Nom : Dreit
Prénom : Hérald
Âge : 34 ans
Sexe : Masculin
Rang : Milicien affilié à la sécurité de la ville.
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Carrière de milicien. +1 endurance, +1 intelligence, +1 charisme, +1 initiative.

Compétences et objets choisis :
alphabétisation, doctrine du culte, sang froid, torture.
Possède une épée courte, un bouclier classique et une armure de maille complète.

Le teint pâle, les cheveux décolorés quoique soigneusement coiffés, le regard froid et calculateur qui vous sondait d'un bleu clair, la bouche fine et légèrement recroquevillée trahissant une expression fermée et solennelle ; expression accentuée par un nez fin et des joues creuses. Telle était la première impression que dégageait Hérald. Outre cela, c'est un homme grand, le corps détendu, se déplaçant toujours le pas lourd et solennel, gardant le menton fin et légèrement relevé, s'exprimant d'un ton monotone et dépourvu de toute émotion.

Lors de son service, il revêt une armure à l'apparence travaillée. Le peu de tissu qu'il porte est brodé de symboles qui se rapportent à la trinité ; certains accentuant davantage la divine Rikni.

Certains collègues ont pu l'apercevoir, dans les vestiaires, alors qu'il revêtait son habit de fonction : quelqu'un d'ordinairement couvert de cicatrice le long du corps. Corps d'ailleurs bien taillé et à laisser deviner que la personne prenait soin de son apparence.

Car outre les détails visuels, Hérald avait tendance à se parfumer la chevelure à la douce odeur d'oranger, laissant penser qu'il s'agirait de quelqu'un de raffiné à défaut d'être homosexuel.

Un habitué de la taverne du coin a écrit:

Ce type est bizarre, j'le sens pas. Il parle pas, il est froid, désagréable, odieux, se prend trop au sérieux. Nan vraiment, vraiment, on n'est pas sur la longueur d'ondes/

Un ancien supérieur a écrit:

Ouais bon, Hérald il est spécial, mais bon, on peut dire que malgré son caractère assez louche, il fait bien son devoir et ne représente aucun danger pour ses collègues malgré son caractère coincé.

Un ancien collègue, l'air choqué a écrit:

Tu m'expliques comment c'est possible d'exécuter un voleur de sang froid comme il l'a fait, toi ?

Une collègue a écrit:

pas intéressant. Il vient jamais boire avec nous pendant les permissions. Toujours à ruminer dans son coin ou à lire ses vieux bouquins tout seul. Moins j'le vois mieux j'me porte.

Le craintif admiratif a écrit:

Ce mec me fait peur ; il a tranché un Fangeux sans éprouver la moindre émotion. Sans doute un sociopathe.

Un autre collègue a écrit:

Bien utile quand on a démantelé une cellule sectaire où il a foncé tête première sans faire cas de sa vie. Mais après, vraiment, j'le connais pas plus que ça.

Une voisine a écrit:

[...] Au final c'est juste un pauvre homme affairé à s'occuper de sa soeur malade.

Citation :

"Le premier souci de celui qui se prétend guerrier est d'avoir toujours la mort présente à l'esprit, chaque jour et chaque nuit, du matin du premier jour de l'année jusqu'à la nuit du Nouvel An."

Difficile de démêler le vrai du faux dans une histoire. Ne fût-elle pas romancée, parfois les souvenirs s'estompent et donnent lieu à des interprétations subjectives qui divergent. Ainsi les faits qui seront relatés ne sauraient être garantis véritables.

Ce qu'on sait d'Hérald, c'est qu'il naquit un soir d'hiver 1131, cadet issu de l'union de deux roturiers dans un domaine quelconque. Non désiré, il passa son enfance à se faire battre par son père et à subir diverses sortes de maltraitances de sa part. Sa mère privilégiait l'aînée qui était destinée à un mariage prometteur dans l'espoir d'obtenir la dot, mais éprouvait quand même de l'affection pour Hérald qui était "de sa chair et de son sang". Hérald semblait très proche de sa seule et unique grande soeur.

Il commit parricide à l'âge de quinze ans, accidentellement et par légitime défense. Pratique sévèrement punie au sein de Marbrume, les circonstances atténuantes permirent au jeune homme d'éviter la peine de mort mais il devint l'un des plus jeunes détenus des cellules de son bagne.

Il fit un séjour bref aux cachots, où il s'accrocha au peu de visites que lui faisaient sa famille mais qui se firent rapidement rares voire inexistantes. Il fut finalement recueilli par un prêtre de Rikni qui l'orienta inévitablement vers la religion. Paul Dreit, qui donna son nom de famille à Hérald, lui donna également une éducation qui le destinait à devenir prêtre de Rikni à son tour. On raconte encore qu'Hérald était parfois plus assidu dans l'étude de la Trinité que certains prêtres novices, et qu'on regrette encore qu'il ne devint pas à son tour prêtre.

Car Hérald avait beau avoir un goût prononcé pour la religion, il n'en demeurait pas moins quelqu'un qui avait subi des horreurs toute sa jeunesse, ce qui avait fait de lui quelqu'un qui raisonnait comme un combattant. Il demanda ainsi à l'âge de vingt ans à être transféré dans un arrière-ban sous l'autorité du suzerain des terres, où il intégra une unité disciplinaire : le Croc d'Ebène. Sous l'égide d'un mentor nommé Ronan, Hérald se découvrit de nouvelles passions : le combat, l'escrime, l'art de la guerre.

Son unité finit par être reniée par ledit suzerain, ensemble ils devinrent des mercenaires jugés sans foi ni loi qu'on surnommait les Loups de Langres. Ils firent simplement le nécessaire pour subsister, embrassant les voies de la chevalerie malgré la réputation qui leur était faite notamment lorsqu'ils pillaient les bandits de grand chemin ou décimaient les autres escadrons et bans adverses, ne laissant derrière eux que des croix tombales.

L'apparition de la Fange amputa le devenir du Croc d'Ebène et emporta progressivement tous les camarades d'Hérald, dont il fut le seul survivant. Il réussit à obtenir l'asile à Marbrume, fin 1164, où il reprit contact plus tard avec sa soeur, ravagée par les sequelles dûes à sa profession de catin, dont il prend soin jusqu'à ce jour.

Il rejoint la milice au début de l'an 1165, où il s'y fit, presque dès les premiers jours, une réputation des plus controversées. Un loup parmi les chiens du Duc.

Cela dit pour le passé d'Hérald, retracé parmi rumeurs, faits établis, actes officiels et dossier militaire.

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