◈ Élection sur le plateau ◈

Aux abords d'Usson,
Décembre 1166

-"Faite place !" Cria-t-il en direction des badauds ébaubis qui marchait sans se presser sur la route.

Le cavalier cravachait sa monture et le cheval courait. La route était avalée sous les sabots du destrier et les paysages du plateau défilaient à vive allure. Sa monture au poil lustré de sueur ahanait sous l'effort. Or, cela avait porté ses fruits. De fait, les premières habitations d'Usson se dessinaient à l'horizon. Pourtant, l'homme d'armes ne décèlera aucunement, n'offrant aucun répit à l'animal qui continuait sa cavalcade effrénée. Poussant la bête dans ses retranchements, l'individu continuait à l'exhorter impérieusement d'avancer.

Dans les champs environnants, les fermiers furent alertés par le martèlement impétueux des sabots. Se relevant, ils regardèrent passer le coursier en trombe. Ici et là, quelques prières ou jurons furent murmurés, alors que tout le monde savait pertinemment qu'un tel empressement était de mauvais augure. L'observant jusqu'à sa disparition au détour d'une colline, les paysans finirent par retourner lentement au travail de la terre sans échanger la moindre parole. Après tout, ils n'en avaient pas besoin de discours sur ce qu'ils venaient de voir, alors que chacun savait ce que cela signifiait;

Quelque chose arrivait au Labret.

Caserne de Usson,
Décembre 1166

Penché sur une carte représentant le Labret, le sergent Bertrand Langlois soupira. Les nouvelles qu'il venait de recevoir n'étaient pas bonnes; un énième convoi de nourriture venait de disparaître et les hommes constituant son escorte avaient été massacrés. Bien que cela arrivait de temps à autre, le gradé commençait à s'inquiéter. Les larcins se multipliaient sans que les coupables ne soient attrapés. Par ailleurs, chose rare, les derniers chariots qui venaient tout juste d'être détournés l'avaient été sur le plateau et non aux abords des marais. En effet, avant que l'on ne perde leur trace, ceux-ci cheminaient le long de la voie reliant Najac et Usson. "Déjà qu'il était difficile de ravitailler Marbrume, si maintenant c'est avec le voyagement entre les villages que nous éprouvons de la difficulté..." Ne finissant pas sa phrase et secouant la tête, Langlois soupira une énième fois. Dos à l'entrée et tout concentré qu'il était a avisé la détérioration de la situation alimentaire du Labret, le sergent n'entendit pas arriver son éminent visiteur.

-"Est-ce que tout va bien mon fils ?"

-"Père Charles, je ne vous avais pas entendu. Pardonnez-moi." D'un affable sourire, le prêtre responsable qui venait de faire son apparition dans la caserne invita le milicien a se vider le cœur. Hésitant durant quelques instants, Langlois soupira de nouveau avant de hausser les épaules. "Rien de nouveau, mon père. Marbrume et le Roi comptent sur nous, mais l'hiver arrive et la nourriture disparaît toujours sans que nous sachions qui est derrière le coup. Serait-ce les pirates, les bannis ou même un regroupement de ces deux engeances ?" Il secoua la tête pour montrer qu'il n'en savait rien, soulevant aussi ses mains dans un geste fataliste. "Il faudra remédier à la situation rapidement sinon nous risquons une nouvelle famine."

-"Si je peux faire quoi que ce soit pour aider, n'hésitez pas mon fils." Proféra le représentant du culte.

Triturant sa moustache de ses doigts durant un instant, le milicien finit par mettre ces réflexions de côté. "Ce n'est pas pour ça que je vous ai fait venir, mon père. J'ai eu un ordre du roi."

-" Quel est-il ?"




-«Oyez, oyez, gueux, nantis, roturier ou noble. Badaud ébaubi ou...quidam ahuris..." Le crieur public suspendit ses palabres en avisant les regards bovins des habitants de Najac. Est-ce que l'ensemble des citoyens du plateau étaient aussi stupides ? Il espérait que ses camarades, disséminés dans l'ensemble des villages du Labret, avaient plus de faciliter à se faire comprendre et à faire passer leur message que lui ! Reniflant à la fois de dégoût et de découragement, il reprit sûr d'un ton monotone d'où transparaissait tout son ennui. Dans le fonds, qu'importe la façon de livrer le message. Ce qui était important était plutôt sa teneur; " Par ordre de Sa Majesté Sigfroi de Silvur, il est décrété que pour faciliter la communication, accélérer les travaux et accroître la sécurité au Labret, des responsables seront nommés dans chaque village."

Voyant que la nouvelle soulevait un vent de murmure intrigué et excité dans la foule, le crieur retrouva son entrain et sa fougue des premiers instants. Se redressant, bombant fièrement le torse, il ajouta des mouvements grandiloquents à ses paroles pour capter toute l'attention de cette masse qu'il jugeait ignare. " Tout comme nos divinités, les représentants figureront au nombre de trois par bourg. Ensemble, ils tenteront d'être des modèles de piété, de labeur et de justice, alors que ce groupuscule œuvrant pour l'avenir du Labret sera obligatoirement constitué d'un individu issu du peuple, fier fermier ou noble nanti, d'un homme d'armes, ainsi que d'un représentant du culte. Citoyen ou compatriote, vous êtes les bienvenues !"

Laissant le silence s'appesantir quelques instants, il poursuivit. " Chacun de ceux désirant effectuer les nobles tâches de rendre le Labret plus prospère, plus pieux et plus sécuritaire devra soumettre sa candidature et proposer un plan d'action à l'ensemble des habitants. Et enfin, sous l'œil avisé du Roi et un choix éclairé des Trois, les représentants seront élus et portés en triomphe comme les nouveaux organisateurs de leur village !"

Théâtralement, le crieur public avait terminé son monologue avec les bras relevés vers le ciel et la tête penchée vers l'arrière. Les yeux fermés, le sourire aux lèvres, il attendait la salve d'acclamations qu'il pensait mériter pour pareille déclamation. Or, au bout d'un silence résolument long, il ouvrit un œil, apercevant toujours cette incompréhension au fond des iris des habitants de Najac. Défait, il grogna de dépit et laissa retomber les bras, " Par la Trinité, c'est des élections !" Enfin, les acclamations se firent entendre. Toutefois, l'orateur était déjà parti en direction de la taverne, prêt a oublier ce qu'il qualifierait plus tard d'un échec retentissant.

Edit Royal

À l'intention de la population du plateau du Labret,
Par ordre de Sa Majesté Sigfoi de Silvrur,

À compter de l'hiver 1166, chaque village du Labret sera doté d'un conseil de trois personnes. Ces représentants proviendront des trois ordres que sont le peuple, la milice et le clergé. L'objectif de ce conseil sera d'œuvrer pour assurer la sécurité, maintenir la pieuse ferveur et la productivité alimentaire du Labret.

Les Représentants seront élus par les habitants de leur village. Une fois que cela sera fait, ces nouveaux bourgmestres seront en tout temps assujettis à l'autorité royale et à celle de ses représentants. Toutefois, ils auront la prérogative de prendre des décisions si le besoin s'en fait ressentir et si l'impératif d'une décision rapide est nécessaire.

C'est fin février qu'auront lieu les élections. Ces dernières prendront en compte les agissements des candidats, leurs faits d'armes, leur utilité au Labret, ainsi que leurs promesses et leur plan d'action pour l'avenir.

, Sigfroi de Silvrur,

Débit de boisson, Salers
Début janvier 1166

-"Hey, Lambert. T'as entendu la n'velle ?

Les bras appuyés sur le comptoir et la tête entre ceux-ci, le dénommé Lambert se redressa, un sourire torve sur les lèvres. "Ouais ! Cath' la catin a encore baissé ses prix, hein ?"

-"Mais non, du con !" Prenant une place aux côtés de l'homme enivré, il déposa son bras autour de ses épaules, s'approchant pour murmurer comme un conspirationniste. "J'parle d'l'élection."

-"Ah. M'ouais et alors ?" Le questionna Lambert, décidément moins intéressé par cette nouvelle que celle concernant la gueuse qui tapinait dans la ruelle entre l'estaminet et les granges où était stocké le grain. "J'm'en fou moi..."

-"C'pour ça qu'j'pense pour deux, Lambert. Imagine ! On d'vient bourgmestre, on contrôle Salers ! On pourra presque faire c'qu'on veut ! À nous l'argent, l'pouvoir et les femmes !"

-"Merde, c'pas con..."

-"Pire, on pourrait p't'ête même ouvrir l'chemin pour les pirates... T'sais mon ami Josh ? Bah, j'certain qu'il n'dirait pas non a un allié d'taille pour faciliter la contrebande d'son groupe. On pourrait l'fournir en victuailles et il pourrait l'vendre pour nous ! "

C'est ainsi que les deux camarades parlèrent jusqu'au couvre-feu, fomentant et ourdissant leur stratagème pour tenter de gagner l'une des positions d'intérêt à Salers. Pour eux, l'unique élément important était la victoire. Ils ne faisaient aucunement cela pour protéger ou aider le Labret, mais simplement pour s'enrichir et gagner du pouvoir. Car une chose était certaine avec ces élections;

Tous ne voulaient pas gagner pour les mêmes raisons. Et pour la plupart, tous les coups seraient permis pour triompher...

Plusieurs moyens existent pour gagner la faveur et la ferveur du peuple. Régler les problèmes est l'une des façons d'améliorer sa popularité au sein de la populace. Cependant, attention aux groupes et aux personnalités que vous froissez...

Au niveau de la milice :

-Il se murmure que certains paysans du Labret cacheraient aux yeux et à la barbe des autorités de la nourriture en prévision des périodes creuses, flairant les risques de famine. La milice serait sur le coup et compterait bien y remédier...

-Il paraîtrait que le sergent Langlois ferait campagne à Usson pour devenir l'un des trois représentants du village. Pour le moment, il semble avoir le vent dans les voiles à cause de sa notoriété. Affaire à suivre...

-Une brèche dans les palissades aurait été créée par la fange au niveau de Salers. Dans cette zone, la milice semble débordée entre la surveillance des convois, la protection du plateau et la reconstruction de la fortification. Sans mauvais jeu de mots, les hommes d'armes semblent aux pieds des murs. Ils accepteraient toute forme d'aide...

-Les nouveaux bannis devant quitter le dernier bastion de l'humanité à cause d'une morsure auraient beaucoup de mal à se trouver un travail dans le Labret. Superstition et peur n'aideraient en rien leur cause. Pour passer par dessus cette frayeur, un milicien du nom de Morcius désirerait devenir l'un des trois chefs de Najac. La populace de l'endroit ne semble guère chaude à l'idée, malgré sa droiture...


Au niveau de la noblesse :

-Il se murmure que le noble de Ruisseaux aurait disparu aux abords de Genevrey. Sa femme accuserait la population d'avoir fomenté le coup pour empêcher le mondain de s'accaparer le titre de représentants civil dans le village. Selon elle, la raison serait que ces "bouseux" détesteraient la noblesse depuis le passage d'un certain Alcème de Vauront. Ce dernier aurait insulté la bourgade et couru la "gueuse" plutôt qu'aider les habitants à gérer les champs vitaux durant la période d'instabilité...

-Des mondains du Labret joueraient à un drôle de jeu... Adepte de la chasse, il kidnapperait des jeunes fermières, avant de les abandonner dans la forêt et de les traquer comme une proie. Ce n'est que des rumeurs, tandis qu'aucune jeune fille n'a été retrouvée, toute disparue aux abords de la propriété de la famille de Rivecourt...

-Un chevalier ayant appartenu à la maisonnée du noble de Fontbleu serait recherché pour avoir agressé la fille du mondain. Le combattant parlerait d'amour, alors que le nanti crierait au scandale. La jeune éplorée chercherait quant à elle à protéger son prince charmant du courroux de son paternel. N'importe lequel de ces trois intriguant aurait bien besoin d'un coup de main...

-Le noble Arthur de Guet achèterait des votes pour s'assurer de gagner le titre de représentant civil à Najac...

Au niveau du Clergé :

-La sorcière qui aurait empoisonné le puits d'Usson, suite à la reconquête du Labret, aurait refait surface. Il se dit qu'elle aurait été aperçue dans les environs de Genevrey. Tenterait-elle de récidiver son méfait ? Toujours est-il que le temple offrirait une grosse somme pour la capture de cette hérétique si dangereuse et pour son interrogatoire...

-Des rescapés du Firmament, qui ont fait la route jusqu'au Labret, auraient trouvé dans la populace du plateau une masse plus accueillante que leur confrère de Marbrume. Ainsi, la prêtresse Élisa tenterait de glaner le poste de représentant religieux à Usson. Or, beaucoup voit cela d'un mauvais œil, elle qui doit sans l'ombre d'un doute croire aux Quatre plutôt qu'aux Trois. Affaire à suivre...

-La recrudescence de déviants de la secte des marais sur le plateau inquiéterait le clergé. De fait, la piété des habitants du Labret serait quelque peu remise en cause par les représentants de la Trinité. Dès lors, le temple compterait sur leurs prêtres et prêtresses pour réanimer la pieuse ferveur du peuple en se déplaçant de village en village. Se faisant, ils aimeraient bien débusquer ces nids d'apostats et envoyer ses hérétiques aux bûchers. Les mots "sectaires" et "sorcières" seraient de plus en plus entendus et iraient de pair avec le mot "purification"...

-Une épidémie viendrait d'éclore dans les environs de Salers. Les quelques familles touchées seraient déjà dépassées par la maladie et les autorités craignent de voir le fléau se rependre dans la communauté luttant avec acharnement contre les prédateurs de l'humanité. Ainsi, le culte désirerait envoyer des prêtres à même de trouver la source de ce mal et de l'endiguer le plus rapidement possible pour se préserver du chancre se rependant fielleusement dans cette zone du plateau...

Au niveau des bannis :

-Les bannis seraient à la recherche de candidats qu'ils pourraient corrompre -ou menacer- dans les environs de Najac. Ceux-ci désireraient pouvoir s'assurer une plus grande sécurité et liberté d'action dans la zone...

-Il paraîtrait qu'un banni connaissant la position du village des bannis aurait été capturé par la milice. Ce dernier serait détenu dans un petit camp militaire entre Genevrey et Usson. Difficile de savoir si la rumeur est fondée, mais si tel est le cas, le village serait-il en danger ?

-Il se raconte que des rapprochements auraient été opérés entre les pirates et les bannis. Ceux-ci auraient un objectif commun; saper l'autorité royale dans la région. Pour les uns, cela serait synonyme de sécurité, pour les autres; d'enrichissement...

-Il se murmure que les bannis feraient assassiner les candidats trop téméraires et pouvant représenter un danger pour leur existence. Serait-ce eux, les coupables des meurtres des deux miliciens qui voulaient occuper un poste de représentant à Salers ?

Au niveau du peuple :

-Il se dit que les pirates seraient les voleurs des convois. Prenant la fuite pas la voie maritime, ceux-ci stockeraient leur butin en attendant une inflation des prix. Par la suite, ils auraient à l'esprit d'aller écouler le stock sur le port de Marbrume et dans les autres agglomérations tenant encore debout. Lorsque tout le monde sera en quête de victuaille, le Dauphinat s'en mettra plein les poches... est-ce mythe ou réalité ?

-À cause de la disparition mystérieuse des convois de victuailles sur le plateau et en direction de Marbrume, la milice serait sur le point de prélever plus de nourriture aux agriculteurs et autres fermiers. À ne rien faire, il sera bientôt l'heure de se serrer la ceinture pour les habitants du Labret...

-Ils commenceraient à se murmurer que les bannis auraient plusieurs alliés dans la population. De fait, trop souvent, ces malfrats et autres forbans ont réussi à échapper à la capture de la milice sur le plateau. Ainsi, les habitants de la région seraient peu à peu interrogés pour démêler le vrai et le faux de ces racontars de taverne...

-Genevrey voudrait élire un représentant du peuple pour la fonction civil. En effet, ceux-ci désireraient voir les décisions importantes être prises par quelqu'un en mesure de comprendre le labeur de la terre. Est-ce que quelqu'un serait en mesure de remplir cette tâche ? À voir...

"Citoyens et compatriotes impotents souhaitant devenir importants..."

crieur public, Najac, 1166.

◈ Peuple et nantis ◈


-Ophélie: fille d'un marchand du nom de Thomas, cette dernière se serait mise en tête de gagner pour améliorer la situation d'Usson. Ayant peu de compétence, elle n'en reste pas moins décidé à apprendre sur le tas, elle qui est honnête, travaillante et droite

-Marian: Fermier peu bavard et dur à la tâche, sa candidature est une surprise. Taciturne, amère, amène et morose, il lâche peu de mots.

◈ Miliciens ◈


-Bertrand Langlois: Sergent dirigeant déjà officieusement Usson, Bertrand est une figure d'autorité connue et respectée. De fait, il a participé à sauver le village d'un fléau, alors que le puits était empoisonné par le cadavre d'un fangeux. Homme de réflexion, ce dernier a déjà les faveurs de tout un chacun pour gagner. Droit et honnête, Langlois est un des candidats les plus importants au Labret. Charismatique, compétent, assuré et bon, le sergent espère triompher.

◈ Clergé ◈

-Prêtre Charles: Ayant participé à la reconquête du plateau en guise d'Aumônier, le père Charles n'est jamais rentré à Marbrume. Aidant les indigents à s'installer, il représente désormais en quelque sorte l'autorité religieuse immédiate dans les alentours du village. Amis de longue date avec le sergent Langlois, ces derniers désireraient travailler conjointement pour sécuriser le village et rehausser sa piété. Conservateurs dans l'âme, ils chercheraient un homme -ou une femme- de paille pour s'occuper de la fonction réservée au peuple. Ainsi, le duo pourrait se charger de l'ensemble du travail. Responsable, réfléchis, pondéré et prêt à tout pour gagner et augmenter la piété de la Trinité au Labret, il ne reculera devant rien pour réussir.



◈ Peuple et nantis ◈

-Arthur de Guet:Arthur de Guet a le vent dans les voiles. Certain de gagner, il fait déjà des apparitions publiques pour se targuer d'être le seul et unique candidat apte à mener Najac vers une nouvelle ère. Sous ses paroles aussi creuse et vide que son crâne, le nanti achète des votes, cherchant avant tout la renommée. Fourbe, mesquin et puéril, il tente de cacher cela sous un masque de bonhomie devant ceux en mesure de le faire gagner.

-Vincent de Guet: Le plus jeune frère d'Arthur vient de s'inscrire. N'appréciant aucunement les manigances de son frère, il tente de gagner contre ce dernier. Or, trop droit, il ne fait aucunement le poids contre la fourberie de son aîné. Stupide, il n'en reste pas moins fier et honnête. La perfide de son frère le révulse. Il est presque trop bon pour le poste...

◈ Miliciens ◈


-Morcius:: Milicien ayant participé à la défense de Marbrume durant l'invasion, Morcius n'a reçu qu'une morsure des fangeux en guise de remerciement. Pas aigre ou amère pour un sou, comprenant la nécessité de s'éloigner de sa famille, l'homme d'armes partis a où on aurait besoin de lui; Najac. Se donnant corps et âme pour remplir son devoir, il aurait dû mériter une montée de grade. Or, sa condition de mordu le rend peu populaire, même s'il n'y a pas de meilleur candidat que lui pour le moment. Courageux, compétent, volontaire et féroce, il ne recule devant aucun risque pour assurer la sécurité.

Arthur: Populaire, cet ancien fermier serait plus utile avec une fourche qu'une pique dans les mains. Lâche, paresseux, flegmatique et ivrogne, il espéré gagner pour pouvoir se reposer sur le nouveau poste pour rester à la taverne.


◈ Clergé ◈

-Prêtresse Êve: Calme, réservé et à l'écoute, aucune vague ou problème ne sera à même d'ébranler son mandat. Un bien pour un mal ? Peut-être. Toujours est-il qu'elle représenterait plutôt un statu quo de la situation...

-Prêtre Archibald : Véritable ancêtre, il passe plus de temps à dormir qu'à effectuer son sacerdoce. La ferveur religieuse à Najac ne risque aucunement de connaître une recrudescence avec cet homme ayant déjà un pieds dans la tombe...




◈ Peuple et nantis ◈



-Lambert (traître) : Lambert est une petite frappe. Veule, servile devant les grands et lâche à toute tâche, le fermier écume plus souvent les débits de boissons et autres estaminets que son champ. Ami avec des connaissances plus que louche, il se murmure qu'il troquerait nourriture, équipement et secrets avec les pirates. Si cela a lieu d'être, sa prise de fonction au Labret risque d'être une avancée sans précédent pour les mutins...

-Valentin (disparu): palefrenier, le jeune homme a étrangement disparu depuis quelques jours.

-Louis (disparu): Apprenti forgeron, Louis a selon Lambert quitté le village pour suivre Vincent. Ce dernier prétend qu'ils avaient une relation qui dépassait la simple amitié. Affaire à suivre...


◈ Miliciens ◈

-Bastien Jaubert (mort): coutilier, Bastien et son unité étaient affectés à la sécurité de Salers. Quelques jours après sa mise en candidature pour le poste, il a été retrouvé mort dans le fond d'une ruelle, une dague entre les omoplates. Homme d'action et apprécié de ses semblables, Salers pleure la mort d'un honnête milicien.


-Armand (mort): vindicatif, Armand désirait âprement occuper la fonction militaire du village de Salers. De fait, ce dernier cherchait à faire diminuer le nombre de brigands dans la région. Bien souvent autour d'une chope mousseuse, il s'écriait que le véritable fléau était ces criminels et autres mutins lutant contre les honnêtes gens. Malheureusement, il a été retrouvé éventré dans la couche d'une catin. Cette dernière a connu le même triste sort que lui.

-Murgen Marin: (Voir prédef').


◈ Clergé ◈


-Prêtresse Élisa :Naufragée ayant décidé de s'installer au Labret, Elisa était déjà une prêtresse avant de venir à Handoire. Étant rentrée dans le girond du temple, cette dernière est toute aussi pieuse que ses confrères et consœurs. Or, il se murmure qu'elle n'a jamais abandonné les Quatre. Dès lors, certains verraient en elle une source de danger si elle gagnait les élections. Ne serait-il pas mieux de la faire disparaître plutôt que de voir une hérésie et son clergé naître sur le plateau ?




◈ Peuple et nantis ◈


-Vincent de Ruisseaux (actuellement disparu):Vincent de Ruisseaux voulait devenir représentant nanti à Genevrey. Cependant, il aurait disparu à cause des fermiers eux-mêmes selon sa femme. Réalité ou mensonge ? Toujours est-il que sa femme offrirait une grosse récompense à toute personne en mesure de le retrouver, de le protéger et d'assurer sa victoire. Il se murmure que la population ne l'entendrait pas de cette oreille...


◈ Miliciens ◈

Personne à l'heure actuelle.


◈ Clergé ◈

Personne à l'heure actuelle