Nom : [Oniarth]

Prénom : [Wellan]

Age : [25 ans]

Sexe : [Masculin]

Situation : [Célibataire]

Rang : Prêtre de Rikni

Lieu de vie : Temple de la trinitée

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
3 point en constitution et 1 point en parade

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

Compétences :

- [ALPHABETISATION] - Niveau 1
- [BAGARRE] - Niveau 1
- [CORIACE] - Niveau 1
- [SANG FROID] - Niveau 1
- Doctrine du Culte - Niveau 1
Objets : Lance, dague, hache, rondache, chemise de maille, jambière de maille,

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Wellan est un prêtre de la trinité ayant troqué la plume et la prière pour l'épée. Aussi, il porte encore sa longue robe de prêtre qu'il a simplement découpé deux ouvertures en bas de la robe, permettant une meilleure mobilité durant les combats. Lorsqu'il reste entre les murs de la cité, il ne porte qu'une petite dague pour sa défense personnelle. Cependant, s'il doit sortir de la cité fortifié, il porte toujours son armure sous sa robe et porte toujours, sur une épaisse ceinture de cuir ceignant ses hanches, une lourde hache. Un bouclier en bois mal dégrossi et renforcé par des bandes d'acier est retenu dans son dos par une bande de cuir et il porte généralement une longue lance à la main, donc la pointe est rouillée et légèrement tordue par les combats. Physiquement, il est plutôt musclé, mais sans être une montagne de virilité non plus. Son visage est assez austère et entouré par deux rideaux de cheveux blonds. Son regard est bleuté et pénétrant comme l'acier, comme s'il pouvait lire en vous d'un simple regard. Il ne porte aucun bijou, sinon le collier de la déesse de la guerre qu'il porte, accroché à la ceinture. De plus, sur son torse est gravé dans le tissu du symbole de la trinité et de l'église qu'il sert encore, même si c'est d'une nouvelle façon.

Wellan est un homme profondément religieux qui a voué sa vie à la foi et à l'église de la trinité. Il croit, comme beaucoup de personnes, que le malheur s'abat sur leurs têtes à cause des dieux qui les mettent à l'épreuve. Désireux de protéger les fidèles et les innocents, il est resté prêtre, mais s'assure de pouvoir défendre ceux qui partagent encore la foi pour les dieux. Il peut, aux premiers abords, paraître froid, austère et détaché. Pourtant, il est de ceux qui n'hésitent pas à se jeter dans les flammes pour sauver une vie. Il ne considère pas les hérétiques comme des gens foncièrement mauvais, mais simplement comme des âmes à remettre dans le droit chemin. Continuant son travail de prêtre avec une ferveur presque fanatique, il s'assure toujours d'aider ceux qui sont dans le besoin, s'attirant parfois quelques ennuis, car les miliciens n'apprécient pas qu'un prêtre joue les justiciers. Malgré tout, son éloquence et ses bonnes intentions lui ont toujours évité, pour l'heure, les peines plus graves qu'une remontrance. Ne jouant pas les mercenaires, il est déjà mieux vu que ses vulgaires lames à vendre par les miliciens et les habitants.

Wellan est né dans un petit village non loin de Marbrume qui a toujours vécu dans une relative paix et tranquillité. Quatrième enfant d'un seigneur local qui s'occupait des terres et du village, le seigneur Théo Oniarth. Il fut destiné dès sa naissance à un avenir sans intérêt. Les terres et le pouvoir iraient à ses deux frères plus âgés. Sa sœur, quant à elle, serait sans doute mariée à un noble pour souder une alliance. Lui, étant le dernier-né, il aurait de la chance s'il pouvait se mettre au service d'une autre famille noble comme scribe ou érudit. Cependant, il reçu tout de même une éducation digne de son rang. Il apprit à écrire, à lire et les mathématiques de base. Il apprit aussi l'histoire, la géographie ainsi que quelques matières digne de son sang bleu. Comme beaucoup de familles nobles, le père de Wellan choisit plutôt de l'envoyer dès ses 8 ans étudié au temple, dans le but de devenir prêtre. Ainsi, il servirait la trinité et ferait gagner un peu d'influence à leur famille. C'était un bon moyen de s'en débarrasser, tout en faisant prospérer la famille Oniarth. C'est ainsi que fut meublé les premières années de sa vie. Dans un temple, à étudier nuit et jour sans relâche. Pour ce défouler et canaliser sa fougue, il ce mit aux arts martiaux dès l'adolescence, apprenant rapidement à ce battre avec tout ce qui lui tombait sous la main. Souvent pour se défendre, parfois pour s'amuser. Étant le fils d'un noble, il put suivre des leçons d'escrime auprès d'un maître chevalier tout en poursuivant ses études au sein du temple. Malgré ses frasques d'adolescent turbulent, il finit ses études à l'âge de 17 ans et intégra la paroisse de son petit village en qualité d'apprenti. C'était une vie banale, sans richesse et sans excès. Mais au fond, elle lui plaisait bien. Il aimait le sentiment de pouvoir aider son prochain tout en servant les dieux qui avaient créé le monde. Cependant, comme beaucoup en ce monde, il fut chamboulé par la menace des fangeux. Dans le village, des murmures commencèrent à arriver, mais rien de sérieux. Un village isolé comme celui dans lequel Wellan servait était à l'abri dans les premiers temps. Mais bien vite, les rumeurs devinrent inquiétantes. Le cauchemar commença réellement une nuit d'orage. Une nuit. C'est tout ce qu'il fallut pour que la malédiction détruise le village. Une seule nuit. Réveillé par les hurlements des habitants, Wellan était sortie en courant pour voir ce qu'il en retournait et fut presque tué par l'un de ses monstres qui lui avait sauté à la gorge. Heureusement, l'homme qui servait les dieux avait appris à se battre dans sa jeunesse et il parvint à esquiver en quelques mouvements bien placés. Il attrapa la première arme qu'il trouva, une hache qui reposait sur un rondin, et fonça pour essayer de s'enfuir. Ce fut sans doute sa plus grande honte. Plutôt que de sauver les villageois, il avait lâchement fui. Son village fut détruit et sans nouvelle de sa famille, il attrapa tout ce qu'il put comme équipement dans les décombres des maisons et prit la route, en direction de la cité qui était non loin. Marbrume. Il rejoignit le temple de Marbrume où il put reprendre sa vie d'apprentie aux services des dieux, ayant tout perdu durant l'attaque, ami et famille, il n'avait plus aucune raison de vivre, sauf sa dévotion aux dieux. Il vécut à partir de 1164 dans la cité, mais au fond de lui, une nouvelle cause avait embrasé son coeur. Troquant la tunique d'apprentie pour celui de prêtre, il se mit au service de la déesse Rikni, devenant l'un de ses prêtres dans la cité et commençant à porter des armes et des armures, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention négative de certains de ses confrères. Mais à chaque fois, il parvint à justifier cet équipement par sa propre survie dans les conditions actuelles. Ne portant aucune arme réservée à la chevalerie ou à une forme d'ordre guerrier, on le laissa tranquille jusqu'au couronnement. Durant cette terrible journée, où l'horreur enfonça les portes de la cité, il aida à l'évacuation des civils loin de ses monstres et fut l'un des seuls hommes de foi à porter des coups aux monstres et à aider la population en première ligne. Ce furent ses actions qui lui permirent d'échapper aux bannissements, ses idéaux étant simples et critiqués de ceux qui les connaissent. Selon Wellan, l'église devrait s'impliquer plus dans cette guerre contre la fange. Soulever elle-même des troupes et armer un bras divin pour combattre. Cependant, sachant que l'église a toujours rejeté fermement l'idée même d'un ordre guerrier à son service, même du temps de la paix, il n'en dit rien. Il garde ses opinions pour lui, sauf aux rares personnes auxquelles il faisait confiance. Aujourd'hui, il occupe encore son titre de prêtre et il n'est pas rare de le voir se promener dans les rues avec un équipement un peu trop lourd pour une simple défense. Cependant, sa haine viscérale et affichée de cette secte de fanatique qui ce font appeler les purificateurs et la capture de l'un d'entre eux de ses mains lui ont permis d'échapper au bannissement et pour l'heure, il est surveillé et toléré. La capture de l'individu en question fut plutôt facile. Le pauvre idiot avait essayé de le recruter quelques jours après l'attaque, croyant sans doute que son zèle pourrait être soumis à leurs foi perverses.

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