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 Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)

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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyLun 18 Oct 2021 - 8:33





Manoir Rougelac ◈ 25 Avril 1167 ◈ Début de soirée

Le Grand Soir était arrivé, le complot allait pouvoir enfin être mis en place sur cet échiquier si complexe qu'était la haute société marbrumienne avec ces hommes et ces femmes d'influences qu'aucune méthode n'était trop dangereuse pour arriver à ses fins.

La rouquine était attendue en début de soirée au Manoir Rougelac, Victor ayant prit soin de ne laisser aucun de ces détracteur sentir le coup fourré qui se préparait. Un jour plus tôt, un coursier s'était rendu au Jardin des Fleur tenu par Madame Rose. Un pli avait été déposé en main propre à la jardinière et dans celui-ci était expliqué comment allait se rendre Iris à la demeure Rougelac. Apres la lecture de cette dernière, obligation eut été de détruire les instructions par la flamme d'une bougie.

Il était dit qu'un des homme de main du Comte attendrait la jeune femme dans une ruelle étroite à l'arrière du jardin du Comte, celle ci emprunterait un portillon pour ensuite s'engouffrer dans le petit cadre verdoyant avant qu'on l'escorte jusqu'à une porte de service qui après avoir été empruntée, serait délesté de son manteau ou de toute autre habille dissimulant sa réelle identité. Apres quoi la Gouvernante accompagnerait la demoiselle jusqu'à cette chambre d'invitée qui ne serait que familière pour Iris.

Tout semblait méticuleusement préparé, chacun des employés du Gouverneur de Sombrebois sachant ce qu'il avait à faire et où était sa place. Un étrange silence régnait dans la bâtisse et dès lors que la fille de joie franchit le pas de la porte que la Gouvernante referma sans demander son reste, laissant la jeune femme face à intriguant mondain qui était calmement installé devant la coiffeuse.

- Bonsoir Iris. L'heure est enfin venue de déployer tous vos talents pour mes desseins et ceux d'une amie de circonstance.

Il désigna un baquet d'eau, le nécessaire de toilette ainsi que la tenue qu'allait porter la jeune femme, méthodiquement étalée sur la couche. Robe à jupon de la couleur choisit par Iris, pair de bas, collier précieux, ainsi que tous les autres accessoires dont avait besoin une femme de bonne famille pour se montrer dans les meilleurs dispositions afin de se montrer dans une réception mondaine, sans oublier le fameux masque que cette dernière porterait pour l'occasion.

- Dès lors que vous vous serez apprêté, vous ne pourrez plus faire marche arrière. Que nous soyons bien entendu sur ce point. Je me permet de superviser vos préparatifs, ce sera l'occasion de vous expliquer déroulement des opérations. Une domestique finira ensuite par vous coiffer.

Rougelac n'avait jamais été si sérieux et concentré et pour cause, cette machiavélique intrigue allait lui permettre d'asseoir sa prochaine position à la cours royale. Il suivait donc du regard la fille déchue de notaire, mains jointes, ces index posés sous son menton.






Dernière édition par Victor de Rougelac le Jeu 21 Oct 2021 - 19:24, édité 1 fois
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Clarence SarravilliersProstituée
Clarence Sarravilliers



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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyMar 19 Oct 2021 - 21:29
Dans la chambre, le Comte. Sur le lit, une splendide et flamboyante tenue d’un rouge aussi profond que celui d’un rubis exposé aux lueurs des chandelles. Une tenue de conte de fée, digne de la plus belle de toutes les princesses. Le cœur de Clarence fait un bond en apercevant cette merveille de velours rehaussée de dentelles si fines, si délicates qu’on les dirait tissées par d’habiles araignées. Il y a de subtiles suspensions florales sur le décolleté, de minuscules fleurs brodées ourlées à même le velours, apportant une note de douceur au milieu du carmin voluptueux. La jolie rousse approche de la couche pour toucher cela du bout des doigts, satisfaite. Elle sait qu’elle sera très belle dans cette tenue, en cette soirée qui signe le point d’orgue de toute une vie d’attente.

Après cette nuit, plus rien ne sera comme avant.

Le manoir, le conte de fée, les jolies tenues, tout cela disparaitra pour laisser la place à la monotonie d’une vie que seule sa sœur égaye un peu. Alors elle compte bien en profiter, s’emplir les yeux de toutes ces splendeurs inaccessibles, danser aussi, parler, rire, vivre le rêve avant qu’il ne s’estompe à tout jamais. En apercevant les bijoux, Clarence a un sourire doux. Les rubis et l’or s’accordent à sa tenue et seront mis en valeur par sa peau d’albâtre. La jeune femme a alors un regard vers le Comte qui, solennel, lui rappelle tout ce qu’elle sait déjà. Elle ne répond rien de suite, elle laisse juste tomber sur le sol un petit baluchon contenant ses effets personnels, une petite robe de lin vert, un petit tablier reprisé ici et là mais propre, un bonnet simple et un châle pour dissimuler ses épaules. La tenue parfaite de domestique. Personne ne verra la différence, personne ne songera à chercher une servante quand on cherchera une magnifique créature apparue et disparue lors de la même soirée.

- Je sais déjà tout cela Monsieur le Comte, Madame Rose, Abigaëlle et vous-même n’avez pas manqué de me le rappeler ces derniers jours.

La voix de Clarence est douce. Elle a un regard pour le Comte qui va sans doute demeurer là pendant qu’elle se change. Sans plus attendre, elle ôte sa petite cape qu’elle dépose sur une petite chaise avant de chercher les liens qui retiennent sa robe, discourant dans le même temps, comme si la situation était on ne peut plus normale.

- Et j’ai moi-même toutes les raisons du monde de vouloir que cette mission soit couronnée de succès.

Clémence. Leur maison. Une nouvelle vie. Après cette nuit, Clarence aura de l’argent pour tout remettre à neuf et adoucir considérablement la vie de son aînée. Si elle devait avoir des doutes ce soir, le visage de Clémence lui rappellerait alors la nécessité de faire ce qu’elle est en train de faire.

- Expliquez moi donc comment va se dérouler cette soirée, Monsieur le Comte.

Un lien vient de glisser, la robe tombe au sol dans un doux froufroutement de linge, révélant une chemise courte et simple, ample, une chemise qui révèle ses longues jambes fines tandis qu’elle approche de la couche, à la recherche des bas. Elle s’en empare et sourit, appréciant la texture entre ses doigts.

- Comment se déroule ce genre de soirée dites-moi ? Y aura-t-il quelqu’un qui se chargera d’annoncer mon entrée, ainsi que j’ai pu le lire dans un de mes ouvrages favoris ?
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyJeu 21 Oct 2021 - 19:30





Manoir Rougelac ◈ 25 Avril 1167 ◈ Début de soirée

Clarence se comportait exactement de la façon qu'avait souhaité le Comte de Rougelac. Déterminée, sans pudeur et méthodique. Vous ne pourriez sans doute pas comprendre ô combien cet instant était plaisant voir même un soupçon existant pour cet intrigant mondain. Victor l'observe, l'écoute, appréciant ces traits de caractère et de personnalités qui se confirmaient à ses yeux experts. Itis avait tout pour réussir, c'était sa conviction.

Sans perdre une miette de ses déclarations, Rougelac la dévore du regard, inclinant légèrement sa tête sur le coté pour venir apprécier cette délicieuse longueur de jambe se dévoilant à son regard. Victor ne put s'empêcher de mordiller sa lèvre inférieure, comme s'il résistait à la tentation de cette tentatrice fleur du vice. Il se décida alors à la rejoindre, sans mot, pour seul lien les unissant, ce regard à la fois admiratif et nimbé d'une légère odeur de convoitise. Posant ses paumes sur le tissu de cette chemise, dernière défense à cette arme de chair que représentait la jeune femme, Rougelac la retourna lentement pour qu'elle lui fasse face avant d'enfin mettre fin à son silence.

- Asseyez-vous sur le lit je vous prie.

Et dans un geste aux notes presque sensuelles, il vint lui dérober la pair de bas. Alors, il plia un genou à terre, rajoutant.

- Il y aura bien quelqu'un vous annonçant à l'assemblée déjà présente. L'idéal serait de ne point arriver la première ni la dernière, mais assurément après que votre cible soit arrivée, une question de première sensation devrait s'inflitrer alors dans son esprit, aussi chaste sera-t-elle.

Il lève un bras, cherchant alors à récupérer l'un de ces longue jambe à hauteur de mollet pour ensuite laisser ses doigts glisser avec une infinie délicatesse vers le talon de la jeune femme.

- La soirée se déroulera en trois temps. Le premier sera celui des bavardages et de la collation. Des groupes se formerons et se dissoudrons pour en réformer d'autres. Viendra alors en second temps, le bal, les danses et les festivités d'un banquet. Le temps de l'ivresse sous toutes ses formes... acceptables.

Il prit une pause, laissant la jambe choir sur son épaule tandis qu'il retroussait l'un des bas pour alors récupérer cet adorable pied qu'il recouvrit du précieux tissu.

- La troisième verra hommes et femmes se séparer dans des salons distincts. Tout du moins, une partie. Quelques femmes se mêleront encore au hommes mais la plupart, dont fera partie la femme de l'armateur préféreront deviser des choses plus artistiques, tandis que les hommes jouerons et fumerons. Vous devrez oeuvrer lentement... mais sûrement, durant ces trois phases. Attirer votre poisson avant qu'il ne morde à l'hameçon si je puis imager.

Avec sensualité, il commença à recouvrir la jambe de la jeune femme, appréciant la sensation du dissu au contact de la cuisse d'Iris.

- La musique vous aidera tout du long à dissimuler vos mots aux oreilles indiscrètes... c'est pour cela que j'ai choisit de vous mettre à profit durant ce bal.

Pour l'heure, il n'avait pas encore évoqué les complices qui agiraient et graviteraient autour de la louve, chaque chose en son temps et tout portait à croire qu'il appréciait et profitait de ce moment de complicité, tout du moins qu'il imposait à la fille de joie par ce subtile contact a la vêtir.



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Clarence SarravilliersProstituée
Clarence Sarravilliers



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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyVen 22 Oct 2021 - 22:59
Le mouvement du Comte ne lui a pas échappé, au bruit doux que font ses habits lorsqu’il se déplace. Alors qu’il dépose ses mains sur elle, elle détourne la tête, légèrement, avant de le laisser la guider afin qu’elle se tienne face à lui. A nouveau, ce frisson étrange qui la parcourt alors qu’il lui enlève les bas des mains et qu’il lui demande de prendre place sur le lit. La jolie rousse s’exécute, un peu surprise, avant de le voir poser un genou à terre. L’incongruité de la situation la fait rougir un peu.

- Oui…Ménager son entrée, pour laisser la meilleure impression possible. Je comprends parfaitement ce que vous voulez dire.

Elle suit le mouvement de cette main qui se pose sur son mollet puis sur son talon tout en l’écoutant et en essayant surtout de ne pas se laisser distraire par ces caresses délicates et habilement prodiguées.

- Est-il de bon ton que les dames se hasardent à une discussion avec un gentilhomme ? Je veux dire…est-il préférable de le laisser m’aborder ou puis-je tenter une approche subtile ? Je ne veux pas commettre d’impair. D’autant que…si j’ai bien compris, son épouse sera présente.

Une épreuve redoutable. Elle va devoir user de rouerie pour parvenir à ses fins, surtout si l’épouse rôde dans les parages. Quoiqu’il en soit, sa défiance est mise sous silence par les gestes du Comte. Aurait-il, lui aussi, une passion pour les bas ? Il l’habille avec une douceur exquise, il pourra même voir la peau de la catin s’hérisser sous les mouvements, s’hérisser d’une douce chaire de poule. Et là c’est elle qui se mord l’intérieur de la lèvre, les joues toutes rouges.

- La musique pour couvrir mes propos…Il faudra que je sois concise.

Le premier bas est attaché à sa cuisse, retenu par un fin lien de velours rouge, de la même couleur que sa robe. Avec une audacieuse confiance, elle dépose au sol son petit pied enveloppé de soie avant de déposer son autre pied sur l’épaule de Victor, l’œil pétillant de malice et de gaieté à la fois. Ensuite, elle lui tend familièrement le bas, l’incitant à continuer ce plaisant moment qui la détend avant le moment du grand saut.

- Où serez-vous durant ce temps, Monseigneur ?

Sera-t-il là à l’observer ? à tenter de savoir ? Contrôler ? Peut-être bien. C’est idiot, mais le savoir dans la même pièce qu’elle et sa proie la rassure un peu.

- Cela me rassurerait, de vous savoir non loin…
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptySam 23 Oct 2021 - 11:51





Manoir Rougelac ◈ 25 Avril 1167 ◈ Début de soirée

La situation prenait en effet une tournure bien cocasse, provoquant chez la fille de joie une réaction physique que le Comte pouvaient lire sur les joues soudainement rougies de cette dernière. Tout en affirmant comprendre le discours et l'analyse de son commanditaire dans cette affaire, Clarence semblait réceptive et toute disposée à laisser le mondain la vêtir de ce bas dans une atmosphère subtilement et volontairement sensuelle. L'homme cherchait sans doute à œuvrer sur plusieurs tableaux et rien dans sa démarche n'était le fruit du hasard et si la rouquine était susceptible d'en douter jusqu'alors, elle se rendrait bien vite compte de la nature de ce personnage qui lui ouvrait des portes jusque là inaccessible.

L'épreuve qui attendait la jeune femme était en effet des plus redoutable mais après tout, c'était ce qui faisait toute la saveur de cette affaire dans laquelle elle jouait le 1er rôle. Victor préféra à nouveau se muer dans le silence, préférant pour l'heure savourer ces gestes, cette sensation tactile et privilégié qu'il venait de nouer avec Clarence, profitant de la douceur de sa cuisse et du tissu qui l'enrobait à présent. Bien entendu, son regard perçant apprécia ce frisson parcourant la peau des jambes d'Iris, il venait d'obtenir une victoire, précieuse, mais laquelle ?

Les secondes s'écoulaient jusqu'à ce que l'apparat d'une des jambes de Clarence soit parfaitement installée. Le moment était alors fatidique. Quelle réaction aurait la catin de notaire déchu ? La suite de leur relation dépendrait certainement de l'attitude qu'elle allait adopter. Et finalement, que ne fut pas la joie intérieur ultime que ressenti Victor lorsque naturellement, Clarence lui offrit son autre jambe, s'offrant le luxe de la poser sur l'épaule de son hôte. Discrètement, l'azur observe furtivement cette lèvre inférieure qui venait d'être mordue, sa victoire n'en était plus que savoureuse et il ne put s'empêcher, alors qu'il récupérer le second bas tendu, d'esquisser un fin sourire à la commissure de ses lèvres. Clarence semblait pétiller de malice et de gaieté, assumant en quelque sorte de se jeter dans la gueule du loup. Un loup fort dangereux et audacieux mais qui laissait miroiter dans de bénéfice chez la rouquine.

Les interrogations s'enchaînèrent naturellement de cette voix tant aphrodisiaque et tout portait à croire que la jeune femme avait besoin de sa rassurer en comptant sur la présence du Comte de Rougelac. Un second sourire s'afficha alors sur le visage du mondain qui calmement et de manière toujours aussi sensuellement, faisant disparaître la peau douce de cette seconde jambe sous le tissu du deuxième bas. Nouant finalement le fin lien de velours rouge, Victor avança de quelques centimètres sur ses genoux pour finalement venir déposer à l'intérieur de chacun des cuisses de la fille de joie un brûlant baisé.

- Vos jambes sont parfaites ainsi et rassurez-vous, je ne serais jamais loin de vous. Vous ne pourriez vous imaginez ô combien je suis capable de me fondre dans un décor sans même que l'on me porte intérêt. Lorsque je vous ai parler de la préférence pour l'obsidienne, il y a plusieurs raison à cela et la discrétion en fait naturellement parti.

Il se décida alors à reculer, ses paumes glissant sur toute la longueur des bas avant qu'il ne s'offre le luxe de déposer un dernier baisé sur le dos de chaque pied de la jeune femme, dissimulant à son invité l'excitation naissante en son bas ventre. Mieux valait ne pas immédiatement se redresser, mais tout portait à croire qu'il serait bientôt sur le point de le faire.

- Vous vous questionnez sur la manière d'aborder votre cible. Je pense que vous prenez la problématique dans le mauvais sens. L'environnement vous guidera dans votre, que dis-je, vos choix. Peut-être seront-ils bons, peut-être mauvais, le principal étant d'être en capacité de réagir aux moments opportuns. Si la situation vous offre l'opportunité d'amorcer une approche, pourquoi s'en priver ? Tant que votre analyse vous conduit à minimiser les risques... collatéraux, tel que pourrait l'être la présence de son épouse. Je vous l'ai déjà dis, le risque zéro n'existe point mais s'y rapprocher vous donnera plus d'aisance et de crédibilité dans vos manœuvres. Peut-être le laisser vous aborder serait une manière des plus prudente, mais cela voudrait dire que vous aurez suffisamment éveiller votre intérêt à ses yeux. Voyez comme l'équilibre est fragile entre ces deux choix ?

Il se délecte encore un instant de cette vision de la jeune femme allongée sur le lit alors qu'il l'aide à s'habiller avec ce soupçon de sensualité dont il use avec doigté.

- C'est bien pour cela que j'ai porté mon dévolu sur votre personne. Vous avez le corps ET l'esprit. ces deux atouts ou armes, peu importe comme vous les voyez, vous permettrons d'atteindre votre objectif là où toute autre femme commettrait irrémédiablement une erreur. Je serais tout proche et deux complices m'épauleront, une femme et un autre. Qui sait même si peut-être ne serais-je là à me délecter de la chute de l'armateur, sa virilité, piégée entre vos cuisses.



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Clarence SarravilliersProstituée
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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyDim 24 Oct 2021 - 12:00
Il y a une atmosphère particulière dans cette pièce. Les lieux, les vêtements, les draps de prix, le Comte lui-même, tout occupé à prendre soin d’elle, tout cela l’enivre plus certainement qu’un verre de vin. Cette ambiance feutrée, propice aux confidences comme à l’abandon de soi, lui plaît infiniment. C’est…tellement différent du Jardin. Il y a une connivence entre les deux complices, quelque chose de neuf qui la surprend et qui lui fait regarder le Comte avec attention. En ce domaine peut-être est-il bien plus redoutable qu’elle l’est elle-même…Il n’y a qu’à voir toute la maîtrise qui est la sienne alors qu’il couvre sa deuxième jambe de ce joli bas si doux, alors qu’il dépose des baisers ici et là, d’une si élégante subtilité…

- L’on dit que les gens heureux attirent souvent les autres à soi. Être ici est un rêve pour moi, Monsieur le Comte…Peut-être que cet armateur s’en apercevra.

Il y a un certain plaisir à s’abandonner à de plus expertes mains que les siennes. Et Clarence ne boude pas ce plaisir, souriant largement à Victor qui l’observe, les deux jambes à présent drapées de bas de prix, toujours un genou au sol.

- J’ai toutes les raisons du monde de vous aider à parvenir à vos fins. J’y arriverai.

Un bref instant, une lueur espiègle illumine les grandes orbes émeraudes avant qu’ils ne se posent ailleurs, cherchant visiblement quelque chose du regard. Quelque chose qu’elle ne trouve pas, ce qui agrandit plus encore son sourire mutin. S’il est habile de ses mains, elle sait par contre qu’elle peut allumer un brasier d’un seul geste. Il n’est pas interdit de s’amuser un peu, après tout.

- Vous nous observeriez, Victor ?

Ses longs doigts fins pianotent un instant sur l’épais édredon du lit avant que ses doigts ne glissent jusqu’à l’ourlet de sa chemise, un vêtement dont elle s’empare avant de l’ôter, se révélant ainsi sa silhouette magnifique aux yeux du Comte. Pour autant, elle ne s’attarde guère sur le lit, elle se redresse et s’éloigne en direction d’une grande armoire, en quête de ce qu’elle cherchait et qui n’était point préparé.

- C’est un petit vice que me demandent souvent mes clients, en effet, et auquel je n’ai jamais satisfait.

Elle ouvre grand l’armoire et tourne volontairement le dos à Victor, un large sourire figé sur son visage poupin. De là où il se trouve, le comte verra une sylphide occupée à remuer délicatement des chemises, en quête de celle qui complètement son apparence avec grâce. Ses longs cheveux roux tombent sur ses reins, drapant quelque peu son corps à l’instar de ces bas dont il vient de la parer.

- Cela étant, si cela peut vous combler, au moins un instant, je n’y vois pas d’inconvénient. Voulez-vous m’aider ? J’hésite entre les points de guipure et la dentelle florale sur le col…
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyLun 25 Oct 2021 - 14:30





Manoir Rougelac ◈ 25 Avril 1167 ◈ Début de soirée

Tant de beauté et de charisme à la fois chez ce petit bout de femme à la crinière de feu. Cela pouvait faire tourner la tête à plus d'un homme et le Comte aurait été prêt à succomber à l'ivresse des sens si la situation ne nécessitait pas une forme de réserve. Iris n'était à présent plus vêtue uniquement que de ces bas, enfilés avec sensualité et délicatesse par Rougelac et la vision de cette silhouette divine força Victor à rester à genou tandis qu'elle quittait le confort de ce lit pour se diriger vers une grande armoire.

Alors qu'elle s'employait à ouvrir le meuble regorgeant de tissus, s'affichant volontairement dos à son hôte, le mondain se décida finalement à se redresser, toute son attention focalisée par la vue tentatrice à souhait de la fille de joie. L'azur se perdit déraisonnablement sur cette croupe au dessin sculpté à la perfection par les Trois. Hésitant une fraction de seconde, il réduit alors la distance vers la jeune femme, se mordant à nouveau la lèvre inférieure avant de placer son torse contre le dos de Clarence. Ce contact est si réconfortant, si doux, si apaisant... Ces mains viennent alors se poser sur les hanches de la fleur, remontant lentement à la manière d'un ébéniste qui vérifiait avec une certaine passion la qualité de son ouvrage.

Il fini alors par glisser ses mains autour des poignets d'Iris, l'aidant à cet effet à fouiller la penderie en quête d'une précieuse chemise. Durant ce laps de temps où le contact semblait aussi intense que formel, nul doute que la fille de notaire pu sentir un corps étranger durcir contre sa croupe et son expérience allait certainement lui faire deviner de quoi il s'agissait. Mais pourtant, rien d'intime ne se produisit, seul un ardant désir contenu pouvait trahir le corps du mondain en cet instant.

- La dentelle florale, oui, cela me semble un très bon choix.

Il l'aide alors à se saisir du vêtement avant que soudainement son visage ne se niche contre la clavicule droite de la jeune femme pour laisser alors un souffle chaud chatouiller la nuque de la donzelle.

- Il ne s'agit point de me combler, quoi que... cette pensée m'est agréable. Je le ferais surtout pour veiller à ce que tout se déroule sans accrocs. Mais, pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable. Je serais bien curieux d'admirer vos prouesses vue d'un autre angle que celui du client.

Un fin sourire se dessina sur son visage avant qu'il ne subtilise la chemise à dentelle florale à hauteur de col pour alors, toujours dos à la rouquine, le lui enfiler avec cet infini douceur dont il faisait preuve depuis le début de leur retrouvailles.



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Clarence SarravilliersProstituée
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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyMer 27 Oct 2021 - 22:02
Clarence suspend un instant son geste alors que le Comte la rejoint, se collant doucement à son dos. Elle l’avait entendu se déplacer bien sûr, mais elle ne s’attendait guère à ce qu’il la rejoigne si vite. Et tout aussi vite, la raison de cette proximité se fait tangible, sous la forme d’une masse dont l’évidente dureté la fait sourire. Elle joue, elle s’amuse, il paye, c’est donc un échange de bons procédés. Pour autant, Victor ne fait rien de plus que poser ses mains sur elle alors qu’elle reprend ses recherches, bientôt rejointe par son hôte qui semble poser son choix sur une magnifique chemise à l’infinie douceur. Le visage du Comte semble se perdre sur son épaule quand elle murmure :

- Mais si, Monsieur le Comte, il ne s’agit que de cela. Vous combler. Depuis la simple vue d’une silhouette dénudée jusqu’à l’accomplissement final qui justifie ma présence en ces lieux…N’est-ce pas pour cela que vous me payez ?

Avec grâce, elle le laisse enfiler la chemise sur son corps, appréciant le contact léger et simple d’une chemise douce, tout autant que la délicatesse dont il fait preuve lorsqu’il l’habille. C’est une situation plutôt étrange, de jouer ce registre tout en s’habillant et ce n’est pas pour lui déplaire, bien au contraire. Il y a une tension, elle sent le désir du comte, dans son souffle, dans ses gestes, jusqu’à sa voix et pourtant il se domine de manière totalement admirable. Elle met la dernière main à l’ajustement de son col, une ravissante et élégante suite de petite fleurs blanches qui viendront parfaitement se mêler à celles qui se trouvent déjà sur le corsage de cette robe qu’elle enfilera ensuite.

- Libre à vous de regarder, Monseigneur. Vous aurez au moins l’assurance que le travail est…accompli.

Le regard de Clarence vogue quelque peu sur la silhouette du Comte depuis ses épaules jusqu’à ses braies, puis elle s’éloigne, non sans sourire. Elle se rend à la console et verse un peu de vin dans un verre à pied, un peu de vin rouge qu’elle boit avec parcimonie. L’alccol et le travail font rarement bon ménage mais elle a besoin d’un réconfort que ne peut lui apporter son client. Tant de choses dépendent de sa réussite…

Elle a une pensée pour sa sœur. Clémence…Que doit-elle penser de Clarence à cette heure ? Va-t-elle bien ? Tout en buvant une nouvelle petite gorgée de vin, elle songe au plaisir que cela sera de couvrir son aînée de cadeaux et de confort. Cette pensée lui rend toute sa superbe, elle dépose son verre et se retourne vers Victor, le sourire toujours fiché sur ses lèvres corail.

- Il est temps d’enfiler cette robe…

Lorsqu’elle approche du lit, elle pose ses longs doigts sur le tissu, osant à peine la prendre en ses mains de crainte d’abîmer une telle beauté carmine.

- M’aiderez-vous là aussi où une camériste attend-t-elle derrière cette porte ?, demande-t-elle d’une voix douce.
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyJeu 28 Oct 2021 - 9:34





Manoir Rougelac ◈ 25 Avril 1167 ◈ Début de soirée

Si le rapprochement est subtile, le contact du bassin du Comte contre la croupe de la fille de joie s'en trouve sans équivoque possible. Il s'était vraisemblablement installer une atmosphère de désir charnel que pouvait ressentir et en jouer Clarence, dos au Comte. Ce dernier n'avait aucune intention de franchir certaines limites, mais il ne boudait pas son plaisir d'apprécier l'arme qu'il allait introduire sur son échiquier, une arme à la chair fatale. A la remarque de la rouquine, Victor sourit à nouveau, sans émettre la moindre objection. Iris avait comprit tous les tenants et aboutissements de sa présence.

Certes, le Gouverneur du Sud domine son sujet, mais pour le mondain, il lui était plaisant d'admirer le comportement et la détermination de la jeune femme. Plus encore, le Comte cherchait à entretenir une relation qu'il espérait durable et prolifique à de nombreux niveaux. Les fondations étaient en place et cette nouvelle structure ne demandait à présent qu'à être bâti à la force d'un engagement total de la part d'Iris. Il remarque son sourire lorsqu'elle reprend de la distance et c'est exactement ce qu'il recherchait.

Clarence allait à présent enfiler son armure de tissu et là encore, c'est comme si elle avait deviné les intensions de son employeur du soir. Le temps des confessions et de l'entretien du désir et de la fidélité de sa nouvelle pièce de son échiquier était révolu. Victor accompagne alors la voix douce de Clarence par une éphémère caresse sur ses fesses délicatement rebondis. Comme le ferait un homme satisfait par l'ouvrage qu'il avait conçu.

- Ma gouvernante va achever mon œuvre à présent. Je me réserverais un autre luxe dès notre retour au manoir. Je vais vous attendre dans le carrosse qui nous attend dans la ruelle derrière le jardin, que vous avez emprunté en arrivant. L'un de mes hommes vous y conduira. Nous finirons notre discussion sur le chemin de la résidence où vous sévirez.

Il s'emploie alors avec grâce à une légère courbette d'usage pour ainsi imprégner plus encore la jeune femme dans l'univers dans lequel elle allait baigner puis quitta la chambre pour laisser place à sa domestique, sachant exactement ce qu'elle avait à faire. Quand à lui, il quitta la bâtisse pour s'installer sur l'une des banquette du véhicule qui stationnait à l'arrière dans le plus discret anonymat, le cochet, prêt à démarrer dès lors que la femme s'engouffrera dans l'habitacle.



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Clarence SarravilliersProstituée
Clarence Sarravilliers



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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyDim 31 Oct 2021 - 8:06
Le Comte s’en va, laissant Clarence un très cout instant toute seule dans cette chambre. Se réserver un autre luxe à son retour, a-t-il dit…La jolie rousse détourne un instant les yeux, pour reporter son attention sur la robe absolument splendide qui l’attend. Aussi court que soit l’instant où elle est seule dans cette immense chambre, la jeune femme ne sourit plus, prise d’un vertige passager qui ne l’inquiète pas pour autant. Se tenant au montant du lit, elle ferme un instant les yeux, retenant un flot d’émotions qu’elle ne parvient pas à exprimer et dont elle ignore la provenance.

Son corps est une arme. Une arme dont elle se sert, qu’elle loue au plus offrant, en échange de biens, de nourriture et d’argent. En échange de vêtements et de douceurs. En échange de matériel et d’accessoires. Non pas pour elle, ou en tout cas indirectement, mais pour la seule personne qui compte. Clémence, la douce et docte Clémence, sa sœur bien aimée serait horrifiée de voir cela. De la voir ici, presque nue, utilisée en parfaite connaissance de cause pour faire tomber un homme au profit d’un autre. Horrifiée, c’est le mot. Pourtant, au milieu de ce déploiement de techniques de femme fatale, de ces regards lourds de sens et de ces paroles sulfureuses qu’elle glisse intentionnellement à l’oreille de son noble client, Clarence demeure cette jeune femme candide et douce, pleine de bonnes intentions et de rêves. Les rêves…

Elle caresse le doux velours garnis de soie de cette robe qui symbolise l’accomplissement de plusieurs années de travail difficile pour s’y accrocher. Cette mission terminée, elle recevra de quoi réparer leur maison et probablement la meubler de choses simples qui leur rendront un peu de leur vie d’avant. Elles pourront en faire une petite résidence, louer leurs chambres à des gens biens, trouver une source de revenus honorable et confortable. Elle se voit en cuisine, à préparer des gâteaux, tandis que Clémence, enfin débarassée d’un métier pénible, évolue dans leur salon avec un sourire, les cernes effacées, dans une jolie robe de tissu bleu, propre et neuve. Jolie. Belle. On revivra enfin, à la maison du Notaire Sarravilliers. On revivra et les jours seront beaux. Plus de nuits de gardes pénibles pour Clémence, plus de clients pour Clarence. Et peut-être qu’enfin quelqu’un verra Clémence comme Clarence la voit toujours : nimbée de lumière, de cette lumière que seules les meilleures personnes de ce monde dégagent. Peut-être que quelqu’un voudra aimer Clémence et lui apporter tout le bonheur qu’elle mérite. C’est tout ce qu’elle demande aux Trois, tous les soirs…

Si quelqu’un pouvait voir à quel point sa sœur est une belle personne, à quel point la maison s’illumine quand elle sourit…Tout le monde a droit au bonheur. Un bonheur dont Clarence s’estime responsable depuis la mort de son époux. Elle avait prié si fort pour que Clémence revienne auprès d’elle, coûte que coûte…Quand elle est devenue veuve, elle a perdu ce sourire merveilleux. Et Clarence est prête à tout pour qu’elle le retrouve. Oui. A tout. Même à faire ce qu’elle s’apprête à faire, sans le moindre scrupule. Que les Trois lui pardonnent ses actes futurs…

- Aidez-moi mademoiselle, je n’ai jamais porté pareille tenue.

La camériste venait d’entrer et attendait patiemment une réaction de Clarence. Aussitôt la jeune femme retrouve son attitude souriante et positive, cédant aux douces injonctions de la camériste qui l’aide à s’habiller. La robe est reprise ici et là, rapidement, de manière à ce qu’elle épouse parfaitement ses formes. Puis, patiemment, la camériste soigne la coiffure et dresse un très élégant chignon duquel s’échappent quelques boucles ravissantes, tombant avec légèreté sur sa peau blanche. Quelques épingles à cheveux serties de rubis maintiennent l’ensemble tandis qu’un maquillage léger approfondit son regard, la nimbant d’une touche de mystère.

Le haut miroir sur pied lui renvoie alors une image qu’elle n’est pas prête d’oublier. C’est une autre femme qui lui fait face, une femme qu’elle a rencontré dans ses petits rêves naïfs, une femme bien réelle désormais qui sourit, belle à damner, parfumée d’une touche de bois de santal. La camériste dépose une longue cape de laine noire sur ses épaules discrètement couvertes de fleurs de tissu afin de la prémunir du froid. Clarence remercie d’un très élégant geste de la main, se regarde une dernière fois puis sort de la pièce dans un tapageur froufroutement de velours et de soie. Bientôt c’est une vision féérique qui fait son apparition près du carrosse occupé par le Comte, une main gantée de blanc se tendant vers lui afin qu’il puisse l’aider à le rejoindre.

- Voulez-vous m’aider Monseigneur ?

La voix sensuelle, le port de tête altier, le regard langoureux, l’attitude noble et digne enseignée par Aby, Iris de la Broye attend donc l’approbation du Comte, un malicieux sourire au coin de ses lèvres corail.
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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyLun 1 Nov 2021 - 9:12





Manoir Rougelac ◈ 25 Avril 1167 ◈ Début de soirée

Dans l'habitacle du carosse, le Comte patientait, guettant discrètement par une lucarne l'apparition de la jeune femme. Les minutes s'égrainèrent jusqu'à ce qu'une silhouette vint dépeindre du paysage sombre d'un jardin à cette heure ci endormi. Rajustant alors rapidement le court rideau qui obstruait de l'extérieur la propre silhouette de Victor confortablement installée sur la banquette du riche véhicule tiré par deux étalons à la robe marron, ce dernier esquissa un léger sourire satisfait à la commissure de ses lèvres.

L'entracte était en passe de prendre fin, et pour le mondain, la curiosité d'admirer sa nouvelle arme enfin prête à passer à l'action en demeurait un moment aussi particulier que privilégié. La porte fini par s'ouvrir laissant apparaître la seule vision d'une main gantée de blanc qu'on venait lui présenter dans les plus nobles circonstances protocolaires. La voix de Clarence brisa alors le silence de la nuit, venant réclamer l'aide de son généreux hôte. Alors, se redressant légèrement, Rougelac tendit une main en direction de celle de la jeune femme pour alors laisser ses doigts, quand à eux gantés comme à son habitude d'un velour sombre, se mêler à ceux vêtus de blancs.

- Volontiers, mademoiselle de la Broye.

Immergeant derechef l'Iris dans son nouveau rôle de femme de la Haute, le Gouverneur du Sud accompagna donc la montée de la rouquine au cœur du carosse pour l'inviter à s'asseoir à sa gauche, non sans laisser son regard azur dévorer chaque dessin de cette silhouette idyllique, représentante indéniable de la femme fatale dans toutes ses caractéristiques. Sensuel, altier, au regard langoureux, ce personnage façonné de toute pièce par ses soins et ceux d'Aby, représentait un fascinant chef-d'œuvre au regard de l'influent mondain, incapable de ne pas s'offrir un dernier luxe avant de lâcher son nouveau pion dans la fosse aux lions. Il posa délicatement ses lèvres sur le dos ganté de cette main alors que ton regard resta rivé sur le visage de la mortelle poupée à l'allure parfaite de sang-bleu.

- Vous êtes... d'un beauté et d'une élégance sans pareille très chère.

Le regard s'attardant sur l'une de ses boucle de feu qui avait volontairement échappé au chignon préparé par sa domestique, Rougelac vint alors réajuster la longue cape de laine noire ainsi que le bas de la longue robe de velours et de soie, entretenant un bref instant ce son si délicat de froufroutement. Les deux passagers purent alors sentir le véhicule démarrer, offrant alors aux deux occupants comme seule mélodie de fond, le bruit caractéristique des sabots battant le pavé.

- Le temps de brouiller les pistes d'éventuelles comploteurs, nous avons quelques minutes devant nous pour finaliser notre commun projet du soir, mademoiselle Iris de la Broye, avant que le carosse ne s'arrête et que nos chemins ne se séparent brièvement.

Un coffret en bois était posé à la droite du Comte et sous les légères secousses provoquées par le transport, Victor l'ouvrit pour en retirer un tube de cuir contenant une carte mais pas n'importe laquelle. Il la déroula sur les genoux d'Iris qui put en comprendre le contenu.

- Il s'agit du plan détaillé de la demeure où s'exercerons vos talents ma chère.

D'un index assuré, l'intriguant mondain se mit alors à indiquer où se déroulerait chaque événement du soir avec une aisance telle qu'on aurait bien cru que c'était Victor lui-même qui avait préparé cette soirée masquée. Victor semblait désireux de ne laisser aucune place au hasard s'assurant de fait que la jeune femme garde en mémoire chaque recoin de la scène de son futur crime et par la même occasion, lui donner les détails qui lui permettrons de s'exflitrer dans les meilleurs conditions.

- Vous pourrez compter sur la présence de deux complices durant le bal. La première d'entre elle sera la fille de notre hôtesse du soir. Une jeune femme de votre âge qui comme vous nourrit quelques ambitions. La seconde n'est autre que le sommelier, un vieillard discret qui excelle dans l'art de son fondre dans le décor. Si notre plan se déroule comme prévu, vos effets de domestique vous attendrons au cellier. Mais celon la tournure des événements, le dispositif pourrait souffrir de quelques variables. Soyez certains que je chapoterais le tout avec le soucis d'exigence qui est le mien.

Il posa un phalange sous le menton d'Iris afin qu'elle le fixe.

- Mais rappelez-vous bien. Une erreur de votre part et tout se dispositif disparaît en un claquement de doigts et la féerie deviendra cauchemar pour vous. Mais le jeu en vaut la chandelle, vous le savez.

Se faisant, il retira un autre tube du coffret, dévoilant le portrait de la cible de la rouquine, ainsi que de sa femme. Un portrait exposant délibérément la présence des deux enfants du couple. Ultime mise à l'épreuve pour l'esprit de la fille de joie.



Plans :
Citation :
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Portrait :
Citation :
Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) Devos-3689dig-l



Dernière édition par Victor de Rougelac le Lun 1 Nov 2021 - 20:42, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyLun 1 Nov 2021 - 16:29
Le Comte approuve, il suffit d’observer l’éclat satisfait de ce regard océan perdu sur sa silhouette pour qu’elle le comprenne. La main délicate de la jolie rousse serre un très bref instant les doigts gantés de noir avant de sourire, prise d’une discrète mais intense satisfaction. Tous les soins apportés à sa tenue et à sa personne sont validés par un homme rompu dans l’art de la séduction et du paraître, il s’agit donc d’un gage supplémentaire d’un potentiel succès à venir. Pour autant, elle ne laisse guère sa main dans la sienne, elle la croise à sa jumelle sur ses genoux drapés de carmin, laissant le Comte mettre la dernière main à sa tenue avant que la carrosse ne s’ébranle.

Elle est calme, parfaitement sereine parce qu’elle sait ce qu’elle a à faire. Elle ignore pourtant encore tout de l’apparence de sa proie du soir, un détail auquel pallie Victor en extirpant, en plus d’un plan de la résidence où ils se rendent, un portrait d’une famille, l’armateur entouré de sa femme et de deux enfants. Elle ne regarde ni l’épouse, ni les bambins, fermant son cœur à tout sentiment autre que le devoir à accomplir.

- Très bien. Je le reconnaitrai sans le moindre problème.

Elle roule le portrait et le rend à Victor avant de s’emparer des plans de la demeure, des plans qu’elle observe au plus près, repérant la salle de bal, les étages, les chambres, les petites sorties vers les offices, écartant un instant les rideaux afin de mieux voir. Une chance que la lune soit claire et ronde là dehors sans quoi il lui aurait été extrêmement compliqué de voir les traits, les pièces, les détails.

- Cette jeune femme qui sera présente, pouvez-vous me la décrire, Monseigneur ? Comment s’appelle-t-elle ?

Si elle doit demander de l’aide, autant savoir à qui elle devra s’adresser. Pour autant, elle ne s’attarde guère sur les plans, elle les garde en main un instant avant de regarder les fabuleux décors qui se déroulent sous ses yeux, juste derrière les rideaux du carrosse. Les grandes émeraudes sont grandes ouvertes, fascinées par les maisons, immenses, les jardins, les sculptures, les portails magnifiques. Les plans roulent sur la banquette confortable tandis qu’elle se penche pour mieux voir, comme le ferait un enfant devant un spectacle attendu depuis longtemps.

- C’est tellement beau, cet endroit…Quel dommage qu’il fasse nuit. J’aurais aimé le voir de jour…

Pour autant, elle ne s’attarde guère, replaçant correctement le petit rideau pour regarder Victor, toujours aussi calme et sereine, un fin sourire aux lèvres.

- Avez-vous une dernière recommandation à me donner, avant que nos chemins ne se séparent ?

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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyMar 2 Nov 2021 - 7:49





Sur le chemin de la résidence Dufort ◈ 25 Avril 1167 ◈ Début de soirée

La fascination pour Iris de la Broye ne pourra qu'opérer auprès de l'armateur. En tout point elle semblait maitriser son sujet, ne trahissant à aucun moment dans son comportement le fait qu'elle portait un masque, endossait un rôle. Fille de joie devenue noble le temps d'une soirée, voilà un parfait compte de Fée si l'on éludait le coté sombre de cette histoire. Ainsi, Rougelac ne tint pas rigueur au léger écart que s'offrit Clarence en passant son nez derrière le rideau et admirer l'Esplanade dans la seule lueur d'une lune pleine. Après tout, il fallait laisser ces étoiles scintiller dans les yeux de la fille de noble déchue. Victor était un connard, un fumier de la pire espèce et pourtant un cœur battait dans son corps et il savait ressentir des émotions.

La situation de la rouquine ne le laissait pas insensible même s'il avait conscience de profiter de la situation et de tirer les ficelles des rêves au parfum malsain le fond où l'appât du gain venait convaincre une jeune femme qui savait devoir mettre de côté toute éthique. D'ailleurs, Victor n'avait cessé de l'observer lorsqu'elle tenait en main les différents documents dont celui où se trouvait sa cible. A aucun instant il ne décela la moindre perturbation, le moindre remords dans le regard et l'attitude de Clarence qui allait provoquer la tromperie d'un robuste couple de 20 ans. Mais pas le temps de s'attarder plus sur ces pensées et certitudes car la jeune femme était encore en demande et c'était bien naturel.

- Son prénom ne vous importera peu. Vous serez dès votre arrivée qui elle sera. Ce qu'il vous faudra savoir réside dans l'apparence. Vous ne pourrez vous tromper, une seule jeune femme sera capable ce soir de porter l'or et le bronze.

Il s'osa alors à se rapprocher de la jeune femme pour suivre du regard ce que la jeune femme observait par la lucarne, provoquant une fois encore une subtile et délicate proximité, son souffle chatouillant la nuque de Clarence.

- La nuit à ses charmes et ses atouts, sachez les apprécier très chère... Pour autant, vous savez qu'à présent rien n'est plus impossible si vous nourrissez certains souhaits raisonnable.

Il lui adressa un fin sourire avant de poser une main rassurante et protectrice sur l'une des cuisses de la fausse mondaine.

- Une recommandation ? Restez sereine avec cet objectif qui ne devra jamais vous fuir de l'esprit. Ne doutez pas ou tout du moins, ne le montrez pas.

Il reprit la distance conventionnelle tout en retirant sa main avant que le carosse ne finisse par s'immobiliser soudainement quelques minutes plus tard.

- Il est temps pour moi de finir le trajet à pied. Nous ne pouvons nous permettre d'arriver ensemble, simple mesure de discrétion.

Le Comte se redresse, passe devant la banquette pour ouvrir la porte mais s'immobilise le temps d'un dernier baisé main accompagnée d'un perçant regard.

- Ce carosse nous attendra dans la rue perpendiculaire à la résidence. Nous nous y retrouverons tout a l'heure avec le poids en moins du devoir accompli. Mademoiselle de la Broye... je vous souhaite le meilleur des succès, sinon, serais-je seule à regagner le manoir sur cette même banquette. Mais croyez bien, j'ai toute confiance.

Un léger clin d'oeil et Victor disparut. L'un de ces gants de velours frappant l'armature extérieure pour ainsi indiquer au hochet de reprendre sa route, le bruit des sabots frappant le pavé reprenant de plus bel jusqu'à atteindre la cours avant de la résidence où allait se produire la jeune femme dans ce bal des plus grands dangers.





Infos a écrit:

En quittant la carosse, tu peux apercevoir un jeune homme se diriger seul jusqu'au deux larges portes de la résidence. Libre à toi de le rejoindre ou de pénétrer seule dans l'édifice.
Un mercenaire ainsi qu'un héraut gardent l'entrée des lieux. Apres vérification de la liste des invités tu pourra entrer et l'on te proposera un masque. Trois couleurs seront proposées : Or , Sang , Noir.
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Clarence SarravilliersProstituée
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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyMar 2 Nov 2021 - 20:12
A l'approche du Comte, la jolie rousse n'a qu'un seul et unique sourire qu'il ne pourra que deviner.

- J'ai fait de l'impossible mon rêve, Monseigneur. Et vous voyez pourtant que je suis ici, dans un carrosse circulant sur la plus belle avenue de la cité, toute vêtue de velours et de soie.

Clarence se retourne vers Victor et a un regard pour cette main posée sur sa cuisse avant d'accrocher les deux orbes océan, avec une tranquille assurance.

- Rien n'est impossible, il suffit de se donner la peine et les moyens de ses ambitions.

Un sourire entendu s'affiche sur le joli visage poupin, ponctuant les paroles qui vont suivre.

- Si je ne parviens pas à sortir de cette mission vivante, pour une raison ou une autre, puis-je vous demander une faveur, Monseigneur ? J'ai une soeur. Elle est tout ce que j'ai de plus cher en ce monde. Sans mon aide, elle n'aura plus de maison. Auriez-vous la bonté d'intervenir auprès de Madame Rose pour qu'elle puisse rendre à ma soeur ce qui m'appartient et le solde de mes payes ?

La main de catin se pose avec douceur, avec une tendre inquiétude, sur celle du Comte.

- C'est important pour moi. Rien ne vous y oblige, bien entendu mais...je vous en saurai gré.

Lorsqu'il sort du carrosse, elle inspire un grand coup, seule dans l'espace capitonné du véhicule. Le sort en désormais jeté. Les mains jointes sur ses cuisses, les yeux clos, la jeune femme prie. Non pas pour elle, non pas pour l'armateur, elle prie pour sa soeur. Clémence est le seul amour qu'elle a au cour. Toutes ses pensées se dirigent vers elle alors que le carrosse s'arrête devant la résidence où elle devra accomplir sa mission.

Le cocher descend de son siège et fait soudain office de valet de pied, ouvrant la porte à Iris qui tend élégamment la main, s'appuyant sur l'avant-bras tendu avant de remercier de sa plus douce voix. Déjà la réception semble animée, elle entend la musique et rien qu'à ces sons mélodieux son cœur s'emballe. Une émotion lui étreint le cour à entendre cette musique qu'elle entend si rarement et qu'elle apprécie pourtant si fort. Jamais elle n'a l'occasion d'en écouter et ces douces mélodies sont des tendresses à ses oreilles. Les larmes lui montent aux yeux, menaçant de ruiner son maquillage de manière irréversible. Inspirant profondément, elle déglutit et prend sur elle, tâchant de retrouver son calme et sa sérénité habituels.

Plus loin, il y a un jeune homme qui se dirige vers l'entrée. Elle progresse alors, se rappelant les leçons données par Aby, soignant sa démarche, son maintien, ne regardant personne directement dans les yeux mais affichant un énigmatique sourire. Une domestique s'empare de sa cape, un héraut annonce à voix haute son identité qu'elle lui avait confirmé et s'empare d'un masque d'or. Une autre domestique l'aide à fixer l'ornement sans déranger sa coiffure et c'est parée d'or, de rubis et de tissus voluptueux qu'Iris de la Broye fait son entrée dans les salons mondains, se déplaçant avec la grâce d'un nuage parmi les invités, un éventail de dentelle à la main.

Le jeu peut commencer.
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MessageSujet: Re: Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence)   Sous les jupons de l'histoire (PV Clarence) EmptyMer 3 Nov 2021 - 0:03
Faveur fut accordée à fleur du Jardin de Madame Rose par le Comte de Roueglac avant que leur chemin ne se sépare. Les rouages se mettaient alors naturellement en place, chacun des protagonistes apparaissant à leur tour et séparément sur cet échiquier traditionnel de la haute Société que représentait un lieu où se déroulait une soirée mondaine.

La jeune femme ne rencontra aucun problème pour pénétrer les lieux et se faire annoncer aux invités déjà présents dans les salons composant les festivités à venir. La chose intéressante résidait en le fait que les lieux semblaient structurés dans une sucession de salons gravitant autour du hall d'entrée. Impossible d'atteindre la salle de bal sans passer par pas moins de quatre salons, le premier se tenant sur la gauche après que le personnel ne retire les effets gênants des femmes et hommes de la haute.

Le masque était de rigueur et le premier salon était sans doute le plus affluent et influent. Ceux qui souhaitaient attendre une connaissance y déambulaient, tout comme les plus curieux des protagonistes. Une forme de bouillon de culture mêlant luxe, raffinement et prestance qui pourtant allait faire d'Iris une pièce attirant plus d'un regard.

Le jeu pouvait commencer.

Une coupe fut proposée et la rouquine avait l'embarras du choix entre des vins et alcool d'un panel de couleur passant du rouge bordeau au jaune miel jusqu'au blanc argenté. Sur quel cru porterait-elle son dévolu ? Ce choix aura-t-il quelques incidences ? Sans doute que Clarence ne s'en souciait pas pour l'heure face à cet univers qu'elle prendrait le temps d'apprécier. Le son de divers instruments donnait à la réception une saveur légère, entraînante, le rythme semblant pour l'heure lent et doux.

Dans tout jeu, il y avait son lot de hasard et son lot de réflexion et d'anticipation, Iris en ferait les frais durant toute sa mission et déjà deux silhouettes s'approchaient d'elles. L'une correspondant en tout point à la description de Victor plus tôt. Toute vêtue d'or et de bronze, le masque dorée, la fille du propriétaire des lieux se présentait face à la nouvelle venue, un large sourire aux lèvres. A sa droite se tenait une rondelette jeune femme à la robe vert pomme, ayant choisit pour masque le rouge.

Elles saluèrent chacune leur tour la nouvelle venue, mais l'intervention a retenir n'était autre que celle de la fille du propriétaire.

- Je vous souhaite la bienvenue mademoiselle de la Broye. C'est un immense honneur pour moi et ma famille de recevoir la représentante d'une maison ô combien importante et indispensable en ces temps incertains et difficile. Je suis Béatrix Dufort, fille du Vicomte et de la Vicomtesse Dufort, pour vous servir.

Une légère courbette avant que la jeune femme ne reprenne sous l'oreille peut-être gênante de la rondelette jeune femme qui composait ce bref trio.

- Je constate que vous avez choisit l'or. Un choix que je partage. Vous verrez, il n'est pas anodin que nous ayons prit le partie d'offrir trois possibilités. Durant la réception, il y aura évidemment un bal mais pour pimenter la soirée mère, sous mes suggestions, a proposé le jeu... du chat et de la souris quelques peu revisité. Mais je n'en dirait pas plus pour l'instant.

Tout portait à croire que la jeune femme restait toutefois dans une certaine forme de réserve. Cela du fait d'une observatrice indésirable qu'elle ne semblait pas pouvoir y trouver congé. Mais se pourrait-il que Clarence soit en capacité de trouver le moyen de congédier l'opportune rondelette jeune femme ? A moins qu'elle ne trouve un autre moment pour recroiser le chemin de cette complice. Toujours est-il que c'est à ce moment précis que le Comte de Rougelac fit son apparition après s'être fait annoncé, masque Rouge tranchant avec le ténébreux de sa tenue. Passant devant le trio tel une brise au parfum spécifique que commençait à bien connaître Iris, Rougelac disparut très rapidement derrière la porte laissé ouverte du second salon.

Info rp a écrit:

1- tu peux rester à bavarder en compagnie de Béatrix et son amie. (Pas de jet de dé)
2 - tu peux chercher à obtenir l'exclusivité de la présence de Béatrix (jet de dé 6 imposé : réussite 3 à 6, gain face à face avec la complice / si échec -1 en attirance/confiance auprès des 2 mondaines)
3 - tu peux prendre congé et tenter de suivre la direction de Victor (jet de dé 6 imposé : réussite 5 à 6)
4 - prêt d'une bibliothèque, en coin de pièce, tu aperçois le jeune homme vu à ton arrivée, un livre en main et te lançant un discret sourire sous son masque noir (jet de dé 6 non imposé : réussite 4 à 6, gain +1 en attirance/confiance)

Je mettrais en place un système d'attirance/confiance et de réticence tout du long de ta mission. Certes, tu as une cible à convoiter mais qui sait si d'autres pions pourraient t'aider ? Tout autant que tu pourrais éventuellement créer une forme d'animosité suite aux choix que tu pourrais prendre. Si c est pas clair, tu connais comment me contacter en direct Wink

Silhouette de Béatrix :
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