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 La renaissance de Balazuc

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Desmond de Rochemont
Desmond de Rochemont



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MessageSujet: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyDim 13 Juin 2021 - 12:35
Le 18 avril 2021

Finalement, je m’attendais à pire, quand on m’a indiqué qu’un camp de base allait être installé à Balazuc, je pensais à une installation de fortune, quelques tentes individuelles, et le minimum pour survivre. Après tout pourquoi dépenser des ressources pour un projet qui risque d'échouer ? À la place, des barrières ont émis en place et il y a même des tours de garde pour prévenir les attaques.

C’est du bon boulot, c’est sûr, et même si de nombreuses ruines sont encore présentes, les choses vont dans le bon sens. J’avoue avoir été un peu dubitatif quand on m’a annoncé que le village allait être reconstruit, mais finalement, c’est bien possible. Je laisse les gens que j’ai amenés de la capitale jusqu’ici faire leurs affaires, après avoir récupéré la seconde partie du paiement bien sûr et je peux vaquer à mes affaires.

Jean, le mercenaire à mon service et Milas, mon suivant âgé de douze ans, sont eux aussi soulagés que la mission se soit bien passée. Sortir des murailles est toujours difficile, mais nous avons maintenant une solide expérience et l’argent que nous avons récolté, nous a permis d’avoir tous une monture, même s’il ne s’agit que d’un âne nommé Tête de cochon pour mon page.

De plus, nos armes et nos armures sont bien entretenues grâce à Alban, un forgeron avec qui je me suis lié d’amitié et nous restons bien entendu en armure tant que la zone n’aura pas été sécurisée, ce qui risque de prendre du temps. Nous mangeons à midi, près de la rivière, profitant d’un peu de temps pour se reposer.
J’en profite pour faire un brin de toilette et nettoyer mon armure, couverte de poussière. C’est donc bien plus présentable que je retourne au camp de base, pour faire une petite sieste avec l’ensemble de mes compagnons. Nous sommes réveillés quelques heures plus tard par un certain remue-ménage et le chef du camp vient nous voir pour nous demander :

Je suis désolé de vous demander cela, mais des gens approche, pouvez-vous aller vérifier de qui il s’agit ? C’est notre sécurité à tous qui est en jeu ici.

Évidemment, on compte toujours sur les mercenaires pour faire le sale boulot. Mais je hoche la tête pour montrer mon accord, il peut s’agir de bandits et depuis l’arrivée de la Fange, on n’est jamais trop prudent. Rapidement, nous nous équipons et sortons de l’abri pour aller au-devant du danger, nos armes toujours dans nos fourreaux, mais prêtes à être dégainées en un seul instant.
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Théophile CastaingMilicien
Théophile Castaing



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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptySam 19 Juin 2021 - 10:21
C’est l’histoire d’un convoi en partance pour Balazuc…
La coutilerie de Théophile avait été appelée en renfort de ce convoi. Les matériaux et les vivres qu’il transportait étaient d’une importance capitale pour la reconstruction du village et il n’était pas question qu’il se fasse arrêter en chemin. Il avait donc été décidé qu’en plus d’une unité habituelle, celle de Théo viendrait en renfort.

Les seize soldats avaient quitté Marbrume en fin de matinée, ce 17 Avril, après que les trois chariots aient été chargés. Le premier contenait quelques artisans ainsi que leurs outils et le nécessaire à leur art, le second était chargé de vivres, et le troisième de matériaux de construction. Les deux compagnies s’étaient réparties tout autour. Les plus solides des soldats, avec leurs boucliers protecteurs, avaient été placés en tête, tandis que les autres bretteurs s’étaient éparpillés en gardant une distance égale entre chacun. Théo avait été flanqué sur la droite du chariot de vivre, ne subissant ainsi pas de handicap de son œil borgne.
Tous avaient dégainés leurs armes, prêts à intervenir au moindre danger.

La première journée s’était bien passée malgré la chaleur, et les piqûres de moustiques. Le convoi avait fait halte à Menerbes pour la nuit. Des tours de garde avaient été décidés pour veiller à la sécurité des marchandises. Même si le village avait sa propre garnison, personne n’aurait voulu sacrifier la sécurité à quelques heures de sommeil. Le borgne pris le premier tour de garde, le plus court, car il avait été décidé qu’il serait à nouveau sollicité, et plus longuement, une fois arrivé à Balazuc en soutiens des hommes présents.

Aux aurores, tout le monde repartis en silence, la nuit avait été courte pour tous et ils devaient s’économiser pour la longue route qui les attendaient ce jour. Seules trois pauses de dix minutes avaient été accordées par le chef de groupe, et tous avaient du manger pendant leur marche. Autant dire qu’ils étaient plus qu’heureux d’apercevoir les fortifications de fortunes de leur destination, alors que le soleil avait déjà entamé sa descente dans le ciel.

Malheureusement, le repos ne semblait pas encore être de mise. Le convoi fut arrêté avant même l’entrée du camps. Les deux coutiliers s’approchèrent des gardes en faction et l’archer put entendre leurs échanges. Ce fut le coutilier de la milice extérieure, celui qui dirigeait le convoi, qui s’adressa à eux.

« On vient de Marbrume, convoi de ravitallement. Un messager est parti il y a trois jours pour vous informer de notre arrivée, de notre chargement et des derniers ordres pour la reconstruction. »

« On a pas été avertis. Je vous prie d’attendre, quelqu’un va venir s’occuper de vous. »

Et comme les portes restaient toujours closes, il était donc entendu qu’ils attendent à l’extérieur du camp. Sage décision de leur part, même si elle exaspérait les troupes. Les artisans, inquiets et curieux, sortirent la tête du chariot pour comprendre ce qu’il en était.
La cuisinière qui les accompagnait, une charmante veuve quarantenaire, et avec qui Théo avait été ravi de discuter la veille au soir, l’alpaga.

« Théophile, qu’est-ce qu’il se passe ? »

« Nous devons attendre que la sécurité vienne s’assurer que nous ne sommes pas des malfrats. Rassurez-vous Liliane, ça ne devrait pas prendre longtemps. »

Il lui envoya un sourire, qu’elle lui rendit, et retourna à l’abri dans le chariot. Les autres curieux la suivirent, conscients qu’il n’y avait rien qu’ils puissent faire pour le moment si ce n’était patienter.
Les soldats gardaient les armes levés, ils ne les rangeraient qu’une fois à l’abri derrière les palissades.
Tous, au fond d’eux, espéraient que la situation se débloque et qu’ils puissent entrer dans le camp avant que les derniers rayons ne disparaissent.
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Desmond de Rochemont
Desmond de Rochemont



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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyMer 23 Juin 2021 - 17:45
Le groupe est important, je dénombre une quinzaine d’hommes en arme et quelques chariots avec des silhouettes à l’intérieur. Je m’approche donc de celui qui doit être leur chef, vu sa posture, accompagné de mes acolytes et je lui indique :

Je suis Desmond de Rochemond, envoyé par le responsable du camp pour vérifier votre identité, simple procédure de sécurité.


Je ne pense pas qu’il va y avoir de problème, ils sont tous habillés comme des Miliciens et j’en connais quelques-uns de vue. Toutefois, j’écoute avec attention les explications de mon interlocuteur, sans doute un coutillier et une fois ceci fait, je n’ai plus qu’à lui demander :

Pouvez-vous me donner votre manifeste de transport, je voudrais aussi vérifier l’intérieur des chariots.


Par les Trois, que ceci est assommant à faire, j’ai l’impression d’être devenu un simple garde travaillant à la porte de Marbrume mais je n’ai pas vraiment le choix et après avoir lu les documents, je passe en revu tout le convoi. Une fois ma curiosité satisfaite, je lui indique simplement :

Pour moi, tout me parait en ordre, toutefois, je dois en informer le responsable, si vous voulez bien attendre quelques minutes.

Je laisse mes deux hommes sur place et je rejoins l’intérieur du camp fortifié. Après avoir eu son accord, je peux enfin ressortir et dire au chef du convoi :

C’est bon, vous pouvez entrer.


Je peux enfin souffler, ayant réalisé mon travail. La reconstruction occupe vraiment beaucoup de personnes et je me demande combien de temps cela va pouvoir durer. Il va forcément avoir un incident, comme une tentative de pillage ou un assaut des Fangeux, la zone étant encore très loin d’être pacifié. Je garde en tête le Labret, qui malgré des mois d’occupation humaine est toujours un lieu dangereux.

Dans tous les cas, les ouvriers d’ici ont l’air contents de voir de nouvelles têtes et un grand repas est préparé, où tout le monde est invité. Je suis mis d’office à côté d’un milicien borgne et aussi jeune que moi. Je ne suis pas vraiment d’humeur à faire la conversation, mais la jolie jeune femme qui nous fait face ne semble pas vraiment reconnaître mon état d’esprit, car elle nous demande à tous les deux avec un grand sourire :

N’est-ce pas excitant de quitter Marbrume ?


Je lève les yeux au ciel et laisse mon voisin répondre, afin d’éviter de me montrer désagréable.
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Théophile CastaingMilicien
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyVen 25 Juin 2021 - 13:00
Au bout de quelques minutes, le garde qui les avait fait patienter était revenu, accompagné d’une silhouette gargantuesque. Théophile était souvent plus grand que ses interlocuteurs. Aussi, il se senti petit pour la première fois de sa vie. Une sensation fort étrange, d’autant plus que l’homme n’était pas seulement haut sur patte mais aussi massif. Une véritable montagne de muscles.
Echangeant un regard avec Papa, qui était posté quelques pas derrière lui, il comprit qu’il n’était pas le seul à être impressionné par le nouveau venu à la mine patibulaire. Afin de ne pas se faire sermonner, et surtout ne pas se faire surprendre, il laissa bien vite ces observations de côté pour se concentrer à nouveau sur l’environnement.

La tension se dissipa quelque peu lorsque les chariots purent enfin avancer jusqu’au camp. Malgré la route de plus en plus chaotique au fil des mètres personne n’aurait eu l’idée de se plaindre, tant ils étaient content d’enfin arriver sur place. Les dieux devaient être avec eux, car aucun dégât n’était à compter. Aucune roue de chariot cassée ou coincée, aucun blessé. Rien.
Celui qui devait servir de contremaître leur indiqua où amener les chargements en fonction de leur contenu. Celui des vivres fut amené au plus près des tentes, la cuisine se trouvant juste en bout.

L’archer rangea son arme et tout comme la plupart de ses collègues, il aida à décharger. Son arc était rangé autour de son buste, et il ne comptait pas le laisser loin de lui tant qu’ils seraient à l’extérieur des murailles protectrices de Marbrume.
Sa nouvelle amie, Liliane, alla rejoindre celui qui faisait office de cuisinier pour reprendre la main sur la préparation du repas. Celui-ci délaissa avec plaisir cette tâche qui n’était pas tout à fait dans ses compétences habituelles, pour aller prendre un peu de repos. Le borgne en profita pour s’amuser avec Liliane et flirter outrageusement avec elle à chaque caisse de vivre qu’il lui ramenait. Il se plaisait à jouer le commis faussement obéissant, la faisant pouffer à chaque mimique exagéré.

Une fois son travail effectué, il pu se rendre près de ses camarades, les aidant à monter la tente qui leur servirait de dortoir commun. La voix de Grincheux s’éleva, avec sa tonalité bougonne habituelle quant il était contrarié.

« C’est encore plus serré que les cuisses d’une pucelle. Chef t’es sûr qu’on rentre tous là-dedans ? »

« Comme on va tourner pour les gardes on ne devrait pas être tous là en même temps. Et puis on peut peut-être en expédier au moins un sous le tente de quelqu’un d’autre. »

Tous se tournèrent vers Théophile d’un regard entendu. Pour une fois qu’on l’autorisait à jouer les jolis cœurs, il avait justement envie de les contrarier. Ca leur apprendrait à se montrer plus conciliant à leur retour au bercail…

« Mes amis, nous ne sommes pas là pour batifoler. Je vais rester bien au chaud avec vous, prêt à me battre au premier signe de danger. »


« C’est pour ça que tu faisait du charme à la cuisinière. »

Le son de la cloche du repas évita à Théo de répondre à la pique de Rouquin. Ce dernier lui glissa un « c’est que partie remise » alors qu’ils s’éloignaient tous deux de leur baraquement de fortune pour rejoindre les autres naufragés du camp.

Des panneaux de bois posés sur des tréteaux faisaient office de table, et certains gardes du camps s’étaient déjà assis. L’archer se retrouva quasiment en bout de file alors qu’il attendait dans la queue pour récupérer son repas. Une fois servit, il rejoignit ses camarades et se posta en bout. Bien-heureux fut-il car une charmante demoiselle à la chevelure de jais vient s’asseoir en face de lui alors qu’il avait quasiment terminé son bol.
Puceau rougit d’un seul coup de se trouver avec une voisine aussi belle et surtout de sexe féminin.
Bien vite, avant même qu’il puisse entamer la discussion, une lourde carcasse vint se poser à sa droite. La montagne de muscle était venu manger un bout aussi.
A peine les fesses de l’homme posées sur le banc, leur délicieuse accompagnatrice prit la parole :

N’est-ce pas excitant de quitter Marbrume ?


Elle les regarda tous les deux en posant sa question, mais Théo remarqua clairement ses yeux brillants lorsqu’ils se posèrent sur son voisin de droite. Voisin qui ne semblait rien vouloir d’autre que manger en silence.
Alors que sa réponse se faisait attendre, l’archer décida de lui venir en aide en faisant la discussion. Honnêtement, il n’avait pas vraiment envie de voir cet homme là s’énerver alors qu’il était si proche de lui. Peut-être qu’avec quelques mètres de distance, quelques dizaines de mètres pour être plus exact, il se serait amusé de le voir se dépatouiller avec la demoiselle. Mais là il n’avait vraiment pas envie de tenter l’expérience.

« Excitant n’est peut-être pas le terme, mais je comprends qu’une belle rose comme vous ne peut pas totalement s’épanouir dans les sombres rues de Marbrume. La vie à l’extérieur était agréable avant tout ça, elle vous aurait certainement plu. »

Je suis tellement contente d’enfin sortir et de ne plus avoir mes parents sur le dos. J’étais trop jeune avant la Fange. Ah si seulement ils n’étaient pas arrivés, j’aurais pu partir avant.

Elle se tourna vers leur voisin muet, avide de parler avec lui. Ses yeux s'éclairaient comme un feu de joie dès qu’ils se fixaient sur celui qui jusque là restait fermement mutique.

Et vous , connaissez-vous l’extérieur ?

La question semblait stupide vu le type d’homme que semblait être le colosse. Son caractère taciturne collait parfaitement avec celui d’un mercenaire, son accoutrement aussi, et le Chef avait d’ailleurs laissé échappé qu’il s’agissait bien de l’un d’entre eux. Avec une belle réputation d’ailleurs.
En parlant de son Coutilier, il revenait à ce moment-là vers la tablée et l’alpagua

« Castaing, ça va être à ton tour d’aller faire le guet. T’as quelques minutes pour finir et après va prendre tes consignes auprès du responsable, il est là-bas »

Théo termina rapidement son bol puis le glissa vers le Rouquin, qui était à sa gauche, pour qu’il le ramène à la cuisinière pour lui. Il sorti du banc et tapota amicalement l’épaule de son voisin de droite, avant de lui glisser quelques mots d’excuse en murmurant à son oreille.

« Désolé l’ami, le devoir m’appelle. Essayez de ne pas l’envoyer paître trop durement, elle à l’air de tout juste découvrir le monde. »

Oui, les mercenaires étaient souvent connus pour ne pas avoir de patience et prendre ce qu’ils voulaient, quand ils voulaient, faisait fi des sentiments des autres. Seul l’argent comptait à leur yeux. Théo ne jugeait pas la vie des autres, il préférait les enquiquiner à la place. Sauf que là, la jeune fille s’attaquait à un morceau probablement trop gros pour elle, et le bourreau des cœurs n’aurait pas aimé voir des larmes couler sur ces joues portant encore quelques traces de l’enfance insouciante qu’elle avait l’air d’avoir vécu jusque là.

L'archer était là debout, attendant une confirmation muette de la part de l'impressionnant homme, afin de pouvoir prendre tranquillement sa garde.
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Desmond de Rochemont
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyMar 29 Juin 2021 - 19:21
Mon voisin répond à ma place, ce qui me va fort bien, le milicien étant fort bavard à ce qui me semble et semble apprécier la beauté de la jeune femme. Alors que je pensais être un peu tranquille, la roturière s’adresse directement à moi, me posant une question encore plus stupide que la première. Voilà ce que c’est de ressembler à une personne du peuple, n’importe qui nous aborde et semble autorisé à nous déranger.

Je suis vraiment tombé bien bas, mangeant à la même table que les autres miliciens, partageant leurs nourritures et leurs boissons, comme si j’étais l’un d’entre eux. Il faut vraiment que je retrouve mon titre, avant de déprimer complètement et de devenir complètement idiot. En tout cas, je ne réponds pas tout de suite, car un des petits chefs de la Milice vient donner des instructions et le garde borgne est impliqué, d’ailleurs, il se lève et en profite pour me taper l’épaule de manière familière, comme si on avait élevé les cochons ensemble.

J’en ai vraiment marre de toute cette situation, mais ce n’est pas fini, car je reçois en plus des conseils sur comment me comporter ! Cela ne fait que quelques mois que j’ai perdu mon titre, mais j’ai l’impression que le monde entier se ligue contre moi, pour me le rappeler chaque les jours que font les Dieux. Je commence à dire à haute voix, à celui si grossièrement interpellé :

Je ne suis pas ton ami, ni ton frère, ni rien de tout cela, nous n’avons rien en commun.

Voilà, moi, je le tutoie, car j’ai le droit et je continue en direction de la pucelle :

Oui, j’ai connu l’extérieur et j’ai combattu pour que des personnes comme toi puissent continuer à vivre en sécurité. Maintenant, arrête de me faire…

Je suis interrompu par le chef du camp qui voyant la situation commencer à dégénérer vient me voir et me demande avec un grand et faux sourire, comme s’il avait peur de moi :

Messire, je suis désolé de vous déranger pendant le repas, mais j’aurais une dernière demande avant votre départ, pouvez-vous assurer une garde cette nuit avec vos hommes ? Nous sommes en train de mettre les murailles en bois tout autour du village et j’aurais besoin du maximum d’hommes pour assurer, demain, la sécurité.

Je le regarde dans les yeux puis je me lève lentement, lui répondant simplement :

Je m’en occupe, vous mettrez cela sur mon compte.

Et oui, l’argent est pour moi devenu une chose importante, malgré le fait que je sois de nouveau allié à Rougelac et que je ne risque plus de me trouver à la rue, j’ai de plus hautes ambitions. Je veux développer ma guilde, et pour cela, il n’y a qu’une seule solution, trouver des financements. J’indique simplement au taciturne Jean :

Je prends le premier tour, tu prends Milas avec toi pour le second.

Le mercenaire hoche la tête pour montrer qu’il a bien compris et fini tranquillement son repas. Quant à moi, je quitte la tablée pour rejoindre le responsable, adressant une petite prière muette aux Trois, pour que la nuit soit tranquille.
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyMer 30 Juin 2021 - 14:59
Le mercenaire n’appréciait pas les marques d’amitié des miliciens. Bien, c’était noté. Ca n’empêcherait pas que Théo continue, avec quelques mètres de distance...Vu la réponse de leur ami grognon, et sa tête colérique, ni l’archer ni la donzelle n’osèrent continuer la discussion. Surtout que Chef lança une œillade pressante à son soldat. Clairement, il devait se bouger si il ne voulait pas avoir l’occasion d’échapper aux corvées qu’il arrivait dont il ne voulait pas. Dommage pour la demoiselle, dont Théo aurait aimé gommer l’air triste que les dures paroles du mercenaire avait amené.

« Oui j'y vais Chef ! »

L’archer se dirigea vers le responsable, déjà entouré de plusieurs soldats.
L’homme arborait une mine fatiguée, preuve que son rôle devait être éprouvant. Le camp était encore une plaie à protéger, les palissades avaient déjà été érigées mais n’étaient pas encore les solides murailles qu’il était prévu qu’elles deviennent d’ici quelques jours.
Dans l’attente, le danger était prégnant et tous les hommes d’armes étaient sur le qui-vive, en particulier celui qui les dirigeait. L’arrivée de quelques renforts avait donc été reçue avec soulagement. Le topo qui fut servit aux miliciens et mercenaires fut assez bref.

« Les éclaireurs nous ont révélé des signes d’activités suspectes dans la forêt environnante, du côté Est. Ils estiment que ça fait quelques jours que ça dure. Pas la peine de vous faire un dessin. Soyez sur vos gardes. »

Bref, une attaque pouvait être imminente. Ce qui rassura Théo, fut de voir la montagne de muscle présente. Lui aussi devait être de ce tour, et si il tapait aussi fort que son physique le laissait présager, le mercenaire serait un large atout.

Un des soldats déjà en faction amena Théo jusqu’à son poste. L’archer devait se diriger en haut d’un des rochers qui surplombait Balazuc. Pour y accéder, il fallait s’approcher de l’ancien chêne qui jouxtait son lieu de veille. Une échelle de bois y était cachée et permettait l’ascension. Si jamais elle était cassée, le chêne était assez grand pour permettre de monter et descendre.

Lorsqu’il fut sur son perchoir, l’archer avait une vu imprenable sur les alentours.
Derrière lui, en direction de l’Ouest, se dressait le camp.
Au Sud et à l’Est, des flambeaux avaient été plantés afin d’éclairer les alentours et augmenter le champ de vision des soldats. Le sien en particulier.
Lui restait dans la pénombre relative de la nuit, devant être aussi indétectable que possible à l’ennemi.

Peu à peu, certains feux du camp s’éteignaient, et les conversations se faisaient moins nombreuses. Seul un léger bourdonnement lui parvenait et la vigie retrouvait le silence auquel son poste l’habituait souvent. Il n’en était pas désagréable, car celui-ci ne l’obligeait pas à penser. Théo devait se concentrer sur tout ce qui venait autour de lui, l’Est en particulier.
Comme il y avait été formé, l’archer fit un schéma mental de son environnement. Où étaient placés ses camarades, où se dirigeaient les patrouilles, le nombre de flambeaux, les conditions climatiques, entre autres. Autant de paramètres qu’il vérifiait à tour de rôle.

Théo n’aurait su déterminer depuis quand il était là quand il remarqua des éléments manquants. Une patrouille ne revenait pas depuis le chemin Est. En sondant le parcours qu’ils devaient effectuer, le borgne remarqua que deux flambeaux étaient éteins.
Fronçant les sourcils et forçant sa vue, la vigie remarqua des silhouettes se rapprocher. Comprenant que rien de tout ceci n’était normal, il encocha une de ses flèches à plume jaune et noire. Corde tendue, l’arme était dirigée vers les corps se mouvant vers le camp. La lune gibbeuse apparu après qu’un nuage s’en soit dégagé, et éclaira suffisamment les ennemis pour l’oeil acéré du soldat.

Verrouillant sa cible, le moins mobile des quatre brigands, l’archer lâcha la corde, permettant à la flèche d’aller se ficher dans le pectoral gauche de l’ennemi. Celui-ci s’arrêta net dans un cri de douleur qu’il n’avait pu empêcher. Sans doutes pensaient-ils être encore invisibles...la surprise était de taille pour eux.
Théophile Castaing, accueil chaleureux du camp de Balazuc !

Il n’était pas l’heure de tergiverser, Théo alla assener un fort coup de pied au saut métallique qui leur servait d’alarme de fortune.
Alors que le bruit se réverbérait dans les alentours, le milicien joua son rôle de guet jusqu’au bout.

« Ennemis en vu ! 4 Individus venant de l’Est »

Alors qu'il s’apprêtait à reprendre position pour son prochain tir, le soldat eu la surprise de voir débouler la montagne de muscles près de la zone atterrissage du saut.

Pourvu qu'il ne l'ai pas pris sur la tête, sinon c'est la mienne qui va sauter....



Situation du combat a écrit:

Ennemis : 4 dont un blessé

Soldats manquants : 2 (patrouille disparue)

Lancer de dés et dégâts:
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Desmond de Rochemont
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptySam 3 Juil 2021 - 22:43
Le responsable du camp, après nous avoir mis en garde contre une attaque possible de bandits, me demande, sans doute pour éviter que je fasse un nouvel esclandre de patrouiller le long des murailles. Cela ne me dérange guère, n’appréciant guère la présence de gens parlant constamment. J’entends de moins en moins de bruit dans le camp, signe que les ouvriers profitent d’un repos bien mérité.

J’en étais à ma dixième ou onzième ronde, lorsque j’entends un bruit de douleur à l’est et au moment même où je regarde dans la direction, je me prends un casque sur la tête ! Heureusement, ce dernier est vide, mais ce n’est jamais agréable de recevoir ce genre d’objet ! Je lève la tête et voit le milicien qui faisait la conversation à la jeune femme, en haut de l’arbre, se mettre à créer que quatre individus, surement hostile, arrivent.
Décidément, ce garde n’en loupe pas une, et dès que le combat sera terminé, lui et moi auront une petite conversation. En tout cas, c’est surement lui qui a tiré sur les malfrats ce qui fait de lui un bon tireur, ce qui est une bonne chose. Quant à moi, je fais comme d’habitude et je charge droit devant moi, juste après avoir dégainé mon épée.

Lancer de dés et dégâts::

Je les vois s’élancer vers moi également, ils doivent savoir qu’ils sont repérés et foncent en espérant que nous ne sommes guère nombreux, celui blessé par la flèche, prenant un peu de retard par rapport aux autres. Je suis sûr qu’ils pensent, qu’après m’avoir vaincu ils pourront facilement dézingués le tireur qui a blessé leur compagnon. Malheureusement pour eux, ce n’est pas leur jour de chance et mon épée s’abat sur le premier d’entre eux, ce dernier essaye bien de parer mais il ne peut rien contre moi et mon épée touche son épaule, s’enfonçant comme dans du beurre, malgré sa veste en cuir. Une gerbe de sang s’échappe de son corps lorsque j’enlève son épée, mais mon adversaire reste debout.

Je suis maintenant entouré et ils m’attaquent tous les trois, le premier loupe son coup, puis le deuxième, puis le troisième, c’est bien simple, j’ai l’impression d’être encerclé par une bande d’aveugle. Mais, même si c’est le cas, je ne compte pas faire preuve de pitié et j’enclenche ma deuxième attaque, sur celui qui est blessé, comptant bien l’achever immédiatement :

Lancer de dés et dégâts::

Je réussis à le couper en deux et je peux donc réaliser ma dernière attaque sur un des deux survivants, le dernier homme, voyant comment se passe le combat, hésite à nous rejoindre.

Lancer de dés et dégâts::

Bien lui en prend car un de ses comparses se prend également mon épée en plein face, le scalpant à moitié. Le bilan de cette première passe d’arme est d’un mort et un blessé grave chez les assaillants, quand à moi, je ne me suis même pas cassé un ongle, je sens que le massacre va continuer.
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyDim 4 Juil 2021 - 10:34
Woaw….La Montagne assurait vraiment. Ses muscles n’étaient pas là que pour la frime.
Même entouré par trois adversaires, son visage ne tressaillait pas. Le flambeau proche n’éclairait pas suffisamment pour que ses expressions soient clairement visibles, mais aucune peur n’avait l’air de s’y inscrire.

Du bruit se fit entendre un peu plus loin, derrière les deux combattants. Le son des armures, bottes métalliques et armes qui, l’archer le savait, appartenait sans aucun doute à la milice.

L’un des hommes, le seul encore intact, commença à faire quelques pas à reculons. Son visage affichait parfaitement la peur...non la terreur que lui inspirait le mercenaire.
A vrai dire, si Théo ne l’avait pas su dans son camp, ça fait longtemps qu’il aurait déguerpis en haut d’un arbre pour éviter de lui aussi se faire massacrer...C’était le seul mot qui lui venait à l’esprit en survolant la scène plus bas.
Heureusement, à cette heure, ils se battaient ensemble et cela lui suffisait pour se concentrer sur le fugueur.

« Oh non mon coquin, tu va pas t’en tirer comme ça... »


L’archer attends son moment patiemment, il a vu l’arbre derrière le brigand, et compte bien s’en servir pour le piéger. Ses deux yeux ouverts, puisque de toute façon sa pupille morte ne le déconcentre en rien, il bout d’une impatience contenue.
Le Rouquin, qui l’avait déjà vu plus d’une fois dans cette position de veille, avait comparé le borgne a un chat en chasse, qui attendait la queue battante que la souris arrive à la hauteur idéale pour lui sauter dessus. A vrai dire, Théo ressentait la même excitation à piéger le brigand.

Une fois le corps de sa proie quasiment aligné avec le jeune chêne, la flèche est lâchée à sa poursuite. La corde vibre encore lorsque la pointe perce-maille se fiche dans le ventre de l’adversaire et le traverse, le clouant sur place. La petite souris lève la tête et écarquille les yeux. Clairement, en haut de son rocher, ses adversaires l’avaient oublié, obnubilés par la brute en contrebas.

Théo se permit de lui faire un salut de la main, alors que les miliciens entourèrent La Montagne et les deux blessés.

« Jetez vos armes et mettez les mains en évidence ! »

Les deux brigands émirent un grognement de protestation et raffermirent la prise sur leurs épées. Soit ils étaient stupides, soit des suicidaires jusqu’au-boutiste, bien que Théo penchait plutôt pour la première option.
Les miliciens tentèrent en effet de les asticoter avec leurs épées pour les motiver mais rien n’y fit. Ils se dressaient tous les deux face à Desmond. A priori bien décidés à mourir « avec honneur » face à un adversaire bien plus puissant. Et les soldats regardèrent alors tous La Montagne.
Aucun ne semblait vouloir s’interposer plus entre le mercenaire et son terrain de jeu.

Le seul qui se permit d’intervenir, avec un certain amusement, fut Théophile.
Encore une fois, il du remercier son ouïe d’avoir capté le nom du mercenaire lorsqu’ils étaient entrés dans le camps, car son esprit avait été concentré sur la surveillance des alentours. Cette fois-ci La Montagne ne pourrait pas dire qu'il n'avait pas mis les formes en s'adressant à lui...

« Sieur De Rochemont, quand vous aurez fini avec ceux-là, je suis sûr que notre ami accroché là-bas serait ravi de vous avouer tout ce que vous voudrez. »

La petite souris avait l’air d’avoir entendu car ses yeux s’écarquillèrent et elle se mit à gigoter. Grand mal lui en prit puisqu’elle ne faisait que faire tourner le bois dans ses entrailles. Avec la peur, il n’avait pas pensé à casser la flèche plutôt que tenter de la retirer. Leurs assaillants ne semblaient pas avoir la comprenette rapide, ça en était presque trop facile….

Lancé de dés:
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Desmond de Rochemont
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyDim 4 Juil 2021 - 18:43
Mon seul adversaire intact recule de quelques pas, mais il se prend aussitôt une flèche dans le ventre, ce qui fait que tous les brigands, sont soit blessé, soit mort. D’ailleurs l’archer leur intime même de se rendre, mais son ton manquant d’autorité, les mécréants ne lâche rien, et même l’arrivée des renforts milicien ne les fait pas changer d’avis.

Ils sont maintenant tous les trois pris dans une sorte de nasse et les gardes me regardent, comme s’ils craignaient que je les accuse de me voler ma gloire en intervenant. Ils n’ont d’ailleurs pas tort car je je sens que je prends un grand plaisir à les massacrer sur le champ et je n'accepterais pas que quiconque m'en prive. Un large sourire illumine mon visage, à l’idée que je pouvoir verser encore plus de sang. Comme je suis d’un tempérament joueur, je demande à mes futurs vitimes d’un ton plein d’entrain :

Alors, qui est le prochain ?

Ils n’ont pas le temps de répondre, puisque le tireur, en m’interpellant avec respect cette fois-ci, m'informe que quoi qu’il arrive, j’aurais un prisonnier, je lui réponds donc en élevant la voix, pour bien être entendu :

C’est parfait, je pouvoir tous les tuer !


Jet d'intimidation pour que les brigands se rendent :

Intimidation :
CHA : 12 + 2 (niveau 3) = 14

Relance grâce au niveau 3

Si moins de 14, les brigands se rendent
Si 15 ou plus, les brigands continuent le combat
Résultat : 14


Ma dernière phrase semble leur avoir fait peur, car ils lâchent leurs armes et se mettant en genoux, commencent à me supplier :

Je vous en prie, messire, épargnez-nous.

Je me calme quelque peu, je les aurais volontiers décapités sur place, mais nous sommes entourés de miliciens et je tiens à garder une bonne réputation, alors je leur dis simplement :

Je ne suis plus noble, c’est au responsable du camp de prendre une décision. C’est aujourd’hui votre jour de chance, alors remercier les Trois.

Je rengaine mon épée, tandis que les soldats les emmènent à l’intérieur des remparts. Quant à moi, je pars en direction de l’arbre d’où les flèches sont partis et m’adressant à l’archer, je lui demande :

Tu en vois d’autres arriver ?

J’avoue que je ne serais pas contre reprendre un autre combat, étant à peine fatigué par cette escarmouche, puis avoir entendu sa réponse, je lui indique d’une voix plus calme :

C’est du bon travail, tous tes projectiles ont atteint leurs cibles, la prochaine fois, regarde juste où tu lances le seau d'alerte.

Demain, je sens que je vais avoir une belle bosse, c’est quand même ballot, la seule blessure que j’ai reçue ce soir, aura été causé par un de mes alliés !
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyMer 21 Juil 2021 - 18:18
La seule évocation d’un nouveau bain de sang, agrémenté de violence à la De Rochemont, fit finalement changer d’avis leurs adversaires. Il était fascinant de voir comment des crétins complets avaient quand même un minimum d’instinct de survie face à un dangereux prédateur. Du genre mouton contre ours. La mascarade fit sourire le borgne un instant.

Puis celui-ci écouta avec attention les paroles de La Montagne. Ce sanguinaire était donc un ancien noble...Maintenant qu’il y pensait, y’avait eu quelques rumeurs un peu plu tôt dans l’année qui pouvaient correspondre au personnage.
Vu ce qu’elle rapportaient, elles le confortaient dans son envie de ne pas contrarier cet homme.
Alors lorsqu’il lui demanda si il voyait d’autres bandits arriver, l’archer repris sa position de vigie pour observer les environs.

Déjà des miliciens allaient vérifier la route d’où venaient leurs assaillants. Avec prudence, ils étaient en train de rallumer les flambeaux qui avaient malicieusement été eteint par les bandits. C’était un groupe d’une demi-douzaine de soldats qui était sur place, arme au poing, et sur le qui-vive. Certains se détachaient déjà, sûrement allaient-ils chercher les deux patrouilleurs disparus.

Théo tenta de déterminer si du mouvement était visible dans les ombres la nuit.

Rien.

Après quelques secondes, toujours rien.

Pour le moment, aucune nouvelle perturbation ne semblait venir de ce coin là. C’était rassurant de savoir qu’il n’y aurait pas d’autre attaque pour le moment. Soit il n’y avait plus de voyous, soit leurs complices cachés préféraient rester terrés pour le moment, refroidis part la tentative avortée et le sort qui avait attendu la première vague.
Le milicien pu donc faire part de ses observations à La Montagne.

« Rien à l’horizon »

C’est du bon travail, tous tes projectiles ont atteint leurs cibles, la prochaine fois, regarde juste où tu lances le seau d'alerte.

La remarque de La Montagne ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. La prochaine fois il vérifierait qu’aucun mercenaire particulièrement musculeux et puissant ne se trouve dans les alentours…

L’échelle derrière lui craqua et Théo attrapa en vitesse une flèche, avant de se tourner vers l’endroit où apparaîtrait son visiteur impromptu. Personne ne s’était affolé en contrebas, ce n’était pas une raison pour prendre ça à la légère.
Le coeur battant au rythme de ses respirations calmes, l’archer attendait patiemment en écoutant l’intrus s’approcher, visant le futur emplacement de la tête de sa cible.

Un nouveau pas sur un des barreau de bois.

Le haut d’un casque de cuir.

Un autre craquement, puis le visage buriné de Basile, un des archers déjà présent sur place.

« Tout doux, je viens pour la r’lève. »

« Si tu veux éviter un trou entre les deux yeux tu ferais mieux de prévenir après une attaque »


« J’pensais pas avoir besoin de le faire avant d’arriver ici. T’as d’bonnes oreilles. Aller files avant que j’te laisses mon tour. »

Théo n’avait surtout pas envie de prendre un tour supplémentaire de garde, aussi dès que son camarade fut en place, il se hâta de redescendre de son perchoir.
La silhouette massive du mercenaire s’éloignait et il le rejoignit à grandes enjambées.

« Je connais une bonne façon de me faire pardonner ! »

Le borgne baissa la voix, comme si il parlait d’une affaire hautement secrète.

« La nouvelle cuisinière, Liliane, celle qui voyageait avec nous, m’a indiqué que quelques tonneaux de bière du Labret voyageaient avec nous.. Elle est réservée pour les chefs mais elle m’a promis que je pourrais en avoir une chope. Si ça te tente, rendez-vous dans dix minutes derrière la tente des cuisiniers »

Même si La Montagne ne le rejoignait pas, lui se descendrait une bonne petite pinte du Labret. Et oui, la reprise du plateau avait aussi permis de brasser à nouveau cette douceur. La difficulté de traverser les marais rendait les alcools de là-bas plus rare, et donc plus cher. Autant dire que Théophile ne laisserait certainement pas passer sa chance.

Enfin, ça c’était sans compter les brigands, en particulier la petite souris qu’il avait accroché au chêne. Celui-là se débattait pour que personne ne vienne retirer la flèche. Il avait à priori suffisamment tourné la hampe de bois pour douloureusement comprendre que ce n'était pas là son échappatoire.

« Je l’avais oublié celui-là. Allons voir ce qu’il a à nous raconter. »

Les miliciens étaient déjà en train de transporter les deux autres dans des cages de fortune près de la tente de commandement. Eux aussi seraient cuisinés, et vu la tête qu’ils tiraient en voyant le mercenaire, ils seraient probablement prêt à parler pour ne pas lui faire face.
Oubliant, ou plutôt faignant d’oublier comment sa marque d’amitié avait été reçue plus tôt, l’archer tapota avec dépit l’épaule de Desmond avant de se diriger rapidement vers sa victime. Son arc en main, il sorti une nouvelle flèche et joua négligemment avec, sous le regard médusé du brigand. Théophile eut un sourire satisfait en voyant les pupilles de leur prisonnier suivre chaque mouvement de la pointe barbelée.

« Tu as le choix. Soit tu réponds aux questions de notre ami... »

Le borgne désigna le mercenaire d’un coup de tête.

« ...et je te libère de l’arbre. Soit tu reçoit cette magnifique flèche là où je juge bon quelle atterrisse »

Son œil valide se promena sur le corps du truand, s’arrêtant parfois sur certains endroits stratégiques. Comme une main...une épaule...un service trois pièces…
Leur victime acquiesça vivement, la menace était suffisamment claire.
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyMer 21 Juil 2021 - 22:53
Il semble que le bain de sang soit terminé pour cette nuit, car l’archer me confirme bien qu’aucun ennemi n’est visible. Je pense que nous n’en avons pas terminé, les idiots que j’ai trucidés devaient avoir pour mission d’ouvrir les portes à un groupe plus important, à moins qu’ils ne s’agissent que de simples pillards, je pense que nous aurons plus d’information après les avoir questionnés.

Je peux donc reprendre le chemin de ma couche, afin de laisser la place à Jean, un de mes autres hommes, mais alors que j’étais pratiquement arrivé à destination, je suis rejoint par le milicien, qui souhaite se faire pardonner, ce qui est toujours une bonne chose. Il me propose une bière, offre à laquelle je ne peux pas dire non, je hoche donc la tête pour manifester mon accord et va réveiller mon acolyte.

Il ne me reste plus qu’à attendre à l’endroit demandé et effectivement, j’ai bien droit à une pinte d’excellente bière, même si notre dégustation est gâchée par des râles de souffrance. Le malandrin étant toujours empalé par la flèche tirée par mon compagnon de beuverie et il se plaint maintenant. Je soupire devant ce manque flagrant de savoir-vivre, comme quoi les gueux ne connaissent même pas les règles basiques de politesse.
Je suis donc le milicien, finissant rapidement ma bière et une fois arrivé devant notre prisonnier, je l’entends menacer à nouveau. Sa méthode est primitive mais efficace et je n’aurais même pas besoin de faire appel à mes dons en torture, ce qui est dommage, à force de pratiquer, j’ai pas mal progressé dans cet art.

Je suppose que ce sera pour une prochaine fois, mais avant de commencer, je sors ma flasque contenant ma cuvée personnelle et après en avoir bu une lampée, j’en propose au borgne, lui précisant :

C’est de la liqueur de cerise, venant d’une petite exploitation du Labret, un vrai régal.

Je le laisse donc goûter s’il en a envie, cet alcool de qualité supérieure, puis je passe aux choses sérieuses et souriant d’un air carnassier au blessé, je lui demande, d’un ton qui ne souffre aucune discussion :

Où sont les autres ?

Bien sûr, je bluffe, ne sachant pas si mon interlocuteur est membre d’un plus grand groupe, mais je veux le déstabiliser, à voir maintenant si cela va fonctionner.
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyVen 23 Juil 2021 - 11:04
Le borgne attrapa la flasque tendue et en prit deux gorgées, la rendant ensuite à son propriétaire. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas bu quelque chose d’aussi fort, et la brûlure de l’alcool le fit tousser. Il tenta de cacher se réaction se tournant légèrement.
Ce truc était bon mais par les Dieux qu’il était fort !

En revenant vers la scène, Théo entrevit le visage de leur prisonnier de plus en plus défait. En même temps, c’était compréhensible. Entre lui-même qui recommençait à s’amuser avec sa flèche, la faisant régulièrement pointer sur l’homme attaché, et l’attitude pour le moins menaçante du mercenaire, la petite souris était piégée.
Alors quand la question de la Montagne claqua

Où sont les autres ?

La petite souris couina de manière peu virile. En même temps, en y regardant de plus près, son visage était juvénile sous la crasse. Ses maigres bras trituraient le bois, alors que ses yeux vérifiaient où étaient ses complices.
Théo se déplaça afin de lui cacher l’endroit où ils étaient amenés pour être fait prisonnier.

« Réponds gamin, ils ne viendront pas te sauver. »

« Mais j’attends pas qu’ils me sauvent ! Ils m’ont forcé à être là. Si j’les écoute pas ils vont s’en prendre à ma sœur. »

Le borgne leva les sourcils, surprit par se retournement de situation.

« Développe. »

Bien que réticent au premier abords, un seul coup d’oeil à La Montagne suffit à convaincre le jeune brigand.

« Ma sœur a été mordue et on a été refoulés de Marbrume. Ils sont tombés sur nous et... »


Le garçon baissa les yeux, et sa voix tremblait quand il reprit

« ...ils ont violé ma sœur sous mes yeux. Ils me tenaient, j’ai rien pu faire ! Ils ont dit que si je les aidait à voler, ils laisseraient ma sœur tranquille. Autrement... »

Il n’avait pas besoin d’en dire plus. Théophile comprenait le sous-entendu. Si le garçon ne leur servait à rien, la bande le tuerait sans ménagement et sa sœur leur servirait de poupée à tour de rôle. Des histoires semblables lui étaient déjà parvenu aux oreilles et l’avaient révolté. Comment pouvait-on ainsi s’en prendre à une femme ? C’était incompréhensible.

L’archer ne savait pas trop comment prendre ses révélations.

D’un côté, le gamin pouvait très bien mentir et jouer la comédie pour attirer leur sympathie. Puis, profitant qu’ils baissent leur garde, il leur planterait un couteau dans le dos. Cette option n’était pas à exclure.

D’un autre côté, sa peur, sa colère, les tremblements qui parcouraient son corps étaient réels.

Théo se tourna vers La Montagne, cherchant dans sa haute stature une réponse sur la suite à donner.
Lui n’était qu’un milicien, venu ici pour accompagner un convoi et pourquoi pas s’occuper de quelques malfrats. Cette histoire-là, il ne s’y attendait pas. En tous cas pas ici, au milieu de nulle part. Aussi répugné qu’il l’était en entendant ses mots, il n’était pas question de faire n’importe quoi.
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptySam 24 Juil 2021 - 9:45
Alors que je croyais avoir devant moi un bandit aguerri, qui va pouvoir opposer un minimum de résistance, histoire de m’amuser un peu, j’ai à la place un gamin qui chie dans ses braies dès que je lève la voix. C’est vraiment très frustrant pour moi, d’ailleurs une fois que le prisonnier, c’est mis à table, il ne s’arrête plus de parler, une véritable pipelette.

Son histoire est ennuyante à souhait, le malheur typique des gens du peuple, une fille qui se fait mordre, sa famille qui la suit à l’extérieur des Marbrume et une rencontre avec des malandrins. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais les coquins les ont laissés en vie, tout en s’occupant de la sœur, de manière sûrement, à mêler l’utile à l’agréable, ce qui engendre un autre problème, alors je pose une question à notre prisonnier :

Tu dis que les brigands l’ont violé ?

Le jeune homme hoche la tête, incapable de parler tellement, il tremble à ce souvenir. Je pense qu’il dit la vérité et je demande à Jean, un des mercenaires de ma guilde qui est toujours en train de faire sa ronde :

Surveille-le un moment.

Une fois m’être assuré que notre prisonnier ne puisse pas s’enfuir, j'indique à Théophile :

Le mieux est d’en parler au chef du camp, cela concerne la sécurité de tous ici.

Je lui propose donc de m’accompagner et je pars en direction de la tente principale où les autres prisonniers sont interrogés, prenant le responsable des lieux à part je lui indique à voix basse pour ne pas être entendu du reste de la population, sauf de Théophile pour qu'il puisse confirmer mes paroles, si besoin :

Nous avons interrogé un des criminels et il s’avère qu’il nous a raconté que sa sœur a été mordue par un fangeux puis violé par ses mêmes criminels. Je recommande la plus grande prudence, car ils peuvent se transformer en goule très rapidement. Le mieux est de tous les décapiter dans les plus délais et je me porte volontaire pour mener une opération d’extermination pour éliminer le reste de la bande.


Pour une fois, je prends les devants sans que l’on me le demande, mais je n’ai guère le choix, si nous sommes attaqués par une dizaine de monstres, nous sommes foutus, alors autant se montrer sous son meilleur jour.
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyLun 26 Juil 2021 - 20:30
Le visage de la Montagne était resté de marbre tout du long, même lorsqu’il demanda confirmation au jeune homme et qu’il demanda à un autre mercenaire de garder leur victime.

Suivant le mercenaire, les mots qui leur avaient été balancés tournaient dans sa tête. Il imaginait sans mal qu’est-ce qu’il aurait été prêt à faire pour sauver son frère. La situation s’était déjà présentée et il avait fait la plus belle course de sa vie ! Avec Al accroché sur son dos, tremblant de tout son être.
Le grand frère qu’il était espérait que La Montagne comprenne la situation du jeune brigand comme lui-même la comprenait.

Ses espoirs furent réduits à néant lorsqu’il entendit l’imposant mercenaire proposer de tous les tuer.

Sans émotions.

Comme si il parlait d’un nuage de punaises. Et encore on hésite avant d’écraser des punaises, leur odeur était assez repoussante pour y faire réfléchir à deux fois.
Mais là rien !
Sa caboche arborait la même absence impassibilité.
Pas question pour autant d’abandonner. D’un ton plus sérieux, il tâcha de réfléchir aux arguments qui pourraient sauver le garçon.

« Ne pensez-vous pas que le gamin et sa sœur ont été suffisamment punis ? Et puis il a dit que seule sa sœur a été mordue, ce n’est peut-être pas son cas ou celui des autres. Et même si le gamin est aussi mordu, ça n’est plus punissable de la peine de mort mais de l’exil à l’extérieur de Marbrume, ce qui est déjà le cas en fait. Que peuvent faire deux gamins seuls dans cette nature ? C’était évident que quelque chose de mauvais allait leur arriver. »

L’archer pensa même que c’était au final une façon bien lâche de condamner à mort. Leur roi d'entre les murs n’était pas connu pour ce trait de caractère, mais qu’était le courage face au pouvoir ? Une question qui conforta Théo dans sa position de ne pas s’impliquer dans toutes ces histoires. Pourquoi se compliquer la vie avec tout ça ? Il y avait bien assez à gérer avec les gens simples, ceux qu’il avait fait le serment de protéger. Tant qu’ils n’étaient pas encore transformés en bêtes, ils restaient des êtres humains.

Mieux valait chercher des solutions plutôt que de continuer à énumérer les évidences. Le responsable serait peut-être plus enclin à sauver la fratrie si on l’aidait un peu quant aux solutions possibles.

« Les champs du Labret y ont trouvé de la main d’œuvre quand personne d’autre ne voulait quitter la ville. Réfléchissez, si on leur laisse le bénéfice du doute, ils pourraient aider à la reconstruction du village. Vous voyez bien comme il est difficile de faire venir des volontaires depuis Marbrume ici aussi. Deux âmes prêtes à se racheter, ce n’est pas rien dans un projet comme celui-là. »

Le borgne fixa gravement le responsable de sa pupille valide. Tout légèreté avait disparu de son visage. Encore d’un ton plus bas, il finit sa proposition.

« En contre-partie, je peux faire en sorte que mon Coutilier valide le déplacement de notre groupe entier pour aider les mercenaires avec l’expédition punitive. Et je demande à un de mes camarades de confiance de surveiller le gamin jusqu’à notre retour. Qu’en dites-vous ? »

Rien n’indiquait que sa proposition serait acceptée, il ne voyait pourtant aucun autre argument qui aurait pu convaincre le responsable. Théo espérait aussi que la carapace de La Montagne se fissurerait aussi un peu, offrant le salut à deux êtres qui n’avaient sans doute pas mérité leur sort.

HRP:
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MessageSujet: Re: La renaissance de Balazuc   La renaissance de Balazuc EmptyMar 27 Juil 2021 - 10:17
Il semble que le milicien à mes côtés ne partage pas mon point de vue, il considère même que les mordus ont le droit de vivre, alors qu’ils risquent de se changer à tout moment en monstre. Quand il nous demande ce qu’aurait pu faire les deux gamins, la réponse est toute trouvée, mourir bien sûr.

Il essaye visiblement de convaincre le chef de camp de leur laisser la vie sauve, argumentant qu’ils pourraient aider à la reconstruction du village. On n’a pas besoin de potentiel goule dans les murailles, mais ce n’est pas à moi de prendre la décision, mais au chef. Je vois d’ailleurs ce dernier se gratter la tête, comme s’ils hésitaient et me demander :

Vous seriez prêt à travailler avec les Miliciens ?

Je hoche la tête pour montrer mon accord, expliquant simplement ;

Pas de problème, Théophile est un excellent tireur, j’ai confiance en ses capacités.

Et beaucoup moins dans son jugement, mais je ne le fais que le penser, sans le dire. Au bout de quelques secondes, je vois le responsable respirer profondément et nous faire part de décision :

Nous allons essayer de sauver cette demoiselle, je vous laisse donc partir, mais si elle commence à grogner ou se comporter bizarrement, vous avez l’autorisation de la décapiter immédiatement, c’est bien compris ? Je préférerais capturer les bandits, mais si ce n’est pas possible, ne prenez pas de risque.

Et voilà, une opération simple d’extermination se transforme en quelque chose de beaucoup plus compliqué, c’est bien dommage. Mais je suppose que tout ceci va me valoir une jolie prime, alors je ne dis rien et me contente d’acquiescer. Je prends ainsi congé et indique au jeune homme :

J’espère que vous avez pris la bonne décision, sinon, de nombreuses personnes risquent de mourir, mais je suppose que les Trois nous protégeront.

Je lui mets ensuite familièrement la main sur l’épaule et je lui propose :

On peut partir immédiatement ou attendre l’aube, moi et mon employé pouvons être disponible à tout moment.

En partant maintenant, on peut bénéficier de l’effet de surprise, mais le risque de rencontrer des Fangeux sera également plus important. Je laisse donc mon interlocuteur décidé, me contentant du rôle de simple soldat pour cette opération.
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