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 Les chiennes font des chats

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Louisa CourtepointePrêtresse
Louisa Courtepointe



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MessageSujet: Re: Les chiennes font des chats   Les chiennes font des chats - Page 2 EmptyJeu 19 Jan 2023 - 23:42
La jeune prêtresse laissa échapper un petit rire.
« C’est assez satisfaisant, j’admets. », répondit-elle avant de reprendre une gorgée plus mesurée du liquide.

Après avoir reposé le godet, Louisa croisa dignement ses mains sur ses cuisses, comme on le lui avait appris. Elle se rendit compte immédiatement que ce n’était peut-être pas le plus discret et elle se redressa, hésitante. Inconsciemment, elle imita la position de Méli. L’expression de cette dernière ne lui échappa pas et elle se demanda un instant ce qui amenait un tel sourire sur le visage de sa comparse.

Louisa écouta les explications avec attention et son expression s’assombrit au fur et à mesure. Elle était… dérangée par la situation. L’immoralité du félon n’était pas la raison pour laquelle Méli le cherchait. On aurait dit que la jeune femme n’était pas vraiment bousculée par les agissements du sale type et s’en servait uniquement pour la garder à bord. C’était plutôt efficace, pour être honnête. Les intentions de Mélisende lui importaient peu en cet instant. Si elle pouvait aider à arrêter ce genre d’ordures, elle était partante. Mais quand même…

« Et pourquoi ces gens le cherchent-ils ? »
Était-ce pour ses crimes ou pour autre raison triviale ?

Quoi qu’il en soit, elle acquiesça aux instructions de Méli et regarda l’aubergiste revenir vers elles avec son meilleur air de – comment avait-elle dit encore ? ah oui - jeune fille perdue et effarouchée.

Dans les instants qui suivirent, le plan de Méli lui apparut. Alors elle était censée jouer la jeune et naïve catin ? Elle se retint de mettre un petit coup de poing contre l’épaule de sa comparse mais elle était prête à mettre le halte là. Puis elle réalisa que la main de Méli était posée dans son dos, comme pour la mettre en garde.

« En fait… Mh… » La prise de Méli sembla se serrer et Louisa s’arrêta net. Est-ce qu’elle allait… la pincer ? En plein milieu d’une auberge ? Alors que sa peau de pêche se couvrait de bleus à la première occasion ? Louisa reprit instantanément son expression craintive. Ce n’était plus la peine d’essayer de faire marche arrière.

« Vous vous rendez compte, M’sieur ? », répéta-t-elle, laissant son accent ressortir un peu et adoucissant sa voix au maximum. « Comment on est censé survivre avec des gens pareils, M’sieur ? On donne de not’ personne et c’est comme ça qu’on est r’merciée ? »

Le numéro sembla fonctionner et l’expression de l’aubergiste s’adoucit. Louisa décida d'en rajouter.

« Qu'est-ce qu'on f'rait sans des amis dignes de ce nom quand le monde est rempli de gens pareil, hein?», ajouta-t-elle, en se tournant un peu vers Méli comme pour la désigner et en posant une main sur sa cuisse en un geste presque affectueux. En réalité, sa prise n'avait rien de douce. Alors comme ça, Méli pensait pouvoir la pincer sans rétribution?

« Est-ce que vous savez où il se trouve, M’sieur ? J’veux juste récupérer c’qu’il me doit. C’est pas normal, dites ? »
L'aubergiste jeta quelques regards agités vers un escalier qui menait à l'étage et Louisa se tut. Si elle en rajoutait trop, ça allait devenir ridicule.
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Mélisende PerraultEspionne
Mélisende Perrault



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MessageSujet: Re: Les chiennes font des chats   Les chiennes font des chats - Page 2 EmptyVen 20 Jan 2023 - 1:02
La petite prêtresse était intéressée par les détails de la mission que je venais de partager avec elle, même si je l’avais voulu, je n’aurai pas eu le temps de répondre avant que l’aubergiste ne laisse traîner ses oreilles. Je décidai de remettre cette discussion à plus tard.

A part une petite glissade sur le début, Louisa m’impressionnait, et si j’avais eu encore des doutes sur ses origines, le petit accent qu’elle utilisait pour rendre son histoire encore plus plausible me les aurait tous ôté.

J’étais presque admirative, au delà de ses formes qui lui donnaient un certain avantage face à l’aubergiste, Louisa faisait preuve d’une grande capacité à mentir. L’aubergiste était entrain de tout gober, d’ici peu de temps il allait sûrement balancer ce qui m’intéressait mais mon attention était divisée. Cela empira quand la main de la petite prêtresse se posa avec force sur ma cuisse, essayait-elle de se venger de mon presque-pinçage ?
Honnêtement, j’avais un peu de mal à y réfléchir, je ne pensais qu’à ce qu’elle pouvait se dire en sentant ma cuisse si maigrelette par rapport aux siennes sous sa main. Je dois l’avouer j’avais un peu honte. Si seulement ma distraction s’arrêtait là, ça ce n’était qu’une petite gêne, le véritable problème, c’était le frisson que ce contact provoqua en moi.

Si cette vengeance en était une, elle n’avait aucune idée d’à quel point et comment celle-ci avait fonctionné, mais malgré son ignorance, je me vengerai d'elle dès que j’en aurai l’occasion. Si il y a bien quelque chose que je n’aime pas, c’est que l’on puisse se vanter de m’avoir décontenancé.

«-Ah… Je vois ma pauvre mam’zelle.» Il soupira, attirant à nouveau mon attention sur lui. «J’vous ai jamais dit ça. C’compris ?»

J’hochai immédiatement la tête, prête à tout retenir.

«-J’vois très bien l’gars dont v’parlez. Mais l’est plus là. Il avait plus d’quoi payer. D’mes souvenirs il a dit qu’l’allait s’refaire, il aurait un cousin, Pierre j’crois, du côté du port qu’aurait d’boulot pour lui. J’crois qu’c’était pour bosser dans un entrepôt. Que’qu’chose en rapport avec le vin… Par c’qu’il voulait m’négocier quelques jours de plus avec des prix…»

Je notai tout ça dans un coin de ma tête, la recherche ne serait plus très difficile, je n’aurai plus qu’à enquêter au port, au mieux j’y trouverai Serge directement, au pire son cousin. C’était jouable. Alors que je réfléchissai à mon futur plan d’action en finissant mon godet, l’aubergiste, lui, n'en avait pas terminé.

«-Ma pauvre mam’zelle. La vie a pas été facile pour vous hein? J’connais des bons clients moi v’savez. D’ailleurs… S’voulez r’passer c’soir… On pourrait s’trouver un p’tit arrangement pour m’remercier d’mon aide, voir si vous avez rien à faire tout de suite.» Oh non, il n’osait tout de même pas… Oh que si, il osait le bougre, et comme si cela ne suffisait pas, le voilà qui tendait la main pour venir lui caresser la joue.

Est ce qu’il existait un seul homme correct dans toute cette putain de ville ? De quoi je m’étonnais encore sérieusement…

«-Oooh! Pardon !» Dis-je en riant alors que je venais de me rattraper sur la petite prêtresse, prétextant une petite perte d’équilibre. Je l’avais à peine poussé de la trajectoire de la main du pervers mais ma petite “maladresse” avait suffit à l’interrompre. Il me jetait un de ces regards noirs maintenant. «Semblerait que j’suis une p’tite nature. Ahlala… Mon mari va encore bien s’foutre de moi. Han ! Par les trois ! Mon mari ! Il faut que je rentre.» Je me laissai presque pendre au cou de la petite prêtresse, jouant à mon tour l’innocente jeune femme. «Faut qu’tu m’ramènes… J’sais pas si j’vais p’voir rentrer seule.» Je commençai à me demander si je n’en faisais pas trop, mais des fois plus c’est gros mieux ça passe, l’aubergiste commençait doucement à reculer. Y a rien de mieux que les états d’âmes d’une femme pour faire débander et fuir un homme ! Aurais-je osé faire plus ? Oh que oui. Je plongeai ma tête dans le cou de la petite prêtresse, rien que pour mon plaisir, mimant de légers sanglots. «Mais qu’est c’qui va dire si j’suis en retard ? Hein? » Et je lui chuchotai, juste sous son oreille : «Paye le pervers, j’te rembourse dehors. On s’casse d’ici.»

Une fois dehors j’inspirai un bon coup, il m’avait bien énervé cet enfoiré. Les mains sur les hanches, je pris enfin le temps de m’assurer de l’état de ma compagne après tout ce bordel. Je fouillai ma bourse à la recherche des quelques pièces que je lui devais avant de les lui tendre.

«-Bon. Semblerait qu’t’es enfin libre ou presque. Ramène-toi. On va aller chercher tes vêtements.»

J’en profitai pour me remettre un peu en ordre, je devais être un peu débraillée après la scène que je venai de causer.
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Louisa CourtepointePrêtresse
Louisa Courtepointe



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MessageSujet: Re: Les chiennes font des chats   Les chiennes font des chats - Page 2 EmptySam 21 Jan 2023 - 19:31
La joie que Louisa ressentit à l’idée d’avoir pu obtenir l’information recherchée par Mélisende ne fut que de courte durée quand l’aubergiste lui proposa… une passe. Elle eut beaucoup de mal à cacher son dégoût à cette simple idée et ses mâchoires se serrèrent sur un juron.

Ses yeux s’écarquillèrent à l’approche de la main malvenue et elle considéra ses options : garder son rôle et essayer de s’en sortir en jouant une réponse, positive ou négative, qui lui donnerait le temps de prendre ses jambes à son cou ou laisser tomber le masque et péter un câble.

Elle n’eut même pas le temps de choisir…

En un instant, elle se trouva les bras remplis de sa comparse, sa petite figure pressée contre elle et ses cheveux de feu venant titiller son nez. Elle comprit rapidement le manège de cette dernière et décida d’entrer encore une fois dans son jeu. La jeune prêtresse referma donc ses bras sur Mélisende et lui tapota gentiment le dos en prononçant des mots de réconfort, suffisamment fort pour que l’aubergiste les entende.

« Mais non, ça va aller… Ça ne fait pas si longtemps que ça qu’on est parties… »

Elle ne broncha pas aux instructions de Mélisende, son souffle chaud lui chatouillant l’oreille, et piocha dans la petite bourse qu’elle avait récupéré sur ses vêtements avant qu’ils ne disparaissent sous le lit de Madi. Elle tendit les quelques pièces à l’aubergiste avec un faux petit sourire d’excuse et fit ensuite mine de soutenir la jeune femme pour quitter l’établissement.

Elles avaient à peine mis le pied dehors que Méli lui échappa et manifesta un certain énervement. Qu’est-ce qui avait bien pu lui mettre les nerfs en boule comme ça ? Elle avait obtenu un information digne de ce nom afin d’attraper le sale type, elle devrait être contente …

Sa comparse était en train de remettre de l’ordre dans sa tenue froissée par leur étreinte, aussi Louisa décida de creuser.

« Qu’est-ce qui t’a mis sur les nerfs comme ça ? », demanda-t-elle de but en blanc, en remettant en place une mèche de cheveux de Mélisende oubliée. Elle ne pensa même pas que sa propre tenue pourrait peut-être être dérangée aussi.
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Mélisende PerraultEspionne
Mélisende Perrault



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MessageSujet: Re: Les chiennes font des chats   Les chiennes font des chats - Page 2 EmptySam 21 Jan 2023 - 21:09
J’étais encore en train de grommeler quelques insultes quand je sentis la faible caresse des doigts de la petite prêtresse sur mon oreille. Elle venait de me remettre une mèche de cheveux sans sourciller, le geste délicat et attentionné m’avait coupé la chique.
Je l'observai alors à nouveau, pas du même oeil qu’à mon habitude, presque innocemment, malgré sa tenue et son allure cette jeune femme dégageait quelque chose de profondémment doux. Durant mon absence je me mis à passer mes mains sur ses épaules pour défroisser le tissu sans croiser son regard, elle me rappelait quelque peu Florence cette Louisa, et ce souvenir tendre se transmettait dans mes gestes.

C’est vrai, elle m’avait posé une question, je répondis calmement pas vraiment le cœur à plaisanter sur le moment, ma main glissa sur son bras le temps de répondre.

«-Ce genre de gars. J’peux pas les piffrer.»

Je repris vite mon attitude plus désinvolte qui m’allait bien mieux. Montrant le chemin pour retourner chercher les affaires de la prêtresse. Une fois devant la porte de Madi’ un nouveau contretemps se fit entendre. La vieille catin semblait déjà bien occupée avec un client, après à avoir si c’était le même qu’on avait croisé… Enfin c’était pas la question, je pris appui contre le mur, croisant les bras, prête à attendre qu’elle ai fini. Ce genre de bruits, j’en avais l’habitude, ce n'était pas ce qui allait me gêner.

«-T’as été utile t’sais. S’tu voulais me refiler un coup d’main à l’occasion, j’dirai pas non. Évidemment tu s’rais payer. D’ailleurs t’auras ta part quand j’en aurai fini ‘vec notre gars.»

Ils mettaient un certain temps de l’autre côté de la porte, nous laissant pleinement le temps de converser.
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Louisa CourtepointePrêtresse
Louisa Courtepointe



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MessageSujet: Re: Les chiennes font des chats   Les chiennes font des chats - Page 2 EmptyDim 22 Jan 2023 - 14:05
Louisa se perdit un moment dans l’expression pensive de Méli. Elle ne parvenait pas à décoder les émotions qui se lisaient sur son visage. Il y avait quelque chose là, de plus profond que tout ce qu’elle avait déjà découvert sur la jeune femme.

Elle la laissa donc la remettre d’aplomb sans trop rien dire, laissant le temps à Méli de sortir de ses pensées.

Ah, c’était donc ça. Le pervers d’aubergiste. Elle lui emboita mécaniquement le pas vers la maison de passe, tout en répondant à sa remarque.

« Tu sais, dans ma profession, on apprend à se mettre à la place de l’autre et a essayé de comprendre son raisonnement. Avoue que si j’avais réellement été une jeune catin dans le besoin, sa proposition n’était pas si déplacée. »
Puis, son ton changea pour prendre un air un peu plus comique.
« En attendant, je suis bien d’accord avec toi. C’est un beau salaud. » Comme la plupart des hommes. Puis sa curiosité eut raison d'elle.

« Ton mari t'attend vraiment à la maison ou il est définitivement hors du tableau? » Elle avait déjà deviné que Méli n'était pas vraiment concernée par son époux mais était-il encore dans les parages quand même?

La jeune prêtresse lui adressa un petit sourire léger alors qu’elles entraient dans la maison de passe et elle s’adossa à l’autre mur, en face de Méli, attendant que Madi’ termine ses petites affaires. C’était étrangement bien moins dérangeant lorsque l’origine de ces bruits était une inconnue, et pas sa propre mère.

« C’était étonnamment… divertissant. », admit-elle avec autant de réserve que si elle devait avouer un crime. « Mais je ne sais toujours pas ce que tu fais, exactement. Et pourquoi ce gars est recherché ? »

Elle fit la moue puis ajouta :
« Je ne dis pas que je ne veux pas t’aider, au contraire. Mais comprends que j’ai une position un peu particulière et qu’il y a certaines situations que je ne peux pas risquer. »
Elle avait des valeurs. Le Temple avait des valeurs. Si elle avait été reconnue dans une maison de passe ou un bar malfamé, elle aurait encore pu s’en sortir avec quelques demi-vérités. Mais ce ne serait peut-être pas toujours le cas et beaucoup de gens comptaient sur elle. Elle ne dit d’ailleurs pas non à la petite récompense.

Dans un coin de sa tête, la jeune prêtresse faisait toutefois étrangement confiance à Mélisende. Comme si elle était certaine que sa comparse ne ferait appel à elle que là où elle pourrait être utile et lorsque les risques ne seraient que minimes.

Dans la petite chambre, les bruits atteignirent leur conclusion et Louisa haussa un sourcil interrogateur. Le type allait-il sortir tout de suite ou devraient-elles encore attendre longtemps ?
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Mélisende PerraultEspionne
Mélisende Perrault



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MessageSujet: Re: Les chiennes font des chats   Les chiennes font des chats - Page 2 EmptyDim 22 Jan 2023 - 21:19
Je lui jetai un regard en entendant son analyse, je décidai d’arrêter notre marche un instant pour pointer mon doigt sur elle, j’avais un peu un air de donneuse de leçon je dois le dire.

«-Oh t’crois ça ? L’type t’as pas proposé une passe par c’qu’il a vu une jeune et jolie catin. Il t’a proposé une passe par c’qu’il a vu une jeune et jolie catin naïve dont il pouvait profiter à s’tour. Crois-moi qu’si t’avais été celle que tu prétendais être, et qu’j’avais pas été là, l’gars t’aurai sûrement baiser sans t’donner un sous. Et va savoir l’bourbier dans l’quel il t’aurait traîné ensuite.»

J’haussai les épaules par la suite, c’était sûr que sa mère ne lui avait pas tout appris. Son petit commentaire d’après me fit tout de même rire et j’acquiesçai en hochant la tête, on pouvait tout de même être d’accord sur le fait que ce type était un bel enfoiré.
Le silence fût de courte durée quand elle se remit à poser des questions sur Jean, cette fois-ci cela me déstabilisa moins sa façon de demander m’amusait même.

«-L’est hors du tableau.» Je marquai une pause, un sourire coquin en coin. «T’sais qu’à ta façon d’demander j’ai presque l’impression d’entendre un homme qui veut savoir s'y a d’la place dans ma couche ?» J’attendai de voir si ma question la gênerait un tant soit peu, c’était le but après tout.



Mon sourire s'agrandit en l’entendant avouer qu’elle y avait pris du plaisir, le poisson avait mordu à l’hameçon, maintenant il fallait juste le remonter, ou quelque chose comme ça. Ah sa petite moue, la petite prêtresse s’inquiétait de la moralité de mes affaires, à raison, je ne peux le nier.

«-Il a des dettes auprès des mauvais gars. Mais j’t’ai pas raconté des âneries, ce type est un vrai enfoiré, le mensonge qu’on a dit au tavernier, y a des filles qui l’ont vécu ou qui ont faillit l’vivre dans l’coin. L’avait essayé d’en brutaliser une même… Ses dettes… Elles viennent d’un trop grand amour des bordels, des jeux d’argents et de l’alcool.» Je soupirai, ce n’était ni le premier ni le dernier, ce genre de type était le plus facile à livrer aux recouvreurs de dettes, le genre de gars pour qui on a pas vraiment pitié. «M’enfin. C’que j’fais ma belle c’est ça. Mes sources sont jamais en danger. J’m’occupe juste d’écouter c’que les gens ont à dire et d’fouiller un peu à côté, puis j’revend les informations aux plus offrants. ‘Fin t'imagines bien qu’c’est plus compliqué que ça mais t’as l’idée. Donc si ça t’intéresses, tout ce que t’as à faire c’est de bien t’laver les esgourdes et de me répéter c’que tu juges utile ou d’répondre à mes questions quand j’viens t’voir. Et si c’que tu m’dis s’trouve rentable… Je te filerai une part. J’suis pas une arnaqueuse, j’besoin de gens qui ont confiance en moi pour qu’ça marche. T’peux même demander à ta mère, j’l’ai toujours payé quand y avait d’quoi.»

Notre temps s’était écoulé, je reconnu les bruits d’une passe qui arrivait à sa fin puis très vite plus un bruit, à son regard je compris que la prêtresse se posait la même question que moi, ce qui m’arracha un nouveau sourire amusé.

«-T’en fais pas. Même si l’gars c’est un dormeur, Madi’ sait très bien les jeter rapidement. Sauf s’il a bien payé, là j’y peux rien.»

Comme pour répondre à la question, la porte s’ouvrit quelques instants plus tard sur un homme encore rouge de son effort, à peine s’était-il correctement refroqué. Comme si on n'existait pas il passa entre nous pour descendre les escaliers, sûrement encore un qui regrettait d’avoir cédé à la tentation, un homme marié probablement. Madi’ nous regardait, son bras appuyé contre l’encadrement de la porte, les cheveux en bataille, un sein presque toujours à l’air.

«-Ben putain… Z’avez fait plus vite que j’imaginais. Et à ta tête, on dirait bien qu’t’as eu c’que tu voulais ma p’tite.» La fin de sa salutation était pour moi et je lui répondis d’un clin d'œil auquel en réponse, elle leva les yeux au ciel. «Bon… J’suppose que j’vais pas v’faire patienter plus que ça, même si on dirait qu’la p’tite s’est faite à la tenue.» Elle fit un sourire légèrement moqueur à Louisa avant de se donner une petite poussée avec son bras pour nous laisser rentrer. «D’pêchez vous. J’aimerai bien m’remettre en ordre moi aussi.»

Madi’ referma la porte sur nous, elle était restée dans le couloir pour certainement donner de l'intimité à Lou', et rapidement, comme elle l’avait demandé, je me mis à quatre pattes pour chercher les affaires sous le lit, je me maudissais de les avoir poussé plus loin que prévu et Louisa pouvait bien m’entendre jurer à voix basse.
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Louisa CourtepointePrêtresse
Louisa Courtepointe



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MessageSujet: Re: Les chiennes font des chats   Les chiennes font des chats - Page 2 EmptyLun 23 Jan 2023 - 20:01
Louisa observa Mélisende alors qu’elle se lançait dans une petite tirade sur l’aubergiste. Tiens, elle était tombée sur quelqu’un qui avait autant d’estime qu’elle pour les hommes, c’était rafraichissant.
« Peut-être. Peut-être pas. Et nous ne le saurons jamais. » Elle anticipa une blague de mauvais goût et ajouta immédiatement avec légèreté : « Et non, je ne vais pas continuer à jouer la jeune catin effarouchée juste pour qu’on puisse en avoir le cœur net ! »

La remarque suivante mit un moment à s’enregistrer. Elle fit tout un trajet dans l’esprit de la prêtresse afin de s’assurer qu’elle avait bien compris… ce qu’elle avait compris. Ses pommettes et le bout de ses oreilles se colorèrent légèrement d’une rouge peut seyant et ses yeux écarquillés ne clignaient plus. Tout est tas de petits détails du temps passé avec Méli lui revinrent en mémoire. Des détails auxquels elle n’avait pas du tout prêté attention sur le moment mais qui lui revenaient soudainement à l’esprit avec une étrange force. Et toutes sortes de sensations tout aussi étranges. Les mains froides Méli sur sa peau nue, la main de Méli dans le bas de dos et celle qu’elle avait posée sur sa cuisse en retour et puis – Argh ! Louisa perdit le fil de ses pensées, cette fois bien rouge comme une tomate.
« Mais… Mais non, pas du tout ! Je ne vois pas… Je ne vois pas de quoi tu veux parler ! », balbutia-t-elle, telle une adolescente prit en flagrant délit de… de quoi d'ailleurs? Elle n'avait rien fait! Louisa s’enjoignit enfin mentalement de se reprendre. C’était probablement encore une blague de Mélisende, pas vrai ?!
« Je m’inquiétais juste pour toi. », ajouta-t-elle avec une petit moue.

Les explications de Méli sur son activité détournèrent son attention car la prêtresse se trouva à réellement contempler cette possibilité. Les orphelins trainaient parfois un peu partout, ils ne pouvaient décemment pas les séquestrer au Temple, et ils avaient toujours beaucoup de choses à raconter… Si ça pouvait lui permettre d’aider un peu mieux sa famille ? Trouver quelque chose, n’importe quoi, où Hattie pourrait s’épanouir ? Trouver un moyen de garder Madeline hors des rues ? De préparer Pierre à son entrée à la milice, et Léonie à l’inévitable séparation ? Et pourquoi pas, essayer de garder le plus longtemps possible le brin d’innocence qui subsistait encore dans le regard d’Octavien. Mais tout ça demandait des moyens… Des moyens que son rôle de prêtresse ne lui offrait pas.
« Je ne promets rien, le Temple est parfois un endroit bien barbant… Mais on ne sait jamais, passe toujours me voir. » Louisa ponctua sa réponse d’un sourire complice, qu’elle fit disparaitre rapidement au souvenir de la dernière blague de Méli.

La porte s’ouvrit alors enfin et l’homme partit sans un regard en arrière. La prêtresse ne pouvait qu’espérer que Madi’ était plus maligne que Margot quand il s’agissait de s’éviter les conséquences de son métier. À la remarque sur la robe, Louisa se prit à se reluquer à nouveau. Pour être honnête, elle avait presque oublié la tenue, et c’était peut-être aussi bien ainsi.

Une fois seules, Méli plongea tête la première sous le lit pour récupérer ses affaires, le postérieur en l’air.
Louise ne put résister. Méli s’était moqué d’elle à chaque occasion et l'opportunité était trop belle. Elle s’assit sur le lit un peu brusquement, le faisant s’affaisser juste à côté de la jeune femme, tout en croisant les jambes pour venir donner un petit coup du bout du pied sur la fesse gauche de Méli.
« Et ben alors ?! Ça ne peut pas être si compliqué que ça à trouver, des robes de prêtresse dans une chambre de prostituée ! »
Elle tenait sa vengeance pour la gêne occasionnée plus tôt.

Puis, elle se souvint des allusions de Méli un peu plus tôt et le rouge lui monta de nouveau aux joues. Peut-être pas, en fait….
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Mélisende PerraultEspionne
Mélisende Perrault



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MessageSujet: Re: Les chiennes font des chats   Les chiennes font des chats - Page 2 EmptyLun 23 Jan 2023 - 22:10
Elle avait anticipé ma blague immédiatement, c’était à mon tour de jouer la jeune femme offusquée.

«-Quoi ? Moi ? Proposer une telle chose ? Pour qui m'prends-tu ? Une vulgaire maquerelle ?» Je ne tins pas longtemps mon air sérieux, explosant de rire à sa première réaction. Qu’il était agréable de plaisanter avec quelqu’un capable de comprendre le second degré.

Sa réaction à ma petite taquinerie avait valu le détour, je ne pensais pas la faire rougir autant, qu’est ce qui avait bien pu se passer dans sa petite tête pour qu’elle se fasse submerger par autant de gêne ? Elle était à croquer, je m’étais remise à me mordiller la lèvre, il valait mieux que j’arrête de la regarder avant de finir complètement frustrée.

«-F’pas cette tête ma jolie. T’as pas à t’inquiéter pour moi. Mon mari c’est mon affaire, pas la tienne. Fait juste en sorte de t’en trouver un, moins con que le mien quand ce sera ton tour.»



Elle avait plus qu’accroché, rien n’était plus certain, et ce sourire que j’eu le temps d’apercevoir alors qu’elle me demandait de tout de même passer la voir, ce sourire il me déconcentrait. A croire que j’étais à fleur de peau aujourd’hui, ou c’était tout simplement ses formes qui attisait un peu trop de désir en moi.

«-T’as envie que je passe te voir tant que ça ?» Ma voix s’était faite plus grave, mon regard joueur et séducteur. Je sentis immédiatement l’attitude que j’avais prise sans le vouloir alors que la porte s’ouvrait, je chassai certaines pensées pour redevenir sérieuse. «Tu s’rais surprise de voir ce que j’peux faire avec des ragots qui te semblent anodins.» Dis-je alors que l’homme nous passait devant, de toute façon il n’en avait rien à faire de ce que l’on disait.

Alors que j’étais déjà bien sous le lit, en train de récupérer SES affaires, la petite prêtresse manqua de peu de m'assommer en s’asseyant sur le matelas pas très loin de ma tête.

«-Hey ! Ho ! Fai-» Je n’eu pas le temps de finir mon exclamation que je sentis une soudaine frappe sur mon derrière. La gourgandine, elle avait osé. Pendant que moi j’avais le nez dans la poussière pour récupérer sa tenue, elle, sans gêne elle venait de me claquer la fesse en y ajoutant une remarque désobligeante. Je refermai la main sur le vêtement, prête à le lui faire manger une fois sortie de sous le lit.

«-Ça… Tu vas me le pay-atchoum!» La poussière avait fini par m’attaquer le nez, m’obligeant à sortir un son qui me faisait perdre toute ma crédibilité. Sincèrement. Je déteste ce son quand il provient de moi, il est trop… Adorable. Si je le pouvais, j'étriperais n’importe qui m’ayant déjà entendu éternuer, faute de moyen, cette fois-ci je ressortai simplement de dessous le lit.
J’étais à mon tour rouge de honte, à la fois gênée et vexée.

Doucement je me relevai de ma position, oh elle n’était pas prête pour ce qui allait suivre la petite prêtresse, le fait de savoir qu’elle m’avait entendu éternuer était ce qui l’avait condamné. D’abord je posai mes mains sur ses genoux, un sourire carnassier sur le visage malgré la rougeur qui ne disparaissait pas. Doucement je me mis à défaire le lacet de sa robe, sans un mot, juste en plongeant mes yeux dans les siens.

«-On va s’accorder sur quelque chose toi et moi. Tu. N’as. Jamais. Jamais. Jamais.» A chaque mot mes doigts qui étaient partit du haut de sa poitrine se dirigeaient un peu plus vers son cou, mon visage se rapprochant du sien. «Entendu quoi que ce soit.»

Si j’avais eu la force de la renverser sur le lit, je l’aurai fait, malheureusement je ne pu que me contenter que de lui pincer la joue. Mon expression perdit de son air menaçant en même temps que le pourpre disparaissait de mes joues. Je gloussais alors que je tenais encore son visage entre mes deux mains. La pauvre petite, j’y étais peut être allé un peu fort ce coup ci. Je caressai légèrement sa joue du pouce avant de me préparer à la lâcher, j’avais assez joué comme ça et Madi’ finirait par s’impatienter. C’était d’ailleurs surprenant qu’elle ne soit pas encore intervenue, une conversation avec une voisine la retenait probablement.

Les vêtements de la prêtresse l’attendaient au sol, elle n’aurait plus qu’à les enfiler une fois que je l’aurai lâché.
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Louisa CourtepointePrêtresse
Louisa Courtepointe



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MessageSujet: Re: Les chiennes font des chats   Les chiennes font des chats - Page 2 EmptyMer 25 Jan 2023 - 19:49
Louisa s’était rendu compte que ce n’était pas une bonne idée… alors même qu’elle mettait son petit plan peu réfléchi à exécution. Mélisende avait commencé à râler, et même à la menacer, quand un éternuement tout ce qu’il y a de plus adorable retentit.
La prêtresse lança immédiatement un traditionnel « Qu’Anür te bénisse ». C’était tellement mignon. Un sourire attendri étirait ses lèvres mais, repensant à la situation alors que la jeune femme se relevait, elle mit sa main devant sa bouche pour tenter de le cacher.

Elle déchanta rapidement.

Mélisende se pencha sur elle, prenant appui sur ses genoux, le visage à quelques centimètres du sien. Elle commença à délasser sa robe, ce qui était très serviable en soi, mais quelque chose dans l’expression de Méli lui disait que cet échange n’avait rien à voir avec la robe.

Pour la première fois depuis leur rencontre, Louisa se demanda sérieusement si Mélisende était réellement plus attirée par les femmes que par les hommes. Louisa n’était pas née de la dernière pluie. Mais elle savait aussi tout ce que le Temple pensait de ce genre de choses. Alors, c’était peut-être mieux que Lou’ n’ait aucune certitude sur le sujet.

La menace sonna un peu creuse à ses oreilles au regard des pensées qui lui traversaient l’esprit et l’avaient tétanisée sur place. Elle se mit une petite claque mentale. Méli était gênée par un éternuement beaucoup trop mignon et en faisait tout un plat. Pas besoin de chercher plus loin.

« Entendu quoi ? », s’entendit-elle dire avec toute la légèreté qu’elle pouvait encore se permettre, la joue douloureuse et le visage proche, si proche du sien. Ses yeux accrochèrent un instant les lèvres de sa comparse alors que la prise sur son visage se transformait en une caresse.

Que faisait-elle donc, dans une chambre de catin, la robe à moitié délassée et une femme qu’elle venait à peine de rencontrer presqu’assise sur ses genoux ? Un rire nerveux lui échappa et elle tenta de se distraire de ces images mentales.

« Ton secret est en sûreté avec moi », fit-elle enfin, faisant mine d’attraper ses vêtements et se dégageant ainsi de la prise de Méli.
Il était temps de remettre son armure, ses robes de prêtresse, et de dissiper la confusion qui s’était emparée d’elle. Elle accompagna même cette décision d’un secouement de la tête, comme pour remettre certains choses à place.
On toqua à la porte mais Louisa n’y prêta pas attention, trop occupée qu’elle était à essayer de s’extirper de la robe de Madi’. Ça voulait dire qu’elle allait encore se trouver à moitié nue devant Méli mais elle n’avait pas vraiment le choix. Elle se mit à maugréer à voix basse tout en tirant sur le tissu, tant contre la robe que la personne à la porte.

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Mélisende PerraultEspionne
Mélisende Perrault



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MessageSujet: Re: Les chiennes font des chats   Les chiennes font des chats - Page 2 EmptyJeu 26 Jan 2023 - 13:40
Je levai les yeux au ciel, mais un sourire amusé décorait mes lèvres alors qu’elle jouait le jeu, promettant de garder mon secret. Les images de l’instant continuaient à tourner dans ma tête alors que la petite prêtresse glissait hors de mon emprise pour récupérer ses affaires. Sans lutter je la laissai faire, déjà très satisfaite de sa réaction précédente et puis ce n’est pas comme si j’avais pu la retenir de toute façon.

Elle se pressait, s’emmêlant rapidement dans la robe alors que l’on nous pressait en frappant à la porte. J’aurai pu la laisser en difficulté, peut-être ce serait-t-elle retrouvée les fesses à l’air alors que Madi’ revenait avec un client, mais elle m’attendrissait un peu la demoiselle.
Je laissai entendre mon agacement dans un doux soupir, qu’elle sache qu’elle m’en devait une alors que je m’avançai pour l’aider.

«-Laisse-moi faire, tu veux ?» Je posai une main sur le tissu qui couvrait son ventre pour lui faire comprendre d’arrêter de bouger dans tous les sens, contrairement à ce que l’on pourrait croire mon geste était calme et sans mauvaises intentions.Ce n’était pas la première femme que j’aidais à sortir d’une robe de catin trop serrée.

«-Tu te débats comme un animal blessé…» Je défis un peu plus lacets de la robe, et commençai à tirer sur des points spécifiques du vêtement pour réussir à enfin la dépêtrer.

Quand on prenait les choses calmement et intelligemment c’était bien plus rapide.
«-Je vais occuper Madi’, dépêche toi de sortir de là quand t’auras fini.» Juste avant de disparaître complètement derrière la porte, je passai ma tête entre la maigre ouverture que j’avais laissé pour ajouter avec un clin d'œil : «C’t’un sacré sacrifice que j’fais là. Tu m’en dois une, p’tite prêtresse.»

Louisa sortit sur la fin d’une conversation qu’on avait déjà quelque peu entamé avec Madi’:

«-... des ennuis c’tout c’que j’dis. F’moi plaisir et évite de donner raison à c’te vieille maquerelle.» Finit-elle à la suite de quoi elle me pinça la joue comme si j’étais encore une enfant. «Ah… C’pas trop. Mademoiselle avait peut-être besoin de sept serviteurs pour enfiler ses habits ?» Sa douceur avait redisparu pour se moquer immédiatement de Lou. «Allons-bon. Fichez-moi l’camp !»

Je la saluai le sourire aux lèvres, faisant signe à la petite prêtresse de me suivre. Malgré son air de dure à cuir, Madi’ était une bonne âme. C’était comme ça dans ce genre de quartiers, quand on avait grandit là dedans on avait pas d’autre choix que de se construire une carapace, surtout quand on est une femme. Certaines jouent les dures, d’autres les insensibles, d’autres encore les enfoirées et pour certaines les trois à la fois. Il faut murer son petit cœur d’épaisses couches de colères et de froideur, jusqu’à ce qu’un jour on oublie qu’il existe. C’était comme ça pour moi, c’était comme ça pour Madi’ et je crois bien que c’était comme ça pour la petite prêtresse aussi.

Face à face, à nouveau dans la rue, il me restait des choses à faire aujourd’hui et elle devait retourner au temple. L’heure des aurevoirs avait sonné.

«-On s’reverra p’tite prêtresse. J’sais où tu vis.» Plaisantais-je. «On fait affaire maintenant toi et moi. Alors… A bientôt.» Ajoutais-je plus sérieusement avant de lui tendre la main pour qu’elle me la serre.

Je n’avais pas envie de faire durer les au revoir, les affaires c’est les affaires, amusantes ou pas mon temps était précieux. Au moins quelque chose occupa mes pensées sur le chemin du port, une sorte d’énigme dont j’avais entrevu la réponse aujourd’hui, que cachait donc Louisa derrière ses murs à elle ?
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