Il ne parle jamais lorsque cela n’est pas nécessaire. Mais même au plus fort de la tourmente, vous l’entendrez.
Elle ne se montre jamais au grand jour et est seule détentrice de son secret.
Causez un tort quelconque, et vous serrez certain que Yann Pêcheur ne vous oubliera jamais.
Olympe est une amante passionnée, passez une nuit avec elle et vous ne l’oublierez jamais. Elle par contre, ne gardera de vous qu’un vague souvenir brumeux.
Yann est fin navigateur. Certes, il ne commande qu’un petit voilier à peine plus grand que sa barque de pêche. Mais vous pouvez être certain qu’il vous ramènera à bon port.
Si elle ne se souvient plus de vous, vous souvenez d’elle, de son corps, de votre nuit et de vos poches vides au réveil.
« Tout est à vendre, toi, moi, tes marchandises, ton navire et surtout mes services ! »
Elle est passée au milieu de la foule et les bourses soupirent
Le Capitaine Yann est dur, mais juste. Ne l’oubliez jamais.
Elle est née Pêcheur, fille de pêcheur. Pêcheurs de générations en génération. Le prêtre d’Anür de leur petit village vous le confirmera. Son père travail dur depuis toujours, secondé par ses deux fils, aînés d’Olympe. Elle, aide sa mère sur le port, le matin, à la criée. Mais elle est rarement derrière l’étale. Son élément, ce sont les badauds qui se pressent et envahissent les petites allés du port. Petite, elle ne peine pas à se faufiler et ses petites mains agiles chapardent tout ce qu’il est possible de prendre. Sa mère le sait mais ne dit rien. Sa fille l’aide à remplir la caisse, quel mal y a-t-il à cela ? D’autant plus, que le mari frappe moins fort quand il y a de l’argent à la maison.
Olympe grandit dans cet univers chaotique, se promettant chaque jour d’être riche et surtout, d’être un garçon. Pour elle, il est évident que garçon, c’est comme pêcheur, ça se choisit. Alors, elle y travaille dur chaque jour que la Trinité fait. Et elle réussit.
Elle à peine dix ans lorsque les corps de ses deux frères sont déposés sur la table du salon. Son père ne dit rien, il boit. Sa mère pleure. Elle regard, bouche bée. Pour elle, tout cela est impossible. Pourtant, ils sont bien morts. Une bagarre de rue entre deux gangs de voyous. L’un était mieux armé que l’autre. Les deux garçons sont recouverts d’ecchymoses et de plaies. Elles ne sont même pas propres ; l’arme était mal affûtée.
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Deux jours après l’enterrement, son père sort les quelques possession de la famille. Il entasse tout sur une vieille brouette et prends la route, sa femme et sa fille à sa suite. La maison de son enfance disparait derrière Olympe. Ses parents ne supportent plus d'y vivre. Ils voient leurs fils dans chaque recoins, dans chaque objet. Ils n'ont pas de mal à trouver une vieille bicoque laissée à l'abandon près de la mer. Quelques réparations son nécessaires mais rien d'insurmontable.
Puis, le père d'Olympe retourne à l'ancien village pour chercher sa possession la plus précieuse; la barque de pêche qui les fait tous vivre, si peu soient-ils à présent. Plus personne ne s’occupe d’Olympe, c’est sa chance.
Lorsqu'il rentre ce soir là, c'est une sauvegeonne aux cheveux courts et portant culotte qui l'attends à la maison. Elle a déchiré sa robe pour s’en faire une chemise et à dégottée une culotte qui lui est trop grande. Sa mère la regarde effarée. Son père, l’œil vide dodeline de la tête. Il s'assied à la table, se sert un verre de mauvais alcool de mûre et le vide cul-sec. Puis, d’une voix blanche de chagrin, il annonce, « demain, tu pêches avec moi, puisque c’est ça ! ». Olympe n’en revient pas. Elle est devenue un garçon, ça y est !
Dans le nouveau village, personne ne sait rien des nouveaux venus, sinon qu'ils ont perdus deux fils. Heureusement, le troisième est dure à la tâche et aide vaillement son père. La mère vend les recettes de la pêche et tous se portent bien.
Les années passent, accompagnées de leurs désillusions mais Olympe porte toujours la culotte. Du moins, lorsqu’elle accompagne son père à la pêche. Sa mère à reprit vie petit à petit et crie à nouveaux pour attirer le badauds.
L’air marin et les travaux de pêche ont renforcés la jeune fille qui grandit encore et devient une femme. Elle n’a pas d’amis, seulement une famille. Ses parents ne la jugent pas et la laisse libre de ses mouvements. Sûrement par désintérêt, pour se souvenirs de leurs fils aussi, certainement. En tous cas, ce n’est pas par amour (ou si peu) et Olympe le sait.
C’est d’ailleurs pour cela que lorsque la fange a attaqué son village, elle a couru jusqu’à la mer, sauté sur la barque de pêche et s’est laissée allée vers le large sans un regard en arrière. Là, elle a suivi la côte pendant des jours et des jours, vivant de sa maigre réserve d’eau douce et de sa pêche, espérant trouver un refuge.
Ce refuge, elle a fini par le découvrir sur une petite plage, lorsqu’elle a définitivement manqué d’eau. Marchant sur le sable, elle avait avisé une cabane abandonnée, s’y était précipité et avait découvert un puit dans l’arrière cours. La rescapée avait alors bue tout son saoul et reconstitué ses réserves d’eau douce. Elle s’était assises quelques instants lorsqu’un fangeux s’était jeté sur elle. Elle n’avait dû sa survie qu’à un ultime réflexe et des jambes rapides. Sautant dans sa barque, elle avait ramé à n’en plus pouvoir. Pour finalement réaliser que la bête ne la suivait plus depuis longtemps. Elle s’était arrêtée au bord de l’eau.
Pendant quelques jours, Olympe avait encore ramé. Elle avait réfléchie aussi. Et c’était ainsi qu’était né Yann.
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Yann était un marin pêcheur implacable et peu bavard, qui favorisait l’action à la palabre.
Et c’était finalement lui qui avait débarqué dans le port de pêche de Marbrume. Apparemment, il s’agissait là du seul lieu où l’on fût encore en sécurité. Mais la famine était ici. Et les denrées comestibles se faisaient rares. Yann fit alors ce qu’il savait le mieux faire, il pêcha. Olympe se chargea de vendre le fruit de ces pêches. Mais cela ne suffit pas pour vivre à Marbrume, force fût à Yann de le constater. Heureusement, la Trinité ne l’avait pas oublié ; le Labret était né, et par la même une nouvelle occasion de commercer avec l’extérieur de Marbrume.
Légalement, ou non. Yann n’avait pas mis beaucoup de temps à motiver une bande de tires-goussets. Ils s’étaient emparés du plus grand navire de pêche qu’ils pouvaient manœuvrer à dix et avaient pris le large. Cela ne s’était pas fait sans mal. Contourner les vigiles avait été assez simple, mais trois hommes armés étaient postés à bord et Yann y reçut sa première cicatrice. Accompagné de son premier trophée ; la rapière ne le quitta plus.
Trouver un port d’attache à l’abri de la milice, une fois à l’extérieur s’était avérer plus compliqué que prévus. Mais le petit équipage avait fini par trouver un ancrage dans un petit village de bannis. Yann avait entendus parler de ces criminels qui n’avaient plus le droit de passer les murs de la ville. Il s’en fit rapidement des amis. Ainsi que des compagnons de bords.
Il avait alors réfléchis à la meilleure stratégie possible pour faire de la contrebande. Impossible d’aller s’approvisionner au Labret, seul les navires officiels le pouvaient, l’endroit grouillait de bonnes gens soucieuses de la loi.
Qu’à cela ne tienne ! Il récupérerait les denrées une fois qu’elles auraient déjà quittées le port !
C’est ainsi que Yann s’est fait pirate. Capitaine de son propre navire. Il a tout naturellement rejoins l’île de Saint-Vespate dont il prit connaissance par ses amis bannis.
Il ne mis pas longtemps à s’intégrer à ce nouveau milieu. La règle, là-bas était simple, que le meilleur gagne !
Une bastonnade avait suffis, il avait gagné sur son adversaire et par la même occasion son mouillage dans le port miteux qui servait de repaire aux pirates.
Il a connaissance des règles et les respectes. Pour l’instant du moins. Par contre, il ne sait quoi penser du Séraphine et de son second, Tencravel. Alors, il a trouvé la parade ; il ne pense pas sur ce sujet. Tant qu’on le laisse en paix, son équipage et lui, Yann n’a aucune raison de s’opposer à l’un ou l’autre.
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Olympe n’a pas encore remis le pied à terre. Elle n’a pas hâte, sa vie est ici à présent, sur son navire, à la tête de ses hommes, la rapière au côté, la voix grave et le verbe rare. Elle souhaite rester Yann a jamais mais Anür seule sait que l’avenir lui réserve.
Résumé de la progression du personnage :
Voilà. L'équipage était au complet. Yann avait réussis à revendre sa cargaison sans soucis au marché noir. Et la recette en valait la chandelle. Bon, en tant que Capitaine, il avait droit à deux parts dont l'une allait à la paye des différentes taxes de ports imposées par les gangs qui s'étaient emparés des lieux. Mais celle qui lui restait était bien assez généreuse pour aller boire un coup au Plat du Jour!
La plus part de ses hommes l'y avaient suivis. Ils savaient par expérience que les bas quartier de Marbrume étaient un lieu dangereux pour un homme seul, aussi avaient-ils préférés rester groupés.
Yann s'était installé à une table en compagnie de son second et du quartier maître. Il avait toute confiance en son second, Ours. Ce colosse de deux mètres était solide comme un roc et sa présence ferme et calme était toujours agréable. Et pour ne rien gâcher, il était intelligent. Oui, Ours était le second parfait. Parfait pour maintenir dans le droit chemin Arval, le quartier maître au regard fuyant et qui semblait toujours prêt à vous planter un couteau dans le dos. Mais Yann n'avait pas eu le choix pour lui. L'équipage avait le droit de choisir son quartier maître chez les pirates.
La soirée était déjà bien avancé. Yann avait pris le temps de manger un bout. Ce n'était pas incroyable, mais la nourriture des terres avait un vrai goût de fête pour la petite troupe qui n'y avait plus goûter depuis longtemps. Et puis, de verre de bière en verre de bière, de chanson paillardes en chansons paillardes, ils étaient passés à l'alcool de mûre. Pourtant, la mi-nuit était à peine passé. Et pour être tout à fait honnête, Yann devait faire partis des plus lucide. Il n'aimait pas particulièrement boire. Ou plus tôt si, mais il avait aussi conscience que l'alcool le rendait trop confiant et amical. Et lorsqu'on a un secret d'envergure à garder, il vaut mieux se méfier de tous et de toutes.
A présent, le mousse, Gamin, était monté sur une table et menait d'une main de maître la chanson. Il scandait chaque couplet puis l'équipage , et au demeurant toute l'auberge, reprenait les paroles en coeur. Et pendant que tous chantaient, les filles remplissaient les chopes distribuant caresses et coquetteries. L'une d'elle, de temps à autre, disparaissait dans l'escalier, rapidement suivie d'un des clients de l'établissement.
Ours, une femme sur chaque genou était aux anges et beuglait tout ce qu'il pouvait. Arval, lui était déjà fini. Il était tombé raide cuit sur la table ou il dormait tranquillement.
Yann, lui, avait bu raisonnablement et repoussé fermement toutes les jeunes femmes entreprenantes. Jusqu'à ce qu'Ours s'exclame, goguenard.
"Et ben Cap'taine, on fait la fine bouche? Ou on préfère les plaisir d'un autre genre?!"
Dans d'autres circonstances, la tête d'Ours n'aurait plus fait partie de son corps. Mais ce soir là, tout était différent et la réflexion du second avait fait mouche. Il allait falloir trouver une solution à ce sujet.
C'est alors que la solution se présenta d'elle même. Une jeune femme aux teint de porcelaine et aux cheveux d'un blond flamboyant descendit l'escalier. Elle était magnifique. Comment Yann n'avait-t-il pu la remarquer avant?
Alors, se levant de sa chaise, il fit quelques pas chancelants, se rattrapa a l'épaule d'Ours. D'un signe de tête, il désigna la jeune femme. Ours lui répondit par un sourire goguenard et ces quelques mots prononcés d'une voix pâteuse;
"Vas-y, je surveille les gars"
Yann ricana sur les dernières paroles, ne pouvant s'empêcher de penser qu'il veillait surtout sur les deux poulettes perchées sur ses genoux. Puis, de son pas chaloupé, s'élança à la conquête de l'objet de ses rêves.
[suite du RP
ici ]
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Debout à l'arrière de La Déception, Yann regardait ses hommes. Une belle bande de forbans, prêts à beaucoup pour de l'argent et, finalement, pour la survie. La compagnie avait quittée Saint-Vespate la veille et avait caboté tout le long de la côte en direction du Labret en espérant rencontrer un quelconque navire de ravitaillement. Mais la journée avait été paisible et ils s'étaient finalement contentés de faire une escale dans un petit village de la côte où ils savaient trouvés des amis qui leurs fourniraient quelques vivres.
Yann avait débarqué, accompagné d'Arval et trois autres gaillard, confiant son précieux navire à Ours. Dès qu'il s'était engagé dans le village, il avait su que quelque chose n'allait pas. Ordinairement, les habitants l’accueillaient et s'enquérissaient de sa cargaison. Ici, et aux yeux de tous, il n'était qu'un marchand de Marbrume. Peu importait à la population qu'il soit véreux, tous savaient que Yann Pêcheur apportait régulièrement des objets de la ville, ne manquant jamais une occasion, lorsqu'il le pouvait, de se fendre d'un présent à l'un ou l'autre des habitants du village. Seulement, ce jour-là, personne.
Méfiant et s'attendant à un piège de l'Amirale, homme désigné par le Duc dont il avait eu vent, Yann ordonna à deux matelots de rester en arrière et de courir prévenir Ours s'ils avaient le moindre sentiment de danger. Lui-même, accompagné d'Arval et de Marwin, continua son chemin vers la place centrale du village. Alors seulement, il aperçut les tissus noirs pendus à toutes les fenêtres du village. Apparemment, tous étaient en deuil... Curieux et inquiet à la fois, Yann pénétra dans la petite auberge. Elle était déserte. Il s'approcha néanmoins du comptoir pour commander un alcool de mûre pour ses hommes et lui. Le patron les-leur servit mais ne leur décrocha pas un mot.
Arval, connaissant le goût de son capitaine pour le mutisme prit la parole interrogea le tavernier quand aux raisons de toutes ces tentures noir. Ce dernier hocha tristement la tête et leur conta l'histoire de sa nièce. La pauvre enfant était enceinte, son mari et elle étaient des originaux qui vivaient un peu à l'écart du village, derrière une palissade de bois qui protégeait leur famille et leurs quelques cochons des fangeux et des brigands. De braves gens qui vivaient durement et pieusement. Seulement, si la palissade avait suffit contre les quelques fangeux qui traînaient près de la côté, elle n'avait rien put contre Maël. Ce pirate avait eu besoins de vivres et, ayant eu vent de la vie que menait la famille, il avait décidé de leur voler leur bétail.
La femme, alors enceinte, s'était interposée. Maël, furieux l'avait battue puis pendue, laissant la maison dévastée.
Lorsque le tavernier eu finit son histoire, Yann se leva, déposa trois sous sur le comptoir et sortit en entraînant sa petite troupe. Il n'y avait rien à tirer de ce village aujourd'hui. Ils étaient tous trop prostrés pour penser à autre chose qu'au chagrin, à la colère ou même à la vengeance. Durant un instant, le capitaine se dit que, peut-être, il pourrait engager à bord le mari de la pendue. Mais il se ravisa, ce n'était sûrement pas le bon moment, l'homme devait ruminer son chagrin, s'il ne s'était déjà lancé à la poursuite du meurtrier.
Alors, sans rien attendre, La Déception avait mis la voile vers le Labret. Arval se chargea de conter l'histoire à leurs compagnons. Nul ne s'exprima quand au comportement de Maël, nombreux étaient les pirates qui avaient déjà navigué sous ses ordres. Mais Yann et Ours étaient d'accord sur un point, s'il leur arrivaient de rencontrer Maël et si les conditions leurs étaient favorables, ils s'arrangeraient pour le passer au fil de l'épée.
Le vent s'était levé, Yann avait fait emmener la voile et les hommes se pelotonnaient sous leurs imperméables, tentant d'échapper à la pluie diluvienne. Yann, serrant son manteau sur ses épaules, avait pris la place du barreur. Ce temps lui plaisait. Il se sentait dans son éléments, au milieu de la tourmente.
Un peu après l'aube de ce deuxième jours de navigation, le vent retomba un peu et la pluie cessa. On envoya à nouveau la voile et Yann rectifia le cap en direction d'une petite crique abritée qui était parfaite pour mouiller à proximité du Labret. Mais alors qu'il arrivait à proximité des lieux, les matelots de La Déception virent les premiers morceaux de planches calcinées et ne tardèrent pas à apercevoir le reste du navire qui brûlait encore.
"-A vos rames le gars, et amenez la voile, on va aller jeter un coup d'oeil."
Tous obéir promptement et l'on mis le cap sur le petit tas de bois flottant. Il s'agissait d'un reste de mât et de voile qui finissait de se calciner. Quelques corps flottaient autour. Le Capitaine les fit repêcher.
On en repêcha un qui fut identifié comme l'un des habitués de Saint-Vespate. Au dernières nouvelles, il s'était embarqué avec Maël. Un sourire de satisfaction se peignit sur les lèvres de Yann.
"-La colère d'Anür nous rattrape tous un jour"fit-il lugubrement.
On attacha du leste au corps du défunt et on le ré-envoya par le fond avant d'entreprendre cette tâche pour tous les hommes qu'on trouverait flottant à la surface. Pendant ce temps, Yann scrutait la côte. Il aurait donné cher pour savoir ce qui s'était passé. Il avait beau ne pas porter Maël dans son cœur, il n'en restait pas moins un frère de la côte et si l'un d'entre eux était en danger, tous l'étaient. Le capitaine fut interrompu là dans ses réflexions par un cris de ses compagnons.
"-Vindioux Cap'taine, celui-là est vivant!"
Yann fit volte-face et écarta ses hommes pour voir le rescapé.
"-Apporte-moi des couverture et de la charpiefit-il à Ours. Et a vos bancs vous autres, cet endroit sent mauvais, on s'en vas.
Le capitaine se pencha alors sur le survivant et commença à la déshabiller, ses vêtements étaient trempés, s'il les gardait, c'était la mort qu'il allait attraper. Le capitaine en profita pour faire disparaître tous les objets qui avaient un peu de valeur dans sa cape. Il n'aurait qu'à dire que tous cela était tombé à l'eau... L'homme ne sembla pas réagir. Depuis qu'on l'avait repêché, il avait gardé les yeux mis-clos et remuait lentement les lèvres. Sans s'en préoccuper outre mesure, Yann utilisa la charpie qu'Ours lui avait apporté pour nettoyé le blesser du sang qui le recouvrait.
Son dos était couvert d'une large estafilade qui s'ajouterait aux nombreuses cicatrices déjà visibles. Son arcade droite sourcilière droite est éclatée, mais pour le reste, l'homme s'en sort bien. Comme on a rien à bord pour le soigner mieux, Yann fais bander sa blessure avec une bande de tissus qu'on vient d'arracher à la voile de rechange. Puis, on l'abrite sous la tente de toiles cirées qui sert de cabine au capitaine et on le recouvre de couvertures.
On doit avoir dépassé la mi-journée à présent. Le temps est toujours aussi froid mais par bonheur, il ne pleut plus. Yann est en train de prendre son repas dans la tente en compagnie d'Ours lorsque leur hôte commence à tousser. Les deux hommes se rendent à son chevet. A présent, il a les yeux biens ouverts et apparemment, il tente de parler.
Yann ne lui en laisse pas le temps et luis fait avaler une gorgée d'alcool de mûre. Il n'y a rien de mieux pour vous redresser un homme!
[suite du RP
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