Fait comme l'oiseau [Victor]

La demeure en question n'était évidemment t pas celle du Comte de Rougelac mais bien celle du Baron de Sombrebois puisque la structure pouvant contenir une tourelle à Sombrebois n'était autre que le château seigneurial. Tant que la batisse du Gouverneur n'avait pas été sortie de terre, Victor jouissait de l'hospitalité d'Hector et de son épouse Rosen.

Bien loin des feuilletons à rebondissements qu'avait pu connaître la place forte entre les plus importants protagonistes, il allait se jouer aujourd'hui une séquence bien plus atypique et que l'histoire ne retiendrait certainement pas, mais pour la capitaine de la garde de Sombrebois, cela allait être une étape de plus dans sa crédibilité à cette fonction par la confiance croissante que lui portait le Gouverneur.

Elle avait donc été amener dans ce semblant de pigeonnier où gloussait quelques spécimens d'oiseaux messagés. Victor avait le dos tourné à la mercenaire lorsqu'elle se présentait à lui et impossible de savoir pour elle ce que l'homme pouvait bien magouiller devant lui. Un poteau en bois trembla et c'est alors que Victor se redressa avant de faire volte face pour s'afficher avec un lourd gant de cuir brun où se tenait droit un magnifique volatile au plumage immaculé.

- Bien le bonjour ma chère !

Dit Victor avec un étrange forme de joie et de fierté se dégageant de sa toute nouvelle posture. Rougelac avant troqué ces riches vêtements pour une livret de chasseur et le l'oiseau de proie qu'il détenait ne laissait sans doute aucun doute dans l'esprit de la femme d'arme.

- Je vous présente mon faucon blanc ! Et aujourd'hui, place a la distraction ! Une chasse vous tenterez ? Nous aurons ensuite le loisirs de profiter du gibier à cuir pour parler des suites de nos projets commun.

Il restait donc à Alana de répondre pour adhérer au programme du jour concocté par son influent employeur de la capital qui comptait plus de titre que quiconque. S'approchant de sa comparse, il laissa la guerrière contempler le volatile aux griffes affûtés et au bec sans doute tranchant, rajoutant quelques mots d'explications.

- C'est un art apprécié par la noblesse, en tout cas elle l'était. Et je m'attache à conserver les valeurs qui sont les nôtres, ces traditions même si certaines semblent d'un autre temps. Je ne suis pas le plus talentueux des fauconniers mais tout ce qui est lié au patrimoine de la Haute m'a été inculqué dans ma jeunesse, dont cette petite excentricité fort appréciée. C'est plus qu'une distraction, vous vous en apercevrez.

S'il n'émit aucune remarque, Victor semblait sentir toute l'appréhension dans le regard de sa femme d'arme à l'égare de son volatile. Une réaction qui pouvait se comprendre et d'ailleurs Alana avait suffisamment de jugeote pour feindre l'indifférence et s'autoriser quelques compliments d'usage. A son service elle l'était et bien entendu, elle ne contraria pas son employeur et accepta cette proposition de chasse qui finalement n'en était pas une.

L'art de la fauconnerie n'était donc pas une découverte pour la dame de Vieilgarde mais pour autant, elle n'était pas non plus enthousiaste à l'idée de cette escapade, bien qu'elle n'en dit mot. Au moins, Alana et Victor se rejoignait sur un point, une sortie de ferait pas de mal car on pouvait très vite mourir d'ennui à Sombrebois tant que le Bourg ne serait pas réhabilité.

- Bien, bien ! Ce cher ami nous aidera certainement à trouver du gibier ! Ne nous encombrons pas avec des chevaux, d'autant que les marécages ne sont pas propice à une monte sereine ! Nous aurions tôt fait de perdre nos destriers et qu'ils nous ralentissent de toute évidence ! Nous mettrons à profit nos jambes, non sans rester vigilant. La Fange rôde ici comme ailleurs.

Alana le savait, mais mieux valait rappeler que cette chasse se déroulerait avec ce parfum un peu particulier de double risque. Sur ces mots, Victor invita sa femme d'arme à quitter la tour et gagner la cours du château pour ensuite rejoindre le Bourg où quelques fondations commençaient à pousser de sous terre. Le mur, enfin élevé, pouvant enfin rendre le bourg plus sure les deux personnages empruntèrent la porte principale avant de se retrouver face à cette vaste zone boisée et marécageuse.

- Que la chance nous sourit ma chère !

Dans son dos était arraché une arbalète légère tendit que son faucon restait fièrement posé sur ce lourd gant de cuir. Il s'engouffra alors dans la pénombre de la forêt avoisinante, empruntant quelquers sentier qu'il connaissait et que lui avait montré par le passé les seigneurs Rosen et Hector. La traque allait commençait donc et le Comte envoya son volatile au dessus des cimes pour repérer d'éventuelles proie. L'on pouvait le voir exécuter sur place quelques rond dans le ciel avant qu'il ne plane de longues minutes durant. Un début de chasse pour l'instant tranquille, propices à quelques échanges avec sa future capitaine.

- Alors dites moi, vous vous êtes familiarisé avec les lieux ? Comment se déroule vos relations d'ailleurs avec les Sombreboisiens et Ser Desmond Rochemont. j'ai ouïe dire que vous aviez fait connaissance avec Alaric également. Racontez-moi tout, nous avons tout notre temps après tout. J'ai besoin de savoir quel est votre état d'esprit.

Le terrain était par endroit accidenté et le dueo devait faire à chaque instant extrêmement attention où il mettait les pieds, certains marécages se jouxtait si bien qu'on ne distinguait pas l'absence de chemin en des endroits où poussait de hautes herbes à moitié immergées dans la vase.

Le duo qui se prêtait à l'art de la chasse s'engouffra en effet rapidement dans l'épaisse forêt marécageuse non sans rester bien en alerte du moindre danger. Vivre ici dans ce milieu hostile avait aiguisé l'instinct de survie autant chez la femme d'arme du Comte que ce dernier. Ainsi ils s'aventurèrent tout deux bien conscient des dangers d'une telle expédition. Seulement, pour vivre ici, il fallait s'accoutumer à la chose, bien loin du luxe et du confort qu'offrait la capitale de marbrume. Victor qui se trouvait dos à Alana avait donc interrogé cette dernière qui ne se priva pas d'assouvir la curiosité du mondain en constante recherche d'un entourage fiable et soudé. Tout portait donc à croire que les relations étaient bonnes entre les divers individu qui composait l'entourage du Comte à Sombrebois. Alana possédait indéniablement une personnalité qui lui permettait de s'adapter facilement non sans garder intact son caractère, ce qui n'était pas pour déplaire à Victor.

Un dessein prometteur attendait la dame de Vieilgarde et elle semblait en avoir largement prit conscience. Entre eux, la confiance semblait transpirer d'évidence ce qui tendait à entrevoir de plus large perspective pour le mondain. L'esprit alerte de la femme d'arme provoqua l'apparition d'un fin sourire sur le visage du Gouverneur de Sombrebois car elle ne semblait pas dupe du manège de son employeur. Il se retourna alors pour lui offrir quelques confessions.

- Allons donc droit au but. J'aimerais que vous puissiez superviser le début des travaux des habitations du Bourg. Elles seront faite de bois, évidemment. Il faudra assurer l'organisation du bucheronnage et veiller à ce que les équipes tournent de façon à optimiser les chantiers. Je vous l'accorde, c'est un rôle nouveau, mais qui vous permettra de parfaire votre autorité future ici.

Il l'a laissa analyser ces paroles, reportant son attention sur les cimes des arbres avant de voir son faucon fondre à la vertical. C'était le signal que le volatile avait détecter une proie et qu'il allait la rabattre sur le duo d'humain dans les prochaines minutes.

- Armez-vous de votre arc ma chère, les choses sérieuses vont commencer.

Sans attendre, il passa une main dans son dos pour récupérer son arbalète avant d'y installer avec soin un carreau pour ensuite mettre un genou à terre et redresser l'arme de jet droit devant lui. Au loin, l'on pouvait percevoir la végétation bouger, puis des craquement de branches avant d'un bruit de pattes ne se fasse entendre.

- Qui de l'arc où de l'arbalète sera le plus efficace, un pronostique ma chère ?

La réponse n'allait pas se faire attendre ! La silhouette d'un cervidé se faisait alors distinct, la proie allait bientôt être à portée de tir du duo.

Laissant pour plus tard les discussions qui tournaient autour du rôle et des fonctions de la mercenaire au sang noble que le Comte souhaitait à terme voir à la capitainerie de la milice du bourg de Sombrebois, l'objet de l'attention des deux chasseurs se trouvait droit devant eux dans une végétation qui semblait à présent ne plus être si tranquille et calme. Un daim s'afficha soudainement sous leurs yeux et Victor n'allait certainement pas manquer cette occasion pour mettre à profit ces talents à l'arbalète, cette arme de haut technologie pour l'époque. Il va, un œil plissé, une mince grimace sur son visage avant que le carreau ne quitte son carcan mécanique pour finalement venir se planter dans la gorge du cervidé. Et quelques secondes plus tard, une flèche siffla pour s'enfoncer dans la cuisse de l'animal. Le daim qui avait subit deux attaques, deux agressions par ces pointes de fer mortels, perdit l'équilibre avant de s'écraser contre une souche d'arbre en lâchant un dernier souffle avant de s'éteindre.

Opinant du chef, Rougelac rangea alors tranquillement son arme de jet non sans rester attentif aux dires de la demoiselle Vieilgarde qui enfin lui donner matière à réponse quand à sa proposition. Tout en se dirigeant donc vers le cadavre du cervidé, il répliqua.

- Des briques ? voilà une idée qui ne m'avait pas traverser l'esprit. Si cela est de l'ordre du possible, je crois que vous sous estimez votre capacité d'initiative. Nous regagnerons Marbrume et je vous trouverez un contre-maître au plus vite. Je ne veux nullement que vous vous substituez à une autre classe de métier, je souhaite que cette expérience vous serve à entretenir vos talents de meneuse d'homme. Une troupe d'ouvriers est un challenge qui tombe à point nommé. Et si ce idée de mêler brique au bois s'avère réalisable, je vous laisserez œuvrer les yeux fermé avec toute ma confiance et avec mes moyens que vous jugerez bon d'y investir.

Il arriva vers le daim et examina l'animal avant de retirer son carreau ainsi que la flèche qu'il tendis à la mercenaire avant de conclure.

- Belle bête. Je vais vous laisser le soin de choisir els morceaux à ramener jusqu'au Bourg ou... si vous avez les épaules pour, rapporter l'animal dans son intégralité.

Il fut curieux de savoir ce que déciderait la jeune femme à la musculature ciselé. Elle était visuellement agréable mais sous ses tissus et sa peau, nul doute que résidait une femme capable de soulever de bonnes charges. Alana était à nouveau mise à contribution par un mondain toujours en quête de découvrir dans les moindre recoin tout le potentiel de sa nouvelle recrue.

Si l'enthousiasme ne semblait pas gagner la femme d'arme, cette dernière n'émit aucune objection. Il s'agissait là d'un projet parmi tant d'autre et rien ne présidait que cela voit le jour. Après tout, l'évolution et les perspectives de réhabilitation du Bourg étaient conditionnés par de nombreux paramètres que seul le temps et les évènements contractualiserons. Une chose était en tout cas clair dans l'esprit du mondain, il projetait d'offrir un rôle des plus important à la dame de Vieilgarde. Elle ferait de son mieux et sa docilité était apprécié par le Gouverneur de Sombrebois qui ne voyait pas son autorité bafouée et en cela Alana jouait une partition qui lui permettait de nourrir l'assurance et la confiance que lui accordait Victor.

Il était à présent temps de s'occuper du butin de leur chasse et la encore, sans l'exprimer de façon direct, Rougelac mettait à l'épreuve sa femme d'arme et s'assurait ainsi de vérifier les aptitudes de cette dernière à œuvrer dans un milieu hostile pour leur propre survie. la nourriture était plus que précieuse au cœur des marécages où le danger de croiser un fangeux était omniprésent. Finalement, la mercenaire prit la décision de rapporter au fief le gibier dans son ensemble, le délestant d'un poids superflu, en l'occurrence ses entrailles. Un choix judicieux. Capable d'analyse, d'une évaluation subtile de la situation, Alana se mit alors à l'œuvre sous le regard du Comte de Rougelac qui ne détourna nullement les yeux lorsqu'elle éventra l'animal. Si son faucon venait alors regagner sagement sa place sur l'avant bras de son maître, le rapace semblait lorgner un boyau qui venait d'être retiré du cervidé.

- Lorsque vous en aurait fini, laissez mon ami s'offrir une part de son trophée.

Annonça-t-il, un sourire légèrement amusé sur son visage. Au bout d'un temps certain, la chasseresse fini par charger l'animal sur ces épaules et cette vue était des plus fascinante pour Victor car peu de femme était capable d'une telle prouesse et il ne manqua pas une miette de ce spectacle. Il détourna alors le regard de sa complice pour fixer les sous bois derrière lui, vers cette direction qu'ils avaient emprunté à l'allée avant de rappeler son faucon blanc repu. D'un geste du bras, il envoya l'animal reconquérir le ciel pour ensuite se mettre en marche.

- Mon ami nous alertera. Ainsi, nous pourrons nous préparer à affronter un éventuel danger.

Se voulant rassurant, il n'attendit aucune contestation de la part de la femme d'arme, conscient que leur progression serait nettement plus lente qu'à l'allée.

résultat jet détection d'un fangeux

Finalement le duo ne rencontra aucune mésaventure sur le chemin du retour et regagnèrent Sombrebois avant la tombée de la nuit. Si Victor ne souffrait d'aucune fatigue, il devait en être tout autrement pour Alana et dès lors qu'il retournèrent à l'abri du mur en construction sous les regards admiratifs de bon nombre d'ouvriers fasciner de voir Alana porter l'animal sur son dos, le Comte l'invita à se délester du fruit de leur chasse tout à coté d'une tente.

- Dois-je laisser l'animal être dépecer et débiter par un homme du château ou souhaitez-vous prendre le soin de le faire vous même ? Il y a là de quoi préparer deux bon repas pour nos hommes. Je dois vous féliciter Alana, vous m'étonnez de jour en jour.

L'arrivée du duo dans l'enceinte du bourg dont le mur était en cours de réhabilitation avait suscité un certain intérêt au sein de la communauté. La curiosité de l'être humain avait amener de nombreux ouvriers à cesser leur tâche pour observer la jeune femme portant le précieux fardeau et ce n'était pas pour déplaire au Comte de Rougelac qui s'évertuait à façonner une certaines images auprès des pions d'importance qui l'entouraient. Il y avait fort à parier qu'Alana suscitait de jour en jour une certaine forme de jalousie mais aussi du respect et c'est ce à quoi Victor tentait de construire autour de la personne de la dame de Vieilgarde. Mais plus encore, il cherchait à apprivoiser cette talentueuse mercenaire de noble sang aux multiples facettes, ne manquant la moindre occasion de sonder son esprit et ces intensions à long terme.

Au détour d'une remarque d'ailleurs, la rouquine s'osait à quelques confidences, provoquant un sourire satisfait à la commissure des lèvres du mondain qui répliqua dès lors que le gibier fut poser au sol. Se retournant, son rapace solidement juché sur le gant en cuir qui lui faisait office de perchoir, Victor toisa sa nouvelle protégée avant de s'éclaircir la voix.

- S'il n'y a pas que sonnantes et trébuchantes dans la vie, je peux pourtant fort bien comprendre et partager vos prétentions. Il m'aurait d'ailleurs surprit du contraire. L'un des homme du baron de Sombrebois pourra certainement se charger de ramener notre prise dans le cellier avant de le débiter. Mais avant que vous ne me quittiez, permettez-moi de vous proposer de dîner ce soir en ma compagnie. Le château est vaste et je souhaiterais un tête à tête hors de la salle à manger, à l'abri des regards et oreilles indiscrètes du baron et de la baronne, qui comme nous, pourrons jouir du produit de votre chasse. Disons... au crépuscule dans mes appartements.

Sans réellement laisser le temps à la chasseresse d'accepter ou non l'invitation, le quadragénaire se retira, non sans nourrir ce regard et cette étincelle d'admiration pour la mercenaire. La première destination du Comte fut le colombier du château où il y laissa se reposer son faucon blanc avant d'aller ensuite solliciter Pénélope, cuisinière et préceptrice officielle du baron Hector. Tout devait être parfait ce soir au château, mais pourquoi?

La sentinelle du Comte de Rougelac avait donc tout naturellement acceptée ce dîner qu'elle ne savait pas encore informel, même si Victor avait souligné ce détails impliquant l'absence des deux maîtres des lieux, le couple de Sombrebois. En mondain et intriguant qui se respectait, le Gouverneur de Sombrebois avait parfaitement agencé ses appartements gracieusement prêtés par le Baron depuis qu'il avait scellé son alliance avec ce dernier. Bien entendu, sa prestance allait de concert avec le cadre qu'il souhaitait scrupuleusement établir et si la rusticité du château était à prendre en considération, il privilégia une tunique dans les tons gris ardoise, une fois n'était pas coutume. Une broche argenté venait joliment décorer le col haut de sa tenue afin de faire valoir son rang prestigieux. Une petite table au centre de la pièce venait d'être dressée tendit que plus loin un lit était recouvert de draps et d'un peau d'ours. Quelques bougies disposées dans les appartements venaient offrir une douce clarté alors que le soleil déclinait au dehors.

Tout était prêt pour recevoir la femme d'arme alors que la domestique du château finissait de disposer deux couverts sous cloche. Et alors qu'Alana faisait son apparition, le Comte, dos tourné, était en train de remplir deux gobelet de vin ou plutôt d'hypocras. Il se tourna alors vers son invitée, la détaillant de haut en bas et de bas en haut. S'il appréciait les robes, la vue de la femme d'arme arborant une tenue de chasseresse plus raffinée que plus tôt dans la journée, semblait lui plaire. Il se dirigea donc vers la jeune femme avant de lui tendre un gobelet, un léger sourire satisfait à la commissure de ses lèvres.

- Du vin et j'imagine quelques légumes cuit à l'eau. Il ne faut pas s'attendre à du grand luxe au beau milieu des marais, vous en conviendrez.

Dit-il amusé avant de rajouter, non sans lever son gobelet pour trinquer.

- Je puis en tout cas avoir au menu une chasseresse aux tissus plus riche. Vous avez eu raison de ne pas choisir quelques toilettes de salon, ce lieu, ce château ne s'y prête pas vraiment. Mais entrez donc et venez faire le tour du propriétaire, certes ces appartements ne valent pas la délicatesse de mon manoir, mais il y fait bon vivre. Sans doute plus qu'une tente dressée au cœur du bourg, n'est-ce pas ma chère?