[Event] Les Joutes Royales - Enquête

Action :

Citation :

Tente de convaincre la bonne âme qui l'aide (Ombeline) qu'il faut envoyer des éclaireurs vers la caserne, voir si les rues sont sûr, avant d'y faire évacuer les survivants.

Spoiler:

Le monde est un chaos, et son désordre excède tout ce qu’on y voudrait apporter comme remède. Après tout, comment réussir à se sortir de ce tumulte? Que dis-je de ce cauchemar? Les corps s’empilaient, le sang coulait sans fin. Les cris, les pleurs résonnaient dans l’arène. Jamais la baronne n’avait-elle vu un spectacle aussi sanglant. Un spectacle grossier. La jeune Comtesse tenta tant bien que mal de faire un bandage à un jeune homme dont la main manquait, il ne cessait de crier, de sangloter en tenant ce qui lui restait de sa main. Adelaïde pouvait sentir le sang couler contre son propre bras, laissant une chaude caresse alors que les gouttes glissaient doucement sur elle. Une caresse incroyablement inconfortable. La jeune femme déchira rapidement le bas de sa magnifique robe et tenta de bander la blessure du jeune homme. Pour être complètement honnête, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle faisait. Aucune idée de comment attacher correctement un bandage et encore moins les mots pour tenter de calmer cet homme. Au fur et à mesure que les secondes passaient, elle pouvait sentir la panique l’envahir. Ses mains commençaient à trembler doucement, pendant que sa respiration devenait de plus en plus saccadée. Elle pouvait sentir des gouttes coulées sur son visage. Elle les essuya rapidement avec sa main pour se rendre compte que ce n’était pas de la sueur, mais bien des gouttelettes de sang des personnes qu’elle tentait d’aider. Puis, soudainement elle eut l’impression que le temps se figea. Son regard azuré se déplace d’un bout à bout de l’arène. Avant qu’un cri n’attire son attention.


« Pour ma fille! »


Puis un grondement, un cri de douleur, comme si l’âme de ce dernier était brisée. Puis sa lame qui s’enfonça rapidement dans la chair de son soi-disant mari. Elle vit Victor trésahir sur l’impact, alors qu’elle regardait la scène en silence, sous le choc. C’était ainsi que les gens réagissaient? Ne comprenait-il pas que se tourner les uns vers les autres n’aiderait en rien la situation. Certes la panique emportait souvent la raison. Adelaïde se figea alors qu’elle regarda la scène beaucoup trop sanglante. L’épée de leur souverain s’enfonça soudainement dans la chair de l’agresseur, et ce dernier tomba rapidement sur le sol, inerte. La mort était venue le chercher. La jeune femme secoua la tête, elle se devait de résister à la peur, de maîtriser cette dernière, de l’utiliser à son avantage. Mais elle avait la vague impression de perdre le contrôle. Elle ne semblait pas être la seule, une blonde se berçait dans le sang des victimes, paralysée par la peur. Elle semblait en état de choc, incapable de reprendre le contrôle sur elle-même. Elle se berçait en disant à qui voulait l’entendre;


« C’est de sa faute, de sa faute, de sa faute, oui, trop malade, idiote, idiote, trop malade, c’est de sa faute. La mort est partout, la trinité nous abandonne, Rikni ne veut plus de nous et Anür vient de nous punir une nouvelle fois, de sa faute, oui, tout est de sa faute. »


Adelaïde eut un haut-le-cœur alors que l’odeur de la chair brulée emplissait l’air. Elle posa sa main contre sa bouche, tentant tant bien que mal d’éviter l’odeur âcre qui envahissait l’air. Puis elle entendit la remarque d’une autre femme qui mentionnait avoir vu les créatures apparaître dans le port. C’était tout simplement impossible. Il y avait quelques choses qui ne tournaient pas rond. Une idée lui traversa la tête, une idée folle, qui serait peut-être lourde de conséquences. Mais qui n’essayait rien n’aurait rien… Adelaïde prit son courage à deux mains, elle s’avança d’un pas décidé avant d’interpeller le nouveau roi. « Votre Majesté » dit-elle en essayant de contrôler le tremblement de sa voix. « Il y a certainement un détail qui vous échappe. Ces créatures ne peuvent avoir traversé les défenses de la ville. La femme là-bas dit qu’ils sont arrivés par le port. Qui aurait pu vouloir entacher votre premier jour de règne? » Peut-être que ce dernier n’aimerait pas son attitude, peut-être croirait-elle que la Comtesse était folle, son teint blafard ainsi qu’à sa voix tremblante, n’aidait en rien. Mais elle savait son raisonnement logique. C’était impossible que ces créatures s’emparent de la ville sans aide. Qui aurait osé atteindre à la réputation du roi ainsi?

Actions a écrit:

-Se met à paniquer alors qu’elle voit le chaos autour d’elle.
-Écoute les nombreuses tirades des survivants
-Va demander au Roi qui pourrait lui en vouloir autant pour saboter son jour.

Actions:

Adelaïde regarda le Roi sans rien dire à sa remarque, ce n’était pas le moment d’être insultée par sa remarque au sujet de son mari ou celle de sa façon de penser. D’une façon ou d’une autre la vérité finirait par apparaître, et le Roi serait bien en mesure de trouver une solution non seulement au problèmes qui se présentait devant eux mais aussi d’une solution durable. La jeune femme releva doucement son regard azuré vers le Roi avant de répondre; « Vous savez tout comme moi comment sont les hommes. N’attendez rien de glorieux de leur part, et vous ne serez jamais déçu. » La Comtesse retourna sa tête vers son mari pendant quelques secondes, l’air pensive, regardant ce dernier qui semblait se faire soigner par une femme. Ses pensées allaient à toute allure. Et si les créatures avaient toujours été là comme le pensait le Roi? Est-ce que leur sortie n’était pas seulement une malheureuse coïncidence? Cela lui semblait plus qu’improbable mais c’était une possibilité… On les avait vu arriver dans le port… Et si quelqu’un les avait amener là? Un acte de vengeance comme une expérience qui aurait mal tourné… On disait que les créatures ne supportait pas le sel. Peut-être que quelqu’un avait tenté de confirmer cette théorique et l’expérience avait mal tourné? Son visage s’éclaira une seconde avant qu’elle ne se précipite vers le groupe de blessé sans saluer le roi. De toute façon, au vue des circonstances elle se doutait bien qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur – ou du moins elle se soucierait des conséquences plus tard. Pour le moment, il fallait absolument qu’elle retrouve la femme qui avait mentionné le port.


Alors, qu’elle marchait de long en large en tentant de retrouver l’informatrice, la Comtesse fut hélé par son mari. « Comment est ta blessure? » Dit-elle l’air un peu affolée. La jeune femme le fit tourner doucement avant d’observer le pansement de fortune qu’il venait de recevoir. Les mains de la Comtesse tremblaient, son souffle était de plus en plus court puis soudainement elle ferma doucement les yeux avant de murmurer; « Je ne peux pas Victor » avant de ses saisir de son surcot pour caller sa tête contre son épaule. La jeune Comtesse avait l’impression qu’elle avait perdu totalement le contrôle de ses émotions. « Je ne peux rien faire pour eux… » Sa voix craqua alors qu’elle tentait tant bien que mal de retenir ses larmes. Tout ce sang, les cadavres qui s’empilaient sous leur yeux, les pleurs et les cris de frayeur des gens, tout cela combiné aurait pu rendre même le plus sain des hommes fous. Et puis l’odeur! l’odeur de la mort L’odeur du sang, de chair qui brûlait, c’était trop. La sensibilité de son odorat de par sa condition n’aidait en rien. Comment pouvait-elle passer au travers de cela alors que la panique l’envahissait de plus en plus. La jeune femme se sépara rapidement de l’étreinte rassurante de son mari – car oui, avec tout ce qui se passait à ce moment précis c’était probablement la seule personne qui pourrait réellement la rassurer. Avant de se retourner pour mettre une main à sa bouche et une main sur son ventre, tentant tant bien de contrôler un haut le cœur. Cela lui prit plusieurs minutes avant de reprendre le contrôle sur ses violents hauts le cœur, elle ne se sentait pas bien, vraiment pas bien. La panique semblait l’envahir de plus en plus et ne semblait en aucun cas aider sa façon de penser, elle qui était généralement logique, se laissait contrôler par un trop plein d’émotion qui deviendrait de plus en plus dangereux.


Elle prit une nouvelle goulée d’air en fermant les yeux, puis les réouvrit alors qu’elle entendit un horrible gargouillis suivi de bruit qui semblait être d’une violence inouïe. C’est alors que ses prunelles azurées se posèrent sur une milicienne qui tabassait violemment un civil. Elle le frappait sans cesse, avec une violence hors du commun, comme si la rage s’était emparé de cette dernière. Son regard croisa ensuite celui de l’homme qui se faisait tabasser. Comment rester de marbre devant un regard aussi suppliant – ou du moins qui lui semblait si suppliant . La jeune femme se précipita vers la milicienne, tentant de l’agripper par le dos, et la tira de toute ses forces vers l’arrière. « Mais arrêtez! Arrêtez! Vous allez le tuer! »

Citation :

-Se met à paniquer encore plus alors qu’elle voit le chaos autour d’elle.
-Essaie de trouver la femme qui parlait du port pour l'interroger un peu plus
-Après une crise de panique, elle apperçoit Mady qui bat quelqu'un et essaie de l'arrêter.

Spoiler:

Actions:

Citation :

-Veux raccompagner Ombeline vers le groupe et dégage son chemin.
-Cherche / déchire un large morceau de tissu de banderole pour le transpercer de sa lance

Elle avait essayé. La panique l’avait poussée à jouer à l’héroïne. Sans penser une seule seconde elle alla à la rescousse de la milicienne et de l’homme qui se tabassait. Elle réussit à l’agripper pour la tirer hors de la portée de l’homme. Elle pouvait comprendre sa douleur, pouvait comprendre sa douleur, mais elle en aurait encore plus lorsqu’elle reprendrait son calme… Lorsqu’elle réaliserait qu’elle avait rompu son serment et attaqué des innocents… Puis, soudainement, la toute nouvelle Comtesse eut le souffle coupé. Le coude de la milicienne l’atteignit directement dans le ventre. Un coup d’une violence inouïe, comme si la rage avait décuplé les forces de la milicienne.


Puis, soudainement ce fut cette douleur qui lui transperça le ventre.


Une douleur qu’elle connaissait trop bien. Adelaïde tomba à la renverse, son dos heurtant violemment le sol dur et froid de la place. La jeune femme ferma les yeux en lâchant un cri. Ses bras se recroquevillèrent sur son ventre. « Non.. Non… Nooooon.» Elle put sentir une nouvelle fois le sang coulé sur ses jambes… Elle put sentir une nouvelle fois cette douleur horrible qui lui transperçait le ventre, comme la plus dangereuse des armes. Elle eut l’impression que le temps s’arrêta. La jeune femme ferma doucement les yeux, oubliant le chaos et la mort qui se déroulait autour d’elle. Faisant abstraction de la douleur des autres. Adelaïde se cambra, tenant son ventre toujours aussi plat entre ses mains. Les larmes montèrent doucement à ses yeux, pendant qu’elle avait l’impression que la douleur lui déchirait le ventre. La jeune femme laissa échapper un cri de douleur en fermant les yeux. Non cela ne pouvait pas arriver encore une fois… Pas encore une fois… Son monde ne pouvait s’écrouler encore une fois. Elle pouvait sentir les larmes coulées sur ses joues une nouvelle fois, en presque harmonie avec ces larmes qui coulaient doucement sur ses jambes. La mort n’est pas la plus grande perte dans la vie. La plus grande perte est ce qui meurt en nous pendant que nous vivons… et c’était la deuxième fois. La deuxième fois qu’on venait briser le cœur de la Comtesse. Adelaïde ne put s’empêcher de lâcher un autre cri. Cette fois un cri d’une douleur beaucoup plus profonde. Un cri qui aurait pu faire briser l’âme du plus solide des hommes. Elle n’avait pas besoin d’un guérisseur, elle savait déjà ce qui venait de se passer. Elle savait déjà que cette petite vie venait de partir aussi souvent qu’elle était arrivée. Qu’encore une fois les dieux lui enlever la partie d’elle qui l’encourageait à continuer dans ce monde chaotique. Perdre un être cher, c’est perdre un morceau de sa vie. Une pièce d’un puzzle qui restera à jamais inachevé au plus profond de son cœur. Alors imaginé lorsque ce dernier est le fruit de votre chair.


Combien de temps était-elle restée là, étendue? Elle n’en avait aucune idée. N’en avait plus rien à faire… N’avait plus rien à perdre… La jeune femme se retourna, se mettant à genou, puis releva doucement la tête, les yeux pleins de larmes, tentant tant bien que mal une vision qui aurait pu la calmer, la rassurer, lui murmurer que tout irait bien. Puis un sanglot vint s’échapper de ses lèvres, alors que ses deux mains se retrouvèrent une nouvelle fois sur son ventre maintenant vide. Et elle pleura. Pleura toutes les larmes de son corps. Peut-être n’était pas fait pour avoir d’enfant, peut-être avait-elle trop pêché pour les dieux et c’étaient une façon sadique de lui rappeler qu’elle était mauvaise. Cela faisait deux pertes en quelques mois. Deux pertes horribles qu’elle devrait porter comme fardeau. Elle ne s’était déjà pas pardonnée la première fois, et voilà que cela venait de recommencer… Adelaïde avait l’impression d’être seule au monde à ce moment précis, elle ne pouvait pas continuer, elle ne pouvait pas prendre la douleur… La comtesse pouvait sentir son corps trembler, elle était incapable de respirer, comme si le monde autour d’elle s’était vidé de tout l’air qui l’habitait. Adelaïde relava son regard rempli de larme vers le haut, priant silencieusement la trinité pour qu’ils prennent sa vie, là, maintenant.

Citation :

-Aggripe Mady pour la séparer et recoit un coup de le ventre
-Perd son enfant et commence à hurler de douleur et à pleurer.

Welll..... Je peux pas vraiment en faire plus à ce moment là... :mrgreen:

EDIT
Adelaide est en état de choc, et ne s'interposera pas sur aucune des prochaines actions.
Merci Siri pour le pile ou face :mrgreen: