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| Maitre du JeuAdministrateur
| Sujet: Description du Labret Lun 27 Fév 2017 - 18:31 | | | Description du Labret Généralités De tout temps, le plateau est une zone du duché du Morguestanc qui a toujours été précieux. Situé sur des plaines à une hauteur légèrement supérieure au-niveau de la mer, cela rend les terres sèches, malléables et saines pour y cultiver, contrairement à la grande majorité du duché qui est composé de marécages inhospitaliers et mortels. Aussi, géographiquement, c'est un terrain qui a toujours attiré. Il y fait bon vivre, proche de la mer pour le commerce et la pêche, possédant de nombreuses zones boisées pour le travail du bois, ainsi que pas mal de grottes ou de mines de fer. Pépite du Morguestanc, l'on s'est battu durant des siècles pour en obtenir les terres, et les Sylvrur ont la main mise sur le plateau depuis de nombreuses générations désormais. Pour ses ressources, des remparts de bois entourent les lieux depuis quelques décennies. Avec l'arrivée des fangeux, peu étaient ceux qui étaient restés sur place. Tous ou presque avaient fui à la cité de Marbrume. Quelques rares (une petite centaine) étaient restés sur place, car c'était là leur maison, leur vie, leurs champs, leur métier. Mais cent vies c'était bien trop peur pour exploiter un tel terrain. Pour recouvrir les ressources et ne pas laisser Marbrume mourir de la famine, il fallait récupérer cette zone tombée aux mains de la Fange. Reconquis le 3 mars 1165 (ndlr : opération Labret) au prix de nombreuses vies et d'âpres combat, le plateau est néanmoins vital à la survie de tous. L'hiver précédent fut si rude qu'il emporta avec lui presque un quart de la population de la ville, déjà en proie aux affres de la famine, de la maladie, et dont une bonne partie d'entre eux, ruinés, affamés et sans ressources, se retrouvaient laissés pour compte, trouvant quelque refuge sous des porches, à l'ombre des remparts, ou aux abords du temple. Ainsi, l'accession au plateau, ainsi que la mise en place de convois régulés, plus sûrs et réguliers ont permis à la place libérée de l'emprise de la seule nature et des fangeux d'approvisionner la ville en ressources, en céréales, parfois même en viande lorsque le gibier est foisonnant dans les quelques bosquet parsemant les hauteurs. Après avoir manqué d'être à nouveau perdu lors de l'été 1165 (ndlr : dans l'event Du pain et des jeux), durant lequel une épidémie a ravagé un village, ou encore des raids bannis et pirates sabotaient convois et champs, il fut finalement définitivement renforcé et tenu par la milice et le peuple de Marbrume, ainsi que les nobles qui aidèrent en premier lieu à le conquérir. Tous les paysans, soldats et ouvriers installés là-bas connaissent et reconnaîtront les noms d'Hector de Sombrebois, de Hugues de Noblecoeur, d'Yseult de Traquemont et de son chevalier Eadwin de Rivenoire, de Zephyr d'Auvray et de son nouveau seigneur Morion de Ventfroid, ou encore d'Alexandre de Terresang, qui ressortit de cette conquête mutilé à vie. Entouré par des palissades solides mais rudimentaires, jalonné à intervalles réguliers par d'imposantes tourelles de guet, son enceinte comporte une grande majorité de terres arables, cultivées et entretenues chaque jour par les paysans, présents de gré ou de force pour participer à l'effort commun. L'on y trouve également un certain nombre d'épais bosquets, souvent pris d'assauts par les bûcherons et herboristes mais qui essaient tout de même d'être sauvegardés. Il est bien plus aisé de chasser ici que directement dans les marais, où les fangeux sont bien plus nombreux, et les bandits bien moins timides. A l'est du plateau l'on pourra également trouver des plages, d'où des barques et des navires de convoyage partent régulièrement pour Marbrume. Méfiance cependant, les pirates du Séraphin écument les eaux non loin et n'hésitent pas à pirater les convois ou attaquer les innocents pêcheurs. Ses défenses ne sont pas parfaites, néanmoins. L'on trouve encore des fangeux qui arrivent à s'infiltrer, brisant la palissade ou passant carrément-au dessus, ou même étant déjà présents dans les différentes petites forêts. La présence de nombreux miliciens est ainsi obligatoire pour préserver la sécurité du peuple. Une seule inattention permet à une créature de grimper sournoisement quand le garde a le dos tourné, pour s'infiltrer lorsque la nuit est noire, prêtre à se délecter des trois mille âmes qui y vivent ou y travaillent. Depuis la conquête, quelques villages qui avaient été perdus ont été reconquis. Le plateau faisant une quarantaine de kilomètres de long, la seule ville d'Usson était bien insuffisante, tant à l'installation des colons qu'à la logistique nécessaire à l'entretien du plateau. Désormais lieu résolument actif et peuplé, il n'échappe cependant pas aux lois de la nature, dès lors que l'on pose le pied hors de l'enceinte protectrice de la cité ; même là, les fangeux et le danger sont présents. Les villages, gérés par des nobles ou des bureaucrates, voire des miliciens nommés par le Duc, sont le coeur de l'activité du plateau. La vie est ainsi campagnarde et très paysanne au Labret. Rudimentaire, sauvage, mais l'on souffre beaucoup moins de la famine car la surpopulation n'existe pas, contrairement à Marbrume. Seul avantage que l'on peut voir au prix du danger, peut-être. La permanence de ce danger, bien plus présent qu'à Marbrume, impose d'ailleurs ici la tenue quotidienne d'un couvre-feu. Tous les villages ferment leurs chaumières au crépuscule, et quiconque est retrouvé en train de gambader la nuit est susceptible d'être exécuté par un archer à vue, de peu qu'il soit confondu avec un fangeux, ou soupçonné d'être un voleur/bandit/banni. Ces couvre-feu sont scrupuleusement respectés partout, sans exception, et surveillés par la milice. Légende de la carte : - Les petits "ronds" gris placent des petits villages ou campements de miliciens, pas assez importants pour posséder des noms prédéfinis, ou alors laissés à libre imagination des joueurs. - Les tours présentes à la frontière sont les tours de guet, notées sur la carte pour matérialiser la frontière formée par les palissades, mais elles sont retrouvés à des intervalles beaucoup plus réguliers que ceux suggérés par l'échelle de la carte |
| | | ZizanieMaître du jeu
| Sujet: Re: Description du Labret Mer 28 Nov 2018 - 22:00 | | | Description des principaux villages du Labret Usson Usson a toujours été un village important du Labret, même avant la Fange. Prisé pour la proximité d'une large zone boisée, ainsi qu'une importante carrière de fer et de pierre, c'est une zone idéale pour exploiter des ressources. Les terres sont également cultivables. Ainsi, fermiers, paysans, mineurs comme bûcherons ont de tout temps trouvé travail ici, et le village est grand, florissant, avec un centre-ville assez bien développé. Les maisons et les fermes s'étendent sur plusieurs lieues autour du coeur du village, petits toits de chaume qui percent à travers les étendues des champs et des chemins. - Carte du centre-ville d'Usson:
Depuis la Fange, ce village est devenu essentiel au Labret et à Marbrume tout entier. Ce qui faisait son attrait avant le Fléau en fait désormais sa force et a rendu le village vital. Bois, fer, pierre, blé, Usson est un coeur de ressources qu'il faut continuer à faire vivre, le mieux et le plus longtemps possible, sans quoi les pénalités sont très lourdes pour le Labret dans son entier et de Marbrume elle-même. Usson est dirigé par un sergent prénommé Bertrand Langlois. Assigné ici par les autorités ducales, il administre Usson depuis le mois de mars 1165. Son nom est intrinsèquement lié à Usson, tout comme la lourde histoire qu'a connu le village au mois de juillet 1165 (ndlr : event Du Pain et des Jeux). En effet, ignorant initialement totalement pourquoi, durant ce mois chaud, des villageois se sont brutalement mis à devenir malades. Les victimes de ce mal étranges s'entassaient, sans que quiconque ne puisse savoir quoi faire, ni ne puisse déterminer d'où venait cette maladie. Plus tard, les premiers malades mourraient de leur souffrance, pour se relever en fangeux. Alors qu'ils n'avaient jamais été mordus de leur vie, condition que l'on pensait pourtant nécessaire pour se relever en tant que dévoreurs jusqu'à présent. D'autres noms que celui de Bertrand Langlois sont connus à Usson. Il s'agit de Barral Trell, Revan Leowing, Silas, Grim Torren et Üther Hohenwald. Recrues de Langlois durant cette période trouble, ils ont permis la défense efficace du village ainsi que la découverte du cadavre d'un fangeux dans le puits source du village. Cette eau contaminée était donc la source de la maladie. Une sorcière a été accusée d'avoir placé cette chose dans le puits de façon intentionnelle pour faire du mal au village, cela dit, à ce jour, elle court toujours et n'a jamais pu être interpellée. Depuis cet épisode, Usson a repris sa vie habituelle. Les pertes liées à la maladie ont été comblées par de nouveaux arrivages de miliciens et de volontaires. Le fer, le bois, la pierre et les champs continuent à être exploités quotidiennement, approvisionnant toutes les zones du Labret, et envoyant le surplus à la grande cité de Marbrume. |
| | | ZizanieMaître du jeu
| Sujet: Re: Description du Labret Mer 28 Nov 2018 - 22:01 | | | Najac Najac est un village paysan. Sa position au coeur des divers champs et terres cultivées du plateau en ont fait le centre de l'activité agricole du Labret. Si auparavant, la seule ville réellement habitée était Usson, la reconquête a permis de réinvestir les lieux, de consolider les habitations et d'en profiter pour en bâtir de nouvelles. Ce n'est pas un village fortifié, et en dehors de l'effectif milicien obligatoire dans toutes les places habitées, l'on ne compte que très peu d'hommes armés. Tous les vivants ou presque possèdent quelque compétence à travailler le sol ou les bêtes. Ainsi, en dehors du bâtiment principal du village qui abrite les soldats et leurs supérieurs, ce groupements d'habitations aux vastes rues pour laisser circuler les charrettes se divise en quelques cabanons sommaires pour manger et dormir, puis l'on retrouve des granges, des silos, et des enclos à bestiaux. Depuis la reconquête cependant, Najac a un peu repris du poil de la bête. Des commerçants sont venus s'y installer, et on peut même trouver aujourd'hui un marché aux grains, une boucherie, et divers étals de fruits, de légumes, pour les habitants du plateau. Il faut simplement aimer l'odeur de fumier et de sueur un peu rance. Malgré l'absence de barricades – qui sont cependant en cours de construction – il est assez difficile de surprendre les Najaciens, en ce qui concerne la fange. Ils possèdent de nombreux chiens de troupeaux, et depuis l'arrivée du fléau, sont également dressés à détecter des fangeux. Même lorsque ceux-ci se cachent dans les champs, ce qui arrive assez souvent, ils sont repérés, sans même être vus, par le fin odorat canin. Lorsque cela arrive, la milice n'a plus qu'à intervenir, prudemment. L'homme en charge de ce village en expansion est Louis Auvignac, un sergent âgé, presque inutile une épée en main, mais extrait d'une famille paysanne ; il connaît fort les travaux de la terre et sait gérer cet endroit avec une maîtrise que beaucoup de bureaucrates lui envieraient. |
| | | ZizanieMaître du jeu
| Sujet: Re: Description du Labret Mer 28 Nov 2018 - 22:02 | | | Salers Salers est tout sauf un endroit où il fait bon vivre. Pour commencer, c'est un village presque exclusivement milicien. Certaines terres sont cultivables, et il y a également des herboristes et bûcherons, mais il est assez mal placé. C'est en effet le lieu de vie le plus proche des marais. Malgré les palissades, qui sont renforcées en priorité dans cette zone-là, la plupart des fangeux passent en premier lieu par ici pour accéder au plateau. Ainsi, la vie du village est souvent ponctuée par des escarmouches contre les bêtes, qui passent parfois en nombre les protections rustiques du village et du plateau lui-même. Bien qu'il ait été reconquis et stabilisé, ce n'est pas une place agréable, et il est de notoriété publique dans la milice qu'être assigné à Salers pendant des jours ou des semaines fait plus souvent office de sanction qu'autre chose. Les chances de se retrouver en plein coeur d'un affrontement contre des fangeux sont assez élevées, et l'organisation martiale sur les lieux est bien plus rude que dans les autres villages ou postes avancés. Le tenant des lieux, le Sergent André, est un homme rude et terriblement sévère. Mais c'est une nécessité à la survie de tous. En contrepartie, les miliciens qui y travaillent et y survivent bénéficient d'une réputation de solides gaillards. En terme de construction, les baraques sont éparpillées un peu à qui mieux mieux, vestige de l'ancien village qui siégeait là avant, et tout autour, de hautes et solides palissades de bois ont été érigées pour protéger les garnisons. Contrairement au reste du village, l'on n'a pas de commerce ou de petites échoppes. Les provisions viennent essentiellement des autres villages par convois, et la rétribution des livreurs est d'avoir la vie sauve grâce au travail de protection des soldats. On trouve, comme seul « commerce » à proprement parler une forge. Les ouvriers travaillent le fer récolté dans une mine non loin du village, et s'en servent pour renouveler les stocks de la garnison, ainsi que pour réparer les armes hors d'usage. Certaines, l'excédent, est envoyé dans les autres villages sous forme d'outils, d'armes, ou de minerai brut qui sera traité plus tard. |
| | | ZizanieMaître du jeu
| Sujet: Re: Description du Labret Mer 28 Nov 2018 - 22:03 | | | Genevrey Avant la Fange Genevrey n'était qu'un petit village parmi d'autres. - Carte de Genevrey:
Légende permettant de replacer les éléments important de Genevrey - L'élément bleu est une fontaine, point d'eau du village. - Le bâtiment avec les deux épées est une maison transformée en caserne. - Celui avec le fer à cheval (parfaitement dessiné) est l'atelier du maréchal-ferrant. - Le grand rectangle avec une tête de cheval correspond aux écuries. - Les trois bâtiments avec des épis de blé sont les grandes granges du village, la première abrite plus particulièrement les vivres, la deuxième plus particulièrement les outils et la dernière plus particulièrement les graines et autres semences. - La bouteille indique l'auberge. - Le petit carré avec la feuille représente la maison du guérisseur. - À côté on trouve la boulangerie avec la miche de pain dessinée dessus. - Enfin le temple avec les trois symboles des Dieux de la Trinité. Pour l'instant il n'y a pas de prêtre à demeure dans le village.
Genevrey est un exemple typique de village de campagne, pouvant accueillir une soixantaine d’âmes. Placé en plein milieu des terres cultivables du plateau, depuis l'affirmation de la présence humaine au Labret en juillet 1165, il est devenu par la force des choses un bon village agricole, qui travaille de concert avec Najac à quelques lieues de là. De par sa position éloignée des limites du Labret on pourrait s’y croire plus à l’abri, ce qui serait une erreur certaine. C’est d’ailleurs pour cela que le village est entouré de palissades et accueille des miliciens pour veiller aussi bien à la sécurité du village que pour maintenir l’ordre au sein même de ce dernier. On y trouve entre autres de grandes granges, de grands lieux de stockage pour les récoltes, le matériel et les semences. Le restes des bâtisses sont plutôt utilitaires, une écurie, qui sert à abriter les bêtes de trait, un maréchal-ferrant, qui quand on ne peut faire autrement se transforme en forgeron de fortune, un temple, une boulangerie, et une taverne. Un guérisseur est aussi à demeure dans le village pour assurer la relative bonne santé des paysans, ou du moins leur état de travailler. La majeure partie de la population sont des travailleurs agricoles, des gens solides pouvant avaler de longues journées. Le village en lui-même est assez petit, assez dense, avec deux grandes rues assez dégagées étant les chemins pour aller aux deux portes dans les palissades et le chemin qui passe devant l’écurie et la grange. Le reste des ruelles n’en sont pas vraiment, ce sont plutôt des petits passages reptant entre les maisons de bois. Beaucoup de convois transitent par le village, pour y prendre des vivres ou amener du matériel voire des bras supplémentaires. A noter que depuis l'été 1165, lors de la crise de l'orage (ndlr : event Du pain et des jeux), les habitants du village conservent une très mauvaise opinion des nobles. En effet, le baron Alcème de Vauront qui avait été envoyé sur place pour les gérer s'était montré infect, arrogant, méprisant et précieux à souhait, n'aidant pas la populace sur place et passant son temps à courir la gueuse plutôt que gérer les champs vitaux. Depuis, si vous êtes noble, l'on vous regardera de travers si vous passez au village, et il vous faudra redoubler d'efforts pour être considéré à Genevrey. En revanche, les noms de Scarocci Corbera, Ivan Volataire, Haral Mortenuit, Vuk Loufiacre, Siegfried l'Exécuteur, Ocre Cihrrat et Sep sont connus là-bas, et ils se souviennent tous du petit groupe qui a aidé à défendre le village, ainsi qu'à démasquer un cannibale qui gangrenait les lieux. La plupart vous diront du grand bien de ces personnes, si d'aventure vous entendez leur nom au détour de la taverne... |
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| Sujet: Re: Description du Labret | | | |
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