[Quête] Faites vos jeux, rien ne va plus [Victor, Gabriel,Dain,Gabin,Gisèle,Alfonso]

Alfonso paraissait hésitant à aider Gabin, c'était mal pou lui ! Il lui fallait le convaincre et ce dernier ne semblait pas comprendre l'enjeu... "Alfonso, je comprend ton état d'esprit mais si je leur dit que ce n'est pas moi qui a pris ces objets, ils ne me croiront pas. En plus, je soupçonne un des employé d'être le coupable, il n'y a qu'eux qui aurait put toucher à mon verre. Je t'en pris, aide moi, je n'en ai plus pour très longtemps..." Ne pas oublier de tousser, c'est ce qui faisait toute sa crédibilité, à force de faire semblant il allait réellement s'irriter la gorge...

Je ne savais pas quoi penser. De toute façon il était évident qu'il ne pourrait pas quitter la salle sans au préalable montrer ses poches. Ainsi je ne comprenais pas ses réticences sans y joindre la pensée qu'il était vraiment coupable.
Ma situation était compliquée, je l'écoutais, il cherchait encore à me convaincre, accrochant à ses paroles des toussotements étranges.
Pour l'instant j'étais incapable de penser qu'il ne déguisait pas son méfait. Je voulais bien le croire, mais je voyais là un hasard trop gros.
-" Comment pourrais-je t'aider ? Tu vois bien qu'ils ne nous laisseront pas sortir d'ici sans nous fouiller. " Murmurais-je en observant les employés pour essayer de deviner si un geste ne venait pas confirmer les paroles de Gabin. Pourquoi les accuserait-il ? Néanmoins voilà bien une hypothèse à ne pas exclure.

-" Je suis navré Gabin, nous devons parler aux gérants, eux seuls peuvent t'aider. Sais-tu ce qu'il te faudrait pour soigner cette toux ? " Lui demandais-je en m'inquiétant car je remarquai que ses toux devenaient plus sèches.
Que faire ?
J'observais la salle, et l'espèce de suspicion qui régnait chez les joueurs. Je me demandais pourquoi quelqu'un aurait délibérément placer du poison dans son verre.
Puis, poussant un soupir pour exprimer ma souffrance d'être incapable de faire un choix je pris le parti d'essayer à le convaincre.
-" Donne-moi les objets, et tu pourras sortir je pense, du moins, tu n'auras plus rien à te reprocher. " Lui dis-je en voyant là un compromis entre mon souhait d'honnêteté, et celui de venir en aide à Gabin.

Les serveurs étaient revenus vers le couple, sans rien, sans information, ce qui ne tarda pas à faire naître dans le comportement du gérant, un vent de supposée colère. Il tapa du poing sur le bois du comptoir, visiblement passablement agacé par ce genre de comportement. Comment des individus pouvaient s’amuser à le voler, lui, sa femme, et l’établissement après tout ce qu’ils faisaient pour eux. Les deux femmes des groupes avaient sursauté à ce geste, se rejoignant dans un petit coin du lieu. Si l’homme avait semblé être joyeux et particulièrement calme jusque-là, son caractère glissait doucement vers d’autres horizons. Son épouse n’avait pas tardé à le rejoindre, passant une main sur son épaule, la serrant légèrement et lui murmurant des mots non audibles à l’oreille, du moins pour ceux étant beaucoup plus loin. Ce qui n’était visiblement pas le cas d’Alfonso, Gabin, Gabriel et la serveuse qui se trouvait non loin du comptoir. Un sourire furtif fit son apparition sur les lèvres du gérant, qui ne tarda pas à le balayer par un grognement de colère.

Jet d'écoute a écrit:

• Jet d’écoute pour Alfonso : Hab : 10
Dé : 18 -> Echec

• Jet d’écoute pour Gabin : Hab : 10
Dé : 8 --> Réussite

• Jet d’écoute pour Gabriel : Hab : 8
Dé : 12 --> Échec

• Jet d’écoute de la serveuse : Hab 10
Dé : 5 --> Réussite

Si Alfonso et Gabriel semblaient trop concentrer sur le comportement plus que suspect de Gabin, qui d’une supposée quinte de toux devait forcement être gravement malade, empoissonné disait-il par la serveuse, qui n’avait pas elle, manqué d’entendre toute la conversation. Alfonso lui, avait pu percevoir quelque mot de la discussion du couple ‘encore un peu’ ‘horrible’ ‘mauvaise plaisanterie’, mais ne put le dire dans l’immédiat à son complice, plus qu’il fut interrompu par la jolie Laëticia –la serveuse- qui légèrement en colère était venu s’adresser à eux. Sa voix montait dans les aigus, ses mains étaient sur les hanches.

- « En plus d’être un tricheur, vous êtes un menteur ?! » hurla-t-elle « Vous n’avez pas honte de m’accuser de vous avoir empoisonné ?! MAIS vous allez bien nous dire ce que vous cachez n’est-ce pas ? » puis se tournant vers Alfonso « Et vous, vous n’avez pas honte de le couvrir, vous êtes complice c’est ça ? C’est vous deux les coupables de tout ça ?! Montrez-moi de nouveau vos poches et vos mains et retirez vos vestes… Ooooh si l’un de vous à quoi que ce soit, croyez-moi, c’est à la milice que vous irez vous expliquer ! »

Leur coéquipière elle, se faisait toute petite, surprise, mais pas dans le bon sens par le comportement des deux hommes. Le doute commençait à se glisser dans son esprit, et s’ils étaient des voleurs et s’ils lui avaient même volé quelque chose ?! Instinctivement Justine, vérifia qu’il ne lui manquait rien et là surprise, son petit bracelet qu’elle portait autour du poignet n’était plus là. Son ventre se serra, comment avait-on pu lui prendre son bien sans qu’elle ne remarque rien ? Elle faisait face à des experts, des experts ! La belle se précipita plongeant son regard, tour à tour des deux hommes, afin de savoir qui était le coupable, plus qu’elle était certaine, un simple regard pouvait suffire.

Par ici le Charisme : a écrit:

• Jet de Charisme pour Alfonso : Char : 12 (bonus de +1 avec séduction) 13
Dé : 13 --> Réussite

• Jet de Charisme pour Gabin : Char : 8
Dé : 18 --> Échec

Oh la gifle avait filé droit, s’abattant sur la joue de Gabib. Justine et la serveuse étaient en rogne, ne restait-il qu’à s’expliquer, à moins que quelqu’un leur vienne en aide ? Ou bien simplement qu’ils trouvent une façon de s’en sortir.

Loin de cette agitation ou presque, la gérante elle, semblait un peu perdue, un peu agacée, triste peut-être. Deux personnes de coupables ? Ne pouvait-elle pas le croire. Une légère expression de surprise s’installa sur son visage en voyant la douce Gisèle débarquer.

- « Oh je suis désolée Madame de toute cette-… » les yeux de la femme s’écarquillèrent en récupérant ses biens.

Charisme a écrit:

• Jet de Charisme de Gisèle : 13 (+1 pour Séduction ; +1 pour la démarche) 15
Dé : 12 -> Réussite

Si madame Contignon avait paru d’abord surprise, puis en colère vis-à-vis de la jeune femme, son empathie la rattrapa bien rapidement. Elle invita Gisèle à la suivre dans un coin un peu plus tranquille pour discuter. Une multitude de questions gagna l’esprit de la dirigeante, était-ce cette gentille dame qui lui avait pris ses biens ? Pourquoi ? Une fois à l’abri des regards, elle lui offrit un sourire plus que faiblard, puis lui fit signe de s’expliquer.

- « Je vous écoute »

Pendant ce temps-là, Gaston avait rejoint le compte Rougelac, visiblement un peu dérangé par le fait qu’il puisse lui piquer SA Gisèle. Bien décidé à résoudre cette énigme, le vieil homme se dirigea vers le noble, une main sur la hanche, l’autre en l’air :

- « J’peux savoir ce que vous mijotez avec ma future conquête ? Vous n’en avez pas suffisamment dans votre noblesse pour venir piquer les braves femmes respectables des autres ?! J’ai déjà réussi à évincer le Gabriel, le mercenaire super charmant m’savez, alors un comte dans la force de l’âge, j’peux le faire à n’en pas douter ! » Gaston l’avise un long moment « C’quoi cette mine inquiète, vous avez des trucs à cacher ?! »

Note du Mj ♥ ::

L'inattention me joua des tours... Trop concentré à essayer de convaincre Gabin qu'il fallait plutôt jouer la franchise plutôt que de fuir, même s'il était réellement malade, ce dont je doutais encore un peu.
La serveuse nous interrompit, le son de sa voix me fit bondir pour m'éloigner volontairement de Gabin afin d'éviter une mésaventure qui serait de mauvais goût, et encore plus en présence du comte de Rougelac.

Mon regard méfiant se baladait entre Gabin et la serveuse qui était remontée, elle accusait le soigneur de mentir et de tricher. Je le regardais froidement avec une certaine neutralité cependant, même si les doutes que je pouvais avoir s'étaient d'un coup dissipés. Le guérisseur jouait vraiment la comédie ! Mais pour l'instant je préférais la jouer profil-bas.
Puis Laeticia s'adressa à moi avec toujours cet air de colère. Elle m'accusait d'être son complice et posa sur mon front la même étiquette que celle posée sur Gabin.
Toujours vigilant, j'ôtais ma veste puis je montrais mes poches vides à la serveuse.

-" Regardez-donc ma veste, il n'y a que des clés, et un peu d'argent, et voici mes poches vides. Je vous assure que..." Je ne pus achever mon intervention quand Justine, gifla violemment le guérisseur. Un geste qui m'étonna, je regardais la jeune femme avec des gros yeux en me disant que j'avais échappé à un grand malheur. D'ailleurs même si je fus pas touché je ressentis un picotement sur le joue.
Bien, j'étais donc en présence d'un voleur ! De Justine qui était en colère, et de la serveuse dans le même état. D'ailleurs, il me semblait que j'aurais eu bien du mal à la corrompre. J'avais laissé un écart entre le guérisseur et moi afin qu'il ne me refile ce qu'il avait dérobé, même si en présence de deux témoins j'étais à l'abri d'une mauvaise surprise.

-" Ecoutez-moi ! Vous vous méprenez sur mon rôle là-dedans. " Débutais-je d'une voix suave, charmante et surtout sincère.
-" Je ne sais pas s'il est coupable, ou non, les faits l'accables, mais je ne suis point son complice. Bien au contraire, je n'ai cessé de lui dire que pour sortir, s'il était vraiment malade, de reconnaître qu'il avait trouvé des objets dans ses poches. Mon insistance fut vaine, je suis même allé jusqu'à lui proposer de les déposer pour que j'aille les remettre au bar, puisqu'il craignait de le faire de lui-même. " Durant mon monologue je lançais des regards à Gabin afin qu'il accepte et prenne le parti de révéler la vérité. Au fond, j'aurai pu l'accusé directement, mais je n'en fis rien, je me contentai juste de défendre mon innocence.
-" S'il s'est tourné vers moi, ce fut simplement parceque nous étions dans la même équipe... " Terminais-je en soupirant.

Gabin était fou de rage, d'abord il avait surpris quelques mots entre le couple Contignon et ce qu'il avait perçu lui laissait pensai qu'ils étaient l'auteur de tout ceci. Cependant, la plaisanterie était allé beaucoup trop loin, le voilà l'instant d'après giflé et humilié en public, lui de nature si charitable, dédiant sa vie au soin des autres. Une chose était sûre, ils'occuperait de la commande des poisons dèw son retour chez Danaë.

Il lui fallait maintenant jouer finement, ne pas se laisser emporter par la colère. Cette gifle l'avait humilié et il lui fallait se venger élégamment. Il décida donc d'ignorer les deux femmes et de filer droit vers le couple. Il se planta face à eux et dit tout haut, de manière à ce que tout le monde entende:" Je suis extrêmement déçu par le manque de sérieux de votre établissement, une telle plaisanterie n'est plaisant que pour les pauvres imbéciles que je côtoie tout les jours dans Labourg. SI vous tenez tant à m'accuser de voleur, voici de quoi vous amuser, vieux rapaces que vous êtes." Il posa les objets volé au pied du couple et ramassa un verre d'eau sur le bar.

Il se dirigea maintenant droit sur les deux femmes qui lui avait manqué de respect et le versa le verre au pied sans pour autant les éclabousser. " Mesdemoiselles, je vous pensais plus galantes, d'abord un verre d'eau puis une gifle ? Vous perdez facilement votre sang froid je trouve ! Eh bien non, je n'ai pas volé mais j'ai été piégé et empoisonné, maintenant donnez moi de la Germince avant que je succombe de votre bêtise ! Ou alors laissez moi mourir, au point où vous en êtes. De toute façon vous êtes trop borné pour me croire !" Pas de risque pour la Germince, seule elle ne procurait aucun effet, sinon une meilleure circulation du transit.

C'était la première fois que Gabin sortait de ses gonds et, il fallait l'avouer, hausser le ton était plutôt plaisant. Il se savait acculé pour la première fois de sa vie et cela l'effrayait: il savait qu'il risquais de finir arrêté, lynché ou pire encore, et Danaë ne pourrais pas l'aider cette fois-ci. Il avait donné son maximum et il ne lui restait plus qu'à prier...

Remarque:

Gisèle fut soulagée de voir que la gérante était prête à l’écouter. Les deux femmes s’isolèrent un moment, le temps pour elle de s’expliquer.

« Vos bijoux, c’est… Elle hésita un court instant, jetant un bref regard en direction du Comte qui venait de se faire accosté par Gaston, puis continua : C’est le comte de Rougelac qui les avait. Apparemment il s’est fait piéger : d’après lui quelqu’un essaierait de nuire à sa réputation en le faisant accuser de vol. Je sais pas s’il m’a menti ou pas, mais j’ai tendance à penser qu’il dit la vérité, j’arrive pas à comprendre pourquoi il s’amuserait à voler quelques bijoux sinon… Je veux pas vous offenser, ils sont très jolis, mais pour quelqu’un comme le Comte, qui peut probablement s’en acheter des douzaines sans problème, ce serait stupide de… »

Elle laissa sa phrase en suspens, soudainement distraite par la scène qui se déroulait près du comptoir. Elle avait remarqué qu’il y avait une certaine agitation, mais obnubilée par son propre devoir, elle n’y avait pas vraiment prêté attention. Elle avait pensé que le comte avait en sa possession tous les objets volés, mais il semblerait qu’elle se soit trompée : le coéquipier d’Alfonso venait de rendre au gérant ses possessions, et il parla suffisamment fort pour attirer l’attention de toute la taverne. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il parlait d’un manque de sérieux de l’établissement, ce n’était pas leur faute s’ils avaient été volés ! Et il se permettait maintenant de les traiter de vieux rapaces, alors qu’il était celui qui, jusque-là, avait les objets volés en sa possession. Un peu confuse, Gisèle ne fit aucun commentaire : ce n’était pas sa place, et elle n’avait pas suivi toute la scène, peut-être avait-il été piégé lui aussi ? Mais dans ce cas, pourquoi ne pas avoir simplement dit la vérité ? Elle ne comprenait vraiment pas cette façon de penser…

N’ayant pas fini de se donner en spectacle, le jeune homme versa ensuite un verre d’eau aux pieds de sa coéquipière et de la serveuse. Gisèle semblait plus confuse que jamais, incapable de comprendre la réaction de son adversaire, il parlait de poison, de germince, de le laisser mourir : tout ceci n’avait aucun sens ! D’abord des vols et maintenant un empoisonnement ? Ensuite quoi ? Un fangeux qui débarque en dansant la gigue ? Sans vraiment en prendre conscience, elle recula de quelques pas, peu désireuse d’être mêlée à cette étrange histoire.

Si la salle de jeu ne s'était pas transformé en champ de bataille ou en inquisition orchestrée par la Trinité, c'était tout comme. La soirée bon enfant, tournant autour d'une seine compétition était un lointain souvenir à présent. Le couple Contignon s'était fait volé, mettant un terme au jeu d'énigme.

Si Victor s'était habilement lavé les mains de toute possession d'objet délictueux, savait il ne pas être sorti d'affaire pour autant, son esprit hésitant à choisir la sécurité, nier en bloque avoir été en possession des bijoux de la gérante, trahissant donc Gisèle ou bien jouer le jeu et compté sur une hypothétique compréhension des époux Contignon.

Ne s'intéressait-il qu'a sa petite personne, alors ne regardait-il que d'un oeil distrait les autres participants dont l'un d'eux semblait en position fâcheuse, le Comte obnubilé par l'initiative de Gisèle qu'il espérait porter ses fruits. Mais soudain se fit il accoster par un membre de l'équipe de la câtin qui réalisait quelques extra dans son établissement. L'homme semblait bien loin de se préoccuper de la situation générale, oeuvrant pour un étrange intérêt personnel.

Dû t il détourner son attention de Gisèle qui conversait avec la gérante pour reporter son attention sur Gaston. Fallait-t-il à tour prix préserver sa couverture, ainsi chercha-t-il à garder son sang froid, esquissant un sourire en coin qui se voulait presque détendu et se voulant apaisante suite à la prise en compte des dires de l'homme.

- Du calme monsieur, Gisèle est une connaissance dont je n'ai nullement désir à déflorer, malgré ses atouts évident. Puis je vous féliciter d'avoir évincer un concurrent coriace.

Ajouta-il amusé, posant un main sur l'épaule de l'homme. Cherchant à garder de sa prestance, de son sang froid, espérait il trouver le moyen de n'éveiller aucun soupçon sur sa personne.

- Avez-vous bien de la chance que la situation ne se prête à quelques joutes verbales mon cher. Et qu'aurais-je diantre à cacher? Je parais simplement inquiet pour nos bon hôtes, cette situation me navre, pas vous? Étions nous là pour nous amuser... enfin pour vous, charmer Gisèle, dis je cela en tout bien tout honneur évidement.

Cela suffirait il à convaincre Gaston de le laisser tranquille? Victor cherchait en tout cas à se montrer le plus innocent et faussement sincère possible.

Citation :

Je souhaite utiliser sens de la répartie et baratin.

Difficile de savoir ce qui pouvait bien se passer dans la tête du brave Gaston, homme fort, peu élégant, sans aucun tact. L’homme était évidemment intrigué par le baron, qui ne le serait pas en ayant face à soi une personne à la réputation plus que ‘respectable’. Gaston avait haussé les épaules un peu mollement, ne sachant pas si son interlocuteur disait vrai ou non. L’homme n’était pas d’une grande intelligence, il aurait volontiers été prendre un verre en compagnie de son bon vieux Gabriel qui manquait déjà de tomber du tabouret tant son ventre était plein de liquide alcoolisé, il allait forcément falloir que quelqu’un le ramène. Le bougre leva un doigt en l’air en direction de Victor, plus que perplexe quant à sa sincérité vis-à-vis de sa Gisèle, il ne c’était pas donné autant de mal à éjecter l’autre capitaine de mercenaire d’il ne sait pas trop quoi, pour se retrouver avec un baron comme adversaire. Ce n’était vraiment ne pas avoir de chance, mais alors vraiment pas. Le brave Gaston avait un peu râlé, ronchonnant dans sa barbe grisonnante, il ne pouvait pas se contenter d’aimer les femmes de son titre le noble, il fallait en plus qu’il s’attaque au reste du peuple, sacré coureur de jupon, sacré baron.

- « M’ouais » maugréa le brave homme d’une mine sévère « J’vous garde l’œil, parce que je sais bien que si vous pouviez rajouter une tête à votre tableau de chasse HEIN ! Ouais, ouais, je connais bien l’gens comme vous là, un p’tit trou et hop faut y entrer. Mais celui-là c’mon mien, à moi ! Compris hein ? »

Il fit un signe qui ne voulait trop rien dire, portant deux doigts de ses yeux vers la silhouette du sang bleu. Il l’avait à l’œil, c’était une évidence, mais c’était un bon gars le Gaston, il n’allait tout de même pas l’assommer pour être certain de repartir avec la donzelle, évidemment que non… Quoi que… L’idée s’installa dans son esprit, avant de tout balayer d’un bref mouvement de tête. Il passa quelques doigts dans sa barbe, trifouillant, retirant des restes de nourritures oubliés depuis on ne sait pas trop combien d’année.

Mj pour Victor a écrit:

• Victor Charisme : 18 (impossibilité d’ajouter des bonus*)
Jet 19 : Échec
-> Tu ne parviens pas à convaincre Gaston vis-à-vis de tes intentions.

• Victor Charisme : 18 (impossibilité d’ajouter des bonus*)
Jet : 13 : Réussite
-> Gaston est convaincue de ta sincérité vis-à-vis des gérants.

- « Ah bah ça, j’vous le dis pas, quoi que je trouve la situation plutôt amusante, moi… Regardez donc les deux là-bas, à s’tirer dans les pattes au lieu de se soutenir de se défendre, de ne faire qu’un. Il préfère se jeter la pierre, comme des nigauds. C’comme ça qu’on perd de toute façon. »

Il était loin d’avoir tort Gaston, très loin d’avoir tort, encore fallait-il s’en rendre parfaitement compte. Au-delà des enfantillages qui se jouaient sur le comptoir, une discussion plus sereine et calme se jouait entre deux femmes responsables. Madame Contignon, avisait d’un œil bienveillant, plus que bienveillant même le comportement de Gisèle. Elle étira un long sourire en écoutant les paroles qu’elle formulait et reconnaissait en cette femme une intelligence remarquable. Calme, douce, la dirigeante récupéra ses bijoux qu’elle remit presque immédiatement, elle prit la main de la jeune femme, la caresse avec délicatesse et lui murmura :

- « Ma belle, vous êtes l’heureuse gagnante de notre jeu. Je vous félicite. »

Mj pour Gisèle a écrit:

• Gisèle Charisme : 13 (Bonus +2 pour la méthode) 15
Jet 1 réussite critique Bravo Gisèle

La jeune femme se releva laissant la participante dans sa réflexion, que pouvait bien signifier cette révélation, cette victoire. Les réponses n’allaient pas tarder à se faire entendre, mais avant ça, la gérante rejoignit son époux afin de régler l’agitation qu’un simple participant venait de mettre en place. Elle fronça les sourcils et écouta avec attention les propos du jeune homme, qu’elle jugea légèrement déplacé. Avant de lui répondre, elle préféra l’ignorer pour se concentrer sur Alfonso, le pauvre homme qui semblait bien désolé de la situation. La dame mit une main sur l’épaule de la serveuse, la congédiant par ce simple fait et indique d’un signe de tête à la jeune participante de s’éloigner.

Mj : Alfonso a écrit:

• Charisme Alfonso : 12 (+1 pour les arguments) 13
Jet : 12 Réussite.

- « Ne vous en faites, mon époux et moi-même sommes certains de votre innocence, quoi qu’un peu contrarié que vous n’aidiez pas davantage votre coéquipier et ceux mêmes dans la difficulté. »

Monsieur Contignon se tourna ensuite vers Gabin, laissant son épouse, se placer au milieu du lieu et monter sur une chaise, afin d’offrir les dernières explications. Les sourcils fronçant le gérant de l’établissement avaient un peu de mal à croire à toute cette histoire d’empoisonnement.

Mj : Gabin a écrit:

• Charisme Gabin : 8 (+2 pour le fait d’avoir compris que tout ceci faisait partie du jeu) 10 Jet : 20 Échec critique

- « Quant à vous jeune homme, peut-être souhaiteriez-vous que nous faisions venir la milice et un guérisseur, avant qu’il constate à quel point vous êtes un vil manipulateur, non pas ? Que vous vous soyez offusqué d’être un perdant et une chose, que la tournure du jeu vous déplaise en est une autre, mais se comportement de la sorte vis-à-vis des femmes et de plus en accusant des innocentes d’un crime odieux de celui de l’empoisonnement, cela en est une autre. Inutile de vous dire que votre comportement est déplorable. »

Il l’avait laissé là, seul, sans davantage de remarque et d’explication, prêt à faire venir en effet un guérisseur qui prouverait sans aucun doute le mensonge pitoyable de Gabin. A lui de décider jusqu’à quel point il souhaitait que la honte et les rumeurs à son sujet se propagent. Quant au reste, la vérité allait enfin éclater, même si le couple ressentait cette légère déception amère de voir le jeu se finir aussi tôt, alors qu’il ne faisait finalement que commencer :

- « Mes chers amis, dans notre époque ou la méfiance est de mise, ou le chacun pour-soi est l’une des choses les plus mises en avant. Mon époux et moi avions eu l’envie de vous faire comprendre à travers un jeu, un peu maladroit, je vous l’accorder qu’il n’y a qu’ensemble que nous pouvons remporter une Victoire. » Elle offrit un sourire, laissant son regard passer sur les différents visages « Ainsi tout ceci n’était qu’une vulgaire mise en scène, où l’objectif était de voir naître l’entraide. Le gagnant ou la gagnante étant celle ou celui qui soit trouverait le véritable coupable, c’est-à-dire nous, soit qui irait avec toute l’honnêteté du monde afin de protéger son coéquipier ou simplement une connaissance de tout ceci. Notre gagnante ne peut être nulle autre que Gisèle, qui avec son courage est venue me trouver pour me rendre les bijoux, sans mentir, pour protéger notre brave vieil ami, monsieur de Rougelac » elle offrit un sourire charmeur au noble puis à Gisèle « J’espère que vous ne nous en tiendrez pas rigueur. Félicitation à vous. » Elle se tourna ensuite vers Gabin « Je ne peux vous en vouloir vis-à-vis de votre comportement et de votre mensonge, cependant, comprenez bien que ce n’est jamais la bonne option que de s’isoler. A présent mes amis, descendaient tous et venez profiter des amuses bouches et des boissons à volontés que nous vous offrons et venez festoyer autant que vous le désirez avec nous. Un groupe de musicien de va point tarder à venir nous rejoindre pour animer. » Elle coula un regard vers le garde « Ouvrez donc la porte, le jeu vient de se terminer. Oh, une dernière chose. Gisèle, permettez à notre établissement de vous offrir un repas, pour deux, ainsi qu’un panier contenant bon nombre de bonnes choses à grignoter. Encore félicitation. Mais surtout n'oubliez pas, les apparences sont parfois trompeuses, il n'y a qu'ensemble qu'on peut tout réussir.. »

La serveuse ne tarda pas à venir remettre un panier rempli de délicieux fruits et légumes divers et varier à Gisèle la félicitation pour son âme qu’elle jugeait particulièrement parfaite.

Le petit mot de la fin a écrit:

Félicitation à vous tous et toutes pour votre participation. Je suis tristounette que ça se termine aussi rapidement, j'aurais bien aimé vous voir un peu enquêter ou vous tirer dans les pattes, mais bon, vous avez été trop bon! Bravo

Voici vos récompenses :
• Gisèle : 25 XP + Un collier que la gérante t'offre qui te permet d'avoir un bonus de +1 en charisme.
• Gabin ; Alfonso et Victor : 20 XP pour votre participation du début à la fin de la quête
• Dain : 10 XP pour ta participation parfois un peu aléatoire.

Encore merci à vous Si vous voulez Rp un peu encore ici pour fêter ça, n'hésitez pas. Les PNJs sont à votre services :)

Ps : N'oubliez pas de réclamer vos récompenses dans vos carrières

Je fus ravi d'entendre que mon récit pu rétablir la vérité sur mon compte. Même si le bémol qu'on me soumettait me chagrinait quelque peu. Toutefois je préférais ne pas en rajouter. Je souriais, satisfait, en me disant que si Gabin m'avait écouté il m'aurait évité cette mésaventure. J'étais un peu triste en écoutant le gérant menacer Gabin. Même si cela ne me regardait plus, j'avais un peu de peine et aussi la sensation qu'il avait menti à moitié et que quelqu'un lui avait en effet placé les objets dans sa poche.

Il ne restait plus au guérisseur qu'une solution, payer sa dette en reconnaissant son mensonge. Il en sortirait plus grand.
Ensuite, la gérante prit la parole dans une grande tirade pour résumé la situation. Elle annonça que les coupables étaient eux-même, qu'il s'agissait d'une manigance qu'ils avaient créée dans un but bien précis.

Puis elle déclara Gisèle vainqueur de ce jeu, en récitant sa façon d'agir. Je me mordais la lèvre inférieur. Heureux pour elle, mais aussi triste de ne pas avoir réussi et ce que j'avais agi le plus franchement possible, sans arrières pensées.
Enfin, elle clama la fin de la partie en lançant une leçon de morale bien précise. Je poussai un soupir. Je ne savais pas comment Gisèle voyait ma présence en cet instant, mais je me faufilais jusqu'à elle, comme un bateau tanguant sur les flots en évitant les gens, et les tables.

Lorsque je parvins jusqu'à elle, j'esquissai un franc sourire. De toute façon, je connaissais Gisèle, et la grandeur de son âme. D'ailleurs, je ne lui avais encore jamais avoué, mais je la prenais comme un modèle de vertus. Au fond, sans elle, j'aurais sans doute tout fait pour aider Gabin dans son mensonge.
Elle avait sur moi une influence étrange et qui me surprenait moi-même.
-" Toutes mes félicitations Gisèle. A en croire le récit de la gérante, cette victoire est amplement méritée, et tu la dois à ton bon caractère et à des valeurs des plus vertueuses ! " Soufflais-je poliment avec des mots qu'elle méritait.

Je devais avouer que si j'avais vu les bijoux dans les mains du comte, je n'aurai pas eu la même réaction qu'elle. J'en étais même certain...

Spoiler:

Gabin n'en pouvais plus: Il avait été le premier à remarqué la supercherie malgré tout le mal qu'il avaitt eu entre la serveuse et Justine. Lui de nature si bon et enjoué, tourné en bourrique par deux vieux propriétaire puérils. Et malgré tout celà, il devait s'avouer vaincu, les deux patrons lui avait montré son côté plus sombre une fois qu'il été acculé, sûrement dût au temps passé à Labourg...

Il décida tout de même d'aller faire ses adieux aux Contignons, histoire qu'ils ne recommencent pas leurs crétineries avec d'autres. Il attendit que la mêre soit seul, c'est elle qui semblait tenir les ficelles, et lui dit: "Sachez, Madame, que votre "jeu" aurais pût apporter une réflexion intéressante. Je reste néanmoins déçu par la manière dont vous avez amené cette réflexion car, voyez vous, vous avez réussi à me faire perdre en partie ma confiance envers mon prochain en plus de mon honneur. Je n'ai pas à justifier mon mensonge, vous le justifier bien assez par votre propre personne. Par ailleurs, je vous enjoins à rendre votre jeu plus utile en vous demandant ce que vous auriez fait à ma place puisque vous semblez à même de me critiquer. A jamais Madame, mes salutations à votre mari."

Maintenant que le message était passé, Gabin se retourna vers la porte, repris ses affaires et s'en alla. Il avait aujourd'hui perdu honneur et confiance dans un jeu de bistrot, ce qui n'était pas pour l'encourager à ressortir de sitôt. Il était temps qu'il retrouve son labo de poisons chez Danaë en espérant un futur plus tranquille...

Remerciement !: