Le Plat du Jour s'il vous plaît!

Iris se laissa faire. Malgré les mains rêches de la jeune femme, son torse était lisse, doux et agréable au touché. Elle se positionna devant elle, sa chemise commençant à dévoiler ses épaules et sa poitrine à force de marcher dessus dans le lit. Elle s’appliqua à trouver l’origine de la bande pour la défaire. Horriblement proche de sa partenaire, Ethaïs palpa le moindre centimètre, finissant de trouver l’objet de son désir. Le bout avait été coincé par le reste du bandage, évitant ainsi tout accident.

« Si jamais tu as mal, hésite pas à m’arrêter. » Lui susurra-t-elle à l’oreille.

Collant quasiment son torse au niveau de son visage, elle entreprit de retirer le premier tour qui commençait dans le dos. Doucement et lentement, elle scrutait les moindres grimaces provenant d’Olympe. Elle s’appliqua également pour le deuxième tour, et ainsi de suite jusqu’à la fin de la première bande. Néanmoins, elle n’avait pas remarqué qu’il en restait quelques-unes.

Elle se détacha de la capitaine pour enrouler la bande et la poser sur la table de nuit. L’exercice, que cela demandait, couplé à la chaleur, des gouttes de sueurs perlèrent dans sa nuque et sur ses tempes. Elle prit un bout de tissu en lin pour s’éponger le front avant de revenir pour terminer son travail.

« Souhaites-tu boire quelque chose pour te rafraichir ? » Demanda-t-elle tandis qu’elle retirait l’avant dernière bande, sa poitrine se dévoilant un peu plus.

HRPG:

Iris ne se fit pas prier et commença lentement et délicatement à retirer la première bande. Olympe sentait le souffle de la jeune femme dans son cou et le nez enfoui dans sa chevelure, elle en respirait les douces effluves.

Peu à peu, sa poitrine se libérait. La sensation était étrange, presque douloureuse. Pourtant, c'était aussi agréable, de sentir cette partie de son corps retrouver sa juste place. Iris avait finie d'enlever la première bande. Elle se sépara alors du capitaine pour l'enrouler soigneusement et aller la ranger sur un petit guéridon. Olympe en profita pour l'admirer encore. Elle était vraiment magnifique et ses gestes étaient si doux, si gracieux, si féminins.

Un frisson parcourus le marin lorsque la belle blonde revint pour retirer les dernières bandes. Ses mains étaient magnifiquement douces et son odeur enivrantes. Olympe avait l'impression que rien d'autre n'existait à cet instant précis. Seules sur terre, dans cet instant qu'elle espérait sans fin.

Pourtant, la dernière bandelette fut retirée et les seins d'Olympe furent enfin libres. Sa peau la tiraillait terriblement à présent, elle grimaça mais hors de question de laisser échapper une plainte pour si peux. Et puis toute son attention se reporta sur Iris.

"-Ma peau est tendue d'avoir été emprisonnée si longtemps. Pourrais-tu me masser un peu?" demanda-t-elle innocemment.

Malgré les effluves d’alcool émanant du Capitaine, Iris appréciait le parfum corporel de cette dernière. Sans ménagement, elle en huma à plusieurs reprises et manqua de déposer un baiser dans son cou. Néanmoins, à la dernière seconde, elle se ressaisit. Certes, elle avait déjà eu des relations sexuelles avec des femmes. Cependant, c’était quelque peu différent. Elle était à la fois émerveillée devant cette femme aux allures masculines et à la fois, elle la craignait quelque peu. Sans réelle raison.

D’un doigté léger, la catin laissa parcourir la pulpe de ses doigts sur le dos d’Olympe. La dernière bande choyant sur le lit, Iris n’avait pris la peine de l’enrouler pour la déposer au côté de la première. Entendant la requête de sa cliente, elle la fit s’allonger sur le ventre et grimpa à califourchon sur ses fesses. Sa peau contre la sienne l’électrifia. De ses lèvres s’échappa un doux gémissement tandis qu’elle attrapa une petite fiole posée sur la table de nuit, non loin de sa position.

Lorsqu’elle retira le bouchon en liège de cette dernière, une odeur d’amande en sortie. Ethais en versa un petit peu dans le creux du dos de sa conquête de la soirée. Elle se badigeonna également les paumes de main et la fit chauffer avant de poser ses doigts au bas de la colonne vertébrale du marin. Dans un mouvement circulaire, elle massa les lombaires avant de remonter vers la nuque et les épaules. Sur le chemin, la catin eut plusieurs nœuds comme obstacle.

Elle se pencha vers l’oreille de sa clientèle et déposa un baiser dans la nuque.

« Veux-tu te retourner pour que je suis continuée mon travail ? » Souffla-t-elle, les yeux pétillants.

Iris ne se fit pas prier, Olympe prit place et la marchande de plaisirs s'installa sur les fesses du pirate. Lorsque leurs peaux se touchèrent se fut comme si un ras-de-marrés déferlait sur Olympe. Son dos se cambra légèrement avant de se détendre à nouveau. Alors, Iris s'enduisit les mains d''huile et commença à masser le bassin d'Olympe. C'était une sensation merveilleuse, que ces mains si douces et chaudes. Iris massai magnifiquement, consciencieusement elle dénoua tous les muscles du dos du capitaine. Yann se sentait comme allégé d'un poids et plus les mains de la femme parcourait son dos, plus il pensait à elle. Ne pas la voir n'enlevait rien à son charme, au contraire. Il se remémorait ses formes, la couleur exacte de ses cheveux et, le nez enfouis dans les draps imprégnés de son odeur, il tentait de se souvenir le goût de leur baiser.

Lorsque les mains d'Iris vinrent s'échouer à la racine des cheveux de la nuque d'Olympe, elle se pencha et y déposa un baiser, lui susurrant à l'oreille une proposition des plus indécentes qui fit frémir la pirate. Cette dernière s'allongea donc sur le dos, offrant sa poitrine nue aux bons soins de la fille de joie. Mais avant qu'Iris n'ai eu le temps de se rassoir, Olympe avait saisie sa nuque et l'embrassait à pleine bouche. Ferme et pourtant délicate. Sensuelle.

Spoiler:

Iris, d’abord surprise, s’était raidie. Au fur et à mesure du baiser, ses muscles se relâchèrent un à un. Son corps finit par toucher celui du Capitaine, elle déplaça sa main au niveau de la nuque d’Olympe et lui agrippa avec ses doigts fins et doux. Elle prolongea le baiser avant de lui rendre et de s’écarter légèrement.

« C’est tellement étrange. » Souffla-t-elle.

Ses prunelles se plantèrent dans celle de sa cliente. Elle ne savait que faire. Certes, elle avait déjà couché avec une femme. Mais les sensations étaient tellement étranges et nouvelles. Elle avait de nombreux frissons. Ses doigts parcoururent l’orée des cheveux de la jeune femme. Iris était hésitante, son corps réclamait, mais son esprit mettait un frein à tout ceci. Elle soupira doucement, avant de coller son bassin contre celui de sa cliente.

« Reviendras-tu comme prévu ? » Lui demanda-t-elle hasardeuse.

Ethaïs fit courir ses doigts entre les seins d’Olympe, sa peau était douce à cet endroit, elle s’y attarda un peu avant de descendre au niveau de son nombril. Elle dessina des ronds, avant de s’aventurer plus bas, vers son intimité. Elle ne savait si elle devait continuer. Se stoppant, elle continua ainsi ses vas et viens et l’embrassa.

D'abord réticente, Iris se laisse enfin allé au baiser et se détend. Puis, après une brève hésitation, elle applique son bassin contre celui d'Olympe, descends peu à peu sa main.
La pirate a envie de cette femme, là, allongée sur elle. Mais elle sent aussi qu'Iris hésite. Olympe sent que ce qu'elle fait ici tient du réflexe professionnel, et ça, Olympe n'en veut pas. Ou en tous cas, plus maintenant.

A présent, la femme qui se tenait là, elle avait envie de la découvrir, de la connaître et de respecter ses envies. Alors, elle fit lentement basculer Iris sur le lit, à côté d'elle.

"-J'ai passé un accord avec toi, mais je ne reviendrais que si tu le souhaites. Tout comme je ne te demanderais rien que tu ne souhaits vraiment, en accord avec ton corps et ton esprit.

Caressant le front de la femme, Olympe retira les quelques mèches rebelles qui recouvraient les visage d'Iris. Elle lui sourit tendrement, l'embrassa et se redressa.

"-Pourquoi trouves-tu cela étranges?"

Iris se blottit contre la jeune femme, sa tête au niveau de sa poitrine. Elle était perdue vis-à-vis des codes moraux de la société, et non avec son esprit. Peut-être devrait-elle cesser de réfléchir et se laisser porter ? Elle soupira doucement avant de caresser le sein droit d’Olympe. « Qu’elle est douce. » Songea-t-elle, tandis que des bruits dans le couloir parvinrent à leurs oreilles. Plusieurs clients rigolaient fortement et lançaient quelques bagues salaces aux deux filles les accompagnants vers leur chambre.

Ethaïs posa ses prunelles dans celles du Capitaine. La catin remonta vers sa bouche et agrippa avec douceur sa nuque. Elle lui assainit un fougueux baiser, retardant ainsi sa réponse. Une de ses mains descendit le long de sa colonne. La rouquine écarta les jambes pour se mettre à califourchon sur sa cliente et ainsi coller sa peau à la sienne.

« Tu penses que deux femmes s’animant d’un désir ardant dans un lit est bien vu par la société et les Dieux ? » Lui répondit-elle enfin, embrassa sa lèvre inférieure.

Un de ses doigts descendit doucement vers sa poitrine, il passa, non sans faire exprès, au niveau du téton. Ce dernier se mit à durcir sous les va et vient de la jeune femme.

« Non, je ne souhaite pas que tu reviennes dessus, bien au contraire. » Lacha-t-elle dans un soupire.

Sa deuxième main avait quitté la nuque d’Olympe et caressait ses cheveux.