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 [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]

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CatatonieMaître du jeu
Catatonie



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MessageSujet: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyLun 17 Avr 2017 - 13:53
~ 5 septembre 1165 ~

[Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] La_cho10

L’établissement de la chope sucrée est connu dans le Bourg-Levant pour organiser régulièrement des animations autour des jeux, cela lui permet d’attirer de nouveaux visages, mais aussi de faire oublier l’espace d’un instant à la population les événements actuels. La mort est trop présente, la souffrance aussi, pourquoi ne pas profiter un petit moment en oubliant le reste. Ça, c’est ce que le gérant ne cessait de répéter. Peut-être se sentait-il bien trop à l’abri dans son établissement, dans Marbrume pour risquer quelque chose, ou peut-être pensait-il réellement que la distraction était la solution pour avancer, pour ne pas ruminer sans cesse. Quoi qu’il en soit l’événement de ce jour n’échappe pas à la règle, c’est bien un après-midi de jeu, plus particulièrement d’énigmes et de devinettes qui vont se jouer entre les murs de la bâtisse. Si le patron est convaincu de sa réussite, sa femme elle, le sentait un peu moins, il faut dire que les crieurs n’avaient pas forcés sur le travail, ils ne s’étaient contentés que d’un ou deux passages dans chaque ruelle, cela faisait peu, trop peu pour espérer avoir le monde habituel. Peu importe, le gérant avec maintenu l’après-midi, c’est qu’il avait déjà eu quelque inscrit et qu’il était hors de questions de les décevoir.

Le couple Contignon s’était appliqué à rendre l’établissement encore plus beau qu’à son habitude, le ménage avait été fait avec minutie si bien qu’aucun grain de poussière n’était parvenu à y échapper, la condamnation à mort de la crasse et de la saleté avait été prononcée en début de matinée et il n’y avait absolument aucune chance de les voir ressusciter ou épargner. Les tables avaient été poussées afin de permettre aux participants d’avoir un maximum de place, seules quelques chaises avaient été laissées par-ci par-là, sait-on jamais qu’une femme enceinte ou un ancien décide de venir pointer le bout de son nez. Le comptoir était impeccable, recouvert de verres divers et de bouteilles, des petites choses à grignoter avaient été déposées par l’épouse du gérant, afin de faire plusieurs aux participants. Il y avait de l’espace, une bonne odeur dans l’air, l’étage avait été fermé pour l’occasion, histoire qu’aucun incident ne puisse avoir lieu. Les deux mercenaires embauchés par le couple pour la sécurité étaient même à l’heure, imposants, grands et particulièrement musclés, ils allaient en faire pâlir plus d’un, d’un simple regard. Une bonne chose d’après l’organisateur, la sécurité était particulièrement importante de nos jours, rassurant même. Un homme était posté à l’entrée et devait obligatoirement faire déposer les armes des convives sur le râtelier, il avait même le droit de fouiller si les individus lui semblaient suspects. Sécurité était bien le mot d’ordre de cet après-midi, il était hors de question qu’une bagarre ou qu’un imprévu vienne gâcher le plaisir de chacun.


- « Donc, vous êtes deux, cela devrait suffire, il ne devrait pas avoir trop de monde pour cette fois. Une dizaine de personnes certainement pas plus, quinzaine au maximum. Je vous demande juste de bien gérer les entrées, pas d’arme une fois les petites marches menant à la pièce principale passée. Les armes doivent toutes être posées sur le râtelier, si vous voulez fouiller les personnes faites-le. » Le gérant avait pris une inspiration « Une fois les inscriptions faites et les équipes réalisées, plus personne ne sort. Je n’aime pas les mauvais joueurs, encore moins ceux qui abandonne en cours de route. Pour le reste il suffit de tourner entre les équipes vérifié qu’il n’y a pas de vols ou de dégradations. »

Les explications pour les mercenaires faites, les deux hommes s’étaient mis d’accord sur qui faisait quoi, ils s’étaient ensuite mis en place, conscient que les participants n’allaient plus tarder. La dame Contignon était quant à elle, venue donner les consignes pour les deux serveurs présents. Rien de bien compliqué pour eux, quoi qu’elle tenait quand même à rappeler quelques règles :

- « Vous savez tous les deux que je n’aime pas la triche, n’est-ce pas Létitïa » elle avait fait un clin d’œil à la jeune femme « Vous allez devoir passer d’équipe en équipe, pour proposer des verres, des dégustations, n’hésitez pas à offrir. Cet après-midi, nous souhaitons avoir une bonne image, nous avons besoin de nouveau client, cela doit se passer à la perfection. » La grande dame avait affiché un sourire bienveillant vers l’autre serveur « Nicolas, cela signifie qu’on aide pas les équipes, on ne va pas espionner pour l’une ou pour l’autre dans le camp adverse. Me suis-je bien fait comprendre ? Bien, vous pouvez préparer les verres de bienvenues, rien de trop fort pour débuter.»

Les deux serveurs avaient affiché un sourire, opinant avant de disparaître réaliser les dernières préparations. Nicolas et Létitïa travaillaient pour le couple depuis bons nombres d’années, ils n’avaient d’ailleurs jamais vu patron plus gentil que les Contignon. Évidemment que la gérante et le gérant, ils avaient des habitudes, des petites manières, mais cela donnait un certain charme à ce couple toujours aussi amoureux malgré les années qui passaient. L’après-midi pouvait donc débuter. Les premiers clients ne tardèrent pas à venir pointer le bout de leurs nez, certain venait par curiosité, d’autre pour participer, quoi qu’il en soit tout le monde était le bienvenu. Une fois une petite foule présente, montant sur une chaise, le patron était venu faire vibrer ses cordes vocales pour expliquer deux trois choses.

- « Mes chers amis aujourd’hui est une nouvelle occasion pour vous d’oublier la fange et les soucis. Vous devez vous amuser, pour notre plus grand plaisir. Si certains d’entre-vous ont réussi à garder des armes, oui, oui je vous connais petits malins… S’il vous plaît, dépêchez-vous d’aller remettre le tout au râtelier, il serait dommage de vous voir expulser de notre si merveilleux établissement pour si peu. » il avait fait un sourire et c’est sa femme qui avait poursuivi

- « Merci à tous et à toutes d’être venus finalement aussi nombreux. Les individus ne souhaitant pas participer, vous n’avez qu’à monter à l’étage, de la rambarde vous pourrez évidemment tout voir et tout entendre pas d’inquiétude » en même temps qu’elle prononçait ça, elle retira le ruban qui normalement devait empêcher les gens de monter « Une fois que le jeu démarrera vous ne pourrez en revanche plus descendre. Avant de monter, n’hésitez pas à venir faire le plein au comptoir, prenez des verres d’avance, aujourd’hui nous ne sommes qu’au service de nos participants. » Elle eut un petit rire. Puis, une nouvelle fois, c’est son mari qui poursuivit le plus naturellement du monde.

- « Justement pour ceux souhaitant venir s’amuser avec nous, approchez-vous un peu que je puisse vous compter. » l’homme avait laissé un silence, attendant plusieurs minutes que chacun puis s’avancer « Bien si je vois encore bien, nous avons 6 candidats. Parfait, parfait. Je vais venir m’installer au comptoir, vous n’avez cas venir chacun votre tour me donner un chiffre entre 1 et 6, c’est pour faire les équipes, ensuite la main innocente de ma charmante épouse viendra tirer au sort les participants pour élaborer les deux groupes. » Un nouveau sourire sur ses lèvres, un regard tendre vers sont épouse et il avait enchaîné « Je crois que j’ai tout dit, je vous expliquerai la suite plus tard, une fois les équipes faites. En attendant, profitez de ma magnifique serveuse et mon mignon petit serveur, commandez ce qui vous fait plaisir, le premier verre est offert pour tous par la maison. »

L’homme et sa femme étaient ensuite venus s’installer au comptoir comme il venait de l’annoncer. L’après-midi ne faisait que débuter.

[Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] Lytiti10 [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] Nicola10
[Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] Monsie10 [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] Madame10

Létitïa la serveuse ; Nicolas le serveur ; Le gérant Monsieur Contignon ; La gérante Madame Contignon

Note générale :

Note tour 1:


Dernière édition par Catatonie le Mar 18 Avr 2017 - 18:33, édité 2 fois
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Dain EmulsinMilicien
Dain Emulsin



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyLun 17 Avr 2017 - 15:18
J'attendais ce après-midi avec une certaine impatience, en tant que client régulier de la chope sucrée, je ne pouvais que me réjouir d'un tel événements. J'y allais régulièrement après mon service car cet établissement se trouvait à vingts mètre de chez moi.
Pour ce jour-ci, j'avais même pris mon après-midi et ma soirée pour en profiter au maximum. Il y avait dans cet endroit tout ce que j'aimais. Un peu d'alcool, des femmes et des jeux. Tout pour passer une bonne soirée.

J'arriva une bonne heure avant le début de l'événements et vis que les Contignon avait les petits plats dans les grands, tout était propre, neuf et sentait bon le bois fraîchement lavé. Je posa, non sans une légère tristesse, mon épée, ma hache de jet ainsi que mon haut d'armure à l'entrée. Il allait me gêner pour jouer a des jeux. En cas de problème, en tant que milicien, je pourrais m'avérer utile. Je salua dès mon arrivée les gérants ainsi que les serveurs et en profita pour régler une partie mon ardoise car je venais de recevoir mon salaire. Puis, je m'installa sur une chaise avec quelques amandes à grignoter en attendant que tout le monde arrive.

Une fois les autres personnes arrivées et mon verre finit, j'écouta les consignes qui me semblaient logique. "Je prendrais le numéro 2."
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyMar 18 Avr 2017 - 7:08
Il allait s'en dire que le Comte de Rougelac était un joueur compulsif, ne ratant jamais une occasion de participer à quelconque tournois de table. Oh, ce n'était guère pour l'appât du gain car évidemment à ce sujet il était assez riche pour se passer de ce genre de jeu d'argent. Victor en faisait même son propre lobby de temps à autre dans les sous sol de l'Effeuill'Âge. Non, c'était surtout pour l'esprit de compétition et l'adrénaline que ce genre d'activité, de passe temps lui procurait. Alors quant parvint à ses oreilles plus que des rumeurs indiquant qu'une soirée de jeux allait se dérouler dans l'etablissement de la "Choppe Sucré" situé dans le quartier de Bourg-Levant, le sang bleu ne pu résister à y prévoir sa participation.

Pour l'occasion, l'homme se drapa d'une parure de tissu fin mais suffisemment sobre pour passer suffisement inaperçu lors du trajet allé et retour vers l'etablissement. Mandatant sa garde du corps, Aneor Beocen pour sécuriser son déplacement, il lui avait donner quartier libre le restant du temps où il serait plongé dans la compétition. C'était donc dans une tenue quasiment intégralement anthracite, clin d'oeil à l'accoutrement porté par sa convoitise quelques mois plus tôt, Grâce de Brasey, qu'il se presenta au porte de l'établissement. Là, un service d'ordre filtrait les arrivés se qui semblait au goût du Comte, ravi que les gérants aI prévu une organisation strict. On lui réclama de déposer les armes mais il n'en avait évidemment aucune. Levant légèrement les bras, il indiqua ainsi être vierge de tout soupçon et son allure et sa prestance n'allait sûrement pas faire froncer les sourcils des deux "videurs".

Passant les portes de la "Choppe Sucré", il avisa d'un bref regard la disposition des lieux, tout semblait avoir été consciencieusement prévu, reparé pour le bon déroulement de l'événement. Inclinant la tête respectueusement lorsqu'il croisa le regard des Contignons, l'homme d'affaire accepta la coupe de bienvenu, sondant déjà les badauds présent qui feraient sans nul doute office d'adversaire.

Passé cette méticuleuse analyse, il prit acte du discours des époux Contignons puis, celon le règlement instauré, se présenta au comptoir pour y annoncer son numéro et attraper quelques salés au passage.

- Ce sera le numéro 4 pour ma part.


Victor n'aimait guère les jeux en équipe préférant la jouer solo mais qu'importe cela faisait parti des règles et il s'y accomoderait volontier. Il était presser de savoir si son futur coéquipier serait un précieux partenaire, capable et compétitif ou s'il allait devoir se traîner quleçon que boulet. Il reprit donc sa place, coupé en main, son dant de nouveau les participants et observant le balcon qui se parsemait par endroit de curieux. Victor espérait briller aujourd'hui !

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Gabriel DestrelmarMercenaire
Gabriel Destrelmar



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyMar 18 Avr 2017 - 19:14
Faites vos jeuxLa matinée n’avait véritablement pas été de tout repos entre la supervision des entrainements que je me faisais un devoir d’assurer moi même quand bien même messire Milus pouvait tout à fait s’en charger à ma place en sa qualité de Primus pilus comme par ailleurs n’importe quel officier supérieur aurait pu le faire qu’il s’agisse de Demetrios le maître des archers ou messire Foliack, messire d’Aacon mais j’insistais pour m’en occuper moi-même. Si je mentirais en disant que j’avais été proche de mon pater je ne mentais pas en affirmant que j’avais bien appris ses leçons qui m’étaient précieuses. Selon le défunt seigneur de Sanlastre la proximité avec ses hommes était l’apanage des grands commandants. Les ordres passaient toujours mieux lorsque le capitaine faisait corps avec sa compagnie. Qui plus est observer mes mercenaires s’entrainer au tir à l’arc, à frapper le poteau d’entrainement de la hache, la hallebarde, l’épée et autre arme de guerre m’avait toujours paru naturel. Ils mettaient plus de cœur à l’ouvrage en sentant mon regard inquisiteur sur leur dos. J’attendais de mes professionnels qu’ils soient aussi déterminés que moi à atteindre la perfection dans leur domaine. 

Course inaltérable vers l’impossible que celle-ci mais si à une autre époque dans une autre vie certains auraient rechignés, la fange avait chamboulé les mauvaises volontés et désormais tous se présentaient à l’heure à l’entrainement. J’en avais profité pour suer dans mon armure dans un duel amical face à Milus avant d’entrainer Jaime assez durement. Il avait fallu ensuite réceptionner les réserves de nourritures payées en avance comme je m’en faisais un devoir. Un devoir d'apparaître comme un client sérieux et solvable vis-à-vis des fournisseurs de ma compagnie. Tout était plus rare en raison du fléau aussi les bons comptes faisaient indéniablement les bons amis. Les archers et les hommes d’armes avaient déchargés les sacs dans le grenier. Puis, un client bourgeois de Bourg Levant, marchand fortuné était venu renégocier un contrat. Je m’étais montré intransigeant avec ce partenaire de confiance et employeur fidèle et avais argué que la qualité avait un prix. Néanmoins bien conscient que les relations étaient essentielles dans ce nouveau monde aux possibilités limitées j’avais été généreux et lui avais ajouté deux hommes à la dizaine constituant son escorte occasionnelle pour le même prix.

 Enfin, j’avais reçu en personne une volée de gamins des rues qui rendaient des menus services à ma compagnie parmi lesquels le simple fait de laisser traîner leurs oreilles au bon endroit ainsi que leurs yeux, porter des messages ou faire le guet. Si le sort de ces gamins m’aurait indifféré dans une autre vie. Celle post fléau m’avait rappelé que j’avais moi-même été un gamin à l’enfance difficile. Si certains d’entre eux parvenaient à grandir et devenir forts je pourrais leur proposer d’intégrer la compagnie et d’y être formé mais pour l’instant ils se montraient utiles dans les rues. Un repas chaud et abondant leur avait été servi et j’avais pris le temps de m’occuper d’eux au plus grand amusement des anciens et des vétérans. La fidélité d’un enfant est éternelle lorsqu’elle est acquise de la bonne façon.

Quoi qu’il en soit cette matinée avait été épuisante aussi j’étais plus que content à l’idée d’aller me détendre durant l’après-midi à la choppe sucrée. Les jeux d’argent n’était pas plus ma tasse de thé que ce que l’on pouvait imaginer. Je préférais les échecs mais je ne rechignais pas devant quelques parties de cartes avec mes officiers une fois de temps en temps. Néanmoins, l’établissement était renommé pour sa qualité et je savais donc d’avance que j’y passerais un bon moment. Tandis que je m’observe dans le miroir mural de ma chambre après avoir été vêtu par Jaime d’un pourpoint sombre et des collants assortis. Collants et pourpoints étaient légèrement rembourrés et matelassés, preuve en était de ma méfiance vis-à-vis des évènements pouvant se produire dans cette ville. Au lieu de paraitre joyeux cette tenue me faisait paraitre dangereux. Je l’étais au demeurant mais ce n’était pas là l’effet recherché en ce jour. 

Passant ma ceinture à laquelle étaient accrochée l’une de mes épées courtes d’un côté et une dague à rouelle de l’autre j’esquisse une moue dubitative au reflet avant de me tourner vers mon écuyer et lui demander s’il souhaitait m’accompagner. Le jeune homme tout juste sorti de l’enfance écarquille les yeux de surprise et secoue vigoureusement la tête. Tandis que Jaime se prépare je me rends dans la cour principale et rejoins messire Milus mon comparse de toujours et messire Foliack élégants dans leurs propres tenues et armés. Je discute avec mes deux officiers et m’assure que tout est en ordre et le sera jusqu’à notre retour. La compagnie est placée sous les ordres de Demetrios pour l’après midi, les gardes sont à leurs postes, les soldats employés effectuaient leurs contrats. Jaime débarque en courant comme s’il craignait que nous soyons partis sans lui et il ne reste plus qu’une personne à attendre. Arianne la danseuse une archère qui maniait également la dague comme personne. Ayant remportée le concours de tir du matin, je lui avais offert de nous accompagner à la choppe sucrée. La voilà qui arrive en tenue d’homme comme si elle abhorrait les jupons et autres fanfreluches féminines. Elle aussi est armée et on pourrait douter du caractère plaisant de notre destination tant mes compagnons du jour semblent former une escorte autour de moi. Sur le chemin, nous passons devant un marchand d’armes et perdons du temps à admirer le travail de l’artisan. Une ghiavarina sublime attire mon regard et parviens à me faire oublier ma préférence pour les lames plutôt que pour les armes d’hast. 

Je me permets d’essayer l’arme sous le regard du marchand avant de lui souhaiter une bonne journée et de reprendre ma route. Nous atteignons la pimpante taverne une vingtaine de minutes plus tard. Devant l’entrée deux mercenaires aux mines patibulaires nous demandent de nous débarrasser de nos armes. Ce que je fais à contre cœur mais mon épée courte et ma dague finissent sur le râtelier comme les épées longues des deux chevaliers, l’épée courte de mon écuyer et les deux dagues d’Arianne. Adressant un sourire radieux au propriétaire en entrant dans l’établissement qui m’avait déjà vu savourer une ou deux choppes à l’occasion je l’écoute exposer le plan de l’après- midi sans me départir de mon sourire. J’aimais jouer et étais un compétiteur aussi cela s’annonçait aussi divertissant qu’intéressant. Faisant un signe de tète à mes compagnons de route de prendre leurs aises en respectant les directives du couple de tenanciers je les observe aller s’approvisionner en boissons avant de monter à l’étage. Mes yeux observateurs balaient ensuite les lieux d’un regard circulaire. La taverne est propre, spacieuse et agréable. C’est toujours un plaisir de venir à la choppe sucré ce que je dis au patron avant de baiser la main de madame Contignon ce qui lui arrache un rire amusé. Je m’approche ensuite du comptoir près des autres participants et commande une coupe de vin avant de porter mon choix. Et ce sera le numéro un pour moi je vous prie. Je reconnais le célèbre comte de Rougelac mais pas l'autre homme au comptoir. La carrure de ce dernier m'amène néanmoins à penser qu'il s'agit d'un soldat.
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Dernière édition par Gabriel Destrelmar le Jeu 20 Avr 2017 - 22:41, édité 1 fois
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Gabin JulaneufGuérisseur
Gabin Julaneuf



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyMar 18 Avr 2017 - 21:46
On avait peu de monde dans notre boutique ces derniers temps et j'avais fini de préparer ma part des commandes, aussi Danaë, ayant quelques besognes personnelles, m'avait proposé de participer à ce tournoi de jeu. Je ne refusais jamais une occasion de me divertir. Enfin, j'avoue avoir hésité pour une fois à venir, la fange étant un quartier que j'évitait depuis que j'étais parti de chez mes parents. M'enfin, ils n'avaient pas l'air d'être là et c'était tant mieux.

Je déposais donc en arrivant ma fronde et mes bolas comme me le demandait les gardes à l'entrée. Vu mes talents de combattants je serais tout autant efficace sans. Arrivé à l'intérieur de la taverne, j'observais les lieux. C'était propre, lumineux et bien décoré, une vision qui me manquais un peu depuis mon installation à Labourg. J'avais oublié cette simplicité de vie et cette paix apparente malgré les tracas quotidiens.

Je m'approchais d'abord de la serveuse afin de goûter aux victuailles proposé par la maison. Ah comme c'était bon ! Dommage que Danaë ne cuisinait pas comme ça ! J'en profitais ensuite pour discuter tranquillement avec la serveuse de banalités sans intérêt, étant plus intéressé par la personne que par ses paroles. Au bout de quelques minutes de discussions, je me rendais compte que je ne pourrais en tirer grand chose si ce n'est de la sympathie. Aussi décidais-je m'approcher pour voter "Ce sera le 5 pour moi s'il vous plait." Je décidais ensuite de me placer prêt du buffet afin de démarrer l'épreuve le ventre plein.
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Gisèle MessonnierProstituée
Gisèle Messonnier



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyMar 18 Avr 2017 - 23:15
« Bon, je pars devant alors ! »

« C’est ça ouais, je te rejoindrai après ! »

C’est en poussant un soupir frustré que Gisèle franchit la porte de La Taverne du Port, son lieu de vie. Elle ignorait ce qu’Eloïse pouvait bien faire à l’étage, mais une chose était sûre : à moins d’un miracle, elle ne la rejoindrait pas à La Chope Sucrée. C’était pourtant elle qui lui avait parlé de l’animation qui y était organisée ce jour même ! La brune aurait dû s’y attendre, ce n’était pas la première fois que son amie lui faisait le coup. Cette fois cependant, Gisèle avait décidé qu’elle irait, avec ou sans elle. Elle avait besoin de passer une journée loin de la taverne, de penser à autre chose que les événements de cet été. Elle sentait qu’une après-midi passée à travailler ses méninges lui ferait le plus grand bien : rester à ne rien faire dans sa chambre ne faisait qu’accroître sa paranoïa.

Rapidement, elle quitta le quartier du Port pour atteindre celui de La Hanse, qu’elle connaissait plutôt bien depuis qu’elle avait commencé à travailler à l’Effeuill’Âge. Ce fut sans difficulté qu’elle trouva La Chope Sucrée, un établissement qui avait bien plus d’allure que sa triste taverne. Elle franchit les portes de la bâtisse, tombant nez à nez avec un mercenaire qui invitait chaque client à déposer les armes avant de pénétrer dans la salle principale. Bien qu’elle travaillât à temps partiel à l’Effeuill’Âge (où le service de sécurité était tout aussi présent), elle ne pouvait s’empêcher d’être surprise de la présence de cet homme. Etait-ce une particularité des établissements de la Hanse d’offrir un comité d’accueil aussi sévère ? Il ne lui semblait pourtant pas que ces mesures de sécurité étaient vraiment nécessaires pour une après-midi jeux. Leurs devinettes étaient-elles si compliquées qu’elles poussaient les joueurs à la violence ?

N’ayant aucune arme sur elle, Gisèle ne s’attarda pas dans l’entrée, découvrant pour la première fois l’intérieur de La Chope Sucrée. C’était… incroyablement propre. Elle qui passait souvent des heures à nettoyer la taverne de fond en comble, elle ne pouvait espérer (même dans ses rêves les plus fous) atteindre un tel résultat. Quel pouvait bien être le secret des deux gérants ? Pas même une poussière ou une trace de doigt sur le comptoir pourtant bien fréquenté ! Enfin, elle n’était pas vraiment là pour l’inspection sanitaire de l’établissement. Poliment, elle interpella la serveuse afin de se faire servir un verre de vin. Ce serait probablement son seul de la journée : l’alcool n’était pas connu pour être l’allié de la réflexion. Alors qu’elle sirotait lentement son vin, elle remarqua la présence du Comte de Rougelac. Bon sang ! N’y avait-il pas un endroit dans tout Marbrume où elle ne pouvait croiser des gens de sa connaissance ? Il ne semblait pas l’avoir remarqué, ce qui était un soulagement pour la brune. Elle était venue ici pour se changer les idées, pas pour parler boulot. De toute façon, il ne la remarquerait probablement pas ainsi vêtue : sa poitrine était bien trop couverte déjà, et le long tablier attaché à sa taille lui donnait plus une allure de serveuse que de prostituée. Désireuse de rester hors du champ de vision de son employeur, elle s’éloigna du comptoir, se glissant discrètement dans la foule tandis que tous les regards se portaient sur le gérant de l’établissement, perché sur une chaise. Légèrement hésitante, elle s’avança lorsque celui-ci appela les participants à se faire connaître. Elle n’avait pas vraiment l’esprit de compétition mais, malgré tout, Gisèle avait décidé de participer : aujourd’hui elle ne se contenterait pas de la place de spectatrice.

Lorsque la plupart des participants eurent choisi leur numéro, Gisèle s’avança à son tour, s’adressant au gérant sur un ton poli :

« Bonjour, je choisis le numéro six. »

Rejoignant les autres joueurs, elle se rendit compte qu’elle ne pouvait éviter le Comte plus longtemps. Elle lui adressa donc un salut élégant, appris lors des leçons de courtoisie qu’elle avait pu recevoir à ses débuts à l’Effeuill’Âge, précédé d’un très poli et tout à fait convenable « Messire ». Voilà, on ne pouvait pas dire qu’elle ne savait pas s’adresser à un noble. Elle ne s’attarda pas à faire la conversation, et elle espérait qu’il comprendrait qu’elle n’avait pas particulièrement envie d’évoquer son activité professionnelle en cet instant. Son regard s’arrêta ensuite sur un autre participant, dont le visage lui était également familier. Alfonso. Et bien ! Elle qui voulait passer un temps sans penser au travail, la voilà qui se retrouvait en présence de son employeur et de l’un de ses habitués. Les Dieux ont vraiment un sens de l’humour bien tordu. Gisèle adressa cependant un sourire doux au jeune homme, pour qui elle avait une certaine affection malgré leurs rapports parfois très compliqués.
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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyMer 19 Avr 2017 - 16:43
Une journée de libre. Je me baladais sans but, papillonnant légèrement dans les rues. Je passai devant un établissement nommé " La Chope Sucré". Il y avait de l'animation. Curieux, les mains dans les poches où s'y trouvait quelques pièces je décidai d'entrer.
C'était un bel endroit. Chaleureux, propre. Et le plus important on parlait d'une animation. Un sourire sur les lèvres, mon âme joueuse ne pouvait refuser la tentation.

Un individu m'interpella en me demandant de déposer les armes. Je déposai une dague. C'était la seule arme que je possédai, mon travail ne demandait pas plus. Réajustant ma veste; et après avoir prouvé que je n'avais plus rien il m'autorisa à poursuivre mon chemin. Un petit geste de la tête pour le remercier et j'avançai.

Une pièce à la main je commandai une boisson. La serveuse me l'offrit de bon coeur. Me rafraîchissant, on indiqua que l'animation allait bientôt commencer. Je me demandai qui serait mes partenaires de jeu. Posant le verre sur le comptoir, il fallait maintenant choisir un numéro. Je laissai les autres choisir avant moi.
Je trouvai cela futile.

-" Le numéro trois pour moi, s'il vous plait." Dis-je en saluant la personne au comptoir.

Je ne connaissais personnes, ou presque. Voilà que j'allais partager la table de jeu avec l'amant de ma Maîtresse. Un sourire amusé sur le visage, je ne savais pas vraiment comment prendre cette situation. De toute façon, j'étais dans mon temps libre, et puis, même si je le respectai je ne pouvais guère dire que je l'appréciais plus que cela. Enfin, je le saluai avec un certain respect, plus par l'obligation d'être digne de Madame Caldéran que par un sincère sentiment.
-" Quelle surprise Monsieur. Bonjour." Lui soufflais-je d'un ton ordinaire.

Puis, le sort me joua un tour. En effet, Gisèle arriva ! Ma tête s'agita de manière à exprimer une sensation d'amusement. Je la dévisageai avec un air joueur qu'elle remarquait sans doute. Nos rapports étaient tumultueux, mais drôles. Mes lèvres lui mimèrent un baiser, comme pour lui souhaiter bonne chance.
Elle était habillée sobrement, plus que d'ordinaire. Elle s'installa sans que je ne la quitte des yeux.
Poliment, je saluai les autres joueurs.

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CatatonieMaître du jeu
Catatonie



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyMer 19 Avr 2017 - 18:16
L’ambiance était parfaite, les deux gérants ne pouvaient pas rêver mieux que l’enchaînement que ce début d’après-midi prenait. Les candidats s’approchaient un à un afin de donner un numéro, finalement ce ne fut pas six candidats, mais bien neuf qui vinrent participer à ce jeu mystérieux. Au fond personne ne savait vraiment de quoi il allait retourner, seul quelque petit indice pointait leur nez par-ci, par-là. La jolie Létitïa ne cessait de courir partout pour répondre à la demande, son sourire ravageur ne disparaissait pas de ses douces lèvres, elle n’hésitait même pas parfois à jouer de son arme de séduction pour conseiller des alcools un peu plus fort, mais surtout plus onéreux. Nicolas lui, se contentait du minimum, il était un peu surpris par le monde, lui qui pensait avoir affaire à un petit service, venait se prendre en pleine face une montagne de commande. Peu importe, la gérante d’une aide bienveillante était venue à son secours, lui murmurant à l’oreille que comme d’habitude il allait parfaitement gérer.

Monsieur Contignon s’était improvisé serveur lui aussi, largement surpris par cette multitude de personnes passant le seuil de la porte, n’était-ce pas lui qui avait annoncé quelques heures plus tôt que l’après-midi allait être calme. Peu importe, chacun savait parfaitement quoi faire et la soudaine pression que chaque membre de l’établissement avait pu ressentir était invisible aux yeux des clients. Les non participants étaient à l’étage, là ou d’en haut il pouvait tout voir, tout commenter en toute discrétion et les participants se retrouvaient en petit groupe en bas proche du comptoir sirotant les alcools et les non-alcools qu’ils avaient choisis. Après le petit moment intense de service, le gérant était retourné au comptoir, notant le numéro de chacun sur un petit papier, renversant ensuite les neuf petits papiers dans un récipient plus large où sa chère et tendre femme pourrait tirer au sort. L’ambiance avait ensuite connu un nouveau pic, si bien que le patron de la chope sucrée n’avait pas eu le temps de récupérer sa douce pour réaliser le tirage. C’était finalement la charmante Coutignon, qui avait attrapé le bras de son mari pour l’entraîner au comptoir.


- « Bien, Bien, bien » annonça-t-elle d’une voix plutôt forte en tapant légèrement dans un verre pour faire régner le silence « Nous allons pouvoir effectuer le tirage, combien d’équipes mon amour ? »

Se reconnaissant l’homme sursaute légèrement avant de reprendre la parole « Eh bien nous avons la chance d’avoir 9 participants, cela nous donne trois équipes de trois. Cela va être réellement intense, croyez-moi je le sens. » Elle affiche un large sourire avant de poursuivre « Ma charmante épouse –attention messieurs, c’est la mienne je ne partage pas- va donc tirer au sort les numéros. Quand votre chiffre sort, avancez-vous et retrouvez vos partenaires » il s’était légèrement tourné pour récupérer le récipient et le tendre à sa femme.

- « En avant donc, la première équipe est constituée du numéro… » elle mélange, mélange et tire « Numéro 3 » elle laisse l’homme s’avancer et se mettre sur le côté de son choix « Monsieur, ravie, vos partenaires seront les numéros…. 5 et… 9 » elle laisse le temps à la charmante jeune femme et à l’homme de rejoindre son équipier.
- « Passons à l’équipe 2 ma douce »
- « En effet, alors le premier membre de l’équipe est le numéro… 8 » une belle jeune femme au décolleté ravageur s’avance, elle incline poliment la tête et va sur le côté « Madame, vos partenaires vont être les numéros… 2 et 4 » elle laisse les deux hommes rejoindre leur charmante coéquipière. « Nous arrivons à la dernière équipe, le numéro trois qui va être formé donc des numéros… 1… 6 et pour terminer 7 »

Elle laisse les groupes se former se regarder un peu, et va ranger la multitude de petits papiers et le récipient derrière le comptoir. C’est au tour de son époux de faire les explications. Un large sourire sur les lèvres, elle retourne à son occupation, sous les regards attentifs des deux serveurs.

- « Bien. Monsieur les videurs si vous voulez bien fermer la porte de l’établissement, plus personne ne sort, plus personne ne rentre. Il faut aussi mettre le cordon pour fermer l’accès à l’escalier menant à l’étage. » il parle un peu plus fort « Messieurs dames, vous n’êtes plus que spectateur et j’espère que la compétition va être intense. » il se tourne vers les participants « A nous, maintenant. Comme vous l’avez compris, vous allez être trois équipes à vous affronter. Nous allons commencer doucement en vous laissant choisir le nom de votre équipe, vous devez tomber d’accord. Faites connaissance, échangez peut-être sur vos forces et vos faiblesses. Le menu aujourd’hui est constitué de tests de connaissances, de devinettes et pourquoi pas même des énigmes. »

Les groupes se rassemblent échanges visiblement vivement, le nom d’équipe est quelque chose d’important, cela risque de les suivre longtemps. A eux de voir s’ils préfèrent quelques choses d’amusement, de beaucoup plus sérieux ou au contraire un nom plein de légèreté. Nicolas passe dans un groupe à un autre, écoutant un peu les noms et prénoms de chacun, proposant un verre d’un alcool léger, avec un arrière-goût sucré, c’est qu’il faut bien encourager un peu les braves participants. La serveuse elle, semble en pleine discussion avec la gérante et laisse s’envoler dans les airs un rire cristallin, elle se pince la lèvre inférieure en dévorant du regard les hommes présents, qui sait ce qu’elle a derrière la tête.

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[Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] Justin10

La numéro 9 était une femme tout à fait charmante, de longs cheveux blonds en cascade encadraient parfaitement son visage, ses yeux pleins de malices semblaient vouloir gagner par tous les moyens. Elle avisa un long moment les deux personnes avec qui elle allait devoir s’accommoder, une pointe de déception dans le regard. C’est qu’elle aurait bien voulu jouer avec le charmant mercenaire, celui qui lui faisait de l’œil depuis qu’elle était rentrée dans la taverne. Tant pis, elle irait le trouver une fois sortie victorieuse.

- « Je me nomme Justine Lafouniaise, je suis une domestique au service d’une famille bourgeoise du quartier. Je suis plutôt douée dans le domaine du relationnel, je sais reconnaître les imitations et je connais le quartier comme ma poche, en revanche comme beaucoup, je ne sais ni lire ni écrire, je n’ai pas une culture particulièrement large… Enfin ça dépend le domaine.. » elle se pince la lèvre inférieure « Comme proposition de nom, je voudrais bien partir sur… » elle réfléchit « Les gagnants, oui, les gagnants, parce que c’est évident la victoire est forcément à nous… Ou bien, les victorieux »

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[Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] Hylyne10

La candidate numéro 8 au décolleté plongeant porte le doux prénom d’Hélène, c’est une femme discrète, peu bavarde, elle ne semble pas vraiment savoir pourquoi elle se trouve là. Évidemment, comme tout le monde elle souhaite gagner, mais à quel prix, elle ne le sait même pas elle-même. Hélène n’avait pas osé prendre la parole la première, elle avait attendu que quelqu’un se présente avant de le faire, plus par obligation que par une envie véritable. Hésitante, toujours, sa voix avait eu du mal à sortir, si bien que pour se faire convenablement entendre elle avait dû répéter trois fois son prénom.

- « Bonjour… Je suis Hélène Chiplouf, je suis la fille de la boulangère de la ville.... Je… Je suis plutôt doué dans les aliments, les plantes aussi… Mais je ne suis pas très forte en orientation. Je ne sais pas non plus reconnaître les gens, je n’ai pas une très bonne mémoire. » elle hausse lentement les épaules. C’est sa mère qui l’a obligé à venir, parce qu’elle pense que sa fille est trop invisible, un jeu de compétition ne pouvait que lui faire du bien « Les touches à tout, je trouve que c’est un nom qui pourrait bien nous convenir. »

♠️

[Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] Gaston10


Le participant qui se cachait sous le doux nom du numéro sept était un homme dans la force de l’âge. Son visage était marqué par les années qui s’écoulaient et tout chez lui détonait un certain sérieux. Il fallait cependant souvent ce méfié des apparences, parce que l’homme était un véritable boute-en-train, taquin et particulièrement joueur.


- « Salut les jeunes » avait balancé l’ancien, le regard plongé sur la jeune femme « Ma p’tite dame laissez-moi vous dire que si votre beauté intérieure est aussi intense que votre beauté extérieure alors j’aimerai bien la visiter. » il se racle la gorge avisant l’autre homme qui participe aussi et qui se retrouve dans mon équipe « Toi mon vieux, même si on m’payerait j’te visiterais pas, promis ! Bon c’pas tout de jacasser, mais va falloir gagner, j’suis pas là pour participer moi, mais bien pour finir premier. Moi c’est Gaston Beygei, c’comme baiser, mais… ouais non, juste Beygei. Comme nom de groupe, j’vous propose le groupe des sans nom, comme ça on s’embête pas à en chercher un, c’est futé non ? »

♠️

Rappel constitution des équipes ::


Note explicative ::
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Dain EmulsinMilicien
Dain Emulsin



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyMer 19 Avr 2017 - 19:25
Hé bien, on dirais bien que j'allais faire équipe avec le comte de Rougelac. C'était un honneur. Je me tourna vers lui et lui dis d'un air respectueux et en faisant une légére révérance tout en essayant de ne pas renverser l'alcool qui venait de m'être donné. "Enchanté de vous rencontrer Messire de Rougelac. Puisque le Destin en a décidé, nous feront équipe dans cette compétition"

Puis je me tournais vers la troisième personne et lui sourit de manière gentiment "Et le destin nous mis en compagnie d'une charmante demoiselle". Je n'avais pas put m'en empêcher, mon naturel revenait naturellement au galop quand je voyais une dame.

Tout en écoutant les présentation de la demoiselle, j'enleva mes gants qui commençaient à me tenir chaud et les accroche à ma ceinture, dévoilant des mains avec quelques cicatrices dessus.

Je trouvais cette demoiselle vraiment attachante, ses hésitation dévoilant un grand trouble qui attisait ma sympathie envers elle.

"Je me nomme Daïn Emulsin et je ne suis qu'un simple milicien au service de Marbrume mais j'ai un penchant pour les jeux en général qu'ils soient de hasard, de connaissance ou à boire. Les propriétaire de cet échoppe peuvent en être témoin" dis-je en rigolant doucement "Je n'ai pas d'objection sur le nom de l'équipe, le nom de la jeune fille me semble bon et je trouve qu'elle définit plutôt bien notre équipe. Qu'en pensez vous messire?"

Je trouvais vraiment amusant qu'un milicien, une boulangère et un comte se trouvent dans la même équipe. Cela donnait à notre équipe un côté très hétéroclite mais cela pouvait être un avantage, nous avions une vision plus large qui la plupart des équipes.
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyMer 19 Avr 2017 - 23:38
La soirée n'était pas encore réellement lancée. Le Comte s'était présenté dans les premiers participants et une fois n'est pas coutume, il avait de ce fait toute la lattitude à sonder chaque futur participant, adversaire ou coéquipier. Il avait d'ailleurs aperçu avec un certain étonnement l'arrivée de Gisèle qui travaillait occasionnellement dans l'un de ces établissements, voilà donc qu'il découvrait d'autres penchant chez la courtisane. C'était assez amusant et cocasse.

Alors que d'autres compétiteurs pénétraient les lieux, qu'il n'avait pas vraiment eu l'occasion de côtoyer ni même de connaître, les portes se refermèrent finalement mettant un point d'honneur à voir apparaitre d'autres joueurs. Ils étaient donc 9 au final et rapidement les compétiteurs furent rassemblé pour le tirage au sort des équipes. Calme mais non moins impatient, Victor assista à la formation des 3 équipes.

Le verdict était tombé et le Comte de Rougelac semblait ressentir autant de satisfaction que de déception. L'homme qui l'accompagnerait semblait de prime abord avoir du potentiel, en tout cas dans sa silhouette il s'en dégageait quelque chose, mais la jeune femme... c'était autre chose... elle ne lui inspirait que peu confiance.

Naturellement, les équipes se formèrent dans la salle et c'était toujours un réel plaisir de voir tout le respect qu'on pouvait lui porter, le fameux milicien ne dérogeait pas à cette règle. Victor le scruta quelques instant de toute sa prestance naturelle avant d'hocher brièvement la tête de satisfaction, contrairement à Dain, il garda sa main gantée.

- Le plaisir est partagé Messir.


Par contre il n'était guère d'accord avec la suite de son discours. Oh la dame avait quelques charmes, mais sa timidité pouvait être un défaut prejudiciable à son équipe et lorsque le jeune femme de boulanger prit la parole, ce n'était pas pour le rassurer. Elle semblait ne pas se sentir à sa place à participer car vu le déploiements de termes négatifs, de défauts, de manque d'aptitudes à jouet, contre le plus de qualités, qui puis est totalement hors sujet, elle lui donnait cette impression d'être là contre son gré. Une mise au point devrait être faite. Mais, ils devaient convenir d'un nom d'équipe. Que ne fut pas se stupeur en entendant la proposition d'Hélène. Pour le Comte arrogant, ce nom était ridicule, mais il n'allait pas montrer quelques discordes, le plus important dans une équipe s'était la cohésion de groupe. Ainsi, faussement d'accord , il accepta, se rangeant à l'avis de ses deux coéquipiers non sans une remarque adressée à la donzelle.

- Si cela vous conviens, cela m'ira également. Par contre damoiselle, j'espère que vous aller à présent ne plus vous sous estimer. Nous sommes réuni pour gagner, ne prenez pas cette compétition à la légère et soyez positive et sûre de vos capacités, c'est essentiel, entendu. Ayez confiance en vous.


Il n'avait nullement besoin de porter ses mots à l'attention du milicien, sentant que l'homme ne devait pas être un novice vu comme il paraissait dans son élément que ce soit au travers de sa posture que dans le ton de sa voix.
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Gabriel DestrelmarMercenaire
Gabriel Destrelmar



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyJeu 20 Avr 2017 - 22:46
Faites vos jeuxUne fois mon numéro courtoisement donné à monsieur Contignon au comptoir je prends le temps de commander une coupe de vin rouge à la jolie serveuse au regard pétillant de vitalité qui était déjà bien sollicitée par la clientèle de l’établissement renommé. Le sourire aguicheur de la belle demoiselle éclaire un peu plus les lieux manifestement minutieusement préparés pour l’occasion jusque dans les moindres détails. Le professionnel en moi habitué à l’ordre et la discipline ne peut que savourer une telle démonstration d’efficacité éclatante comme si je contemplais une parade martiale fort élaborée. Pour avoir frayer dans une bonne part des tavernes de Marbrume je pouvais sans aucune hésitation affirmer que la choppe sucrée méritait son rang d’exception dans la ville fortifiée. Il n’y a pas une trace de poussière dans le moindre recoin, l’atmosphère est saturée de doux effluves et non pas celles plus rugueuses et lourdes voire désagréables que l’on pouvait légitimement s’attendre à retrouver dans le cœur d’un débit de boisson. Je ne peux réprimer le sourire ravi qui passe mes lèvres et les étire à l’avenant. J’adresse même un signe de tète à messire Milus qui se trouvait déjà à l’étage et m’observait discrètement. Ce dernier se fend d’un haussement d’épaule nonchalant comme si cela ne l’étonnait pas de trouver une telle merveille de taverne de nos jours maudits. Pour ma part, je me sens déjà bien en de telles dispositions. La fatigue de la matinée me semble déjà loin et je savoure l’instant sans impatience pour la suite. Chaque chose en son temps. Je relève la tête vers l’étage pour constater que Jaime écoutait avec attention la conversation de messires Milus et Foliack tandis qu’Arianne la danseuse croise mon regard tout en portant sa pinte à ses lèvres. Je lui adresse un clin d’œil complice qu’elle me rend effrontément avant de reporter mon attention sur mon environnement direct. 

La serveuse connait visiblement son métier puisque elle n’hésite pas à jouer de ses charmes évidents pour augmenter la note au frais des clients. Je sais pour ma part que cela ne fonctionnera pas sur moi car étrangement le fait de passer tant de temps à courir après les beautés de la cité quelles qu’elles soient m’immunisait contre ce genre de procédé. En d’autres circonstances je n’aurais pas hésité à faire montre de largesse en consommant allègrement et en laissant un pourboire conséquent ne serait-ce que pour rendre hommage aux beautés de madame Contignon et de sa serveuse ainsi que l’amour du travail bien fait mais en ce jour je me devais de garder les idées claires pour avoir une chance de gagner. S’embrumer dans les fièvres de la boisson n’était pas la meilleure méthode pour cela. Finalement, ce n’est pas la jolie serveuse ni son collègue aux cheveux plus blonds que les miens qui me sert ma coupe de vin mais le propriétaire en personne et je m’incline en le remerciant chaudement de son attention. Je ne comptais pas non plus me contenter d’une seule coupe de vin bien entendu. Faire tourner ses méninges à plein régime donnait bien souvent faim et soif mais disons que je comptais me montrer raisonnable. Mon esprit de compétiteur m’imposait cette rigueur. Piochant dans les amuses gueules disposés sur le comptoir je détaille et observe longuement les autres candidats. Tentant de leur assigner un profil type dans mon esprit afin d’anticiper leurs forces et leurs faiblesses.

Comme avant un combat ou avant une bataille des stratégies commençaient à se mettre en place dans mon esprit méthodique. Le comte de Rougelac ferait à coup sûr un adversaire redoutable. Il serait bon de l’avoir dans son camp à n’en point douter seulement c’était le hasard qui déciderait. Son érudition et ses facilités à explorer la réflexion de par son rang constituaient autant d’armes qui combinées aux miennes pourraient faire des merveilles ou des ravages. Mon analyse méticuleuse s’achève brusquement lorsqu’une nouvelle fournée de clients et participants potentiels pénètre dans l’établissement et ce parce que mon regard accroche celui d’une sublime créature aux cheveux blonds comme les blés sous le soleil et aux yeux d’un vert étincelant. A dire vrai la taverne ne manquait pas de beautés tant les belles femmes semblaient légions en ces lieux mais celle-ci avait quelque chose. Et puis la malice dans ses yeux était une invitation explicite au jeu du plus innocent au plus langoureux. De plus sa démarche assurée dénotait un caractère bien trempé. J’avais l’impression d’avoir mon reflet féminin à quelques pas de moi et cela était irrémédiablement troublant. Les rires bruyants de mes deux officiers flottent au-dessus de la foule et je laisse un sourire amusé étirer mes lèvres en parvenant à entendre un et voilà c’est reparti. Je suis contraint de cesser de dévorer des yeux la ravissante fleur lorsque le tintement d’un verre me contraignit à reporter mon attention sur madame Contignon qui annonce le tirage.

Je porte ma coupe à mes lèvres et savoure le breuvage fruité et fermenté avant d’éclater de rire lorsque monsieur le tenancier rappelle que sa magnifique épouse était prise. J’aimais beaucoup trop cette taverne pour m’en faire jeter dehors sans ménagement pour motif de cour indésirable à la plus charmante des propriétaires. Et puis les deux tenanciers formaient un couple adorable. Le genre de couple que n’avait jamais été mon pater et ma mater. Le châtelain et la sorcière des bois sans oublier le bâtard pour faire bonne mesure. Ce joli tableau était plaisant à voir au demeurant alors je ne l’aurais gâché pour rien au monde. Je regarde les autres participants s’avancer les uns après les autres et note le regard désappointé de la jolie blonde. Bah la soirée ne faisait que commencer. Je saisis une dernière poignée de salés que je fourre dans ma bouche avant de les descendre d’une lampée de vin puis je m’approche de mon propre groupe tout en écoutant monsieur Contignon rappeler les règles aux spectateurs puis nous expliquer le début de la partie. Je termine ma coupe de vin et accepte celle du serveur qui me semble sucrée et alléchante que je garde en main pour le moment. J’adresse un sourire poli à ma partenaire d’équipe qui soit dit en passant était elle aussi sublime. Mais comment voulaient-ils que l’on se concentre avec de telles femmes dans la pièce ? 

L’homme d’âge vénérable qui s’approche me parait sévère, pète sec et rabat joie au premier abord aussi je suis agréablement surpris de l’entendre taquiner la demoiselle de manière lourde il fallait le reconnaître mais de la taquiner sans oublier de m’inclure dans sa taquinerie salace. J’appréciais déjà le luron pour sûr. Je ne savais pas s’il en serait de même pour la jeune femme avec nous. J’éclate de rire avant de répondre le sourire aux lèvres : Salut l’ancien. Vous ne me visiteriez même pas par charité ? C’est bien dommage. Plus sérieusement Gaston je suis d’accord nous sommes là pour gagner assurément. C’est l’évidence même. Gabriel Destrelmar. Je me tourne ensuite vers la seule femme du groupe et m’incline devant elle, lui baise la main et lui dis : Enchanté madame. Voulez-vous quelque chose à boire ? Votre beauté m’impose un total dévouement à votre ravissante personne. Tout en disant cela j’observe la blonde malicieuse haranguer son groupe. Le destin et ses choix… Je reprends ensuite dans la foulée. C’est en effet une idée intéressante Gaston mais que dites-vous des poètes il me semble que vous avez la fibre artistique d’un artisan de la séduction ? Nous avons une muse. Ironie que tout cela mais nous étions là pour passer un bon moment et rire de soi- même était la clé d’un bon moment. Je plaignais quelque peu la jeune femme car elle se retrouvait entre deux boute en train. Si son caractère ne s’accordait pas cela serait compliqué. Je pourrais faire un effort en ce cas. Cela vous conviendrait madame ? 

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Gisèle MessonnierProstituée
Gisèle Messonnier



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptySam 22 Avr 2017 - 1:04
Numéro un, numéro six et numéro sept : voici la composition de la troisième équipe. Derrière ces chiffres se cachaient bien évidemment des noms que Gisèle aurait l’occasion d’apprendre en faisant connaissance avec ses coéquipiers. Le premier était un bel homme, grand, blond et bien bâti, et semblait avoir déjà attiré l’attention de quelques demoiselles. Le deuxième était un vieillard marqué par l’âge, le visage barré d’une profonde cicatrice qui lui donnait un air grognon. Comme à son habitude, Gisèle affichait un sourire charmeur, se dirigeant vers ses partenaires avec réel plaisir. Dieux merci, elle ne les connaissait pas ! Elle se sentait bien plus à l’aise désormais : elle n’aurait (pour l’instant) pas besoin d’expliquer sa longue absence de cet été, pas besoin de se torturer l’esprit pour trouver un mensonge crédible. Alors qu’elle s’éloignait pour rejoindre son équipe, Gisèle lança un clin d’œil taquin à Alfonso, donnant un ton amical à cette petite compétition.

L’ancien fut le premier à parler, lui adressant un compliment qu’elle aurait très bien pu entendre dans sa taverne. Une honnête femme se serait probablement offusquée d’un tel commentaire, mais Gisèle accueillit ces paroles avec un rire franc, sans même que le rouge ne vienne teinter ses joues. Vu la nature de son métier, il en faudrait bien plus que cela pour la mettre dans l’embarras ! Elle se retint de lui annoncer que la visite de l’intérieur n’était pas gratuite, préférant taire sa profession tant qu’elle le pouvait encore. Toujours le sourire aux lèvres, Gisèle se tourna vers le plus jeune des deux, qui avait désormais pris la parole. Gagner, gagner, gagner… Si elle avait besoin d’une énième preuve que les hommes avaient un égo surdimensionné, elle n’avait pas à chercher plus loin. Entre l’amusement et l’exaspération, elle observait les deux hommes comme s’il s’agissait d’enfants.

« Pourquoi cette obsession pour la victoire ? Je suis venue pour me détendre. A part vos égos, y a-t-il quelque chose en jeu dont je ne suis pas au courant ? »

Eloïse ne lui avait pas parlé de récompense lorsqu’elle lui avait présenté la chose, même s’il fallait dire qu’elle avait tout de même omis de préciser qu’il s’agissait d’une compétition entre équipes. Il était dont tout à fait probable qu’il y ait un prix en jeu et qu’elle soit la seule encore dans l’ignorance.

Elle fut surprise lorsque le grand blond, qui se prénommait Gabriel, lui prit la main et la porta à ses lèvres. Elle haussa un sourcil, amusée par ses nobles manières. Ce n’était pas tous les jours qu’elle avait le droit à ce genre de traitement. Toujours aussi courtois, il lui proposa ensuite un verre. Comme réponse, Gisèle mit celui qu’elle tenait en évidence, le relevant au niveau de son visage. Elle n’était même pas à la moitié de celui-ci, qu’elle sirotait pourtant depuis un moment. Les gérants devaient la détester : ce ne serait sûrement pas grâce à elle qu’ils feraient leur plus gros chiffre.

« Je vous remercie, mais je ne vous ai pas attendu pour commander. »

La phrase suivante arracha un sourire moqueur à la prostituée. Loin d’être aveugle, Gisèle avait bien remarqué qu’il ne la regardait pas dans les yeux et que ce soi-disant dévouement ne lui était pas destiné. Curieuse, elle lança un rapide coup d’œil par-dessus l’épaule. Ah, bien sûr. Il ne fallut pas chercher bien longtemps pour trouver l’objet de ses convoitises. Une magnifique blonde faisait équipe avec Alfonso et un homme qu’elle ne connaissait pas : nul doute qu’elle était celle qui captivait le regard de son coéquipier.

« Ne soyez pas trop déçu, vous aurez tout le temps de faire connaissance après ce petit jeu. »

Oui, vous aurez compris, elle parlait bien de faire connaissance dans son sens le moins pieux. Lorsque l’on passe sa vie à fréquenter des hommes, il suffit parfois d’un regard pour comprendre leurs intentions. Et les intentions du numéro un semblaient loin d’être innocentes.

« Je m’appelle Gisèle au fait. » dit-elle avant que le blond ne continue sur la question du nom de l’équipe. Pour la brune, cela n’avait aucune importance. S’il tenait à ce qu’ils s’appellent les poètes, alors ils s’appelleraient les poètes : « Aucune objection. »

La question du nom réglée, Gisèle décida de lancer le sujet sur ce qui l’intéressait le plus : le contenu. Elle ne pouvait clairement faire confiance aux informations que lui avait donné Eloïse.

« C’est la première fois que je participe à ce genre de jeux, la Chope Sucrée je ne connaissais pas du tout avant. Ça fait longtemps que vous venez ici ? demanda-t-elle en s’adressant à ses deux coéquipiers, à quel genre de devinettes doit-on s’attendre ? »
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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyDim 23 Avr 2017 - 17:34
Discret, j'écoutai les annonces, les bras croisés en observant les autres participants. L'annonce du tirage au sort attira l'attention. Trois équipes de trois. Qu'allait m'offrir le hasard, me dis-je en regardant le tirage.
Mon numéro fut annoncé en premier. Un sourire sur les lèvres, je me dirigeai vers la gauche pour faire le moins de pas possible. Mes partenaires seraient le numéro 5 et 9. Un homme, et une jeune femme qui attira un instant mon oeil de débauché et que je saluai avec sourire avant de m'incliner poliment devant le jeune homme.

Les autres équipes furent composées. Le jeu allait pouvoir débuter. Mais avant cela, il fallait choisir un nom d'équipe. Avant que les groupes ne se concentrent sur ce sujet je croisai le regard de Gisèle qui rejoignait son équipe. Avec un mélange de jalousie et de plaisir de la voir je répondis à son clin d'oeil charmeur par un petit rictus de la lèvre, comme pou lui souhaiter bonne chance, et aussi, à plus tard. Cette femme faisait battre mon coeur comme aucunes autres, et mon plaisir semblait s'être entièrement soumis à son bon vouloir. Des sentiments étranges nous liaient, en nous menant à une relation souvent bouillante.

Lorsqu'elle s'éloigna assez pour rejoindre son équipe, je me concentrai en écoutant la demoiselle se présenter. Au moins, pensais-je, j'avais un point commun avec elle.
-" Quelle coïncidence ! J'exerce le même métier. Je me nomme Alfonso Oncero, et je suis le valet d'une bourgeoise." Dis-je en évitant de mentionner le fait que je connaissais monsieur de Rougelac qui se trouvait par là. Et puis, pas le peine non plus de trop en dire sur ma Maîtresse.

-" Je suis enchanté de vous rencontrer et de faire équipe avec vous." Poursuivis-je en lui adressant un sourire fripon.
-" Quant à moi, j'ai un bon oeil pour déceler les mensonges, et un art pour le jeu fort aiguisé. Je sais lire, mon écriture est médiocre. Et je possède un bon sens de la réflexion. " Continuais-je pour mettre sur la table mes qualités en suivant celles de la jeune blonde.

-" Je n'ai rien contre le nom que vous proposez; il est à risque, mais c'est plutôt amusant n'est-ce pas ? En tout cas ravi de faire équipe avec vous, souhaitons que nous ayons assez de génie pour faire bonne figure." Lançais-je dans un signe d'encouragement et de plaisir de jouer.
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Gabin JulaneufGuérisseur
Gabin Julaneuf



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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyLun 24 Avr 2017 - 23:43
Mes camarades seraient donc deux valets, quelle coïncidence ! Je me suis d'ailleurs toujours demandé si la vie d'apprenti était similaire à celle de valet, après tout nous sommes tous au service de quelqu'un au final.

"Eh bien bonjour chers camarades de jeu, je me présente donc, Gabin Julaneuf... pour vous servir" ajoutais-je sur le ton de la rigolade. Avouez qu'un apprenti se mettant au service de deux valets, c'est une situation plutôt ironique non ?

La pointe d'humour étant passé, je m'intéressais à mes deux compagnons, La fille avait l'air sûr d'elle même, beaucoup trop à mon goût car elle semblait avoir connaissance de ses charmes et des atouts qu'ils lui offrait. Au moins elle pourra facilement glaner quelques informations chez nos adversaires. Le garçon semblait quant à lui autant intéressé par la victoire que moi: joue pour s'amuser, de préférence en gagnant. Eh bien soit, puissions nous être victorieux.

En parlant de victoire, le nom que la demoiselle avait proposé me semblait risqué et plutôt vantard. A vrai dire, je me voyais plutôt jouer de manière discrète et effacé, de manière à ce que les autres participants ne fassent pas attention à nous, nous laissant le champs libre pour expérimenter et un nom si fier nous placerais directement dans la liste rouge des équipe à battre auprès des autres joueurs. Aussi décidais-je d'en faire part à mes coéquipiers: "Pensez qu'un tel nom d'équipe est approprié ? Je le trouve pour ma part quelque peu orgueilleux et plutôt risqué. En effet nous nous placerions au premier rang, nous changeant en cible numéro pour les autres candidats. Si vous tenez tant à garder un nom digne, je propose Les Nobles, ainsi, en plus de garder un aspect digne, nous prendrions notre situation de servant à contre pied. Qu'en pensez vous ?" Je les regardais à tour de rôle, nerveusement. A cause des directives de Danaë, je n'avais pas discuté à grand monde depuis un moment.
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MessageSujet: Re: [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]   [Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso] EmptyMer 26 Avr 2017 - 19:36
Le couple de gérants avait regardé les groupes se former avec une certaine bienveillance, constatant silencieusement des différences dans les trios. Cela risquait de s’avérer amusant, très amusant de voir les niveaux de vie s’oublier pour cohabiter, pour se diriger vers la victoire. Madame Contignon avait délaissé son époux, s’éloignant pour retrouver le confort de son comptoir, malgré les apparences elle était plutôt une femme discrète, légèrement timide. Son regard doux et protecteur ne laissait cependant aucune erreur possible quant à son caractère, elle était une femme visiblement très à l’écoute des autres. Attrapant un petit parchemin, vraisemblablement ancien, abîmé par le temps, elle nota avec soin la composition des trois équipes, notant les noms soit qu’elle connaissait, soit qu’elle venait d’entendre au fil de la discussion. Son mari s’amusait à jouer le grand homme, passant entre les différentes équipes, les mains jointes dans le dos, il s’arrêtait parfois entre eux tendait l’oreille, espionnant la conversation sans aucune discrétion, agrémentant le tout par des « mh,mh» discret. Le gérant avait ensuite rejoint son épouse, passant derrière le comptoir, effleurant sa hanche de ses doigts avant de regarder ses notes, il afficha un sourire visiblement amusé, avant de venir lui murmurer quelque chose au creux de l’oreille.

Les deux serveurs eux, semblaient déjà s’appliquer à faire soigneusement leur travail, passant de groupe en groupe déposant à chaque fois une main sur l’épaule de celui à qui il s’adressait, proposant diverses petites choses à grignoter ou boire. Laétïtia, elle, remplissait déjà les verres d’un alcool légèrement plus fort, déposant un peu de sel sur le côté des plateaux avec différentes rondelles de fruits, elle essayait, comme toute femme de rendre la chose agréable à l’œil, même si la beauté des décors n’était absolument pas son point fort. La serveuse était ensuite revenue vers les groupes venant tour à tour déposer les plateaux avec les boissons et les éléments à grignoter « Alors les champions, ça avance ? » toujours la même phrase pour chaque groupe, toujours le même sourire ravageur et le décolleté plus qu’avantageux. La belle avait consciente d’avoir des charmes et savait parfaitement les mettre en œuvre pour arriver à ses fin. Une fois son occupation terminée, elle retourna elle aussi derrière le comptoir, poursuivant son nettoyage. Nicola lui, plus invisible, passait de groupe en groupe, discrètement habillement, observant sur les épaules des uns pour écouter ce qui se passait, se baissant au pied d’autre pour ramasser des choses que seul lui semblait voir et visiblement traînait. Quoi qu’il en soit, l’homme lui, restait en permanence avec les participants à l’écoute du moindre de leurs désirs. « N’hésitez pas je suis là si besoin. » se contentait-il d’ajouter de temps à autre.

Monsieur Contignon abandonna lâchement la douce créature à ses côtés pour reprendre son rôle d’organisateur, prenant une mine particulièrement sérieuse et se replaçant au milieu de la grande salle il annonce d’une voix forte :

- « Messieurs, Mesdames les participants, participantes… L’heure est grave, le jeu va débuter. Si les femmes de chaque équipe veulent bien venir murmurer à ma propre femme le nom des équipes, je vous en serais fort reconnaissant. » il fit une pause tapotant sur un ventre qu’il n’avait pas « Un peu de sérieux à présent écoutez bien, tout va se dérouler sous forme d’histoire, enfin vous allez voir… Réfléchissez bien. Vous n’avez le droit qu’à deux chances par groupe, pour avoir un indice supplémentaire il faut sacrifier l’un ou l’une d’entre vous pour la partie, celle ou celui sacrifier ne pourra participer lors du tour et devra boire d’un alcool fort… » il rit doucement « Rassurez-vous, rassurez-vous, ce n’est pas le Grena, mon alcool maison, mais bien un alcool de ma création spécialement fait pour vos beaux yeux. »

Sa femme derrière lui, mime une grimace affreuse, sous-entendant que le boire serait un véritable supplice, quand son tendre époux se retourne vers elle, elle affiche un large sourire parfaitement innocent. Reprenant son sérieux, le gérant se racle la gorge, attendant que les groupes soient bien regroupés, terminent leurs discussions puis reprends d’une voix forte et grave :

- « Fermez les yeux et imaginez… Vous êtes riches, beaucoup d’argent, toutes les femmes et les hommes sont à vos pieds, cependant, à cause d’une pauvre sorcière par les trois vous êtes maudits… Pauvre de vous, pauvre âme en peine… » au fur à mesure qu’il parle il fait de grand geste, mimant certain mot plus que d’autres « Comment, pourquoi ? Peu importe, vous êtes maudits, qu’une solution pour vous en sortir, réussir les épreuves, sauver les apparences qui sont parfois si trompeuses… » il affiche un sourire vers sa femme « Écoutez bien la sorcière, écoutez là bien mes bons amis, car si vous ne réussissez pas les épreuves, vous serez maudit à tout jamais… » poussant légèrement son épouse devant lui il l’obligea un peu malgré elle à prend la parole.

- « Je vais vous offrir la première énigme et vous donner deux indices… Attention, si vous en souhaitez un troisième, n’oubliez pas de faire un sacrifice… » elle s’avance doucement vers les groupes passant de l’un à l’autre, un sourire sur les lèvres « Je suis un lieu de Marbrume, on passe devant moi régulièrement sans pour autant faire attention… Sauf quand la vie et la mort se croisent, s’embrassent pour se dire adieu, qui suis-je ? »

Le couple laissa un silence s’installer par la suite, l’heure était à la réflexion. Le gérant reprit cependant la parole, murmurant :

- « Pour confirmer votre réponse, vous devez vous avancer et venir nous la prononcer. Si c’est juste, vous remportez le point, si c’est faux… Eh bien, c’est faux héhé… »




Justine regarde un long moment les deux hommes, son attention passant de l’un à l’autre sans trop de difficulté. Elle n’était pas ravie de ses alliés du jour, elle, elle aurait bien voulu être avec le beau et riche patron de l’effeuillage, elle aurait peut-être pu lui glisser quelques mots doux pour espérer obtenir quelque faveur, ou pourquoi pas parvenir à lui proposer ses services de bonnes, de servantes. Cependant, elle n’avait pas eu le choix, elle était avec un autre domestique et un autre homme qui n’avait même pas cru bon d’annoncer un quelconque titre… Super, elle allait devoir redoubler d’efforts pour gagner. Hors de questions de perdre parce que les deux hommes manquent cruellement d’ambition. Justine, elle était prête à tout. La victoire, elle la voulait coûte que coûte.

- « Enchantée Alfonso, enchantée Gabin, il est évident que nous allons avoir suffisamment de génie pour gagner rhooo. » elle pivota légèrement vers Gabin, grommelant « Je vois, je vois, monsieur est trop… Enfin peu importe, allons-y pour les nobles… Qui sait, cela nous portera peut-être quand même chance. »

Sans réellement ouvrir davantage le débat, elle avait abandonné le groupe pour se diriger vers Madame Contignon afin de lui donner le nom du groupe « Les nobles » puis avait retrouvé les deux hommes. Écoutant attentivement le tout, elle ne savait pas trop quoi penser de tout ça, afin de ne pas trop se mouiller, elle laissa les deux participants débuter.

- « Vous avez des idées ? »



Hélène resta en arrière, comme elle l’avait toujours fait, éteinte sans étincelle dans le regard, elle avisait l’homme qui semblait ne pas se prendre pour n’importe qui et l’autre qui lui donnait l’impression d’être beaucoup plus agréable. Se pinçant la lèvre elle n’osait plus parler, plus faire aucune remarque. Le comte l’avait déstabilisé en l’attaquant de plein fouet, si bien qu’elle n’avait pu que se sentir respirer en s’éloignant pour dévoiler le nom de l’équipe à la gérante. Revenant sur ses pas, retrouvant son équipe, elle tenta d’afficher un faible sourire. Ses deux grands yeux détaillaient son coéquipier à la recherche certainement de la réponse à l’énigme. Doucement, elle murmure de nouveau les paroles prononcées, puis une deuxième fois et une troisième fois. Sans un mot, elle resta ainsi dans son coin, remuant dans son esprit les paroles, jusqu’à finir ouvrir ses lèvres pour laisser entendre d’une voix très faible :

- « Je pense aux remparts… La vie et la mort se croisent là-bas, d’un côté il y a les fangeux, de l’autre nous, les humains… »


Gaston avait ri d’un rire grave à la remarque de Gabriel, se permettant même de lui mettre une petite tape sur l’épaule. S’il ne fallait que ça pour lui faire plaisir, pour sûr il irait le visiter sans problème, il lui offre un clin d’œil avant de réagir aux paroles de la donzelle.

- « Allons, allons, ma p’tite dame, il faut viser plus haut, croyez-moi j’sais de quoi je parle. »

A elle aussi, il offre un grand d’œil avant de reprendre son sérieux, l’autre candidat vient de donner une idée pour de nom et au fond ça lui va parfaitement. Il lève les épaules, les laissent ensuite retomber mollement, ils peuvent choisir ce que bon leurs sembles, Gaston il s’en fou. Il laisse la p’tite dame retrouver la jolie Contignon, puis revenir et se concentre sur l’énigme. Lui il y comprend rien, ça n’a absolument aucun sens. S’il s’écoutait, il sacrifierait quelqu’un sans aucune hésitation, mais bon, on allait peut-être réfléchir un peu avant quand même.

- « Franchement, j’en sais rien, ça me fait penser à rien… Je ne vois pas trop où la vie et la mort pourraient se croiser… Enfin j’aurais dit en dehors de Marbrume, mais vu que c’est dedans… »

Note :

Rappel constitution des équipes :


Dernière édition par Catatonie le Lun 1 Mai 2017 - 10:49, édité 3 fois
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