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| Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] | |
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| Sujet: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Ven 10 Juil 2020 - 4:26 | | | Raimond-Pons, L'homme est de feu, la femme d'étoupe et le diable souffle.◈ Identité ◈ Nom : D'Adeilhac Prénom : Raimond-Pons Age : 31 ans Sexe : Masculin Situation : Noble défait non-natif et veuf endurcit Rang : Baron d'Adeilhac Lieu de vie : Manoir sommaire à l'Esplanade Description de la Baronnie :- Résumé et Armoiries :
◈ BARONNIE D'ADEILHAC ◈ [/url] Ramond-Pons d'Adeilhac, Maître de la Lignée «La Fe sens òbras Mòrta es»«La Foi sans oeuvres est Morte»Entourés d'azur au lion d'argent et de gueules à la gerbe de blé d'or liée d'azur. Le lion est un symbole présent dans chaque blason des fiefs de la baronnie d'Adeilhac, la gerbe de blé représente le pouvoir agricole d'où provenaient les richesses du territoire en majeure partie. Le bleu représente les cours d'eau et les ruisseaux naturels qui irriguent la région et la rendent extrêmement fertile. Le rouge représente la teinture de la même couleur que le domaine exportait en quantité importante, en effet les terres sont bordées de parcelles de garance qui font le plaisir des teinturiers leur donnant accès à une couleur rouge primaire prisée par beaucoup. Au centre on y trouve un écartelé de mouchetures d'hermine au premier d'une vache d'argent sur azur et au troisième d'or à la barre de gueule. L'hermine représente les loisirs de chasse à cours et la bien portance de la noblesse de la baronnie, l'or à la barre de gueule représente les armoiries de Froisson sans le lion d'argent qui doit se trouver en son milieu d'habitude. Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)Carrière du Noble Héritier : NIVEAU 1 : +1 INI // +1 ATT // +1 PAR // +1 TIR // +10 PV // +2 INI // + 2 END Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)Compétences : -ALPHABETISATION - Niveau 1 (?) "A, B... C ?"- ARME DE PREDILECTION - ATTAQUE- Niveau 1 Rondache et si c'est pas possible épée longue "Et là il lui a mis une rouste avec sa bocle..."- FORCE ACCRUE- Niveau 1 "Ce sac de grain devait peser autant que ta rombière, et il l'a soulevé sans broncher !"- CONNAISSANCE TACTIQUE- Niveau 1 "Attention aux nids d'poules !"- CHANCE - Niveau 1 "J'ai remisé de trois, et puis je suis rentré bredouille." Objets : -Haubergeon -Gambison -Camail -Jambière de mailles -Rondache arborant les armoiries d'Adeilhac -Epée longue à une main ◈ Apparence ◈
Il restait encore a Raimond-Pons le regard d'acier stoïque de son enfance hérité de feu son père et racornit par ses années d'éducations strictes. Son visage est caractérisé par un nez proéminent et droit surplombant sa bouche basse et fine qui n'esquisse jamais de sourire ni ne se frogne. Il cache son menton fuyant sous une barbe hirsute et très peu entretenue tentant de ressembler aux sages, prêtres et professeurs l'ayant éduqué. Raimond-Pons n'est pas homme à s'apprêter ni à se soucier de son apparence puisqu'il eut compris très jeune que de toute façon elle ne plaisait à personne. Il n'a pas changé de coiffure depuis plus de vingt-cinq ans et arbore fièrement une coupe au bol brune brouillonne et peignée de la main et du pouce qui laisse à découvert son large front saillant et ses sourcils clairsemés presque glabres.
Bien que son physique soit peu avantageux et n'harangue pas vraiment des foules de courtisanes Raimond-Pons dispose de la force de ceux qui embrassent le labeur et sa vertus. Du haut de ses un mètre quatre-vingt dix, une donnée importante qu'il ne pouvait anticiper plus jeune et qui aurait sans doute influencé son style capillaire discutable, il peut arriver que sa présence intimide et fasse en de rares occasions chavirer quelques cœurs. Il arbore une allure très martiale et chaste, toujours droit et attentif, il se tient souvent les mains derrière le dos, une salle manie de quand il se promenait en hère dans la cours de la propriété de son père.
◈ Personnalité ◈ Issu de la riche famille Adeilhac, Raimond-Pons a toujours constitué l'espoir vain de sa famille. En effet ses deux frères aînés sont mort avant qu'il ne soit né, et il fut toujours considéré comme une malédiction des Trois après avoir engendré la mort de sa mère à la naissance. Son père le considérait à contre-cœur comme son fils et engagea des prêtres dans sa villa afin qu'il apprenne et approfondisse les préceptes religieux ainsi que les arts de la guerre grâce à son maître d'arme. La Religion a été un refuge salutaire pour Raimond-Pons qui occultait la rancœur et les idées noires qui pesaient sur son esprit en se plongeant dans les ouvrages et les cours de ses maîtres, les relations quasi inexistante et toujours virulentes avec son père ont fait de lui quelqu'un de très réservé, d'impassible et d'insensible.
Furieux de ne pas parvenir à séduire de filles lorsqu'il s'en allait s'amouracher dans les rues de sa ville natale avec ses camarades, ces échecs étaient souvent enclins à déclencher chez lui une rage noire et incontrôlable que ces précepteurs interprétèrent comme des manifestations de Rikni. Souvent lors de ses séances avec le maître-d'arme il était comme possédé par un zèle belliqueux qui ne perdait en intensité que lorsque son adversaire se retrouvait à terre, il transférait ses vexations quotidiennes dans la hardiesse de ses coups . Y voyant une chance à saisir le père de Raimond-Pons encouragea pécuniairement les professeurs de son fils à ce que ce dernier assiste et participe plus activement aux cours d'escrime et des autres disciplines de combat. Il gagna ainsi en droiture et en dévotion, redirigeant sa frustration et sa rancune dans le tranchant de sa lame et la vigueur de son bouclier, il se démarqua par ses capacités martiales remarquables et sa piété inébranlable qui firent plus tard de lui un héraut autoproclamé des Trois.
Raimond-Pons a contracté une sorte d'aversion maladive pour le genre féminin à cause des railleries incessantes de ses camarades et de ses convoitées qui tous se mettaient au diapason pour rire de son visage mal fait. Mais il ne cracherait pas sur les escarpins d'une marquise pour autant, il est finement éduqué et sait mettre de côté ses convictions personnelles pour entretenir des relations cordiales de longue durée avec les nobles dames. Mais au fond de lui gronde toujours ce profond mépris, le même dont elles font preuve à son égard lorsqu'il lui prend parfois de se perdre dans ses pensées morbide et que son regard s'éteint comme celui d'un poisson rejeté par les relents sur la rive, séchant à la lumière du jour.
Malgré sa complexion d'esprit chaotique il constitue un bon orateur lorsqu'il est sollicité bien que ça ne soit pas son domaine de prédilection phare, économe de ses mots et consciencieux quant a ceux qu'il emploie ce qui contraste drastiquement avec la fureur qu'il déverse sur le champs de bataille. Ses discours sont teintés d'un léger accent de sa contrée qui trouve un échos certain chez les petites gens et les itinérants. Certains pensent à tort qu'il est d'ascendance paysanne, des rumeurs qui ne sont pas du goût de tous les comtes et barons de la noblesse et qui peuvent desservir sa crédibilité. S'il est très à l'aise pour les discours formels et autres cérémonies, il ne fait plus preuve de tant de diplomatie lorsqu'il s'agit de débats politique et idéologiques. Lorsque les avis diverges où que ses arguments sont remis en question il a la fâcheuse tendance de s'énerver et de s'oublier dans les justifications rocambolesques si son orgueil est piqué au vif, il ne fait pas bon de ramener Raimond-Pons à une soirée animée. Il est quelqu'un de très malin et réfléchi mais la solitude qui caractérisa les débuts de sa vie en ont fait quelqu'un de très personnel et recentré sur lui-même, même si sa tête fulmine d'idées plus ambitieuses les unes que les autres il s'avère compliqué d'en révéler les tenants et aboutissants. Hors d'un cadre formel ou officiel exprimer ses désirs et envies est une tâche laborieuse, d'ailleurs Raimond-Pons n'est pas connu pour être quelqu'un de très bavard et bravache qui si ses obligations ne l'y contraignent pas préférera se taire sagement pour éviter de passer pour un bourricot.
Ses premiers contacts avec la Fange ne furent pas de tout repos comme en témoigne son histoire, il perçoit les fangeux comme des créatures maudites envoyées par les dieux comme châtiment sélectif voué à purger le monde connu de ses blasphémateurs et scélérats. C'est un défit qu'il est prêt à relever entouré des dernières forces actives du Royaume et lancé par les Trois à l'encontre de l'humanité, selon lui pour donner la force aux derniers bastion de la foi afin de prouver sa valeur, un discours qu'il ne tenait pas les premiers mois de l'invasion. La défaite cuisante qu'il essuya contre ses vermines avant qu'elles les sépare de son chez-lui jetèrent un doute conséquent dans l'esprit de Raimond-Pons mêlé à sa descendance incertaine qui se demandait comment tout ceci pouvait-être le fait de la volonté des Trois. C'est avec son zèle bien connu et sa foi exemplaire qu'il remonta la pente et embrassa la possible fin du monde avec philosophie même s'il reste bien conscient de la menace et du danger de représentent les ennemis boueux.
◈ Histoire ◈
C'est dans le sang épais de sa propre mère qu'hurla Raimond-Pons pour la première fois comme pour continuer le râle de mort de celle qui l'a porté. Un cri strident qui brisait la nuit et qui couvrait les bruits de torchons et d'astiquage frénétique des prêtresses tremblantes aux mains rouges. Leurs linges saturés de sang n'épongeaient plus et elles ne faisaient qu'étaler encore plus la misère sur le plancher de la chambre, l'enfant était posé en catastrophe dans une bassine en métal dans laquelle il se débattait au milieu de cette scène macabre. La plus expérimentée d'entre elle s'essuya les mains sur son tablier, se recoiffa en hâte et sans refermer la porte se précipita dans les escaliers en face de la pièce pour prévenir le baron qui attendait seul et anxieux au rez-de-chaussé accompagné de sa garde.
C'est ainsi que l'aigreur du père envers son fils s'installa, l'affublant du prénom de ses deux frères avant lui emportés par la fièvre lente. Les draps furent brûlés avec la bassine et la chambre fut condamnée, nature morte insupportable du miracle de la vie incrusté dans les planches du sol et dans les reliefs du lit. Il n'y eu pas de funérailles publiques, seulement le baron son jeune fils et un prêtre généraliste qui murmurait la mine basse des vétilles à un homme qui semblait avoir perdu en même temps que sa femme la foi qui l'animait. Des larmes perlaient sur son long nez, celui qu'il donna à Raimond-Pons lors du grand loto de l'univers, s'écrasant au compte-goutte sur les touffes d'herbes sous ses pieds comme une rosée timide.
Le nouveau-veuf dirigeait ses terres en dilettante, laissant le bourgmestre gérer la majorité des questions économiques et politiques de ses fiefs. Las de sa vie solitaire, on pouvait l'apercevoir en de rares occasions rendre visite à son fils toujours entouré de bonniches et de servantes pour répondre à ses moindres besoins, tant qu'il se tait. L'enfance de Raimond-Pons a été celle de tous les petits nobles, très strict avec lui depuis sa naissance son père lui dédiait de plus en plus de domestiques, une vaine tentative de remplacer l'être-aimé et son rôle si important dans la vie d'un fils.
Sans amis, sans famille et sans tendresse, il fut flanqué dès ses six ans dans les pâtes de précepteurs choisis consciencieusement par le baron d'Adeilhac et il apprendra d'eux la majeure partie de sa vie et suivra un apprentissage intensif et des entraînements éreintants. Les premières années il apprendra les notions d'hygiène et de morale pour encrer en lui les germes du gentilhomme, consolidés par des lectures quotidiennes des textes et des psaumes saints. S'en suivra une éducation plus générale orienté sur la l'Histoire et la diplomatie mais aussi la théorie et la pratique de l'escrime et de quelquesarts de combat. Le but des professeurs engagés était de faire de leurs poulains des gentilhomme érudits pouvant ainsi défendre les intérêts des Trois et de leurs fiefs. L'apprentissage pour s'élever et honorer Anür, l'escrime et le combat pour Rikni et enfin l'observation et la compréhension de ce qui nous entoure pour Serus. En effet, les mestres,composés de prêtres et du maitre d'arme, prenaient sous leurs ailes en plus de Raimond-Pons une poignée d'autres préposés à l'éducation du même âge, une pratique vivement encouragée par le baron d'Adeilhac qui voulait que son fils s'ouvre et sociabilise plus. Le baron était en proie à de mauvais sentiments, persuadé du péril imminent de son héritage. Le jeune Raimond-Pons n'était pas parmi le plus gaillards de ses amis, sa laideur apparente et sa constituion faiblarde allait rendre difficile des perspectives de règne durable. Désespéré et toujours désemparé par la mort de sa femme, savoir que plusieurs enfants vivaient et évoluaient grâce à sa bienveillance lui donnait la satisfaction illusoire d'être père d'une grande fratrie. La fin de leur cursus se soldait par une maîtrise accrue des compétences pour lesquelles ils ont dédié temps et patience. La religion leur est enseignée par des prêtres engagés par le baron qui s'occupaient tant de leur construire une foi que de leur apprendre à lire et à écrire convenablement, lessports de combatsquant à eux concernent le maître d'arme personnel du baron qui s'occupe notamment de la formation et remise en forme de la garnison de la ville.
A l'âge de quinze ans, Raimond-Pons était un élève brillant qui faisait le bonheur de ses professeurs de lecture et de diction, quelqu'un de sérieux, de muet et très doué en calligraphie diront-ils de lui. Bien que la fascination pour les récits ait été sa première motivation pour dévorer les ouvrages, ils lui servaient aussi d'échappatoire et d'excuse pour passer les rares temps de permission accordés à la "bibliothèque", une pièce de l'important domaine familiale que son père avait dédié avec bien d'autre à l'éducation de son fils de ses camarades ne disposant que d'une infime quantité de livres mais qui disposait de beaucoup de pupitres et de bancs afin de les étudier. Enivré et brouillé par le chagrin, angoissé par sa succession incertaine et frêle le baron ne se rendait pas compte que sous son propre toit, un autre garçon et sa bande rudoyait son fils, jaloux de ses capacités d'épéiste reconnues et des faveurs que lui accordaient les professeurs pour son bon comportement. Encore chérubin et chétif à cet âge là, Raimond-Pons n'osait répliquer, il se contentait bien de les faire tomber à la renverse en duel sous l'autorité du maître d'arme empêchant toutes représailles malvenues. Mais il en a été autrement ce soir là, un soir du mois d’août 1150, Raimond-Pons rôdait dans les couloirs afin de regagner son lit sans un bruit craignant que Gaston et sa bande se vengent de l'affront qui leur a été fait lors du cours d'escrime.
Le jeune disciple rasait les murs dans sa bure blanche, uniforme de son rang, scrutant avec prudence les angles morts et les ombres noires qui brouillaient les formes et les contours. Soudain une voix sourde rententit au travers des pavés froid sur lesquels il était appuyé et une main empoigna l'épaule de Raimond-Pons. "Enfin on t'a attrapé mon Raimond, tu verra ce que ça en coûte de hâbler fort et de fanfaronner devant le mestre." Avant même qu'il ne puisse crier ou se dégager de l'emprise de son ravisseur, Gaston se tenait déjà devant lui un braie à la main qu'il lui enfourna dans la bouche pour ne pas alerter les quelques enseignants qui résidaient à plein temps. Les bras de Raimond-Pons étaient fermement entravés lorsque le troisième des acolytes se précipita rejoindre les festivités armé d'un bâton subtilisé dans un débarras, des pieux souples utilisés comme manches à balais. Il tendit le bâton au chef de meute qui le saisit et sans attendre asséna de violents coups à Raimond-Pons aux genoux et aux tibias. Les cris de douleurs et les larmes étouffés par l'étoffe faisaient jubiler le fustigeur qui esquissait un sourire narquois à chaque réflexe convulsif de son souffre-douleur. Exténué et exalté, les trois vauriens regagnèrent leurs lits après avoir pris grand soin de ranger les armes du méfait, laissant Raimond-Pons sanglotter recroquevillé à deux pas de la porte de sa chambre.
Il n'y eut pas encore de suite à cette malencontreuse histoire, le fustigé raconta qu'il s'était pris les pieds dans sa bure et que par manque de chance il dévala les escaliers de la "bibliothèque" manquant de se briser le cou et le dos. Les années passèrent et les rivalités s'apaisèrent, les enfants deviennent adulte et s’assagissent, on s'excuse et on pardonne, c'est ce que les précepteurs et la morale préconisent. Mais le pardon et la morale peuvent être perturbés par des variables inscrites dans aucun livre. A la fin de son apprentissage lors de ses vingt et un ans il participa avec des membres de sa fraternité et certains de ses précepteurs à une joyeuse fête en l'honneur des élèves accomplis. Une cérémonie fut donnée et les disciples furent relaxés en début de soirée afin de profiter du moment avant de tous endosser des rôles à charge aux quatre coins du royaume.
Sur le parvis de la taverne mondaine la plus proche, un petit groupe d'ex-disciples dont Raimond-Pons et Gaston bavardait avec un autre regroupement de jeunes demoiselles aristocrates chaperonnées par leur précepteur qui les observait de loin. Ce dernier pensait profiter de la soirée tenue par l'université pour y entraîner les jeunes filles sous son aile à bien se comporter lors de réceptions. lls discutaient entre eux timidement, Gaston comme à son habitude était orgueilleux et fier, il n'hésitait pas à se mettre en valeur même s'il fallait rabaisser les autres. Il se sentait comme le plus grand et gros prédateur d'un point d'eau, et il était bien déterminé à ce que personne n'y boive avant lui. Sur la demi-douzaine de demoiselles Raimond-Pons n'avait d'yeux que pour une seule, une jeune fille au teint halé et aux yeux verts qui se dandinait péniblement dans une robe qui vraisemblablement elle portait pour la première fois. Elle était enveloppée d'une houppelande de velours rouges aux manches à déchiquetures somptueuses doublées d'un tissu noble aux reflets dorés qui scintillait à la lueur des braseros publiques. Ses longues chutes de tissus virevoltaient au grès de la bise tout comme sa longue tresse de jais surplombé d'une coiffe en pain fendu accordés avec sa tenue, Raimond-Pons restait pantois observant avec retenue la ceinture qui passait sous la poitrine de la jeune dame. Intrigué par la mine du gentil géant qui était encore coiffé de la tonsure pleine de ses jeunes années, la courtisane s'avança pour lui adresser la parole s'apercevant qu'il ne disait mots à personne.
Raimond-Pons n'entendait plus que son cœur battre, les conversations autour ne parvenaient plus jusqu'à lui, trop obnubilé par la jeune créature qui s'avançait vers lui d'un pas assuré et la mine candide. Mais avant qu'il puisse se présenter Gaston s'interposa et intercepta la jouvencelle, ne pouvant pas supporter que Raimond-Pons puisse lui faire de l'ombre. Tous avaient bus un nombre considérable de godets, un frisson glacial parcourait l'échine du mis à l'écart lorsque Gaston désinhibé et empli d'arrogance se positionna au milieu de la formation de cercle qu'avait adopté le petit groupe pour converser afin de raconter une histoire. "Vous savez ce grand gaillard mes demoiselles, ça a pas toujours été ça la vie pour lui. Ouai, fut un temps où on s'occupait bien de lui raboter la truffe ! Vous savez quoi, avec Marco on l'avait choppé et..." Ivre de colère Raimond-Pons dégaina un petit couteau utilitaire qu'il portait comme un outil à sa ceinture et le planta d'un coup sec dans l’œil droit de Gaston qui hurla à la mort et tressaillit sur ses genoux, les demoiselles s'enfuirent en criant tandis que tout le monde regardait avec stupéfaction Raimond-Pons tournant le dos à la foule et partant en direction de la villa de sa famille.
Saoul et désorienté Raimond-Pons s'introduisit dans la villa familiale sans un bruit les doigts encore ensanglanté de son larcin, il veilla à ne pas faire grincer le plancher comme un adolescent ne respectant pas le couvre-feu instauré par ses parents inquiets. Grisé par la barbarie de son acte il scrutait assis sur le rebord de son lit le fond de son pissadou où se reflétait son visage bouffi et endolori par l'alcool. Il ne s'y reconnaissait pas et redoutait la réaction de son père et les conséquences qui découleraient de son impulsion sournoise. Honteux mais tout de même enorgueilli d'avoir assouvi son désir de vengeance il s'endormit après avoir rempli son pot-de-chambre de son trop plein de consommations. Le lendemain il fut réveillé à l'aide d'un sceau d'eau froide que son père lui jeta à la figure.
- Vous n'êtes qu'un triste mulet. Avez-vous simplement conscience de ce que vous avez fait ce soir là ? Et a qui vous l'avez fait ? Je vous prodigue une éducation de choix avec les meilleurs mestres de la région à mes frais et c'est ainsi que tu vous me remerciez ? Vous n'êtes qu'un ingrat et vous allez devoir répondre de votre bêtise. Éborgner le fils de l'un de mes châtelains les plus influent pour je ne sais quel motif ! Heureusement pour vous il est en vie, tout le monde pense que j'ai donné au monde un fou, vous êtes mon seul héritier que doit songer ma cours et mes honnêtes gens si à ma mort je vous mets au siège de mon pouvoir.- Il s'avança de manière grave au dessus du chevet de son fils qui regardait ses pieds comme un enfant penaud attrapé la main dans un sac de friandises. -Vous allez vous battre, j'ai longuement négocié avec son père, l'un de mes châtelain le plus influent je vous le rappelle encore une fois, et il n'en a pas démordu. Même s'il ne s'agit pas d'un litige de terre, vous participerez à un duel judiciaire contre l'un de ses représentants, ou alors vous vous soumettrez à l'ordalie de leur choix. Il n'y a pas que moi et mon châtelain que vous avez insulté, le monastère d'Adeilhac s'est penché sur votre cas car les nouvelles vont vite par ici, ils se portent garant pour organiser le duel. Ils ne peuvent se permettre d'avoir inculqué leurs valeurs à un troublé d'esprit et veulent impérativement que vous répondiez de vos actes face aux Trois. Je me retire dans mes appartements, ne venez pas m'y retrouver. Préparez-vous, le duel est programmé pour les premières lueurs dans moins de deux jours. Et surtout cantonnez-vous à l'eau claire.-
Il sorti sans refermer la porte laissant son fils seul et désemparé. Même s'il était confiant quant à sa nature d'épéiste et de manieur de rondache il ne pouvait chasser de son esprit le fait que ce genre de duel ce soldait généralement par la mort d'un des champions. Dans un certain nombre de litiges les contestations et les négociations de tout genre se déroulent directement entre les intéressés, et le fait que l'un d'entre eux ait demandé réparation par le biais d'un duel judiciaire en fait automatiquement une procédure formelle qui requiert la présence de tiers, notamment d'éminences religieuses. Ce genre de duel permet aux ecclésiastiques de sortir d'un rapport de force politique défavorable en s'en remettant aux Dieux mais aussi un peu à la chance. Le duel éclate si les négociations n'aboutissent à rien et risquent de perdurer sur des décennies perturbant les relations interne de la baronnie, le vainqueur du Duel est déclaré favorable aux yeux des Trois si le litige n'a pas été défait par les témoins du duel à savoir nobles et religieux censés démêler les affaires à l'amiable afin d'éviter une issue fatale.
L'échéance approchait et le duel se préparait, pendants les deux jours précédent Raimond-Pons était resté cloîtré dans sa chambre pour y prier fanatiquement Rikni, la boule au ventre, murmurant sans cesse pour s'apporter la faveur des Trois. On avait apprêté une parcelle de champs en friche que des paysans binèrent et retournèrent pour rendre meuble et presque plane, trois tentes rondes y étaient plantées pour accueillir les témoins. Il y figurait des représentants du haut et du bas-clergé,le haut-prêtre d'Adeilhac était engoncé dans sa fine robe décorée tenant fermement son cartulaire épais, livret garnit de pages où sont recensés les litiges de la région. Le plaignant, le châtelain du baron d'Adeilhac avait investit une tente avec son fils à l’œil bandé et leur champion, un chevalier errant connu pour ses participations fréquentes aux tournois locaux.
Raimond-Pons et son père accompagné de sa garde rapprochée arpentèrent le champs de blé jusqu'à l'endroit du duel, ils s'installèrent dans leur tente. Un silence de plomb régnait en maître et l'atmosphère se faisait pesante, l'aire dédiée au combat mesurait cinquante pieds de long pour environ dix de large et était couverte d'une couche de gravillons. En face des tentes de l'autre côté du terrain était installé une estrade sur tréteaux où les témoins se tenaient debout pour assister et veiller au bon déroulement de l’événement. Une fois que tous furent installés, le haut-prêtre sortit de son abris et se positionna au centre de l'attention pour déclarer et officialiser la rixe.
-Messieurs de l'assemblée, nous sommes aujourd'hui réunis pour imposer la paix entre le baron d'Adeilhac et son capitaine-châtelain gentilhomme de Froisson. Et parce que l'affront ne pouvait être apaisé à l'origine par aucun pacte que ce sois les seigneurs jugèrent qu'il était préférable de le trancher par le duel. Afin de nous éviter moult vaines conversations ainsi que des débats nocturnes et diurnes interminables, le clergé ayant autorité dans cette région accepta la proposition afin de résoudre ce conflit qui tendait à devenir endémique. Les faits sont les suivants et sont ainsi rédigés dans le cartulaire : Raimond-Pons d'Adeilhac aurait attaqué sévèrement Gaston de Froisson à l’œil en pleine soirée. Les convives ainsi que les concernés étaient sous l'emprise lourde de l'alcool et les témoignages furent évasifs, mais l'affront à été perpétré d'Adeilhac envers Froisson et c'est pour cette raison qu'il a été décidé que l'accusé devait répondre personnellement à la demande de duel, c'est-à-dire sans la possibilité d'engager un champion. Nous allons assister à un duel judiciaire classique, un combat à mort utilisant uniquement fauchon et targe. Dans le cas où Raimond-Pons d'Adeilhac est vaincu, la baronnie devra céder au plaignant une partie de ses terres. Dans le cas ou Elias Breqville, chevalier errant et champion de la maison Froisson venait à perdre, Raimond-Pons d'Adeilhac se verra acquitté puisque gracié par les Trois. Que les champions s'avancent et s'annoncent, et que les Trois tranchent en faveur de ce qu'ils pensent bon et juste.-
Le haut-prêtre se retira avec le fracas singulier des graviers foulés à pas réguliers et laissa les duellistes prendre place dans le silence solennel que l'on observe durant ce genre de célébration. Ils s'équipèrent de leurs armes et prirent position chacun de son côté du terrain, coupé en deux par un fin bâton rayé de rouge et de blanc afin que le terrain soit égal pour les deux épéistes. Lorsque le départ fut donné les deux champions s'élancèrent pour croiser le fer soulevant débris et poussières en un fin nuage. Ils portaient tous les deux une armure complète pourvue d'un armet à visière fermée fonctionnant un peu à la manière des œillères imposées aux chevaux distraits afin de ne pas faire fi des spectateurs ni du paysage.
Ils échangèrent quelques passes tentant de profiter d'un moment de battement pour déstabiliser l'autre à l'aide de leur rondache, le chevalier errant tenait fermement ses positions et accélérait la cadence de ses coups. Raimond-Pons bien que plus grand ne pouvait que reculer face aux salves de son adversaire et l'incertitude s’empara de lui, même s'il était instruit des conseils avisés du maître d'arme il se retrouvait dans son premier vrai combat à mort. La foule se taisait, on n'entendait que les cliquetis des armures et le tintement des fauchons qui se fracassaient sur les grèves des combattants. Il est difficile de percer une armure avec ce genre d'arme, l’intérêt de sa lame étant de faire sauter les protections de l'adversaire afin de l'atteindre au corps. Elias Breqville asséna un coup de taille vif destiné au jarret de Raimond qui fit un pas de côté et l'esquiva in extremis, emporté par la puissance de son coup le champion de Froisson exposait tout son flanc droit. Essoufflé par l'énergie qu'il déploya pour faire reculer le champion d'Adeilhac il peina à se redresser sur ses appuis. L'issue du combat est bien connue puisque nous ne ferions pas la chronique de Raimond-Pons s'il en eut été autrement.
Le vainqueur s'était acharné à démettre les tenants de la jambière d'Elias Breqville qui était plutôt coutumier des tournois à cheval. Malhabile au combat rapproché puisqu'il ne l'avait pas exercé depuis longtemps, le chevalier errant était le seul combattant dans un laps de temps si restreint à daigner accepter la maigre redevance de la maison Froisson. Raimond-Pons amputa le champion adverse de sa cheville gauche après avoir essuyé des coups qu'il dévia habilement, le chevalier errant s'écroula en implorant la pitié de l'assemblée qui s'invectiva manquant de faire basculer l'estrade qui la soutenait. Le duel fut arrêté et Raimond-Pons d'Adeilhac et sa maison furent déclaré vainqueurs, dans un soucis de paix et de bienfaisance il fut demandé à la maison d'Adeilhac de reverser une somme en guise de dédommagement pour l’œil crevé de Gaston de Froisson et le membre coupé du champion de sa maison.
Ne pouvant pas révoquer la décision des Trois, de Froisson père et fils regagnèrent leurs terres avec la décime qui leur était due. L'assemblée fut dissoute aussitôt que le litige l'était aussi, le temps d'inscrire une phrase ou deux dans le cartulaire. Mais la décision des Trois laissait un goût amer dans celle du père de Gaston qui ne pouvait supporter deux humiliations, étant le capitaine-châtelain du baron d'Adeilhac, il comptait bien jouer de ses relations pour perturber l'ordre de la baronnie et asseoir sa vengeance.
Les relations entre les deux maisons se dégradèrent au fil du temps et par le biais d'artifices diplomatiques, la maison Froisson disposait pleinement de différents lieutenants mestres et baillis de la baronnie fidélisés à grand coup de primes frauduleuses. La rancune s'accumula et il se tramait un soulèvement d'envergure qui mijotait depuis longtemps dans la tête des mutins. La révolte éclata au milieu de l'année 1159, dirigé par Gaston tristement baptisé "Le Borgne" de Froisson en qualité de commandant. Ils remettaient en cause l'issue du litige de l’œil crevé et la partialité du haut-prêtre d'Adeilhac et de l'assemblée levée à cette occasion il y a maintenant quatre ans, mais ils déploraient aussi le favoritisme et les privilèges accordés au baron d'Adeilhac dont ses vassaux ne jouissent pas.
Une guerre civile éclata au sein de la baronnie morcelant l'autorité territoriale et affaiblissant son économie. Honorable Raimond-Pons fut désigné comme haut-commandant de la garnison d'Adeilhac qui était postérieurement dirigé par le capitaine-châtelain Froisson qui ne réussit pas à rallier la caserne à sa cause. Les premiers mois, les conflits étaient surtout d'ordre politique et marchand, des routes ont été bloquées et on ne dénombra que quelques règlements de compte n'occasionnant que très peu de victimes. Les tensions s’amplifièrent lors de batailles majeures d'infanteries mobilisant un total de plus de cent-vingt soldats et ravageant de grandes étendues de terre arable, des batailles qui eurent lieu a cause d'une tentative d'assassinat ratée à l'encore du baron d'Adeilhac qui fut perçue comme la goutte de trop. Bien que les insurgés bénéficiaient de l'aide de groupuscules paysans afin de gonfler leurs rangs, les troupes guidées par Raimond-Pons et la garnison de son père les mirent en déroute avec brio, ce qui témoignait de sa finesse d'esprit et sa capacité certaine à triompher en terrain difficile et en sous-nombre.
Les conflits s'étalèrent sur plus de trois ans entrecoupés de longues périodes de froid. Ils s'estompèrent au début de l'an 1062 lorsque Gaston le Borgne et son père furent interceptés et capturés alors qu'ils étaient en route pour affaires diplomatiques. Afin de dissuader quiconque de le trahir à nouveau le baron d'Adeilhac était bien décidé à faire des mutins un exemple, il traîna qui était jadis son capitaine-châtelain à travers la boue et les détritus des rues de son domaine laissant ainsi le peuple lyncher le visage de la trahison pour finalement le jeter aux oubliettes. Gaston est poussé à l'exil et ses titres ainsi que ceux de ses collaborateurs sont redistribués aux vassaux loyaux du baron d'Adeilhac qui accorda une partie du domaine de Froisson à son fils, récompense pour sa valeur et sa droiture lors des combats.
Un temps de paix perdurait sur l'ensemble du territoire d'Adeilhac bien qu'affaiblit par les temps d'animosité qui le rongèrent. Raimond-Pons est âgé de vingt-sept ans et se plait à s'occuper de ses nouvelles acquisitions jouant les bourgmestres bienveillant et se délectant de toutes les facettes de ses nouvelles fonctions. A l'étonnement jouasse de son père il s'enticha d'une noble bien née avec laquelle il se maria mais il ne résultera pas d'enfant de leur union. Cette catastrophe jeta un froid dans le couple qui se pensait délaissé de Serus, sa propre femme pensait dans la confidence conjugale que Raimond-Pons aurait été maudit pour son comportement sournois et la chance dont il profitait et qu'il ne méritait pas. A peine ensemble depuis quelques mois ils se comportaient déjà comme de vieilles personnes aigries et frustrées de ne pas pouvoir donner sens a leur mariage, sa femme Rixende était proie aux quolibets de la cours et des racontars la dépeignant comme une plante dé-séchée qui plus jamais ne bourgeonnera.
Son vieux père le baron insista lourdement pour qu'un héritier sorte de la chambre nuptiale et ainsi pérennise sa lignée. A force d'entêtement sa femme Rixende d'Adeilhac contre toutes attentes ne rentrait plus dans ses vêtements de demoiselle et semblait avoir forci, on fit venir une prêtresse de Serus qui était supposée accompagner le couple dans cette période délicate afin de s'assurer que tout se passait bien. Mais son intervention fut infructueuse et ne fit que renforcer la répugnance de Raimond-Pons envers le Dieu faune qui n'insuffla pas la vie dans l'enfant prématuré de Rixende. Son cœur s'arrêta après trois jours et trois nuits à cause du lourd chagrin qui pesait sur elle en plus de la pression constante des patriarches de la famille ce qui finit d'achever la jeune femme. Raimond-Pons II le mort-né fut inhumé proche de sa mère et de sa grand-mère, la baronnie d'Adeilhac était à son plus bas et ses représentants pâtirent tous de ces nouvelles démoralisantes.
Ces événements affectèrent grandement le veuf de père en fils qui réveillèrent en lui des souvenirs pesants, et comme son paternel avant lui il se cloîtra dans ses terres fraîchement gagnées de Froisson afin d'y trouver la paix, obnubilé par ses nouvelles responsabilités administratives dont il ne profita que deux petites petites années puisque que son père l'informa d'étranges rumeurs qui revenaient souvent à ses oreilles, une sorte de fléau encore inconnu qui selon ses informateurs se dirigerait vers ses terres. Nous sommes en Juin 1164, des éclaireurs furent envoyés aux alentours pour confirmer ces racontars, certains disparurent et ceux qui délivrèrent leurs rapports n'ont rien signalé. Les éclaireurs disparus ne manquaient pas d'intriguer les hauts-dignitaires des fiefs d'Adeilhac qui semblaient divisés sur la question d'un possible Fléau, quelques-uns accusaient le baron d'être naïf et superstitieux. On envoya une semaines plus tard des groupes de miliciens chargés de prendre les sentiers empruntés par les éclaireurs afin de comprendre ce qui leur était arrivé.
Personne n'est revenu, dans les maisons on barricade ses portes la nuit et on ne dort que d'un œil. Dix-huit citoyens sont mort et plus personne ne voulait aller voir par delà les rues pavées des bourgs, la chasse est interdite, les bergers rentrent leurs troupeaux dans les écuries et un couvre-feu est instauré pour éviter tout débordement et endiguer le stress de la population. Des silhouettes familières bardaient les ombres des bosquets en amont de certains villages, on déplora de plus en plus de maisons isolées ravagées et vidées de leurs occupants, une paranoïa viscérale s'installa.
Quelques semaines plus tard, de violents feux ravagèrent la région en pleine nuit et toutes les troupes d'Adeilhac furent mobilisées, on raconta que des fermiers malades incendièrent leurs récoltes gâtées et les bâtisses alentours. Le feu avait été causé par la cohue générale des paysans qui fuyaient une menace encore inconnue renversant les torches et les ballots de paille. Personne n'était prêt à ce qui avançait vers leurs foyers et leurs familles pas même la garnison de la baronnie commandée par Raimond-Pons, il n'y eut pas de combat mais seulement une fuite effrénée, ceux qu'ont rapportait être des fermiers mal-lunés n'étaient connu de personne. Personne ne prêta attention à leur nature, ils seront qualifiés de maudits ou de fléau, des Hommes qu'on ne comprenait pas au comportement destructeur et mortel d'une robustesse phénoménale, c'est ce que rapporta Raimond-Pons à son père accompagné des ses quatre soldat restant.
Toute son unité fut décimée en un temps record, les créatures qu'ils combattirent étaient dotées d'une puissance herculéenne et d'un sadisme sans précédent, broyant les armures et se repaissant de leur ennemis. Raimond-Pons ne doit sa fuite qu'à ses braves hommes agonisant qui luttèrent corps et âmes contre un adversaire bien trop fort qu'ils ne pouvaient imaginer. Il ne vit dans les flammes des combats que la chute imminente de sa maison, hystérique et embrouillé il supplia son père de plier bagage, d'emporter avec eux les contrats territoriaux attestant de leur condition et de partir au loin à l'opposé de cette engeance fatale. Ne pouvant lutter contre la détresse et le zèle de son fils, le baron accepta à contre-coeur encore ébaubi de la perte de sa garnison et de ce fait du principal de ses défenses.
Le combat n'eut lieu qu'à quelques heures à pied d'Adeilhac et ce n'était plus qu'une question de temps avant que les premiers cris d'effroi se firent entendre dans le bourg. C'est honteux et sans espoir que Raimond-Pons et son père encore en état de choc apprêtèrent la première diligence possible, y entassèrent ce que le temps dont il disposait leur permettait d'attraper et abandonnèrent sans se retourner la terre qui était la leur. Le trajet ne fut pas sans embûches et Raimond-Pons remplaça le cocher qui se fit embusquer par trois de ces choses immondes lorsqu'il marquait une pause pour se relaxer d'un besoin primaire pensant que la menace avait bien assez à faire avec les gens d'Adeilhac et de sa périphérie. Son père, le baron d'Adeilhac, s'éteignit dans son sommeil lorsqu'ils tenaient un maigre bivouac à l’orée d'une route, vieux et grabataire, les cahots des sentiers et le poids de la situation auront eut raison de ses boyaux fragile. Pressé par le temps et peu touché par la mort de ce père stricte qui ne lui adressa aucune tendresse, il lui creusa un trou de fortune à l'aide d'une pièce de son armure qu'il recouvra de feuilles et de pierres. Il lui adressa une prière puis un silence respectueux qu'il brisa d'un reniflement discret et émouvant ponctué d'une larme qui se perdit dans les tumultes de sa barbe.
Il était désormais de ce fait baron et unique représentant de la maison Adeilhac, sans terre, sans descendances et exténué, il réussi cependant à rejoindre les régions résistantes du Morguestanc où il jouit d'un certain confort pour lequel il se démena. Venant d'une contrée lointaine dont personne ne pouvait attester l'existence à part lui-même, Raimond-Pons à force d'entêtement et de justificatifs qu'il avait entassés dans son véhicule réussi à se faire reconnaître comme un véritable baron non-natif et peut ainsi profiter des droits octroyés à son rang. Troublé depuis les événements et reconnaissant d'avoir réchappé aux premières manifestations du fléau, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour dédier sa ferveur et sa connaissance à la lutte contre la Fange même s'il est vu par quelques-uns comme un usurpateur ou un faux-noble profitant de la situation pour se faire un nom. Il garde le fiasco d'Adeilhac comme un secret honteux et s'est juré de mourir plutôt que de revivre un tel déshonneur, même s'il consacre son temps aux mœurs martiales il peut lui arriver de converser avec des gens de la cours et s'il y trouve intérêt, de se mêler à leurs intrigues les moins privées.
Il eut bien du mal à s'intégrer aux gens du duché de Morguestanc se forçant à retenir les principautés et les bonnes familles de la région qu'il ne connaissait que de très loin. Il était rare de croiser quelqu'un étant déjà allé à Adeilhac et il était difficile pour Raimond-Pons de s'impliquer dans la politique régionale du dernier bastion de l'humanité, ne sachant pas sous quelle bannière se ranger. L'Affaire De Sarosse le fit pencher du côté du Duc Sigfroi de Sylvrur alors qu'il était présent sur les remparts, assistant à toute la scène avec détachement. Il comprenait et confondait comme pour les comparer l'humiliation ressentie lorsqu'il se faisait battre par des garçons étant jeune avec celle qu'aurait pu ressentir le Duc face au discours de son détracteur. Bien que les De Sarosse furent emportés d'une manière triste et déplorable, Raimond-Pons était d'avis qu'en ces temps sombres et que selon le bon-sens commun il aurait été judicieux de ne pas se brouiller avec le peuple et les représentants de la seule terre d'asile du Royaume des Langres.
Il aimait la franchise dont faisait preuve le Duc et les mesures prises envers les nobles nostalgiques qui peut-être par peur ou par déni se réfugiaient dans une opulence ostentatoire et malvenue alors que le monde tombait doucement dans le chaos. Il était enjoué de savoir que le Duc Sigfroi allait être couronné Roi, les derniers survivants du monde allaient filer droit et se développer par le prix des grands pionniers à savoir le sang et l'audace comme le succès de l'opération vouée à repeupler le Labret. La cérémonie de couronnement fut somptueuse, Marbrume rayonnait de parures et de jeux mais les hérétiques purificateurs laissèrent rentrer en son sein la Fange mortelle.
Raimond-Pons défendit la ville à son échelle, utilisant sa verve et jouant de son titre pour rallier les quelques âmes gaillardes des rues alentours dans lesquelles il profitait de la fête pour lutter contre l'ennemi. Il fit le deuil comme tout le monde, celui d'une société frêle et sabotée de l'intérieur. Bien que la menace fut endiguée et que des propriétés furent abandonnées l'espoir de Raimond-Pons n'était pas entamé pour autant et il se porta volontaire pour superviser et réaliser des bûchers à travers la ville mais aussi pour porter main forte à la milice quand il le pouvait. Bien que la ville fut ébranlée de cette invasion soudaine et inopinée, repousser la Fange a été possible bien que fastidieux, et sans réelle préparation. C'est dans la surprise et la cohue que les forces du Morguestanc ont repoussés avec pertes et fracas les anges de la fin du monde redonnant malgré tout du baume au cœur à Raimond-Pons qui dorénavant aspirait à donner des coups de pouce à la milice occasionnellement quand la misère nécessitait une aide nobiliaire bien précieuse vivement encouragée par le Duc. Raimond-Pons se demandait ce qui serait possible d'accomplir avec un groupe d'hommes avisés et entraînés qui ne se fait pas prendre au dépourvu entrain de festoyer, par exemple. Il souhaitait secrètement pouvoir briller et s’octroyer une place chez les commandants des dernières forces armées, il se voyait déjà triomphant sur les champs de bataille, délivrant fiefs et contrées, marchant sur la Fange et même réhabilitant le domaine d'Adeilhac. Un rêve lointain empli de gloire et de nouvelles terres, mais avant de pouvoir prétendre à quoi que ce soit il lui fallait serrer les bonnes mains et servir sous les bonnes bannières, se faire un nom dans le Morguestanc.
◈ Résumé de la progression du personnage : ◈
(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)
◈ Derrière l'écran ◈ Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui Comment avez-vous trouvé le forum ? En cherchant un forum Vos premières impressions ? Ca me donne très envie de jouer à Crusader King II Des questions ou des suggestions ? Je n'ai pas très bien assimilé les règles de points de compétences et d'Xp, sûrement à cause de l'heure tardive, peut-être que j'aurai besoin d'un petit coup de pouce pour ces sections là. Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Oui
Dernière édition par Raimond-Pons d'Adeilhac le Sam 25 Juil 2020 - 15:24, édité 45 fois |
| | | Darius VortigernPirate - Capitaine
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Ven 10 Juil 2020 - 4:35 | | | Bienvenue parmi nous! Bon courage pour ta fiche. |
| | | Jacob de RivefièreComte
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Ven 10 Juil 2020 - 9:10 | | | Bienvenue ! N'hésite pas à passer sur la CB si tu veux un coup de main pour ta fiche |
| | | Marius ÂprechampsMilicien
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Ven 10 Juil 2020 - 13:12 | | | Hey bienvenue ! Bon courage pour ta fiche et à bientôt ! :) |
| | | Morgane SongecreuxSorcière
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Ven 10 Juil 2020 - 13:56 | | | "sûrement à cause de l'heure tardive" -> fiche postée à 4h30 du matin ! Impressionnante motivation de se manger le contexte et le règlement aussi tard dans la nuit xD
Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche et penses à dormir un peu tout de même x) |
| | | Ansgarde CorvinMilicienne
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Ven 10 Juil 2020 - 19:08 | | | J'aime énormément ce début de fiche, ton perso est un de ceux que le mien pourrait apprécier, entre autres pour son savoir théologique ! Bienvenu parmi nous |
| | | Espérance de VillarboisMilicienne
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Ven 10 Juil 2020 - 19:29 | | | Bienvenue, bon courage pour ta fiche ! |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Ven 10 Juil 2020 - 22:49 | | | Amateur des jeux Paradox ? Bienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | | Alienor E. Von ElrichBaronne
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Sam 11 Juil 2020 - 0:59 | | | Bienvenue & Bon Courage pour ta Fiche ce personnage m'intrigue déjà :3 |
| | | Merrick LorrenCoutilier
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Dim 12 Juil 2020 - 3:17 | | | Bienvenue à toi par ici ! Si jamais tu te trouverais à avoir des questions, il ne faudra pas hésiter à MP Sera, Sydo ou moi-même ! \o/ Bon courage pour la finalisation de ta fiche. :) |
| | | Sydonnie de RivefièreSergente
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Dim 12 Juil 2020 - 10:21 | | | Bienvenue parmi nous Bon courage pour la fin de fiche ! |
| | | Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Dim 12 Juil 2020 - 13:28 | | | |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Lun 13 Juil 2020 - 3:53 | | | Merci à toutes et tous pour cet accueil chaleureux, je me dépêche de finir cette fiche ! |
| | | Sydonnie de RivefièreSergente
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Mer 15 Juil 2020 - 19:50 | | | Bonsoir, bonsoir Raimond, :) Je vais déjà commencer par te souhaiter officiellement la bienvenue parmi nous je vais être la modératrice en charge de ta fiche ! Par habitude, j'apprécie de faire catégorie, par catégorie, ça te permet à toi de t'y retrouver plus facilement et moi aussi. Pas de panique si la modération est longue, il faut savoir que je cite tout et argumente tout la plupart du temps Allons y : • Identité :- AGE : 31 ans => C'est âgé, surtout que après tu précises qu'il est célibataire non veuf. Pour un noble cela serait catastrophique. Soit il faut diminuer l'âge, soit le rendre veuf. - (J'ai pas très bien compris cette histoire de PC donc voici ma répartition) => Alors, tu me confirmeras si tu restes ainsi. En réalité, tu dois définir les points forts de ton personnage, cette ajout de 4 PCs c'est ce qui va différencier la carrière de ton noble héritier à celui de "Jean Paul noble héritier". Si tu estimes que le charisme est la force de ton personnage, tu peux ajouter un point là. Si tu estimes que c'est le combat, regarder peut-être l'attaque ou la défense, pour un héritier c'est souvent plus ça que le relationnel. - ARME DE PREDILECTION - ATTAQUE- Niveau 1 => il me faut l'arme en question - Comme il est noble il a la compétence d'alphabétisation d'offerte ! Quand c'est gratuit faut toujours prendre ! • Apparence : - " par ses années d'éducations strictes à l'école cléricale." => il n'y a pas d'année cléricale, de plus si c'est un héritier, ce n'est pas possible... Ceux qui rejoignent le clergé sont généralement les cadets de la famille. Une fois dans les ordres de la religion de la Trinité il n'est plus possible de devenir héritier. Si c'est une question de "formation", c'est souvent par des chevaliers pour l'art du combat et un précepteur du culte, ou un haut membre de la noblesse, souvent la mère également. Mais ce n'est pas une école du clergé. - " et peignée du peigne d'almain" => Jacques Almain était un théologien du début du XVIe siècle si je ne me trompe pas, du coup il n'a pas existé à Marbrume... A retirer donc. - " de quand il se promenait en hère dans les jardins de son école" => De même le mot école me gêne un peu. Dans notre contexte, si en effet, les membres du clergé vont venir éduquer/inculquer les jeunes nobles, on ne peut pas parler véritablement d'école. • Personnalité : - " son fils et le plaça dans une haute institution afin qu'il y apprenne et approfondisse les préceptes religieux ainsi que les arts de la guerre." => A expliquer, comme dit, son fils peut-être envoyer dans une autre famille noble pour devenir chevalier par exemple, ou au clergé pou devenir prêtre. Dans le premier cas, il peut devenir héritier par la suite, dans le second il ne pourra jamais devenir héritier. - " avec ses camarades étudiants, ces échecs étaient souvent enclins à déclencher chez lui une rage noire et incontrôlable que ces précepteurs interprétèrent comme des manifestations de Rikni." => Alors, étudiant à modifier. De l'autre côté, j'ai envie de dire que ça dépend la rage... Si on parle d'agression physique sur des jeunes femmes, cela ne sera aucunement une interprétation de Rikni. A étoffer donc. - " de son fils à ce que ce dernier assiste et participe plus activement aux cours d'escrime et de lutte." => Là de même, si il intègre le clergé, il n'y aucune formation au combat. Absolument aucune. Si il va du côté éducation chevalier, c'est la base. - Il me manque sa vision de la fange, c'est très important puisque c'est la base de note contexte, d'autant plus qu'en tant que non natif il a dû la découvrir et la vivre d'une puissance importante ! - Attention à l'équilibre de ton personnage, il ne peut pas être à la fois un très bon orateur et à la fois un très bon combattant. • Histoire : - " frénétique des sage-femmes tremblantes aux mains rouges" => Nous n'avons pas de sage de femmes, ce sont des prêtresses - " l'affublant du prénom de ses deux frères disparus." => comment ? - " dès ses six ans à l'école monastique d'Adeilhac" => cf au dessus avec l'école du clergé, pas de moine chez nous. - " suivre un apprentissage intensif et des entraînements éreintants." => cf au dessus une nouvelle fois. Si clergé, pas d'apprentissage du combat, si chevalier, possible. Mais si il est héritier, jamais le père ne l'aurait envoyé ou que ce soit, il l'éduquerait dans son domaine. - " Le but de l'université théologique était de faire de ses étudiants une élite de clercs généralistes" => cf au dessus une nouvelle fois. - " choisir des corporations de professions artisanales le plus souvent agricoles et de devenir apprenti."=> Certainement pas pour un noble... Un homme est un noble, il va pas travailler la terre, il ne va pas être apprenti de qui que ce soit... - " Université" => tu l'utilises à plusieurs reprises, à retirer, cela n'existe pas. - " qui scintillait à la lueur des lampes publiques" => Nous n'avons pas de lampe publique... Aucune forme d’électricité.... On est encore au bonne vieille torche et bougie ! Note : Je ne vais pas tout citer, mais tu comprends bien que tout le premier paragraphe pose problème. Déjà ici, j'ai un véritable problème de formation. Il faut bien noter qu'un héritier ne peut aller nul part, pour cause, il va hériter du domaine de la famille. De ce fait, il ne peut aucunement être envoyé au clergé pour devenir prêtre, à la limite une formation de chevalier en extérieur, mais là encore, cela ne me semble aucunement très cohérent. Il doit être formé, éduqué pour reprendre le domaine familial. De même attention à la formation... Les rires étaient très rare mais pour la noblesse, oui il y a la notion de lecture et d'écriture, mais nous ne sommes aucunement dans de l'élitisme des jours suivants ou de nos jours. Ce n'est pas quelque chose de centré jusqu'à avoir des cours de grammaire etc... Surtout pour un héritier, si bien évidemment il doit savoir lire et écrire, il doit surtout être bon au combat, en stratégie... Tu vois un peu le truc ! On arrive donc à l'attaque ! - " planta d'un coup sec dans l’œil droit de Gaston" => si le brave Gaston est noble attention aux conséquences... On ne sait pas non plus quand et comment il est retourné chez son père ? (ton personnage) - "chapelain" => châtelain ? - " le monastère d'Adeilhac s'est penché sur votre cas car les nouvelles vont vite par ici" => cf au dessus - "le primat d'Adeilhac" => Le primat ? Cela n'existe pas chez nous, je t'invite à te référer à notre sujet sur la religion- J'ai un peu de mal avec la victoire rapide et simple de ton personnage sur un chevalier, aussi errant soit-il. - "les hauts-dignitaires d'Adeilhac" => Si tu parles des hauts dignitaires du clergé, ce ne sont pas que ceux d'Adeilhac, mais ceux du royaume entier. Adeihac n'a pas un clergé à lui, des dignitaires à lui etc... Il appartient à son ensemble. Vos personnages doivent obligatoirement appartenir au même royaume. - "que des fermiers malades incendièrent leurs récoltes" => Si tu parles des fangeux, cela n'existe pas. Ils ne sont pas en capacité de mettre le feu. Si tu parles des fermiers qui, pour se protéger ont mis le feu... Ils ont sacrément eu de la chance si ils ont eu le temps de le faire. Surtout au début de la fange. - Il me manque en effet tout les derniers événements de notre chronologie. On peut supposer que ton personnage est arrivée autour de fin de l'année 1164, il y a donc l'ensemble des éléments concernant Marbrume à intégrer. Voilà pour cette première modération, n'hésite surtout pas à relire notre contexte et nos sujets, nous avons également des sujets résumés comme ici qui regroupe un ensemble d'information, nous avons également un sujet pour les rappels généraux que tu trouveras juste ici en cliquant. Si Mabrume s'inspire bien évidemment du contexte du moyen âge, il est bien différent en bien des points ! Bon courage pour tout ça en tout cas |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] Ven 17 Juil 2020 - 19:54 | | | Bonsoir ! Merci beaucoup pour ce retour fournit et détaillé ça fait super plaisir. Désolé si j'ai trop calqué ma vision du monde juridique avec celle du moyen-âge "réel" j'ai fait un excès de zèle J'ai été pas mal pris ces derniers temps et je le suis encore ce soir (décidément) et je voulais savoir s'il était possible d'avoir un petit retour sur les modifications du coup ! J'ai fait comme tu me l'avais demandé et j'ai préconisé donc une éducation noble à la maison avec des précepteurs engagés par son père à domicile, mais je tiens pas mal à cette dimension d'apprentissage de travaux manuel puisque c'était assez courant au moyen âge que des nobles où des bien-nés rentrent chez les Compagnons après avoir été apprentis. Et c'est une particularité que j'aimerai bien attribuer à mon personnage et à sa ""culture"" d'Adeilhac qui jadis fit fortune grâce aux produits de la terre ! Donc voilà je n'ai juste pas eu le temps de rajouter ses participations aux différents événements récents je m'y met dès que je rentre, mais tout le reste a été pris en compte et modifié j'espère sans erreur de compréhension |
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| Sujet: Re: Raimond-Pons d'Adeilhac [Validé] | | | |
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