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| [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque | |
| Maître de JeuAdministrateur
| Sujet: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Sam 16 Mai 2020 - 20:07 | | |
11 septembre 1166, Auberge du port du Labret, Dans la cave,
C’est l’odeur étrange du renfermé et de l’humidité qui vient picoter les narines, une sensation poisseuse sur les mains qui se renferment. La pièce est plongée dans l’obscurité et quelques gémissements plaintifs se font entendre ici et là. Difficile de savoir si ce qui se trouve autour des deux corps inconscients est de l’alcool, ou une toute autre substance. Les corps sont dévêtus, seul persiste un tissu qui vient cacher le membre viril des deux inconnus. Pas de vêtements, pas de luminosité, simplement deux corps humides de transpiration, poisseux pour une toute autre raison sans doute aussi. En laissant son regard s’adapter, on peut rapidement deviner le lieu. Une cave à première vue, avec des bouteilles vides ici et là en grande quantité. Chacun doit d’ailleurs ressentir une migraine violente et surtout une incapacité à se souvenir de la soirée de la veille. En plissant davantage les yeux, on peut définir des caisses, des étagères, du bois stockés dans un coin et puis juste là un peu plus loin, un corps féminin entièrement dévêtu. Mireille. Une catin réputée de l’auberge, qui sait faire danser le moindre marin et succomber le moindre homme passant par-là, une experte de la séduction et des bourses en générale. Son corps est recouvert de taillade et de sang, elle est inconsciente sur le ventre, les yeux ouverts en direction des deux hommes, un bras tendu vers eux, comme un ultime appel à l’aide silencieux.
La mort est toujours effrayant, habitué ou non, surtout quand tout laisse à croire que vous êtes le coupable, ou que celui dont la main traine encore sur votre buste est le coupable de cet affreux crime. Impossible de savoir ce que vous avez réalisé ensemble, impossible de savoir pourquoi Mireille est morte, êtes-vous coupable, est-il coupable ? En prenant le temps de réfléchir, de ressentir, vous devez ressentir une multitude de griffures sur votre dos, votre ventre, vos cuisses, aucun doute que la nuit fut agitée. Agréable, cela reste à prouver un de vous ne s’est visiblement pas remis de votre activité. Il doit être très tôt, aucun rayon de quoique ce soit ne vient éclaircir les lattes du plancher au-dessus de votre tête, le silence est Roi, mais une chose reste certains, vous ne pouvez pas être découvert ainsi. Un grincement vient se faire entendre, alors que la voix du gérant de l’établissement chantonnant une chanson paillarde vient caresser vos oreilles, le couinement des volets en bois s’ouvrant et venant claquer contre les pans de murs indique que la vie va bientôt reprendre et que de ce fait, vous n’avez pas une grande marge de manœuvre devant vous. Mais d’ailleurs, est-ce que vous vous connaissez ? Difficile à dire, enfin vous étiez soit suffisamment proche, soit suffisamment ivre pour passer la nuit ensemble, ou tout du moins avec Mireille. D’ailleurs votre présence ne semble pas être inconnu, puisqu’au-dessus votre tête, au niveau de la trappe qui rejoint les escaliers, sans que celle-ci soit ouverte, on vient taper du pied dessus :
- « Allez les matelots, debout, z’avez pas payé pour deux jours mh ! Vu le bordel que vous avez fait aucun doute que vous n’avez pas dû vous ennuyer, mais faut bien libérer la dame, elle doit encore bosser, sauf si vous m’offrez un p’tit supplément, c’est cadeau, j’peux même vous envoyer Germaine ! »
C’est tout, le bruit du plancher vibrant sous le poids du gérant semblant indiquer qu’il s’éloigne, mettre en route chaque jour un établissement, ça prend du temps, ce qui vous laisse encore un peu de temps. La migraine, l’obscurité, un corps et deux hommes dénudés… Il n’y a pas à dire, vous voilà dans une drôle d’aventure.
- Note Mj a écrit:
- Bienvenue dans votre animation,
Vous voilà tous les deux dans une drôle de situation. Parfaitement dévêtu, une main sur un sein, l’autre sur un fessier masculin, un cadavre en prime dans l’histoire, mais qu’avez donc fait de votre nuit ?! C’est à vous de résoudre ce mystère et de voir qui vous a peut-être tendu un piège ? Un ennemi commun ? La faute à pas de chance ? Des pratiques trop hot, vil coquin ? L’énigme reste entière.
Comme expliqué, le MJ n'interviendra plus dans votre sujet. Il est à vous, vous pouvez l'amener où vous souhaitez en vous basant sur cette introduction.
Bon courage.
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| | | Darius VortigernPirate - Capitaine
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Dim 17 Mai 2020 - 20:27 | | | Les premières sensations qui gagnent Darius lorsqu'il sort de l'inconscience n'ont rien de réjouissant. Une migraine immonde, qui ne ressemble à aucune de celles qu'il a pu vivre auparavant. Une désagréable fraîcheur. Une odeur d'humidité mêlée à une autre, bien plus inquiétante : celle du sang.
Le pirate ouvre difficilement les paupières. Il a la bouche pâteuse, un arrière-goût amer traîne sur la langue. Il frissonne. Il est nu – ou presque. Un morceau de tissu semble cacher – inutilement – sa virilité. Où est-il? Que touche-t-il? Bordel, il y a un type à côté de lui! Un type nu et... il a sa main sur sa fesse, main qu'il retire prestement avec horreur. Dans la pénombre, son regard tombe finalement sur une silhouette familière, celle de Mireille, une catin qu'il a déjà vue en passant à l'auberge du port. Une silhouette familière et morte. Morte. Oh merde.
Au-dessus de sa tête, le plancher craque. Pourquoi son corps lui chauffe-t-il autant? Darius passe une main contre son ventre et grimace. Il a visiblement été griffé par quelqu'un. Un pied tape sur ce qui doit être la trappe, une voix s'élève. Dans sa confusion, il reconnaît vaguement celle du propriétaire de l'auberge du port. Bon, il sait au moins où il est. Dans la cave de l'auberge. Dans de beaux draps.
Si la situation lui échappe totalement, Darius a malgré tout quelques certitudes :
Ce mal de tête, il ne 'a pas parce qu'il a trop picolé – il n'a pas été bourré depuis des années et s'il y a un endroit où il ne boirait jamais au point d'en oublier sa soirée, c'est bien au Labret.
Il n'a pas – volontairement, du moins – couché avec cette catin. Et encore moins avec ce type dont il ne distingue pas le visage. Plutôt crever que de jouer à zizipanpan avec un autre bonhomme. Il ne sera jamais assez ivre ou drogué pour ça.
Il n'a pas – volontairement, du moins – tué cette catin. Déjà, qui serait assez con pour tuer sans raison une pourvoyeuse de plaisir? Et qui serait assez con pour rester à côté d'elle quand il n'est pas dit qu'elle ne se relèvera pas pour essayer de tuer tout ce qu'elle voit?
Une dernière certitude : il doit se sortir de cette situation vite fait. Ses vêtements sont-ils quelque part ici? Il pourrait peut-être les trouver et laisser l'autre type se débrouiller avec la coureuse de rempart morte. L'autre type. Comment se sont-ils retrouvés là? Peu importe. Pour l'instant, résoudre le mystère de ce qui s'est produit n'est pas sa priorité. Sa priorité, c'est de ne pas être associé à la mort de cette catin, de ne plus être ici.
L'autre type semble se réveiller. En fait, dans la pénombre, Darius constate qu'il vient d'ouvrir les yeux. Il ne distingue pas tout à fait ses traits encore, mais leurs regards se croisent. Le pirate grogne vaguement. Son premier plan vient de tomber à l'eau.
« Si c'est toi qui as l'esprit assez tordu pour organiser une connerie comme celle-là, tu vaudras pas mieux que cette catin si on sort d'ici », annonce-t-il d'emblée à voix basse.
Qui est donc l'inconnu? Se connaissent-ils et, surtout, est-il derrière cette mise en scène digne d'un véritable cauchemar?
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| | | Eric LaporteVagabond
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Lun 18 Mai 2020 - 10:41 | | | Aïe ! Mais qu’est-ce que ? J’ai l’impression qu’une charrette de panais me roule sur le crâne alors que j’ai particulièrement froid. C’est bizarre ! Je sens quelque chose de chaud se retirer de la surface d’une de mes fesses, ce qui est encore plus étrange puisque je ne dors jamais nu. Il me faut quelques instants pour comprendre que le plus étrange est l’endroit d’où se retire ce que j’identifie comme une main et non le fait que je sois nu !
Quelqu’un tambourine et braille au-dessus de ma tête. Je ne perçois que des brides de phrases, mais l’idée générale semble se tracer un chemin dans mon cerveau. Je ne vous cacherais pas qu’à cet instant, un certain effroi se saisi de moi. J’ouvre péniblement les yeux, constatant que dans cette dérangeante situation, il y a au moins un bon point; Il fait noir, je ne suis donc pas agressé par une éclatante lumière.
Une voix, rauque et empestant la boisson, me sermonne et me menace, parlant de l’état d’une catin… Je ne comprends rien du tout et commence donc à ma redresser en position assise. C’est alors que l’effroi fait place à l’horreur ! Il semble que je sois dans la cave de l’auberge en présence d’un parfait inconnu et du cadavre d’une jeune-femme. L’homme, tout comme moi, n’est vêtu que d’une sorte de pagne en tissu, alors que la demoiselle est totalement nue. Des hématomes et des griffures se font sentir dans ma chair, semblant prouver que je me sois battu. Tout ceci devient sacrément angoissant. Sans parler du fait que je n’ai aucun souvenir de la veille ni de l’endroit où je me trouve. Une auberge certes, mais laquelle ? Et où ?
Brusquement, une série de questions me traverse l’esprit ! Mais de toute façon, qu’est-ce que je fabrique dans une auberge ? Qu’est-ce que je fous avec ce type ? Ou même avec une femme ? Depuis quand suis-je marin ? Pourquoi me serais-je pinté la tronche alors que cela fait des années que je n’ai pas bu plus d’une choppe par semaine ? Ou sont mes affaires ?
Je jette un œil à l’homme à mes côtés avant de lui parler d’une voix grave et pâteuse, éraillée par la boisson.
Je crois que j’ai pas plus de souvenirs que toi, mais ce n’est pas mon genre, non ! Je ne suis pas plus responsable de ce bordel que je suis marin !
A ces mots, je prends appuis sur une étagère pour me redresser et me lève, chancelant. Je regarde rapidement autour de moi, constatant que nous sommes effectivement dans une cave. Caisses et sacs en tous genres, du bois, des bricoles de toutes sortes, mais je ne vois rien ressemblant à mes affaires. Sachant que cela constitue la totalité de mes possessions en ce bas monde, cela m’inquiète grandement. Une idée, remontant de mon passé, lorsque j’étais prisonnier de brigands, surgie alors. Je m’écarte alors un peu de l’endroit où nous nous trouvons puis, toujours appuyé à l’étagère, je me colle deux doigts au fond de la gorge. Un gargouillis sonore se fait entendre avant que mon estomac ne rende ce qu’il contient dans un grondement mécontent. Un goût âpre et acide m’emplis la bouche, mélange de bile et de boisson. La tête me tourne alors que j’ai l’impression que des vapeurs toxiques s’échappent de mes relents. Le spectacle est surement désagréable pour mon camarade, mais c’est loin de me préoccuper. Ceci fait, j’arrache mon espèce de pagne pour m’essuyer la bouche. Déjà, il fait sombre et donc cacher mon sexe est inutile, de plus je ne suis pas pudique pour un sou et, enfin, il y a actuellement plus grave que de savoir qu’un type puisse voir mon entre-jambe. Je me tourne d’ailleurs de nouveau vers lui, en me rapprochant, et chuchote.
Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais tu devrais faire comme moi. Je ne suis pas du genre à fréquenter les auberges et encore moins à me payer une femme et un homme de joies. Je ne possède pas le moindre sou. Cela signifie que si je suis ici c’est que l’on m’a piégé, quelqu’un à due me faire boire ou en avaler quelque chose, alors autant évacuer.
J’avise la trappe et l’escalier, par chance la jeune-femme est décalée de l’entrée. Si par malchance le tenancier revenait et ouvrait, il ne devrait pas distinguer le cadavre trop vite. Je reviens vers l’inconnu pour partir de mon point de réveil à la recherche de mes affaires mais je m’arrête brusquement à sa hauteur. Je lorgne le tissu qui lui couvre, plus ou moins, les parties et relève sur lui un regard vitreux, qu’il ne peut pas vraiment voir. Je lève mon tissu devant ses yeux et lui parle à voix basse.
Il n’est pas à moi ce machin. J’ai des braies grises sous mon pantalon d’habitude ! C’est quoi ce bordel ? Et tu es qui d'ailleurs? |
| | | Darius VortigernPirate - Capitaine
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Lun 18 Mai 2020 - 18:57 | | | La voix qui s'élève ne dit absolument rien à Darius. Il est donc dans la cave de l'auberge du port avec un parfait inconnu et un cadavre de catin. Nu – ou presque. Le type semble être dans un état aussi pitoyable que le sien. Il prétend ne rien se rappeler. Le pirate ignore si c'est la vérité, mais vu dans la situation de merde dans laquelle ils se trouvent, il veut bien lui donner le bénéfice du doute. Qui se mettrait volontairement dans de beaux draps pareils? Il n'est pas impossible que le gars ait trop bu pour se souvenir de ses actions, mais... Bordel, qu'est-ce qu'il fout?
Dans la pénombre, à laquelle il a fini par s'habituer un peu, Darius voit son compagnon d'infortune reculer et... se foutre deux doigts au fond de la gorge pour rendre le contenu de son estomac. Quoi, la sueur, la poussière et le sang, ce n'était pas assez, il fallait un peu de vomi avec ça? Et voilà que le gars lui conseille de faire pareil.
« Si on avait voulu nous tuer, on serait déjà morts, chuchote-t-il. On a été drogués, rien de plus. Rien qui justifie de refaire la décoration, qui a déjà l'air d'être assez colorée. »
Darius tâte autour de lui. Il touche quelques bouteilles d'alcool vides, le plancher, poisseux et collant. Au toucher, à l'odeur, il a l'impression qu'il y a plus d'alcool que de sang autour d'eux, mais comment en être certain? Il n'y voit pas grand-chose.
À son tour, Darius se lève, s'appuyant contre une colonne de caisses. Il a le tournis et met une poignée de secondes avant de reprendre totalement ses esprits. Discrètement, pour éviter d'attirer inutilement l'attention de l'aubergiste, qui vaque à ses occupations, le pirate explore la cave. Sacs, caisses, bûches. Plus loin, derrière une colonne de caisses, il croit distinguer un mince rai de lumière. L'entrée servant normalement à transporter le bois directement à la cave, potentiellement bloquée volontairement par l'aubergiste par crainte d'attaque fangeuse? Il voudrait bien investiguer, mais l'autre s'approche de lui et lui brandit son pagne plein de grumeaux de vomi sous le nez.
« Bordel, dégage ça de là, murmure-t-il en repoussant le bras de l'inconnu d'un geste ferme. On s'en fout de qui je suis, c'est pas le moment de faire les présentations. Si l'aubergiste descend et voit ça, on va avoir la milice au cul dans trois secondes. Et ça, c'est si notre invitée spéciale se transforme pas en Fangeuse dans les minutes ou les heures qui viennent. »
Darius jette un coup d'œil au cadavre. Impossible de la laisser là, et pas seulement parce qu'il ignore s'il est possible qu'elle revienne à la vie de la pire façon possible. Son visage est connu au port. Ici, au Labret, il est Dartagnan, le type qui s'est engagé auprès de l'Ordre, le gars qui a sauvé Mathilde la fermière de vilains pirates. Il ne peut pas se contenter de fuir – l'aubergiste sait qu'il est là, sait qu'il s'est « amusé » avec la catin. Il ne peut pas monter et crier à l'horreur – qui le croira s'il débarque et qu'il dit « Non, c'est pas moi qui l'ai tuée, promis juré »? Personne. Personne. Ils doivent se débarrasser d'elle et, lui, jouer la plus savante comédie de sa carrière de menteur professionnel. Pas de corps, pas de crime. Apparemment.
« L'aubergiste, tu le connais? demande-t-il en murmurant alors qu'il tente de réfléchir à un plan. T'habites ici, les gens savent qui t'es? »
Une fois n'est pas coutume, Darius songe que ce gars et lui n'auront d'autre choix que de s'entraider. Ils doivent sortir la catin d'ici, et vite. Et ils doivent formuler un plan sans attendre, avant que l'aubergiste se décide à venir voir ce qui se passe ici, avant que les activités de l'auberge soient vraiment lancées et que transporter le corps un tant soit peu discrètement commence à relever de l'impossible.
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| | | Eric LaporteVagabond
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Mar 19 Mai 2020 - 15:43 | | | La remarque de l’inconnu quant au fait que si l’on avait voulu nous tuer, nous serions déjà morts, m’avait effectivement effleuré l’esprit. Cela dit, on ne se refait pas. Je lui réponds donc, chuchotant moi-même.
Oui, on nous a sans doute drogué, cela dit je ne sais pas depuis combien de temps. S’il y a un quelconque risque pour que la substance soit encore dans mon estomac et n’ai pas encore été totalement digérée, je préfère l’évacuer pour espérer retrouver les idées claires au plus vite.
Après quelques instants silencieux où, l’un comme l’autre, on farfouille un peu à gauche à droite, le bougre me demande de virer mon tissu de sous son nez. J’admire sa capacité à râler silencieusement. Il me fait remarquer que le moment n’est pas franchement adapté à faire connaissance et que, de plus, le cadavre peut très rapidement nous poser de sérieux problèmes. Je ne bronche pas, il a raison, totalement raison.
L’un comme l’autre, nous ne semblons pas au fait de la raison de notre situation. Par définition, il ne semble pas plus responsable de mes emmerdes que moi des siennes. Avec nos affaires disparues, un aubergiste au courant de notre présence et un cadavre risquant de retrouver une seconde vie sans prévenir, le temps presse. Et il presse sacrément.
Nous lorgnons tous deux vers le corps de la jeune-femme. Je ne sais pas ce qui lui passe par la tête, mais il semble évident que se barrer sans rien dire en laissant là la pauvresse n’est pas une option. Ce n’est ni une bonne idée, ni une idée moyenne, ni même une mauvaise idée…C’est tout simplement la pire idée qu’il puisse y avoir. Autant, personne ne me connait, du moins je suppose…Enfin, j’espère ! A vrai dire, je n’en sais rien, je ne sais même pas où je me trouve. Non, je ne peux pas prendre le risque que quelqu’un, l’aubergiste par exemple, se souvienne de mon visage et y associe la mort de la catin. Je suis déjà un déserteur, me retrouver avec ma trogne placardée partout pour un meurtre que je n’ai pas commis serait dramatique pour moi.
Je secoue la tête et entreprends de fouiller à proximité du corps. Je trouve ce qui semble être un pantalon lorsqu’il m’interpelle. Je tords la tête pour essayer de voir à qui peut-être se vêtement et finis par me relever. Je le colle à ma taille et le lance à l’homme.
Ce doit être le tiens, trop grand ! Pour te répondre, non, je ne connais personne ici. Je n’ai pas souvenir avoir jamais vu cette demoiselle, pas plus que toi et je ne saurais pas te dire la tête ou le nom de l’aubergiste. Je n’habite pas ici non, surement pas, pas plus que je ne connais les gens du coin…
Je baisse la tête pour voir ce sur quoi je viens de marcher et me baisse pour ramasser, joie, ma chemise. Je l’enfile prestement avant de compléter ma réponse au profit de l’homme.
A vrai dire, je ne sais même pas où je me trouve. Dans la cave d’une auberge, certes, mais à part cela… A proximité du Labret sans doute ? C’est du moins dans ce coin que j’étais de ce que je me souviens… Je ne fréquente pas les villes et villages, encore moins les auberges, alors…
Je hausse les épaules, dans le noir, ce qui est parfaitement ridicule! J’ai dit tout cela avec une voix aussi discrète que possible, comme si je lui confiais un secret. Cette situation est vraiment très perturbante. |
| | | Darius VortigernPirate - Capitaine
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Mer 20 Mai 2020 - 3:03 | | | Darius écoute l'inconnu, hausse les épaules. Il n'a pas l'intention de suivre le conseil du type et de commencer à se vomir les entrailles un peu partout dans la cave, qui pue déjà bien assez ainsi. S'il a mal à la tête, il a les idées claires et son estomac ne semble pas sur le point de lui jouer des tours. Il ne craint pas pour sa vie et c'est suffisant pour qu'il renonce à l'idée de se foutre deux doigts dans le fond de la gorge.
Alors qu'il s'adresse au gars, celui-ci semble mettre la main sur un morceau de vêtement. Un pantalon. Le sien, apparemment. Darius l'attrape au vol en se demandant pourquoi les vêtements ont été clairsemés dans la pièce de cette façon, puis écoute la réponse de son interlocuteur. Contrairement à lui, l'inconnu semble n'avoir aucune idée de l'endroit où il se trouve. Comment est-il arrivé jusqu'ici? Qui est-il? Il ne fréquente pas les villes et les villages, et encore moins les auberges. Le pirate en déduit qu'il fait face à un banni. Qui d'autre se priverait autant de la sécurité relative d'un endroit habité alors que les Fangeux rôdent? Darius reste songeur quelques secondes. Le mystère de cette mise en scène reste total, mais une chose semble certaine : quelqu'un a trouvé ce type et l'a traîné jusqu'ici à son insu. Enfin... si ce que cet homme raconte est vrai.
« On est à l'auberge du port du Labret, indique Darius à voix basse. Et tant mieux pour toi si personne te connaît ici, t'auras juste à éviter le coin si on réussit à se tirer de cette emmerde. »
Alors qu'il allait remettre son pantalon, Darius s'arrête. Il a une idée.
« J'ai pas cette chance, mais on peut essayer de tirer avantage de ça. Il faut la sortir d'ici et, moi, je peux pas me casser comme ça alors que l'aubergiste sait ce que je suis là. On dirait qu'il y a une porte condamnée derrière les caisses, elle devait servir au transport du bois avant la Fange. Il va falloir la débloquer et sortir la catin par là, dans un sac ou une caisse, peu importe. Enfin, c'est ce que tu vas faire, toi. Moi, je vais monter et faire diversion auprès de l'aubergiste, jouer au client insatisfait. Traîne-la plus loin sur le littoral et on se débarrassera d'elle comme il faut. »
Le plan est loin d'être sans risque, mais tout paraît moins foireux que d'attendre que l'aubergiste se pointe et tombe sur le tableau lugubre au sein duquel ils sont les sujets principaux. En farfouillant, Darius met la main sur sa chemise, puis ses bottes. Ses armes et sa cuirasse ne sont pas là, mais il n'est pas étonné. Avant de confier ses catins aux mains des marins et autres guerriers, l'aubergiste demande à ce que les armes soient retirées, histoire de garantir la sécurité des femmes. Un coup d'œil à la pauvre Mireille dans la pénombre indique au pirate que le propriétaire doit vraiment revoir ses procédures. Il semblerait qu'une lame lui ait échappé...
« Vu la noirceur, il est encore tôt, alors tu devrais pouvoir sortir sans trop risquer d'être aperçu, mais fais gaffe. Si on te pose des questions, t'es un nouveau travailleur et tu transportes une livraison pour un des convois qui vont bientôt partir pour Marbrume. Aide-moi avec les caisses et la porte. »
Darius repousse des caisses en tentant de faire le moins de bruit possible. Une fois la porte débloquée, ils auront un peu plus de lumière et verront si un rapide nettoyage est nécessaire. Le pirate prie pour que l'endroit ne soit pas barbouillé de sang. Ils ont déjà bien assez de problèmes sur les bras...
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| | | Eric LaporteVagabond
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Ven 22 Mai 2020 - 12:21 | | | Après lui avoir fait part de mon résonnement sur le pourquoi du comment je me faisais vomir, libre à lui de faire de même ou non. Nous sommes peut-être dans la même galère, je ne vais pas pour autant le forcer. Il enfile rapidement son pantalon tandis que je passe ma chemise. L’espace d’un instant, je ne peux m’empêcher de trouver la situation cocasse, cadavre mis à part. Lui habillé des jambes, moi du torse, comme deux jumeaux partageant une même tenue… Drôle ? Hmmm ! En d’autres circonstances, sans aucun doute ! Sans macchabé en d’autres termes !
L’homme semble perplexe lorsque j’avoue ne pas savoir où l’on se trouve ni comment je suis arrivé ici. Fort heureusement, il n’est pas avare de renseignements. Nous sommes donc à l’auberge du port, sur le plateau du Labret. En revanche, si personne ne me connais, cela ne semble malencontreusement pas son cas. Après un battement de quelques secondes pendant lequel je réfléchis, il finit par reprendre, le pantalon passé à une jambe. Il me confirme que lui est connu dans le coin mais expose un plan qui pourrait bien fonctionner. Utiliser la porte qui donne directement sur l’extérieur, servant à entreposer les marchandises depuis la rue, pour évacuer le corps discrètement. C’est un plan risqué, loin d’être le plus sûr, passablement exposé et potentiellement dangereux pour celui qui sortira le cadavre…A savoir moi.
Hmmm !
Je lance ce soupir de réflexion avant de reprendre mes recherches. Je suis sceptique. Qu’est-ce qui me prouve que le gars ne va pas passer par devant, saluer l’aubergiste et se barrer ? Qui m’assure qu’il ne va pas me planter là comme un panais ? Le bougre pourrait même pousser le vice jusqu’à appeler au secours et alerter la milice, pour se dédouaner. Je réfléchis quelques instants à tout cela, trouvant une chaussure au passage.
Le seul défaut de ton plan, c’est que je dois te faire confiance pour que tu ne me laisse pas seul en plan avec la catin.
Je finis par trouver mon pantalon, sous un sac de je ne sais quoi…Les vêtements éparpiller partout, ça faisait partie de la mauvaise blague ou bien ? Je m’approche de lui en silence, après avoir revêtu mon pantalon et, brandis ma botte.
Tu me diras que je n’ai pas vraiment le choix. Ton idée semble de loin la meilleure, du moins je n’en ai pas d’autre. J’espère que cette porte n’est pas barricadée des deux côtés, sans quoi il va falloir que tu m’ouvre, ce qui changerait pas mal la mise.
J’enfile ma chaussure. Cuirasse, guêtres, cape, armes et besace doivent-être ailleurs. J’espère que mon camarade à une idée d’où trouver nos affaires, sinon je suis vraiment mal. Alors qu’il commence à silencieusement déplacer des caisses pour dégager la porte, il m’explique quoi dire si quelqu’un m’interroge sur moi et mon chargement. J’acquiesce d’un grognement en venant lui prêter main forte. S’il ne nous faut que peu de temps pour déblayer le passage, cela me semble des heures au regard de notre situation plus que délicate. Une fois la porte dégagée, il ne reste plus qu’une grosse planche de bois, glissée dans deux crochets de fer plantés dans la pierre, barrant la sortie. Du moins en espérant qu’il n’y a pas l’équivalent de l’autre côté. Nous retirons donc la poutre avec de multiples précautions et la déposons contre le mur. Je me tourne alors vers mon compagnon et me saisis d’un grand sac vide.
Aide-moi à la mettre là-dedans !
Je me dirige alors vers la catin, une seule chaussure aux pieds.
Et si, par hasard tu trouves mon autre grolle, j’en serais… Mais qu’est-ce qu’elle fout là-haut ?
Je venais de l’apercevoir, sur une bouteille, en haut d’une étagère. Je secoue la tête, surpris et un peu perplexe.
Par les Trois, c’est quoi cette histoire ?
Je récupère donc ma chaussure et l’enfile rapidement avant de reprendre le sac. Tandis que nous y glissons le cadavre, je pose la question qui me trouble le plus actuellement.
Si tu as une idée de où se trouve le reste de nos affaires, je te serais redevable de récupérer les miennes. Tu devrais trouver une vieille cuirasse en cuir noir, une cape vieille noire, un arc usé et un carquois craquelé, une épée courte, un couteau et une sacoche. Pendant ce temps, je ferais comme tu as dit, je trainerais la pauvre jusqu’au port. Je la cacherais sous un quai et je t’attendrais à proximité.
[HRP: J'ai pris la liberté de te faire m'aider à mettre le cadavre dans le sac. Si cela ne te conviens pas cependant, dit le moi et je modifierais cela.] |
| | | Darius VortigernPirate - Capitaine
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Mar 26 Mai 2020 - 1:48 | | | Le seul défaut de ton plan, c’est que je dois te faire confiance pour que tu ne me laisses pas seul en plan avec la catin. Darius hausse les épaules. Ils ont, selon lui, plus ou moins le choix de se faire « confiance » s'ils veulent s'en sortir. Ils ont été vus ensemble au moins par l'aubergiste et cette histoire les lie l'un à l'autre. S'ils jouent mal leurs cartes, ils sont foutus. Darius sait que la situation est particulièrement précaire pour lui, mais il a bien l'intention de se tirer d'affaire et il est prêt à collaborer avec ce bougre si ça peut l'aider. Et s'il vient à celui-ci l'idée de le trahir, de lui mettre le blâme sur les épaules, il n'hésitera pas à l'entraîner dans sa chute pour se venger. L'entraide, c'est donc une option pas mal, non?
L'inconnu ne s'oppose finalement pas au plan, car il n'en a pas de meilleur à proposer. Avec son aide, Darius dégage la porte, tâchant d'éviter de faire trop de bruit, en particulier lorsque les pas de l'aubergiste semblent être tout juste au-dessus d'eux. L'opération est un succès et, après quelques manœuvres, la sortie est de nouveau accessible. L'inconnu propose ensuite de mettre la catin dans un sac de toile et, visiblement peu ému à cette idée, le pirate s'approche pour s'exécuter. Pendant que l'autre gus est occupé à parler de sa chaussure perdue, il commence à s'atteler à la tâche.
« Tu te questionneras sur le sens caché du voyage mystique de ta chaussure plus tard », grommelle-t-il en faisant signe à son compagnon d'infortune de se dépêcher.
Avec précaution, Darius glisse le cadavre de la pauvre Mireille dans le sac. Quel gâchis. Il ignore encore tout de la situation, mais il est à peu près certain que la catin n'a pas mérité cette fin sordide. Elle était appréciée de bien des marins et le pirate sait que beaucoup vont la regretter.
Alors que Darius en est à ces réflexions, l'autre type, lui, paraît bien inquiet à l'idée de ne pas récupérer ses affaires. Il soupire avec agacement en écoutant la liste d'épicerie : vieille cuirasse en cuir noir, une cape vieille noire, un arc usé et un carquois craquelé, une épée courte, un couteau et une sacoche. Sérieusement?!
« Bordel de merde, comment tu veux que je sorte avec tout ça subtilement? chuchote-t-il. Tu fournis l'âne, peut-être? J'ai déjà mes trucs à récupérer. Au mieux, je réussis à en prendre quelques-unes et je te balance le reste par une fenêtre pour que tu puisses venir les récupérer plus tard si possible. J'peux pas sortir avec deux cuirasses, on va se faire pincer. » Darius referme le sac et se relève. Il regarde ensuite l'inconnu. Celui-là n'a clairement pas inventé le bouton à quatre trous...
« Cache-la pas sous un quai, va plus loin sur le littoral et dissimule-la entre des rochers, dit-il. Si tu la caches sous un quai et qu'un bateau accoste, on va avoir un sacré problème pour la récupérer. »
Darius met la main sur sa chemise, puis sur ses bottes. Prenant un sac de toile qui traîne et dont il vide le contenu, il range l'ensemble de ses vêtements. Visiblement, son plan nécessite qu'il reste nu. Il tend le sac à son compagnon.
« Je te confie ça. Je vais essayer de repérer tes trucs et de t'en rapporter le plus possible, quitte à voir si je peux pas les prendre dehors quand je vais sortir. »
Un acte de bonne foi... ou presque. Disons qu'il veut s'assurer de pouvoir remettre ses vêtements tôt ou tard. Ils ne sont pas exceptionnels et l'aubergiste risque de lui prêter de quoi s'habiller, mais il y tient un minimum.
Darius s'éloigne et pose une oreille contre la porte. N'entend aucun bruit, il l'ouvre précautionneusement, faisant entrer dans la cave un peu de lumière. Il se tourne alors pour voir l'étendue des dégâts à la lueur du jour, qui commence à se lever tranquillement, mais sûrement. Il y a de nombreuses bouteilles vides et à moitié vides et, à vrai dire, l'état du sol laisse croire qu'elles ont été gaspillées plutôt que consommées. À première vue, il ne paraît pas y avoir énormément de sang, mais il a du mal à voir depuis sa position.
« La voie semble libre dehors, annonce-t-il dans un murmure. Il y a pas mal de sang? Je vois pas, mais même si c'est juste un peu, il faut pas laisser de traces. »
Darius questionne son interlocuteur du regard. Là-haut, l'aubergiste semble de plus en plus actif. Nul doute qu'il viendra bientôt s'enquérir de ses deux invités s'ils ne sortent pas d'eux-mêmes sous peu...
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| | | Eric LaporteVagabond
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Jeu 28 Mai 2020 - 10:48 | | | Il nous faut quelques instants pour placer le corps de la jeune femme dans le grand sac de toile. Mon camarade semblait à peu près aussi sensible que moi au cas de la pauvresse. Enfin, habituellement je me serais montré plus respectueux, j’aurais sûrement été un peu touché aussi. Mais de part l’urgence de la situation, le pragmatisme a largement pris le dessus. De nos jours, un cadavre peut vite devenir plus dangereux qu’un vivant. Sans parler du tavernier qui finira bien par descendre voir ce qui nous prend autant de temps. Le type grogne pendant ce temps, me suggérant de remettre à plus tard les interrogations quand aux déplacements de ma grolle. Je hausse les épaules sans relever et nous poursuivons notre tâche. Le sac fermé, nous le déposons avant de nous attaquer à la libération de la porte. C’est alors que je lui dresse la liste de ce que j’aimerais qu’il récupère pour moi et qu’il n’est visiblement pas sur la même longueur d’ondes que moi concernant les priorités. Tout en continuant de débarrasser la porte, il me reprend également sur l’endroit où je voulais planquer le cadavre. Sans hausser le ton, je lui jette un œil un peu exaspéré. Oh ! Ca va ! Le bordel que j’ai là haut, c’est tout ce que je possède ! Alors je te demande ça comme un service. Balance tout par la fenêtre, ce sera très bien. Tout sera cent fois mieux que de remettre les pieds dans ce bouge ! Posant une caisse, je poursuis. Ouai bon, d’accord, vu comme ça le quai ce n’est pas une bonne idée. Après, je ne connais pas le secteur, j’essayerais de trouver des rochers un peu plus loin. Il me donne ensuite un sac contenant ses habits, préférant rester nu. Si je suis étonné de ce choix, je n’en ai cure. Il semble avoir un plan bien ficelé en tête requérant une nudité affligeante. Certes, pourquoi pas, pour jouer le client mécontent cela peut fonctionner. Je te les rendrais ensuite, oui, compte sur moi. Sur ce, il écoute à la porte avant de l’ouvrir en faisant le moins de bruit possible tandis que je reste un pas en arrière, gardant un œil sur la porte menant à l’auberge. Je reste silencieux, guettant un quelconque bruit annonçant l’arrivée impromptue du tenancier. C’est alors qu’à la lueur venant de l’extérieur, nous nous retrouvons à observer la cave. Si à l’extérieur tout semble encore calme, il est à craindre que des traces de sang ne nous portent préjudice. Je n’en vois pas beaucoup, cela semble être très localisé à l’endroit où était le corps. Le sol en terre battue, garde les marques de la mort de la catin. Après un rapide coup d’œil, j’aperçois un espèce de râteau cassé. Je le récupère donc avant de retourner vers la trace de sang qui imprègne les lieux. Je vais retourner la terre avec ça, ensuite en la piétinant, cela devrait masquer le sang. Ca devrait le faire tu pense non ? |
| | | Darius VortigernPirate - Capitaine
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Sam 30 Mai 2020 - 19:08 | | | Darius ne commente pas devant les jérémiades du type, qui insiste que le matériel se trouvant probablement quelque part là-haut constitue la totalité de ses possessions. Il n'a pas grand-chose à faire de la situation de cet inconnu, à vrai dire. Il veut seulement sortir de cette auberge sans emmerde, se débarrasser du corps de la catin sans emmerde et retourner sur son navire sans emmerde. Ah, et idéalement ne plus recroiser son compagnon d'infortune. Comme le gars dit ne pas connaître le secteur, Darius lui donne quelques brèves indications qui lui permettront de rejoindre des rochers assez massifs pour dissimuler le corps de Mireille. Les environs n'ont visiblement pas de secret pour le marin, qui a sillonné la côte du Labret un nombre incalculable de fois. Ils ont au moins cette chance dans leur malchance. La porte à peine entrouverte, Darius constate que la voie est libre – pour le moment à tout le moins. Lorsqu'il demande au type de vérifier l'état de la cave, celui-ci a une bonne nouvelle : le sang a surtout imprégné le sol en terre battue tout près de l'endroit où gisait le corps de Mireille avant qu'ils l'enveloppent. À l'idée émise, soit de retourner la terre et de la piétiner, le pirate se contente de hocher la tête. Ils n'ont pas tellement le temps de faire davantage, de toute façon. « Il va falloir que ça fasse, dit-il en lui faisant signe de s'exécuter sans attendre. Grouille-toi et sors, je vais refermer derrière toi et replacer la barrière et les caisses. »Darius surveille les potentiels mouvements extérieurs par la mince ouverture, ne fermant pas la porte pour offrir un minimum de lumière à l'inconnu. « Je pense que ça va être bon comme ça, je vais piétiner un peu plus en repassant. Vas-y, l'autre commence à s'activer en haut. »Darius jette un dernier coup d'œil vers l'extérieur, puis ouvre complètement la porte pour laisser l'homme passer avec son sac de toile. Une fois celui-ci dehors, il le regarde brièvement. « Oublie pas les indications que je t'ai données, se contente-t-il de dire. Je te rejoins quand je peux. »Sur ces paroles, il referme la porte et replace la barrière. Il est en train de pousser les dernières caisses lorsqu'il voit la trappe s'ouvrir et entend la voix impatiente de l'aubergiste : « Hé oh, on s'réveille là-dedans! J'suis généreux, mais faut qu'Mireille s'prépare pour ses clients d'aujourd'hui si vous payez pas pour la garder! Allez, on r'monte! »
Pour toute réponse, Darius grogne et râle comme un ivrogne, histoire de masquer le bruit de la dernière caisse qu'il déplace pour bloquer la porte. « C'est quoi cette blague? fait-il mine de rager en s'avançant ensuite vers la trappe, piétinant la terre battue au passage. Hein?! »Darius apparaît alors dans le champ de vision de l'aubergiste. Celui-ci le regarde, à peine étonné par le sale état du marin, dont le corps a été griffé à de nombreux endroits. Tous les goûts sont dans la nature, hein... Lui n'est pas trop fan de la violence au lit, mais bon! Tant que les services sont payés, inutile de juger. « Je fous quoi ici? s'énerve Darius. Elle est où, ta fille? Elle trouve ça drôle de se casser avec mes vêtements et de me laisser là comme un con? Elle pense que j'ai que ça à faire, chercher de quoi à me mettre sur le dos partout dans l'auberge? Elle trouve ça marrant de s'imaginer un marin prendre la mer la queue et le cul à l'air? - Hé oh, si ça s'trouve, c't'une mauvaise blague d'l'autre type, réplique l'aubergiste. C'pas l'genre de Mireille.- Quel autre type?! J'ai pas vu d'autre type. Et j'ai l'air d'un gars qui aime se gâcher le plaisir d'une catin en la partageant ave un autre bonhomme?- Écoute, j'sais pas, moi, ton ami avait p't'être pas les moyens pour en payer deux! Et pis, z'étiez pas complètement là, hein... Z'aviez qu'à pas picoler autant avant d'vnir jouer avec Mireille si vous v'liez prendre des décisions éclairées...»Darius regarde l'aubergiste. Son ami. Évidemment, un ami. S'il n'avait pas aussi mal au crâne, s'il n'était pas dans un véritable merdier, le pirate rirait presque. Au lieu de cela, il grogne en montant pour rejoindre l'aubergiste, forçant celui-ci à reculer, ce qu'il fait volontiers puisque le marin devant lui est pratiquement nu. « Ouais, eh bien, là je suis seul comme un con en attendant et j'ai rien à me mettre! Il est parti où, mon ami? Et c'était lequel? C'est peut-être ce con qui a mes vêtements et pas ta catin, où qu'elle soit. »- Spoiler:
Couleur des dialogues de l'aubergiste : #99ff00
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| | | Eric LaporteVagabond
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Ven 5 Juin 2020 - 15:31 | | | Après que j’eus raclé la terre, le gars me presse de sortir. Je profite de la légère lumière passant par la porte ouvert pour m’assurer que le gros de la trace de sang à bien disparue avant de poser le râteau en silence. Nous jetons rapidement un œil tous les deux et il rejoint ma pensée.
On pourra difficilement faire mieux de toute façon.
Je ramasse le sac contenant le cadavre ainsi que celui avec ses fringues et passe la tête par la porte. Personne en vue comme il l’a dit, aussi je m’extrais de la cave alors qu’il me répète une fois de plus de bien faire comme il a dit. J’ai l’impression qu’il me prend pour un attardé complet. Je ne fais cependant aucune réflexion, les circonstances ne se prêtent pas à une quelconque dispute. Je me contente donc de lui faire signe que, oui, j’ai bien compris. Il faut être réaliste, j’ai besoin de lui tout comme il a besoin de moi sur ce coup, alors pas de gamineries.
Une fois dehors, il referme la porte tandis que, légèrement penché sur moi-même, je décampe en vitesse dans la direction qu’il m’a donnée. Par chance, la lumière du jour est faiblarde et le ciel bas. La journée est promise à une météo maussade, voir pluvieuse, ce qui est loin d’être mauvais pour nous au vu de la situation. Qui dit temps pourri, dit que les gens ne sortirons que si nécessaire et en regardant leurs pieds pour éviter les gouttes. J’arrive rapidement aux quais grâce aux directives de mon compagnon d’infortune et longe ensuite la côte vers les rochers qu’il m’a indiqués. Jusque-là tout va bien…
- Excusez-moi ! Vous pourriez m’aider ?
Je m’arrête brusquement, me figeant sur place avant de me retourner. Un homme se tient sur la berge à côté d’un quai, proche d’une barque, à moitié empêtré dans un cordage. Sur l’instant, je ne pense qu’à m’éclipser en le laissant là, à sa misère. Cependant, malgré mon fardeau, un détail m’alerte. La barque flotte légèrement, mais surtout, l’eau monte. En d’autres termes, si je le laisse là et qu’il n’arrive pas à se dépêtrer rapidement, il va finir noyé sous sa coque. Je me dirige donc vers lui et dépose mon chargement avant de commencer à défaire le nœud.
Je n’ai vraiment pas le temps bon sang !
Tandis que je m’acharne sur le cordage, il tend la main vers le sac et je la lui saisis, horrifié !
Ben quoi ? Z’avez pas un couteau dans ce gros sac ?
Non ! Ne touchez pas à ça ! Sinon je vous laisse là !
Le gars ne bronche plus et une fois le nœud à moitié défait, il peut enfin se dégager. Je ramasse mon sac et m’éloigne rapidement, ne tenant pas compte de ses protestations. Il veut me payer un coup à l’auberge…
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| | | Darius VortigernPirate - Capitaine
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Lun 15 Juin 2020 - 2:45 | | | De fil en aiguille, Darius finit, en questionnant l'aubergiste, par jeter un peu de lumière sur la situation. S'il ignore encore comment son compagnon d'infortune s'est retrouvé mêlé à toute cette histoire, il croit saisir, grâce aux descriptions et aux explications du propriétaire, qu'un pirate rival est derrière toute cette mascarade. Tendu, la mâchoire crispée, il mobilise toute sa volonté pour rester calme. Il a l'habitude des sales coups de ses ennemis, mais celui-là est particulièrement tordu et, s'il ne joue pas bien ses cartes, il pourrait lui attirer de graves ennuis. Et s'il a aussi l'habitude des graves ennuis, il préfère idéalement éviter ceux qui pourraient l'empêcher de se promener librement – ou presque – au Labret. Continuant de jouer le jeu du client mécontent, Darius parvient à obtenir de l'aubergiste des vêtements de rechange. Pendant que le propriétaire fait le tour des lieux pour tenter de localiser Mireille, il récupère sans trop de mal son équipement – c'est déjà ça! – et réussit à retrouver celui de l'autre type. Il détaille rapidement l'ensemble des objets et saisit ce qu'il peut transporter sans trop attirer de regards suspicieux. Grâce à la cape, il prend avec lui la majorité des possessions de l'autre gars, à l'exception de la cuirasse et de l'épée. Celles-là, il les balance par la première fenêtre en vue. Avec un peu de chance, personne ne passera là et l'homme pourra revenir chercher ce qui lui appartient une fois leur problème principal réglé. Quand Darius recroise l'aubergiste, celui-ci affiche une mine embêtée. Mireille n'est pas dans sa chambre et ne semble pas non plus être ailleurs dans l'établissement. Le pirate hausse les épaules et suggère : « Honnêtement, c'est pas impossible qu'elle se soit barrée pour voir un autre client pendant que j'étais KO. Elle est peut-être juste dans une autre chambre avec un type parce que passer la nuit dans une cave avec un mec qui ronfle, c'est pas confortable ou rentable... J'ai un vague souvenir de l'avoir vue partir à un moment, en fait, maintenant que j'en parle. »L'aubergiste se caresse le menton, songeur, puis semble adhérer à cette théorie – pour le moment du moins. Mireille est populaire et a potentiellement voulu faire d'une pierre deux coups en voyant son client profondément endormi, perdu dans les affres de l'alcool. Sinon, elle est partie quelque part avec l'autre gars, car il n'a pas rêvé : ils étaient bien deux hier soir. Visiblement, le deuxième a pris la poudre d'escampette à un moment ou à un autre de la soirée ou de la nuit, car il est descendu à la cave et n'y a rencontré personne. Le tout importe peu pour le propriétaire. La note a été payée, et c'est tout ce qui compte. Après avoir discuté avec l'aubergiste brièvement, mais de façon un peu plus cordiale, histoire de ne pas non plus passer pour le connard de service alors qu'il risque de remettre les pieds dans l'établissement un jour ou l'autre, Darius finit par sortir. Il lève le nez vers le ciel et constate que le ciel s'est quelque peu couvert. Il fronce le nez devant ce temps maussade et prie seulement pour qu'il ne se mette pas à pleuvoir. Si les Fangeux s'aventurent moins près de la mer qu'en certains autres endroits, il reste que la grisaille et la pluie tendent à les faire sortir – et Darius ne tient pas particulièrement à faire davantage de mauvaises rencontres aujourd'hui. Le pirate s'éloigne à pas rapide le long du littoral. Il rejoint le type somme toute rapidement, évitant soigneusement de se faire repérer par un marin qui semble être en train de démêler une foule de cordages avec bien peu de talent. À peine a-t-il retrouvé l'homme qu'il dégaine son épée et lui fait signe d'ouvrir le sac. « J'ai pu récupérer la plupart de tes affaires, annonce-t-il. Il reste juste ta cuirasse et ton épée là-bas. Tu devrais pas avoir de mal à les retrouver. »Sans plus de cérémonie, il tranche la tête de la pauvre prostituée. Si la vision est particulièrement glauque, il pousse tout de même un soupir de soulagement. Il préfère nettement voir un corps séparé en deux qu'un corps qui se transforme subitement en Fangeux assoiffé de sang. « Je sais que c'est pas élégant, mais il faut ce qu'il faut, dit-il simplement. Tu l'as emmenée assez loin, mais c'est trop risqué de la brûler, la fumée va attirer l'attention. Il vaut mieux la jeter à l'eau. Je peux nous dégoter une barque rapidement et l'emmener jusqu'ici. Une fois qu'on a fini, je te ramène quelque part de sécuritaire pour que tu puisses aller récupérer tes trucs et nos chemins se séparent là. Et idéalement, tu te montres plus dans le coin... ce qui devrait t'arranger vu que tu fréquentes pas les villes et les villages. »Darius le regarde un instant, puis demande, tout en remettant au type son équipement : « T'es un banni? »Il pose la question de façon banale, l'air de ne pas compter s'attarder sur le sujet. Il a une barque à récupérer et, accessoirement, un corps décapité dans un sac à jeter en mer. - Spoiler:
Hey! Sens-toi libre de faire partir et revenir Darius si tu veux avancer. :)
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| | | Eric LaporteVagabond
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Mar 23 Juin 2020 - 11:40 | | | Je suis aux aguets, tendu, le marin maladroit m’a fait peur. Dire qu’il s’apprêtait à regarder dans le sac… Il m’a fallu fuir son offre comme si j’avais un fangeux aux fesses, ce qui en soit n’est pas si éloigné que cela de la vérité. Techniquement, je n’avais pas de fangeux aux fesses. En revanche, j’ai un potentiel fangeux dans mon sac. On dira que l’avantage, au moins, c’est que la jeune-femme n’est pas des plus lourdes. Aussi, si elle se mettait à bouger dans le sac, je pouvais aisément la jeter à la mer et fuir à toutes jambes.
Fort heureusement, la catin n’a pas jugé bon de revenir à la vie et le vieux loup de mer ne m’a pas suivie pour me payer une chopine. Je suis maintenant caché entre deux gros rochers, le sac posé au sol, guettant l’arrivée de mon compagnon tout en surveillant l’approche d’une éventuelle menace. Il faut être honnête, toute autre personne que mon compagnon me semble dangereuse, à plus forte raison puisque je suis sans arme.
Aussi, je suis relativement soulagé de l’apercevoir, arrivant chargé comme une mule. Je ne fais pas de gestes inutiles pour l’attirer, me contentant de me redresser pour lui montrer ma tête. A son arrivée, je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il m’ordonne d’un geste d’ouvrir le sac. Je m’exécute, comprenant ce qu’il veut faire à la vue de son épée.
La tête tranchée, je la repousse dans le sac sans cérémonie avant de le refermer par un nœud solide. En faisant cela, j’entends mon camarade m’annoncer qu’il a récupérer presque tout mon barda et que j’aurais juste ma cuirasse et mon épée à aller ramasser.
Merci beaucoup, j’imagine que vu la situation ça n’a pas été simple, mais merci. Tes fringues sont là!
A peine l’ais-je remercié qu’il m’explique de quelle façon il envisage la suite. Une barque, on largue le corps en mer, je récupère le reste de mes affaires et on se dit adieu. Globalement, cela me convient. Je ne prévois d’ailleurs pas de revenir dans le coin, étant donné qu’à la base je n’avais pas prévu d’y venir du tout. Cette affaire reste un mystère et je ne saurais dire si je préfère connaitre la raison de ma présence ici, ou non.
Cela me va. Je reste ici le temps que tu reviennes avec la barque, dès fois que la tête essaye d’aller faire un tour ou que quelqu’un vienne.
Alors que je commence à ramasser mes affaires, il me pose une question qui me surprend. Je remarque alors qu’il était en train de m’observer. Je me redresse et plonge mon regard dans le siens.
Non, je ne suis pas un banni. J’étais milicien, j’ai décidé de me retirer sans l’accord de mon supérieur. Inutile de te dire que même les bannis me bannissent…Cela dit, je ne te laisserais pas tomber tant qu’on n’aura pas réglé notre problème. Ce n’est pas parce que j’ai déserté que je n’ai pas de parole.
Après ce court échange, il disparait en quête d’une barque. Je reprends ma surveillance, rassuré d’avoir mon arc et mon couteau maintenant, et non les mains vides. Seul avec un cadavre coupé en deux, inutile de vous dire que le temps parait bien long. Mais d’un autre côté, la moindre présence vous fait craindre une catastrophe. Aussi, je ne saurais pas dire combien de temps il a fallu au gars pour trouver et ramener une embarcation, mais cela me parut être une éternité. J’aidais le gars à tirer la barque sur la berge pour pouvoir la charger plus aisément.
A ton avis, à quelle distance faut-il la balancer ?
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| | | Darius VortigernPirate - Capitaine
| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque Ven 26 Juin 2020 - 2:28 | | | J’étais milicien, j’ai décidé de me retirer sans l’accord de mon supérieur. Un déserteur. Darius admet qu'il ne l'avait pas vue venir, celle-là. Il acquiesce, affichant un air laissant croire que la révélation ne lui fait ni chaud ni froid. Disons qu'il préfère un banni ou un déserteur à un milicien en fonction.
Le pirate a un sourire ironique à la conclusion du type. Ce n’est pas parce que j’ai déserté que je n’ai pas de parole. Il se retient de dire que ça lui fait au moins une qualité que, lui, ne possède pas. Les promesses ne valent souvent pas grand-chose à ses yeux. Elles sont surtout faites pour être brisées. Par lui, en général. L'heure n'est cependant pas à ce genre de discussions. Sans mauvais jeu de mots, ce déserteur et lui sont dans le même bateau, alors autant jouer le jeu pour se sortir de cette situation plus tôt que plus tard.
« C'est bon à savoir, déserteur », commente-t-il simplement avant de disparaître pour partir en quête d'une barque.
De longues minutes plus tard, Darius revient en ramant. Il a récupéré la barque de son navire et, s'il a été tenté de se contenter de retrouver son équipage et de mettre les voiles, il sait qu'il doit s'assurer que Mireille va demeurer introuvable pour quiconque va partir à sa recherche. La bonne nouvelle est que le déserteur semble effectivement avoir une parole, car il est là à l'attendre avec leur lugubre paquet.
« Idéalement, le plus loin possible, répond-il à la question du gars. On va aussi prendre des rochers et les mettre avec elle dans le sac pour éviter qu'elle refasse surface trop facilement et qu'elle dérive jusqu'à la berge. »
Pendant que son compagnon d'infortune charge le sac dans la barque, Darius fait quelques aller-retour pour rapporter des rochers qu'il a repérés plus loin sur la plage. Lorsqu'il juge avoir le nécessaire pour leur éviter des ennuis, il indique au déserteur de monter à bord d'un geste de la main. Il pousse ensuite la barque, y monte à son tour, puis les éloigne du rivage d'une rame.
« Prends la paire de rames, juste là, et suis mon rythme », dit-il, ayant visiblement l'aisance des marins tandis qu'il les dirige.
Alors qu'il rame, Darius jette un coup d'œil vers le ciel et plisse légèrement les yeux sous les rayons du soleil, qui percent finalement à travers les nuages. Le matin se lève une bonne fois pour toutes. Le pirate soupire vaguement en continuant de guider l'embarcation sur la mer. Bordel qu'il a mal à la tête.
« Pourquoi t'as déserté? demande-t-il au type pour se distraire. C'est moins de la merde qu'être milicien, être déserteur, pouvoir aller nulle part et passer son temps à se planquer dans les arbres pour pas finir en déjeuner pour Fangeux? »
Au fil des minutes, la terre devient une image de plus en plus floue. Bientôt, ils seront assez loin pour pouvoir disposer du corps de Mireille en toute sécurité et, avec de la chance, mettre toute cette histoire derrière eux.
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| Sujet: Re: [Animation Mai] Un plaisir partagé ou presque | | | |
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