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 Visite inattendue [Theodren]

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Constance HilairePrêtresse responsable
Constance Hilaire



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MessageSujet: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyMer 17 Mai 2017 - 21:28
Cela faisait presque une semaine jour pour jour que Theodren et Constance c’était quitté sur cette journée particulièrement agréable, sur cette échange, sur quatre lèvres qui se découvrent dans une certaine et délicatesse. Cela faisait presque une semaine jour pour jour que Constance dormait mal, une semaine qu’elle avait l’impression de ne pas avoir agi de la bonne manière, une semaine qu’elle se demandait s’il allait revenir la voir au temple, ou si elle n’était plus qu’un passe-temps. Oui, six jours c’est long, surtout quand une voix ne fait que lui murmurer sans cesse que de toute façon, il partira comme les autres, que si ce n’était pas demain, ça sera après demain que cela arrivera obligatoirement. Alors, Constance ne dort plus, ne ferme plus les paupières évitent les siestes. Une semaine c’est trop long quand on pense trop, c’est trop dur quand on imagine en permanence le pire avec un sourire sur les lèvres à conseiller le meilleur pour les autres. Cent quarante quatre heures, c’est beaucoup trop intense, surtout quand on compte les minutes et les secondes, quand on a l’impression que la journée dure une éternité alors qu’elle est parfaitement remplie. Constance dort de temps en temps, quand son corps bien trop fatigué l’oblige. A chaque fois, c’est le même rituelle, elle se réveille en sueur, retient un hurlement dans son oreiller rempli de plume, abandonne les dortoirs pour monter sur les hauteurs, les toits et essaie de calmer cette angoisse qui la ronge. Elle cauchemarde la prêtresse et elle ne cesse d’y voir des signes qui n’existent pas, elle voit des visages, des adultes abandonnant un nouveau-né, elle ressent la souffrance à une intensité si forte qu’elle la submerge, puis elle revoie le visage de son amie, de tout ce sang et puis c’est Theo qui s’en va en lui faisant un petit geste de la main. Toujours dans le même ordre, toujours de la même façon. Alors cette nuit sur ce toit elle se demande si son guérisseur va venir le lendemain, s’il sera là lors des premiers rayons du soleil. Elle prend une inspiration, puis une autre et encore une autre sans parvenir à respirer convenablement. Ça la dépasse complètement. Depuis qu’elle a accepté certaines émotions, elle a l’impression d’avoir tout ouvert, que tout ce qu’elle a retenu explose à l’intérieur de sa poitrine. C’est horrible, c’est douloureux.

C’est la nuit entre le sixième et le septième jour que Constance craque, qu’elle s’autorise quelques larmes en silence, sur les toits, c’est cette nuit qu’elle décide de fuir, qu’elle a besoin de le voir. Maintenant. Alors elle revient dans les dortoirs, elle se dévêtît et enfile une tenue qu’elle trouve dans un coin, une robe simple, sombre, elle ne réfléchit pas davantage elle attrape sa cape, passe la capuche sur sa longue chevelure blonde, puis en silence et dans l’obscurité la plus complète quitte le temple. Si la ville est encore endormie, les bas quartiers eux sont toujours aussi animés, si ce n’est plus dangereux qu’en pleine journée. Elle qui ne ressemble même plus à une prêtresse dans cette tenue, enroulée dans cette cape aussi sombre que les plis de la robe qu’elle a emprunté, avance dans l’ombre des ruelles, évite les groupes et ignore les paroles qu’on lui lance. Elle n’a pas envie de faire d’histoire ou de se retrouver dans une situation délicate, elle veut juste le voir lui. Cela dont elle redoute l’absence dans quelque heure, parce qu’elle n’a pas envie de soigner, pas envie de prendre encore de multitude de confessions ou de dormir. Elle veut le voir. Maintenant. Tout de suite. Une fine pluie commence à tomber alors qu’elle est presque arrivée, ses pas résonnent davantage dans les flaques d’eau qui se forment, et sa cape protectrice commence à ne plus l’être tant que ça. Elle grelotte la prêtresse, alors elle presse le pas, elle avance plus vite.

Elle arrive finalement à destination, elle se retrouve devant, la chevelure blonde particulièrement humide. Constance regarde un long moment cette porte, un bien trop long moment, elle n’ose pas vraiment… Elle hésite même à rebrousser chemin. Qu’est-ce qu’il pourrait bien penser en la voyant ainsi au milieu de la nuit, avec une mine si fatiguée, qu’est-ce qu’elle pourrait bien lui dire, elle qui ne sait même pas vraiment pourquoi elle se trouve ici à ce moment précis. C’est une femme qui vient la faire sursauter, une femme de joie visiblement qui passait par là :


- « Il faut toquer un peu fort si vous voulez vous faire entendre, mais il ouvre toujours peu importe que ce soit le jour ou la nuit » qu’elle lui dit.


Constance le sait bien, et du coup, maintenant qu’on la vue, elle se sent obligée de venir frapper. La femme repart aussi vite qu’elle est arrivée, certainement doit-elle satisfaire bon nombre de clients. Constance ne la pas remercié, lui à peine adressé un regard. Elle frappe une nouvelle fois, un peu plus fort, mais de nouveau avec très peu de chance de se faire entendre, peut-être cherchent-elle justement à ne pas se faire repérer. Peut-être qu’elle va repartir comme-ci de rien n’était. Parce que c’est ridicule d’attendre sur cette marche d’escalier en faisant semblant de frapper, c’est ridicule de venir chez lui en plein de milieu de la nuit sur cette nuit désormais battante. Bien trop ridicule, bien trop pitoyable. Pourtant, elle n’arrive pas à se résoudre à partir, à rebrousser chemin, alors elle se laisse tomber contre la porte, sa tête heurtant légèrement contre le bois. Elle sursaute, passe une main à l’arrière de son crâne, frisonne une nouvelle fois. Un groupe d’homme passe non loin de là, l’observe avec ce regard qui en dit long, elle sent son souffle se couper un instant, se relève brusquement et frappe avec beaucoup plus de force contre la porte. Le groupe s’éloigne, mais c’est trop tard, elle vient de frapper… Il a dû l’entendre.. Ce n’est plus vraiment possible de repartir. Constance se tient relativement droite, elle attend le corps humide, la chevelure dégoulinante et cette fine pluie qui ne cesse de s’abattre avec force sur sa capuche et sa cape lui donne la sensation d’avoir encore plus froid. Si il ne vient pas elle se sentira certainement soulagée et repartir, au fond elle l’espère peut-être plus que de raison. Qu’est-ce qu’elle pourrait lui dire ?
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Theodren Hilaire
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyMer 17 Mai 2017 - 22:03
- J'ARRIVE DANS UN INSTANT !

La voix de Theodren, même s'il a parlé d'une voix forte pour être entendue, contient toujours cette douceur. La suite est bien plus étrange car il parle à une autre personne dans la pièce.

- C'est simplement que vous n'avez plus de lait. Ca ne fait pas de vous une mauvaise mère, la nature nous joue parfois des tours. La nourrice dont je vous ai parlé me doit un service, il sera remboursé. Dans une semaine, votre enfant pourra commencer à manger du solide, mais je serai venu vous voir avant ça. Si après deux têtées votre bébé n'a pas retrouvé un teint plus rosé, venez me trouver au Temple, j'y travaille aujourd'hui. Enfin, dès le lever du soleil. Si je devais être occupé ou absent, d'autres pourront s'en charger, ils ont des spécialistes de la petite enfance. Des hommes aussi. Mais je viendrai vous voir quand même avant la fin de la semaine.

...

Ne vous inquiétez pas pour ça maintenant, on trouvera un arrangement pour le paiement une fois que la petite merveille ira mieux.


La porte s'ouvre sur une mère particulièrement inquiète qui vérifie que c'est bien là qu'est la maison de la nourrice, ce que Theodren confirme avant d'inviter Constance à rentrer.

- Toute mes excuses madame, mais quandon travaille seul il n'est pas simple d'accueillir plusieurs patientes. Que puis-je pour votre s...

Constance ?


Il se jette presque sur elle pour la prendre dans ses bras.

- On aurait pu se rater, je partais quand cette patiente est venue avec son bébé. J'ai cru que la malédiction de la semaine dernière recommençait quant tu as frappé, que je n'ariverais pas à te voir. Et tu es là. Mais tu es trempée...

Il ravive le feu et cherche des serviettes, lui en tend une.

- On va faire sêcher tes affaires, je ne voudrais pas que tu attrapes un mal par ma faute. J'ai une autr etenue d'homme. C'est sombre mais propre. Je... La voilà, change-toi, je ne regarde pas

Il fait chauffer de l'eau pour lui préparer une infusion et a du mal à ne pas la regarder. Pas qu'il veuille la voir nue, même si ça ne lui déplairait pas, mais il veut s'assurer qu'elle est bien là.

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Constance HilairePrêtresse responsable
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyMer 17 Mai 2017 - 23:04
Constance grelotte sous cette pluie et ne cesse de se demander ce qu’elle fait, elle a écouter une pulsion, une vulgaire pulsion. Maintenant elle est dans la rue, dans les bas quartiers, elle a froid et elle n’a aucune idée de ce qu’elle va pouvoir lui dire, elle ne sait même pas si elle va pouvoir justifier sa présence. Quand il ouvre la porte et qu’une autre femme sort, elle entrouvre les lèvres prêtes à s’excuser pour le dérangement et à repartir. Malheureusement pour elle, Theodren la reconnaît au dernier moment, alors elle rentre. Le contact entre son corps et le sien est bref, le temps pour lui de réaliser l’état lamentable de la prêtresse. Constance, grimace tente de faire bonne figure, s’apprête à lui dire que non, ça va qu’elle n’a absolument pas froid, qu’elle passait par là simplement… Oui, c’est ça en plein milieu de la nuit. Elle soupire l’avise longuement de ses deux perles vertes, ça s’embrouille encore dans son esprit. Alors elle ne dit rien, elle reste debout, dégoulinante en plein milieu de la pièce à le regarder raviver le feu sans pour autant s’en approcher, puis il se déplace encore récupère une serviette et lui tend. Elle la récupère, la dépose sur le dos d’une chaise. Le temps de descendre sa capuche, de retirer sa cape pour la déposer pas trop loin du feu. Elle hésite Constance, mais elle ne dit toujours pas un seul mot. La blonde se retrouve avec des vêtements d’homme entre les mains et son regard alterne entre eux et lui en train de faire chauffer de l'eau chaude. Toujours pas de son qui s’extirpent de ses lèvres, toujours pas de geste qui laisserait entendre qu’elle est vraiment là, pas de mouvement.

Ses lèvres bleuissent, parce qu’elle a vraiment froid, ses muscles se contractent légèrement provoquent des douleurs presque insignifiantes, mais suffisantes pour la ramener au moment présent. Elle récupère la serviette, opine simplement en direction de son guérisseur, avise la porte de la chambre, demandant silencieusement l’autorisation de s’y rendre. Elle la pousse, mais ne la ferme pas, elle a besoin de l’entendre de savoir qu’il est juste là à côté. Dans la chambre, elle culpabilise de mouiller un peu le lieu avec ses vêtements humides, se positionnant dans un coin où elle se sentait ‘bien’, dos à la porte, elle laisse glisser sa robe sombre jusqu’au sol, passant une jambe, puis l’autre sur le côté et la pousse sur sa droite. S’essuyant un peu avec la serviette juste de quoi éviter de prendre davantage froid, elle releva sa longue chevelure blonde, l’enroulant dans la serviette avant de passer la chemise, boutonnant les boutons par les bas, laissant les deux plus haut ouverts. Theodren était fin, Constance avait quand même un peu de poitrine, difficile de la fermer complètement. Elle grimace légèrement, passe le pantalon, mais ne se sent absolument pas dans son élément. Une nouvelle grimace, elle regarde un peu autour d’elle, cherchant peut-être une solution alternative qu’elle ne trouve pas. Cela ne l’arrange pas vraiment, mais tant pis. Elle délaisse même ses chaussures humides, préférant rester pieds nus pour l’instant. Elle est fatiguée de toute façon. La blonde se penche récupère les vêtements humides au sol et revient proche de la cheminée pour y déposer ni trop loin ni trop prêt ses fringues.

Une fois faite, elle avise de nouveau Theodren sans savoir vraiment quoi lui dire, alors elle observe cette eau qui chauffe sur le feu avec une petite pointe de satisfaction dans le regard. Dans son esprit c’est encore plus fou que quand elle est partie, elle se sent absolument ridicule d’être venue ainsi en pleine nuit. Lentement, elle hausse les épaules et s’installe sur sa chaise, se laissant légèrement glisser contre le dossier, sans quitter des yeux celui qui semble lui faire un effet autant déplorable qu’agréable. Une nouvelle fois ses lèvres s’entrouvrent, elle aimerait ne pas avoir à parler. Oh oui, elle aimerait conserver le silence, juste rester là, sans dire mot. Constance attend qu’il lui dépose cette tasse d’eau chaude, son infusion et elle s’empresse d’enserrer le récipient entre ses doigts. Savourant le contact de la chaleur sur sa peau froide. Son regard n’a toujours pas quitté celui de Theodren. Étrangement, elle à cette phrase en tête, celle qu’il lui a dit au sujet du baiser, qu’une fois fait, on devait savoir, il serait. Elle délaisse finalement la tasse pour retirer la serviette de sa tête, la déposant à côté d’elle. Abandonne finalement le confort de sa chaise pour venir s’engouffrer dans les bras de celui qu’elle réalise convoité. Le geste n’était pas brusque, il était plutôt encore hésitant, plein de maladresse, sa tête était venue se déposer sur son épaule, ses bras se glisser autour de sa taille, alors qu’elle le resserrait légèrement contre elle. Elle ne devait pas ressembler à grand-chose avec sa longue chevelure blonde partant dans tous les sens, ce silence mutin qu’elle avait conservé jusqu’à présent, et ses deux yeux particulièrement fatigués, cernés. Après quelques secondes à savourer cette odeur, cette sensation de chaleur que Theodren dégageait, elle avait lentement relevé la tête vers lui le regardant et prenant enfin la parole d’une voix fluette et pleine de douceur, de tendresse :


- « J’ai besoin de savoir… Alors, j’ai besoin que tu m’embrasses… Je te le demande, comme ça, tu sais que tu as mon accord. »

Ce n’est pas un bonjour, ce n’est pas une explication ou un début d’explication, c’est une simple demande express. Un besoin. Tant pis pour le reste, tant pis pour ses valeurs. Elle avait besoin de cette certitude, de cet échange pour être certaine qu’il arrive l’espace de quelques secondes à calmer ses doutes. Six jours c’est trop long. Beaucoup trop long.
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Theodren Hilaire
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyMer 17 Mai 2017 - 23:50
Il est heureux de la voir, soulagé aussi. C'est elle qui est venue, ils ont ressenti le même besoin. Le silence est long, il ignore quand il peut se retourner, mais heureusement entend ses pas. Puis elle le regarde, toujours dans les yeux, avec quelque chose dans ses yeux qu'il ne sait définir. Mais il aime ce regard, même s'il se sent agneau et elle louve. Elle se réfugie dans ses bras, il est au paradis. Puis vient cette demande. Il répète un mot

- Besoin ?...

Lui en a envie, et il trouve ça fort différent. L'envie est tellement forte qu'elle devient un besoin, ça oui, mais est-ce ça qu'elle traverse ou autre chose. Bondir sur ses lèvres serait une erreur. Il la serre d'abord contre lui, pour l'apaiser. Et l'embrasser au dessus de l'oreille. Puis dans la nuque, puis remonte vers la joue. Il pose ses deux mains, sur ses joues et la fixe, avec une tendresse infinie. Il a l'impression de passer l'examen de sa vie, là. Alors il recherche dans ses yeux à elle tout ce qu'elle représente pour lui, pour le transmettre juste dans ce baiser. Il a peur mais sourit. Il laisse leurs nez se caresser puis dépose ses lèvres sur les siennes. Il a fermé les yeux, pour savourer le goût de son aimée. Même dans ses vêtements à lui, elle reste magique.
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyJeu 18 Mai 2017 - 21:31
Il répète un mot, un simple mot qu’elle a prononcé deux fois pour signifier l’importance de ce geste. Constance voulait savoir, devait savoir si il avait finalement réussi l’improbable, lui faire ressentir une sensation de manque constante, un attachement sincère, ou si il n’était qu’une habitude parmi tant d’autres qui la perturbait dans son quotidien. Ainsi, la blonde avait décidé qu’elle allait l’autoriser à l’embrasser, elle lui en faisait même la demande clairement. Naturellement, elle le laissa la serrer dans ses bras, passer ses lèvres au-dessus de son oreille pour déposer un baiser, puis dans sa nuque et sa joue. Une multitude de frissons parcourut sa peau froide, faisant se dresser les poils de son avant-bras, elle cherchait encore dans ce regard un sentiment de réconfort. C’est autre chose qu’elle y perçut, de l’attachement sincèrement, peut-être osait-elle même mettre le mot sentiment. Si Constance semblait encore hésitante, si ses muscles devaient se contracter à chaque doute qui s’imposait dans ses pensées, elle ne faisait pas le choix de la facilité, elle ne prenait pas la fuite. Son rythme cardiaque avait augmenté, son cœur battant, frappant toujours plus fort dans sa poitrine, sa respiration se coupant au contact de ce nez qui vient frôler le sien et de ses lèvres qui s’approchent jusqu’à se déposer sur les siennes. Ses yeux restent ouverts, Theodren les fermes et finalement elle en fait de même, savourant cet instant, savourant ce moment. Si le guérisseur avait eu des gestes tendres, la prêtresse ne pouvait que le lui rendre bien. Doucement, elle l’avait resserré légèrement contre elle, émettant une légère pression sur les mains qui se trouvaient dans son dos. Ses lèvres s’étaient entrouvertes pour s’abandonner entièrement, laisser deux langues se découvrir, jouer une nouvelle danse, une nouvelle symphonie. Si Theodren avait peur, Constance aussi, mais cet échange, ce geste aussi intense que sincère ne pouvait qu’être rassurant et devait entraîner avec lui, bien d’autre pensée beaucoup moins prudente, moins raisonnable. Constance en avait l’impression de découvrir une nouvelle sensation, plus de doute, plus de murmures, juste elle et celui pour qui elle commençait à éprouver véritablement des sentiments.

Elle avait fait perdurer l’échange, encore un peu, toujours un peu plus, toujours plus intensément. Elle n’avait pas envie de rompre ce contact, elle n’avait nullement envie de se détacher. Pourtant il le fallait bien. Difficilement, elle avait fini par reculer légèrement son visage de son futur amant. Passant une main sur sa joue avec une douceur qu’il n’avait jamais dû lui voir. Elle afficha un léger sourire, tout aussi sincère, visiblement rassuré par ce baiser particulièrement tendre, pour ne pas dire presque langoureux. Elle l’avisa un long moment, cherchant encore un peu dans son regard ce besoin inavoué de voir un avenir, un côté protecteur, peut-être un peu exigeant aussi.


- « Merci… » murmure la prêtresse

Ses lèvres n’étaient toujours pas très loin des siennes, elle n’avait pas pu s’empêcher de se mordiller doucement la lèvre, tentant tant bien que mal de retenir cette envie irrésistible de l’embrasser à son tour, d’ailleurs, elle n’eut pas dû tenir bien longtemps plus que sans davantage de bavarde ou d’explication, la jeune femme était venue retrouver les lèvres de son amant. L’embrassant avec tout autant de douceur, de tendresse même peut-être un peu de passion. Fermant les yeux, savourant l’instant, profitant du moment. Constance prêtresse venait de laisser place à Constance femme, avec des désirs, des besoins et surtout, des sentiments.
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Theodren Hilaire
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyVen 19 Mai 2017 - 12:12
Il a pris son temps, il ne s'est pas jeté sur ses lèvres comme un mort de faim sur un quignon de pain frais, pour refaire du besoin un désir. Cette présence d'esprit l'a surpris, mais la tendresse du baiser qu'ils échangent l'émeut, autant que le premier. Elle l'invite à se serrer un peu plus contre elle et n'a vraiment pas à le forcer pour qu'il le fasse. Et le baiser devient plus passionné, plus sensuel aussi, causant en lui des frissons de bien-être. Cette langue qui découvre l'autre provoque en lui des réactions étranges, le coeur qui s'emballe, la respiration qui s'accélère, l'impression de perdre le contrôle de ses mains, mains qui la serrent plus fort et veulent l'attirer plus encore contre lui. Puis sa poitrine contre son torse. Il est en train de perdre le contrôle de lui-même quand elle le repousse tendrement et s'éloigne. Son premier réflexe est de repartir chercher ses lèvres, geste qu'il retient à grand peine. Elle le regarde, lui dit "merci". Les Trois en témoigneront, il ne l'a jamais trouvée aussi unique et désirable qu'à cet instant.

- ... !

L'homme propose, la femme dispose, lui avait dit sa "conseillère en choses de l'amour et du sexe" comme il aime la nommé, dans les faits une ex-prostituée qui s'est casée et s'est prise d'affection pour le frêle guérisseur. Il la soigne, elle lui dit les choses de la vie, sans ambage. Si tu sais l'écouter elle et non t'écouter toi, tu seras bien meilleur que la plupart des hommes. Elle l'a repoussé, il ne replonge pas sur ses lèv...

C'est elle qui l'embrasse, il retrouve avec joie ses lèvres. Il la serre et réalise que sa main droite est un peu trop bas. Il se détache un peu d'elle pour s'en excuser, songeant amusé que si Anur avait guider leur premier baiser sur le port, ce matin, pour lui, c'est Serus qui le guidait... un peu trop.


- Serus...

Il y a dans sa voix une tentative d'explication à son geste, un soupçon de reproche envers le dieu cerf, de l'amusement aussi... et un remerciement aussi. Il retrouve les lèvres de Constance, pour un baiser plus enflammé, plus passionnel, qu'il calme aussitôt, pour retrouver de la douceur. Des images le traversent. Il l'imagine nue, allongée sur la table, jambes autour de sa taille. Il ressent ce besoin que leurs corps ne fassent qu'un. Alors pour oublier ces images, il repense à des interventions. Une extraction dentaire, une cautérisation d'un intestin, sa première amputation. Mais rien à faire, chaque mouvement de lèvre, chaque changement de pression des doigts de Constance le ramènent à la réalité.

- Mes lèvres adorent les tiennes, je crois...

Il s'est reculé en disant cela, admire ses yeux, puis son cou, puis le décolleté. Son doigt effleure la peau et suit le mouvement de son regard, puis fait sauter un nouveau bouton du décolleté de Constance. Un geste dont il n'aurait oser rêver dix secondes avant, mais qui là lui semble si naturel qu'il en frissonne. Il s'apprête à s'excuser puis la voix de sa mentor lui revient à l'esprit. "Les femmes aiment les hommes qui ont l'air sûr d'eux. Elles aiment se sentir désirée, même si pour elles c'est trop tôt. Alors, assume, et respecte". Il a alors pour elle un sourire tendre et pose sa main sur sa joue pour lui caresser le nez du pouce.
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyVen 19 Mai 2017 - 13:53
Une main qui s’aventure en bas de son dos, ses doigts qui entrelacent le morceau de tissu qui recouvre la peau de celui avec qui elle partage un moment particulier. Constance ne parvient pas à retrouver la raison, pourtant sa conscience est bien présente, elle essaie de lui murmurer les mots qu’il faut. Elle ne réagit pas, elle répond à son désir, à son besoin, elle l’embrasse, il prolonge. Il murmure le nom d’une divinité, elle ne comprend pas forcément. Pas avant le mariage que lui hurle son subconscient, y a rien de mal répond-elle mentalement. Pour l’instant, pour l’instant. L’échange est intense, profond, sincère, plein de douceur et de tendresse. Le temps d’une minuscule pause, l’échange cesse pour reprendre de plus belle, pour se faire plus passionnel, plus intense. La prêtresse s’abandonne un peu, laisse de côté ses valeurs pour profiter avec une simplicité déconcertante de l’instant. Ses mains cherchent à passer sous la chemise de Theodren, sans oser le faire complètement. Son souffle effleure la peau de son visage, elle respire son odeur, apprécie ce rapprochement, ferme les yeux, prolonge et encore et encore jusqu’à ce que tout ce stoppe, sous la direction du guérisseur. Elle l’avise de ses deux perles vertes, à cette envie de faire encore perdurer le moment, d’encore l’embrasser, mais n’en fait rien. Constance affiche un léger sourire en l’entendant s’exprimer, elle se contente d’opiner. Quant à ses gestes, cette distance puis cette approche, elle se laisse une nouvelle fois manipuler avec plaisir. Même si ses joues s’empourprent de roses, même si sa respiration semblant haletante, que son cœur menace d’exploser dans sa poitrine et que sa raison livre une véritable bataille pour qu’elle ne cède pas de vulgaire pulsion. Elle n’en fait rien, elle n’oppose pas de résistance au fait qu’il retire un bouton ou un autre de sa chemise. Pire elle affiche un plus large sourire, l’avise longuement et passe à son tour une main sur sa joue, puis remonte jusqu’à ébouriffer sa chevelure.

Elle vient redéposer ses lèvres contre celle de Theodemar, passe ses deux mains sur son torse pour le pousser légèrement, lentement jusqu’à le bloquer dans un angle entre la cheminée et divers meubles, elle n’a pas froid au moins, de toute manière elle n’avait largement pas froid avant non plus. La blonde était venue se glisser davantage contre lui, abandonnant ‘les bonnes manières’ pour d’autres un peu moins chastes. Sa main droite s’appliquait à déboutonner les boutons de la chemise de son futur amant, alors que l’autre resserrait entre ses doigts le morceau de tissus au niveau de sa hanche, tirant légèrement sur celui-ci. Les yeux clos, Constance s’abandonnait à ses envies, sans penser une seconde aux conséquences, à l’après. On avait qu’une vie, paraît-il, autant la découvrir pleinement sans trop se poser de question. Une fois la mission bouton accomplis, elle passa ses mains sur le torse du guérisseur, le découvrant dans une certaine douceur, teintée d’une maladresse de l’apprentissage. Elle interrompit elle-même l’échange salivaire, afin de prendre le temps de l’aviser un long moment, son regard trahissant certainement le désir s’éveillant en elle, voilé par une légère inquiétude, une crainte de la première fois.

- « Je… » murmura-t-elle en le regardant sans réellement savoir quoi dire. J’ai envie était une pensée qui la faisait sourire, était-ce réellement ce qu’on pouvait dire.

Alors, était simplement revenu se glisser contre lui, l’enlaçant avec cette tendresse si particulièrement, ses doigts parcourant le long de sa colonne vertébrale sous le tissu de sa chemise, elle mémorisait son odeur, la texture de sa peau, les frissons qu’elle parvenait à lui faire ressentir et ceux qu’elle ressentait elle-même. Posant la tête contre son épaule, elle s’autorisa même à effleurer de ses lèvres la peau de son cou, par de multiple petit baiser, tendre, doux, léger. C’est le moment qu’elle choisit pour lui murmurer dans un souffle son envie, le désir qu’elle avait l’impression d’éprouver. Si une prêtresse se devait de montrer le bon chemin, Constance semblait le mettre complètement de côté, personne n’irait vérifier sa façon d’agir de toute façon. Elle ignorait bien à quel point une simple parole pouvait provoquer des réactions. Ses lèvres étaient remontées lentement jusqu’à la joue de Theodren, puis avait fini par revenir l’embrasser, avec cette passion nouvelle, cette envie de céder à la moindre des pulsions, quitte à ne pas respecter sa ligne de conduite. Tant pis. L’échange était ponctué par des moments de pauses, comme-ci elle venait vérifier que Theodren partageait cette envie, comme pour lui demander l’autorisation d’un simple regard. Ses gestes étaient hésitants, tout comme les caresses qu’elle effectuait au niveau de son torse ou du bas de son dos. Cependant, l’activité de découverte fut écourtée, bien trop rapidement, par un poing qui frappe à la porte, pas des coups sur le bois et une voix masculine qui réclame de l’aide.
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Theodren Hilaire
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyVen 19 Mai 2017 - 15:08
L'homme propose, la femme dispose. Tu parles... Il cherchait à se calmer et elle s'enflamme. Elle est même probablement plus prête que lui. Il était convaincu qu'elle le ferait attendre jusqu'au mariagé et là, elle l'a mis torse nu et lui défait le dernier bouton de la chemise qu'elle porte.

"Bam bam bam"

Son coeur bat fort, oui, mais pas comme ça. Il sort de son rêve éveillé et réalise, on frappe à la porte. Et pour la première fois de sa vie, Theodren a envie de faire le mort, de mentir, de dire qu'il a déjà quelqu'un et qu'il faut aller au Temple. Oui, mais si c'était urgent ? Ou important ? Ou si c'était un ami ou une amie ? Et si le refus de soigner causait des dégâts, voire la mort du patient. Saurait-il se regarder après ça ? La regarder elle sans s'en vouloir ? Ou simplement se le pardonner ? Il la regarde, alors qu'il n'a pas encore dévoilé ses seins et referme un bouton au milieu de sa chemise à elle, se mordant la lèvre inférieure. Il lui murmure :


- Je crois que pour la première fois de ma vie, je déteste mon métier. Mais je dois ouvrir.

Puis plus fort !

- J'arrive, un instant je vous prie.

Il se revêt à peu près. Sa présentation compte peu. Il peut avoir les cheveux ébouriffés ou être mal réveillé, surtout vu l'heure, ce n'est pas sur sa présentation qu'il est jugé. Il laisse le temps à Constance de paraître moins... désirable ? Est-ce le bon mot ? Mieux vêtue à tout le moins, ou de pouvoir se réfugier dans sa chambre et dès que c'est fait, il ouvre, sur un homme dans la cinquantaine qu'il connaît bien, pour la simple raison que c'est le mari de sa conseillère, fin bourré. Il l'inspecte du regard et hoche la tête.

- Tu as encore vidé toutes les réserves d'alcool de Marbrume, pas vrai ? Et tu t'es encore trompé de maison, Philippe. Mais non elle t'en voudra pas. C'est pas comme si c'était la première fois, hein ! Alors tu vas aller par là, entrer dans ta maison et lui dire que tu l'aimes comme un fou... Oui, que tu pourrais pas vivre sans elle, c'est bien ça... Je sais que c'est vrai, Philippe... Mais oui elle le sait aussi... Oui, et que tu l'épouserais une deuxième fois, elle va adorer ça... Non, sur la joue, le bisou, parce que ton haleine... Non, Philippe, c'est elle que tu dois serrer dans tes bras, pas moi... Non, j'serai pas là demain, je bosse au Temple. Allez file !

Il le regarde partir et se retourne vers Constance, haussant les épaules.

- Il aura oublié tout ça au réveil, pas moi...

Et il avance vers elle, fixant ses lèvres, d'un pas lent, en se mordant la lèvre inférieure.

- On peut aller aux thermes si tu veux, il ne doit y avoir personne ou presque à cette heure, j'imagine. On serait moins... dérangés... Et peut-être un peu plus... prudents, aussi. Même si je ne peux rien te promettre...

Et il la reprend dans ses bras pour un baiser enflammé.

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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyVen 19 Mai 2017 - 15:55
Le tambourinage à la porte la fait sursauter et surtout revenir à la réalité. Elle avise Theodren sortant de cet envoûtement, de cette tentation irrésistible. Il reboutonne un bouton de sa chemise à elle, elle réalise soudainement ce qu’elle était en train de faire. Ses joues s’empourprent, elle frissonne quand il vient lui murmurer à l’oreille. Lui attrape l’avant-bras quand il s’éloigne pour ouvrir la porte, puis le relâche quand elle réalise qu’il peut difficile faire autrement, c’est son métier, tout comme elle. Elle lâche un soupir, secoue doucement la tête remonte sa chevelure qu’elle coince avec un ustensile qui traînait par-là, reboutonne avec une certaine rapidité sa chemise, laissant le dernier ouvert pour des raisons évidentes, cela ne ferme pas. Elle prend une grande inspiration au moment où il ouvre la porte, cherche à retrouver ses esprits. Elle regrette soudainement son comportement, Constance ne comprend pas vraiment ce qui a pu se passer dans tête, elle se mord la lèvre et écoute la conversation qui se joue un peu plus loin avec un sourire amusé. Si ce n’est pas un signe des trois pour la remettre sur le droit chemin, c’est une coïncidence bien particulière. Elle s’installe contre la table, récupère la tasse froide qu’il avait préparée peu de temps avant et la porte à ses lèvres pour en boire une longue gorgée. Cela lui permet de réfléchir un peu, de poser la situation et comprendre à quel point, elle a dérapé. Ses deux perles vertes le détail, lui, alors qu’il lui tourne le dos pour terminer cette conversation. Constance se rend compte qu’elle ne le regarde plus de la même façon, elle le regarde comme un homme qu’elle désire, qu’elle apprécie, comme véritablement un prétendant et bien plus encore. Elle affiche un léger sourire, Constance se sent soulagée de tout ça. Finalement, il avait peut-être raison, un baiser au bon moment peut offrir bien des réponses. Theodren referme la porte et elle se met doucement à rire :

- « Je pense qu’il est tombé à point si je puis me permettre… Je suis désolée… Je…. »

Elle le regarde s’approcher dangereusement, une nouvelle fois, cette fois ce n’est plus elle, la tentatrice, c’est lui. Il lui parle des thermes, de se calmer, enfin d’essayer et il revient en se mordant la lèvre. Constance déglutit doucement, elle ferme les yeux prend une longue inspiration, elle ne doit pas céder, pas encore. C’est une prêtresse, sacrédiou… Oui, oui, elle ne cesse de se le répéter, mais c’est trop, il l’a reprise dans ses bras, il la ré-embrasser de cette façon particulière, passionnel intense. Si elle voulait bien plaider coupable pour la fois d’avance, là elle est innocente elle. Constance essaie de reculer, mais elle est coincée entre la table et lui. Elle prolonge l’échange évidemment, le savoure, l’apprécie, frisonne. Une boule se forme dans son bas ventre, une sensation de chaleur, qu’elle découvre, elle n’a de cesse de frissonner, de cesse de vouloir le découvrir de sentir encore son corps si proche d’elle. La prêtresse dépose la paume de ses mains contre le torse de Theodren, effectue une légère pression, pour lui signifier qu’elle ne peut pas faire ça. Elle en a envie, mais la raison vient de reprendre le dessus et lui fait une morale digne des plus grands. Elle est prêtresse, pour quoi passerait-elle si cela venait à se savoir. Les thermes c’est une idée bien trop risquée, elle le sait, ce n’est pas pour rien qu’elle évite certaines tranches horaires pour s’y rendre. Elle le repousse gentiment, tout en douceur, termine cet échange avec les yeux encore plus brillants, cette envie encore plus prononcée et même si elle dit ‘non’, tout son corps montre un ‘grand oui’. Ses joues sont d’un rose intense, elle l’avise avec des grands yeux verts pleins de sous-entendus.

- « Tu n’es qu’un vil tentateur » lui murmure-t-elle à l’oreille « Je suis prêtresse…. » elle cherche des excuses, peut-être que l’inquiétude vient de repointer le bout de son nez.

Elle se laisse glisser de la table, restant néanmoins contre lui, mais plus assise sur le rebord. Elle l’enlace à son tour, passe ses avant-bras autour de cou, elle lui sourit. Un vrai sourire, juste pour lui, pas de barrière, pas de masque, pas d’inexpression, elle semble parfaitement à l’aise dans cette situation…cela ne durera peut-être pas, mais sur le moment présent, la balafrée se sent bien. Elle essaie de changer de sujet, d’abandonner cette envie, de ne plus y penser, elle réfléchit à des plantes, à des besoins, elle imagine les blessures que la fange cause, elle ne veut pas céder, elle ne doit pas, même si elle semble en avoir particulièrement envie.

- « C’était l’époux de ton amie, c’est ça, celle qui… » elle a peur d’être maladroite, alors elle ne dit rien « Tu me la présenteras, un jour ? » demande-t-elle curieuse. « Est-ce que tu veux bien… Faire réchauffer un peu d’eau, juste un peu… Ma tasse est froide et… » elle regarde sa main emballée « Oh et il faudrait retirer les fils aussi… »

Ses deux perles vertes vibrent encore de cette intensité particulière, sa voix sonne étrangement, pas complètement comme d’habitude, elle hésite, bute sur les mots, semblent penser à toute autre chose que les excuses, paroles qu’elle prononce. Penser à autre chose, s’éloigner de lui, penser à autre chose, trouver une excuse, c’est simple phrase son devenue une obsession, alors que dans sa tête deux pensés opposées semblent se livrer une guerre sans merci.
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyVen 19 Mai 2017 - 18:02
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyVen 19 Mai 2017 - 19:17
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyVen 19 Mai 2017 - 20:01
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyVen 19 Mai 2017 - 20:55
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptyVen 19 Mai 2017 - 21:56
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MessageSujet: Re: Visite inattendue [Theodren]    Visite inattendue [Theodren]  EmptySam 20 Mai 2017 - 9:24
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