Nom : Lefou

Prénom : Meikan (L'Idiot du Village)

Age : 22 ans en fait

Sexe : Homme

Situation : Villageois

Rang : Curiosité des rues

Lieu de vie : Rues des Bas-Quartiers

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Voie du Charlatan je suppose (c'est ce qui me parait correspondre le plus en fait)
Ou Voie de la Sorcière (vu sa tenue, et sa raison vacillante, il serait facile de l'accuser de sorcellerie). J'avoue qu'entre les deux, j'aurais besoin d'un arbitrage.

Habilité : +1 Initiative : +2 Tir : +1

Compétences et objets choisis :

Acrobatie Chance Fuite Réflexes Éclairs

Moi, j'suis un type sensas'! En effet, j'suis grand comme tout le monde (dans le mètre soixante quinze).
Mais ce n'est pas ça qui me rend trop bien.

Moi, j'suis tout blanc comme un cul, et j'ai des yeux marrons comme les marrons!
En plus c'est bon les marrons. Mais ce n'est toujours pas ça que j'aime chez moi.

Moi, j'ai le visage barbouillé. Oui. Avec les rochers bleus (ardoise), et blancs (argile), la boue, je fais d'la poudre et avec de l'eau et des huiles, je fais tenir tout ça sur mon corps. Ce sont de vrais peintures pour être beau comme les oiseaux! J'espère secrètement que Pipou m'acceptera à sa cour comme ça.
J'aime le bleu et le blanc. Donc vous me verrez toujours avec une bande bleue sur le front. Le front, c'est là qu'on pense, donc comme j'aime le bleu, je veux penser en bleu, comme ça.

Je me maquille les yeux de noir, le dessus. Barbabou m'a dit un jour que c'était une protection contre SieuGri. J'espère qu'avec ce noir sur mes yeux, il ne me verra pas.

Il m'arrive de glisser des plumes de glisser des plumes d'éperviers, de pigeons ou de merle dans les cheveux. Enfin, j'en ai quand j'ai réussi à tuer un oiseau pour le manger.
Un jour je volerais aussi. C'est sûr.
Je me coupe les cheveux un peu à l'arraché avec un couteau en pierre taillée. Comme ils reçoivent souvent de le boue, de l'huile ou des mélanges végétaux, ils ne sont pas soyeux pour un sous. En fait, il y a toujours qui trainent dedans. Beau gosse, hein?

Une espèce de bouc bizarre me prend le menton. Je n'ai jamais compris pourquoi j'avais des cheveux là, mais ils ne poussent pas beaucoup. Et puis ce n'est pas dérangeant, donc je laisse ça là.

Je suis plutôt fin, vu que je ne mange pas tout le temps. Fin mais agile. Je me hisse sur les toits, dans les arbres, je cours, je me noie dans la GrandeFlaqueDégueu. Donc j'ai un corps nerveux, sans être athlétique.
Je le couvre aux épaules, aux hanches et dans le haut du dos de résine, ou de poix (quand j'en trouve, chaparde, ou quand je me tue à en faire) afin d'un coller des plumes, des brindilles et autres objets que j'ai besoin de toujours avoir sur moi : Mon couteau, les os que j'aime le plus aussi, et ma collection de cailloux.

Autant que je coloris la tronche, mais c'est aussi le cas du torse, et des bras.

Enfin, pour compléter mon apparence, j'ai un pagne fait en cuir de lièvres que j'ai galéré à traquer dans les alentours de Marbrume. Le poil est taché et a connu des jours meilleurs, mais c'est chaud, et comme ça, je ressemble plus aux gens de la ville. A ne pas exposer mes parties à tout l'monde.
Je me balade pieds nus, c'est plus pratique pour sentir les ondes dans le sol, pour mieux accrocher aux murs, mais quand le Froid revient, là, j'ai les pieds bleus et je ne les sens plus, donc je tue un truc pour les couvrir un peu.

Moi j'suis un bon gars. je n'ai pas de mauvaises intentions envers les gens.
Je cherche toujours le bon fond, chez mes interlocuteurs. On peut aussi dire que je suis naïf.
Je m'attache assez vite aux gens. En fait, dès lors qu'ils me donnent à manger, ou alors un truc joli. J'adore les cadeaux.

Quand je tombe face à quelque chose / quelqu'un que je ne connais pas je m'intéresse. Je tripote, je cherche à comprendre. Oui, je suis curieux. Voir un peu envahissant. Une soif de savoir.

Si je n'aime pas prêter ce qui est à moi, je suis généreux en cadeaux,si mes cadeaux intéressent quelqu'un.

Parfois, vous me verrez bloquer sur des éléments que vous ne comprendrez pas. En effet, je vois des gens. Rien de méchant. J'ai mes 3 personnages : Barbabou, la figure paternelle, Pipou le chef des Oiseaux, qui est une figure capricieuse et impériale, et enfin, SieuGri, la figure effrayante qui me hante.

Ces trois personnages, je ne sais pas pourquoi, mais personne ne les vois. Ils apparaissent à leur gré dépendamment de mes émotions ou des lieux. Je leur parle, les regarde, bref, j'interagis avec des choses que vous ne voyez pas. C'est beaucoup pour ça qu'on me dit 'le fou', ou 'l'idiot'.

J'ai aussi un autre problème. Parfois, je ne peux pas faire quelque chose que je voudrais faire.
Je suis bloqué. Simplement. Et je ne sais pas pourquoi. une porte à franchir? Une personne avec laquelle je dois interagir? Une fois sur dix un verrou, une porte infranchissable, ou une ombre m'empêche d'accéder à mon objectif.
Ceci dit, j'ai aussi remarqué que je pouvais surpasser ce blocage en portant mon attention, en me concentrant sur un détail précis. Je trouve des signes. Parfois, une figure, une forme précise, en me concentrant énormément dessus, je parviens à passer la porter fermée. A franchir l'infranchissable.
C'est gênant ces contre-temps. Ça ne m'empêche jamais définitivement de faire des choses, mais je perds du temps. Par exemple, il y a un vaste mur maintenant autour du Temple, et c'est très difficile de me concentrer assez pour trouver la clé cachée.

Après, c'est vrai que je suis assez bêta. Mais sympa. Je rends service, je suis ouvert, je suis de bonne compagnie. Quoique un peu dissipé.

Je suis un néophyte en relations humaines, je passe tout mon temps en solo à courir après les lapins, et manger ce que je trouve depuis que je suis bambin. Aussi, je suis assez direct, je ne maitrise pas l'ironie, et n'y connait rien aux femmes. De prime abord, je ne m'y intéresse pas, et si gente damoiselle daigne me roucouler autour, je n'y comprendrais rien du tout. Par contre, je suis très sensible aux charmes bruts, vu que je n'y ai pas encore été exposé.

J'ai de vagues notions concernant les 3. Je ne suis pas très fort avec la religion, mais on m'a apprit les gestes et prières importantes. J'oublie parfois les dates importantes ou les paroles, mais tant que je m'emploie à prier, je le fais de toutes mes forces. Moi qui ai peur des orages par exemple, on m'a expliqué comment s'en remettre à Anür. C'est celle que je préfère des 3. Mais c'est sûr que je ne suis pas un homme très éduqué sur le plan religieux. Je n'ai pas beaucoup de culture à ce sujet, mais si je croise un responsable d'un des dieu, je ne manque pas de lui demander de m'instruire, si je ne cours pas après mon futur repas.

Je ne sais pas trop pourquoi je suis né. Je sais juste que je suis né ici. Bizarre non? Ça aurait pu être là-bas aussi. Mais c'était ici. Dans cette grande ville.
C'est le Temple qui s'est occupé de moi quand j'étais bébé. C'était sérieux, propre, et puis je mangeais souvent. A cette époque, je n'avais encore jamais parlé à Barbabou, ou au Roi des Oiseaux.

Puis un soir, alors que j'errais dans les couloir, pris de liberté, j'ai fais une méchante rencontre.
J'ai d'abord entendu des murmures. Intrigué, je me suis faufilé dans les ombres. Une fois assez près, j'ai entendu de vilaines choses de familles puissantes. Comme je savais que je ne devais pas m'intéresser à ça, j'ai essayer de rentrer au dortoir, mais mes doigts de pied ont craqué, me trahissant directement.
Je ne sais plus ce qu'il s'est passé ensuite.

Par contre, je sais très bien que je me suis réveillé fou de douleur, à moitié immergé dans la rivière flottant non loin des berges. J'étais fou de douleur, faible, terrifié, et je ne savais pas du tout où j'étais. J'avais 5 ans, par là. Et personne pour s'inquiéter de ma disparition, je n'avais pas de famille.

C'est alors qu'une femme s'en vint
. Elle s'en venait inspecter ses pièges et m’aperçut. Elle m'a amené à sa cabane, dans la forêt. C'était tout petit, et pas confortable. Il fallut très longtemps pour que les plaies sur mon ventre cessent de me faire mal. Encore plus longtemps pour que je retrouve l'appétit et l'envie de vivre. C'est dans cette cabane que Barbabou et le Roi des Oiseaux commencèrent à venir me voir.
C'était Barbabou qui était le plus avec moi. Un p'tit vieux avec une loooooongue barbe grise. C'est pour ça qu'il s'appelle Barbabou. Il est gentil Barbabou. Sauf quand j'ai faim. Là il est colère colère et veux manger Pipou.
Pipou, c'est le chef des Oiseaux. C'est un dindon avec une coiffe dorée. Il dit que c'est le roi, alors je me prosterne devant lui quand je me rappelle qu'il est roi.
Pendant que la dame passait ses journées dehors, ils me tenaient compagnie dans l'ennui du lit. Il faut dire que la dame parlait peu, et elle était rude. Mais elle dormait par terre, et moi dans son lit, donc je la comprenais.

Une fois capable de marcher, je lui ai confié ma vie. Elle l'avait sauvé, et elle pouvait en disposer à sa convenance. Ce qu'elle ne fit jamais, me ramenant à Marbrume avec des céréales et me déposant au Temple.

J'avais neufs ans maintenant, et absolument aucune envie de revenir ici. Une fois m'avait suffit. Je fuguais le soir même. J'ai bien essayé de retourner chez la femme dans la forêt, mais à mon grand désespoir, je ne retrouvais jamais le chemin.

Alors j'ai appris à subvenir à mes besoins par moi-même. Tout en me déguisant, me peignant pour ne pas que les méchants qui m'avaient fait du mal me reconnaissent.

Barbabou était toujours là, quand j'étais sur les toits en train de regarder le soleil, quand j'allais dormir à côté des cochons, quand j'allais jouer dans la GrandeFlaqueDégueu. Moi je l'aime bien.
En tout cas, je le préfère à SieuGri. Lui, il me fait vraiment peur.

SieuGri, c'est comme un humain, mais en moche avec la peau morte, et des trucs de feu qui lui tournent autour de la tête. C'est dangereux ça, mais lui, il s'en fiche. Quand la lumière tombe et qu'il fait froid, il arrive toujours pour me trouver. Je ne sais pas s'il veut me croquer, ou me chuchoter des histoires qui font peur. Moi je n'aime pas ses histoires avec des gens à tête de loutre qui dansent autour d'une pauvre cuillère en bois appelant à l'aide.

Mais à un moment, j'ai pris peur car je devenais grand. Je me suis transformé, comme si la lumière du jour m'attirait vers le ciel. C'était un peu effrayant. Surtout à cause du vertige!

Mais maintenant que j'étais grand, il s'est passé des trucs. Beaucoup de gens sont rentrés dans la ville, subitement. J'ai d'abord cru qu'ils venaient pour me féliciter d'être grand. Ils arrivaient de partout. Je crois qu'ils étaient tous fiers de moi. En même temps, ils croyaient peut-être que j'allais devenir un géant?

En fait, ils avaient peur de quelque chose. De quelque chose que je ne connaissais pas du tout.
Ils appelaient ça les 'Frangeux', je crois. Beaucoup beaucoup.
Ne comprenant pas comment des gens avec cette belle coupe de cheveux pouvait ainsi terrifier les bonnes gens, j'ai réussi à passer un oeil par-delà les parapets, dans le dos d'un garde.

Malheureusement, je me suis fait botter l'cul avant d'avoir rien vu de concluant.
Je n'ai jamais vu un 'Frangeux', mais je sais que personne ne les aime. Et qu'ils sont là, dehors.
Avec mon imagination, je vois toute une colonie de SieuGri avec une frange qui avancent dans la nuit. Et j'avoue que ça ne me rassure pas du tout.
Mais j'aimerais bien comprendre une fois quelles sont ces bestioles. Et puis je n'en ai jamais vu dans la ville. Alors j'essaie d'en parler avec les gens d'ici.
Mais les gens sont préoccupés. Ils n'ont plus le temps comme avant. Ils ne sont plus d'humeur, non plus.

Alors, je vais voir les gens. Je voudrais leur rendre le sourire. L'humeur qu'ils ont perdu. Et puis j'ai remarqué que SieuGris n'aime pas les gens. Dès que je suis avec du gens, il s'échappe.
C'est comme une protection. Alors je me cache derrière les gens. Je compte pour voir s'ils ont autant de doigts que moi. Le résultat est parfois surprenant vu que j'en ai un nombre compris entre 17 et 21.

En attendant que je devienne un géant, je travaille activement à mon projet secret. Je voudrais devenir une chèvre. C'est gentil, c'est doux, ça a des cailloux à la place des doigts, et surtout tout le monde les caresses, et prend leur lait. Et c'est cool! Moi aussi je voudrais qu'on me caresse et que je donne à manger aux gens. Ils m'en ont tellement donné quand j'étais minuscule.

...Par contre, je ne sais pas comment atteindre mon objectif.

Tout le monde dit que je 'les rends chèvre'. Visiblement, j'arrive à transformer les gens à ma grande consternation, mais je n'y arrive pas pour moi.

C'est terrible.

Oui.