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| Pris la main dans le sac (avec Lupio) | |
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Gaston GibetBourreau
| Sujet: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Mer 6 Juil 2022 - 17:56 | | | La journée commençait bien pour le Gaston. Sa hache sur l’épaule, le sourire aux lèvres, il passait un bon moment. La nuit avait été calme. Pas de morts à déclarer. Donc rien à décapiter. C’était déjà une bonne nouvelle. En plus de ça, il avait passé une bonne nuit matinée avec sa Viviane. Sa femme. Oui, le Gaston était content et marchait dans les rues du Labret. Au hasard. Pour se porter volontaire au cas où que quelqu’un aurait besoin de sa paire de bras.
« B’jour madame. Bonne journée à vous. »
Les temps étaient durs. Alors si le Gaston pouvait donner un peu de sa joie, il le faisait. Oui, il y avait les attaques. Oui, il y avait la menace des Fangeux. Entre ça et tous les petits tracas du quotidien, il était facile de baisser les bras et de tirer la tronche. Mais le Gaston refusait. Il était profondément optimiste de nature et voyait toujours le verre à moitié plein. Même quand celui-ci était ébréché et avait tourné à l’opaque depuis bien longtemps.
« B’jour monsieur. Je crois qu’on va avoir le soleil au-d’ssus d’not’ tête aujourd’hui. »
Il marchait. Puis il s’arrêta en fronçant les sourcils. Quelque chose le travaillait le Gaston. Ne sachant pas quoi, il décida de faire demi-tour. Oui, voilà, c’était à travers la fenêtre. Il s’en rapprocha donc, sa hache posée sur son épaule. Pour celui qui était l’intérieur, la silhouette était massive et dangereuse. Surtout qu’il était en contre-jour et son visage était en partie masqué par la brillance du soleil.
« Dites, j’peux vous aider. Si vous avez un soucis de faim, j’peux vous inviter chez moi. J’vis avec ma femme et ma mère. On ne roule pas sur l’or mais on a jamais refusé personne. »
La personne était très clairement en train de voler. Pourtant, le Gaston ne criait pas au vol. Il n’était pas en train de brailler pour ramener des miliciens. Ou des voisins énervés. Non, le Gaston voulait d’abord voir s’il pouvait venir en aide au larron.
« Moi c’est Gaston. J’suis le bourreau d’ici. »
Pas la meilleure des présentations pour essayer de venir en aide à un voleur pris la main dans le sac. Mais c’était celle que le Gaston avait dit. A voir maintenant comment le coupable allait réagir. |
| | | Lupio ColinsVoleur
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Ven 8 Juil 2022 - 9:12 | | | pTu ouvris les yeux, tu sentis de suite une douleur au niveau du dos, tu te redressa en passant la main dans celui ci. Tu tira une sale grimace en frottant cette petite zone de douleur. Ton lit était vraiment inconfortable, tous les matins c'était la même chose. Tu rêvais d'avoir un grand lit avec un bon matelas bien confortable à la place de ton truc à moitié finit. Un lit avec une vulgaire planche en bois et une espèce de couette en plumes en guise de matelas était de loin l'idéal. Tu poussa des petits sons de mécontement, tu te frotta la tête en la tournant vers la petite fenêtre de ta chambre. Le soleil venait à peine de se lever, sans aucun nuages dans le ciel, signe d'un très beau temps pour la journée. Une bonne nouvelle, finie cette satanée pluie, tu allais pouvoir sortir sans te déguelasser. Ce fut une motivation pour toi pour te lever avec un grand sourire aux lèvres. Tu sortis du lit, tu enfila une vulgaire chemise blanche avec un pantalon marron et sortis de ta chambre. A cette heure ci, ton père devait dormir, tout juste, tu entendis ses ronflements à travers la porte de sa chambre. Il n y avait rien à faire chez toi et tu commençais à avoir une faim de loup. Tu décida donc d'aller prendre ton petit déjeunée à l'extérieur, à ta façon. Tu repensa aussitôt a la boulangerie facile à voler dont les croissanteries avaient été un régale. Tu te hata à t'y rendre tout en tentant de rester discrêt. Aux yeux des passants, tu étais sans doute un simple jeune adolescent qui se rendait chez un ami, rien de plus, rien de moins et c'était tant mieux. Une bonne dizaine de minutes et de trouver l'endroit fermé fut une grande déception, tu hocha la tête avec un soupire. Tu pris quand même la peine de te rapprocher de la porte d'entrer, lu rapidement les horaires d'ouvertures. C'était fermé le dimanche après midi et le mercredi toute la journée et bien sur il était sortit un mercredi. Tant pis, tu le saura pour la prochaine fois, tu reviendrais sans doute dans la semaine. tu te détourna de cette boulangerie en tappant dans une pierre, fourrant ses mains dans les poches de son pantalon.
Sans savoir ou aller, sans but précis, tu repris ton chemin à travers ce quartier; Le labret, t’y venais assez souvent comme il était pas loin de chez toi et les choses étaient devenus plus divertissant depuis la reprise du labret. On y trouvait plus de nourriture, les vols étaient plus simples ici. Pour toi, c’était devenu ton nouveau terrain de jeu, tu trouva toujours quelques choses à chaparder, surtout quand les gens faisaient l erreur de quitter leur maison en laissant leur porte grande ouverte. C’était une bonne opportunité pour toi, tu te glissa dans le salon d’une maison à deux rues de la boulangerie et tu pries tout ce qui te tomba sous la main. Tu allais faire le tri plutard
“ Euh.. Je vies ici .. J’avais juste oublié de..”
Zut, tu t’étais fait prendre la main dans le sac par le bourreau du coin. Tu ne le connaissais pas personnellement mais tu l’avais déjà vu plusieurs fois. Tu avais sursauté, retourné vers lui avec de gros yeux avant de reprendre un semblant de calme.
“ Euh… c’est sérieux ?”
L’homme te proposa à manger sans même alerté le reste de la population de ton vol. Ta méfiance et sur le coup te poussa d’abord a prendre cela pour une blague de mauvais gout mais tu te ravisa en voyant l’honneteté dans son regard.
“ vous allez rien dire ? Je veux bien manger oui.”
Ca sentait un peu l’arnaque mais en vu de ta situation, tu ne pouvais jamais dire non a un repas gratuit
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| | | Gaston GibetBourreau
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Dim 10 Juil 2022 - 16:22 | | | « Super ! »
Le Gaston était content. Il croyait profondément en l’être humain. Il savait bien que l’époque n’était pas jolie et qu’il était facile de céder à de mauvais penchants. Mais, si quelqu’un prenait la main tendue, c’est que ce devait être une bonne personne, oui ?
« Je vois pas pourquoi j’dirais que’que chose à que’qu’un. Après tout, t’as rien fait de mal, hein ? »
Quittant la fenêtre, le Gaston se rapprocha de la porte. Il leva le poing. Hésita. Puis finit son geste en toquant deux fois. On ne rentrait pas chez les gens comme ça. Puis sa grosse paluche appuya sur la poignée. Sans surprise, la porte était ouverte. Le Gaston l’ouvrit et resta à l’extérieur de la maison. Son regard de nouveau dans celui du voleur.
« Si t’as rien fait de mal, y’a pas de raison d’prévenir que’qu’un, n’est-ce pas. En gros, tu reposes c’qui n’est pas à toi et je tiens ma promesse. »
La hache toujours calée sur l’épaule, le Gaston était tout de même prêt à s’en servir. Il s’était fait avoir plus d’une fois avec des garnements et autres. Il savait que certains étaient des beaux parleurs. Il s’était déjà fait avoir. Il était trop bon. On lui disait de moins l’être. Mais le Gaston pouvait pas. S’il n’y avait plus personne de bon, dans quel monde vivrait-on à la fin ?
« J’te promets pas la meilleure fringale de ta vie. Mais tu mang’ras pas tout seul avec la peur aux tripes d’te faire rattraper, oui ? » |
| | | Lupio ColinsVoleur
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Dim 17 Juil 2022 - 21:11 | | | Lucio ne devait pas compter sur son nexcuse pour s'en sortir vivant, c'était mort de chez mort. Elle ne tenait pas la route, n'était crédible, il pouvait faire une croix dessus. Le jeune homme ne savait mentir ou manipuler, il avait bien du mal dans ce domaine. Lui, c'était plutôt les vols ou prendre la fuite ses points forts. Pris la main dans le sac, sans aucune issue, il avait vu sa vie défiler devant lui. A la vue de l'arme sur l'épaule de son interlocuteur, une peur s'était installée dans son esprit. Une grande hache à la lame finement aiguisée, il se voyait déjà perdre une main voir sa tête. Il avait fait les gros yeux en voyant l'homme entrer dans la pièce, retena sa respiration avec un déglutissement, cette excuse bidon dont même un sourd ne l’aurait jamais cru.
“ Euh oui.. “
Un sourd ne l’aurait jamais cru, à l’inverse de son interlocuteur qui semblait un peu trop facilement tomber dans le panneau. Le petit voleur n’en revenait pas, eut un doute sur la sincérité du bourreau. L’impression de se faire charrier en beauté lui traversa même l’esprit, c’était pénible d’ailleurs cette impression. Lupio s’était calé dans un coin, ne bougea plus sans aucun mot pendant une bonne poignée de minutes. Il ne disait jamais non à un repas gratuit, gentiment offert or sa méfiance l’avait paralysé dans un coin. Son teint était livide, son interlocuteur lui faisait vraiment peur. Il se voyait déjà mort, il déglutit une nouvelle fois à cause de son esprit: Il venait de lui jouer un mauvais tour, une scène horrible ou il vit sa propre tête se détacher de son corps et rouler dans toute la rue. Une chance, lupio n’avait rien avalé ce matin, il aurait tout recraché de dégout. D’un autre coté, le jeune homme se sentit ridicule dans son comportement, il voyait bien la sincérité sur le visage, dans l attitude de son interlocuteur. SI ce dernier était vraiment la pour lui faire la peau, il l aurait fait depuis longtemps et n’aurait pas eut ce ton si amical et chaleureux en vers lui. Petit à petit, le jeune voleur repris confiance en la situation, des couleurs sur son visage. Il s’avança au milieu de la pièce, vers la table et remit tous les objets volés : Il avait pris du pain, des fruits secs et du fromages. Il avait eut l’intention d’en faire son déjeuné voir son repas du midi. C’était pas souvent que ses vols tombèrent à l’eau or à chaque fois pris la main dans le sac, il se sentait très honteux, très humilié. Il aurait voulu disparaitre en cet instant, c’était cuisant comme défaite. Une fois son erreur réparée, il se retourna vers le bourreau.
“ désolé..” Fit il d’une petite voix sans oser poser le regard sur lui.”Pourquoi n’avoir rien dit? Enfin me protéger de la sorte?”
Ces deux questions lui brûlaient la langue, il n’avait pu s’empêcher de les poser directement avec un petit reste de méfiance dans sa voix. Il voulait, était curieux de savoir et ça lui permettrait aussi de savoir si oui ou non il pourrait le suivre. Une fois réponse obtenue, il lui fit un petit signe de reconnaissance, de remerciement.*
“ on peut y aller, je crois”
Il avait tenté en vain de cacher son empressement or il avait grand hate de quitter cet endroit pour deux raisons: Il avait faim et n’avait pas du tout envie de tomber sur les propriétaires de la maison, ça saurait une autre histoire, il risquerait de passer un mauvais quart d heure.
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| | | Gaston GibetBourreau
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Lun 18 Juil 2022 - 18:57 | | | Le Gaston était tout content de voir le petiot reposer pain, fruits sec et fromages. Un grand sourire s’afficha sur son visage. Puis, avec un temps de retard, il comprit pourquoi le petiot n’était pas bien. Voilà, la hache quitta son épaule. Le fer posé au sol, il devait paraitre moins impressionnant ainsi.
« Pourquoi qu’j’ai rien dit ? Bah j’en sais rien. Tu n’as rien volé, hein ! Puis c’est pas de la protection. On va dire qu’c’est d’la prévention. T’es encore jeune, c’est tout. C’qu’il te faudrait, c’est un bon travail. Quelque chose qui te rendrait fier, tu vois ? »
La situation s’améliorait. Le Gaston était satisfait. La hache revint sur son épaule. Parce que c’était bien le plus simple pour marcher. Il se rapprocha de Lupio et posa sa grosse paluche dans son dos pour l’accompagner à sortir.
Une fois dehors, il prit le temps de refermer la porte. Il prit même le temps de saluer les passants et de s’assurer que les propriétaires n’arrivaient pas au pire moment pour le jeune voleur. Bien. Très bien se dit-il. Ce serait une confrontation de moins. Et moins il y avait de problèmes, plus il y avait de bons jours.
Le Gaston remit donc sa paluche dans le dos du malandrin et commença à marcher en direction de sa maison. A lui et sa femme.
« Je n’sais pas si tu as entendu tout à l’heure. Moi c’est Gaston. Et toi ? C’est quoi ton nom ? »
Quelques mètres plus loin, il posa une nouvelle question :
« Et donc, il y a un métier qui te plairait ? Parce que j’connais les gens d’ici. Peut-être que j’pourrais t’aider à te mettre en lien avec l’un ou l’autre. »
Le sourire ne quittait pas la bouille du bourreau. Les gens dans la rue de terre n’étaient pas effrayés par la hache qui pouvait décapiter des têtes. C’était même le contraire. On le saluait. On prenait des nouvelles de sa femme et de sa pauvre mère.
« Ah, je t’ai pas dit. A la maison, ce s’ra soupe d’orties puis fromages sur du pain. Bon, il est pas d’aujourd’hui et il s’ra un peu dur sous les dents mais c’est mangeable. Foi de bourreau, ah ah ! » |
| | | Lupio ColinsVoleur
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Mer 27 Juil 2022 - 12:41 | | | Lupio n'en revenait toujours pas du caractère du bourreau du coin, il avait l'impression de rêver, il hallucinait. Il n aurait guère pensé à autant de gentilesse, de compassion de sa part. Il était chaleureux et amical en vers lui malgré son mauvais coup. Il avait fait tomber la hache sur le coté, avait commencé la conversation avec le jeune garçon. Ce dernier l'aurait sans doute suivi dans cette discussion, s'aurait installé même à la table si cette maison ne saurait pas déjà prise par des personnes qui seraient beaucoup moins heureux de les trouver la. Ils étaient des intrus ici, surtout lupio qui était venu pour les voler. Il devait vite filer d'ici, il allait vraiment passer un sale quart d'heure. ces personnes n'hésitent pas un instant d’avertir les autorités de la ville. Le petit voleur avait finir par réagir, par pousser l’autre à la sortie. Il n’eut le choix, il avait eut l’impression de planter une tente à ce rythme la, la preuve, son interlocuteur était parti dans un monologue répondant à sa question. A ce propos, le jeune voleur eut un petit bug mental, eut du mal à comprendre sa logique. Ses propos sonnaient ironiques or son comportement et son visage lui montrait clairement le contraire. Le jeune garçon était un peu perdu dans ces propos mais ne voulait surtout pas le contredire ou le froisser.
“ Oui.. euh merci.. je m appelle Lupio ”
C’était tellement inatendu au point ou lupio n’avait su réagir sur le moment, enfin il y avait bien une autre raison à ce manque d inspiration. Il avait la tête ailleurs, toujours cette peur de se faire attraper par les habitants de la maison. Il avait hate de se sortir de la, ça se voyait sur son visage, son attitude. Il avait le feu aux fesses, c’était le cas de le dire, un empressement sans fin. Par chance, son interlocuteur ne protesta pas, ne tarda à sortir. Il était vraiment génial comme homme, assez protecteur en plus. Lupio avait remarqué cela en sortant de la maison, son interlocuteur avait contrôlé si la voie était libre, sans la trace des propriétaires de la maison. Ce fut l’une des rares personnes qui parvenait à obtenir la confiance de Lupio, celui ci était conquis de son attitude et très reconnaissant. Il était en sécurité avec lui, il le compris assez vite, pouvait le suivre les yeux fermés.
“ je prends de tout mais j avoue que je suis dans un .. lieu mal réputé.”
A part les petits boulots et les magouilles, le pauvre n’avait jamais rien trouvé de constant et ce à cause de son origine. Il s’en était habitué avec le temps, était à chaque fois blasé d’en parler au point ou il coupa court à cette discussion. Les mains fourrées dans ses deux poches, il se tue pendant une bonne partie du trajet, attendait juste un éventuel changement de sujet.
“ Pas de soucis, je suis pas compliqué”
L’homme à coté de lui parvenait facilement à détendre l atmosphère, à le faire sourire. Lupio était vraiment content de cette rencontre au point ou il se permit de lui poser une question une fois sur le seuil de sa porte de maison
“ J’aimerais bien vous remercier. Que puis je faire pour vous ? je peux vous aider à quelque chose”
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| | | Gaston GibetBourreau
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Mer 3 Aoû 2022 - 9:35 | | | Ça y est. Le petit gars prend la confiance. Le Gaston est content. Il aime bien quand les choses sont simples. Alors, hache sur l’épaule, il l’emmène jusqu’à chez lui. La maison n’a rien d’exubérant. Un assemblage de planches de bois ressemblant aux bicoques voisines. A la seule différence de la pancarte métallique accrochée au-dessus des yeux. Une hache représentant son métier. Comme les pancartes en fer qui permettent de savoir que c’est la maison du forgeron ou du boucher.
« C’que tu peux faire pour moi ? Bah, je n’attends rien, tu sais. La vie consiste pas toujours à faire un service pour avoir que’que chose en retour. Moi je t’ai juste aidé. Allez, viens, entre. »
Sa grosse paluche se pose dans le dos du malandrin et le pousse gentiment à passer la lisière de la porte. L’intérieur se constitue d’une grande pièce. On peut y voir un coin ciusine sur la gauche et une table avec queques chaises sur la droite. Dans le fond deux portes qui emmènent à une chambre chacune.
« Voici ma femme. Son prénom c’est Viviane. Bonjour, toi. »
Le Gaston se rapproche de sa femme et la salue d’un petit baiser. Viviane est une belle femme. Elle a des formes, une poitrine opulente et des cheveux roux. Elle s’incline un peu et souhaite le bonjour à l’inconnu qui entre chez elle. Pourtant, elle n’a pas l’air surpris. Preuve que le Gaston doit aider des personnes régulièrement.
« Installe-toi à table. Le temps de préparer la soupe et le reste. Tu peux t’en occuper, ma Viviane ? Merci. Tu es un amour. »
Un grand sourire. Un vrai sourire idiot pour un homme qui fait un métier si sanglant. Il y a de quoi froncer les sourcils et se poser des questions. Et pourtant, ces contraires cohabitent au sein du même homme.
Le Gaston rejoint ensuite Lupio en tirant une chaise sur le sol de bois.
« Je n’ai pas grand-chose de prévu aujourd’hui. Sauf si y’a une urgence. Sinon, ma journée est plutôt vide. Donc je peux rester avec toi si tu en as envie. »
Les yeux du bourreau s’attardent sur les mains de Lupio. Plutôt fin. Des petits bouts de chairs agiles. Ses yeux s’attardent sur le reste de son physique. Pas un corps taillé pour la guerre ou les travaux physiques dans les champs. On sent que le Gaston commence à réfléchir de quelle façon il pourrait aider plus durablement son invité.
Pendant ce temps, la femme du Gaston prépare la soupe aux orties. Elle a déjà rapporté un morceau de fromage et de pain sur la table avec un grand sourire. Elle aussi semble être plutôt heureuse dans cette période si sombre de l’Histoire. |
| | | Lupio ColinsVoleur
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Ven 5 Aoû 2022 - 17:32 | | | Sur la route, à mi chemin de la maison du Bourreau, Lupio avait fait une longue pause dans la conversation, créa un grand blanc. Une fois de plus, son était pris d assaut par une multitude de questions au sujet du comportement de cet homme. Il lui semblait beaucoup trop gentil et il se demandait encore pourquoi avoir nier son infraction. Lupio s'était déjà vu enchainé au fin fond d'un cachot attendant son heure. Cette idée lui avait provoqué un frison dans le dos, une soudaine peur. Il avait vite voulu la chasser de son esprit, ferma les yeux avec deux ou trois secousses de la tête. Il avait éviter le pire, il ne fallait plus y penser, Le petit voleur pouvait revenir et profiter de cet instant présent.
Les deux personnes arrivèrent à destination et le plus jeune fut le premier à y entrer. Il y découvrit une belle maison, prit le temps de détailler la première pièce. Elle était grande et bien aménagé: Sur la gauche, un petit coin cuisine et sur la droite une assez belle table avec des chaises pour manger. Le Malandrin ne fit guère attention aux deux portes du fond, trop occupé à admirer la femme de son ôte. Elle était vraiment magnifique pour lupio, il avait de la chance ce bourreau, elle était tout à fait son style. De beaux cheveux roux avec de belles formes et cerise sur le gateau, une poitrine généreuse. Lupio l’aurait dragué et aurait espéré plus dans un autre contexte, la il se contentait juste de s’incliner sans trop lorgner sur ses seins.
“ merci à vous de me recevoir, c est très aimable.”
Il hocha la tête à la demande de l’homme, prit le temps de s’installer à la table. Il attendit le repas, ne fit pas l’erreur d’observer une nouvelle fois cette pièce dans l espoir d’y voler un truc. Ca saurait la pire des idées du monde, là il signerait son arrêt de vie. Le bourreau avait beau être cool, jamais il ne lui laisserait une deuxième chance.
“ Oui enfin, je n’ai rien de prévu donc je ne sais pas quoi faire”
Hormi de se balader, fouiner dans les tavernes et voler des trucs, son emploi du temps était vide. Il connaissait la ville par coeur sans y avoir trouver le moindre loisirs; autre passe temps. Il s’avoua intérieurement de ne pas savoir quoi faire avec son interlocuteur. Il avait beau se creuser la tête, il ne trouva rien, il s’avoua vaincu.
“ SI vous avez une idée de ce qu’on pourrait faire ensemble ?”
le gêne et la timidité se firent ressentir dans sa voix, lupio n’était à l aise avec ce genre de chose. La femme revient avec un morceau de fromage et du pain. Lupio se servit en remerciant les deux personnes en face de lui.
“ il est très bon”
Lupio aimait bien le fromage, en fait il aimait tout et encore plus quand c’était si gentiment offert. Il en pris deux fois avant de reposer son couteau sur la table. “ je me garde pour la soupe.”
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| | | Gaston GibetBourreau
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Mar 9 Aoû 2022 - 10:11 | | | Le jeune n’était pas un mauvais gars. Son problème était celui des riches : l’ennui. Le Gaston était content de ne pas l’avoir dénoncé. Avec quelques palabres, il allait peut-être pouvoir le remettre sur le bon chemin. C’était encourageant. Comme il le disait toujours, les gens sont bons.
Après s’être assis et avoir partagé un morceau de fromage, le Gaston le remercia de ses compliments. Il parlait bien et avait des manières. Oui, il en était convaincu. Lupio était un bon gars.
« J’ai bien une idée de ce qu’on pourrait faire. Je n’suis pas sûr qu’tu vas beaucoup aimer par contre. Mais j’ai bien envie de t’emmener aux champs. Qu’tu te remontes les manches et qu’tu ressentes ce qu’on ressent après une bonne journée de labeur physique. Ça fait suer. Ça fait mal aux muscles. Mais c’est un bon sentiment d’se dire qu’on nourrit les autres. »
La chaise sur laquelle reposait tranquillement le Gaston devait être robuste. Elle paraissait petite et prête à se tordre sous son poids mais elle tenait bon sans trembler. Les deux mains sur son ventre, le dos droit contre le dossier, le Gaston observait sa femme tourner de sa louche le contenu de la soupe aux orties en préparation. Le Gaston avait un sourire en entendant sa femme chantonner.
Puis le Gaston se pencha pour murmurer à l’oreille du bon gars qu’il avait invité sous son poids.
« T’es plus jeune que moi mais il faut que j’te demande. Moi et ma belle, on essaie de faire un marmot. Mais on n’y arrive pas… »
Le ton de sa voix se teinta de tristesse. Les mots moururent dans sa bouche à la fin de sa phrase… Puis il se reprit !
« On n’abandonne pas, hein ! On veut vraiment un petit marmot courant partout dans la maison. Alors, je me demandais, est-ce que tu saurais comment on pourrait faire ? »
Le Gaston se redressa en découvrant sa femme se retourner. Les sourcils froncés, elle observa les deux hommes qui attendaient. Puis elle haussa les épaules et retourna à sa popote en continuant à pousser la chansonnette. |
| | | Lupio ColinsVoleur
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Dim 14 Aoû 2022 - 17:47 | | | Lupio est un voleur malhonnête, souvent dans les mauvais coups or il avait certains principes de vie dont la politesse et la reconnaissance. C'était sans doute ses plus grands principes. Ce fut aussi cette raison la qui le retenait à lui piquer un truc ou de s'interresser d'un peu trop prêt à sa bourse. Le jeune homme fut bien calme de se coté la, se contenta de se régaler avec le repas offert: Il remarqua le service de ce dernier, à savoir à l'envers. En général, le fromage venait toujours en dernier ou juste avant le désert, la ce fut l'inverse: c'était le premier truc sur la table avec du bon pain de famille. Lupio n'en avait pas manger d'aussi bon depuis longtemps. Il avait une habitude avec le pain, une sorte d'amusement. Il retirait tout le temps la mie au milieu du pain pour la manger en dernier lieu. En ce qui concernait le programme de la journée, gaston fut inspiré à l’inverse de son invité du jour: Il lui proposa d’aller faire un tour dans les champs, chose un peu étonnante. Il avait deux métiers ? Lupio ne l’aurait jamais cru, et encore moins avec les rumeurs concernants le salaire du bourreau en personne. D’après les commérages, il toucherait bien assez d’argent pour vivre voir plus. Le jeune homme n allait pas vérifié et surtout pas lui demander directement, ca se faisait pas et il s’en fichait un peu.
“ Pourquoi pas ! je n’ai jamais trop rien vu hors de la ville mais c est loin? Comment on fait pour y aller?”
Une bonne idée, ça lui changerait de ces maudits quartiers et malgré tout, Lupio aimait assez bien la nature, la verdure. Durant leur petit échange amicale, la femme du Bourreau était en cuisine, faisait la soupe en chantant une belle chansson.*
“ que. Ah eeuh..”
Pourquoi cet aveu si soudain ? il le connaissait pas et lupio ne pouvait rien y faire. Sur le coup, il fut choqué d apprendre l'incapacité de se reproduire, ça ne le concernait pas à moins que..
“ c”vous qui être stéril?”
Si l’idée de coucher avec sa dame pour la féconder, Lupio accepterait avec joie ! Comment se refuser à une magnifique femme, sans compter la possibilité de se faire payer. Ca saurait honnête, on a rien sans rien et un repas n’était pas suffisant pour avoir le corps du petit voleur. Ce dernier se décala de la table à l’instant ou la dame revint vers eux avec le bol de soupe et repartie en cuisine suite a un oublie: elle avait oublié de mettre un bol pour son mari et une fourchette. Le jeune homme en profita pour vite glisser quelques mots dans l’oreille de son interlocuteur.
“ vous voulez de l’aide à ce niveau ?”
Un gros sous entendu y était bien sur, il ne voulait cependant le dire directement de peur de se faire virer de la maison avec un grand coup de pied au fesse. Lupio n’était pas sur de bien comprendre les dits du bourreau, il voulait mettre ça à plat or ca devenait quasiment impossible avec le retour de la femme. Elle s’était enfin mise à table avec eux, la soupe servie dans les bols dont lupio attendait un peu avant de la boire de peur de se bruler
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| | | Gaston GibetBourreau
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Mar 16 Aoû 2022 - 16:40 | | | Tout le monde était à table. Le Gaston, sa femme et leur invité. Les bols de soupe simple mais appétissants dégageaient de la fumée et une odeur qui s’infiltrait dans les narines. Des estomacs gargouillèrent.
« Stérile ? Je ne sais pas si je le suis. »
Le Gaston était franc. Il avait bien des notions de pudeur et de gêne. Mais il avait plutôt tendance à dire directement ce qui lui passait par l’esprit avant de réaliser et de se sentir mal à l’aise. La femme du Gaston aux formes opulentes ne s’offusqua pas de la question. La cuillère arriva au niveau de ses lèvres et elle avala une lampée de soupe aux orties en observant les deux hommes. Elle ne se permit pas d’intervenir.
« Je sais bien que j’ai pas parlé fort pour te poser la question mais, en réalité, y’a pas vraiment grand-chose à cacher ici. N’est-ce pas, ma Viviane ? »
Ce fut surtout la tristesse qui transparut sur le visage de la femme aux cheveux roux. Elle acquiesça et se resservit. L’humidité dans ses yeux était parlant. Le vide dans son ventre était une vraie défaite pour elle. A quoi servait-elle si elle ne pouvait pas prolonger l’héritage de sa famille et de celle de son Gaston ? Sa tête se pencha, sa bonne humeur pour le moment envolé.
« Qu’est-ce que t’entends par de l’aide à ce niveau ? Explique-toi, s’il te plaît. Moi et ma Viviane on est des gens biens. Mais on est pas réputés pour avoir le cerveau qui va vite. Il y en a des plus performants, je sais. Moi, je sais que je suis quelqu’un de bien. Qui fait bien son travail. Mais qui n’arrive pas à donner la vie à ma Viviane. Alors si tu as quelque chose en tête, partage-la avec nous deux, s’il te plaît. »
Ce devait être perturbant de parler avec deux êtres ainsi. A se demander comment deux gens simples avaient bien pu survivre jusqu’à maintenant malgré les Fangeux, n’est-ce pas ? Une des premières raisons était la chance. Le Gaston ne s’était jamais retrouvé à lutter tel un guerrier. La deuxième raison était que sa destinée l’avait toujours placé là où le danger était moindre.
Sa grosse paluche se servit une nouvelle cuillerée de soupe aux orties. Ses yeux plantés dans ceux du jeune gars qui semblait avoir des idées dans la cervelle. Ça se voyait que l’espoir palpitait. Mais est-ce qu’un bourreau réagissait bien aux mauvaises nouvelles ? Surtout celles concernant sa famille ? Lupio pouvait probablement imaginer des scénarios mais il ne saurait la réalité avant de l’avoir annoncé en premier. |
| | | Lupio ColinsVoleur
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Mer 31 Aoû 2022 - 14:09 | | | Lupio n'a pas eut une vie tendre, rose, dorée. Il est né du mauvais coté, a du subir beaucoup d'épreuves pour en arriver à la. Son passé lui avait laissé des traces, des marques et il l aurait maudit s'il n aurait point vu les bons cotés des choses: Grâce à son histoire douloureuse et épuisante, il avait gagné en maturité, en reflexion et il ne se laissait plus marcher sur les pieds comme avant. Le petit voleur n'avait pas froid aux yeux, il pouvait presque tout voir et tout entendre, aucun sujet n'était tabou pour lui. Il ne fallait pas en abuser et encore moins avec des inconnus, la ça en devenait gênant. Il avait accepté l'invitation du bourreau à manger avec eux ce midi, c'était vraiment gentil de sa part et il en fut reconnaissant, mais il ne s'était pas douté un instant de la tournure de la conversation. Ils parlaient de conception d'enfant, d'une potentielle stérilité du bourreau et malheureusement de la pire erreur du jeune homme. Ce fichu sous entendu de coucher avec la rousse, il venait de mettre le pied dans le plat, s'en mordit la langue. Mon dieu, qu est ce qui lui avait pris ? C'était ses hormones qui avaient parlé pour lui, impossible autrement. D'un seul coup, suite à l insistance de son interlocuteur, le visage du voleur changea. Il sentit ses joues chauffer, devenir rouge avec cette horrible impression d avoir des gouttes de sueurs couler sur son front.
A y réfléchir, il ne comptait pas coucher avec elle, cette idée était ridicule et honteuse. ELle avait beau avoir une grande beauté, il avait quand meme sa dignité et n’aimait pas avoir des amantes. Lupio avait déjà une petite amie en ce moment et il tenait beaucoup à elle.
“ Euh.. Ah non rien, je.. Je sais pas.”
Il riva les yeux sur la femme de maison, vit toute la tristesse en elle. Ca lui fit un pincement au coeur, il ne pensait pas à quel point on pouvait être affecté par l’incapacité d’enfanter.
“ Je suis désolé..”
finit il par dire en baissant la tête, en rivant les yeux sur sa soupe d’orthie et il était vraiment sincère. Lupio rentra dans un petit moment de silence, en profita pour déguster sa soupe. Elle était vraiment bonne d’ailleurs, il se régala.. Ca faisait longtemps, son père n’aimait pas tellement cela. Les seuls fois ou il en mangeait, c’était chez l’un de ses meilleurs amis. Entre deux gorgées, il se permit de reprendre un peu de pain pour le tremper dans sa soupe, c’était l’une de ses habitudes.
“ elle est vraiment très bonne.. OH, vous m avez pas répondu au sujet du champ, comment on fait pour y aller ?”
Dans cette situation délicate et quasiment perdu, lupio tenta de rattraper le coup en changeant de sujet, en revenant sur un truc plus joyeux, plus motivant même s’il ne parviendrait pas à regler leur probleme, à appaiser leur souffrance. Il se sentait mal pour eux même s’il tentait de le cacher.
“ tiens, il en reste un”
Sans faire attention, il avait descendu les tranches de pain un peu trop vite mais il voulait bien prendre la dernière pour finir sa soupe or il eut la politesse de demander aux deux autres s’ils en voudraient pas d’autre.
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| | | Gaston GibetBourreau
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Ven 9 Sep 2022 - 8:52 | | | Le voleur n’était pas à son aise. Le Gaston le vit. Il l’entendit surtout. Parce qu’il n’y avait plus que du lourd silence dans la maisonnée.
« Ah ah ! T’en fais pas, prends le dernier morceau de pain. Ca fait plaisir aux yeux de voir un invité qui se régale. »
La Viviane du Gaston hocha de la tête avec un vrai sourire. Elle avait croisé ses sous sa généreuse poitrine, la mettant en valeur sans le faire exprès. Elle se rapprocha de son homme et attendit à côté de lui savoir comment les événements allaient suivre.
« Puis t’en fais pas non plus pour notre histoire de descendance. On réussira bien un jour ou l’autre. Il n’est pas question d’abandonner, n’est-ce pas ma Viviane ? On ne brille peut-être pas par notre cervelle mais nous on a de la volonté. On est des gens patients. Il faut l’être quand on travaille avec les caprices de la météo. »
Qui disait caprices de la météo disait également travail au champ. Une transition qui venait naturellement pour recentrer la discussion sur la question du petit voleur.
Le Gaston se releva en faisant grincer les pattes de sa chaise sur le sol pauvre mais parfaitement balayé. Lui comme sa Viviane prenait soit de leurs affaires. Ca permettait de donner une bonne impression aux gens. Et les bonnes premières impressions permettaient souvent d’éviter des quiproquos ou des mauvais départs d’alliance.
Maintenant debout, le Gaston déposa un chaste baiser sur la joue de sa Viviane.
« Nous allons te laisser. Je vais montrer à notre invité le chemin des champs. Parce que je préfère toujours agir que parler. Les mots ils aident pas vraiment à comprendre des fois. Alors que tes pieds ils se souviendront du chemin. Et tes yeux ils se souviendront des paysages. »
Bien entendu, il n’était pas question de presser Lupio à finir de manger le repas qu’il lui avait offert. Un geste de la main lui permit de transmettre ses intentions. Une fois le repas terminé, et il ne faudrait pas attendre bien longtemps étant donné la maigre pitance qu’il restait sur la table, un autre geste de la main orienterait Lupio vers la sortie. Et donc le début de leur nouveau voyage. Car il n’y avait pas besoin de partir loin pour partir en voyage.
« Le chemin est pas bien long jusqu’au champs. Mais on pourra discuter si tu l’veux. » |
| | | Lupio ColinsVoleur
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Dim 11 Sep 2022 - 16:48 | | | Lupio appréhendait, avait une petite peur en lui depuis le début du repas. Il craignait un retour du sujet délicat de la part du fameux bourreau du quartier. Il ne le sentait pas, cette histoire de stérilisation, d'impossibilité d avoir un enfant pour ce couple le rendait mal à l'aise. Il ne savait que dire et que faire, il n'avait pas du tout de bonnes connaissances dans ce domaine la. La personne la mieux placée pour répondre à toutes leurs interrogations était un médecin compétent dans ce domaine mais la encore le jeune voleur saurait incapable de leur venir en aide. Il ne connaissait personne dans son entourage, il avait beau chercher, creuser dans sa mémoire, aucune personne de son entourage correspondant à ce profil. Le jeune homme s'était senti complètement inutile dans cette situation là, raison de plus d’espérer à ne pas revoir ce sujet sur la table. Ca lui prenait la tête or il n’était venu pour cela, le pauvre tenta de terrer cette affaire dans les abimes de son esprit, voulait avant tout profiter un peu de ce bon repas. Il était sur la fin, ce qui ne l’empêcha de se régaler voir d’en abusé un peu. Lupio ne mangeait pas souvent à sa faim à cause du manque de moyens, il avait bien souvent des problèmes de santé, des carences alimentaire donc là il espérait quand même arranger un peu les choses.
“Je finis et je vous suis avec plaisir “
Ce fut une phrase qui mit un terme au soucis du couple, a la petite prise de tête de lupio à ce sujet. Il leur montra une grande motivation, un intérêt d’aller visiter les champs. Il était vraiment sincère dans ses propos, il n avait peu l’occasion d’aller faire un tour dans la vraie campagne profonde or il aimait la nature. Une chose surprenante d’ailleurs pour un gamin des rues. Lupio avait hate d’y être au point ou il finit sa soupe en deux deux mais pris le temps d’aider la jeune femme à débarasser la table. C’était la moindre des choses, une sorte de remerciement et de reconnaissance de sa part. Il voulu et aurait même fait la vaisselle sans l’intervention de la belle rousse. Celle ci lui avait dit qu’elle faisait tout d’un coup le soir, que c’était inutile pour économiser de l’argent. Le petit voleur, bien sage pour une fois, repris ses affaires accrochées sur la chaise et suivi le bourreau à l’extérieur de la maison en n’oubliant pas bien sur de faire un petit signe de la main à la jeune femme en guise de salutation.
“ bien sur, je voulais encore vous remercier de ce repas.”
Avant de partir, le jeune homme avait demandé gentiment à la femme s’il pouvait prendre un ou deux fruits pour la journée, il avait eut le droit a deux pommes et une pêche. Une pêche pour le désert, rien de mieux pour digérer le repas en marchant. Elle était très bonne d’ailleurs, bien mure, croquante et sucrée. Lupio adorait les fruits, c’était l’un de ses pêchés mignons. Il était entrain de la manger petit à petit pendant la marche.
“ vous avez quoi comme légumes alors ? Oh je peux vous aider a ramasser les fruits ?” Il confondait le jardin et le champ par manque d’habitudes
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| | | Gaston GibetBourreau
| Sujet: Re: Pris la main dans le sac (avec Lupio) Jeu 15 Sep 2022 - 18:42 | | | Le malandrin était poli. Tant qu’il était reparti avec quelques fruits à grignoter sur le chemin jusqu’au champs. La conversation de la possible stérilité du Gaston n’était plus. Pourtant, il paraissait que le Gaston et sa Viviane était à pas grand-chose d’adopter le petit Lupio. Certes, la différence d’âge était pas énorme. Mais c’était une expression, hein ! Une façon de décrire la toile de relations entre les trois personnages.
Et donc, le Gaston et Lupio se dirigeaient vers les champs. Les questions commençaient déjà. Le Gaston était heureux. Il préférait ça au silence. Le silence, c’était reposant. Mais il préférait d’autant discuter avec les gens. Ça créait des liens. Parfois on apprenait des trucs aussi. Bref, le Gaston avait une réponse à faire.
« Tu sais qu’y’a une différence entre les légumes et les fruits ? Enfin, y’a bien le cas de la tomate mais c’est une spéciale celle-là. On va pas en parler. Ce serait motif à déclencher une nouvelle guerre : ah ah ! »
Mieux valait rire de la guerre plutôt qu’en pleurer. Quant à la plaisanterie, elle n’allait certainement pas gagner les faveurs des Grands. Peu importait, le Gaston parlait sans prévoir dix coups à l’avance. Il vivait l’instant présent et tentait à chaque instant de diffuser sa bonne humeur autour de lui.
« On a un beau champ de patates. Tout le monde aime ça. Puis on peut faire plein de plats différents avec. Peut-être bien qu’il faudra les ramasser. C’est assez physique comme boulot. Chacun prend un panier sur le dos. On se baisse, on arrache les patates, on les balance dans le sac en osier sur l’dos. Puis quand c’est plein, ou quand c’est trop lourd pour les nouveaux, aller-retour vers le chariot. Vidage. Et on recommence encore et encore. Jusqu’à ce que le soleil soit faible ou qu’le champ soit vide. »
Le Gaston leva la main et salua un paysan qui le lui renvoya avec un sourire.
Quelques pas plus loin, le Gaston reprenait les mots pour répondre à la deuxième question du petit Lupio.
« Après, si tu préfères les fruits, il doit y’avoir moyen que tu aides en ce sens. On a des buissons pleins de ronces et de mures. J’aime bien le goût. Ma Viviane les écrase et fait des gâteaux avec quand elle a du sucre ou des choses dans c’genre là. J’avoue, sans ma Viviane, je mangerais pas aussi bien. » |
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