Nom : Lapêche

   Prénom : Arthur

   Âge : 28 ans

   Sexe : Féminin

Situation : Célibataire (de nombreux bâtard un peu partout)

Métier : Pêcheur et pirate

Lieu de vie : Marbrume et l'extérieur








 

- Arthur c'est un type qui inspire la méfiance, l'odeur de la mer ne le quitte jamais. C'est un bon pêcheur, ca lui amène une sympathie toute relative des habitants du port de Marbrume. Il a les mains usées par le travail du bois, c'est qu'il bosse sur un petit bateau depuis un moment maintenant, il veut prendre la mer, comme avant, c'est ce qu'il n'a de cesse de répéter.
- Son corps est marqué par le temps et de nombreuses cicatrices, il aime s'inventer des histoires avec des monstres marins.

- Ancien pirate qui a tout perdu avec l'arrivée de la fange, il n'a de cesse de se promettre de remettre les pieds dans le milieu. En attendant de remonter une troupe de piraterie digne de ce nom, il aide les compagnies encore existantes mais refuse de rejoindre l'ensemble officiellement. Indication des futurs trajets en mer, pieds dans Marbrume en faisant passer l'ensemble par des membres de la famille. Arthur est un élément important du monde de la piraterie actuelle de Marbrume.

Le reste du caractère est plutôt libre.

- Fils de pirate c'est ce qui c'est toujours plu à imaginer. Sa mère ne lui a jamais parlé de son père, Arthur c'est alors mis à imaginer que l'homme faisait parti des marins passant de temps en temps dans son petit village.
- Un hiver sa mère perds la fille d'une maladie inconnu, il décide malgré son jeune âge de partir à la recherche de son père, il rejoint un peu malgré lui une troupe de pirate. Il découvre le mauvais côté de la piraterie, provoque une mutinerie et se fait jeter à la mer peu de temps après.
- Une fermière le retrouvera échoué sur la plage, non loin de Marbrume, celle-ci le soignera durant plusieurs années. Le jeune garçon l'aidera a travailler sa terre. A l'arrivée de la fange, elle perdra la vie, il fuira comme un lâche la laissant derrière lui, il ne se pardonnera jamais.
- Après la fange, il tombe dans les groupes de bandits et après avoir essuyer plusieurs échecs, il finit par rejoindre un groupe de pêcheur, il se révélera étrangement bon.
- Pris dans une magouille, il se retrouve obligé à aider des membres de la piraterie, il finit par se prendre au jeu et souhaite voler un navire appartenant au pirate, cependant ce but va prendre du temps.

Vous êtes libres de rajouter, remanier l'histoire, les grandes lignes sont cependant à conserver.

   Ce personnage est proposé par : Sydonnie d'Algrange

   Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants :
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   Autres remarques : /

Surnom : Ver

Prénom : Théo

Age : 17ans

Sexe : Masculin

Situation : Naufragé célibataire

Rang : Serviteur

Lieu de vie : Les bas quartiers

L’avatar ainsi que l’apparence générale sont libres, néanmoins Théo reste un jeune homme aux cheveux chatains mi-longs, maigre et aux traits émaciés.

Il voit dans sa condition d’esclave le seul sort possible pour les gens de son rang, que les autorités de Marbrume aient interdit de telles pratiques est inconcevable pour lui. Il est formaté à la servitude et n’aspire à rien d’autre.

Renommé Théo par un Clerc à son arrivée à Marbrume, il rejette ce nom duquel il se juge indigne. Bien qu’étant désormais libre, il se leste souvent lui-même la cheville sous les braies qu’il porte à contrecoeur. Désoeuvré et perdu dans cette nouvelle ville, Ver recherche de nouveau un maître auquel il pourra offrir ses services.

Pour rappel le Duché d’Hendoire est tombé en Avril 1164, soit quelques mois avant celui du Morguestanc, Ver devra donc avoir passé au moins deux ans en mer, pas nécessairement continuellement, il y aura forcément eu des escales, des ravitaillements et des mésaventures, mais l’essentiel de son histoire récente se sera déroulé à bord du Firmament.

- Ver est le nom d’esclave qui lui a été donné à sa naissance.

- Il devra avoir été un esclave toute sa vie et n’avoir rien connu d’autre, mais peut avoir servi plusieurs personnes.

- Son maître est mort durant la traversée, la relation qu’ils ont eu peut avoir été positive ou négative, c’est à votre convenance, mais il ne devra pas avoir été traité avec douceur non plus.

Ce personnage est proposé par : Séraphin Chantebrume
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants : Ce personnage fait partie des réfugiés arrivés à Marbrume par la mer en Septembre 1166, plus d'informations --> Un Royaume à la mer
Autres remarques : Le personnage et son histoire restent volontairement vagues pour vous permettre de vous l’approprier au mieux. Tout est libre en dehors de ce que j’ai mentionné, n’hésitez pas à remanier comme bon vous semble!

Nom : Grisval

Prénom : Björn

Age : 27 ans

Sexe : Masculin

Situation : Naufragé veuf

Rang : Charpentier

Lieu de vie : La Hanse

L’avatar ainsi que l’apparence générale sont libres, Björn est un homme fort et trapu, enhardi par une vie de labeur.

Hormis son métier qu’il aime par dessous tout et qui est tout ce qui lui reste de son ancienne vie, le reste de sa personnalité est libre.

Ce charpentier de métier ayant fui Hendoire avec femme et enfants est désormais veuf et seul, les siens n’ayant pas survécu à la traversée. Il cherche à se reconstruire par la seule chose qu’il connaît, le travail. Et voit en Marbrume une opportunité de repartir à zéro.

Pour rappel le Duché d’Hendoire est tombé en Avril 1164, soit quelques mois avant celui du Morguestanc, Björn devra donc avoir passé au moins deux ans en mer, pas nécessairement continuellement, il y aura forcément eu des escales, des ravitaillements et des mésaventures, mais l’essentiel de son histoire récente se sera déroulé à bord du Firmament.

- Sa famille se trouvait à bord du Firmament avec lui, les causes de leur décès sont libres, cela peut être de maladie, de malnutrition ou bien durant le naufrage.

- Il est très fier de son métier et se propose immédiatement pour aider à réparer les dégâts provoqués par la tempête qui a causé le naufrage, c’est comme ça qu’il trouve rapidement un emploi et parvient à vivre de manière relativement décente.

- Ses compétences de travail du bois auront pu lui être utiles durant la traversée, que ce soit pour réparer le navire ou bien obtenir des faveurs pour les siens.

Ce personnage est proposé par : Séraphin Chantebrume
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants : Ce personnage fait partie des réfugiés arrivés à Marbrume par la mer en Septembre 1166, plus d'informations --> Un Royaume à la mer
Autres remarques : Le personnage et son histoire restent volontairement vagues pour vous permettre de vous l’approprier au mieux. Tout est libre en dehors de ce que j’ai mentionné, n’hésitez pas à remanier comme bon vous semble!

Nom :Mangefeuille

Prénom : Jean

Age :Entre 20 et 40 ans

Sexe :Homme

Situation :Célibataire

Rang :Mercenaire

Lieu de vie :Les faubourgs de Marbrume

Le physique est totalement libre pour ce prédéfinis.

Il doit avoir entre 20 et 40 ans, plutôt beau gosse, car il plaît aux femmes. Un guerrier, rompu aux combats avec suffisamment d'expérience et de charisme pour gérer une petite équipe de mercenaire. Il maitrise l'épée et la hache. Je le vois bien comme un homme qui se rase la tête avec une barbe, genre viking, des yeux qui semblent avoir connus l'enfer et en être ressortit.

Il a confiance en Desmond de Rochemont qui l'a engagé le 10 mars 1167. Ce dernier a également fourni un travail à son frère. Il apprécie beaucoup sa sœur, et bien qu'elle a été obligée de prendre un travail de prostitué, il la soutient, car c'est grâce à leurs deux travails qu'ils ont pu survivre à trois à Marbrume. Son rêve est de gagner suffisamment d'argent pour qu'il puisse racheter la ferme familiale à son actuel propriétaire et vivre tous les bras là-bas, comme avant l'arrivée de la Fange.

AVANT LA FANGE

- Il a passé toute sa jeunesse au Labret, en compagnie de ses parents paysans, ainé de la famille, il a toujours été protecteur envers sa sœur et son frère.
- Travaillant dur à la ferme familiale, la famille réussit à s'en sortir plutôt bien, leurs produits sont réputés à travers tout le village de Salers et même au-delà.
- Il a du succès envers les femmes, grâce à sa carrure et ses parents pensent à le marier prochainement avec un autre paysan qui a des terres non loin des leurs.
- L'arrivé de la Fange les prend par surprise alors qu'ils travaillaient tous dans les champs, se dépêchant de rentrer le foin avec que l'orage arrive. Son père et sa mère utilisent des fourches pour protéger leurs enfants et leur laissent ainsi suffisamment de temps pour s'enfuir.

APRÈS LA FANGE

- Sans le sou, ils ont toutes les peines à rejoindre la cité de Marbrume, la plupart des réfugiés comme eux décédant suite aux attaques répétés des Goules.
- Il décide de devenir mercenaire, quand à sa sœur elle se prostitue pour subvenir à leurs besoins et à celui du benjamin qui n'arrive pas à se remettre de la mort de ses parents.
- Suite à la conquête du Labret, ils partent après récoltés suffisamment d'argent pour le voyage, mais leur ferme a déjà été donné à quelqu'un d'autre par ordre du Roi, c'est là qu'ils rencontrent Desmond.

SITUATION ACTUELLE (le 10 mars 1167)

- Sa sœur est une très jolie prostituée qui vit assez confortablement à Marbrume.
- Son frère travaille dans une ferme du village d'Usson.
- Il vit dans le Quartier Général de la Guilde des Boucliers de Marbrume et possède une couche dans le dortoir des hommes (pour en savoir plus sur la Guilde: https://marbrume.forumactif.com/f121-la-guilde-des-boucliers-de-marbrume).

Ce personnage est proposé par : Desmond de Rochemont
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants : Desmond de Rochemont
Autres remarques :

Nom :Parthem

Prénom : Grégoire

Age : Aux alentours de la quarantaine

Sexe : Masculin

Situation : Veuf

Rang : Malfrat (peut faire partie de la guilde des voleurs)

Lieu de vie : Marbrume et/ou extérieur

- On voit de suite que c’est quelqu’un de dangereux, un type qui traîne dans des trucs louches
- Inspire un certain respect, a du charisme, lorsqu’il n’est pas en mode « sous les radars »
- Aime les tenues simples et sombres, celles qui passent partout. Le cuir a sa préférence car c’est une matière qui allie la protection et la souplesse
- Fort physiquement, il sait très bien se battre au corps-à-corps et avec des lames courtes
- Sait très bien se cacher, se faire oublier

- Violent, très violent dans sa jeunesse. Il réserve cette partie de lui aux combats et «interrogatoires ». Désormais, il sait que les poings satisfaisons moins sa soif de sang que d'autres formes de torture (mais ça défoule toujours un peu quand même)
- A déjà tué, n'en éprouve pas de remord particulier. Il est capable de le refaire mais si ce n'est pas ce qu'il préfère
- Manipulateur et stratège
- Cynique
- Ne voit pas ses activités illégales comme quelque chose de mauvais. Pour lui ce sont les nobles qui sont ceux à blâmer dans ce monde, car ils profitent de tout sans efforts
- N'aime pas les gens naïfs, les seules exceptions étant Iris et Alice

Avant la fange
- A grandit dans un groupe de bandits sévissant dans les bois et sur les routes du comté
- Enfance difficile, soumise à la loi du plus fort, où Grégoire a du montrer dès petit qu’il était le prédateur
- Rencontre avec sa future épouse Iris lors d’un méfait, et il en tombe follement amoureux au premier regard. C’est un esprit libre, joyeux, un peu foufou, le contraire de ce qu’il connaît
- Arrive à convaincre Iris de l’épouser mais il doit quitter son groupe pour s’établir dans le village d’Estaing. Il réussit à trouver un métier manuel, mais c’est très mal payé. Malheureusement vu son passé flou, personne ne veut lui faire trop confiance.
- Naissance de leur fille Alice (12 Mai 1142) peu de temps après leur mariage, la deuxième meilleure chose de sa vie avec Iris
- Déclin de la santé d’Iris suite à la naissance d’Alice. Leur voisine, Mme Castaing est herboriste et amie avec Iris, elle l’aide du mieux qu’elle peut.
- Iris doit arrêter son travail de chandelière et le seul revenu de Grégoire ne leur permet pas de vivre. Il doit reprendre contact avec ses vieilles connaissances. Il se met à partir pour de longues périodes. Les rumeurs vont bon train au village
- Iris décède en 1162 (possibilité que Grégoire soit là ou absent)
- N’était pas au village d’Estaing lorsque le village a été envahi par la fange. Il était bien trop loin et n’a jamais pu y retourner

Après la fange
- Globalement assez libre, mais il vit de ses activités louches
- Son but est de retrouver sa fille, tout du moins son gendre car il la pense certainement collée à ce crétin

Ce personnage est proposé par :Théophile Castaing
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants :
Théophile Castaing : Son gendre. Il n’a eut d’autre choix que de lui donner la main d’Alice tant celle-ci a insisté. Il l’a menacé des pires maux si il ne veillait pas sur sa fille comme lui-même le ferait. Il a majoritairement envie de lui faire manger son sourire mais s'est toujours retenu pour Alice.
Autres remarques :Contactez Théophile pour plus d'infos. Les deux personnages peuvent évoluer sans jamais se croiser.
Iris et Grégoire n'ont pas du tout été décrits dans les RP de Théophile, par contre Alice y est souvent décrite comme une jeune femme calme, patiente et optimiste. On ne sait pas ce qui est réellement advenu d'elle, mais elle est considérée comme morte car attaquée par des fangeux

Nom : //

Prénom : Léandre

Age : 23-27 ans

Sexe : Masculin

Situation :Célibataire

Rang : Saltimbanque

Lieu de vie :En bordure de Bourg-Levant, entassé dans une bicoque avec les membres de la Troupe.

– Léandre possède un charme et une autorité naturels grâce au Doyen de la troupe, son père Oscar.

–Il a les yeux de sa mère (décédée) ; verts bleus.

– Bien taillé physiquement, sa musculature est présente bien plus discrète que réellement imposante.

– Doté d'une intuition puissante, il jauge les gens avec une rapidité et une justesse stupéfiante, particulièrement observateur pour ce qui concerne les penchants sombres et les failles. Grâce à cette intuition pénétrante et instinctive, il arrive à jauger rapidement l’état de chacun dans la Troupe.
– Charismatique. Il a l'étoffe d'un leader.
– Léandre est énervé contre le monde. Développant des sentiments très forts mais très contradictoires pour Cérène, il l’admire autant qu’elle le répugne. Furieux de se sentir ainsi « piégé » par elle sans pour autant qu’elle ne soit à lui, il couche avec des filles ou se paie des catins – quand il le peut - pour compenser sa frustration.
– Pas forcément effrayé des bagarres, il n’a pas peur de cogner s’il juge que c’est utile.
Le reste vous est libre. Voici un peu de matière mais libre à vous de les interpréter, le modifier et le modeler comme vous l’entendez pour vous approprier un peu plus Léandre. Ce ne sont que des pistes pour vous orienter et vous donner un peu l’état d’esprit du personnage.

– Accoutumé aux routes puisque la Troupe était itinérante, habitué à vivre dans un cadre fantasque et avoir des liens très soudés avec les artistes présents.

– Rejoint Marbrume en Juillet 1664 avec l’éveil de la Fange

– En ville, Oscar prend la décision de vendre leurs roulottes, les animaux, chariots, toutes leurs bâtisses servant à leur numéro pour prendre une bicoque à la bordure de Bourg-Levant.

– Oscar et la troupe revienne avec Cérène, à moitié morte. Il tombe rapidement sous son charme.

– Lorsqu'Oscar mourra, Léandre héritera de la Troupe et en deviendra le Leader.

Le reste est libre o/

Ce personnage est proposé par : Cérène Boiserel.
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants :

Cérène Boiserel : Profonde confusion. Elle le trouble, l’intimide, le charme autant qu’elle l’énerve, l’agace et le pousse à la colère avec une aisance troublante. En colère contre elle et les sentiments qu’elle lui fait ressentir, leur relation se traduit par des rapports de force sous-jacent, des piques comme pour se rassurer un tant soi peu qu’il a le contrôle de la situation. Néanmoins, lorsque Cérène présente des moments de vulnérabilité ou de faiblesse, il veille.

Rémi du Pont de Chêne : Un ami à lui. Il est au courant des sentiments confus que Léandre éprouve pourCérène. Cependant une « cassure » est survenue entre eux lorsque Léandre, surprenant une conversation plus qu’ambiguë entre Rémi et Cérène, entra dans une colère et noire et frappa Rémi au visage, manquant de le passer à tabac.

Autres remarques :

Déjà merci à toi si tu t’intéresses à Léandre . Sache qu'il est très important dans le background que Cérène puisqu’ils font partis de la même troupe. Juste ici tu trouveras une ancienne fiche déjà faite si tu cherches des informations, mais dis-toi qu’il s’agit que d’une interprétation et que tu es libre de faire la tienne. (c'est même très encouragé )

N'hésite pas à contacter Cérène tu as besoin de plus de précisions ou d’informations sur lui.

A très vite !

Nom : Rocherel

Prénom : Innocent

Age : 40 ans, né le 30 février 1127.

Sexe : Masculin

Situation : Choix libre

Rang : Peuple - Boucher
Né au sein d'une famille aux revenus modestes, Innocent a repris la boucherie de son père à la mort de ce dernier. Formé aux côtés de l'un des meilleurs dans son domaine, il s'est taillé une petite réputation au sein du quartier du Bourg-Levant. Néanmoins, depuis quelques mois la famine et le manque de ressources mettent à mal ses finances. Il se tourne alors peu à peu vers un autre type commerce...

Lieu de vie : Cité de Marbrume

➙ Son regard est dur, ses traits marqués par le temps, le travail et la fatigue.
➙ Il a de grands yeux noisettes et les cheveux bruns.
➙ Innocent est un homme de haute taille, musclé et large d'épaules, sans une once de lard pour le ralentir - sans mauvais jeu de mots -. Plutôt imposant, il se fait facilement respecter de ses clients les plus retors. Il est notamment connu pour avoir expédié d'un bon coup de pied dans le derrière tous ceux qui auraient essayé de le tromper ou de le voler par le passé.
➙ Il a depuis la naissance une malformation à la jambe, qui le fait boiter mais ne l'empêche pas de courir.

➙ Innocent est d'une nature très instable.

Le jour, face à ses clients, ses amis et aux membres de sa famille, il fait preuve d'une bienveillance, d'une bonté et d'une gentillesse remarquables. Doux tant dans ses gestes que ses mots, il a très vite su s'intégrer en tant qu'adulte au sein du quartier du Bourg-Levant. Plutôt bel homme, il a même eu du succès auprès de quelques femmes, qu'il a su habilement courtiser en dépit de son allure imposante et toujours décidée.

La nuit en revanche, lorsqu'il part chasser, il devient La Bête. Un monstre assoiffé de sang, sauvage, violent et furieux. Comme possédé, il ne fait preuve d'aucune pitié à l'égard de ses proies, en particulier lorsqu'il s'agit de criminels ou de petits voleurs des rues...Qu'il frappe un enfant, un adulte ou un vieillard, il n'hésite jamais lorsqu'il porte ses coups.

➙ Innocent nait au sein du quartier de Bourg-Levant, à Marbrume, le 30 février 1127.
Issu d'une famille du bouchers, c'est tout naturellement qu'il se tourne vers ce métier difficile, qui exige des sacrifices et qui ne peut être qu'une passion. Il apprend aux côtés de son père et de ses oncles, qui le forment avec rigueur, discipline mais bienveillance.

➙ En raison d'une importante malformation à la jambe qui le fait boiter, Innocent est la cible de brimades et de violences tant de la part des adultes que des enfants du quartier. Torturé, brisé, il finit par blesser grièvement l'un de ses camarades, en lui plantant dans le bras l'un de ses couteaux de boucher. Depuis ce jour, Innocent est craint, respecté et même apprécié au sein du quartier de Bourg-Levant.

➙ En juin 1164, l'apparition de la Fange fait naître chez Innocent un sentiment de crainte qu'il avait depuis longtemps oublié. Propriétaire de la boucherie de son père depuis la mort de ce dernier, il se dévoue corps et âme à son métier, déniant le danger en dépit des nombreuses rumeurs qui lui parviennent.

➙ En décembre 1164, Innocent peine à s'approvisionner en viande. Les habitants de la Cité de Marbrume s'appauvrissent et les ventes s'écroulent. Innocent commence alors à participer à un trafic de viande animale, se fournissant désormais auprès de braconniers.

➙ Ne voyant pas sa situation s'améliorer, Innocent sombre peu à peu dans la dépression et la folie.
Décidé à ne pas voir son commerce fermer ses portes, il décide de mettre en place un trafic de viande humaine au sein du quartier, puis dans la Cité de Marbrume toute entière. Participant activement à la chasse...il voit naître en lui un esprit sauvage, mais aussi un envahissant sentiment de paranoïa, notamment à l'égard des membres de la milice intérieure.
Innocent semble traquer en priorité les criminels et les petits voleurs.
Etonnement, au fil des années, il commence à trouver acheteurs auprès de la bourgeoisie et de la noblesse.
Sa déviance peut être également liée, si vous le souhaitez, aux violences qu'il a connues lorsqu'il était plus jeune (forme de vengeance).

Ce personnage est proposé par : Céleste Courtelame
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants : Aucun lien établi, possibilité d'en établir avant de finir la fiche du personnage, en contactant les PJ.
Autres remarques : Ce personnage est pour les fous...

Nom : Lamarre ( modifiable)

Prénom : Isidore

Age : Entre 35 et 40 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire - Marié - Veuf  (au choix)

Rang : Artisan potier

Lieu de vie : Quartier des artisans ou tout autre endroit accueillant des naufragés

- Une longue chevelure blonde qui a tendance à se parsemer d'argent avec le temps généralement laissée libre
- Un regard gris-bleu avec une lueur malicieuse ( peut-être moins remarquable au fil des ans)
- Plutôt grand et assez longiligne mais non dépourvu d'une certaine musculature, un corps racé et bien entretenu en somme même s'il a tendance à préférer des tenues pratiques qu'élégantes
-  Une cicatrice ancienne lui barre le visage lui ajoutant un petit côté mystérieux ( libre à vous de choisir comment il a récolter celle-ci)

- Magnétique : capte sans mal l'attention des gens, très sociable, à tendance à se montrer très tactile ce qui peut déranger certaines personnes
- Curieux : il aime découvrir, apprendre, tester, véritable insatiable de ce côté là, sur tout et n'importe quoi
- Grande maitrise de soi, ses gestes sont calmes et posés
- Il lui arrive parfois d'oublier ceux qui l'entoure et d'oublier le temps qui passe lorsqu'il est emporté par une inspiration créative
- Assume pleinement ses actes et ses choix, n'est pas du genre à revenir sur sa parole

Naissance et enfance : Fils d'artisans, fratrie nombreuse, aide dès qu'il est en âge de le faire ses parents sans se plaindre, père assez autoritaire et strict, placé très tôt en apprentissage chez un potier, se révèle être un élève particulièrement doué et précoce si bien qu'il ne tarde pas à faire ombrage au maître qui le jette dehors

Adolescence : Trouve refuge au temple où les prêtres lui commandent divers articles, prend part également à la vie de la communauté, suit les premiers enseignements des novices, se voit proposer d'intégrer à part entièrement le clergé, refuse et quitte son refuge du temple pour se lancer.

Adulte : - Début difficile malgré son talent mais n'est pas du genre à renoncer
- Expérience amoureuse multiple, découvre qu'il est avant tout attiré par la personne en elle-même que par son sexe
- Emploi régulièrement des petits désœuvrés du quartier pour l'aider dans sa collecte de matière première, c'est ainsi qu'il finit par faire la connaissance de Barral, un jeune mal-aimé et meurtri du Goulot, entre eux le courant passe mais la mère lui pose un ultimatum. Il comprend qu'il doit quitter la cité pour le bien du garçon même si cela leur déchire le cœur.
- S'embarque sur un bateau à destination du lointain duché d'Hendoire

Ce personnage est proposé par : Barral Trell
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants :
- Barral Trell : c'est à cause de lui qu'il a quitter Marbrume sur demande de la mère Trell - les deux hommes ne se sont pas revus depuis 10 ans environ - évoqué dans ce RP

- Tous les réfugiés d'Hendoire qu'il a pu côtoyé, aidé lors de la traversée

Autres remarques :  
- ne connait l'existence des fangeux que suite à son retour à Marbrume avec les ressortissants d'Hendoire
- ne pas hésiter à me MP pour plus de précision 

Nom : Libre

Prénom : Mahaut

Age : 40 à 60 ans

Sexe : Féminin

Situation : Libre

Rang : Peuple

Lieu de vie : Son échoppe de couturière, à la limite entre Bourg-Levant et Le Goulot

Femme entre deux âges, les cheveux grisonnants, sa mise est bien apprêtée pour sa condition. Toujours impeccable, pour donner l’exemple. Elle porte quelques cicatrices discrètes, stygmates d’un passé bien plus agité que son train de vie actuel.
L’avatar est choisi à titre indicatif, et peut bien sûr être remplacé, mais représente plutôt bien l’idée que j’ai du personnage.

Très réfléchie, Mahaut est également calculatrice, et d’une grande patience. Elle pèse généralement le pour et le contre de chaque situation avant de décider de l’attitude à adopter.
Avec ses épées à louer, Mahaut va s’adapter à chacun, changeant de comportement pour mieux se mettre au niveau de l’un puis l’autre, et les amener à accepter d’eux-mêmes les contrats qui lui semblent les plus adaptés pour chacun.
Toujours réglo dans les affaires, c’est la fondation d’un commerce qui tourne bien, pour elle.

- A vécu une vie assez mouvementée dans sa jeunesse, assez libre, mais se sera ainsi tissé un réseau de relations plus ou moins « recommandables ».
- Tient une échoppe de couturière, et de fait est une couturière tout à fait honorable, ce qui lui donnerait l’air d’être « rangée » pour ceux qui l’auraient connue auparavant.
- Du fait de son réseau, Mahaut met en relation différents clients avec quelques épées à louer indépendantes pour la réalisation de contrats, prenant au passage sa commission bien évidemment. D’une bien moindre ampleur que les guildes qui ont pignon sur rue, sa petite entreprise permet donc d’assurer des contrats avec une discrétion accrue, tout en se départissant de nombre de leurs limites. Ses spadassins peuvent donc remplir tout type de contrat, y compris ceux que les Guildes auraient des scrupules à accepter.

Ce personnage est proposé par : Eumond Bellegueule
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants :
Eumond Bellegueule : l’une de ses épées à louer. Mahaut l’aiguille sur différents contrats selon les périodes, et le spadassin ne fait généralement pas le difficile.
Autres remarques :

Nom & Prénom : Lhade Faldwa

Surnom : Cul-de-Jonc

Age : 63 ans

Sexe : Fripé

Situation : Veuf

Rang : Empoisonneur, Mendiant, Ancien Alchimiste de renom

Lieu de vie : Le Goulot et les Égouts

Détails sur son apparence :

Cul-de-jonc à tout de l'homme brisé. Ne prenant plus soin de son apparence, il est d'un prime aspect repoussant comme toutes personnes de sa condition. Pourtant, sous la crasse et la merde, sous la vieillisse et les rides, un observateur avisé y distinguerait les sculptures d'un ancien canon de beauté. Plutôt grand et gras aujourd'hui, il exalte de fort relent d'alcool et de toutes autres sortes d'odeurs indéfinissable. Son regard n'a pourtant rien perdu de sa vivacité et contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne tremble pas. Il se vêtit de bric et de broque et porte en permanence une flasque ou une bouteille à ses cotés ainsi qu'un grand poignard qu'il dissimule dans ses mises. Il ressemble manifestement à un homme affaiblit, mais que l'on aurait point envie d'encanailler.

Détails de personnalité :

Bien que mendiant il n'en est pas moins intelligent, même, très intelligent. En réalité, Cul-de-jonc joue un double jeux dangereux mais notoire : Bien que vivant réellement dans la rue, il se sert de ce mode de vie comme une façade pour pratiquer son art, celui des mixtures et des poisons. Ayant développé une aversion pour l'humanité, il est devenu avare, mégalomane et rancunier. Un cocktail explosif qui, pour cet esprit brillant, se traduit par la vente au plus offrant de ses savoirs et compétences. Du genre savant fou, il ne craint pas les conventions divines et serait prêt à tout pour trouver de quoi parfaire son savoir.

Détail de vie :

Issu d'une famille relativement aisé du duché de Morguestanc, il grandit parmi la petite bourgeoisie dans un climat prompt à l'étude et à l'ambition. Son père fait partie d'une fameuse guilde d'Alchimiste tandis que sa mère est une botaniste et herboriste renommé. Tout le prépare à une vie bien tracé dans la tradition familiale. Il est l'ainé d'une fratrie.

Après des études et un apprentissage poussé, il rejoint le commerce familiale et peu de temps après, la guilde ou office toujours son père. Débute alors une brillante carrière ou en plus de faire ses preuves, il innove sur moult sujet et fait la fierté de ses pairs.

Pourtant, Faldwa ne sait se satisfaire de cette renommée et pousse toujours plus loin le vice au nom de la science qu'il pratique. C'est à l'aube de sa quarantaine d'année qu'il fait le pas de trop, on le surprend entrain de déterrer des cadavres dans un cimetière pour pratiquer quelques extorsions de fluides. Il évite de peu la pendaison grâce à un curieux coup du sort : tout les témoins de sa malversation sont retrouvés morts, empoisonnés. Malgré son influence, le doute règne et il est rejeté par tous et surtout par la guilde.

Il sombre alors peu à peu dans la déchéance jusqu'à devenir aigri et haineux. C'est le début de la voix de l'empoisonnement qu'il perfectionnera comme un véritable art, allant jusqu'à mettre en oeuvre son savoir sur sa femme qui le trompa avec son frère, frère ayant reçut lui aussi de quoi passer de vie à trépas.

Il rejoint alors Marbrume longtemps avant l'arrivé de la Fange. C'est les hommes et femmes des bas quartiers qui le surnomment Cul-de-Jonc en référence au fait que Faldwa mendie souvent assis sur un tapis fait de jonc tressé. Dans la cité, il se construit une nouvelle réputation, bien plus sombre et connu seulement des initiés. Sa demeure du Goulot est sommaire mais suffisante à un homme de sa condition. Il ne possède pas beaucoup de rival car tous craigne de recevoir une bouteille de bière tueuse une fois assis à l'auberge du coin. Avant l'arrivé des Fangeux, il se trouve aussi un repaire dans les égouts ou il cultive quelques champignons vénéneux.

Quand la Fange arrive, c'est un océan de perspective qui s'ouvre à lui. Les demandes de la pègre explose concernant ses services et même s'il reste un mendiant, il amasse une somme d'argent plutôt coquette. La venue des Fangeux représentent pour lui une aubaine sans nom et il cherche depuis à prélever leurs fluides pour en faire des poisons féroces.

Ce personnage est proposé par : Mederich de Corburg
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants : Aucuns
Autres remarques : N'hésitez pas à entrer en contact avec Mederich de Corburg pour plus de précisions. N'hésitez pas à vous approprier le personnage, les grandes lignes de l'histoire étant relativement flou dans cet intention.

Nom : Aucun

Prénom : Jotul

Age : 39 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Rang : Homme de main, Garde du corps

Lieu de vie : Bourg-Levant

- Grand, très grand, même pour un homme originaire d’Hendoire, prêt de 2 mètres.
- Une mine stoïque, couturé, pas le genre de personne qu’on apprécie croiser dans une ruelle.
- Dégage une forte aura de violence.
- Assez lent de mouvement, pas très agile.
- Du genre large comme un taureau, mélange de muscles et de gras.

- Ne brille pas par son intelligence verbal, pourtant il n’est pas benêt.
- Intériorise beaucoup, préfère réfléchir avant de parler, mais comme il réfléchit assez lentement, se fait souvent doubler.
- Pas sanguin, mais plutôt froid, cruel, calculateur, méchant et violent.
- Très au courant de sa stature, sait en jouer.
- Loyal à Fafnar, apprécie l’argent et les femmes qui ne posent pas trop de questions.
- Assassinats, tortures, douleurs, ne lui font pas peur.
- Apprécie les jeux d’argents, mais très mauvais perdant.

- Orphelin, sort des parents au choix, se retrouve dans le même établissement que celui du Dverg.
- Souvent moqué et brimé pour sa taille dépassant celle du commun et sa lenteur d’esprit.
- Recueillit par Fafnar très jeune, alors que la Soeur Greda disparait sans laisser de trace.
- Sert de coursier et autres tâches physique que lui confie le Dverg qui ne se moquera jamais de lui.
- Est couvert par Fafnar alors qu’il tue par inadvertance un tenancier de tripot l’ayant arnaqué au jeu.
- Devient petit à petit l’homme de main, le complice et le garde du corps de Fafnar.
- Survie à la Fange en accompagnant son maître sur le Firmament et en le protégeant des autres membres de l’équipage.

Ce personnage est proposé par : Fafnar le Dverg
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants : Aucuns
Autres remarques : Voici des grandes lignes, mais tout est adaptable en fonction, si vous le souhaitez

Surnom : Le Blaireau

Nom : Plutôt un surnom : Les Rats du Port.

Prénom : Marcelin

Age : 18 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Rang : Peuple, pirate

Lieu de vie : La Courtisane

-

◈ Grand (env. 1m90/95), cheveux bruns/noirs (avec une mèche blanche de préférence), les yeux bruns ou ambres.
◈ Musculeux et taillé dans un roc. Marcelin est une force de la nature. Et les années sur le port à charger et décharger les caisses en compagnie de son petit frère Aristide n’a rien arrangé à sa carrure.
◈ Un sourire amusé constamment accroché à ses lèvres. C’est un bon vivant.

(Avatar au choix.)

◈ C’est un jeune homme chaleureux, toujours le rire au bord des lèvres. Il aime plaisanter sur n’importe quel sujet, pouvant parfois choquer son entourage.
◈ C’est un sanguin, un impulsif. Il a tendance à se servir de ses poings massifs à la moindre contrariété. Et au vu de sa force à la limite du phénoménale, gare à celui qui se le mange. Ses colères sont aussi soudaines que dévastatrices. Il n’a pas été surnommé Le Blaireau uniquement à cause de sa chevelure.
◈ De par sa nature de bon vivant, il est toujours enclin à faire la fête et ce, sous n’importe quel prétexte.
◈ Seul son jeune frère Aristide arrive à tempérer son caractère volcanique. Une des raisons pour laquelle ils sont constamment fourrés ensemble, en dehors de leur unique année de différence.
◈ Il est aussi très travailleur et ne rechigne jamais à la tâche.
◈ Il est aussi protecteur et très attaché à sa famille.

(Après un an en mer en tant que pirate du Dauphinat, cela a pu changer, en bien comme en mal. Je vous laisse libre de votre choix à ce sujet.)

Ce texte est un aperçu de leur vie de famille quand Marcelin était jeune. Faisant partie du bg de mon personnage, il est donc écrit du point de vue extérieur de Violette. Les “deux jeunes frères” ou “les trois aînés” décrit à la fin de ce passage sont composés d’Aristide et de Marcelin. Histoire de vous imprégner un peu de l’ambiance au sein du foyer.







Une soirée comme les autres sur le Port de Marbrume. Les mouettes riaient dans le ciel, les vagues se heurtaient aux digues dans un doux fracas, les poissonniers haranguaient le chaland sur la criée, les pêcheurs ramenaient leur prise tardive… Et Faustine, enceinte jusqu’aux yeux, tentait de rameuter auprès d’elle son troupeau d’enfants trop bruyant. Qu’elle était belle la Faustine ! Avec ses grands yeux bleus où brillait tout l’amour du monde pour cette marmaille braillarde et sa cascade de cheveux blonds maintenus dans un chignon lâche. Quoique pour l’instant, ses mirettes étaient emplies d’exaspération. Ses mains calleuses rejoignirent ses reins fourbus par le poids de la grossesse, un lourd soupir s’échappant de ses lèvres courbées par la fatigue alors que ses iris balayaient le pont d’embarquement des navires de pêche à la recherche de son mari.

Il ne fallut que peu de temps pour qu’un sourire tendre et soulagé vienne orner ses lèvres rosées à la vue d’un grand gaillard aux cheveux noirs bouclés en bataille paré d’une épaisse mèche argentée et à l’air jovial. D’un bras épais comme un tronc d’arbre, Gallibert enlaça les épaules de sa femme, lui permettant de se reposer quelques minutes contre son torse alors qu’au loin, l’on pouvait voir une longue crinière sauvage semblable à la sienne rassembler la meute de marmots piailleurs à grands renforts de cris et de menaces toutes plus abracadabrantes les unes que les autres.

Ils observèrent leur fille aînée, la petite Yvanelle, tendrement surnommée Violette, qui, du haut de ses dix années et de son mètre vingt, arrivaient vers eux, l’air fier et le nez vers les cieux d’avoir su maîtriser la horde de petits démons qui lui servait de fratrie. Les yeux rieurs et le sourire de fripouille en coin, la jeune fille lança son armée de monstres minuscules sur ses parents, ceux-ci se ruant sur leur père, se mettant tous à parler, beaucoup trop fort, en même temps tandis que la brunette rejoignait sa mère, enserrant la taille maternelle d’un bras tendre, sa tête chevelue reposant contre l'épaule de cette dernière, l’entraînant sur le chemin inverse, en direction de la vieille bicoque délabrée qui leur servait de maison ; rapidement suivies par Gallibert et sa troupe.

Et comme tous les soirs après un dîner maigre en nourriture mais fort en vacarme, Faustine et Gallibert lancèrent le rituel qu’ils avaient établi à l’arrivée impromptue de leur tendre Violette. Si la première sortit fil et aiguille pour raccommoder vêtements, draps ou voilures, le deuxième sortit un vieux violon de son étui, entamant une musique aussi joyeuse qu’il pouvait l’être, faisant danser les plus jeunes tout en apprenant à Yvanelle comment tenir correctement l’instrument et quel son sortait lorsque l’on passait telle corde, lorsque l’archet frotte à tel endroit.

Une fois la nuit tombée et les plus petits endormis, les trois aînés mirent eux aussi la main à la pâte pour ranger, nettoyer ou aider leurs parents dans les dernières tâches de la journée - Yvanelle aidant Faustine dans son travail de couture alors que ses frères assistaient leur père dans ses rafistolages et autres bricolages - permettant à ces derniers de pouvoir se retrouver seuls encore une petite heure avant l’extinction complète de toute lumière dans l’humble maisonnée.

La jeune fille à l'indomptable crinière profitait elle-même de ces courts instants de répit dans le brouhaha habituel pour prier la Déesse de la Mer, afin que son père puisse rentrer sain et sauf de chacune de ses escapades maritimes, enjoignant par la même occasion ses deux jeunes frères encore debout à cette heure-ci à en faire de même, silencieusement, dans la grande pièce où ils dormaient tous, entassés les uns sur les autres. Gardant les dernières minutes de tranquillité pour remettre chacun des petits pieds ou petites mains dépassant de sous les couvertures ; rassurant tel ou tel petit sur les cauchemars survenus durant ce court préambule où seul le calme régnait en maître.


◈ A partir de 13 ans, Marcelin travailla sur le port en tant que débardeur. Chargent et déchargeant les caisses à bord des bateaux, que ce soit de pêche ou de marchandise.
◈ Il a fait parti d’un petit groupe peu recommandable sévissant dans les bas-fonds et sur les quais.
◈ De fin avril/début mai 1166, il a passé un an en mer en tant que pirate du Dauphinat.


Pour le reste de l’histoire, vous êtes totalement libre.

Ce personnage est proposé par : Violette.
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants : Violette (PJ) : Soeur aînée. Étant les trois plus âgés de la fratrie, Aristide, Marcelin et Violette étaient souvent aperçus à traîner ensemble. Une affection particulière les lie de façon indéfectible.
Moufette (PNJ pour le moment) : Jeune sœur de 12 ans. Elle a un très mauvais caractère, mêlant à la fois celui d’Aristide et celui de Marcelin. Elle est très grande pour son âge et ressemble en tout point à Marcelin malgré son apparence juvénile et féminine. Plus solitaire que les autres, elle est aussi dotée d’un sacré mordant.
Tharcise d'Aspremont (PJ) : Ami proche et Capitaine de la Courtisane. C'est avec lui que les deux frères ont passés l'année écoulée au sein du Dauphinat.
Corniaud, Briscard et Courtaud (PNJ) : Marins-pêcheurs quarantenaires. Ils ont travaillé pendant près de vingt-cinq ans avec leur père, Gallibert. Ils connaissent toute la petite famille avant même la naissance de Violette. Ils sont bruyants, bagarreurs, rigolards et ont tendance à forcer sur la picole. Ils sont considérés comme des oncles de la part des gamins et ils le leur rendent bien.
Autres remarques : N’hésitez pas à me contacter par MP ou sur Discord pour en savoir plus ou ne serait-ce que pour affiner les liens.

Surnom : Alouette

Nom : Plutôt un surnom : Les Rats du Port.

Prénom : Aristide

Age : 17 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Rang : Peuple, pirate

Lieu de vie : La Courtisane

◈ Grand (env.1m85/90), blond. La couleur des yeux importe peu.
◈ Musculeux de par les années passées à charger et décharger les caisses sur le port. Mais bien plus fin et sec que son frère aîné, Marcelin.
◈ Il a toujours un air charmeur sur le visage. Il adore s’en servir.

(Avatar au choix.)

◈ D’un naturel assez froid et calculateur. Il s’avère plutôt fourbe et manipulateur.
◈ Il reste néanmoins un jeune homme plutôt enjoué, à l’humour tranchant et doté d’un bon sens de la répartie.
◈ Il n’a pas la langue dans sa poche, aiguisée comme un rasoir.
◈ Seul son frère aîné, Marcelin, arrive à contenir son tempérament reptilien. Une des raisons pour laquelle ils sont toujours fourrés ensemble, en dehors de leur un an d’écart.
◈ Bien moins travailleur que son frère, il fait tout de même ce qu’on lui demande en râlant tout du long et effrontément.
◈ Il n’en reste pas moins très attaché à sa famille.

(Après un an en mer en tant que pirate du Dauphinat, cela a pu changer, en bien comme en mal. Je vous laisse libre de votre choix à ce sujet.)

Ce texte est un aperçu de leur vie de famille quand Marcelin était jeune. Faisant partie du bg de mon personnage, il est donc écrit du point de vue extérieur de Violette. Les “deux jeunes frères” ou “les trois aînés” décrit à la fin de ce passage sont composés d’Aristide et de Marcelin. Histoire de vous imprégner un peu de l’ambiance au sein du foyer.








Une soirée comme les autres sur le Port de Marbrume. Les mouettes riaient dans le ciel, les vagues se heurtaient aux digues dans un doux fracas, les poissonniers haranguaient le chaland sur la criée, les pêcheurs ramenaient leur prise tardive… Et Faustine, enceinte jusqu’aux yeux, tentait de rameuter auprès d’elle son troupeau d’enfants trop bruyant. Qu’elle était belle la Faustine ! Avec ses grands yeux bleus où brillait tout l’amour du monde pour cette marmaille braillarde et sa cascade de cheveux blonds maintenus dans un chignon lâche. Quoique pour l’instant, ses mirettes étaient emplies d’exaspération. Ses mains calleuses rejoignirent ses reins fourbus par le poids de la grossesse, un lourd soupir s’échappant de ses lèvres courbées par la fatigue alors que ses iris balayaient le pont d’embarquement des navires de pêche à la recherche de son mari.

Il ne fallut que peu de temps pour qu’un sourire tendre et soulagé vienne orner ses lèvres rosées à la vue d’un grand gaillard aux cheveux noirs bouclés en bataille paré d’une épaisse mèche argentée et à l’air jovial. D’un bras épais comme un tronc d’arbre, Gallibert enlaça les épaules de sa femme, lui permettant de se reposer quelques minutes contre son torse alors qu’au loin, l’on pouvait voir une longue crinière sauvage semblable à la sienne rassembler la meute de marmots piailleurs à grands renforts de cris et de menaces toutes plus abracadabrantes les unes que les autres.

Ils observèrent leur fille aînée, la petite Yvanelle, tendrement surnommée Violette, qui, du haut de ses dix années et de son mètre vingt, arrivaient vers eux, l’air fier et le nez vers les cieux d’avoir su maîtriser la horde de petits démons qui lui servait de fratrie. Les yeux rieurs et le sourire de fripouille en coin, la jeune fille lança son armée de monstres minuscules sur ses parents, ceux-ci se ruant sur leur père, se mettant tous à parler, beaucoup trop fort, en même temps tandis que la brunette rejoignait sa mère, enserrant la taille maternelle d’un bras tendre, sa tête chevelue reposant contre l'épaule de cette dernière, l’entraînant sur le chemin inverse, en direction de la vieille bicoque délabrée qui leur servait de maison ; rapidement suivies par Gallibert et sa troupe.

Et comme tous les soirs après un dîner maigre en nourriture mais fort en vacarme, Faustine et Gallibert lancèrent le rituel qu’ils avaient établi à l’arrivée impromptue de leur tendre Violette. Si la première sortit fil et aiguille pour raccommoder vêtements, draps ou voilures, le deuxième sortit un vieux violon de son étui, entamant une musique aussi joyeuse qu’il pouvait l’être, faisant danser les plus jeunes tout en apprenant à Yvanelle comment tenir correctement l’instrument et quel son sortait lorsque l’on passait telle corde, lorsque l’archet frotte à tel endroit.

Une fois la nuit tombée et les plus petits endormis, les trois aînés mirent eux aussi la main à la pâte pour ranger, nettoyer ou aider leurs parents dans les dernières tâches de la journée - Yvanelle aidant Faustine dans son travail de couture alors que ses frères assistaient leur père dans ses rafistolages et autres bricolages - permettant à ces derniers de pouvoir se retrouver seuls encore une petite heure avant l’extinction complète de toute lumière dans l’humble maisonnée.

La jeune fille à l'indomptable crinière profitait elle-même de ces courts instants de répit dans le brouhaha habituel pour prier la Déesse de la Mer, afin que son père puisse rentrer sain et sauf de chacune de ses escapades maritimes, enjoignant par la même occasion ses deux jeunes frères encore debout à cette heure-ci à en faire de même, silencieusement, dans la grande pièce où ils dormaient tous, entassés les uns sur les autres. Gardant les dernières minutes de tranquillité pour remettre chacun des petits pieds ou petites mains dépassant de sous les couvertures ; rassurant tel ou tel petit sur les cauchemars survenus durant ce court préambule où seul le calme régnait en maître.


◈ A partir de 12 ans, Aristide travailla sur le port en tant que débardeur. Chargent et déchargeant les caisses à bord des bateaux, que ce soit de pêche ou de marchandise.
◈ Il a fait parti d’un petit groupe peu recommandable sévissant dans les bas-fonds et sur les quais.
◈ De fin avril/début mai 1166, il a passé un an en mer en tant que pirate du Dauphinat.


Pour le reste de l’histoire, vous êtes totalement libre.

Ce personnage est proposé par : Violette.
Ce personnage est lié inrp aux personnages suivants : Violette (PJ) : Soeur aînée. Étant les trois plus âgés de la fratrie, Aristide, Marcelin et Violette étaient souvent aperçus à traîner ensemble. Une affection particulière les lie de façon indéfectible.
Moufette (PNJ pour le moment) : Jeune sœur de 12 ans. Elle a un très mauvais caractère, mêlant à la fois celui d’Aristide et celui de Marcelin. Elle est très grande pour son âge et ressemble en tout point à Marcelin malgré son apparence juvénile et féminine. Plus solitaire que les autres, elle est aussi dotée d’un sacré mordant.
Tharcise d'Aspremont (PJ) : Ami proche et Capitaine de la Courtisane. C'est avec lui que les deux frères ont passés l'année écoulée au sein du Dauphinat.
Corniaud, Briscard et Courtaud (PNJ) : Marins-pêcheurs quarantenaires. Ils ont travaillé pendant près de vingt-cinq ans avec leur père, Gallibert. Ils connaissent toute la petite famille avant même la naissance de Violette. Ils sont bruyants, bagarreurs, rigolards et ont tendance à forcer sur la picole. Ils sont considérés comme des oncles de la part des gamins et ils le leur rendent bien.
Autres remarques : N’hésitez pas à me contacter par MP ou sur Discord pour en savoir plus ou ne serait-ce que pour affiner les liens.