon d’Achille, les femmes, ses maîtresses et en premier lieu Ehtaïs Ley qui était directement visé comme incarnant la première proie, la première pierre à l'édifice. Un sourire machiavélique se dessina alors sur ces lèvres... elle ne ferait pas de jalouses et semblait bien décidée à remettre son époux sur le droit chemin en prenant les rennes du couple.

Impossible pour Victor de détourner le regard, Adélaïde tenait fermement son visage entre ses mains. Nul échappatoire, nul repli possible, il fallait faire face à la Lionne et ce n'était point pour lui déplaire, malgré les apparences. Le jeu était loin d'être terminé pour autant. Alors que les mains de la Comtesse étaient occupées à maintenir sa proie sous son joug, Victor prit une profonde inspiration avant d'enrouler un bras autour de la fin taille de la jeune femme, prenant la mesure de la qualité de l'étoffe avant de serrer sa prise avec fermeté.

- Quelle audace très chère. Vous apprenez vite. Vos exigences vous honores. Que me vaut cette soudaine envie de ne point être désireuse de partager votre époux ? Je ne doute pas un seul instant que vous serez être des plus attentionnée à l'égare de mes maîtresses, seulement... vous ne me donnez aucune marge de manœuvre, aucune matière à accepter un marché qui me serez plus que défavorable. Croyez-vous vraiment que je payerais le prix d'un acte on ne peu plus réfléchi ? Pensez-vous une seule seconde que je ploierais le genou pour quelques maîtresses ?

Jouait-il l'intox ou effectivement sa fortune était bien plus importante à ses yeux que quelques relations extraconjugales ? Il y avait de quoi réfléchir pour Adélaïde qui commençait à bien connaître le personnage qui lui faisait face.

- Je suis convaincu que vous ne pourrez réussir sur plusieurs fronts en même temps. Si je refusais, seriez-vous capable de vous occuper à la fois de mes maîtresses, de mes bâtards et réussi à m'offrir cette place de choix au bout d'une corde ? Non... non... vous êtes pleine de ressources certes, mais c'est sans compter que face à vous, votre époux vous donnera du répondant. Que représente une demi douzaine d'années d'influences face à deux décennies de dure labeur pour arriver là où j'en suis ?

Il ne pensait pas la convaincre, mais jouait plutôt l'attentiste, voir de quoi elle était précisément capable et comprendre ses intentions par delà les apparences.

- Vous m'avez laissé la chance de m’avoir à vos côtés vous disiez ? Je n'en ai jamais eut le sentiment et votre réaction prouves que vous ne l'aviez jamais désirez et que vous ne le désirerez point quel qu’en soient les circonstances.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyMar 28 Mai 2019 - 21:55

« Quelle audace très chère. Vous apprenez vite. Vos exigences vous honorent. Que me vaut cette soudaine envie de ne point être désireuse de partager votre époux ? Je ne doute pas un seul instant que vous serez être des plus attentionnées à l'égard de mes maîtresses, seulement... vous ne me donnez aucune marge de manœuvre, aucune matière à accepter un marché qui me sera plus que défavorable. Croyez-vous vraiment que je payerais le prix d'un acte on ne peut plus réfléchi ? Pensez-vous une seule seconde que je ploierais le genou pour quelques maîtresses ? »


La jeune femme resta silencieuse, se contenta de lui faire un regard amusé alors qu’elle pouvait sentir les griffes acérées de mon mari se refermer un peu plus sur sa taille.


« Je suis convaincu que vous ne pourrez réussir sur plusieurs fronts en même temps. Si je refusais, seriez-vous capable de vous occuper à la fois de mes maîtresses, de mes bâtards et réussie à m'offrir cette place de choix au bout d'une corde ? Non... non... vous êtes pleine de ressources certes, mais c'est sans compter que face à vous, votre époux vous donnera du répondant. Que représente une demi-douzaine d'années d'influences face à deux décennies de dur labeur pour arriver là où j'en suis ?»


Prenant un air faussement offensé, avant de reprendre un sourire amusé la jeune Comtesse reprit le contrôle de la conversation. « J’en suis presque offensé, Votre Grandeur. Je croyais que vous m’aviez mariée pour mes talents d’intrigantes et maintenant vous me dites que vous doutez de mes capacités. » Elle resta silencieuse pendant quelques secondes, fixant son mari avant de continuer; « Et vous le savez autant que moi. » Dit-elle en lui souriant. « Mais dites, moi Victor, qu’es qui vous ferait plore le genou si ce n’est de vos maîtresses? » Elle eut un air faussement pensif, allant même jusqu’à remonter son index sur sa bouche. Puis, remit doucement sa main dans le cou de son mari avant d’approcher les lèvres des siennes, s’arrêtant au tout dernier moment. « De l’amour… Non j’en doute… » Elle approcha sa bouche du cou de son mari, embrassant doucement ce dernier avant de remonter vers son oreille. Adelaïde voulait le sentir trembler sous le contact de ses doigts, voulait prendre totalement le contrôle de la situation. « Non, ce qui vous ferait plore le genou sera définitivement ce que vous convoité le plus. » Elle remonta doucement sa main dans la chevelure du quadragénaire. Avant de se reculer, « La première chose était moi, comme vous me l’avez su si bien me faire comprendre. Ensuite, c’était un héritier, ce que je suis en train de vous donner. » Comme pour illustrer ses paroles, la jeune femme bougea doucement la main de son mari vers son ventre, avant d’appuyer sa main sur la sienne. Elle supporta son regard sourire aux lèvres, avant de reprendre la parole; « Non, ce que vous voulez le plus est conservé cette influence que vous vous êtes tué à construire. » Elle lâcha sa main, avant de durcir légèrement son regard.


« Ne vous inquiétez pas Victor je m’assurerais que vous perdiez tout. Sinon cela ne serait pas drôle n’est-ce pas? Et si vous voulez me rendre la pareille, mais allez-y! Vous verrez jusqu’où je serais capable d’aller à e moment-là. Je n’ai pas à vous dire comment je ferais, vous savez autant que moi que j’ai les moyens de le faire, demandez à vos espions. » Sourire aux lèvres la jeune femme passa doucement sa langue sur ses dents, amusée. Elle adorait jouer ainsi avec son mari, lui montrer qu’elle aussi pouvait jouer de sa verbe. Le bâtard de Victor ne vivrait pas longtemps, mais personne ne pourrait jamais deviner qu’elle serait derrière. Tout comme si elle décidait de faire disparaître quelques-unes des maîtresses du Comte. Elle détestait le fait qu’il ait toutes ses femmes autour de lui, trop de femmes essayeraient de l’influencer, elle se devait d’être au-devant, d’être la seule.


« Vous m'avez laissé la chance de m’avoir à vos côtés vous disiez ? Je n'en ai jamais eu le sentiment et votre réaction prouve que vous ne l'aviez jamais désiré et que vous ne le désirerez point, quelles qu’en soient les circonstances. »


« Pardonnez-moi j’ai des problèmes à me donner à un homme qui ne veut pas de moi. Peut-être pourriez-vous me prouver le contraire? Où devrais-je vous prouver que je suis à votre hauteur? » Dit-elle en haussant un sourcil. Puis, reprenant son air de marbre, elle durcit son regard. « Vous savez mes conditions, maintenant et malheureusement ce n’est pas négociable.» La jeune femme enleva doucement la main de son mari de sa taille pour se débarrasser de son emprise avant de se lever de ses genoux. Tout était dans les mains de Victor, maintenant. Déciderait-il de faire de sa femme une alliée ou d’une ennemie?




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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyMer 29 Mai 2019 - 13:39
Mit au pied du mur, Victor faisait bel et bien face à une femme aussi déterminée que clairvoyante. Peu désireuse de s'éloigner de son objectif, voilà qu'elle allait jusqu'à menacer son époux de ruiner son influence. Non, Adélaïde ne reculait devant rien et l'apparition du bâtard avait sans doute été la goutte qui avait fait déborder le vase. Prenant le contrôle de la situation sa verbe était tranchante, acerbe tandis que sa proximité était enivrante pour le Comte. On aurait même pu entendre s'échapper d'entre ses lèvres un discret gémissement de satisfaction alors qu'elle l'acculait pourtant dans une position des plus précaire. Peut-être en cet instant, ne l'avait-il jamais plus autant désiré. Tout du long de l'intervention de la Comtesse, le quadragénaire restait de marbre jusqu'au renouvellement de ces conditions qui semblaient fermes et définitives. Alors, lorsqu’elle quitta ses genoux, le Comte se redressa de son siège et l'attrapa avec fermeté, la plaquant contre le bord de la table, une main sur les hanches de la Dame de Rougesoleil, l'autre glissant sur son cou pour venir se saisir de la base de sa mâchoire, la forçant à incliner la tête vers l'arrière.

Victor la fixa soudainement d'un air inquisiteur, son attitude mêlant passion et autorité. Il n'avait en effet pas œuvrer toute sa vie pour se bâtir une telle influence pour voir tout l'édifice s'effondrer tel un château de cartes. Et ce qui l'avait également pousser à quitter sa position attentiste était paradoxalement cette pique à son endroit évoquant le fait qu'il ne voulait pas d'elle. Le mondain ne semblait plus désireux de jouer les fourbes calculateurs, sa réaction soudainement le confirmait.

- Vous m'avez prouvé être à ma hauteur! Et croyez bien que je vous désire ardemment, Adélaïde et ce par delà les titres! Est-ce par jalousie que vous vous montriez aussi soudainement dominatrice ? Vous qui je dois le rappelez, entretenez également une relation extraconjugal ! De quoi avez-vous peur ?! Que l'une de mes maîtresse usurpe mon cœur ?

Il raffermit sa prise, la main qui flattait les hanches de la Comtesse semblait bien plus intrusive tout à coup, retroussant l'épaisse couche de jupons pour sentir la peau d'une cuisse qu'il agrippait sans vergogne.

- Si vous vous inquiétez de quoi que ce soit, alors je vous offre un quelconque droit de regard ! Vous êtes anxieuse ? Installons donc cette maîtresse en notre demeure, mieux, dans vos propres quartiers! Qui sait, prendriez-vous même gout à ses seins et sa croupe !!! A moins que... vous me vouliez pour vous toute seule ? Mais en ce cas, pourquoi désirez me voir courir à ma perte ? Si je vous ai prise pour épouse, c'est pour œuvrer main dans la main car je vous sais capable d'embrasser un GRAND destin !

Non sans maintenir la mâchoire de la Comtesse sous son emprise, il attrapa férocement ses lèvres, haletant dans un mélange de passion, de peur et de colère.

- Je ne souhaite pas être votre ennemi, je veux être votre alliée et que notre relation soit complémentaire, m'entendez-vous !? Mais tout comme vous, j'ai besoin d'avoir une totale confiance en ma femme. Et que ce soit Logan ou Ethaïs, nos amants auront la place que nous jugerons bon qu'ils prennent ! Quand à ce bâtard, il vient à point nommé pour qu'enfin vous vous révéliez au Grand Jour, sa perte ne me fera ni chaud ni froid et croyez bien que je prédis sa mort sous les plus bref délais.

Il la relâcha enfin, reculant de quelques pas pour reprendre son souffle et rajuster sa tunique. Se faisant, il tourna le dos à la Comtesse, conscient qu'il venait de livrer ses réelles intentions, pour se diriger à l'opposé de la table et récupérer dans une commode, une pipe en bois ainsi qu'une bague à tabac.

- Il serait sage que chacun d'entre nous mette de l'eau dans son vin. Ni vous ni moi ne désirons devenir le pantin de l'autre, ai-je raison ? Si nous n’œuvrons pas ensemble, nous courrons à notre perte.

Dit-il avec sagesse et calme pendant qu'il bourrait d'herbe la splendide pipe sculpté dans un bois rare.
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Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyDim 2 Juin 2019 - 12:04


Elle n’eut pas le temps de s’éloigner de ce dernier que son charmant mari l’empoigna solidement pour la plaquer contre le bord de la table. La Comtesse ne put rien faire pour empêcher la soudaine envie de son mari. Elle mit rapidement ses mains sur son torse, prête a le repousser, mais ce dernier se saisit rapidement de la base de sa fine mâchoire pour la force a s’incliner, pour la forcer a supporté son regard azuré. Elle pouvait sentir la main du Comte sur sa hanche.


«Vous m'avez prouvé être à ma hauteur! Et croyez bien que je vous désire ardemment, Adélaïde, et ce par delà les titres! Est-ce par jalousie que vous vous montriez aussi soudainement dominatrice ? Vous qui je dois le rappelez, entretenez également une relation extraconjugale ! De quoi avez-vous peur ?! Que l'une de mes maîtresses usurpe mon cœur ?»



Adelaïde serra légèrement la mâchoire pendant que ses mains se refermèrent sur le pourpoint luxueux du Comte. Ne comprenait-il donc rien? Les femmes n’étaient guère vertueuses, toutes ses maîtresses tenteront de mettre ses mains sur lui, de lui faire perdre de l’influence. «Me désirer? Ah oui, je le sais. Je le vois à chaque fois que vous m’ordonnez de me rejoindre dans vos appartements. Je la vois bien cette lueur de désir dans votre regard. Mais ne vous faites pas d’idées. Je n’en ai que faire des maîtresses que vous décidez de prendre. Pourvu que vous restiez discret et dans l’ombre. Qu’un bâtard vienne sonner à ma porte pour réclamer une due qui ne lui appartient pas est tout à fait hors de question.» Elle expira doucement, clairement en colère avant de continuer; «Certains disent que vous avez de la chance, que vous avez eu un des meilleurs parti de Marbrume. Mais il faut croire que je ne vous satisfais point, puisque vous ne cessez d’aller voir ailleurs… Cela ne fait que m’humilier un peu plus chaque jour. Au moins, avec Logan, j’ai la certitude que je suis un bon parti.» Adelaïde était pleinement consciente qu’elle remuait le fer dans la plaie. Mais a quoi bon? Victor savait pertinemment qu’il n’aurait probablement jamais son cœur. Adelaïde sentit la prise de son mari se refermer sur sa jambe, avant de devenir de plus en plus inquisitrice. Elle pouvait sentir le tissu de son jupon se remonter, pour finalement dénuder complètement sa jambe qui se faisait pétrir par le Comte de Rougelac.


«Si vous vous inquiétez de quoi que ce soit, alors je vous offre un quelconque droit de regard ! Vous êtes anxieuse ? Installons donc cette maîtresse en notre demeure, mieux, dans vos propres quartiers! Qui sait, prendriez-vous même gout à ses seins et sa croupe !!! À moins que... vous me vouliez pour vous toute seule ? Mais en ce cas, pourquoi désirer me voir courir à ma perte ? Si je vous ai prise pour épouse, c'est pour œuvrer main dans la main, car je vous sais capable d'embrasser un GRAND destin !»


Cette pensée la dégouta. Elle grimaça avant de lui lancer un regard tueur. «Je crois que vous n’avez pas compris mon point de vue. Je veux que vous cessiez vos activités extra-conjugales. Cessez de ramener des putains sous mon toit. Elles n’ont pas de place dans notre vie et vous le savez aussi bien que moi.» Quant au bâtard, la Comtesse ne répondit rien. Mieux valait ne pas s’incrimer. Surtout que la disparition dudit bâtard était certaine. Elle ne voulait aucune preuve qui pourrait revenir contre elle. Des preuves qu’elle se doutait bien pourraient servir a son – ô combien charmant – mari. Victor scella sa promesse d’un baiser passionné, forcé. Ne se souciant guère de ce que son épouse pensait il mit fin à la soi-disant marque d’affection avant de la relâcher. Adelaïde put finalement reprendre son souffle. Elle ne put s’empêcher de lancer un regard mauvais à Victor, lui faisant bien comprendre qu’elle n’était point son pantin. Ce dernier venait exactement de révéler ce qu’il voulait.


«Il serait sage que chacun d'entre nous mette de l'eau dans son vin. Ni vous ni moi ne désirons devenir le pantin de l'autre, ai-je raison ? Si nous n’œuvrons pas ensemble, nous courrons à notre perte.»


Adelaïde le regarda, le visage neutre. Des millions de pensées lui traversaient la tête. Que pourrait-elle bien répondre à cela? Et surtout quels seraient cesdits plans que le Comte avait en tête? Augmenter son influence sur la société? Ou renverser le Duc? Il y avait des limites a ne point dépasser, des limites qu’elle-même ne voudrait pas approcher. Le couple était déjà très différent l’un de l’autre, alors marcher ensemble main dans la main semblait une des tâches des plus rigoureuses. Une question lui brûlait cependant les lèvres; «Pour être complémentaire, nous devrons marcher main dans la main, et si vous recherchez une confiance totale, comment pensez-vous l’obtenir? Car cela ne s’achète pas. » Il l’avait trop menacé pour qu’elle lui fasse confiance, après tout, ce dernier l’avait piégé dans un coin pour la forcer à l’épouser. Un plan très bien calculer qui faisait en sorte qu’elle était prisonnière de cet homme devant les trois. Peut-être pourrait-il travailler ensemble un jour, mais pour le moment, Victor devait travailler encore plus fort pour la convaincre.



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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac)   [Terminé] Un héritage convoité (PV Adelaïde de Rougelac) EmptyLun 3 Juin 2019 - 7:00
Têtu ? Non. Obtu ? Encore moins. Adelaïde était simplement une femme, une épouse qui ne voulait être privée du pouvoir que lui offrait une telle alliance avec le Comte. Jadis, la jeune femme avait commis moult erreurs, mais ce temps semblait à présent bien révolu. Et si les marques d'affections aussi brutes et passionnées soient elles de la part de son mari, la réputagnaient toujours autant, elle semblait plus que jamais déterminée à prendre le taureau par les cornes. Une occasion similaire ne se représenterait pas tous les jours et de ce fait, sa détermination a obtenir son dû etait sans faille.

Adoptant une posture de repli, sa femme ne lui laissant aucune issue, aucun échappatoire, Victor tirait nerveusement son sa pipe non sans chercher à lire entre les lignes d'une discours bien huilé et, s'il n'était pas poignant, déterminé. Peu importait à la Comtesse que son mari trousse la gueuse, non, ce qui lui importait était que nulle vipère ne vienne rivaliser avec sa personne. Adelaide voulait s'offrir le luxe d'être l'unique manipulatrice du Comte de Rougelac et voulait obtenir de lui plus de discrétion, plus de subtilité ainsi que des gages de confiance. Voyons la réalité en face, qu'avait il promis à Adelaide qi ce n'est la promesse d'un partage de pouvoir ? Les mots, rien que des mots, la somptueuse Baronne de Nerra ne pouvait s'en satisfaire.

La confiance ne s'achetait effectivement pas comme on pouvait acheter la loyauté et la fidélité en sonnantes et trébuchantes. Il l'avait de surcroît bien trop menacé pour que s'installe une quelconque relation seine. Victor prenait conscience qu'il avait à faire un pas en avant et produire certains efforts sous forme de concessions.

- Bien. Qu'à cela ne tienne, aucune humiliation publique ne vous sera faite. Notre antre restera vierge de tout élément nocif pour l'un ou pour l'autre. Quand au reste.

Il cracha dans l'air un épais nuage de fumé, contraint de tousser par la conséquences de poumons obstrués par ce poison naturel.

- Vous désirez une preuve de bonne foi de ma part ? Je vais donc vous en donner pour votre tribu. Que désirez-vous ? La gestion de mon établissement de la Haute ? Préféreriez-vous peut-être prendre le contrôle sur ma manufacture d'arbalètes ? Ce qui impliquerait de recroiser peut-être le chemin de votre ancien suzerain.

Il garda un air pensif avant de poser sa pipe à herbe et reprendre na direction de son épouse qui se révélait plus Intrigante que jamais.

- Et si rien de cela ne vous sied, suis-je vous proposer de gérer d'autres affaires à votre guise ? Ai-je encore quelques créances contractées dans la bourgeoisie comme dans la noblesse, un bon moyen pour vous de vous affirmer ? Et si cela n'est encore pas à votre goût, je reste ouvert à toute autre proposition. Vous vouliez des garanties ? Je vous en offre. Nulle promesse, nulle parole, il s'agit bien là d'actes concrets.

A mesure qu'il s'approchait de la Dame de Rougesoleil, le mondain semblait s'apaiser, regagner son calme pour venir finalement réajuster les pans de la robe de son épouse afin de lui redonner tout son apparat.

- Et pour être complet, vous aurez votre autre gage de confiance lorsque naîtra notre premier enfant, a savoir que s'il m'arrivait malheur, vous seriez régente de mes biens propre jusqu'à ce que notre héritier soit en âge de succéder à nos affaires. Nos bien communs ainsi que vos bien propres vous seront naturellement dû.

Serait ce suffisant ou Adelaide oserait elle se montrer plus gourmande encore ? Victor avait en tout cas ouvert plusieurs portes, celle des sentiments et du partage pour que puisse voir naître un jour une relation de confiance avec son épouse.
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