[Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]

Alors que j'étais prêt à me sacrifier pour un indice, Gabin lança soudainement une exclamation qui me surpris, et m'arrêtai dans ma démarche. Puis on nous annonça un gagnant. En remarquant qu'il s'agissait du groupe de Victor je ne pouvais que ressentir une espèce de jalousie que j'essayais de contenir.
Un peu dépité je croisai les bras en le regardant en fronçant les sourcils. Puis rapidement le cours du jeu repris ses droits.
-" En effet ! C'est dommage. Mais ne nous laissons abattre ! " Dis-je d'un ton mielleux.

La nouvelle énigme vola dans l'air de la voix de la femme du gérant qui venait d'attirer l'attention des participants.
-" En ces lieux au lourd passé, les plus grands du royaume me composent, le silence est maître mot ici, allez-vous trouver qui je suis ? -" Soufflais-je à voix basse pour me lancer dans une réflexion.
Je me donnais l'air intellectuel en frottant mon menton.

Gabin exposa son hypothèse.
-" Le lourd passé doit sans doute faire référence aux livres, aux récits sur le Royaume, il doit y avoir des secrets importants. Les plus grands du Royaume, certainement les mentions concernant les gens glorieux de Marbrume, et le silence, il s'agit du respect et du mutisme que l'on doit conserver dans ce lieu." Murmurais-je.
-" Néanmoins, il peut également s'agir des catacombes, voir plus simplement d'un palais ! Qu'en pensez-vous ? "

Que fallait-il faire maintenant ? Prendre un risque !
-" Vous êtes le plus intellectuels de nous trois, et vous aviez trouvé l'énigme précédente, à vous l'honneur d'offrir une réponse afin de ne pas avoir de regrets." Lançais-je à Gabin avec un certain respect.

Ah prendre des décisions... Ce genre de choses était toujours une épreuve et Gabin savait que s'il fautait, toute la responsabilité lui reviendrais. Or ce n'était pas le moment de flancher, il fallait gagner cette manche et les autres groupes avaient l'air de s'agiter eux aussi. "Bon, soit" Deux mots en apparence simple mais lourds de sens. Il acceptait le risque.

Il s'approcha donc de la maîtresse de maison et lui dit: " les nobles ont une réponse; il nommait le groupe et pas lui seul, pour se soulager; ce sont les catacombes". Il prit une longue inspiration et attendit la réponse, c'était quitte ou double.

État des lieux. L’activité semblait être au goût de tous et toutes, les participants mettant une volonté de fer à dénouer le pouvoir des mots. Lentement, mais sûrement, chacun commençait à s’ouvrir à son groupe, essayant d’imposer ses idées ou seulement de les faire entendre. Ceux qui avaient fait preuve d’un peu trop de sécurité avaient l’impression d’avoir perdu un point, ceux qui étaient loin de la réponse précédente se promettaient de faire mieux à la prochaine et puis les gagnants eux se félicitaient sans trop de manières de leurs intelligences d’esprits. Le couple Contignon lui, conservait cette aura de bienveillance, la dame avait ce large sourire presque tendre qui illuminait les traits de son visage et abandonnait régulièrement son époux pour faire le tour des différentes équipes. Celle des nobles semblait en plein débat, délicate, la dirigeante de l’établissement offrit un petit clin d’œil complice à celle qui s’était un peu effacée, laissant les deux hommes discuter entre eux. Passant légèrement derrière elle, la gérante un peu surprise par cet effacement soudain lui mit un petit coup d’épaule discret pour l’inciter à reprendre du poil de la bête :

- « Mh… Heu… Oui je suis d’accord avec vous, cependant je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée de proposer directement une réponse, imaginez un peu… Non, vraiment, je ne sais pas. La bibliothèque, ça me semble être la proposition la plus convenable… Avez-vous envisagé le cimetière ?! Réfléchissons ne nous précipitons pas. »

La gérante semblait satisfaite de cette reprise des paroles et abandonna sans trop de scrupule le groupe des nobles. Laissant visiblement la jeune femme en pleine négociation avec Gabin, négociation qui semblait perdue d’avance tant le jeune homme semblait visiblement certain de sa proposition. La dame Contignon s’arrêta ensuite au niveau du groupe des touches à tout, elle inclina poliment la tête en direction du Comte de Rougelac pour le féliciter de cet effort mental qu’il avait dû fournir pour faire une proposition très juste. La belle Hélène haussa lentement les épaules, encore un peu déçue d’avoir été lâchement éliminée lors du premier tour. Cependant elle s’autorisa une remarque qui se voulait pertinente selon elle :

- « Les grands du royaume sont forcément les divinités, cela ne peut être QUE les divinités, donc la réponse tourne forcement autour du temple. Le conseil Ducal ce ne sont que des représentants… » elle se renfrogne un peu « Enfin, faites comme bon vous semble, vous semblez nous être supérieur en don pour les énigmes. »

Elle incline la tête, un peu provocatrice sous le regard amusée de la dirigeante qui s’éloigne de nouveau. La dame s’arrêta au niveau du dernier groupe, fronçant légèrement les sourcils en avisant un Gabriel encore au bar, visiblement déjà dans un état second sous le regard amusé de ses collègues à l’étage. La dirigeante se promit d’aller le surmonter, une fois le point fait ici. Gaston opinait largement la tête et vivement pour encourager sa partenaire, bien trop heureux d’être le dernier survivant masculin du groupe, n’ayant pas succombé à l’attrait de l’alcool gratuit ou presque, contrairement à l’autre. Il fronçait légèrement les sourcils, réfléchissait calmement, vraiment, il faisait le maximum pour parvenir à aider sa collègue, qu’il voulait faire gagner coûte que coûte.

- « Attends, attends ma jolie, je suis d’accord sur le principe, mais pas entièrement quand même… Les grands du royaume, c’pas forcément ceux à la belle plume, d’ailleurs sont p’tits en général. Nah, les grands c’comme notre bon vieux duc non ? Donc faudrait peut-être partir sur un autre truc… Mais bon propose, propose, au pire on sacrifiera le bon vieux alcoolique là-bas ! »

La dirigeante afficha un nouveau sourire amusé et s’apprêtait quand elle fut stoppée par Gisèle qui semblait vouloir donner sa réponse. Lentement, la dame secoua la tête de droite à gauche, ce n’était malheureusement pas la réponse. Elle en était désolée pour elle.

- « Navrée mademoiselle, ce n’est pas la bonne réponse, vous connaissez les règles, pour continuer à participer à ce tour, vous devrez sacrifier une personne »

À peine la dame était-elle revenue rejoindre son époux que celui-ci s’éloigna pour astiquer des verres derrière le comptoir, fronçant légèrement les sourcils en avisant les quelques tables présentes, fronçant davantage en ronchonnant dans sa barbe. Que pouvait-il bien le déranger ? Les deux serveurs, loin d’avoir loupé le geste s’était rapprochés pour évaluer un peu le problème. Son épouse n’eut pas vraiment eu le temps de le faire, plus que Gabin était venu donner une réponse, une bonne réponse.

- « Ceci est la bonne réponse… Félicitation, avant de vous lancer dans la suite des événements, je vous propose une petite pause. Le temps de boire un verre, offert par la maison, évidemment. »

La dame abandonna le jeune vainqueur sans plus de félicitation, s’approchant de son amant pour s’inquiéter de la situation, sa bouche forma un léger « O » puis elle se retourna avisant les différentes tables. En effet quelque chose clochait. Les mains sur les hanches et après plusieurs longues et interminables minutes de discussions silencieuses, la dame se fit entendre en se plaçant au milieu de la salle. Sa voix était plus froide, plus sévère :

- « BIEN ! Il semblerait qu’un ou une petite maline s’amuse à nous emprunter sans avoir l’intention de nous rendre des éléments, même de l’argent. Alors, je suis navrée de vous infliger cela, mais vous allez me faire le plaisir de vider vos poches sous la surveillance de notre épique. Les voleurs, très peu pour nous. »

Son regard était plus sévère légèrement, l’époux était resté en retrait, les deux serveurs tournaient autour des groupes pour vérifier les éléments.

Lancement des dés pour déterminer qui à quelques choses dans ses poches : a écrit:

Lancement d'un dés 6 pour déterminer les "coupables" :

- Dés 5 : Gabin Julaneuf : En mettant la main dans des poches, tu trouves un petit sac de pièce qui ne t'appartienne pas, ainsi que plusieurs éléments décoratifs de la table.
- Dés 4 : Victor Rougelac : De même que Gabin, en mettant la main dans tes poches, tu trouves l'alliance de la dirigeante ainsi que le bracelet ornait de pierre de la délicieuse serveuse.

Rappel constitution des équipes :

Note du Mj : a écrit:

Merci de votre patience et de votre fidélité pour la participation. Comme vous pouvez le constater,
la quête tourne légèrement, bonne chance aux coupables et à vous de jouer ♥

Date du prochain passage du Mj : Mercredi 12 juillet 2017

Oui ! Trouvé ! Du premier coup ! Gabin rayonnait de joie. Il en profita pour jeter un petit regard narcois aux précédents gagnants, il avait le droit sa victoire était belle. Il s'installa donc au bar pour déguster sa fraiche victoire, délicieux...

Alors qu'il buvait tranquillement, Gabin trouva dans sa poche plusieurs choses qui, manifestement n'étaient pas à lui étrange... Or casiment dans le même temps, il entendit la déclaration de Madame Contignon. Mince ! Il allait être considéré comme le coupable ! S'il était attrapé, cela tournerais rapidement à son désaventage... Il lui fallait une solution, trouver le moyen de se débarasser discrètement de l'or. Une solution lui venait à l'esprit mais c'était loin d'être la plus agréable. Il s'enfonça discrètement 2 doigt dans la gorge afin de se forcer à régurgiter sa victoire. "Excusez-moi, je ne me sens vraiment pas bien, me permettriez-vous de passer aux toilettes ? Le verre que m'as versé la serveuse plus cette boisson ont dut me rendre malade." Il s'appuya fortement sur le comptoir, jouant l'homme au bord de l'évanouissement. Il ne fallait surtout pas qu'il soit pris.

Visiblement Gabin avait vu juste. J'en étais également ravi, après tout, cela nous permettait certainement de gagner un point. Je regardais la jeune femme en souriant. Puis, avec je devais l'admettre un certain sentiment de provocation, je cherchais le comte de Rougelac du regard. Il avait remporté avec son équipe le premier point, cette fois c'était mon tour.
Toutefois je contenais l'euphorie en croisant la délicate silhouette de Gisèle. Au fond j'espérai que le prochain point serait pour elle.

Alors que la gérante annonçait une petite pause, je m'approchais du bar me contentant d'un verre d'eau. Autant ne pas se donner d'entrave avant la suite. Il fallait garder l'esprit propre.
-" Tu avais vu juste, bravo... Je suis certain que nous pouvons aller loin. " Lançais-je à Gabin avec satisfaction.
Notre équipe semblait posséder une certaine complicité.
C'était tout à notre avantage.

Je prenais le rafraîchissement en me tournant vers la salle, pour observer les autres groupes. Et avec l'impatience de savoir ce que nous réservait la suite des événements. D'ailleurs l'humeur général était bonne.
Du moins, jusqu'à ce que la gérante prenne la parole d'un ton sérieux. Elle déclara à l'assemblée que durant les épreuves sévissaient des voleurs.
Elle demanda donc aux participants de dévoiler leurs poches. Posant le verre sur la table, le murmures des gens et les regards accusateurs se multipliaient.

Je mis les mains dans mes poches que je relevas au passage de l'un des serveurs. Je n'avais rien. Simplement des clés, et mon pendule dans la poche intérieur de ma veste. En somme rien pouvant me rendre coupable.
Cependant, je remarquais que Gabin se sentait mal, ce fut alors qu'en l'observant j'avais la désagréable impression qu'il cherchait à fuir. ( J'utilise DISCERNEMENT, en attendant le test du PNJ voir si ça marche ou non )
Néanmoins en attendant d'être certain je préférais rester discret et n'ayant pas les aptitudes pour le secourir correctement, je demandais un verre d'eau afin qu'il boive.

Spoiler:

Gisèle rejoint Gaston. Elle n’avait pas la bonne réponse, mais elle ne paraissait pas particulièrement déçue. Ils avaient encore une chance de la trouver, peut-être faire appel à un indice dès maintenant leur permettrait de ne pas perdre autant de temps que lors du premier tour. Elle s’apprêtait à demander conseil à son partenaire lorsque l'un des candidats vint présenter sa réponse, qui était la bonne. Bon, tant pis pour cette fois. Elle adressa un petit sourire encourageant à Gaston qui, elle le savait, avait vraiment envie de gagner. Les deux gérants annoncèrent alors une petite pause « rafraîchissement », proposant à chaque candidat un verre gratuit. Gisèle, qui n’avait toujours pas fini celui qu’elle avait en main, refusa poliment celui qu’on lui tendit. Elle avait besoin de toute sa tête si elle voulait pouvoir rattraper les autres équipes.

« On se rattrape au prochain tour, ne bois pas trop, ce serait dommage de finir comme notre ami au bar ! » dit-elle sur un ton amusé.

Gisèle se montrait plutôt discrète : elle sirotait silencieusement son verre de vin sans montrer le moindre désir de prendre part aux conversations. Elle se replongeait dans de sombres pensées quand soudain la gérante prit la parole. Sa voix avait perdu de sa douceur, et son visage était plus dur, fermé. Il y avait un voleur parmi eux. Surprise, Gisèle observa les autres candidats. Elle ne voyait pas qui, parmi eux, pouvait bien s’amuser à jouer les pickpockets. En particulier dans une taverne dont la sortie était gardée par un mercenaire à la carrure intimidante. Il fallait être vraiment stupide pour penser pouvoir s’en sortir facilement. Sous les yeux des serveurs, la brune sortit quelques piécettes de bronze et un ruban qu’elle utilisait parfois pour s’attacher les cheveux. Rien de bien précieux, mais rien qui ne lui appartenait pas. Curieuse de voir si le voleur se ferait bêtement attrapé, Gisèle guettait la réaction des joueurs, mais également celle des clients à l’étage.

Action:

L’ambiance avait changé du tout, l’atmosphère joyeuse et joueuse avait soudainement tourné vers un air plus lourd, plus pesant, plus suspicieux. Les dirigeants ne semblaient pas particulièrement enchantés par la situation et il y avait de quoi. Il manquait une somme d’argent des ventes, des babioles avaient disparu, mais surtout, et aussi l’alliance de la gérante. La dame au sourire ravageur avait le visage particulier fermé et froid pour la plus lourde et grande tristesse de son époux, qui lui, ne comprenait nullement comment tout ceci avait pu se passer. Les serveurs passaient de personnes en personne, d’abord à l’étage pour fouiller les clients, qui peut-être dans un moment d’inattention aurait pu venir chaparder des éléments, peu probable, peu concluant. Surtout en présence des deux gardes qui étaient toujours positionnées à l’entrée et qui surveillaient attentivement chaque personne présente, étage ou non. Rien, absolument rien. Délicatement, la serveuse avait ordonné au groupe du haut de ne plus bouger, de rester là, un des deux gardes était monté pour surveiller. Ici, il n’y avait visiblement pas de coupable. Lentement, les deux serveurs étaient de nouveau descendus, enjambant le fil qui fermer l’accès des escaliers pour l’étage, passant entre les différents groupes sous le regard inquiet des gérants. Comment un participant avait pu faire ça, alors qu’eux s’appliquaient à leur faire passer un bon moment ?

Le couple avait lentement regardé les deux hommes au comptoir, penchant la tête vers Alfonso qui naturellement avait montré ses poches, prouvant ainsi qu’il n’était responsable de rien. La dame Contignon lui offrit un regard et un sourire un peu désolé, elle n’avait nullement souhaité que l’événement tourne ainsi. Son attention se dirigea vers le second homme présent, Gabin, celui-ci semblait se sentir mal, était-ce sincère ? Il lui semblait que quelque chose ne tournait pas rond dans son comportement, il avait l’air particulièrement bien et ses paroles sonnaient faux. Elle secoua négativement la tête en sa direction.

- « Non, je suis désolée, vous ne pouvez pas, buvez déjà un verre d’eau. Mon équipe va venir vous fouiller et à ce moment-là, vous pourrez sortir un instant. »

Lancement des dés pour Gabin et Alfonso et Justine : a écrit:

- Gabin Julaneuf Charisme 10 (Malus de -1 pour le stress) : 9
Dé : 17 ; Échec : Tu ne parviens pas à convaincre les dirigeants de te laisser sortir un peu.

- Alfonso Oncéro : Utilisation de la compétence discernement : Intelligence 11 (+2 pour la proximité et le talent) : 13
Dé : 2 ; Réussite : Tu es certain que Gabin ment, il semble avoir de mauvaise attention en sortant et en y regardant bien tu trouves même ses poches légèrement gonflées, ne serait-il pas en train d’essayer de camoufler quelque chose ? L’aider ou non c’est à toi de voir.

- Justine Intelligence : 8 ;
Dé : 18 ; échec ; Justine ne remarque absolument rien, elle semble même s’offusquer de tout cela.

La jolie coéquipière des deux hommes restait inerte, sans réaction à aviser tour à tour les deux hommes, elle était avec eux, elle avait bien pu constater qu’il n’était pas voleur ni l’un ni l’autre. Hors de questions de laisser les deux hommes dans l’embarras, elle montra immédiatement ses poches, s’imposant vis-à-vis du couple, sortant de son silence et de sa timidité.

- « nous n’avons rien, vous le voyez bien non ?! Vous avez tourné tout du long… J’étais avec eux, ils n’ont absolument rien ! »

Le couple secoua doucement la tête, l’air désolé, que pouvaient-ils faire d’autre, hormis fouiller chaque personne présente ? Ils abandonnèrent un instant du regard le trio, pour porter son attention vers la serveuse qui s’approchait du comte de Rougelac, de Dain et de la charmante Hélène. Celle-ci ne manqua pas de s’offusquer également d’un tel cirque, être accusée de vol. Elle montra ses poches, vides, Dain en fit de même, vide également.

Lancement des dés pour Victor et Dain et Hélène et la serveuse : a écrit:

- Victor Rougelac Habilité 11 (Malus de -1 pour le stress) : 10
Dé : 6 ; Réussite : Contre toute attente, tu parviens à montrer tes poches, vide, tout en parvenant à dissimuler les objets que tu détiens dans ta main… A voir si personne ne t’as remarqué.

- Dain: : Intelligence 8
Dé : 13 ; échec : Tu ne vois absolument rien, que du feu.

- Hélène Intelligence : 8 ;
Dé : 12 ; échec ; de même que Dain elle ne voit rien et s’énerve même davantage de tout ceci.

La serveuse : Intelligence : 8
Dé : 17 : Échec ; elle ne voit rien non plus. Chanceux de Victor.

- « C’est une honte ! » s’exclame Hélène attirant ainsi involontairement l’attention de la serveuse qui ne voit pas la main pleine de Victor « Je n’en reviens pas, comment pouvez-vous nous accuser de la sorte ?! »

Un peu gêné, la jolie serveuse laissa son collègue faire les autres fouilles s’approche de Gisèle et son vieux chevalier qui déjà, dégainait.

- « Hors de question de vous permettre de fouiller ma coéquipière, elle ne possède rien d’ici, c’est une brave femme voyons ! Elle fait un métier respectable, gagne bien sa vie. J’vous laisserai pas la toucher bougre, ou alors c’est moi qui la fouille ? »

Le serveur secoua lentement la tête alors que déjà Gaston œuvrait à se déshabiller pour prouver son innocence, rien dans les poches, rien dans le sous-vêtement, nu comme un vers, il obligea le serveur à fermer les yeux, lui ordonnant par la même occasion de se revêtir immédiatement.

- « Madame, s’il vous plaît, pouvez-vous me montrer vos poches et vos mains.. Je suis navré… Avez-vous vu quelque chose ? »

Lancement des dés pour Gisèle, Gaston, le serveur : a écrit:

Gisèle, tu as deux lancées d’observation : Un premier pour ton observation vis-à-vis des participants ; un second pour celui vis-à-vis du serveur ou de Gaston

- Gisèle Intelligence 11 (Bonus + 2 pour le calme et ta discrétion ) : 13
Dé : 7 ; Réussite : Étrangement, quelque chose attire ton attention vers le groupe un peu plus loin, celui de Victor Rougelac, si personne ne semble avoir remarqué quoi que soit, toi tu as bien vu qu’il y avait quelque chose dans sa main, reste à savoir si tu fais le choix de le dénoncer ou non ?

- Gisèle Intelligence 11 (Bonus + 2 pour ta discrétion et ton calme) : 13
Dé : 6 ; réussite ; tu remarques que le serveur ne semble pas si inquiet ou soucieux que ça, Gaston lui reste Gaston, bien que particulier bien monté pour son âge héhé, coquine va !

- Gaston: : Intelligence 8
Dé : 14 ; échec ; Il ne remarque absolument rien.

Petit mot du Mj : a écrit:

Vous avez de la chance, j'ai hâte de voir comment vous allez vous dépatouiller. Aide ou trahison é_è à vous de jouer.

Prochain passage Mjitage : Le mercredi 19 juillet 2017

Alors que le personnel s’agitait, fouillait chaque client présent, Gisèle remarqua quelque chose qui, semblait-il, leur avait échappé : elle avait pu apercevoir Victor de Rougelac dissimuler quelque chose d’un mouvement habile de la main. La serveuse qui l’inspectait n’y avait vu que du feu. Gisèle fronça légèrement les sourcils. Elle l’avait clairement vu, elle était sûre que le Comte cachait quelque chose, mais l’idée qu’il puisse être le voleur était totalement absurde. Pourquoi s’amuserait-il à dérober quoique ce soit aux gérants alors qu’il possédait assez d’argent pour s’acheter l’endroit s’il le voulait ? Les sang bleus c’est tous des voleurs, aurait commenté son amie Eloïse, et Gisèle ne l’aurait probablement pas contredite, mais les nobles n’avaient pas besoin de jouer les pickpockets pour ça. Incertaine de la culpabilité de son employeur, la prostituée ne fit aucun commentaire. Le dénoncer alors qu’elle n’était même pas sûre de ce qu’il tenait dans sa main aurait été stupide.

Le serveur s’était tout juste approché d’elle et de Gaston que le vieil homme sortit les crocs. L’idée que sa coéquipière puisse être suspectée de vol le révoltait. Gisèle était touchée que quelqu’un la défende ainsi, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser à l’ironie de ces mots : « brave femme », « métier respectable », « gagne bien sa vie » ; le pauvre n’avait réellement aucune idée de la vraie nature de sa profession ! Gisèle eut un sourire amusé lorsqu’il proposa de la fouiller lui-même. Décidément, même dans une situation pareille il ne perdait pas le Nord ! Elle fut quelque peu étonnée de le voir se déshabiller complétement pour prouver son innocence, mais elle se surprit à observer un peu trop longuement corps de son coéquipier. C’est qu’il était plutôt bien conservé pour son âge l’ancien ! Ses yeux s’arrêtèrent un instant sur ses atouts masculins, avant qu’enfin elle se ressaisisse et reporte son attention sur le serveur. Comme il le lui demandait, elle vida ses poches sans faire de scène.

« Ne vous excusez pas, je comprends tout à fait. Rassurez-moi, je suis pas obligée de me déshabiller ? Elle adressa un sourire au serveur qui, étonnamment, faisait preuve d’un calme exemplaire. L’idée qu’un voleur se trouve parmi eux ne semblait pas le déranger plus que ça. Je n’ai rien vu, malheureusement. J’espère que vos affaires personnelles ne vous ont pas été dérobées ? Je comprends pas pourquoi quelqu’un ici présent s’amuserait à vous voler, les gérants sont des gens pourtant charmants. Ça me surprend aussi que le voleur pense pouvoir s’en tirer aussi facilement, personne ne peut rentrer ou sortir sans passer devant les colosses là-bas, elle désigna les deux mercenaires d’un signe de tête, alors je suis sûre que les objets manquants seront rapidement retrouvés, ne vous en faites pas. »

« Ne vous en faites pas. » Ces derniers mots avaient été prononcés sur un ton rassurant, mais il était évident que le serveur n’avait pas besoin d’être rassuré, elle l’avait bien remarqué. Il n’avait pas l’air d’être particulièrement embêté par ces vols : en discutant un peu avec lui, elle espérait pouvoir tirer une réaction un peu moins neutre de la part du jeune homme.

Une fois les serveurs partis faire leurs comptes rendus, Gisèle s’excusa auprès de son coéquipier pour rejoindre quelqu’un d’autre : Victor de Rougelac. Elle n’était pas folle, elle l’avait bien vu dissimuler quelque chose, et plutôt que d’accuser ouvertement un noble de vol (ce qui aurait été particulièrement stupide, il faut le dire), elle choisit une approche un peu moins directe.

« Monsieur le Comte ! J’ai pas pu vous féliciter plus tôt, j’en suis désolée ; vous et vos partenaires avaient fait preuve d’une réflexion remarquable pour trouver la réponse à cette première énigme. Elle était difficile et a donné beaucoup de fil à retordre à mon équipe. La prostituée marqua une courte pause, laissant le Comte se délecter de cette flatterie. Ces jeux sont très stimulants, vous trouvez pas ? C’est vraiment dommage que quelqu’un s’amuse à les gâcher… Les pauvres Contignon, ils se sont donné tant de mal pour rendre cet après-midi agréable pour nous tous, et voilà comment ils sont remerciés. J’espère vraiment que celui qui est en possession de ces objets aura la présence d’esprit de les rendre, c’est le mieux à faire si vous voulez mon avis. »

Le regard de Gisèle se fit insistant, essayant de lui faire silencieusement comprendre qu’elle avait remarqué son action suspecte, et que s’il tenait vraiment dans ses mains des objets appartenant au personnel, mieux valait les restituer avant de se faire prendre.

Le Comte ne nia pas : il était bien en possession des objets volés. Cependant, il n’avoua pas non plus être coupable du vol : un individu fort habile les aurait glissés dans ses poches… Mouais. Aux yeux de Gisèle, il n’avait pas l’air particulièrement innocent : pourquoi les cacher s’il n’avait rien à se reprocher ? Alors oui, vous pouvez me dire que plusieurs raisons justifiaient cette action, et vous n’auriez pas tort, mais Gisèle avait une vision des choses parfois très simple et, malgré son métier, accordait beaucoup de valeur à l’honnêteté. Et en cet instant, le Comte était tout sauf honnête. Se glissant derrière elle, il lui proposa un marché : porter le chapeau contre une récompense. L’air incrédule, les bras croisés, la prostituée se tourna pour lui faire face. Croyait-il vraiment qu’elle allait accepter ? Peu importe la récompense, elle ne suffirait pas à compenser le sacrifice.

« Je vous couvrirai pas, » siffla-t-elle entre ses dents. Elle se fichait pas mal de paraître naturelle ou discrète maintenant, cela se voyait à sa posture clairement sur la défensive, mais elle tentait tout de même de ne pas hausser la voix par respect pour son interlocuteur. Elle n’avait pas vraiment envie d’avoir de problème avec lui plus tard : se mettre un noble à dos (en particulier son employeur) était vivement déconseillé. C’est pour cette raison qu’elle ne le dénonça pas, même si l’idée lui avait plus qu’effleuré l’esprit.

Son regard s’arrêta un instant sur le couple Contignon, et elle sentit une pointe de culpabilité. Elle savait où étaient les objets volés, alors qu’eux étaient toujours en train de les chercher. Elle ne pouvait rester sans rien faire et, même si elle savait qu’elle risquait de le regretter, décida de tenter une négociation avec le Comte :

« Très bien, c’est une humiliation publique que vous craignez, c’est bien ça ? Alors donnez-moi les objets, je les rendrai aux gérants, sous les yeux de toute la taverne, et vous n’aurez pas à vous inquiéter des rumeurs, ça vous va ? Mais comme j’ai dit, je vous couvrirai pas, je compte pas me faire passer pour une voleuse. Je parlerai aux gérants, je leur dirai la vérité : que c’est vous qui les aviez et que quelqu’un vous a apparemment piégé. »

Sur ces mots elle tendit la main, s’attendant réellement à ce qu’il lui confie les objets volés.

La catin ne semblait que peu réceptive à la proposition du Comte là où d'autre ce serait plongé tête baissée. Victor rongeait son frein intérieurement, agacé par sa propre employée qui lui donnait du fils à retordre. Quoi faire ? Heureusement pour lui, n'était-il le centre d'intérêt de l'assemblée présente et de ses propriétaires volés en pleine soirée. Le temps se figea autour de lui... comment se débarrasser des objets et maintenant comment faire taire une Gisèle, "Gigi" pour les intimes, qui savait à présent qu'il détenait certains des objets recherchés.

Pourtant, se tut-elle, restant au contact du mondain, ce dernier semblant noter quelques hésitations chez la demoiselle qui détourna son regard pour poser un instant ses iris sur le couple Contignon. Serrant la mâchoire, Victor semblait dans une situation critique, à deux doigts d'etre dénoncé jusqu'a ce que finalement madame Messonnier ne lui soumette un plan B.

Fronçant un sourcils, l'option ne l'enchantait guère, mais avait il mieux en réserve? Soupirant légèrement au bout de quelques minutes, donna t il sa réponse tout en glissant les objets dans les paumes de Gisèle, le plus discrètement possible.

- Bien, je vous fais confiance. Ne me faite pas regretter ce choix.

Après tout pouvait il encore retourner son veston. N'était il a présent plus en possession des bijoux délictueux, ce serait sa parole contre celle de Gisèle et le couple Contignon aurait vite prit un choix de logique entre un homme riche et une femme qui vendait son corps pour subsister.

Mais n'en était-il pas encore là. Suivant la jeune femme du regard, la laissa-t-elle au bon déroulement de son plan. Espérait il sortir indemne de ce traquenard.

Il lui demandait de ne pas lui faire regretter ce choix ? Sérieusement ? S’il y avait quelqu’un qui risquait de fortement le regretter, c’était bien elle : le Comte avait bien plus à gagner dans cet accord. Après tout, elle le débarrassait gentiment des objets volés, il pouvait au moins montrer un peu plus de reconnaissance ! Gisèle serra la mâchoire, retenant tout commentaire désobligeant. Elle avait légèrement envie de revenir sur sa parole, de lui dire d’assumer ses responsabilités comme un grand, mais elle savait très bien que le couple Contignon et les serveurs ne risquaient pas de revoir leurs objets de sitôt si elle les laissait au Comte. Elle poussa un soupir frustré avant de s’éloigner. Pourquoi fallait-il toujours qu’elle se mette dans pareilles situations ? Et de son plein gré en plus !

Avec détermination, elle avança jusqu’au comptoir, tenant dans sa main l’alliance et le bracelet sans même tenter de les cacher. Elle espérait que quelqu’un ait remarqué leur petit échange s’il lui venait l’idée de nier les avoir eus en sa possession. C’était un plan assez bancal que de compter sur les talents d’observation des autres, mais c’était le seul qu’elle avait. De toute façon, son seul but pour le moment était de rendre ces bijoux à leur propriétaire, qu’elle devinait être madame Contignon, pour la simple et bonne raison qu’elle semblait la plus touchée par ces vols.

Plus elle approchait du comptoir et plus elle se rendait compte de la bêtise dont elle faisait preuve, mais son honnêteté l’empêchait de faire demi-tour et de cacher les objets comme l’aurait fait le Comte. Après quelques secondes qui lui avaient parues bien longues, elle s’arrêta à hauteur de l’épouse Contignon.

« Madame ? C’est bien à vous, je me trompe pas ? dit-elle en tendant alliance et bracelet à la gérante. Est-ce qu’on peut parler ? Je pense que ça peut vous intéresser de savoir où -ou plutôt sur qui- je les ai trouvés. »

Elle avait parlé avec calme, mais ses yeux trahissaient une certaine incertitude. Lui laisserait-elle le temps de s’expliquer ou comptait-elle l’envoyer faire un petit tour dans le quartier de la milice sans aucune discussion ?

Mince, le bluff de Gabin n'avait pas marché, ça allait être difficile de cacher ceci quand on voyait l'agitation causé par ces disparitions. De plus, la gérante avait appelé les gardes pour le fouiller et s'ils trouvaient des affaires sur lui il ne sera arrêté directement, sans discussion car personne ne le croirais, à moins que...

Il se tourna vers Alfonso, celui-ci lui avait fait confiance pour la dernière réponse et peut-être accepterait-il de le croire, pour peu qu'il utilise un argument en sa faveur... "Alfonso, j'ai besoin d'aide vite, lui chuchota-t-il, J'ai été piégé et empoisonné, croit moi je suis guérisseur et j'ai déjà eu à soigner de tels poisons. Il me faut juste aller aux toilettes avant que le poison ne fasse trop effet. Je t'en supplie, aide-moi, je suis dans une mauvaise posture..." Il ajoutait à sa complainte un petit toussotement forcé, attendant de l'aide d'Alfonso, à deux les gardes le laisserait s'absenter aux toilettes où il pourra se débarrasser de ses objets.

C'était certain, Gabin mentait ! Il fallait dire que j'avais une certaine capacité pour démasquer les mensonges. Je l'observais, en m'amusant - cruellement je devais l'avouer - de le voir ainsi chercher une idée pour se sortir de se mauvais pas. Un peu plus loin, une agitation concernait Gisèle et Victor.
J'espérai que la catin ne soit pas coupable. Elle qui me vantait son honnêteté, sa franchise et autres valeurs. Toutefois je la savais incapable de commettre un tel impair, encore moins ici, et encore moins en présence du comte de Rougelac, qui lui, avait mes faveurs pour être le parfait voleur ! Hélas, je doutais qu'il puisse venir mettre à mal sa réputation ici. Il ne devait ici rien avoir digne de méritait de mettre dans son esprit l'idée de voler.

Gabin ne parvint à s'échapper comme il le souhaitait pour masquer son impair. Finalement, je me demandais si je devais le dénoncer. Mes années dans la rue m'avait appris à ne jamais le faire. Néanmoins, les victimes m'étaient sympathiques, et puis, il y avait l'influence de Gisèle. Inconsciemment, elle était parvenue à m'inspirer l'honnêteté. Des pensées qui furent interrompue lorsque le médecin chercha en moi une assistance pour se sauver.
Il me racontait qu'il venait d'être piégé et empoisonné.
La certitude que je pouvais avoir s'effritait, même si je possédais le talent de préparer des poisons, je me demandais bien ce qui aurait pu le toucher. Néanmoins, il insista pour partir au toilette avant que le poison n'envahisse son corps.
Que devais-je faire ? L'aider. Je le regardais alors qu'il toussait.
-" Connais-tu le poison qui te cause ce mal ? Lui demandais-je. Peut-être ont-ils par ici de quoi te porter secours." Ajoutais-je l'air inquiet.

Un silence, je ne savais pas quoi faire. Je savais qu'il mentait, et pourtant j'avais envie de l'aider.
-" Je sais que tu as sur toi ce que recherche les gérants de l'auberge. Je veux bien croire que tu es innocents. Le comte de Rougelac est l'ami de ma Maîtresse, tu comprendras qu'il me serait compliqué de paraître ton complice. susurrais-je. J'ai une proposition à te faire, montrons ce que tu as dans les poches, et nous leur dirons que tu les as trouvé par terre... Après cela ils te laisseront sortir pour aller aux toilettes. " Lui dis-je en posant ma main sur son épaule comme pour l'encourager à s'en sortir en déguisant légèrement la vérité.