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 Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]

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Alexandre de TerresangVicomte
Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptySam 9 Avr 2016 - 15:06
L'objectif Labret fût une réussite malgré les nombreux morts de ce projet plus qu'ambitieux. Le duc m'avait demandé de participer à la rafle qui devait rassembler des pauvres hères pour cette mission suicide. Tout c'était passé dans le désordre mais nous avions les effectifs nécessaire pour épreuve. Plusieurs jours plus tard, nous partions pour le Labret avec Yseult de Traquemont, Hector de Sombrebois, Morion de Ventfroid et d'Hugues de Noblecoeur. Tout les cinq avions la mission de guider la procession de péons jusqu'aux fermes du Labret.
Hugues de Noblecoeur comme convenu avait des volontaires fait diversion en faisant sonner des cors de chasse pour attirer les Fangeux et laisser notre colonne passer sans encombre.
Malheureusement, la chance ne nous avait pas sourit longtemps.

Lors d'une pause, des fangeux nous avaient attaqués, la sentinelle nous avait prévenu juste avant que la Fange le happe.

 « FANGEUX !!!!

 « Aux armes ! Protégez les paysans ! Formez un cercle !

J'avais à ma disposition une demi-compagnie de miliciens et je protégeais nos arrières pendant que les autres nobles étaient en avant tout en faisant avancer la cohorte. La Fange ne nous avaient pas surpris longtemps, en effet, mais juste assez pour emporter une vingtaine de mes hommes et soixante paysans destinés au dur labeur du Labret .. il fallait brûler les corps avant qu'ils ne reviennent et en plus, j'avais étais griffé par un de ses foutus mordeurs. Mon bras saignait abondamment mais je pouvais attendre jusqu'au Labret, il ne fallait pas que je fasse ralentir la colonne.

Sitôt arrivé, je découvris là bas aussi un véritable massacre. La Fange les avaient attaquait pendant que nous repoussions un autre assaut de sa part en arrière … ces maudites créatures devenaient plus teigneuses et plus intelligente que n'importe quel humain. Ils n'étaient plus en bande mais en horde, cela devenait contraignant pour nous. Mes hommes et moi, sur ordre d'Yseult de Traquemont laissions les réfugiés de l'arrière garde à leur sort.Nous venions de perdre des centaines de pauvres hères et nous n'étions même pas encore arrivé.

Enfin, enfin, nous réussissions à atteindre la Terre Promise, les hommes s'étaient réfugiaient sitôt arrivés dans les bâtisses pendant qu'on organisait les soins des nombreux blessés. Mon armure avait était tranchée et mon bras gravement touché, je ne devais pas m'en servir avant un bon bout de temps et je l'avais en écharpe. Il fallait maintenant prier que la gangrène ne survienne pas. Je dirigeais avec les autres nobles alors les travaux agricoles aidant même parfois les pauvres hères étant habitués aux travaux agricoles même avec un bras blessé.
C'est alors qu'au bout de trois semaines, certains nobles dont moi rentraient pour Marbrume avec des caisses de nourriture.Sitôt rentré à Marbrume j'aurais à faire avec ma Guilde, elle n'allait pas se diriger seule même si Kira de Haldonores était aux commandes et que j'avais confiance, il fallait tout de même que je sois aux côtés de mes hommes.
J'avais envoyé une missive à Kira de Haldonores et Philippe de Tourres, leur disant que j'avais besoin d'eux et d'un convoi pour transporter quelque caisses de nourriture, surtout du gibier pour ne pas amoindrir les réserves du Labret pour la Cité Franche, vers un des villages que nous avions reconstruit et qui commençait à voir leur ressources baisser considérablement et étant donné que ce petit hameau se trouvait à la frontière des marais.

Sitôt arrivé à Marbrume, je participais à une réception donné par Clairmont mais je n'y étais que brièvement,j'avais besoin de repos avant de partir pour les marais, j'étais rentré dans ma Résidence assez tard, assez tard pour que tout le monde dorme mais Gaëlle, une de mes servantes était réveillée et m'amenait à ma chambre sans un bruit.
Le lendemain, je me réveilla aussi frais que je pouvais l'être, j'enlevais le bandage de mon bras, ce dernier était un peu moins enflé qu'il y a quatre jours mais ça restait toujours une vilaine balafre. Je remis un autre bandage, neuf cette fois et je le mis en écharpe. Je ne me servirais pas de ma hallebarde avant un bon moment, je vais devoir me servir de mon épée familiale. Ce n'était mieux qu rien. Le soleil était à peine levé mais la journée s'avérait déjà de bonne augure. J'avais revêtu mon armure complète, protégeant mon bras blessé bien évidemment mais le mettant en écharpe tout de même avec un tissu usagé.
Je me rendis avec ma monture « Sang-Gris », mon fidèle destrier, rapide et robuste jusqu’à la porte du Crépuscule où m'attendait un convoi de sept chariots et une trentaine d'escorteurs du Soleil Bleu. Avec la Baronne de Haldonores et le Haut Prêtre de Rikni de Tourres, je me mis à sourire puis en haussant la voix :

 « Allons bon ! Quel joli couple, que voila ! »

Je m'approchais d'eux avec ma Monture, mon bras me faisait souffrir, pas comme le premier jour certes mais tout de même. Si je ne me faisais pas soigner mieux que je ne le fus, la gangrène me ravagerait mais mieux vaut ça que mourir fasse aux Fangeux. Je descendis de mon destrier et je m'approchais du Prêtre et de la Baronne. Je cachais ma douleur derrière un sourire et je dis tout en désignant la carte qu'était sur la petite table en bois où était Kira, Philippe et le Capitaine Raoul de Haut-Mont. Un noble qui m'avait accompagné jusqu'à ma traversé des Terres de Sang et Marbrume. C'était le cousin d'un Volaigle, la Maison que la Terresang avait trahi quand elle avait reprit la Forteresse Sang-Froid.
Je pointa la carte et je dis

Alors, voila. Nous allons traverser les Faubourgs, pas grande chose de rencontrer les Fangeux mais des bannis. Nous devons faire attention, mon avant poste est au loin, aux frontières des marécages. Le hameau que nous devons ravitailler est à 2 lieux plus loin, les escorteurs seront par groupe de deux, nous devons se préparer à toute éventualité. Kira, vous restez vous et Philippe dans le chariot du milieu ou du moins à côté, les chariots contiennent de la nourriture. Viande, légumes, fruits. Et un peu de bois pour fortifier le village au cas où. Bien tout le monde est OK ? Allez ! On y va !

Je tourna l'index droit vers le ciel et tout le monde partit à son poste. Je salua les gardes en poste et je monta sur ma monture. Nous partions une fois de plus vers un danger mais est ce que nous allons y survivre ? Bonne question.
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Philippe de Tourres
Philippe de Tourres



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MessageSujet: Re: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptyMar 12 Avr 2016 - 17:26
La matinée de Philippe de Tourres avait été étonnamment calme. Pour une fois, il ne l'avait pas passée au Temple, à s'occuper des malades, des mourants et des pêcheurs. Non, il l'avait passée sur l'Esplanade, auprès de sa famille. Il avait dormi dans le minuscule manoir des Tourres, et avait aidé son fils bâtard à faire sa leçon de littérature.
C'était étrange, mais il n'était pas sûr de ressentir beaucoup de choses envers Thomas. Il se trouvait confus face à ce petit garçon un peu niais, envers lequel il ne savait pas trop quoi exprimer. Aux yeux de tous, c'était son grand frère, et en même temps, il devait agir comme le patriarche de la famille, ou du moins comme un religieux qu'on appelait « mon père ».

Bref. Alexandre de Terresang lui avait demandé s'il pouvait aider, et bien sûr Philippe de Tourres avait accepté. Sortir de Marbrume, cela restait dangereux et exceptionnel, mais dans un sens le prêtre appréciait cela. Il appréciait ne pas toujours avoir à rester dans son Temple, à sentir qu'il n'était pas toujours utile. Il aimait parler et tenter de convaincre ses ouailles, mais il était toujours complexe de connaître la portée de ses mots.

Quoi qu'il en soit. Philippe était arrivé à la porte du crépuscule. Il était venu seul, sans écuyer, diacre, ou protection, avec un cheval et en armes. Il aperçut très vite d'anciennes couleurs venues de la Terresang, avec un attroupement de quelques soldatesque, et cela lui suffit à mettre le pied à terre pour s'approcher, et héler les différents hommes de troupes.

- Sire Raoul. Cela faisait longtemps, trop longtemps, même.

Il lui donna un franc sourire. Les deux s'échangèrent alors les banalités habituelles. « Comment va votre femme ? » « Comment va votre famille ? » « Quel temps pensez-vous qu'il fera ? ». Qu'importe, cela faisait du bien à Philippe de revoir des visages familiers, quand bien même ils étaient très lointains. Il n'avait pas beaucoup l'occasion de voir des gens avec qui il entretenait des rapports à peu près amicaux.
C'est également à cette occasion qu'il aperçut la baronne, Kira de Haldonores. Elle n'arriva que plus tard, et fut accueillie par Raoul. Sitôt après, Philippe s'était approché. Il ne lui souriait pas autant qu'au chevalier, gardant une posture droite et un ton courtois.

- Ma dame. Je ne m'attendais vraiment pas à vous voir parée pour l'expédition. On risque probablement de rencontrer de la résistance en route, j'espère que vous avez prévu cette éventualité.

Le prêtre observa un moment les convois de nourriture qui attendaient. Il fallait qu'ils soient sous bonne garde.

- La populace de Marbrume crève de faim, je me demande s'il est vraiment judicieux d'aller nourrir quelques villages alentour lorsque nous ne sommes même pas capable de remplir les ventres des hommes les plus proches de nous...
Mais qu'importe. Ils en ont besoin aussi. Ce n'est peut-être pas la chose la plus pragmatique à faire, mais certainement la plus juste.
C'est un gros attroupement que nous avons. Si ce n'est pas les Fangeux que nous attirons, ce seront peut-être des bandits.


Raoul le rassura alors, en parlant de la disposition des soldats, qui étaient bien cuirassés. Les bandits seraient fous de s'attaquer à ça.

- Sauf s'ils sont constitués en hordes. On ne sait pas ce qu'il se passe là-dehors. On a banni tellement de monde, et il y a tellement d'exilés... La Milice faisait peur, mais maintenant, plus que faire peur, elle met en colère.
Faire peur aux gens est bien pratique. Mais s'ils se mettent à vous haïr, alors rien ne pourra les empêcher de vous attaquer.


Enfin, tout ça, ce n'étaient que des délires sortis de l'imagination de Philippe. Sûrement que les autorités seraient au courant si d'énormes bandes de brigands s'étaient constituées, et étaient capables d'anéantir les convois.
Encore que... S'ils tuent tous les hommes d'une caravane, qui ira prévenir ?

- Tout ce que je veux dire, c'est qu'il faudra faire très attention. Sans oublier que je doute qu'ils soient du genre à prendre des otages.

C'est à peu près vers ce moment de la discussion qu'arriva Alexandre de Terresang, sur son cheval et avec ses hommes d'armes. Il salua rapidement tout le monde, s'approcha d'une carte, et se contenta de donner des directives militaires sur la façon dont il voulait placer son convoi. Philippe eut tout juste le temps de le saluer, et d'à nouveau le féliciter pour son expédition au Labret, pour finalement être forcé de remonter rapidement sur son cheval et accompagner le chariot du milieu. Au moins, sire Alexandre ne voulait pas perdre de temps, il y avait ça de pris.

Raoul était parti en bout de file, et voilà que Philippe ne se retrouvait qu'aux côtés de la baronne Kira. Autant faire un peu de discussion, avec un ton léger, bien loin de ses sermons habituels.

- Ma dame. Alors, dites-moi tout. Qu'est-ce qui vous a décidé de venir avec nous ? A braver la Fange et la Brume ?
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Kira de TerresangVicomtesse
Kira de Terresang



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MessageSujet: Re: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptyMar 12 Avr 2016 - 20:12
Kira avait eu quelques difficultés durant les premiers jours où le Vicomte s'était absenté. Pourtant, elle avait dû gérer sa propre maisons pendant des mois lorsqu'elle s'était retrouvé seul à la tête d'une garde et de quelques gens. Mais sa baronnie était petit à côté des terres, des gens et des gardes du Vicomte. Sans compter qu'elle avait dû organiser la petite expédition qui se profilait. Evidemment, avant le Labret, la jeune femme ne savait pas si le Vicomte allait revenir, mais elle avait reçu ses ordres, et avait fait en sorte que tout soit près. Elle avait donc réservé des chariotes, les bêtes et leurs conducteurs. La Baronne s'était également chargé de commander les planches de bois, et était même fière d'avoir pu négocier le prix! En parlant de prix, elle avait même réussis à amadouer quelques nobliaux, ramassant donc quelques dons au passage. Ces dons avaient surtout pour but, en plus du financement, l'achat de provisions personnel pour le voyage. Ils allaient nourrir la population, soit, mais il fallait bien qu'ils se nourrissent aussi. Bon, elle n'avait pas dépenser toute la somme, bien heureusement. Mais la période difficile qui s'abattait sur la cité avait fait monté les prix de la nourriture. Mais cela n'avait pas freiné la Baronne!

La preuve en était que le jour du départ de l'expédition était arrivé. Kira avait été heureuse de revoir le Vicomte de Terresang revenir en un seul morceau... Ou presque. Elle ne comptait pas le bras blessé de ce dernier, mais elle essayait de faire attention à ce que ce vieille homme trop impulsif ne fasse rien d’irréfléchi. La jeune femme avait d'ailleurs trouvé totalement absurde qu'il participe à cette réception chez les Clairmont! Enfin, il rentrait à peine de combat et voilà qu'il allait s'amuser?! Mais la Baronne n'avait pas son mot à dire, elle le savait. Elle était donc resté à la demeure du Vicomte à réaliser son devoir, soit clarifier les derniers préparatifs pour l'expédition, qui était plus importante encore à ses yeux que de prendre soin d'un vieille homme qui n'en faisait qu'à sa tête.

La rouquine s'était donc vêtu en conséquence pour cette expédition: pantalon de cuir pour la chevauché, tout comme ses bottes de cuir renforcées (au cas où ils rencontraient des Fangeux mécontents), une petite veste en cuir qui rehaussait ses courbes. Pour une fois, Kira portait ces vêtements pour leur côtés pratiques et non pour se faire bien voir parmi les hommes. Elle avait également pris une petite cape, au cas où il pleuvait. Son voyage de retour entre son Pavillon et Marbrume avait au moins eu ce côté positif: elle était devenue préventive. La jeune femme arriva donc vêtu ainsi au point de rendez-vous. Les chariots étaient déjà là, remplis et chargé. La Baronne vérifia tout de même leur contenu, elle comptait bien ne pas se faire avoir. Les finances, c'était les finances! Rien ne devait être perdu en vain, comme son cher père le lui avait appris. Le retour de la mission Labret avait également permis de garnir d'autant plus les chariots.

Ensuite, la Baronne salua les deux hommes déjà présent: le Capitaine Raoul, qu'elle avait déjà plus ou moins vue, et le prêtre Philippe qu'elle avait rencontré lors du banquet organisé par la guilde. Celui-ci lui parla gentillement, mais ses paroles rendirent la jeune rouquine assez méfiante. Cet homme essayait-il donc de la remettre à sa place, au sein d'une maison, marié avec des enfants? Kira essaya de ne pas relevé cela et surtout de ne pas se vexé, toutefois, elle sentit le rouge lui monter aux joues.

"Ne vous en faites points, Messire. C'est moi-même qui ai organisé cette expédition. Je crois donc avoir pensé à toute les éventualités, évidemment. Toutefois, je vous avouerais que nous ne sommes pas à l'abri d'imprévus." dit-elle donc calmement avec un sourire légèrement forcé.

Mais rien ne pouvait gâcher la possible bonne humeur de la Baronne. Elle se sentait à sa place. Elle avait toujours rêvé d'avoir un rôle, d'être dans l'action, et non derrière un bureau. Et depuis quelques mois, c'était bien dans l'action qu'elle se trouvait, même parfois en danger... Mais les Trois avaient été avec elle jusqu'ici, et elle priait pour que cela reste le cas. La jeune femme resta tout de même là, à écouter les hommes bavarder, préférant son rôle d'observatrice à celui de participante. Toutefois, elle s'autorisa une petite remarque:

"Si nous ne nourrissons pas, et ne protégeons pas la population, messires, nous ne risquons pas de nourrir les nobles ni les religieux. Ce sont les fermiers et les pêcheurs qui vont sauver Marbrume, alors sauvons leur la vie."

Puis, les hommes continuèrent de bavarder à propos de la situation à l'extérieur. Kira n'était pas trop ressortit de la cité depuis qu'elle était revenu. Elle était retourné au Pavillon une seule fois, et cela s'était très mal passé. Entre les bannis et les Fangeux, elle ne savait ce qui était le pire... Elle eut quelques frissons lorsque le prêtre Philippe parla de hordes. Y en avait-il vraiment? Les bannis étaient-ils assez organisé pour former des groupes hiérarchisés, construit et bien organisés? La baronne avait du mal à y croire. Mais en cette période, tout était possible, après tout... Il y avait bien des mort-vivant derrière ces remparts.

Puis, le Vicomte arriva enfin. Il leur montra rapidement une carte des environs de Marbrume et leur expliqua en quoi consistait l'expédition. Soit, Kira avait organisé les préparatifs, mais les réel objectifs de cette expédition, c'était le Vicomte qui les avaient mis au point. La Baronne n'avait fait qu'obéir, et elle espérait l'avoir bien fait. Ils n'avaient pas vraiment eu le temps de bavarder depuis le retour d'Alexandre, mais cela n'était pas mauvais signe, bien au contraire. Quoi qu'il en soit, les points principaux furent vite clarifié, et tous prirent le chemin de leur monture ou de leur chariot. La Baronne monta sur sa nouvelle monture, Étincelle, qu'elle comptait bien garder en vie cette fois. C'était un cadeau, et elle avait perdu deux chevaux depuis ces derniers mois. Cela commençait donc à lui revenir cher. Le convois se mit très vite en route, et la rouquine se mit à chevaucher aux côtés du prêtre. Celui-ci chercha très vite à bavarder avec elle, surement pour passer le temps. Mais encore une fois, le prêtre sembla surpris que la jeune femme participe à cette expédition. N'avait-il donc pas compris?

"Je n'ai pas réellement choisi, j'y suis obligée messire. C'est mon rôle d'aider et de sauver des vies. Je ne suis pas revenue de mon Pavillon, poursuivit par des Fangeux et la pluie, pour rester enfermée dans cette médiocre sécurité que m'offre Marbrume. Et puis... Après avoir planté une dague dans le crâne d'un Fangeux, on a plus vraiment peur de grand chose." dit-elle, ses derniers mots furent chuchoté, pour éviter qu'Alexandre ne les entendent, ne voulant pas qu'il se souvienne de ce mauvais moment.
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MessageSujet: Re: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptyMar 12 Avr 2016 - 23:12
Nous partions en route vers mon avant poste aux abords des Marécages, première étape de notre voyage avant de repartir vers le Hameau. Cette dernière étape devra se faire dans la plus grande rapidité, nous longeront les marais … un chemin obligatoire, si nous voulons grapiller quelque heures de jour et éviter une réelle attaque de Fangeux … les hommes du Soleil Bleu était certes bien entraînés mais … ils manquaient d'expérience. Je devais à tout prix remédier à cela. J'avais demandé spécialement à Kira de prendre quelque jeunes et vertes recrues encore inexpérimentées pour cette expédition . Cela sera leur baptême du feu. Arrg. Satané bras, la douleur se faisait plus lancinante que jamais, je n'avais pas pris les fioles que la guérisseuse du Labret m'avait donnée … mais je préférais rester lucide que d'être dans les vapes.

Le convoi se formait en sept chariots, cinq de nourriture, deux de bois, la jeune Baronne était au côté du Prêtre de Tourres, mes hommes étaient disposés par deux de chaque côté des chariots, un sur chaque chariot, qui étaient des archers spécialement entraînés par le jeune Asling, Milicien de son état et qui nous avait rejoint comme Maître D'Armes, j'aimais bien ce petit, il avait la conviction que le monde pouvait être sauvé.
Le Prêtre et la jeune Baronne discutaient. De quoi ? Aucune idée et très franchement, je n'en étais pas franchement intéressé. Kira et Philippe ne devaient pas parler de quelque chose de bien important et pourtant … la jeune femme regarda dans ma direction, je savais qu'elle avait été inquiète à mon arrivée du Labret, elle ne voulait pas que j'aille chez les Clairmont … mais, elle savait que je n'étais pas resté longtemps mais qu'importe … elle m'avait intrigué. Je trottais au côté du Capitaine de Haut-Mont lorsque … Ah, nous sommes arrivés à l'entrée des Faubourgs … j'ordonnais alors

 « Faubourgs en vue ! Faîtes reculez tout individus s'approchant de trop près ! Je ne veux pas les voir près des chariots. Abattez ceux qui ont une quelconque arme.

Je dégaina mon épée de mon fourreau, évidemment … pas évident de combattre à la Hallebarde lorsque nous n'avons qu'une main. Je regardai les bâtiments, puis les personnes, personne ne serait assez fou pour attaquer un convoi aussi bien protégé que le nôtre. Nous traversions alors les faubourgs sans encombre malgré les nombreuses personnes affamées qui nous suivaient du regard, essaieraient-elles de nous attaquer ? Je ne pense pas et valait mieux ainsi. Notre route fût sans encombre pour une fois ... Mis à part quelque petites bandes de voleurs aux aguets en attendant une quelconque faiblesse dans notre défense.
A mi-chemin de notre fin d'étape, un essieu d'un des chariots fût cassé.
Je m'approchai alors de la tête du convoi

"Stop !"

Je descendais de ma monture puis allais vers le deuxième chariot où l'essieu fût brisé. Le conducteur du véhicule était à genou au dessus de la roue.

"Un nid de poule sûrement messire ... il a pas était scié, loin de là.
Je regardai alors Philippe et Kira qui s'approchaient puis je dis avec une légère grimace de douleur, foutu bras ! Bon dieu de bon dieu..
Je me relevais alors puis je regardai le paysage. Un terrain plat sans arbres ... nous n'étions pas loin du Pavillon des Haldonores, il me semble.

"Philippe, Kira. Sans essieu on va avoir un sérieusement ralentissement dans notre trajet ... le temps se gâte en plus. Il faudrait qu'on fasse au plus vite, qu'en pensez vous ? Devrions nous partir pour le Pavillon ou réparer sur place ?
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Philippe de Tourres
Philippe de Tourres



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MessageSujet: Re: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptyVen 15 Avr 2016 - 11:20
La traversée du faubourg était difficile. Il fallait faire rapidement, et ignorer les gens qui travaillaient aux champs. On était à l'époque des semis, aussi, on voyait pas mal de vilains en train de labourer la terre, sous la garde plutôt lâche de miliciens, qui étaient sûrement ici pour les protéger. Ces hommes, c'étaient le plan B, un moyen illusoire de sauver Marbrume si l'expédition du Labret ne fonctionnait pas. Que Serus bénisse cette terre et qu'il fasse en sorte que les fragiles germes poussent tout de même... Autrement, ce serait toute la cité qui rendrait l'âme.
Mais voilà, quelque chose dérangeait Philippe. C'était l'attitude du vicomte de la Terresang. Il était excité sur son cheval, à ordonner à ses hommes de rester la main sur l'acier. Le prêtre fronçait les sourcils, et observait avec un air circonspect le noble qui se tenait sur son cheval. Il avait toujours été assez rustre, mais il n'était pas la seule personne au monde avec le sang-chaud. Pourtant, pourtant... Non, Philippe ne se sentait pas à l'aise à ses côtés. Quelque chose semblait légèrement changé avec lui. Il aimerait bien lui parler, une fois qu'ils seraient à l'abri.

Philippe observa la jeune baronne, qui avait expliqué la raison de sa présence. Elle avait donné des motifs somme toute honorables, et il lui sourit en coin.

- Oui. C'est très bien, ma fille, de vous voir dépenser votre énergie pour venir en aide aux autres.
Néanmoins, et je me répète... Faites attention à vous, et à vos choix. On ne sait pas toujours dans quoi les autres vous entraînent.


Il ne parla pas plus. Alors qu'ils marchaient en rang le long du chemin qui menait vers l'intérieur des marais, un léger accident se produisit, et Alexandre ordonna la halte générale. Presque immédiatement, Philippe avait retiré ses pieds des étriers et s'était jeté à terre. Une main à son fourreau, une autre le long du corps, il s'approcha d'un pas rapide, son mantel virevoltant derrière-lui. Les semelles de ses chaussures s'accrochaient à la gadoue, on était vraiment en début de printemps, et on regardait aisément les nuages s'accumuler au-dessus de leurs têtes. Il allait pleuvoir, même sacrément pleuvoir, le chemin du retour allait être beaucoup plus compliqué que l'aller.
Une fois arrivé au niveau du vicomte, celui-ci expliqua rapidement l'état du convoi. Le visage de Philippe se ferma. Il souleva ses lèvres et fronça les sourcils, un air peiné et énervé.

- La route est complètement dégagée, on est sur un plateau. La baronne pourrait continuer vers le pavillon avec la moitié du convoi, pendant que nous restons ici pour réparer. Nous n'aurions qu'une quinzaine de minutes d'écart.


Il s'était soudainement retourné pour s'approcher d'un arbuste. Il voulait observer le terrain. Oui, ici, c'était un plateau, peut-être un champ en jachère à une époque. Pourtant il n'était pas exploité, ce qui n'était peut-être pas une bonne nouvelle. Au loin, on voyait quelques minuscules chaumières, sûrement abandonnées.

- Pendant que la baronne part, toi et moi pourrions peut-être discuter, Alexandre.
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Kira de TerresangVicomtesse
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MessageSujet: Re: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptyLun 25 Avr 2016 - 17:21
Kira regarda vers l'horizon alors qu'il passez les villages noir de boue et de crasse. Les pauvres bougres qui y vivaient les regardaient passer avec envie, une faim immense remplissant leurs yeux de haine. Ils avaient envie de les tuer également, cela se lisait sur leur visage. Kira se souvint qu'elle n'avait prit que son petit poignard neuf, et avait oublié son arc et son carquois qu'elle s'était procurée. La jeune Baronne se demanda si au retour l'expédition pourrait fournir quelques restes à tous ces démunis, peut-être. Pourtant, elle savait qu'il n'y en aurait pas. Et elle était désolée pour eux, tellement désolée. Elle était revenu à Marbrume dans l'espoir de trouver mieux que dans son Pavillon. Finalement, au lieu de mourir à l'intérieur de sa petite forteresse de pierre, elle mourrait dans une plus grande en putréfaction et puant le vis et la charogne. Qu'est-ce qui aurait été le mieux? Rien, surement. Et Kira ne pouvait rien y faire, pas temps que les Fangeux existaient.

La jeune femme écouta la réponse du prêtre Philippe, mais ne trouva rien à y répondre. Que voulait-il dire par choix? Que voulait-il dire par se faire entraîner par d'autres? La rouquine avait fait ses choix seule, et ceux depuis longtemps déjà. Elle s'était toujours faites dirigées par des hommes, mais désormais, elle prenait ses décisions seule. Le prêtre avait-il donc peur qu'elle soit malmenée d'une quelconque façon par le Vicomte? Était-ce qu'il sous-entendait par ces paroles? Enfin! Kira était une Baronne qui avait atteint ses objectifs avec plus de délicatesse que ça! Et ce ne serait pas un homme comme le Vicomte qui viendrait perturber son but premier: celui de redorer son blason. Quoi que... Philippe venait de lui mettre un doute. A quoi Anür pouvait-elle bien jouer avec leur destin à tous? Seul les dieux le savaient. Ils n'étaient après tout que de misérables mortels. C'était peut-être cela que le prêtre sous-entendait. Il était bien le seul dans l'expédition à pouvoir déchiffrer les signes que leur envoyaient les dieux. Du moins, Kira l'espérait.

Mais l'espoir fut rapidement remplacé par le sérieux dont la jeune femme faisait toujours preuve en situation difficile. Réfléchir vite et bien. Et ils en avaient besoin désormais. Car l'une des roues d'une charrette venaient rendre l'âme. La jeune Baronne se remémora étrangement leur départ du Pavillon, il y avait un mois de cela. Leur voyage avait commençait exactement pareil... Et il s'était fini avec des Fangeux à leur trousse. A ce souvenir, elle eut des frissons. Elle s'approcha du Vicomte et de Philippe qui discutaient tous les deux pour trouver une solution. Elle descendit de son cheval, et écouta la conversation entre les deux hommes. Le Pavillon? C'était cela la solution... Elle regarda le paysage. Oui, elle reconnaissait, ils n'était qu'à une ou deux lieux de son ancien domaine. Mais la petite rouquine rechignait à y retourner une fois de plus. La dernière fois, ils avaient failli se faire tuer. Pire, ils avaient rencontré un bannis... Malachite. Ce salaud dont elle souhaitait toujours la mort. Ce fils de sorcière.
Mais avant qu'elle puisse développer encore plus sa colère et sa rage, elle se força à revenir dans la conversation, évitant de se remémorer ces mauvais souvenirs. Pas besoin de tout ça. Il fallait qu'ils avancent vite.

"Très bien! Je me charge du reste des chariots. Je vous attendrais au Pavillon. Si au couché du soleil je ne vous vois pas poindre le bout de votre nez sur mon domaine. Je reviens avec de l'aide." dit-elle avec le ton d'une mère autoritaire.

Elle remonta sur Étincelle. Elle partit vers l'arrière du convois, et prévint tout le monde de la situation. Très vite, les chariots intactes dépassèrent celui qui était endommagé, et ils prirent la direction du Pavillon. Dans quelques minutes, ils seraient tous en sécurité au Pavillon Haldonores. Ne serait-ce que pour la nuit. Mais c'était suffisant. Toutefois, la rouquine regarda les hommes qui restaient derrière elle, et elle vit qu'ils s'étaient mis à discuter. Kira trouvait cela un peu louche, mais elle ne voulait pas se mêler des affaires du Vicomte. Elle avait les siennes, c'était déjà bien trop pour elle. Elle revint vers le convois, et donna la cadence.
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MessageSujet: Re: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptySam 14 Mai 2016 - 10:33
Je regardai alors mon confesseur avec un air étonné. Pourquoi voulait-il me parler ? Était-ce en rapport avec ma tentative de rédemption ? Oui … depuis ma confession chez le de Tourres, il m'avait ordonné de me repentir suite à mes nombreux pêchés adultérin et parricide. Je me relevai alors avec une légère grimace de douleur à peine dissimulée … commence à faire chaud, je suais a grosses gouttes et j'avais des sueurs froides mais que ce passait il bon dieu ? Je m'épongeai le front avec la paume de ma main droite.

C'est alors que la jeune Haldonores arrivait à notre hauteur et Philippe lui exposa sa demande que j'approuvai bien sûr. Elle aussi mais à contrecoeur, elle ne voulait pas que nous restions à la traîne ce qui était compréhensible. Je lui dis alors avec un sourire.

’’N'avez aucune crainte, ma jeune amie. Nous ne jouerons pas avec les Fangeux. Notre bois n'est pas fait pour créer des bûchers …

En effet, ce bois avait coûté assez cher à la Guilde et je préférais l'utiliser à bon escient plutôt que de le gaspiller et le voir partir en fumée pour brûler des créatures. Je tourna la tête vers un des hommes à côté des chariots et je lui adressa un signe de la main droite.

’’Godrick !’’

Un jeune homme d’à peine vingt deux ans, plutôt grand arrivait alors à notre hauteur. Il était vêtu d'une armure de cuir rouge et verte. Son écusson représenté une serre de rapace rouge sur fond vert. En effet, le jeune était tout comme son frère Rodrick, les derniers représentants de la maison Serrerouge. Maison Vassale et Cousine des Terresang. Il avait les yeux d'un gris métallique , des cheveux mi-long Noirs jais et une fine faisant la longueur de sa lèvre inférieure.

’’Alexandre ?’’
Me dit-il avec un léger sourire. Je lui mis alors ma main droite sur son épaule et j'adressa un sourire à Kira.

’’Ma chère Kira. Voici le Chevalier Godrick de Serrerouge. Un de mes sergents d'armes. Un membre de ma famille pour tout vous dire, un cousin. J'ai une entière confiance en lui. Il sera donc chargé de votre protection même si vous n’en avez point besoin. Godrick, je compte sur vous, qu’il n'arrive rien à la baronne.
’’Bien entendu, Seigneur.
’’bien.’’ je retirai alors ma main puis j'adressa un autre signe de la main à la moitié des chariots pour qu’ils partent avec la baronne.
C’est alors qu'une dizaine de vertes recrues accompagnées la jeune Noble mais fort heureusement c’était des soldats expérimentés qui les accompagnaient.
Je me tourna vers le Capitaine Haut-Mont.

’’Formez un cercle avec les chariots restant. Quant aux hommes qui nous restent, je veux que chacun d'entre eux soient accompagnés par un binôme et constamment sur le qui vive. Pas de feu, non plus. Qu’ils mangent des racines si ils ont faim.
’’Bien, Vicomte.
Puis il partit donner mes ordres, je regardai alors Philippe avec un sourire et je m'eloignai avec lui.

’’Tu voulais me parler, Philippe ?

***
Près du Pavillon des Haldonores – 13 :30

Kira tu n'es plus très loin de ton Pavillon que tu peux apercevoir non loin de là comme une immense tâche dans le paysage. Le chevalier Godrick trotte a tes côtés en n’arrêtant pas de te lancer de discrets regards. Serait-il tombé sous le charme ? Pas la moindre idée mais te sachant sous la protection du Vicomte de Terresang, son estimé cousin il n'osera rien faire.

c'est alors que dix minutes de trottage plus tard. Vous n’êtes plus très loin de la Terre Promise. Mais quelque chose cloche. Vous entendez des cris de guerre, des bruits de fer … on se bat non loin d'ici. Le Sergent Godrick ordonne alors à trois de ses congénères de venir avec lui mais il a oublié de te dire de rester là. Que fais-tu ? Eh bien comme a ton habitude … tu n'en fait qu’à a tête et tu les suis.

C'est alors que sur place, vous apercevez quatre silhouette … non, 7. 5 encore debout et deux à terre gisant sur le sol face contre terre. Les hommes avaient les couleurs de Marbrume, sûrement des miliciens. Au loin, un cheval mort mais également en décomposition avancée avec une hache dans l’épaule mais ce n'est pas ça qui semble l'avoir tué mais plus particulièrement l’abdomen ouvert avec sa tripaille grisâtre répandu sur le sol. Mais vous reportez votre attention sur le combat et là vous apercevez le combattant ennemi… un Fangeux au cheveux blonds avec des restes de robe verte et un poignard au niveau de l'oreille gauche ou du moins ce qu’il reste. Mais la créature restait tout de même agile et ne se laissait pas faire.

Vous ne participez pas au combat car celui-ci prend fin lors de votre arrivée inattendu au galop. Et un autre pauvre bougre semblait avoir était tué entre temps. Un imposant bonhomme se retourne alors vers vous , il avait la face ensanglantée mais on discerné toujours ses yeux bleus clairs, sa chevelure brune était également poisseuse de sang et son nez aquilin semblait avoir pris un coup de griffe.

’’Halte là ! Qui va là ? Je suis le Coutilier Jarlon de la Xeme Escouade de la Milice Extérieure Marbruméene ! Identifiez vous aj nom du Duc !

Spoiler:
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Kira de TerresangVicomtesse
Kira de Terresang



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MessageSujet: Re: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptyMer 15 Juin 2016 - 23:25
La Baronne arriva sur le lieu du massacre. Les hommes du Vicomte n'avaient apparemment pas remarqué que la jeune femme les avait suivis, au vue des regards que ceux-ci lui rendirent à son arrivée. La prenaient-ils, eux aussi, pour une folle sans cervelle? Si Kira s'était jointe à l'expédition, ce n'était pas pour faire jolie ou pour faire plaisir à la gente masculine! Elle prit grand soin de se noter dans un coin de son esprit de faire en sorte de se retirer cette médiocre image que son père avait donné d'elle pendant des années. Elle n'était plus cette jeune fille qu'on voyait comme une écervelée, une rouquine trop gâtée par son père, mais dont il fallait se méfier comme la peste.
La jeune femme fusilla les quatre hommes du Vicomte, et les dépassa pour aller à la rencontre des miliciens de Marbrume. Étincelle, à la vue des cadavres et en sentant l'odeur du sang, remua un peu sous la Baronne et hennit. La jeune femme se dit qu'elle devrait bientôt habituer sa nouvelle monture à ce type de situation si elle ne voulait pas se retrouver sous un cadavre équin bientôt. Puis, elle se mit à observer la scène qui se déroulait devant elle, et plus précisément le soldat qui s'était adressé à eux. Il était plutôt bien charpenté et en bonne forme physique malgré le manque de nourriture dans la cité. La milice devait quand même être bien nourrit, du moins, la dame l'espérait pour leur sécurité à tous. Que feraient des soldats à bout de force et affamé face à des Fangeux? Sûrement pas le poids.

Kira observa les alentours et regarda surtout leur convois qui s'était arrêté. Elle ordonna à l'un des hommes du Vicomte de Terresang d'aller terminer d'escorter les marchandises jusqu'à son ancien Pavillon. Le seigneur de Terresang ne devrait plus tarder à présent, dû moins la jeune femme l'espérait. Le jeune homme hésita un instant, se tourna vers le dénommé Godrick, qui hocha la tête, puis partit au galop. La rouquine ne le quitta pas du regard jusqu'à ce qu'il quitte son angle de vue.
Puis, la dame revint vers le milicien toujours face à eux, mais qui semblait s'être enfin décidé à baisser son arme. Il semblait à bout de souffle, sanguinolent et peut-être blessé à l'une de ses jambes. Kira compatis entièrement à sa souffrance, se souvenant de sa blessure devant les portes de Marbrume. Elle descendit alors de scelle, plongea ses bottes de cuir dans la boue et s'approcha du milicien.

"Coutilier Jarlon de la Xeme Escouade de la Milice Extérieure Marbruméene, je suis la Baronne Kira de Haldonores, Lady Constructrice de la Guilde du Soleil bleu. Notre bien aimé seigneur Alexandre de Terresang ne devrait point tardé à nous rejoindre. Notre convois a eu quelques problèmes, et l’escale que nous nous apprêtions à faire à mon ancien Pavillon de chasse." dit-elle enfin en regardant le massacre autour d'eux.

Kira regarda un instant le milicien qui venait de ranger son arme en comprenant que la Baronne n'était ni une étrangère, ni une ennemie. Puis, la jeune femme s'approcha des cadavres un à un. Deux étaient des anciens miliciens. Le premier avait la gorge ouverte de haut en bas, la mâchoire transpercée par quelque chose de tranchant. Le second avait le visage déformé par la peur, ou du moins, ce qu'il en restait. Un milicien était blessé et incapable de marché, il gémissait. Ensuite la jeune dame regarda un instant l'ancienne monture, éventrée, et s'en éloigna vite, sentant des hauts le cœur faire frémir son estomac. Enfin, la rouquine s'approcha de ce qui semblait avoir été un Fangeux. Les miliciens n'avaient pas lésiné sur la violence des coups, et la créature avait un bras en moins, et probablement pas mal d'os brisés. Mais ce qui fit frissonner la Baronne du bas de son échine jusqu'à sa nuque, c'était la dague...
C'était son poignard, son arme qu'elle avait perdue, plantée dans le crâne d'un Fangeux alors même que son cher Vicomte était pétrifiée de peur et de tristesse devant la créature. Kira soupira à l'idée que le Vicomte découvre cela. Même si la chose était en mauvaise état, le visage était reconnaissable: celui d'une très belle jeune femme, ou du moins, elle l'avait été dans une autre vie. La Baronne s'empressa de retirer la dague du crâne. Un bruit d'os brisée et de liquide chuintant accompagna son mouvement, ce qui réveilla ses hauts le cœur. Elle prit soin de cacher son malaise et sa nausée devant les hommes du Vicomte, elle ne souhaitait pas qu'ils la voient comme une faible femme qui n'avait pas sa place dans l'expédition.

"Et vous, coutilier Jarlon, que faites-vous sur mon domaine? Vous chassez le Fangeux pour nourrir le peuple?" lança sèchement la jeune femme, un peu trop sèchement à son goût, mais la nausée y était peut-être pour quelque chose.

Puis, à contre cœur, presque dans un mouvement forcé, elle se tourna vers Godrick et lui désigna l'ensemble de la scène avec sa dague recouverte d'un liquide qui aurait dû être du sang, mais qui était désormais plus un mélange de boue, de pue et de chaire en décomposition.

"Dés que le seigneur de Terresang arrivera en vue du Pavillon, allez le chercher et amenez le ici." dit-elle, puis elle soupira et prononça le reste de sa phrase avec désespoir: "Je crois qu'il est préférable que nous ne brûlions pas cette créature sans son accord... Les autres, aller chercher des bûches, nous allons brûler le cheval et les deux miliciens mort."
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Alexandre de TerresangVicomte
Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Re: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptyDim 3 Juil 2016 - 22:26
L'homme observa la jeune femme descendre de son cheval. Qui était donc cette rousse? Certainement une noble, pensait-il, mais que faisait-elle ici? Voilà qu'elle s'approchait de lui... Elle était plutôt intimidante. Alors oui, effectivement, c'était une noble. Jarlon la regardait avec un sourcil arqué. Voilà qu'elle le prenait de haut. Oh, ça va pas le faire du tout. Mais elle énonça le nom du Vicomte de Terresang. Voilà qui changeait tout! Ce Vicomte que le jeune coutilier avait escorté à son retour de campagne à travers le Morguestanc. Le milicien rangea alors son arme, elle était un membre haut-gradé de l'Ordre du Vicomte et une amie. Il fallait donc éviter tout grief. La jeune femme s'approchait des cadavres. Jarlon la suivit et dit en voyant les miliciens face contre terre :

"Les miliciens Tommy et Henry. Deux bons éléments... Ils avaient survécu au début de la Fange... Que Rikni ait leurs âmes."

Un autre milicien s'approchait. Il avait la peur au trousse. Son visage le démontrait... Jarlon fit signe à un de ses hommes et lui murmura quelque chose. Le jeune blond accompagne le jeune homme. Il semblait sur le point de défaillir. Jarlon vint alors à l'encontre de Kira :

"Henry était le frère aîné de Jim... Il a perdu la seule famille qu'il avait depuis la Hanse."

La jeune Kira ne semblait pas l'écouter. Elle examinait le cadavre du monstre et le cheval mort. Elle semblait avoir vu un fantôme. Mais le jeune homme n'eut pas le temps de demander ce qu'il se passait, car les hommes qui accompagnaient la jeune femme arriver. C'est alors que la Baronne posa la question attendue. Jarlon dit alors :

"Nous avons reçu l'ordre de venir ici, Baronne. Les ordres étaient claires : vaincre la menace qui terrorisait les voyageurs sur cette route isolée."

Elle semblait s'en foutre, et se tourna vers Godrick. Ce dernier était droit comme un I et prêt à recevoir des ordres. Bien... Donc, ils avaient massacré la femme du Vicomte, même si elle était déjà morte. Jarlon et ses hommes avaient re-tuer l'épouse du Vicomte... Bon. Eral - le coutilier - ordonna à ses hommes de préparer le bûcher funéraire de leurs camarades morts.
Après des heures de corvées et l'attente que la moitié du convoi soit installée, les bûchers furent enfin allumés. On entendit des bruits provenant vers l'Est. Tous les hommes d'armes sortirent leurs armes en même temps, mais le Vicomte apparut dans la lueur des flammes aux côtés du Prêtre de Rikni, Philippe de Tourres. L'autre convoi était donc arrivé et... Godrick partit à la rencontre d'Alexandre en regardant Kira.

Il l'amena loin de tous et lui mit une main sur l'épaule. Le Vicomte s'agenouilla alors devant quelque chose et on pouvait voir son corps secouer de soubresauts dû aux sanglots qu'il émettait. Le Vicomte Alexandre de Terresang, le valeureux guerrier, était en train de pleure!
Godrick lui tapota l'épaule et partit en direction de la foule près des bûchers. Il fit un non de la tête à l'encontre de Kira et dit à tous :

"Installez le bivouac. il faut réparer l'essieu avant demain midi. Au zénith, nous partons. Dame Haldonores... pouvez-vous coucher nos homes dans votre Pavillon?"


La nuit était longue. Alexandre était en train de creuser une tombe pour sa défunte épouse, rejetant à chaque fois l'eau et la nourriture que lui apportait un serviteur. Il creusait sans relâche à la lueur d'une torche. Une fois sa besogne accomplis, le noble s'abaissa vers le corps. Il prit un objet à son cou qu'il mit dans sa poche, et fronça les sourcils quand il s'aperçut de quelque chose. Il enleva sa tunique verte pour recouvrir le corps du Fangeux, et malgré l'odeur de putréfaction, la mit en terre. Plus qu'en chemise blanche, le noble referma la tombe. Et une fois fait, il alla dormir dans l'un des chariots.

***

A l'aube, le Vicomte était introuvable. Il n'était pas à la tombe de sa femme, fraîchement marqué. Kira tu décide donc de partir à sa recherche avec Godrick et Philippe. Vous le retrouvez alors sur une colline à observer l'horizon.

"Vous avez retrouvé votre poignard?" demanda-t-il sèchement, sûrement à l'encontre de Kira.

Alexandre avait les manches de sa chemise retroussées, il se retourna. Ses yeux n'étaient pas rouge bizarrement, mais le bandage sur son avant bras gauche était noirci de terre et peut-être de sang. Il dit alors :

"Le poignard dans le crâne d'Alice... Vous l'avez retiré avant que j'arrive. Vous l'avez retiré comme si elle n'était qu'une vulgaire bête!" Il stoppa alors dans son élan pour se justifier : "Ne dites rien. Je ne vous en veux pas."

Puis, il enfourcha son cheval et partit vers le pavillon.

"Allons coordonner les troupes."
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Philippe de Tourres
Philippe de Tourres



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MessageSujet: Re: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptyMar 5 Juil 2016 - 10:38
- Godrick

Le prêtre observait la terre labourée, en forme rectangulaire, qui se trouvait au pied d'un arbre. Il ne fallut pas un grand esprit de déduction pour comprendre qu'il s'agissait bien évidemment d'une tombe. Et que s'il n'avait pas vu le vicomte depuis tout à l'heure, c'est bien que c'était là sa corvée. Le haut-prêtre gardait une mine de circonstance. Une main dans le dos, les lèvres pincées. Est-ce qu'il se devait de dire une prière ? De faire les derniers rites, là, tout seul ?
C'est bien ce qu'il avait fait dans la matinée aux miliciens décédés. Cela lui avait permit de s'occuper le temps que le reste de la troupe décharge le matériel, et qu'on remette en état les chariots. Il avait parlé à la soldatesque, il avait fait quelques prières aux Trois : Rikni pour qu'elle guide leurs âmes, Anür pour qu'elle les juges avec miséricorde, et, par usage, Serus pour qu'il décompose son enveloppe corporelle. Mais la dernière partie de la prière avait été récemment adaptée par le Temple, on ne disait plus les mêmes choses, et pour une raison très simple.

- Allez chercher du bois.

On n'enterrait plus les cadavres.
Il fallait exhumer le corps. Il fallait le mettre au feu, et le faire rapidement avant qu'il ne reprenne la vie sous la forme d'un fangeux. Cela Philippe en était persuadé. Mais il n'allait pas s'amuser à le faire dans le dos du vicomte, en traître. Derrière, dans son dos, il aperçut la baronne rousse s'éloigner. Lui et Godrick la suivirent, mais ils restèrent plus éloignés, à quatre pas de l'endroit où il se reposait. Ensuite, il mit le pied à l'étrier, et le malade au bras en charpie se prépara à donner un coup d'éperon.

- Sire. Attendez.

Philippe bondit en avant, rapidement, et attrapa les rênes de la bête. Ses pieds bien sur le sol, il leva lentement la tête pour croiser le regard fatigué d'Alexandre. Un petit soupir, le temps qu'il trouve comment exprimer le fond de sa pensée, et il s'empressa de lui parler.

- L'édit de son altesse Sigfroi, duc du Morguestanc, dit bien que tous les cadavres d'êtres humains doivent subir une crémation. Je pense qu'il serait mieux, pour la sécurité du pavillon et de tous ceux qui y sont présents, que nous fassions un bûcher funéraire.
Vous n'êtes pas obligé de vous en occuper, je peux le faire si vous le désirez. Mais nous ne pouvons pas laisser le corps en terre.
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Kira de TerresangVicomtesse
Kira de Terresang



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MessageSujet: Re: Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil]   Mars 1165 - Le devoir avant la santé [Kira et Phil] EmptyMar 5 Juil 2016 - 12:23
Kira regarda le Vicomte. L'avait-elle donc froissée juste en retirant le poignard? Étrangement, le poids de l'arme qu'elle n'avait toujours pas eu le cœur à laver, lui pesait beaucoup plus à la ceinture. La Baronne aurait voulu dire, expliquer, à Alexandre qu'elle avait fait ça pour qu'il ne voit pas sa défunte femme avec une arme plantée dans le crâne, lui rappelant ainsi d'autres souvenirs tout aussi douloureux... Une femme qui ressemblait à tout, sauf à un être humain désormais. La rouquine, par simple curiosité, c'était demandée depuis combien de temps l'ancienne Vicomtesse avait été transformée en Fangeux. Un certain temps, au fut de l'état de sa peau, et de ses orbites dévorés. Mais Kira n'avait pas eu le cœur à regarder de plus près, et n'en avait pas eu le temps non plus.

La jeune femme détourna le regard, fixant la terre. Elle se sentait vexée, mais surtout honteuse. Elle aurait dû demander à Alexandre avant de retirer l'arme ainsi. Mais ce qui était fait, était fait. Et la jeune femme savait pertinemment qu'elle ne pouvait revenir en arrière. Toutefois, elle se jura de nettoyer l'arme, et de la revendre plus tard. A quoi bon garder ce type d'objet synonyme de tant de douleur. Surtout que si le Vicomte tombait dessus, plus tard, elle ne donnait pas cher de ce qu'il restait de la bienveillance d'Alexandre à son égare.

La Baronne retourna vers son cheval, et l'enfourcha. Alexandre allait pour partir, et Kira comptait bien le suivre, et obéir à chacun de ses ordres sans plus de cérémonie. C'est alors que le prêtre prit la parole, et conseilla au Vicomte de déterrer le corps pour le brûler. La rouquine eut envie d'égorger Philippe! Soit, ce dernier l'avait pas tort, mais il était inutile d'en demander autant au Vicomte. Puis, le prêtre ajouta qu'il pourrait le faire lui-même si la noble le désirait. Il vaut mieux... Ce serait plus sage. pensa Kira, se disant que le prêtre était peut-être moins stupide et irréfléchi qu'il n'y paraissait au premier abord. La Baronne s'approcha du Vicomte, et lui attrapa doucement la main pour attirer son attention.

"Pardonnez mon impertinence, seigneur. Mais..." commença-t-elle, sachant qu'elle rechignait un peu à avouer que le Tourres avait raison. "Mais le prêtre a raison. Il serait plus éclairé de brûler le corps de votre tendre Alice. Nous ne savons pas ce que peut nous réserver la Fange. Et vous... vous avez été assez affecté comme cela, laissez faire Philippe. Il rendra hommage à l'âme de votre épouse, messire."

La jeune femme lâcha la main du Vicomte, espérant ne pas l'avoir offensé. Elle le regarda tristement. Elle savait ce qu'il ressentait, ou dû moins en partit. Elle aussi avait vue sa mère se faire absorbée par le Fléau aux portes de son Pavillon... Et son père était toujours disparu, mais la jeune femme redoutait amèrement de le croiser un jour, dans un champs... A roder... Tel une âme qui n'avait pas eu le droit de rejoindre la paix que pouvait offrir Anür. Un père Fangeux, le visage déchiqueté, putréfié, et l'esprit tout aussi mortellement atteint par la Fange.
Après ces images affreuses, et son cœur qui tambourinait comme le marteau martèle dans la forge, elle se détourna d'Alexandre et ordonna à sa monture de partir. Elle rejoignit le Pavillon, sans un regard en arrière. Quoi que les deux hommes décidaient, elle n'en discuterait pas avec eux, ni durant la journée, ni le soir, ni jamais. Elle avait tourné la page, et avait ravalé sa pitié et sa tristesse. Ne jamais faire preuve de faiblesse devant les hommes, jeune dame! Sauf lorsque c'est pour servir tes intérêts! se rappela-t-elle, se rabrouant pour son propre comportement.
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