Nom : Trell
Prénom : Barral
Âge : 25 ans
Sexe : Homme
Rang : pêcheur , puis enroler de force pour aller cultiver au Labret, finira par rejoindre la milice
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Voie de la milice
+2 END / +1 PAR / + 1 PV
Compétences et objets choisis :
Compétences : Acuité auditive - Natation - Ambidextrie - Coriace
Objets : Couteau à éviscérer, Main gauche
Armures : Veste de cuir, Jambière de cuir

De loin le brun se distingue avant tout par sa taille singulière. Ce n'est pas un géant mais il domine d'une bonne tête au moins la majeure partie de la population. A son apparence, on devine aisément qu'il travaille à l'air libre avec son tain halé et qu'il ne roule pas vraiment sur l'or, en même temps avec la Fange ça ne va pas s'arranger, car ses vêtements ne sont pas de qualité. Il possède la démarche chaloupée typique des marins ainsi qu'un corps svelte et musclé mais bien loin d'être un gros bras. Mais sa véritable particularité ce sont ces yeux vairons dont il masque la vue à l'aide d'un bandage sur l'œil droit qui laisse voir des cicatrices.

Spoiler:

Bien que sa mère soit une prostituée n'allait pas croire que que c'était une femme qui se moquait des principes religieux, elle y accordait aux contraires une grande importance et c'est surement la seule chose qu'elle est réellement transmise à son fils. Une croyance et une pratique du culte de la Trinité quoi qu'il se passe. Pour chaque malheur ou bonheur, il y avait toujours une référence à un des Trois. De fait, Barral a vite associé que la couleur particulière de ses yeux était une punition divine : issu d'une relation adultère, et lui preuve vivante de cette relation. Ce n'est que bien plus tard dans sa vie que le brun eut une réelle préférence en Anur.

Le brun a la fâcheuse tendance de se méfier de tout et de tous le monde. Quand il ne connait pas, il ne peut s'empêcher de se montrer réserver. La faute à quelques mauvaises aventures de jeunesse qui l'ont profondément marquées.

Un visage à deux facettes. Le bandeau qui masque son œil, lui donne un air faussement sévère et, surtout bagarreur, au premier regard. Hors, s'il y a une chose qu'il déteste le plus c'est la violence. Il en faudra beaucoup pour le faire sortir de ses gonds. Barral préféra avant tout observer puis discuter avant d'agir et de passer à l'action, voir de faire usage de la force.

Généreux dans l'effort, il ne ménage pas sa peine pour mener à bien les taches qu'on lui confit. Espérer que les autres fassent le boulot à sa place n'est pas dans sa nature. On ne le prendra pas à désobéir ouvertement.

Spoiler:

Fils d'une prostitué, il n'a jamais connu son père biologique. ( si quelqu'un veut d'un bâtard  mais dont il ignore l'existence à voir - trouvé )

Dès qu'il fut en âge d'aider sa mère à améliorer leur quotidien il rendit toute sorte de petits services contre quelques piécettes ou un quignon de pain. Certains le prenait en pitié d'autre le chassait.

Dans sa sixième année, un marin s'enticha de sa mère et finit par l'épouser. Ce fut un grand changement pour le petit Barral qui jusque là voyait les hommes défiler dans le lit de sa mère. Changement qui aurait pu lui apporter un père, mais hélas l'homme ne voyait en lui qu'une suppôt de Satanengeance de démon, une insulte aux Trois, à cause de ses yeux. Dès que quelque chose allait mal c'était de la faute à Barral : une mauvaise pêche, une tempête... Dès lors il appris à être le plus discret possible en sa présence et ne chercha plus à obtenir l'affection de cet homme. Sa mère ne pouvait pas non plus le protéger devant s'occuper de ses jeunes frères. Frères qu'il haïssait car non seulement ils avaient un père mais en plus ils lui volaient la seule personne qu'il l'aimait tel qu'il était. Elle aimait son fils mais ne savait plus quoi faire face à son mari et ne voulait pas non plus se retrouver à la rue avec ses autre enfants. Barral était donc enfermé de force dans la cave dès que le patriarche était à terre, de là Barral entendait toutes les discussions qui au fil des ans étaient de plus en plus houleuses et il comprit au fur et à mesure qu'il grandissait qu'il devrait partir loin de ce beau-père. Un matin, hélas, il y eut la crise de trop et il fut mis à la porte sans le sou sa mère eut tout juste le temps de lui donner une vieille gourmette toute poisseuse ( nous verrons plus tard l'importance de ce petit don ) et son repas de la journée.

Passé l'effroi et la souffrance de quitter son foyer, il se prit en main ne connaissant que trop bien ce qui risquait de lui arriver s'il ne trouvait pas de quoi subvenir à ses besoins. Pour faire un pied-de-nez à son beau-père il arriva à convaincre, en sacrifiant un oeil - sacrifice qu'il mena en parti à bien s'infligeant de sérieuses cicatrice sans toutefois se résoudre à se priver de son oeil -, un patron pêcheur de l'embarquer comme apprenti.

Il grandit ainsi au contact de l'équipage, prêtant une oreille attentive à toutes les histoires que pouvaient raconter les vieux marins, trouvant une nouvelle famille. C'était une époque de dur labeur mais où il faisait bon vivre malgré tout, il ne se plaignait pas de son sort s'estimant heureux d'être là plutôt qu'à faire des choses plus ou moins honnête s'il était resté vivre à terre. Marbrume, justement, il n'y revenait que très peu, quand les cales du bateau dégueulaient de poisson ou qu'il y avait de grosse réparation à faire. Il restait la plupart du temps avec ses compagnons, bien que l'envie de revoir sa mère était forte. Il tenta à plusieurs reprises de refaire les pas jusqu'à l'endroit où il était né mais il y avait toujours cette hantise de tomber sur son beau-père, certes il serait en mesure de se défendre mais il ne tenait pas à en venir aux mains.

L'année de ses vingts ans mu par une espèce de pressentiment, et sachant son beau-père absent, il osa retourner voir sa mère. La pauvre était malade, d'une de ses maladies de poitrine dont on ne revient, et dans un dernier soupire/délire elle se mit à l'appeler " Sam ".
[...]
Mars 1165, alors qu'il regagnait le port où son bateau l'attendait prêt à lever l'ancre pour une nouvelle expédition Barral est contraint par la milice de prendre place dans un convoi gigantesque à ses yeux.

Arraché à sa famille adoptive ( les marins), le voyage ne fut pas une sinécure. En deux mots : chaos et fangeux. Une véritable boucherie. De la souffrance. Des atrocités. De nombreuses nuits agitées. Depuis ce jour, le brun avait pris conscience que les hommes avaient un prédateur. Bien plus encore, il avait pris conscience que sa propre survie ne dépendait que de sa capacité à s'adapter. Et pour cela, il n'y avait qu'un seul choix possible. La lutte. Et cela passait par rejoindre la seule force armée encore debout : la milice.

S'enrôler dans la milice ne fut pas sans conséquences pour Barral. Maladroit, il fut pendant un moment la risée de pas mal de miliciens, tous s'attendaient d'ailleurs à ce qu'il tourne les talons au bout d'une semaine, mais le brun n'était pas du genre à abandonner de la sorte. Il persista et persévéra, même si ça voulait dire se prendre des raclées tous les jours à l'entrainement. S'il était devenu milicien ce n'était pas par envie de jouer les gros bras mais parce qu'il voulait se rendre utile dans la lutte contre les fangeux, ces créatures qui l'avaient empêché de poursuivre sa carrière de marin.

Un milicien, qui n'arrêtait pas de se moquer de lui depuis qu'il lui avait casser le nez, apprit à ses dépends que Barral n'était finalement pas une femmelette. Cette bagarre de rue fut pour le brun une vrai prise de conscience de ces capacités et la naissance de son amitié avec la rousse Xandra Erkal. Ils allèrent jusqu'à acheter ensemble une maison pour passer du temps hors des murs de la caserne, n'hésitant pas à mentir sur leur situation, ce qui arrangeait bien Barral car il n'était pas vraiment attiré par les femmes. Du moins c'était ce dont il était convaincu.

Depuis qu'il avait quitté le domicile familial il fréquentait la taverne du port où officiait quelques filles de joies. Il passait énormément de temps là-bas à discuter avec une fille en particulier, Gisèle, avec elle il ne ressentait pas vraiment cette crainte mais jamais il ne partageait son lit. Il prit conscience de ses sentiments lorsqu'il la découvrit à moitié morte dans une ruelle après avoir eu une discussion avec Gondemar Rosalis. Il sut alors qu'il devait dire à Gisèle ce qu'il ressentait.

Barral a accompli de nombreuses missions pour le compte de la milice. Suite à de violents orages il est retourné au Labret pour aider à nouveau à sa reconstruction. Il a pris la décision de rester affecté là-bas après s'être lié d'amitié avec le commandant de la milice. La menace des pirates se faisant grandissante, les moyens pour lutter contre leur action étant dérisoire, le brun se retrouve à nouveau tirailler entre la mer et la milice. Ses qualités de marin vont se révéler un atout précieux mais le brun ne cherche pas vraiment à se mettre en avant...  

Barral a également fini par découvrir l'identité de son géniteur. Il s'agit de Samuel Montoya un noble. Par la même occasion il a découvert l'existence de sa cousine Aelys de Beauval et, comme le hasard fait bien les choses, qu'il avait également une demi-soeur en la personne de Luna Montoya. Les relations père-fils sont encore à établir, les deux hommes faisant preuves de beaucoup de retenu voir de méfiance..



Le brun n'a pas été vraiment surpris à l'annonce du couronnement du Duc. Marbrume était, sauf preuve du contraire, le dernier lieu où vivait les hommes, le pays étant réduit à sa portion congru, un roi était en somme toute logique. En tant que citoyen, se rendre dans la cité, pour assister physiquement au sacre et aux festivités associés lui aurait fait énormément plaisir. Mais le brun est resté surveillé Usson, se disant que si tous les citoyens étaient au même endroit, cela laissait le champ libre aux hors-la-loi pour des pillages ou autres. Cela le sauva surement du carnage qui eu lieu suite à l'invasion de fangeux. Information qui ne parvient que quelques jours après dans le village et qui inquiéta le brun à double titre. Dès qu'il eut l'occasion de se rendre à la cité, il y chercha son amie, en vain, introuvable.
La connaissant, et connaissant ce qu'elle a déjà traversé, il espère qu'elle est toujours vivante quelque part. Un jour, si les Trois le veulent, il finira par la retrouver.

Vivre à Usson, être dans la milice depuis plus de deux ans et être toujours vivant, a fait que le brun a évoluer. Il a mûri. Et surtout il a fini par assumer la différence de ses yeux, le cache-oeil n'est plus qu'une relique rangée dans une boite à trésor. En mission, il lui arrive de porter un bandeau frontal mais plus pour retenir quelques mèches rebelles que pour dissimuler un oeil.

Situation actuel : Milicien du Labret, le sergent Langlois le détache de temps à autre quand il le peut à la section maritime car il sait l'attachement du brun à la mer. Barral n'ose pas vraiment lui demander de le verser complétement dans la maritime car il sait combien les effectifs sont tendus. Même si on lui a proposé d'aménager un petit logement pour son usage exclusif, il passe le plus clair de son temps dans les quartiers de la milice. Il s'est juré de n'y habiter à temps plein que s'il arrivait à retrouver Gisèle, portée disparue peu après les évènements des festivités du couronnement. En attendant, il l'aménage sur son peu de temps libre avec ces maigres ressources. Bien souvent, il troc quelques heures de son temps libre pour récupérer un meuble ou des matériaux.

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