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| | Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) |    |
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AlaricGarde de Sombrebois
![Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) - Page 3 Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Jeu 23 Avr 2020 - 16:52 | | | Finalement, il n’aura pas eu besoin d’enflammer le fangeux à l’aide de l’alcool : sa première flèche, en cœur avec celle de Florian, s’enfonça dans les chairs du monstre qui s’écroula contre la palissade. Alaric poussa un soupir de soulagement et balaya le champ de bataille des yeux. Rosen était salement amochée : une chose était sûre, elle se souviendrait de son mariage ! Hector demeurait à ses côtés et bientôt, Maria-Ange les rejoignit pour soigner la blessée. La baronne des lieux était désormais en sécurité.
L’archer chercha Hilde du regard, mais son regard capta une silhouette bien moins attirante : un nouveau fangeux, alerté par les cris, accourait en grognant. D’un ton sec et sans appel, Alaric mobilisa les dernières troupes encore debout : Hilde, Rodron, Florian et deux gardes appartenant au compte de Rougelac. Lui-même encocha une première flèche enflammée qu’il tira sur les herbes : celles-ci s’embrasèrent suffisamment pour stopper le monstre dans son élan. Il hurla, furieux que ses plans soient contrariés. La créature effectua un vif mouvement de côté afin d’éviter les flammes, mais les flèches des soldats – le pauvre Florian échoua – le cueillirent dans les bras. Le second trait d’Alaric se ficha dans sa poitrine décomposée. Blessé, il poussa un cri rageur, puis fit demi-tour, laissant Sombrebois respirer.
- Pfiou…
Alaric descendit de son perchoir et rejoignit les habitants du bourg. Il adressa une tape dans le dos de Florian puis demanda aux deux soldats d’éteindre le feu, bouclier naturel qu’il n’avait pas hésité à créer. Les flammes grignotaient l’herbe petit à petit, mais ne menaçaient pas encore la palissade.
Tous entouraient la mariée entre les mains de Marie-Ange. Il avait bien envie de lui dire qu’elle avait agi sans réfléchir, mais il préféra ne pas enfoncer le couteau dans la plaie. Il lui en parlerait peut-être, s’il en avait l’occasion : elle était une noble désormais – enceinte qui plus est – elle avait un rang, des habitudes à changer. Elle ne pouvait plus risquer sa vie de la sorte.
Alaric se rapprocha d’Hilde, restée en retrait. Elle était soulagée que tout soit terminé – du moins pour l’instant – mais le soldat pouvait lire la déception dans ses yeux : celle d’avoir manqué trop de flèches. Il n’avait pas été bon non plus, aujourd’hui. Il avait comme l’impression d’avoir failli à ses devoirs. Enfin, pas tout à fait : tout le monde vivait, trois fangeux étaient morts et un quatrième en déroute. C’était une petite victoire.
- Mes amis, nous avons tué trois bêtes et repoussé une autre… Bravo à tous pour votre courage !
Il attrapa la bouteille d’alcool, posée près de Marie-Ange et but une lampée. Le liquide, réchauffant sa gorge et son estomac, lui fit un bien fou. Il la passa ensuite à Hilde qui, d’abord hésitante, accepta, but une gorgée et fit tourner la boisson divine parmi les rescapés. C’était comme un pacte, une promesse entre eux : ensemble, ils se battraient pour leur terre.
- Pour Sombrebois !
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|  | | Hector de SombreboisBaron
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Jeu 23 Avr 2020 - 23:21 | | | Et bien quelle surprise ! Quelle mauvaise surprise ! Hector croyait qu'un marché avait été conclu entre Rosen et lui. Il ne prendrait pas de risque et elle irait se faire soigner... sauf qu'elle n'en fit rien ! Ses flèches ratées, le baron vit sa femme se jeter contre la palissade pour attaquer... au poignard (sic) le tonitruant adversaire. Hector cria "Rosen !" pour qu'elle revienne... mais en vain. L'idiote était déjà au corps à corps. Et si sa petite lame s'était enfoncée dans l'épaule du monstre, ce dernier s'était immédiatement vengé en lui lacérant le bras. Le baron descendit du char d'Alaric pour rejoindre sa femme - Putain Rosen ! Vous êtes folle... lui fit-il en la prenant sous les bras pour l'emmener loin de la palissade. - Marie-Ange, arrêtez vos conneries ! Venez soigner Rosen ! (Il faisait allusion à ses jets d'alcool, quel gâchis !) Il entendit Rosen protester, lui demander de se faire suturer avant d'elle. Quelle blague ! Il la maintint contre le sol, regardant Marie-Ange faire son office pendant que, plus loin, les combattants de Sombrebois finissaient d’annihiler l'attaque des verts. Florian arriva, un demi-sourire aux lèvres, fier comme Herr Trabant... mais, lorsqu'il vit les blessures de la mariée, il se retint de fanfaronner à propos de son exploit militaire ! Heureusement la soignante connaissait son affaire. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la nouvelle baronne fut soignée, réparée, prête à l'emploi. - Hector... c'est votre tour ! Fit la prêtresse. Le baron hésita un peu... Il lui semblait n'avoir pas grand chose à soigner. L'adrénaline des combats l'avait anesthésié... Mais maintenant que tout était terminé, la douleur se faisant plus importante. Il défit sa chemise, laissant entrevoir à chacun ses pectoraux d'acier et ses abdominaux de pierre (caché par fin ceinture lipidique). En outre, la griffure du fangeux avait laissé quelques traces sanglantes. Le baron s'allongea et donna son corps à la "scientifique" de Sombrebois. - Ne vous inquiétez pas, dit Marie-Ange, rassurante, je gère la crise.Hector sourit, puis cria. La bougresse lui avait fait mal ! Puis un voile noir tomba devant les yeux du jeune marié. * Lorsqu'il se réveilla. Il était dans son lit, torse nu. Rosen était avec lui, son corps seulement couvert aux bras par les bandages de sa soignante. Elle lui souriait, toute prête qu'elle était à le soigner, le chouchouter, l'aimer toute la nuit, toute leur nuit, leur première nuit en tant que mari et femme. Ah mes enfants, quelle belle nuit ils allaient passer !* * Et dans un autre coin du château, deux autres jeunes gens étaient ensemble. - Je peux ? Demanda la jeune femme à l'adresse du jeune homme en désignant la porte de la chambre de ce dernier. |
| | | | Rosen de SombreboisBaronne
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Ven 24 Avr 2020 - 18:05 | | |
Une baronne pour Sombrebois Rosen feat Hector
Hector n’est visiblement pas content. Et puis quoi à la fin? C’est sa faute tout ça ! C’est lui qui s’est précipité sur la palissade sans attendre le reste du groupe.
Sans attendre qu’Alaric nous donne ses directives. Résultat, oui, je me suis également montrée inconsidérée. Je n’ai pas réfléchi. Je suis folle ? Oui, sans doute, puisqu’il le dit. Mais c’est maintenant qu’il s’en est rendu compte ?
Mais quand même, il s’est fait blessé alors que j’accourrai pour le soutenir dans la lutte. Et puis tout est allé trop vite. Il est revenu vers moi alors que je me démenais contre un fangeux. Il nous a distrait. Il nous a exposés, même ! Résultat, je me suis sacrifiée pour qu’il n’ait rien. Je l’ai fait se mettre à l’abri.
Il va m’en vouloir d’avoir bêtement chargée le fangeux sur un coup de tête ? De nous deux, c’est quand même lui le plus responsable de nos blessures. Si l’on ne sait pas organisés pour éviter d’être blessés, c’est entièrement de sa faute. Il ne m’en a pas laissé l’occasion.
Et maintenant, le voilà qui me hisse par les côtes pour m’éloigner de la dangereuse palissade tout en intimant à sa prêtresse d’arrêter ses conneries et de venir pour me soigner.
Je ne l’ai jamais vu si autoritaire je crois. Toujours est-t-il qu’il n’a rien voulu savoir. Je lui ai dit de se faire suturer avant moi pour gagner un peu de temps, en vain. Et alors que j’essaie de me relever pour m’en aller, il ne trouve rien de mieux à faire que de m’attraper pour me plaquer par terre.
« Mais arrêtez ! je continue de protester. Vous voulez pas foutre la paix à mon bras ? Il me fait assez mal comme ça… »
J’essaie de me défaire de sa prise mais il ne me lâche pas, alors je comprends bien vite que ça ne sert à rien. Non, j’ai le bras gauche en lambeaux. Le droit va un peu mieux. Mais pour le premier, je ne vois même pas ce qu’on pourrait bien y faire…
La morsure du sanglier que j’ai subie, à côté, ça ressemblait à une égratignure. Et le prêtre qui m’a recousue s’est senti obligé de m’attacher tellement que je ne me laissais pas faire… Et malgré l’alcool qu’il m’avait donné, la douleur était insupportable.
Alors imaginez avec cette blessure là ! Ça va être une horreur. Déjà que la praticienne est une horreur à elle toute seule et que je ne supporte pas qu’elle me touche… Ça fait trop d’un coup !
Je supporte à peine la douleur et j’ai juste envie de cogner sur tout le monde. Et lui, il voudrait rajouter à cette douleur une putain d’aiguille ! Autant tourner littérairement le couteau dans la plaie !
La prêtresse revenue avec l’alcool entreprend de me nettoyer le bras et rien qu’à la voir imbiber son linge je crois que je vais vomir.
« Attendez, juste une seconde... », je lui demande comme elle vient de poser la bouteille.
Je tends le bras droit difficilement pour attraper cette dernière et descends une bonne rasade. Ca servira pas à grand-chose, mais si je suis ivre morte, ça sera toujours ça.
Après plusieurs gorgées je fais une pause et je reprends quelques autres. Je me résigne ensuite à recevoir les soins, puisque je ne peux rien faire pour les éviter. J’aurais préféré garder le beau rôle et ne rien avoir à lui devoir.
Et comme la vipère soulève ma manche pour me nettoyer le bras je tourne la tête vers Hector. J’aimerais me blottir dans ses bras et qu’il me sert contre lui, mais il se contente juste de me prendre la main en voyant ma détresse.
La brûlure de l’alcool est insupportable, alors je plante mes ongles dans sa main. Non, c’est pas possible, je vais pas tenir. C’est de la torture.
Malgré toute ma bonne volonté je m’agite un peu et Hector est presque obligé de me tenir à nouveau. Je remarque les gens qui se sont rapprochés. Alaric attrape la bouteille et la fait tourner.
Ils pouvaient pas me la laisser ! Je réclame encore quelques gorgées et je me tiens tranquille. Le premier bras est finalement suturé et quand elle passe au deuxième, ça fait déjà un peu moins mal.
L’alcool qui fait effet, la plaie moins importante, peut-être aussi l’habitude de l’aiguille. Les deux derniers points sur mon arcade en guide clou final et enfin c’est le tour de Hector… qui se montre bien moins chaud quand il s’agit de se faire suturer.
…
Il se fout de ma gueule.
« Ooooh que si, vous allez vous faire coudre aussi... ou j’vous assomme à coups d’pieds, J’vous l’dis ! Tain… reste pas un peu d’alcool que’qu‘part ? Mord… iable… »
Non évidemment. On a presque vidé la bouteille et le fond qu’il reste est pour nettoyer les plaies de Hector qui… subitement se met à crier et tombe en pâmoison.
C’est assez agaçant de se dire qu’elle est en train de soigner le corps qu’elle a, avant mon arrivée, dû toucher tellement de fois… Mais je prends sur moi, je prends sur moi… Je m’assure qu’il va bien avant d’adresser à la soigneuse :
« C’est que vous êtes plus dangereuse avec une aiguille qu’avec un couteau… et je me marre connement. En tout cas, j’vous remercie tous, c’tait un super mariage ! Ouais ! Vous sentez l’ironie quand même là ? »
Je veux applaudir, et puis je n’y arrive pas. Ah oui, mes deux bras sont écharpe… j’ai l’air d’une folle à lier. Je reste un instant le regard rivé mais absent sur le torse de Hector que la prêtresse recoud, drapée dans son grand flegme habituel. Je me demande bien à quoi elle peut penser.
Si elle rêvasse à ses ébats passés avec lui, je lui referais bien la mâchoire. Si elle réfléchit à un autre moyen de me faire disparaître pour le récupérer, je pourrais bien lui adresser un grand sourire. Une fois l’ouvrage fini, j’interpelle la cuisinière :
« Pénélope ? J’appelle en la cherchant du regard. ’ Pouvez venir m’aider à me deshabiller ? Fin pas là… dans la chambre quoi… fin, z’avez compris… je crois… »
J’ai un peu trop forcé sur la gnôle. J’ai une envie de gerber…
Je me relève péniblement en titubant jusqu’à ma chambre avec elle, laissant le soin aux hommes la dur tâche de porter mon époux - qui ne semble pas vouloir se réveiller - au lit.
Pénélope m’aide de son mieux à retirer ma robe et je me mets au lit à présent que tout ce joli petit monde est reparti, nous laissant enfin seuls Hector et moi. L’alcool m’ayant assez assommée, je m’endors sans même m’en rendre compte, allongée sur le dos.
A mon réveil, j’ai mal au crâne. Merde… tout me revient alors en mémoire et je ressens un grand vide. Au vu de la lueur du jour qui décline au dehors, j’imagine que le soir est en train de tomber.
Je tourne la tête pour voir si Hector est réveillé et je croise alors son regard.
Je me demande s’il est toujours fâché contre moi. J’aime pas qu’il soit fâché… J’aimerais le prendre dans mes bras mais puisque ce n’est pas possible, je me rapproche pour poser ma tête contre son épaule. Si les hommes n sont majoritairement pas pour notre mariage, les Dieux non plus, de toute évidence.
Je souris un peu, même si le cœur n’y est pas après un tel carnage.
« Comment vous sentez-vous ? »
Puis je redresse ma tête pour le regarder dans les yeux sans rien ajouter.
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| | | | AlaricGarde de Sombrebois
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Dim 26 Avr 2020 - 12:09 | | | Alaric était épuisé. Il s’était assuré de l’état des maîtres des lieux auprès de Marie-Ange, puis avait aidé ses hommes à ranger tables, chaises et autres vestiges de la célébration. Tout le monde était fatigué, éprouvé par l’attaque des fangeux. Néanmoins, ils gardaient le sourire, se prêtaient main-forte.
Ensuite, le chef de la garde avait observé les dégâts occasionnés : le compte de Rougelac ne serait pas heureux d’apprendre que la palissade avait souffert. Bah, elle avait bien fait son boulot ! Sans elle, le mariage aurait tourné au bain de sang. Il faudrait la consolider au plus vite : il était possible que de nouvelles créatures frappent à la porte dès cette nuit. La lutte était dure à Sombrebois : il s’agissait de grandes batailles et de petites victoires. Il donna ses directives aux deux soldats puis regagna ses quartiers, Hilde à ses côtés.
Tous deux n’avaient pas reparlé de l’attaque, occupés chacun de leur côté à remettre le bourg sur pied. Il n’avait pas su lui dire qu’il était heureux qu’elle ne soit pas blessée, mais leurs regards croisés et leurs sourires discrets avaient suffi à communiquer.
Dans les couloirs du château, ils discutaient de tout et de rien, profitant de la présence l’un de l’autre, un petit bonheur simple après l’événement qu’ils venaient de vivre. La situation aurait pu être bien plus dramatique…
- Je peux ?
Il n’hésita qu’une demi-seconde, lui sourit et ouvrit la porte. Il la laissa rentrer en premier puis ferma derrière lui. Il enleva les armes accrochées à sa ceinture et les posa délicatement sur son coffre, à côté de son lit. Sa dague acérée n’était jamais loin. Il enleva son armure de cuir et la posa contre le mur, après avoir poussé un soupir d’aise.
- Ça fait du bien de se débarrasser de ça.
En fin de journée, il avait l’impression de porter des plates tant l’armure pesait sur ses épaules. Tout occupé qu’il était à remettre de l’ordre, à se renseigner auprès des habitants du château et des soldats, il n’avait pas pris une seule minute pour lui.
- Je suis content que tu n’aies rien.
Il s’approcha de sa compagne et prit ses mains entre les siennes.
- Je suis étonné que tu aies écouté mes ordres.
Il rit.
- J’avais peur que tu agisses comme Rosen… Que tu prennes des risques.
Il baissa les yeux.
- Merci.
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| | | | Hector de SombreboisBaron
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Lun 27 Avr 2020 - 8:14 | | | Le travail d'Alaric, une fois Hector à l'abri, avait été mémorable. Il avait organisé, rassuré, rangé... Et si Hector n'en savait encore rien, nul doute qu'il le remercierait grandement d'avoir pris le relais en son absence dès qu'il le saurait. Florian et Rodron avaient donné un coup de main, c'est sûr, mais le chef de la garde avait su dépasser ses fonctions, prenant les initiatives nécessaires pour que les terres de Sombrebois restent ce qu'elles étaient devenues. Quoi qu'il en soit, Alaric allait sans doute vivre une nuit pleine de félicité, qui comblerait son cœur comme il le méritait... Hilde entra dans la chambre d'Alaric, sombre et austère comme toutes les chambres du château. Hilde eut le regard un instant hypnotisé par la dague étincelante de l'élu du son cœur. Elle lui semblait aussi brillante que leur amour... et aussi solide que son cœur était fragile. Elle se demandait si Alaric s'imaginait comme elle se sentait fragile face à lui. Il pourrait la briser en morceaux en lui disant seulement qu'il ne l'aimait pas. Mais ce ne furent pas ce genre de mots qui sortirent de sa bouche ; heureusement ! - Je suis content que tu n’aies rien.Elle lui sourit et il prit ses mains dans les siennes. - Je suis étonné que tu aies écouté mes ordres.
- Tu es le chef de la garde... Je dois t'obéir... lorsque je suis sur les remparts ! Ne vas pas t'imaginer que je t'obéirais toujours !Elle tentait de ne pas se montrer trop fragile. Après tout, elle était bûcheronne ; chef des bûcherons, même ! - J’avais peur que tu agisses comme Rosen… Que tu prennes des risques.
- Je prends des risques quand ils sont nécessaires... mais là, aller attaquer les fangeux au corps à corps... c'est juste... de la bêtise !Il baissa les yeux. - Merci.
- Et merci à toi de... d'avoir accepté de m'accueillir pour cette nuit.Elle posa délicatement ses lèvres sur celles d'Alaric avant que d'autres mots - qui eurent pu être bien moins heureux ! - ne viennent gâcher ce moment. C'était un baiser relativement sage mais... mais il emplit de mille délicieuses sensations la poitrine de son instigatrice. - Tu peux m'aider à défaire ma robe ?Elle se retourna, dévoilant le nœud du corsage de celle-ci - dans son dos, éviemment ! Elle n'était vraiment pas à l'aise dans celle-ci : trop serrée, trop bleue, trop féminine... et bien trop difficile à mettre et à enlever. Pénélope avait dû l'aider à l'enfiler elle qui ne portait habituellement que des vêtements masculins. Et la journée avait été longue dans celle-ci... Elle avait fait l'effort, pour Hector et Rosen... et un peu pour Alaric. Mais il était temps de s'en défaire et, bizarrement, le soulagement qui en découlait était bien supérieur à la crainte de se montrer dans sa courte chainse. Même si elle n'était ni à l'aise avec son corps, ni avec les garçons, elle avait confiance en Alaric, elle savait qu'il y avait quelque chose d'important entre eux, quelque chose de vrai et de sincère. Et qu'il était serait tout ce qu'il y a que plus doux et tendre avec elle. * Pénélope, elle, fût un peu plus méfiante lorsque Rosen lui demanda de la déshabiller. - Et bien je...
- Fin pas là… dans la chambre quoi… fin, z’avez compris… je crois…
- Bien sûr, madame ! Bien sûr...Et c'est ainsi que la préceptrice accompagna le petit groupe jusqu'à la chambre des barons, laissant les hommes s'occuper d'Hector, partir, avant d'elle-même s'occuper de la baronne. - Hector... aurait sans doute aimé être à ma place... glissa-t-elle avec une malice qu'on ne lui connaissait pas - sans doute les effets conjugués de l'alcool et du soulagement après la bataille. Toujours est-il qu'elle enleva sa robe à la baronne et fut un peu perturbée de voir que cette dernière ne portait que ce bel ouvrage noir. Elle en était un peu émoustillée... et s'enfuit de la sombre chambre avec promptitude ! La sieste des barons fut courte mais réparatrice - au moins pour Hector. Lorsque la douce voix de Rosen parvint à ses tympans, il lui sourit. - Je me sens bien, ma chère... Très bien même...Il regarda le fin rayon de lumière qui parvenait de l'extérieur... A sa couleur, cela devait être la fin de soirée... - Je suis un peu désolé que la journée ait finit ainsi... M'enfin je crois que tout le monde a su profiter de notre mariage... enfin... à part Martin et Michel. Comment va Michel d'ailleurs ?Hector parlait des deux gardes et surtout de celui qui avait été grièvement blessé. Le baron, en écoutant la réponse de Rosen, vit que ses bras, très enturbannés était presque immobilisés contre son ventre. Il entreprit donc de lui libérer les bras sans pour autant défaire complètement ses bandages. Lorsqu'il se redressa pour s'exécuter, il sentit un douleur dans son abdomen. - Heeee... ils nous ont quand même bien amochés les salauds !Et il se pencha au dessus de la poitrine de Rosen pour... défaire les bandages. Imaginez bien qu'il était plus perturbé par ce qu'il voyait que par la douleur qu'il ressentait encore. - Où est donc le début de ce fichu tissus ! S'énerva-t-il. |
| | | | Rosen de SombreboisBaronne
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Lun 27 Avr 2020 - 23:04 | | |
Une baronne pour Sombrebois Rosen feat Hector
Hector m’explique aller bien et me demande des nouvelles des deux gardes.
« Euh, eh bien… Je n’en sais pas plus que vous je crois. Michel a été soigné et emmené pour se reposer. Martin n’a rien me semble-t-il… »
J’essaie de me souvenir, mais je préfère mieux pas aux derniers souvenirs me revenant en mémoire : Moi complètement bourrée qui me suis foutue de la gueule de la prêtresse - on va espérer qu’elle ne souhaite pas me reproposer une balade dans les marais pour se venger – et surtout la pauvre Pénélope que j’ai dû terriblement embarrasser…
« Pénélope ? ’ Pouvez venir m’aider à me déshabiller ? avais-je demandé devant tout le monde.
- Et bien je...
- Fin pas là… dans la chambre quoi… fin, z’avez compris… je crois…
- Bien sûr, madame ! Bien sûr…
- Appelez moi Rosen ! Après, je pourrai vous aider à vous déshabiller aussi si vous voulez…
- Rosen, c'est gentil, mais ça ne sera pas nécessaire. J'y arriverai. Prenez soin d'Hector et de vous même..
- Bon, bon… avais-je dit alors que nous nous sommes rendues jusqu’à la chambre. Vous avez raison, vous vous débrouillerez mieux seule. »
Puis une fois dans la chambre :
« Hector... aurait sans doute aimé être à ma place.. avait-elle alors dit.
- Non, J'crois pas que Hector aime la cuisine... Si ? »
Mais quand je me suis retournée, la cuisinière était déjà partie… Faut que je fasse gaffe quand je suis bourrée quand même. C’est quand Hector tente de trafiquer mes bandages dans une plainte douloureuse que je reviens à moi. Il ne semble plus fâché. Ou plus vraiment. S’il m’a sourit et s’est dit désolé pour la journée, il ne tarde pas à s’énerver sur le linge.
- Hector... attendez… ai-je voulu l’arrêter.
- Où est donc le début de ce fichu tissus ! s’est-il alors énervé avant de me dire qu’il ne souhaitait pas voir la nuit gâchée.
- Le nœud doit être derrière ma nuque… ai-je finalement abandonné. Laissez-moi une seconde. »
Je me suis donc un peu tournée avec difficulté pour lui permettre de le défaire. J’ai terriblement mal aux bras et chaque semblant de mouvement me fait atrocement mal.
A me demander comment j’ai pu m’endormir avec une telle souffrance, et c’est d’ailleurs ce qui m’a réveillée. Je n’ai pas vraiment envie de faire quoi que ce soit, mais Hector ne semble pas s’en soucier.
Et puisque c’est ce qu’il souhaite, les bras immobiles le long du matelas, je le laisse s’occuper de moi toute la nuit durant. Une bien longue nuit qui aurait dû être plus festive, mais qui aurait pu être pire. Une bien longue nuit où résonnent comme bien souvent nos soupirs, nos gémissements et mes cris de plaisir.
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| | | | AlaricGarde de Sombrebois
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Ven 1 Mai 2020 - 12:04 | | | Ils rirent tous les deux, en repensant aux bêtises de la baronne des lieux. Alaric se morigéna, après tout, ce n’était pas drôle : Rosen était bien amochée. Sans doute la pression accumulée et la peur qu’ils avaient vécues plus tôt redescendait et ils riaient sans pouvoir s’en empêcher.
Le soldat se laissa embrasser, souriant contre les lèvres de sa compagne, ses mains posées délicatement sur ses hanches. Il hocha la tête, la laissa se retourner et, fronçant les sourcils, entreprit de défaire l’entrelacs de nœuds et de cordons qui maintenaient le vêtement. Les doigts gourds, peu habitués à cette tâche, Alaric pestait mentalement. Enfin, dans un calme feint, il parvint à défaire le corsage et la robe fila entre ses mains. Il rattrapa le tissu, soyeux, agréable au toucher.
Il avait trouvé Hilde très jolie avec cet habit, lui qui la voyait plus souvent en armure. Plus moulante, la robe dévoilait des courbes insoupçonnées, des formes féminines que la rousse préférait cacher d’ordinaire.
- Ça t’allait bien.
Il prit la robe et la posa sur la rambarde de son lit.
- Mais tu sais, je te préfère en armure.
Il se rapprocha de la bucheronne et déposa ses mains sur ses épaules. La fine chainse qu’il sentit sous ses doigts le fit frissonner.
- C’est plus toi.
Il l’embrassa à son tour, un baiser léger. Alaric n’avait pas envie d’enflammer le désir de Hilde trop rapidement. Il ne voulait pas la décevoir et lui faire de faux espoirs, mais il devait rester franc avec lui-même. Ils avaient tous les deux décider d’avancer pas à pas, elle le lui avait proposé un mois plus tôt. C’était ce qu’ils avaient fait jusqu’à présent et si cela suffisait au soldat, en était-il de même pour elle ?
- Hilde… Même ce soir, je préfèrerais qu’on n’aille pas trop loin. Tu m’en veux pas ?
Il avait besoin de savoir qu’ils étaient toujours sur la même longueur d’ondes, qu’ils avançaient ensemble, dans la même direction. Il aimait Hilde, il en était certain. Mais l’idée de construire quelque chose ne cessait de l’effrayer. À bien y réfléchir, il était un bien piètre compagnon : c’était son rôle de guider Hilde sur ce chemin-là, et pourtant leurs rôles s’inversaient.
Il lui prit la main et la mena vers son lit, où il lui proposa de s’assoir à ses côtés.
- Mais si t’as envie d’un truc… assez raisonnable, dis-moi.
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| | | | Hector de SombreboisBaron
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Mar 5 Mai 2020 - 8:51 | | |
Dans les deux chambres où se trouvaient des couples, les situation étaient très différentes. Un mâle profitait, autant qu'il le pouvait, de la chair de sa femelle offerte, vaincue, résignée, tandis que l'autre, tentait, au contraire de ralentir les ardeurs de la sienne. Cette dernière, Hilde - vous l'aurez compris - sentait son cœur battre comme jamais... Elle ressentait une excitation comme elle n'en avait jamais vécue ! Son corps presque dénudé semblait attiré par une force invisible vers celui de son cher Alaric. - Hilde… Même ce soir, je préférerais qu’on n’aille pas trop loin. Tu m’en veux pas ?
- ... non, bien sûr que non... Je... je ne suis pas très à l'aise non plus, mentit-elle affreusement. D'une main hésitante, le chef de la garde de Sombrebois mena Hilde sur son lit, s'asseyant sagement à ses côtés. - Mais si t’as envie d’un truc… assez raisonnable, dis-moi.
- Peut-être pourrions nous simplement dormir l'un contre l'autre ?C'était, en effet, peu de choses... et cela, pourtant, représentait énormément de choses dans l'esprit de la bûcheronne. C'était peut-être la plus grande preuve d'amour qu'un homme et une femme pouvait s'offrir. Renoncer à la tranquillité d'un lit à soi pour être au plus près de l'autre, sentir sa peau, ses cheveux, sa chaleur, tout ce qui chez quelqu'un d'autre nous dégoûterait et qui, ici, nous faisait envie... Alaric, évidemment, ne put refuser une si sage demande... et c'est ainsi que Hilde souleva sa chainse - le jeune homme avait-il prévu cela ? - l'enleva, et se glissa sous les draps. Elle n'avait point l'habitude de dormir nue mais elle en avait, ce soir, le désir. Elle aimait déjà sentir les caresses des tissus sur sa peau... Elle espérait évidemment que son amoureux se mut en amant, ou, au moins qu'il lui offre le soulagement de sentir leurs peaux se frôler, se caresser, s'embrasser et - qui sait ? - peut-être, cela les mènerait vers quelques gestes un peu plus intimes... * A Sombrebois, les jeunes gens en émoi
Dans leurs lits s'embrassent parfois
Se caressent, s'embrassent, se culbutent
Se lèchent ou s'offrent une belle turlute
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| | | | AlaricGarde de Sombrebois
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Dim 10 Mai 2020 - 12:25 | | | Alaric perçut son hésitation, sa déception également, même si Hilde tenta de la masquer. Le soldat sentit son cœur se serrer, il s’en voulut, mais il ne pouvait aller à l’encontre de ses principes. Pas maintenant. Pas ce soir. Aussi fut-il surpris lorsque sa compagne lui proposa de dormir simplement, l’un contre l’autre. Il devinait les idées qu’elle avait eues, ses envies lorsqu’elle avait passé le seuil de sa chambre. Alors, une simple nuit ensemble, il n’était pas certain qu’elle pourrait s’en contenter. Et lui, d’ailleurs ?
Elle fait ça pour moi. Il était touché par autant de compréhension de sa part, même si une part de lui-même se morigénait, l’insultait parce qu’il n’assurait décidément jamais avec elle. Il lui sourit et hocha la tête, se releva du lit, puis se stoppa lorsqu’elle se dévêtit totalement. Ses yeux bleus n’eurent qu’un bref aperçu de ses courbes gracieuses, de ses muscles dévoilés. Il n’eut pas le loisir de laisser son regard s’arrêter sur le galbe de ses seins, que la bucheronne filait déjà sous la couette, cachée de sa vue une fois pour toute. Il déglutit et contourna le lit. Alaric se déshabilla à son tour en lui tournant ostensiblement le dos, posa ses sous-vêtements sur la rambarde du lit puis s’y faufila.
La tête calée sur l’oreiller, il fixait le plafond, les bras croisés sur son torse. Il n’osait pas bouger, de peur de la toucher. Des pensées contradictoires tourbillonnaient dans son esprit. Devinant un silence gênant s’installer entre eux deux, et n’y tenant plus, il chassa ses raisonnements insensés, se redressa en s’appuyant sur son coude et se tourna vers Hilde. Qu’elle était jolie, ses cheveux formant un véritable soleil autour de son visage. Ses yeux étaient fermés, ses traits souvent tirés demeuraient détendus. Elle ne dormait pas déjà, cependant ; Alaric le devinait à sa respiration.
- Alors, tu me proposes de dormir avec toi… Et puis tu enlèves tes vêtements sans me laisser regarder… ce n’est pas juste.
Il déposa un baiser sur son épaule nue puis cala son visage dans le creux de son cou. Il passa sa main gauche autour du ventre de la rousse et la rapprocha de son corps en douceur.
- Les Trois n’apprécient pas les relations charnelles, énuméra-t-il, son souffle toujours contre l’épaule d’Hilde. Et tu sais que je ne veux pas les fâcher.
Il marqua une petite pause, laissa parcourir ses doigts sur le ventre de la rousse, un sourire taquin sur ses lèvres qu’elle ne pouvait voir.
- Mais, ils n’interdisent pas les contacts légers… Si ?
Il se redressa un peu plus, son visage surplombant celui de sa compagne, l’air malicieux.
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| | | | Hector de SombreboisBaron
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Mer 13 Mai 2020 - 0:25 | | | D'abord déçue de ne pas avoir senti son aimé s'approcher d'elle, Hilde fut heureuse d'entendre les draps bouger. Il se décidait enfin...
" Alors, tu me proposes de dormir avec toi… Et puis tu enlèves tes vêtements sans me laisser regarder… ce n’est pas juste.
- J'avais peur de trop de tenter... et d'être tentée...
- Les Trois n’apprécient pas les relations charnelles et tu sais que je ne veux pas les fâcher.
- Je sais bien... mais... qu'est-ce que...
- Mais, ils n’interdisent pas les contacts légers… Si ? "
Il l'avait embrassée, il avait serré son corps nu contre le sien... Et maintenant, alors qu'elle sentait la chaleur de son homme contre sa peau frissonnante, il lui parlait de plus de sensualité... Alors une autre forme de chaleur, intérieur cette fois, lui combla son cœur...
" J'crois pas... non... "
Son souffle était court et sa voix comme un soupir. Elle fondait... Sa main sur son ventre et son baiser dans le cou lui avait fait un tel effet... Alors elle saisit Alaric à l'épaule et le guida au dessus d'elle faisait glisser ses mains jusque sur ses joues pour attirer son visage et ses lèvres contre les siennes.
Son corps se tendait vers celui de son tendre chevalier.
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| | | | AlaricGarde de Sombrebois
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Ven 15 Mai 2020 - 15:53 | | | Tu avais peur de me tenter et d'être tentée. Elle était dans le même état que lui, sur le fil, hésitant à tomber d'un côté plutôt que de l'autre. Le coeur ou la raison ?
Il percevait la surprise dans sa voix, observait les frissons sur son corps nu, l'incomphrésension sur son visage. Enfin elle lui répondit, faible murmure, manifestation de son envie, de sa peur aussi. Alaric se laissa guider, embrassa tendrement ses lèvres, approfondit le baiser qu'elle lui réclamait. Hilde avait fait son choix ; elle ne tanguait plus sur le fil de ses désirs.
Pour une raison qui lui échappa, il repensa à sa première fois avec Margaux. Cette simple évocation manqua de le faire rire. Cette tentative avait été un franc désastre : tous les deux inexpérimentés, ils s'étaient retrouvés en cachette dans la grange de ses parents, plus curieux qu'amoureux. À cette époque, Alaric n'avait pas autant de principe que maintenant... Il était plus jeune, plus fougueux aussi.
Front contre front, il ferma les yeux et soupira. Il ne voulait pas commettre les mêmes erreurs que par le passé. Au départ, il n'avait pas voulu s'attacher, il ne voulait pas perdre d'autres personnes qu'il aimait. Il réalisa que c'était trop tard : sa famille, c'était Sombrebois désormais. Il s'y était déjà attaché plus que de raison. Pouvait-il seulement aller encore plus loin, ou devait-il faire demi-tour ?
Il posa un baiser sur le front de la bucheronne, puis se laissa tomber à côté d'elle, son bras toujours autour de sa taille.
- Prête à dormir contre moi ?
N'était-ce pas ce qu'elle avait demandé, après tout ? |
| | | | Hector de SombreboisBaron
| | Sujet: Re: Une baronne pour Sombrebois [PV Rosen, Hector, Alaric] (terminé) Mar 19 Mai 2020 - 8:25 | | | Alaric était un homme doux et bon, un homme de parole et même ici, dans une situation si propice à force, vilénie et mensonge, le chef de la garde de Sombrebois resta égal à lui-même. Ceci déçu presque un peu la bûcheronne. Elle aurait presque aimé qu'il déroge à sa parole, presque aimé qu'il soit un peu filou, presque aimé qu'il lui montre toute l'énergie que son corps pouvait lui offrir. " Prête à dormir contre moi ?
- Mmmmmmoui... " Et Hilde, à défaut de sexe, put expérimenter une nuit de tendresse, blottie, lovée dans les bras de son amoureux. Ceci n'était pas tout à fait ce qu'elle avait espéré mais, ma foi, c'était déjà fort agréable. Et demain serait un autre jour. Les deux sombreboisiens n'avaient pas prévu de mourir de si tôt et nul doute qu'ils pourraient aller plus loin, dans les jours à venir. C'est avec ce bel espoir qu'elle finit par trouver le sommeil, dans la chaleur des draps de son tendre Alaric, leurs peaux parfaitement épousées, leurs rêves à l'unisson, après une incroyable journée de noce, de combat et de tendresse. * C'est ainsi que le bourg et le château de Sombrebois conclurent cette journée de mariage baronnial. Il y eut tant d'émotion que, je crois, chacun parvint à s'endormir sans le moindre souci. Certains usés par la fatigue, d'autres épuisés d'amour, d'autres simplement soulagés d'être encore en vie. Demain l'heure serait à la reconstruction, au nettoyage et aux soins. La vie avait encore vaincu à Sombrebois, et cela n'était pas prêt de changer.
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