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En quelle année sommes-nous ? Depuis combien de temps la fange est-elle présente ?Nous sommes fin 1166, la fange est arrivée en 1164, cela fait donc environ 2 ans qu’elle est parmi nous.
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Qu’est-ce que la fange finalement ? Quelles sont les conséquences de son arrivée ?La fange, c’est l’arrivée des fangeux en 1164 sur le royaume. Des créatures à l’apparence humaine, qui sont plus forts, plus rapides, plus résistants que des humains. La fange a entraîné la presque fin de l’humanité, provoquant des famines, des exodes pour la survie, l’abandon d’absolument tout ce que possédait le genre humain pour rejoindre Marbrume (l’unique citée fortifiée survivante).
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Quelles sont les conditions de vie des habitants du royaume, avant et après la fange ?Avant la fange, les conditions de vie étaient plus ou moins ce qu’on peut connaître à l’époque du moyen âge. On est gouverné par une royauté, avec un Roi, la noblesse est puissante et influence la plupart du temps le rythme du royaume au travers les petites guerres de territoires. Le peuple fait sa vie, n’est pas lettré pour 98% d’entre eux, le psychique est régit par la croyance des dieux qui est très importante pour ne pas dire omniprésente. On vit à l’extérieur et à l’intérieur de Marbrume, on voyage. Les risques sont uniquement des risqués liés à la météo, aux animaux, ou aux guerres.
Après la fange, c’est toute l’organisation du royaume qui s’écroule. Les créatures anéantissent le genre humain sans distinction, les habitants extérieurs à Marbrume sont obligés de tout abandonner pour survivre pour espérer rejoindre Marbrume qui semble être l’unique ville qui survit. Les domaines, les villes extérieures tombent les uns après les autres. Le roi décide de mener une offensive avec les meilleurs combattants du royaume et va tomber. C’est le Duc qui prend le pouvoir pour stabiliser la situation. C’est l’anarchie au départ, une désorganisation complète qui mène peu à peu à une nouvelle organisation. La plupart n’ont plus d’argents, les titres ne sont plus que des titres. On à peur, on est ignorant de la suite. La famine arrive, les maladies dues à la surpopulation de la ville. On crève de faim, de froid et la violence augmente.
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Aujourd’hui, après deux ans de présence de la fange, quel est le quotidien ? Aujourd’hui, nous sommes sur un royaume de nouveau organisé. Le duc est devenu Roi. La milice âgée de 2 ans est particulièrement bien cadrée, les nouveaux venus sont formés. Le labret est repris et s’organise avec des livraisons par la mer ou par les terres, faisant diminuer la famine. Des hommes et des femmes décident de s’y installer. Des petits villages reprennent également vie, malgré les risques très importants.
Le quotidien à l’extérieur des murs de Marbrume : Un couvre-feu obligatoire et permanent, on ne sort plus dès le soleil couché, on habite sur les hauteurs des demeures et on apprend à calfeutrer toute ouverture. On apprend à reconnaître les signes de la présence de la fange, ou les signes à risque : le silence, la pluie, l’obscurité, le mauvais temps. Les attaques des fangeux sont très régulières, avec des pertes parfois importantes. On a installé une alerte par une cloche et le premier ayant un doute vient la faire retentir pour que l’ensemble des habitants puissent s’enfermer. On évite de faire trop de bruit. On est en pleine reconstruction, réorganisation, on cherche à retrouver un rythme.
Le quotidien à l’intérieur de Marbrume : Marbrume on n’y rentre uniquement après une vérification : pas de morsure, pas de marque de bannissement. Si le sergent ou le coutillier à la porte de la citée à un doute, il a pour ordre de ne pas laisser rentrer. À l’intérieur de la ville, la vie reprend petit à petit, les nombreuses pertes dues aux attaques multiples ont améliorés le confort de vie, la surpopulation étant moindre. On se reconstruit, on accepte les fouilles de la milice régulière, on va au temple régulièrement pour supplier les dieux. La famine est moins importante, la violence commence à diminuer. La peur reste néanmoins très présente.
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L'alimentation, la famine ? On tient évidemment à souligner, qu’elle est toujours présente, même si elle est moindre que par le passé. Nobles, miliciens, membre du peuple tout le monde aujourd’hui ne mange pas encore à sa faim. Les quantités de nourritures arrivées à Marbrume sont variables, puisqu’elles dépendent des convois (qui se font parfois piller par les bandits, bannis, ou simplement par la fange. Il en va de même pour les convois maritimes moins la fange). Ainsi l’ensemble des auberges/tavernes n’ont pas toujours de quoi nourrir ou alors les prix flambent de manières importantes. Tout le monde ne peut pas manger à sa faim, même si en effet il y a des améliorations (suite aux nombreuses pertes), les éléments aléatoires (les tempêtes, les problématiques de convois, problématique de cultures…) rendent toujours la situation complexe.
Concrètement, qu’est-ce que ça donne ?
Vous jouez un membre du peuple, votre personnage doit peut-être manger qu’un jour sur deux, ou sur trois. C’est beaucoup mieux qu’avant, mais ce n’est pas forcement ça. Parfois lorsque tout va bien sur les livraisons du mois, on mange quasiment chaque jour, cela reste aléatoire.
Vous jouez un milicien, vous mangez un véritable repas par jour, néanmoins, comme pour tout le monde lorsque la situation est complexe sur les livraisons, les récoltes, vous avez peut-être de plus petite quantité.
Vous jouez un noble, vous n’avez plus de quoi de faire des banquets majestueux ou en de rare occasion, vous mangez votre repas par jour si vous aidez la ville, voire deux repas si vous avez les moyens de verser des pots de vins.
Globalement que faut-il comprendre ? Si la famine c’est amélioré ce n’est pas la fête à la saucisse en livraison permanente et en abondance. Cela reste complexe, variable, parfois ça va très bien, parfois moins bien, ça on vous laisse libre dans vos démarches, en fonction de vos inspirations.
Au niveau des tavernes, si l’alcool coule à flot, les aliments trouvés de manière les plus importantes sont les plus basiques, tout ce qui est plus spécifique, ou plus rare (viande comprise), il n’y en a pas forcement, pas toujours. Prenez bien en compte qu’il y a de forte chance que vous mangiez de la viande humaine, parce qu’il doit y avoir du trafic avec les sectaires.
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Puis-je jouer un étranger, un peuple spécifique, une culture spéciale venant d'un autre endroit que Marbrume ?NON. Oui, vous pouvez jouer un étranger, mais un étranger à Marbrume, plus proprement dit. Marbrume est le point central de notre forum et de son univers. Mieux encore, c'est son unique point. Si fait, pas de civilisation étrangère, pas de culture d'un autre continent, pas d'autre religion que celle spécifiée, pas d'autre organisation sociale que celle de la Capitale du Morguestanc. Nous ne voulons pas non plus d'autres noms de ville, d'autres provinces, et cela quand bien même votre personnage viendrait-il du Pays de Langre, où se situe Marbrume. Si tel est le cas, restez le plus flou possible au sujet de vos origines, et raccrochez-vous autant que possible à notre ville.
Hormis ça, vous pouvez jouer également un personnage originaire du Duché d’Hendoire. Cela vous permet de jouer une origine différente et une arrivée plus récente à Marbrume. Je ne peux que vous inviter à regarder le sujet de cette avancée contextuelle
juste ici❧
Quel est le fonctionnement monétaire à Marbrume ?Avant de parler du système monétaire, il faut bien avoir conscience que globalement les habitants du royaume n’ont plus d’argent. C’est un nouveau système qui s’est installé : le troc.
Pour ceux ayant encore quelques pièces (les nobles natifs, les membres du peuple natif ayant des commerces, ou ceux parvenant à grappiller un peu d’argent ici et là) :
Il y a des pièces de bronze (les sous), les pièces d'argent (les pistoles), et les pièces d'or (les écus).
100 sous = 1 pistole
10 pistoles = 1 écu
Vous pouvez découvrir plus en détail dans ce sujet
juste ici cependant il faut bien noter que c’est une indication bien avant la fange.
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Mon personnage peut-il savoir lire et écrire ?Non, non, non, et non. Marbrume est un univers médiéval. Seuls les clercs, la noblesse et les très riches bourgeois et Marchand ont les moyens nécessaires d'apprendre à lire.
Le peuple n'a pas les moyens, ni même l'envie d'apprendre à lire. En effet, dans un monde médiéval, lire ne sert strictement à rien. Les ordres ne sont jamais communiqués par écrit dans la milice - en-dehors des hautes décisions prises par le haut gratin -, ni même ailleurs. Il n'existe pas de journal ni de panneau d'affichage (à part, encore une fois, dans les quartiers riches des lettrés) ; les crieurs sont là pour ça. De même votre marchand ne pourra pas tenir un grimoire ou livre de compte (à moins, encore une fois, d'être très très riche), car un manuscrit est un objet rare et précieux qu'on ne retrouve presque exclusivement qu'entre les mains des clercs et des scribes.
Les traditions sont orales, le peuple n'a donc jamais vu un manuscrit de sa vie en dehors de ceux lus par les prêtres lors des messes. Donc, si vous jouez un voleur ou un assassin, oubliez déjà les contrats envoyés par écrit, cela n'existe pas.
Si la noblesse et les riches apprennent à lire, outre le fait que cela leur permet de s'envoyer des missives, c'est surtout pour se démarquer des gens. Dans la vie de tous les jours, cela n'apporte réellement rien, tout étant oral ou presque.
Merci donc d'éviter de justifier l'alphabétisation de votre personnage par le classique cliché "x tomba sur un maître très gentil qui le prit sous son aile et lui apprit à lire". Votre personnage ne saura pas lire s'il ne fait pas partie des classes citées, nous n'accepterons plus d'exceptions malheureusement, car il y a beaucoup trop de joueurs qui souhaitent jouer dans un univers médiéval sans en jouer l'ambiance. 90% de la population à Marbrume est illettrée, c'est ainsi ! Il ne faut pas se sentir lésé d'être illettré, chez nous joueurs du XXIème siècle ça peut gêner, mais à Marbrume, c'est la norme et cela n'intéresse personne de manier la plume parmi le petit peuple.
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Qu’en est-t-il de la navigation maritime à Marbrume ? La ville possède-t-elle des navires, ou des bateaux de marchandises pour réussir à ramener des denrées en évitant le danger mortel des terres ?Tout d’abord, les navires, les gros navires de navigation, et de voyage. De ceux-là, il n’en reste aucun. Les premiers jours / semaines du Fléau, quand tous les réfugiés sont arrivés en masse en ville, les fangeux aux trousses, les plus désespérés ont grimpé sur ces navires, et ont pris le large, espérant trouver une terre meilleure. Quelques nobles, et nombre de roturiers sont partis ainsi. Aucun n’est jamais revenu ; certains ont parfois ramené leurs cargaisons dans les reflux des vagues, témoin de leur naufrage au large…
Concernant les autres bateaux. Marbrume était une ville portuaire florissante, on retrouve donc de très nombreux bateaux de pêche, petits rafiots, et étendent filets et autres pièges pour attraper des poissons. Ces bateaux-là sont courants, avec des rames, mais ne peuvent naviguer. On les retrouve tout au plus à 30 mètres du port ou du rivage, et risquer un voyage de plusieurs dizaines de kilomètres jusqu’au Labret par exemple est impossible. Enfin, « impossible ». Rien n’empêche personne d’essayer, mais c’est suicidaire, et les autorités en tout cas, ne laissent pas leurs précieuses marchandises récoltées après des mois de labeur mortel au-dehors être embarquées sur de vulgaires petites barques pour être perdues en mer.
Il reste des bateaux plus gros cependant, qui permettent un peu de navigation et de transport de marchandises, jusqu’à quelques tonnes par bateau. Seulement, depuis le Fléau, là aussi il y a eu des pertes : bateaux coulés au fond de la mer, manque d'entretien, etc. Du bois, il n’y en a presque plus pour approvisionner, ni même pour se chauffer en hiver, car il faut aller le couper dehors, là où les fangeux rôdent, et peu réussissent encore à ramener cette denrée précieuse. Pour construire des bateaux, donc, en plus du temps monumental que cela prend à une telle époque où la technologie est quasi nulle, la matière première est presque inexistante pour le permettre.
Il reste tout de même quelques bateaux déjà présents, donc. Ceux qui possèdent de tels bateaux (en dehors du Duc qui en possède bien 98%), en général, les louent très très cher : ils sont source de cupidité, de revanche sur la vie. Au début de l’invasion, plusieurs incendies criminels ont éclaté, par jalousie, quand tout n’était pas encore en place. Depuis, vu l’intérêt de ces navires, ils sont fortement surveillés par des mercenaires, voire des miliciens, mais ils restent en sous-nombre, et incapables d’accueillir toutes les récoltes du Labret, qu’ils ne pourront décharger qu’au compte-gouttes. Notons d’ailleurs que la nourriture qui arrive par ce moyen de transport, une grosse partie du moins, est acheminée en priorité à la noblesse, qui a les moyens de se payer les marins cupides qui louent leur possession à prix coûtant.
Note : à noter que toutes les caisses et tonneaux de bois, si le port en possède encore un certain nombre, à force d’acheminements, et d’utilisation, forcément, on en perd, on en troue, on en casse. Petit à petit, tous les récipients étanches utilisables sur navire s’amenuisent, tandis que la matière première du bois, elle, n’arrive jamais pour renflouer le manque.