Marbrume


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 [Event] Les Joutes Royales - Défense

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CatatonieMaître du jeu
Catatonie



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MessageSujet: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyDim 21 Avr 2019 - 0:49
[Event]
 Les Joutes Royales  

Avec Mathilde, Serena de Rivefière, Alexandre de Terresang, Logan de SylvecastelScarocci Corbera et Cécilia Valclair.

[Event] Les Joutes Royales - Défense D6fz3k10

   Les valeureux, assez braves pour tenter leur chance sous les yeux d’un peuple et de son Roi s’avancèrent tour à tour pour prendre place devant le Clerc Cesare qui les bénissait l’un après l’autre avec un sens du solennel et de la cérémonie qui renforçait d’autant plus la gravité de l’instant. De Hautevoie et Pardieu avaient livré un splendide combat qui plaçait la barre haute, très haute. Et sur les têtes encore non revêtues de heaumes des prétendants à la lice l’on pouvait déceler une pointe d’appréhension, une angoisse toute naturelle qui donnait l’impression que leurs armures resplendissantes étaient le coeur d’un suffocant brasier. Peut-être était-ce le cas, la ferveur d’un combat, le fracas des lames et armures et la gloire en perspective. Le tout sous le regard du dernier souverain du monde. Il y avait de quoi faire tourner la tête au plus solide des hommes.

    Une fois les combattants proprement oints le Prêtre se recula pour laisser place au héraut Royal qui s’avança en dépliant un rouleau de parchemin fin et coûteux. Tout jusque dans les moindres détails était riche et beau, n’en déplaise aux plus démunis, un tel événement se devait d’avoir un certain panache!

    Oyez!” Le silence qui s’abattit sur la lice témoignait de l’importance de la déclaration à venir. “J’appelle à combattre le Comte Aymeric de Beauharnais qui se mesurera au Vicomte Alexandre de Terresang!”

    Oh comme il avait brûlé au héraut de ne pas faire une brève pause en milieu d’annonce, un petit temps mort qu’il aurait assorti d’un léger sourire en coin du plus bel effet. Mais ce n’était pas le protocole, l’instant était à la gravité autant qu’à la fête et les usages se devaient d’être respectés. Il avait au lieu de cela bombé le torse et entonné les paroles d’usage avec force et conviction, comme il se devait de le faire.

    Combattants! Combattez pour la gloire, combattez pour l’honneur! Et combattez pour le Roi! L’histoire sera témoin de votre bravoure!”

    Et tandis que les deux nobles étaient coiffés de leurs heaumes et que les armures étaient une dernière fois vérifiées, le silence était toujours pesant, la tension palpable. Et chacun se demandait ce que le Roi, impassible, éprouvait en ce moment-même. Était-il fier et grave comme il se devait de l’être ou bien bouillait-il intérieurement comme tout son peuple? L’on pouvait à peine percevoir le bruit un vague émoi en provenance d’une ruelle du Goulot tout proche, certainement un détraqué qui s’opposait à la milice bien présente en ce jour.

    Après s’être salués d’un signe de tête les deux valeureux avaient véritablement pénétré la lice, celle où ils joueraient - si ce n’était leurs vies - leur réputation et l’avenir de leurs lignées. Si le combat des deux Chevaliers n’avaient été qu’un amuse-gueule d’ouverture, celui-ci était on ne peut plus sérieux.

    Ce fut le Vicomte de Terresang qui porta le premier coup, habilement dévié par son adversaire qui ne vit sa formidable opportunité de contre attaque empêchée par un long cri provenant de la même ruelle. Une femme à en douter par l’intonation. Le cri retomba et l’attention fut de nouveau sur les deux jouteurs qui se tournaient l’un autour de l’autre, cherchant la faille, le moment de frapper. S’en suivit une belle série de tailles et d’esquives de la part des deux nobles qui cherchaient leurs marques, tâtaient et se poussaient à la faute.

    Le cri qui s’éleva cette fois-ci ne fut pas celui d’une femme mais d’une foule entière qui se ruait sur la place et semblait pourchassée par…

    “FANGEUX! DES FANGEUX AU GOULOT!”

    Ce n’était pas des hommes qui pourchassaient ces gens mais bien des fangeux qui se ruaient sur cette presse qui tentait - en vain - de leur échapper, déchiquetant sans distinction femmes miliciens et enfants. C’était d’ailleurs une jeune femme qui avait crié un peu plus tôt avant que sa tête ne roule au sol, au moins aura-t-elle eu le privilège de se voir accorder une mort rapide, ce n’était pas le cas de tous. Dix fangeux contre une foule désarmée et le massacre qui se jouait sous les yeux des spectateurs des joutes était quelque chose que personne ne pourrait jamais oublier.

    Le corps brisé et déchiqueté d’une enfant vola, jeté comme un vulgaire déchet, et tomba dans les bras d’un milicien qui déstabilisé, eut à peine le temps de saisir l’horreur de l’instant avant que la bête ne se rue sur lui et ne lui arrache armes, armure et cage thoracique.

    Ceux qui n’avaient jamais vu ses monstres en action peinaient à croire qu’une telle horreur était finalement réelle, tandis que ceux qui avaient vécu l’exode fuyaient à toutes jambes, de sombres ombres dansant derrière les yeux. Certains erraient, hagards au milieu d’une foule qui avait cessé de se préoccuper des siens pour chercher la sécurité à tout prix. La panique des premiers instants tua presque autant que les bêtes elles-mêmes et l’on ne comptait plus les corps piétinés, brisés par des pairs qui ne s’en étaient même pas aperçu.

    “AUX ARMES! AUX ARMES! FAITES ÉVACUER LE ROI”

    “JAMAIS!”

    Comme s’il était véritablement utile de le préciser… Le Bailli d’Orsay organisait les défenses aux côtés du Roi qui avait refusé catégoriquement de quitter les lieux, mieux encore il menerait lui-même l’attaque contre les fangeux, refusant de mourir tel un petit monarque de campagne. S’il ne combattait pas aux côtés des siens aujourd’hui tout cela n’aurait servi à rien, et d’Orsay connaissait suffisamment bien son souverain pour savoir qu’il était vain d’insister. Eugénie de Sylvrur, désormais reine, avait été évacuée en larmes. Là encore la cour présente savait que s’il devait arriver malheur à la Reine les conséquences seraient dramatiques. Pleurait-elle de terreur ou de fierté? Personne n’aurait su le dire, mais le regard qu’elle lança à son époux au moment de quitter la place resterait une énigme pour beaucoup.

    L’on sonna la charge au milieu de ce qu’il restait des spectateurs terrifiés qui couraient en tous sens. Les dix bêtes tombèrent au prix de plus de deux-cent vies et grâce à l’aide inestimable d’une compagnie d’archers. Le Roi avait fait sa part, plus que sa part et bien que lourdement protégé il avait combattu comme un lion et abattu un fangeux d’une taille superbe en plein cou, envoyant la tête de celui-ci rouler par terre.

    La poussière retombait et c’était une scène de chaos, de guerre qui se dessinait devant le Roi et son peuple. Un par-terre de corps mutilés et de blessés agonisant, geignant faiblement dans une mare de sang qui arrivait presque aux chevilles. Pourtant la guerre était loin d’être terminée et si dix fangeux étaient sortis du Goulot il devait y en avoir bien plus dans ces ruelles sombres et traîtresses. Le Bailli aboyait ses ordres, dirigeait ses hommes et faisait évacuer les derniers spectateurs qui n’avaient su où se diriger dans ce chaos ambiant.

    Capitaine Langlois, faîtes conduire les blessés au Temple et décapitez les morts, tous les morts, vous m’avez bien compris?"

    L’homme salua plus brièvement qu’il ne l’aurait dû, mais on lui passerait pour l’heure cette petite infraction au protocole. Il y avait mieux à faire. Le Capitaine saisit l’un de ses Sergents au passage et l’envoya répartir ses hommes, ces derniers auraient une tâche immonde à accomplir, mais ils seraient loin des combats, pour le moment du moins...

    Bérurier! Faîtes décapiter et rassembler les cadavres au centre de la lice, faîtes garder les corps et brûlez-les immédiatement! On ne peut se permettre d’avoir plus de ces horreurs sur les bras! Exécution!”

    La chaîne de commandement faisait son oeuvre et l’ordre renaissait peu à peu, un bataillon serait dévouée à l’évacuation et la crémation des corps sur la place. Le reste des forces présente marcherait sur le Goulot. Et cette fois-ci c’était bien marche ou crève, pas de discours enivrant ni de marche lente et ordonnée. Non les soldats crevaient de peur, certains tenaient encore des morceaux de leurs camarades tombés entre leurs mains et beaucoup s’étaient fait dessus. Certains s’étaient agenouillés pour vomir d’horreur tandis que d’autres étaient relevés de force pour aller combattre Pouvait-on leur en vouloir? Il n’était question ni de comprendre ni d’excuser, il était question d’aller mourir dignement. Et peu importe si ce choix ne leur appartenait plus réellement.

    Le Roi entouré du Bailli et des Capitaines recevait les derniers rapports d’éclaireurs et organisait la lutte à venir. Le Goulot semblait perdu, tout du moins en partie. Comment expugner un tel dédale sans y perdre une armée entière? L’idée que proposa le Bailli, bien que révoltante, était peut-être la seule issue possible à cette catastrophe.

    Sire. Les éclaireurs nous rapportent que le quartier tombé est contre les murailles. Si mhh… Nous condamnions ces différents accès…” D’Orsay désigna sur une carte apportée dans l’urgence les quatre principales vois d’entrée au Goulot, sa voix tremblait car il savait que ce faisant il condamnait des milliers d’habitants à une mort certaine. “Nous aurions une chance d’endiguer la progression des fangeux et éviter de perdre la ville…” Il savait aussi quelle serait la réaction de Sigfroi face à cette éventualité. Avaient-ils seulement le choix?

    Vous plaisantez? Vous savez ce que cela implique?”

    Sire nous n’avons…”

    Pas le choix. Je sais.”

    D’une manière qui lui était peu commune le Roi envoya valser du pied une caisse en bois qui jouxtait la table où reposait la carte de la ville et se massa les tempes en ne cherchant absolument pas à masquer son désespoir. Ces gens qui mouraient et mourraient encore étaient son peuple, ses sujets. Il ne s’était pas fait couronner pour condamner des innocents à mort, il pensait mener les siens vers le renouveau et au lieu de cela…

    Sire?”

    Les deux poings fermés reposant sur la carte le dernier Roi du monde fixait le sol d’un air absent, ses pensées tournoyant sans cesse et allant de sa chère femme aux habitants terrifiés qu’il condamnait en les enfermant dans leur propre tombeau. Pourrait-il un jour se le pardonner? Et lui, lui pardonnerait-on?

    Faites préparer des matériaux, de quoi construire des barricades d’urgence pour contenir ces monstres. Nous les renforcerons plus tard. Postez des archers sur les murailles et près des carrefours à défendre.”

    Sigfroi releva la tête et on ne pouvait y lire que l’horreur d’une situation à laquelle personne n’avait été préparé, ce jour devait être le plus beau d’entre tous et voilà que le cauchemar était total. Il adressa une prière silencieuse aux Dieux qui ne l’avaient jamais abandonné et reprit ses esprits.

    Henri?”

    Seigneur?”

    Faites évacuer le Goulot, autant que possible, chaque vie compte. Et faites porter un message à la Reine, dites lui que… Elle comprendra…”

    Ne me dites pas que?”

    Vous croyez vraiment que je vais me terrer dans mon château pendant que mon peuple se fait massacrer? Un Roi sans honneur et sans peuple voilà ce que je deviendrais! Jamais Henri vous m’entendez? Jamais!”

    Le Bailli hocha la tête, autant parce qu’il savait que le Roi ne céderait pas et parce qu’il éprouvait à cet instant une admiration sans failles pour cet homme. C’est le Roi qu’il nous fallait se dit-il à lui-même, sans lui nous sommes perdus.

    Ce sera fait Sire.”

    Les Capitaines aboyèrent leurs ordres à leurs Sergents et l’on envoya des hommes chercher de quoi bâtir des palissades à la hâte pendant que les autres se préparaient à entrer dans le Goulot pour en évacuer les habitants et affronter la menace que vomissait ses ruelles sombres et crasseuses. Comment tout cela était-il possible? Ce fléau se moquait de tout ce que l’homme avait construit pour le contenir, des hautes murailles aux bûcher funéraires. À quoi bon se terrer comme des rats si l’ennemi parvenait à surgir on ne sait d’où ni comment? L’essentiel pour l’heure était de survivre et pourtant tous ceux qui se préparaient à la guerre, puisqu’il s’agissait bien d’une guerre, n’étaient pas certains d’y parvenir.

Par les Trois faites que tout cela n’ait été en vain…

    Eh vous! Venez par ici! Oui vous!”

    Les Sergents finissaient d’apostropher tous ceux qui se trouvaient encore sur la place et qui n’étaient assignés à aucun poste. Si tout le monde entendait survivre il faudrait que tous remontent leurs manches et y mettent du leur, sans quoi la victoire de personne deviendrait le défaite de tous. Et si Marbrume tombait l’humanité fonçait tête baissée vers l’extinction…

    Venez avec moi!”




Citation :
Certains s'en doutaient, d'autres n'auront rien vu venir, voilà pourquoi nous vous avions demandé si vous acceptiez la mort de vos personnages, sachez cependant qu'on fera notre maximum pour éviter ça!

Pas de joutes! Au lieu de ça vous aurez la lourde charge de sauver votre ville! Pour ça vous allez devoir installer des barricades aux carrefour libérés par le groupe attaque, et faire face à un peu d'adversité aussi! On vous a laissé de quoi vous amuser! Pour l'instant on vous laisse réagir à ce qu'il vient de se passer et suivre votre Sergent, le reste du scénario va se dérouler tout seul!

Pas d'ordre de passage, pour rappel nous vous demandons de poster avant samedi prochain à minuit, pour nous permettre de préparer le post le lendemain!

Encore une fois bienvenue dans cet évent et bon jeu à tous!

Date limite de post : le 27/04/19. Prochain tour le : 28/04/2019
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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyDim 21 Avr 2019 - 16:52
Logan s'était avancé pour recevoir la bénédiction du prêtre comme les autres combattants. Tout concentré qu'il était sur son combat à venir, il avait raté le gros des joutes entre les deux guerriers de légende.

Le héraut avait annoncé les deux nobles qui allaient devoir se faire face: Aymeric de Beauharnais et le manchot de Terresang.
Un infirme contre un jeune combattant entraîné, Logan retint le bâillement que lui inspirait cette joute. Il n'avait aucune affection pour l'infirme et espérait que ce soit le comte qui le remette en place. Cependant, au contraire de ses espérances, le vieux se défendait bien, trop bien.

Au loin, le châtelain entendit des cris qui le déconcentrèrent du combat. Un détraqué pouvait s'être avancé, mais ce hurlement lui rappelait trop un sentiment qu'il ne connaissait que trop: la panique et la peur, la vraie, celle qui vous prends aux tripes et ne être simulée. Puis peu de temps après celui là, toute une foule se mit à hurler de la sorte. Un cri de masse qui lui rappelait l'Exode, puis enfin, l'avertissement qu'il craignait:

-FANGEUX! DES FANGEUX AU GOULOT!

Depuis le temps qu'il en parlait avec ses subalternes que ce mur était en état misérable. Il ne pouvait que s'écrouler. Et le jour était arrivé.

Logan dégaina son épée puis observa autours de lui. Les gens de la populace, tous là, interdit. Ils attendaient qu'une paire de leader fasse le premier mouvement pour les suivre. Le châtelain hurla alors, probablement en même temps que d'autres:

-FUYEZ ! Fuyez vers l'Esplanade ! Ils sauront vous protéger! Fuyez pour vos vies !

Sans attendre, il fendit la foule, prenant des coups d'épaules de part et d'autres, son épée au clair l'aidant à se frayer un chemin. Il se rapprocha de la garde royale, cherchant comment aider.
Les sergents de la garde apostrophaient nobles et combattants qu'ils croisaient pour grossir leurs rangs.

Il se jeta dans la mêlée aux côtés de son nouveau roi. Peu importe son rang, seuls les actes comptaient. Et ce jour là, le jour de son sacre, alors qu'il aurait pu se retirer protégé par son escorte, il décida de rester, de défendre sa cité. Évidemment, ça ne rendait pas l'homme saint pour autant, mais on pouvait décemment penser que c'était un bon signe si le souverain se jetait lui aussi dans la bataille.


Ils réussirent à repousser les fangeux et bien vite se fit la question de bloquer les accès de la cité pour purger la zone envahie.
Son maître d'oeuvre et un de ses ouvriers étaient restés sur la place, il leur fit signe pour qu'ils se rapprochent vite:

-Allez chercher les autres, remplissez toutes les charrettes de bois et d'outils et amenez tout les hommes qui semblent à peu près en situation pour bâtir, dites leur qu'ils seront payés grassement. Prenez tout ce que le matériel pourra supporter et faites au plus vite !

Puis il fit signe à ses employés qui partirent et alla voir le sergent qui hélait tout le monde.

-Sergent, je suis le Châtelain Logan de Sylvecastel, bâtisseur. Je possède une scierie dans les faubourgs et j'ai envoyé mes hommes chercher mes employés et du bois, il devrait revenir d'ici une demie journée avec plusieurs tonnes de bois et de matériel de construction et la main d'œuvre nécessaire pour la reconstruction. D'ici là, je peux vous aider pour gérer le chantier si vous en avez besoin.

Son épée toujours à la main, son carquois et son arc récupérés auprès de son maître d'œuvre avant son départ, Logan ne cachait pas non plus qu'il pouvait aider au combat, mais ses capacités étaient bien plus utiles ici si il pouvait bloquer le passage.
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Mathilde VortigernFermière
Mathilde Vortigern



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyMar 23 Avr 2019 - 4:00
- Oh bah merde alors!

C'est tout ce qui sortit des lèvres délicates de la douce Mathilde lorsqu'elle entendit qu'on annonçait le duel entre Aymeric de Beauharnais et Alexandre de Terresang. Désormais installée de façon à ne pas permettre une miette du combat, la fermière, assise en tailleur, les coudes bien calés sur les genoux, les mains jointes devant sa bouche, se grignotait nerveusement l'ongle du pouce. Bon sang, c'est qu'il cognait pour de vrai. De Beauharnais évaluait son adversaire avec sagesse. De Terresang voulait marquer les esprits en donnant les premiers coups. C'est à peine si elle entendit le premier cri, toute plongée qu'elle était dans les premières minutes du duel. Le second, par contre, eut l'équivalent d'une grosse claque.

“FANGEUX! DES FANGEUX AU GOULOT!”

Mathilde lança à ceux qui l'entouraient Il faut fuir! Vite! Trouvez un abri!. Elle-même était déjà debout sur son tonneau, prête à sauter par terre sans même prendre le temps de saluer les deux inconnues qui, l'instant d'avant, partageaient son enthousiasme face aux batailles à venir. Trois pas plus tard, elle courait avec la foule. Vers où? Aucune idée. Les fangeux étaient du côté qu'elle avait emprunté pour arriver sur la place, elle allait à l'opposé avec la populace terrorisée. Elle avait vécu les premières secondes sans réfléchir. Pourtant, c'est ce qui pourrait lui sauver la vie.

Réfléchis, femme, tu vas te faire piétiner!

Comme de fait, Mathilde trébucha et se rattrapa in extremis à une épaule involontairement secourable. Son coeur battait, ses yeux allaient dans tous les sens, son souffle était court, son estomac noué. Elle avait réussi à s'en sortir au milieu d'un Labret gardé par une milice bien moins nombreuse qu'ici et entouré d'une simple palissade, et c'était à Marbrume qu'elle allait finir sa vie, loin de ses champs et de sa ferme. Elle se ravisa.

Du calme, tu ne mourras pas aujourd'hui.

Respirer, suivre la foule. Comme lorsqu'elle était tombée dans la rivière et que le courant l'avait emportée. Elle avait fini par ne pas lutter et se laisser aller au fil du courant, pour enfin se rapprocher du rivage en agitant bras et jambes dans un style très discutable. Mathilde suivait l'épaule qui l'avait secourue, cherchant désespérément un échappatoire... Impossible de voir ce qui se passait derrière, sous peine de tomber. Seuls les cris lui indiquaient que la menace était bien réelle. Mathilde bifurqua, cherchant à gagner l'espace d'entrainement au tir. Elle pourrait sans doute quitter la place et... et puis quoi? Elle verrait!

On sonna la charge. Par les Trois, sauvés! Elle s'immobilisa, un instant seulement, recevant des coups d'épaules de ceux qui continuaient à chercher un chemin vers la sortie et la sécurité. Elle vit les flèches, les lames, le sang. Elle entendit les cris de douleur, la terreur. Tout se déroulait sous ses yeux, au ralenti. Le roi était en vie. Elle aussi. Un étrange calme s'installa. La peur faisait place à l'organisation. Elle ne s'en était pas rendue compte, mais elle tenait maintenant son arc dans la main droite.

Qu'est-ce que tu comptes faire, Mathilde, tu es une fermière, pas une combattante. Va-t'en.

Les ordres tonnaient autour d'elle tandis que quelques civils quittaient encore les lieux. Ses jambes tremblaient. Son coeur tambourinait beaucoup trop dans ses tempes. Mais elle restait là, sur cette place où une scène apocalyptique venait de prendre fin. Une voix la sortit de son état de choc.

“Eh vous! Venez par ici! Oui vous! Venez avec moi!"

Mathilde ne se fait pas prier deux fois et rejoint l'homme qui l'a appelée. Un soldat. Elle n'a aucune idée de son grade, et elle s'en fiche royalement.

- Mathilde Dumas. Je peux aider. Je veux aider. Dites-moi ce que je peux faire.

N'importe quoi, Mathilde, tu ferais bien mieux de déguerpir. Non. Un arc à la main, un carquois qui pourrait être mieux garni, une dague à la ceinture, Mathilde, dans sa robe de lin clair désormais tachée du sang de ses semblables, était bien décidée à survivre encore un peu.
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Cécilia ValclairChasseuse
Cécilia Valclair



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyMar 23 Avr 2019 - 4:33
Un nouveau duel ? Oui, un nouveau combat ! Ça m'intriguait un peu ! Oui ça m'intriguait un peu plus ! Mais voila, c'était bizarre... Tres bizarre. Je suis a la fois fascinée et dégoutée par cela. Je ne me comprends pas vraiment et j'hausse même un peu les épaules en regardant le combat. Oui, ça m'inspire pas plus que ça, mais c'est amusant. Alors, je me suis assisse bien assidument pour pouvoir regarder le combat, avant d'être prise de court par des cris ? Des cris ? Comment ça ? Des cris de gens qui ont peur, pas des cris de gens admiratifs... Ça m'inspire pas tout ça, pas du tout. Vraiment pas... Ça m'inquiète même beaucoup. Le combat m'intéresse déja plus du tout. J'ai envie d'être ailleurs. Oui, ailleurs... D'autres cris. On dit un mot que je ne veux pas entendre. On le dit et le répète même souvent. Des fangeux... Des fangeux a Marbrume. Des monstres dans ce secteur... Pourquoi ? Pourquoi ! POURQUOI ! Pourquoi ici ? Pourquoi ? C'est encore de ma faute ? Oui ça doit être ça. Je porte malheur, oui... Je porte malheur. Je les attire, c'est ça. Les fangeux sont la encore parce que je suis la. J'aurais pas due venir a Marbrume, c'est de ma faute. Pourquoi, pourquoi maintenant... J'aurais due rester terrer dans la forêt. Au moins la-bas... Personne est en danger par ma faute. Comme avec la troupe de mercenaires, c'était encore de ma faute.

Des cris encore et encore... Mon cerveau bloque complètement, mes muscles ne veulent rien savoir... Je sens mon estomac se serrer violemment, alors que la peur me submerge a une vitesse folle. Tellement vite, que je me recroqueville sur moi-même encore assisse sur l'estrade. Je ne suis plus capable, je ne suis pas capable. J'ai trop peur, j'ai trop envie d'oublier tout et de fermer les yeux pour essayer d'oublier. Mais je suis pas capable d'oublier, je suis pas capable. Mon cerveau oublis jamais. Mon cerveau pense toujours. Mais je bloque totalement, je ne suis pas capable. Je resserre mes bras autour de mes jambes. On me bouscule, je me sens tomber sur le coté alors que j'essaie de me faire oublier, d'etre toute petite. Oui, si je suis toute petite... On va m'oublier. Si je fais mine d'etre pas la, on va me laisser tranquille.

Mais les cris, les cris... J'ai mal a la tête.... J'ai mal, je souffre... Les cris... Ils sont comme ceux d'avant. Pareil, identique. Je veux pas les entendre, je veux pas voir, je veux rien savoir. La la la... Il ne se passe rien. La la la. Je ne vois que de jolies choses. La la la, je... je... Je... n'y arrive pas. Je n'ai plus la force. Je vais mourir ? Surement... Oui, mourir... Non, faut pas. Pas du tout. Non non... Je ne veux pas mourir... Pas tout de suite. Mais que faire, me cacher... Oui, me cacher. Mon cerveau recommençait a fonctionner. Mon corps voulait a nouveau a bouger. Je connaissais que trop bien les fangeux, je savais que trop bien de quoi ils étaient capables. Alors, dans un regain de volonté... Je me précipitai vers l'avant pour m'éloigner le plus vite que je pu. J'avais assez vue de carnages... Je ne voulais plus en revoir un autre...

Me retrouvant, je ne sais ou... Je m'acculai brièvement contre un mur tandis que j'évaluais la situation en silence. Mon regard vaguait par-ci, par-la, alors que fébrilement, je remontais mon arc, replacant la corde sur mon arc pour pouvoir etre prete... Prete a je ne sais quoi. Tirer dans une personne pour la ralentir pour pouvoir mieux fuir ? Tirer sur un fangeux ? Je ne savais pas trop. Je sentais mes tripes se resserrer encore de plus bel en songeant aux fangeux. Mes mains tremblaient sur mon arc, mes doigts tapotaient les bois encore et encore. Je ne me sentais pas du tout prête a me battre. Je ne voulais pas, j'avais bien trop peur... Bien trop peur des monstres... Je ne voulais pas revivre le passé, pas encore... Je baissai mon regard un moment, alors que j'entendais les appels des officiers de la milice qui tentaient d'organiser la contre offensif, mais aussi et surtout un moyen de contenir les bêtes... Contenir les fangeux, c'est impossible... Des monstres comme eux, ça ne peut pas être retenu longtemps... Du moins, seule, j'ai jamais pu. Peut-être qu'eux réussiront ? Je sais pas, je pense pas. Je crois pas, mais peut-être. Peut-être... Je pourrais aider ? Oui, je pourrais peut-être aider. Mais je sais pas ce que je pourrais faire.

Je suis juste une vulgaire femme... Une sauvage... Une simple pisteuse qui fuit toujours... Alors, aider... C'est beaucoup demander. Beaucoup trop, je ne me sens pas le courage. Mais, je peux écouter... je peux écouter voir ce qui se dit. Et peut-être, oui peut-être que je pourrais aider. Oui, peut-être. Je vais écouter, je vais écouter les gens et aider...Si j'en suis capable. Mon arc aussi... Je peux aider avec, je sais tirer a l'arc. Mon mentor m'a montré, il y a longtemps.




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Alexandre de TerresangVicomte
Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyJeu 25 Avr 2019 - 9:42
Alexandre se disait que le destin faisait bien les choses ou alors que le Roi avait un sens de l'humour douteux si il avait fait les tirages au sort … le Vicomte de Terresang allait donc se mesurer face à son ancien allié, le nouveau Comte Aymeric de Beauharnais dont il n'avait pas revu depuis plusieurs mois, il ne lui avait même pas présenté ses condoléances en personne ni en missive … il savait qu'il n'aurait pas était le bienvenue et surtout, tout deux savaient que tous les hypocrites de la noblesse étaient venu le jour même.

Il se dirigea alors vers l'arène tout en dégainant son épée longue à une main et mettant sa rondache attachée à son bras infirme en avant, ce combat promettait être un beau duel … encore plus que les deux pseudos chevaliers qui avaient jouté avant eux. Il s'avança alors et le signal fut donné.

 « Messire de Beauharnais...» Il attaqua alors le premier d'une puissante estocade sur le flanc gauche du comte puis lorsque ce dernier évita de justesse son coup, il continua sa phrase.  « Je suis désolé pour votre père. »

Sa phrase fut ponctuée par le cri d'une femme … au loin, il espérait que son vieux pressentiment de soldat ne lui disait pas qu'il y avait un soucis … ce n'était peut être qu'une personne qui avait peut être forcée sur la bouteille tout en soutenant les deux hommes… Terresang pouvait-il vraiment se berner ? Il esquiva alors l'épée de l'ancien milicien et cette fois, un cri plus assourdissant se fit entendre … il le savait ! Il se tourna alors vers les tribunes où la panique commençait à secouer tout le monde, merde ! Encore ?! Une seconde attaque en moins de deux ans et cette fois c'était lorsque le Roi était là ! Merde, merde, merde …

AUX ARMES! AUX ARMES! FAITES ÉVACUER LE ROI”

Alexandre se secoua l'esprit et alors qu'une partie de la foule commençait à partir sur l'Esplanade sous l'insistance du chien de Nerra, le Vicomte se tourna vers ses hommes qui avaient accouru pour défendre leur seigneur et aider la foule à évacuer la place … merde, le Goulot était semble t-il attaquer… le bureau de recrutement de l'Ordre se trouvait là ! Putain, fais chier !

 « Bertrand, prévenez Enrik que nous avons besoin des artisans qui nous restent, il doit en rester une dizaine qui ne sont pas affectés à nos chantiers en cours et que tout le bois nécessaire soit prêt ! » Il se rendit compte que un peu plus loin se dessinait la même musique avec le châtelain de Sylvecastel, bah qu'importe ! Il était là avant … putain Alexandre, arrête de faire ton gamin !

 « Je ne vais pas te laisser là, Alexandre ... »

 « Bouge toi ton cul de vieux chevalier ! »

Il ne servait à rien de forcer avec le Vicomte et le borgne se mit à aller vers l'Esplanade pour prévenir l'Ordre qu'il faudrait au plus vite faire parvenir jusqu'ici ! Il se dirigea alors avec ses trois hommes d'armes jusqu'au Sergent qui apostropha tout le monde.

 « Je suis le Vicomte Alexandre de Terresang et Maître de l'Ordre de l'Astre d'Azur et tout comme mon compère, une caravane d'artisan et de matériel arrivera d'ici une ou deux heures ! D'ici là, mes hommes et moi sommes au service de la Cité ! »
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Scarocci CorberaChevalier itinérant
Scarocci Corbera



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyVen 26 Avr 2019 - 23:04
- Ah.... ah....

Derrière son casque, Scarocci respirait avec lourdeur. Ses deux épées étaient plantées dans le corps d'un fangeux. Il y avait du sang et des tripes partout. Sur le sol. Sur le fangeux. Sur les cadavres répartis sur la terre comme des feuilles un soir d'automne.

Et sur lui. Le sang du fangeux avait explosé dans une gerbe cramoisie sous les coups du chevalier, barrant son torse en diagonale. Il l'avait tué juste avant qu'il ne se fasse broyer la tête. La main du fangeux, qui avait saisie son casque, glissa lentement, laissant une marque de sang en forme de main en plein milieu du casque du chevalier.

Il regarda autour de lui. Il tremblait. De fureur, et de l’adrénaline du combat. Pas de peur, non. La peur était dans l'attente. Au milieu de la bataille, il frappait et tuait sans hésitation.

- Par Serus...

Un nombre incalculable de morts. Pour rien. Pendant ce tournoi ! Ils avaient tout gâché ! La joie, la fête, le couronnement ! INCONCEVABLE. SCANDALEUX. VENGEANCE. VENGEANCE. VENGEANCE. VENGEANCE. MORT.

Il retira ses deux lames du cadavre du fangeux, et s'acharna sur ce dernier, avant de le décapiter, et d'écraser sa tête comme une pastèque en marchand dessus.

Il continua de regarder autour de lui. Une dizaine de fangeux étaient morts.

IL EN FAUT PLUS !

Ici et là, on décapitait les nombreux cadavres d'hommes, de femmes et d'enfants. Boiteux, mais miraculeusement indemne, Scarocci, avec sa grande cape blanche derrière lui, fulminait. Il sortait de l'arène pour se retrouver dans la rue, suivant avec un calme inquiétant le mouvement de foule derrière lui. Il se retrouva juste à coté d'une jeune femme, Cécilia Valclair. La blonde qu'il avait écarté de son chemin pour descendre des gradins. Elle semblait en état de choc, respirant avec difficulté, le visage pâle comme la neige.

- Mademoiselle.

Il se tenait droit devant elle, son casque souillé par la marque de la main de fangeux, ses deux lames dégoulinantes de sang inhumain. Il essaya de la rassurer, à sa manière.

- Je ne laisserais pas ca impuni ! Il avisa son arc. Venez m'aider, ou allez sauvez ce qui en ont besoin !

Au milieu du brouhara, il entendit le nom d'Alexandre de Terresang. Il se retourna, et le vit en train de discuter avec un Sergent de la Milice. Il se dirigea vers lui.

- HOLA, TERRESANG !

Son attention attirée, il boita vers eux, et fit un signe de tête au sergent, avant de saluer Mathilde et Logan de Sylvecastel

- Je suis Scarocci Corbera, chevalier d'Arcadia. Vous pourrez également compter sur mon aide, et celle de mon destrier !

- Votre destrier ? demanda un des gardes, qui n'en voyait aucun.

Scarocci sentit une pointe d'orgeuil et d'excitation. Oui ! Son destier ! Bidigon ! Monture et cavalier, unis dans la guerre ! Il allait se battre ! Se VENGER. TUER LES FANGEUX !

Il se retourna et hurla un puissant, viril, et majestueux BIDIGOOOOOOOOOOON !

Bon... c'était aussi un peu ridicule. Jusqu'à ce qu'un henissement sonore, recouvrant aisément le brouhaha ambiant de la foule en panique, se fire entendre, suivit d'un bruit de bois brisé, et de celui des sabots percutant le sol pavé de la ville.

Puis, il fit son apparition. Un cheval de guerre noir, non pas grand, ni imposant, mais absolument immense, dominant les chevaux de traits, plus épais qu'un taureau. Caparaçonné d'acier, la bête de guerre avançait avec une telle force et une telle vitesse sur les pavés que des morceaux de pierre volaient derrière lui. Son épaisse crinière ténébreuse flottant au vent, le destrier de plus d'une tonne se mit à hennir en réponse à son cavalier. Arrivé devant lui, il se cabra, agitant ses énormes sabots cerclés de fer, avant de reposer ses quatre pattes puissantes et aussi épaisses que des troncs d'arbres sur le sol dans un étourdissant fracas.

D'un geste affectueux, Scarocci caressa le museau du cheval, qui se mit à renifler avec intérêt le liquide rouge sur l'armure du cavalier. Ses yeux injecté de sang, Bidigon fixait Alexandre et Cécilia avec ce qui ressemblait à une agressivité contenue.

Scarocci, d'un bond, d'une souplesse presque surnaturelle pour son accoutrement, se retrouva sur le dos du monstrueux cheval. Il n'avait pas de rênes pour le commander. Sans qu'il ne dise rien, Bidigon recula et pivota sur le côté pour que Scarocci présente son flanc au reste de la troupe.

- Avec mon preux destrier, nous pulvériserons tout fangeux s'approchant ! Comptez sur moi !
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Serena de RivefièreCoutilier
Serena de Rivefière



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptySam 27 Avr 2019 - 14:32
Fangeux ! Des Fangeux au goulot !


Tout devint soudain silencieux, flou et même arrêté. Ses mains encore unies après un applaudissement spontané, son corps et même son esprit ne semblèrent plus fonctionner. Il y avait des cris, il y avait de la terreur et il y avait du sang. Mais tout cela, tout cela, l’espace d’un instant, d’une seconde, tout cela lui paraissait loin, surréaliste. Pourquoi, comment…. Ou plutôt, prévisible traversèrent son esprit avant qu’elle ne revienne durement à la réalité et au temps présent.


Rapidement emportée par une vague de panique, Serena fit ce qu’elle put pour revenir à contre-courant, son arme dégainée. L’horreur était sur place, des têtes éparpillées sur les pavés déjà immaculés de sang. Et pourtant, pourtant ce n’était là que le début. La milicienne le savait que trop bien, il fallait faire vite avant que la souillure se propage et que la citée soit perdue. Le roi ? Croyez-le ou non, ce n’était pas sa principale préoccupation. Quand était-il de Roland ? De ses frères, de Sydonnie ? Nathandall ? Mais aussi Aymeric et… tout le monde…Où étaient-ils dans ce chaos ? Pouvait-elle espérer les retrouver vivants ? Instinctivement, elle chercha rapidement à les rejoindre, mais le chaos fut trop grand.


« Eh vous! Venez par ici! Oui vous! »


Tournant alors son attention sur l’un de ses sergents, elle comprit qui n’était malheureusement pas leur aux retrouvailles et s’approcha alors rapidement du groupe d’individu, semblant déjà presque essoufflée par le choc.

« Mathilde.. ? Qu’est-ce…»


Lança-t-elle sans retenue, bien surprise de la voir ici. Puis, elle reprit son calme ou du moins sa lucidité et lui adressa finalement un simple sourire amical et compréhensif. Certains ne lui étaient pas non plus inconnus, mais pas le temps de saluer le monde.


« Serena de Rivefière, milicienne affectée à l’exploration, Sergent.. »


Fit-elle alors décrochant finalement son arc et ses flèches. Elle n’était pas la plus adroite des archères, mais elle espérait tout de même pouvoir veiller à limiter le danger à distance en couvrant leurs arrières si besoin. Après tout, tous s’exposaient aux dangers tant que la menace n’était pas neutralisée.


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CatatonieMaître du jeu
Catatonie



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyDim 28 Avr 2019 - 0:00
Bordel ” pesta le sergent en regardant le massacre

L’homme se tenait droit, une épée ensanglantée dont le liquide pourpre longeait lentement la lame, les gouttelettes rougeâtres s’abattant sur le sol déjà marqué par le sang, par la mort. Du plus loin qu’il s’en souvienne, jamais l’homme n’avait vu telle catastrophe dans Marbrume, la première attaque de la fange dans la ville, n’était qu’une pâle joueuse à côté de celle-ci. L’homme dont la carrure imposante dépassait facilement l’ensemble du groupe, même le chevalier en armure, avisait la troupe qui arrivait peu à peu jusqu’à lui. Les ordres qu’il avait reçus ne laissaient aucun doute, son groupe ne serait pas la première ligne, mais la seconde, dans le fond n’était-ce pas le pire de pouvoir potentiellement essuyer les erreurs des autres ? Déglutissant, fixant un tas de victimes qu’un milicien venait d’allumer, laissant la fumée noirâtre et l’odeur de la chair grillée se répandre autour d’eux. Les gémissants semblaient omniprésents, plaintifs, succombant, une femme non loin d’eux venait d’être décapitée encore vivante pour unique crime d’avoir une morsure d’un fangeux sur la cuisse. Fronçant les sourcils, comprenant sans comprendre, n’ayant pas le temps de réfléchir, comme le reste du groupe finalement, l’homme d’armes conserva son épée à la main, il allait falloir agir vite, très vite.

Analyser ne pouvait être que la première étape, alors qu’il se rapprochait d’un pas rapide vers les premiers arrivants, un homme dont il ne connaissait ni le visage ni le nom. Le détaillant de haut en bas, lame toujours dégainée, il ne put retenir un roulement des yeux alors que la suite de la présentation lui semblait aberrante. Pensait-il réellement qu’ils allaient tous avoir le temps d’attendre des renforts, de l’aide ? Pensaient-ils tous réellement que le groupe d’attaquant accompagné des archets allait tenir une heure ou deux ou plus ? Jamais. Jamais. Jamais. Avaient-ils vu tous, les centaines de morts provoqués par dix fangeux ? Qu’imaginaient-ils alors devant le double, le quadruple, peut-être même beaucoup plus qui se trouvaient derrière eux, dans le goulot, là où tout allait être condamné, là où le groupe allait condamner volontairement l’ensemble des habitants restants n’ayant pas été évacué.

Logan, Mathilde, toute aide est bon à prendre ” fit-il rapidement “ Sergent Beltaraie. Navré de faire votre connaissance dans ses conditions.

Il s’arrêta, inutile de faire la parlote, le temps venait à manquer et les hurlements provenant du fin fond du goulot ne pouvait laisser rien présager de bon. Détaillant les derniers arrivants, qui se présentèrent tous un par un, sauf une blondinette qui ne savait pas elle-même ce qu’elle faisait là, l’homme crut bon de prendre la parole. Avisant d’un air las, le chevalier engoncer dans son armure, perché sur un cheval qui venait de sortir dont seule la trinité savez où. Le comportement de ce dernier sembla agacer sérieusement l’homme d’armes, qui frappa une tête qui traînait là de son épée, le détaillant avec sévérité, faisant quelques pas en longueur, réfléchissant à la stratégie à tenir. Qu’avait-il, deux nobles, un chevalier, une milicienne et deux femmes du peuple, c’était tout, vraiment tout ? Par Anür elle-même, ils allaient avoir besoin de la bénédiction de Rikni si il voulait que la grande cité résiste encore un peu.

Le premier qui me sort qu’il va ramener quiconque dans une heure, je le tue moi-même de mes propres mains, parce que si nous sommes encore en vie dans une heure, vous pourrez remercier la trinité de sa bienveillance ” débuta-t-elle vivement “ Et vous là, descendez de votre cheval, vous pensez faire quoi de là-haut ? Construire avec votre cul ?!

Il enjamba un corps continuant sa démarche nerveuse et colérique, prenant une grande inspiration, le sergent comprit de lui-même que ce n’était pas le moment, vraiment pas le moment de s’énerver, on lui avait confié une tâche, des personnes pour le faire à lui, à eux de s’adapter. Il allait falloir construire, avec quoi ? Tout ce qu’ils allaient pouvoir trouver sous la main, des corps, des volets, des portes, des décorations, des dalles de pierre, des planches qui traînaient ici et là, absolument tout ce qu’ils allaient pouvoir trouver, autant dire que les corps, n’allaient pas servir uniquement à faire un joli bûché.

Le roi a décidé d’organiser trois groupes pour tenter de sauver la ville, félicitations, vous faites partir du deuxième. Nous allons devoir soutenir les attaquants qui vont repousser la fange autant que possible, nous on est derrière on va construire les barricades avec tout ce qu’on peut trouver, absolument tout. On doit condamner le quartier. Sauvez ceux qui peuvent encore évacuer, mais autant vous le dire, vous allez condamner bon nombre de citoyens, mais le plus grand nombre importe aujourd’hui.

Il laissa un long silence s’installer, les armes n’allaient pas être utiles, ici, du moins en théorie si le premier groupe faisait bien son travail. Eux ils avaient un rôle de sauveteurs, de constructeur, c’était tout et déjà largement suffisant. Plantant son épée de rage dans le corps d’un fangeux qui avait succombé à l’imposante défense, Beltaraie semblait tout comme les personnes présentes affectée par la situation. Son visage était froid, sévère, tourmenté, sa chevelure brune partait en tous sens, sa tenue était recouverte du liquide carmin et semblait-il même avoir perdu un doigt au combat. Le temps écoulait été déjà trop long, il fallait attaquer, l’attaque venait d’être lancé et le groupe destiné à servir de sacrifice pour la bonne cause s’était précipité.

Allons-y, dans un premier temps rapportez tout ce que vous pourrez trouver pour faire un premier barrage, fouillez les habitations, défoncez les portes, embarquez les meubles les corps et surtout décapitez bien tous ceux dont la tête est encore solidement attachée au buste, vous entendez ?! ” il avisa la blonde “ Toi, tu ne parles pas, je t’aime bien, tu vas être avec Logan, vous allez en avant et vous hurlez si un fangeux ou que ce soit approcher, vous me décapitez les corps. ” il attendit une seconde “ Mathilde, mh, c’est ça, bon toi, tu vas avec la blonde là, Serena, entrez dans les habitations et rapportez-nous de quoi débuter la barricade. ” Détaillant le chevalier et le vicomte il conclut “ Vous, vous restez pas loin, mais vous nous trouvez aussi de quoi faire la barricade, restez pas trop loin des deux premiers, on sait jamais ! ON NE TRAÎNE PAS

Il avait hurlé pour conclure afin que tout le monde réalise ce qu’il devait faire, l’heure n’était plus aux bavardages, mais à l’action et fallait-il bien l’avouer, du moins au moins à soi-même, si la trinité ne venait pas un peu en aide à l’ensemble, aucun doute que personne ne survivrait. Ni eux, ni Marbrume, ni même l’humanité. Plus loin, au milieu de la ruelle une femme était sur le sol, tenant contre elle la dépouille de son époux. Hurlant à s’en faire saigner la gorge, hurlant pour qu’on lui vienne en aide, qu’on vienne aider à relever son mari, qu’on l’aide à le transporter à l’abri.

Il va se relever, il va se relever, aidez-moi, aidez-moi, par la trinité s’il vous plaît, je vous en conjure

L’homme est recouvert de sang, sans qu’il ne soit à première vue en mesure d’identifier clairement s’il provient de lui, de son épouse, d’un fangeux ou d’une autre victime. Il ne réagit pas ni aux appels ni aux mouvements de son épouse, il semble inconscient sur le moment.


[Event] Les Joutes Royales - Défense IfDH7cb 1D20 pour déterminer le degré de panique qui s’imprègne du groupe.

Mathilde
Pour réussir il faut faire un jet 13 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 14 ou plus
Résultat : 16, échec ton personnage sembles défaillir et une angoisse arrive jusqu'à elle.

Serena de Rivefière
Pour réussir il faut faire un jet 10 (+1 survie en milieu hostile, +1 volonté de fer) soit 12 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 13 ou plus
Résultat : 6, réussite, ton personnage sembles bien résister à l'ensemble.

Alexandre de Terresang
Pour réussir il faut faire un jet 13 (+1 survie en milieu hostile, +1 volonté de fer) soit 15 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 16 ou plus
Résultat : 18, échec ton personnage sembles défaillir et une angoisse arrive jusqu'à lui.

Logan de Sylvecastel
Pour réussir il faut faire un jet 8 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 9 ou plus
Résultat : 11, échec ton personnage sembles défaillir et une angoisse arrive jusqu'à lui.

Scarocci Corbera
Pour réussir il faut faire un jet 9 (+1 chance) soit 10 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 11 ou plus
Résultat : 8, réussite, ton personnage sembles bien résister à l'ensemble.

Cécilia Valclair
Pour réussir il faut faire un jet 8 (+1 survie en milieu hostile) soit 9 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 10 ou plus
Résultat : 2, réussite, ton personnage sembles bien résister à l'ensemble..

[Event] Les Joutes Royales - Défense IfDH7cb 1D20 pour un jet poisse.
Résultat : 3, réussite.




Citation :
Vous voilà dans le vif du sujet! Vous aurez quatre carrefours à évacuer et barricader. Vous avez avec vous des pnjs miliciens.

À vous de réagir à ce qui vous est proposé, la suite dépend de vous!

Vous pouvez utiliser tout ce que vous imaginez se trouver sur la place pour construire, fouillez les corps, démontez les objets de décorations, fouillez les maisons, prendre les meubles bref sentez vous libre d'utiliser ce qui vous convient.

Encore une fois nous vous demandons de faire passer l'évent en priorité, le plus tôt vous répondrez le plus de temps ça nous laisse pour vous préparer de beaux posts. On compte sur vous!

Merci de préciser sous spoiler le/ou les actions de vos personnages. Pas d'ordre de passage. N'utilisez pas de PNJ, c'est nous qui gérons les réactions des personnes autour, vous pouvez vous adresser à eux (demander de suivre, de l'aide...), mais bien nous qui offrons les réactions.

Date limite de post : le 04/05/19. Prochain tour le : 05/05/2019
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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyDim 28 Avr 2019 - 11:51
L'homme, malgré sa stature très imposante...et par très imposante, le châtelain choisissait bien ses mots car c'était une véritable montagne...semblait de toute évidence paniquer de plus en plus.
Ses supérieurs qui étaient sans doute partit avec le peuple pour les "défendre" derrière les murs de l'Esplanade lui avaient ordonné de tenir cette position et de faire son possible pour la bloquer.

Et planté au milieu de cette scène de carnage, il en était réduit à hurler sur des passants qu'il avait prit d'autorité sous ses ordres et auxquels il assignait des tâches comme les derniers de ses subalternes.
Le fait de se faire aboyer dessus ne plaisait pas vraiment au noble même si il comprenait la nécessité d'agir vite. Mais il savait de par son emploi qu'hurler n'était pas le meilleur moyen de se faire écouter et encore moins respecter.

Il s'avança alors prudemment aux côtés de la femme qui lui avait été assignée comme compagne de tentative de suicide, l'épée au clair. Il remarqua bien vite qu'elle avait un arc.

-Bon, qui que tu sois, je te propose de me couvrir avec ton arc. Il planta un regard dur dans le sien. Si tu as le malheur de m'envoyer une flèche dans l'oignon ou dans n'importe quelle autre partie du corps, je te jure que je me relèverai avec pour seul et unique but de te tuer, compris?

Sur le chemin, il s'arrêta auprès de nombreux corps. Le geste qu'il exécuta, il le connaissait déjà. C'était celui qui le hantait depuis longtemps déjà. C'était celui qu'il avait fait pour décapiter la femme, Maëlyne, au delà du mur. Cette fois, c'était sur des morts, mais la sensation n'en était pas moins la même.

Il leva une fois encore les bras. Il les fit s'abaisser avec force. La lame de son épée s'enfonça dans la chair et vibra avec force lorsqu'elle percuta les vertèbres cervicales. Sa course continua et elle s'enfonça dans le bois de la carriole sous le corps.
Il la retira avec difficulté, s'appuyant d'une jambe sur les restes du véhicule de bois.

Il observa autours de lui et se rendit compte qu'il n'y aurait pas assez de matériaux traditionnels pour construire une barricade. Les miliciens récupéraient misérablement les débris des caisses et les portes des maisons environnantes, mais il n'y aurait même pas de quoi faire une palissade pour empêcher des chevrots de passer la rue.

-Prenez les corps !

Devant les mines déconfites et interdites de ceux autours de lui, il s'emporta, suivant l'exemple qu'il critiquait du sergent et se mit à hurler:

-Prenez ces foutus corps et amenez les là où les autres ont commencé à bâtir la barricade!

Un des soldats s'insurgea immédiatement:

-Vous êtes fous?! Ils sont peut-être morts mais ils méritent encore le respect!

Logan ramassa une des têtes à ses pieds et l'envoya avec fureur sur l'homme d'arme:

-Osez dire à ce type que vous allez respecter sa dépouille en le décapitant et en laissant sa chair repaître les fangeux! Il montra la femme: Vous allez dire à cette femme que c'est déshonorant pour son mari que son corps serve à protéger le peuple survivant?! ILS SONT MORTS! Ils ne peuvent rien faire de plus que de les bloquer!

Il se rapprocha à grands-pas de la femme et la dégagea d'un coup de pied de la dépouille de son mari pour en séparer immédiatement la tête du reste du corps. Il se baissa pour ramasser la tête dont la mâchoire pendait misérablement et la secoua pour qu'elle mime comme si elle parlait:

-Regardez moi, je suis mort et je veux qu'on respecte mon corps. Ohlalala... Puis il hurla encore. Mais ce qu'ils ne comprennent pas, c'est qu'ils sont déjà morts...

Il lança à nouveau une tête vers le soldat récalcitrant et hurla:

-...On est déjà TOUS morts ! Toi, tu es mort! Toi aussi! Toi la blonde aussi! Et moi y comprit ! On va tous laisser notre carcasse ici! Mais moi je préfère encore que ma carcasse puisse protéger ceux que j'aime! Alors bougez moi ces putains de corps et faites en un tas!

La respiration incertaine, les yeux injectés de sang et probablement de larmes camouflées par le sang qui lui couvrait le visage, Logan se retourna pour envoyer un coup de pied rageur dans un corps proche et continua sa mission de décapitation en avançant. Quel que soit le choix des miliciens, il y avait fort à parier que la panique qui envahissait le noble allait se répandre.
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Alexandre de TerresangVicomte
Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyLun 29 Avr 2019 - 22:17
Alexandre se disait que cela ne pouvait pas être pire … il avait connu la percée du mur sanglant aux frontières Est du Morguestanc, lors des premières rumeurs de la Fange, il n'y avait pas cru et avait envoyé trois centaines de soldats à la mort, moins de la moitié avait survécu mais la scène devant lui était bien pire … les Fangeux se frayaient un chemin parmi la population désarmée, ils semblaient décider à anhilier toute forme de vie dans cette ville et si la ville tombait … eh bien, cela serait la fin de l'Humanité, le Labret tiendrait quelques temps mais sans la milice qui aura était massacrée ici même, les hommes et les femmes là bas mourront bien vite sous la marée Fangeuse.
Il se secoua et revint à la triste réalité qu'était le présent … les cris continuèrent et les quelques civils qui avaient réussi à fuir la masse grouillante de mort affluèrent.


Bon sang … il aurait tellement préféré être de ceux qui montait à l'attaque mais même si le sergent était une personne du peuple et inférieur au Vicomte, il avait l'autorité du Roi avec lui, il n'allait pas s'amuser à contredire ce pauvre homme qui avait tant de chose sur les épaules qu'il en devenait irritable … bon sang … il fallait à tout prix se magner et éviter que les Fangeux ne puissent pénétrer encore plus dans les lignes Marbruméenne … le quartier était de toute façon perdu !


Il se mit à suivre Scarocci non loin du groupe de Mathilde à qui il avait sourit sans vraiment s'en rendre compte, au moins elle était là et … ah il y avait également la fameuse sœur Rivefière, qu'il ne connaissait pas vraiment mis à part pour en avoir parlé une nuit avec le fameux Victor de Rougelac …. où était-il d'ailleurs ? Et Adélaïde où était-elle ? Etaient-ils toujours en vie seulement ? Bon sang … et Aymeric de Beauharnais ? Non, oui, ils étaient certes en froid mais personne ne méritaient de mourir par les griffes de la Fange en une journée de fête et surtout dans l'intérieur même de la ville … bon sang … les cris continuèrent … était-ce Roland de Rivefière ou encore Ulysse de Sombreval ? Ils les avaient vu partir à l'intérieur du quartier pour tenter de secourir les quelques rescapés … ou alors était-ce des enfants innocents … des femmes … Alice … Claire … non, elles étaient pas là ! Elles étaient mortes ou alors étaient-elles cachées dans les bas quartiers … non ! Il fallait se reprendre ! Et si ce cri était celui du milicien qu'il avait entrevu en compagnie de Scarocci avec qui il discutait ? Peut être … tant de visage croisé aujourd'hui mais aussi tant de morts à pleurer dans très peu de temps.


Cette angoisse ne le quittait pas et lorsqu'il s'aperçut qu'un jeune homme d'à peine huit ans arrivait avec un bras en moins … bon sang, il tenait le trou béant qui pissait tel un ivrogne qui avait passé sa nuit dans une taverne … non, il ne voulait pas faire ça … devait-il le faire ? Et si ce gamin était déjà un Fangeux … non … bon sang … il lâcha alors la table qu'il soutenait avec le chevalier Corbera et se mit à fixer l'enfant qui avait déjà perdu son innocence … il devait être le fils de quelqu'un, le frère de quelqu'un … le cousin … non … non … non ! Il ne voulait pas faire cela mais qu'importe … il sortit son épée de son fourreau et s'avança à quelques mètres du pauvre gamin, ce dernier le regarda de son air hagard et Alexandre eut un mouvement de recul lorsqu'il entendit Logan de Sylvecastel qui était entrain de faire une crise d'hystérie.
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Mathilde VortigernFermière
Mathilde Vortigern



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyJeu 2 Mai 2019 - 2:51
On doit condamner le quartier. Sauvez ceux qui peuvent encore évacuer, mais autant vous le dire, vous allez condamner bon nombre de citoyens, mais le plus grand nombre importe aujourd’hui.

L'estomac de Mathilde se contracta immédiatement. Condamner le quartier et ses habitants, les abandonner à une mort certaine. Plus tard, si Marbrume survivait à l'attaque, c'est à son groupe qu'on attribuerait le sacrifice des innocents, qu'on décrirait comme des martyrs. Aussi loin que ses champs puissent la mener dans la vie, elle porterait le poids de ces vies laissées aux mains des fangeux. Elle sentit un poids peser sur sa poitrine. Et les larmes monter. Le sang, les cris, les tripes répandues, les hurlements, et cette odeur de mort qui montait déjà.

Décapiter. Avait-il bien parler de décapiter les morts? Barricader des ruelles, ôter toute chance de survie à des êtres humains, et décapiter les morts. C'était trop. Le temps se figea autour d'elle, tandis qu'elle embrassait, du regard, la scène de chaos qui se présentait à elle. Les larmes coulèrent. Son souffle était court, ses lèvres tremblaient, tout comme ses mains. Déjà, autour d'elle, les miliciens s'activaient à séparer les têtes des corps. Elle en fixa un qui, maladroitement, dû s'y reprendre à plusieurs reprises pour sectionner le cou, butant sur les vertèbres. Elle sentit la bile remonter dans sa bouche et n'eût que le temps de faire deux pas en arrière et tourner le dos à la troupe improvisée. Son estomac se contracta une seule fois, et elle en rejeta le contenu dans une mare de sang qui commençait à coaguler sur le sol, plus propre que les parquets du palais quelques minutes auparavant. Courbée, elle regarda les liquides se mélanger un instant. C'était au-dessus de ses forces.

Une main saisit fermement son épaule et l'obligea à se redresser. Elle essuya sa bouche du revers de la main et passa une main sur son visage, étalant les larmes qui coulaient. Le milicien semblait l'examiner, à la recherche d'une blessure. Les yeux de Mathilde s'abaissèrent sur l'épée dégoulinant de sang qu'il tenait à la main. Elle bégaya Je... je n'ai...rien et retourna auprès du groupe. Beltaraie reprenait la parole. Le regard que Séréna lui lança lorsque le Sergent les plaça en binôme eut un drôle d'effet. Mi-rassurée, mi-angoissée de ne pas être à la hauteur de celle qui lui avait fait une si grosse impression, Mathilde ne savait plus sur quel pied danser. Séréna semblait impassible, écoutant les ordres, hochant de la tête avec une détermination admirable. Peut-être était-elle ébranlée par la situation, mais elle ne laissait rien paraître.

Mathilde se calqua sur elle, essuyant, une fois encore, quelques larmes qui avaient coulé, et remit son arc au dos. Se concentrer sur les tâches qui lui étaient données, peut-être était-ce la meilleure façon de ne plus ressentir cette angoisse lui étreindre le corps. Entrer dans les maisons et en sortir tout ce qui pourrait aider à construire une barricade. D'accord. Elle sursauta à l'ultime ordre du Sergent et se retrouva nez à nez avec Séréna, cette impressionnante milicienne.

- Je préférais notre première rencontre. dit-elle, tentant maladroitement d'ironiser pour se détendre les nerfs, qui étaient bien trop à cran. - On devrait peut-être trouver une charrette pour transporter tout ce qu'on peut et ne pas courir inutilement. Je sais pas si je serai capable de tuer quelqu'un dame, je... Elle se tut. Je ne suis pas comme vous, voilà ce qu'elle allait dire. Elle n'aurait de toute façon pas le choix, c'était une question de survie. Son regard flotta sur la place, cherchant une charrette, là où, d'habitude, elles foisonnaient. Puis elle avisa la maison qui jouxtait la ruelle à barricader. Ne pas courir inutilement, le temps presse. - Si on commence par elle, on pourra balancer les meubles depuis les fenêtres qui donnent sur la rue. On... on entre? Comme ça?


Action de Mathilde:
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Scarocci CorberaChevalier itinérant
Scarocci Corbera



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyVen 3 Mai 2019 - 1:31
Le chevalier n'avait pas moufté quand le grand gaillard leur servent de chef se mit quasiment à l'insulter avant de lui dire de descendre de cheval. A vrai dire, il se contenta de le fixer sans vraiment répondre, alors que sa colossale monture se mit à souffler des naseaux, tapant plusieurs fois les pavés de ses sabots. Il caressa l'encolure de sa monture.

- Ne lui en veux pas Bidigon, il est juste inquiet.

Le cheval renâcla comme seule réponse. Scarocci vit que le sergent était nerveux Il décida de ne pas l'énerver plus que nécessaire et, à grand regret, descendit de sa monture, posant sa main contre le flanc de cette dernière. Il fit un signe de tête entendu à Alexandre.

Demander à un boiteux et un manchot de construire des barricades. Il était un peu... dépité. Il aurait été bien plus utile au front, à pourfendre glorieusement la fange ! Non seulement, il était sous-utilisé, mais mal utilisé !

Mais bon. Un héros ne fait pas toujours ce qu'il veut, mais ce qu'on attend de lui ! C'est ce qui fait de lui un héros !

Alors... au travail !

Suivant Mathilde et Logan de Sylvecastel, Scarocci laissait ce dernier se chargeait de décapiter les morts. Il était chevalier et héros, pas boucher, ni exécutant ! D'autant que le noble semblait presque apprécier ce travail aussi lamentable que tristement indispensable.

Jouant de sa force pas aussi légendaire qu'il ne l'aurait espéré, Scarocci arrachait ce qu'il pouvait trouver. Des volets de bois mal tenus, des tableaux d'affichage, des mangeoires... tout ce qui semblait solide et qu'on pouvait empiler les uns sur les autres. Il ordonna même à son cheval d'enfoncer quelques portes à coup de ruades.

Aidé par Alexandre, il transportait une table, jusqu'à ce que le chauve la lâche pour se diriger vers des bruits de voix.

- Hey ! gronda Scarocci, peu content que son coéquipiers lui laisse son fardeau. Mais, inquiet de ce qu'il entend, il se précipite, à son rythme, vers la source du bruit.

Le spectacle est absolument désolant. Une femme, à quelques dizaines de mètres, tenant son mari entre ses bras, hurle sa peine à plein poumons, tandis qu'un jeune garçon, le bras arraché, avance vers lui et Alexandre d'un air hagard.

Il était mort. Il n'y avait rien à faire pour le petit. Il vit qu'Alexandre le fixait avec une fascination morbide mêlée de terreur. Scarocci, lui, se mit à jurer lorsqu'il vit Logan décapiter le cadavre, puis agiter la tête de ce dernier devant la femme, qui semblait à deux doigts de tomber dans la folie pure et dure. Le sang et la peur montait à la tête de tout le monde. On pouvait sentir une vague de terreur et de folie engloutir tout le monde, tout comme on sent l'orage avant son arrivée.

Mais Scarocci, s'il sentit la terreur des autres, ne fut pas emporté par cette dernière.

- Alexandre, offrez une fin paisible à cet enfant.

Claudiquant, et d'une voix grondante, loin de sa bonhomie habituelle, il se dirigea vers Logan, qui semblait faire de son mieux pour faire craquer tout le monde.

- LOGAN DE SYLVECASTEL rugit-il de sa voix de stentor, faisait sursauter quelques personnes et s'envoler une poignée de corbeaux. Derrière le chevalier, sa monture le suivant, telle une ombre.

Il le rejoignit, et du se retenir, énormément, de ne pas lui coller une gifle à lui en arracher la mâchoire. Derrière le casque de Scarocci, Logan pouvait aisément voir ses yeux bleus injectés de sang.

- Ces hommes et ces femmes meurent de trouille, et c'est tout ce que vous trouvez à dire ? On attend MIEUX d'un noble ! dit-il avec le ton d'une mère grondant son enfant.

Il reporta son attention sur les miliciens, et les autres hères infortunés se trouvant près d'eux, ainsi que le reste du groupe. Il n'y vit qu'inquiétude et mort. A ses pieds, la femme continuaient de pleurer, récupérant la tête de son défunt mari.

Il devait dire quelque chose. Les rassurer, vite, avant que les paroles empoisonnées du noble ne corrompent leur esprit. Ceux portant son attention sur le chevalier pouvaient remarquer qu'il ne tremblait absolument pas. De l'armure, seule une sensation de confiance extrême et de solidité émanaient. Ni peur, ni doute, ni hésitation, tandis que la Cape de Geverney flottait au vent. Sa voix était puissante et portait loin, mais il n'y avait nul hurlement dans ses mots.

- Je comprend exactement ce que vous ressentez ! dit-il en s'adressant aussi bien à Logan qu'à la femme, aux autres miliciens, et tout autre personne découragée se trouvant autour d'eux. La première fois que les fangeux ont envahis la ville, j'étais dans le même état ! Nous pensions que c'était la fin du monde. Et vous savez quoi ?

Il frappa son plastron.

- J'ai vu la fange, je l'ai combattue, et je l'ai vaincue ! La défaite et la mort ne sont pas inéluctable ! Ni hier, ni aujourd'hui, ni demain !

Il pointa du doigt Serena de Rivefière, cette femme dont il avait pu voir le courage, au Labret, même dans la situation la plus dramatique qui soit.

- J'ai vu cette femme prête à mettre sa vie en jeu pour défendre des inconnus et des enfants dont elle ne connaissait rien, alors qu'elle était blessée ! Et cet homme là reprit il en désignant Alexandre de Terresang est un des bras les plus forts de Marbrume ! Ni eux, ni moi, ne vous laisserons mourir !

- La ville entière, l'humanité compte sur notre réussite, aussi négligeable qu'elle puisse être. Ce n'est même pas une question de devoir, mais de faire ce qui est juste et bien !

Ses mots étaient crus, peu élégants. Il était évident qu'il n'était pas habitué aux grands discours, mais il était tout aussi évident que Scarocci Corbera s'exprimait avec toute la sincérité du monde.

Derrière son heaume, impossible de savoir qui Scarocci regardait. Personne, ou absolument tout le monde à la fois ?

- Attelons nous à notre tâche. Quant à vous... dit-il en fixant Logan. Sa voix s'adoucit, pleine de compassion

- Allez vous excuser auprès de cette femme. Et trouvez de quoi faire une barricade

Il savait qu'il contredisait ici les ordres du chef milicien, qui leur avait attribué des rôles. Le sachant à portée de voix, il se justifia.

- Ma jambe ne me rend guère apte à transporter des choses lourdes. Vous le ferez mieux que moi.

Il s'éloigna ensuite d'un air décidé, marchant vers des cadavres qui n'avaient pas été encore décapités, traînant toujours sa mauvaise jambe derrière lui.

- Je m'occupe des tâches ingrates.

Il venait de réaliser que dans cette situation, se raccrocher à son rôle n'avait aucun sens. S'il devait se salir en massacrant des morts... alors soit. Il jeta un oeil à Logan.

Si lui ne le fait pas, qui le fera ?


notes pour mjs:
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Serena de RivefièreCoutilier
Serena de Rivefière



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyVen 3 Mai 2019 - 21:12
Les sentiments n’avaient pas leur place sur le champ de bataille. Il fallait se déconnecter, ne pas trop réfléchir, ne penser qu’à la finalité, qu’à l’objectif viser et tout donner pour l’atteindre absolument. Elle savait que trop bien, pourtant, oui pourtant, quand elle entendit les paroles du Sergent, le sacrifice et la condamnation des centaines d’habitants au-delà des barricades qu’ils s’apprêtaient à construire, son corps entier sembla hurler.

Un instant, un seul, elle crut perdre sa respiration, suffoquer devant la lourde tâche à accomplir. Au début, elle eut envie de crier, se rebeller de toutes ses forces. Il était hors de question de laisser ces gens vivre le pire des cauchemars… Mais si aucun son, aucun geste et pratiquement aucune expression ne parvinrent à s’échapper, c’est qu’au fond, elle comprenait. Ils n’avaient pas d’autre choix… L’humanité avait besoin de la cité et pour la sauver…. Pour la sauver…

La vie quitta ses yeux émeraude tandis que la milicienne baissa la tête sur les pavés ensanglantés. Elle n’était pas blessée et pas encore en danger immédiat, mais pourtant quelque chose mourrait en elle à ce moment-là. Rangeant son arc et tout son équipement, Serena se contenta finalement d’acquiescer après avoir écouté les ordres de Beltaraie.

« Très bien. »

Se tournant ainsi rapidement vers sa binôme, elle reposa son regard sur elle, remarquant pour la première fois son état. Il était facile de lire toute sa détresse et au fond, elle ne pouvait que compatir. Pour autant, il n’était pas question de se laisser aller. Le mieux était d’agir et vite. Un sourire, triste et un peu forcé, mais tout de même sincère se glissa sur ses lèvres à l’aveu de sa camarade.

« Moi aussi. »

Venant ainsi poser sa main sur son épaule pour lui communiquer tout son soutien, mais aussi sa détermination, elle tenta de la rassurer par quelques paroles qu’elle soufflant autant pour elle qu’elle-même.

« Nous ne sommes pas ici pour tuer… Mais pour sauver ceux qui peuvent l’être… Les autres devront s’en remettre à la Trinité. »

C’était des mots difficiles autant à entendre qu’à prononcer. Mais c’est pour l’heure, cette pensée qui lui permettait de garder son calme et se focaliser sur ses tâches tout en s’interdisant de penser aux pires.

« On entre. »

Fit-elle alors d’un air déterminé avant de prendre tout de même le soin de sortir son épée afin de scruter tout signe suspect. La voie semblant libre, elle défonça aisément la porte d’entrée ordonnant aux éventuels propriétaires de foutre le camp. De là, avec l’aide de sa collègue, elle s’attela à déplacer d’abord tout ce qui était imposant, à commencer par les tables, les commodes, armoire, tout ce qui pourrait aider efficacement malgré le fait qu’elles soient deux femmes.

L’adrénaline étant bien pratique à ce moment-là, elle déposa un meuble à la ruelle et s’apprêtait à retourner aux pas de course à l’intérieur lorsque soudain, elle se stoppa net. Des pleurs, des hurlements puis le discours affolant du châtelain attirèrent son attention. Écarquillant les yeux face à ce triste spectacle, la milicienne sentit son sang bouillir intérieurement. Le regard noir, Serena s’était déjà mise à marcher rapidement en direction de ce dernier avant que le chevalier ne la coupe dans son élan. L’observant d’un air perplexe, elle ravala finalement une partie de sa colère avant de s’approcher de la pauvre femme.

« … Je suis navrée, madame… que la Trinité veille sur lui où qu’il soit. »

Fit-elle en inclinant respectueusement sa tête avant de l’aider à se relever pour mieux l’inciter à partir se réfugier le cœur serré. Lorsque ses yeux croisèrent ceux du noble, la rage reprit le dessus et ce ne fut pas une gifle qui vint sonner son visage, mais un véritable coup de poing.

Pas un mot n’accompagna son geste qui parlait de lui-même.

Enfin, ceci fait, elle se dirigea rapidement vers son Sergent afin de rapidement donner son avis sur les dire du châtelain.

« Je sais que le temps presse, Sergent. Mais utiliser les corps me semble… Je ne parle pas moral. Mais les dérouilles doivent être brûlées pour éviter que la souillure se répande ou toute autre maladie… Et les corps ne pourront jamais nous fournir une protection suffisamment durable et solide contre la Fange. »

Sur ce, elle n’attendit pas réellement d’entendre sa décision avant de courir retrouver Mathilde et l’aider à avancer dans sa tâche, balançant ensuite les meubles plus petits par les fenêtres sans trop oser regarder les portraits de famille ou les jouets d’enfants.


Résumé:
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Cécilia ValclairChasseuse
Cécilia Valclair



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptySam 4 Mai 2019 - 7:53
C'est clair que la, j'allais finalement mourir ! Franchement, je le voyais venir la ! La vengeance de la misérable fange ! Ah ! J'allais mourir c'est clair et net ! En plus, j'allais mourir a Marbrume, quelle honte, quelle disgrace quel déshonneur quel... Oh mais, depuis quand j'ai de la grace et de l'honneur, moi en fait... Je pense n'en avoir jamais vraiment eue, pour ça que je fuis toujours comme une lâche au moindre danger. Oui voila, j'aurais bien préférée fuir encore loin , tres loin. Mais voila que j'avais eue le malheur d'etre aperçue ! On pouvait vraiment pas m'oublier. J'aimerais qu'on m'oublier, allez zou. Si j'arrête de bouger, on va m'oublier non ? Si je fais la statue, hop on m'oublie ? Oui c'est ça, c'est ça. Je vais me taire et me murer dans mes pensées. Je tiens toujours fermement mon arc dans une de mes mains et je compte... Douze, trente quatre... cinquante treize... Oui voila... J'aime bien ces chiffres, ils sont jolies. Douze, trente quatre et cinquante treize... Douze trente quatre, cinquante treize... On m'a complètement oublier ? Oui, non s'il vous plait, oubliez moi pendant que je pleure dans son mon coin. Dérangez moi pas pendant que je me recroqueville sur moi même comme la larve que je suis. Laisse moi tranquille, la fange m'aura pas si je suis la a rien faire. Oui, oui... c'est ça, la fange va m'oublier...

Y a une voix bizarre qui m'embête... Pssshhh pssshhh les voix... Ouste les voix... Ne me déranger pas ! Moi, moi, je veux pas vous entendre ! Mais voila, suis pas débile ! Du moins pas trop, mais juste assez pour relever un peu ma tête pour voir le grand gueulard du dimanche tenter de motiver les gens. Il essai même de me réconforter ! Pssshhh, même pas besoin ! Suis la plus courageuse des trouillardes de Marbrume ! Oui voila ! Ah merde, crotte de fangeux ! Le gradé m'a vue ! C'est de la faute du chevalier et de son gros machin équin ! C'est de sa faute si le sergent m'a vue. Non mais, je veux pas aider moi. Laissez moi pleurnicher ! Laissez moi râler ! Laissez moi tranquille... Oubliez moi, j'existe pas... Pourquoi on me dérange. J'aimerais faire dodo la. Oui faire dodo et hop, c'est juste un cauchemar. C'est ça, j'ai compris ! J'ai tout compris ! C'est un cauchemar ! Juste un cauchemar et je fais que dodo ! Donc si je me pince, je me réveille ! Allez, et hop, d'un coup, je pince mon avant-bras avec deux doigts et je laisse échapper un peu ouille, avant de réaliser que non, je suis pas dans un rêve. Je veux dodo... Je veux oublier... Je veux...

Attends pourquoi y a un affreux qui me regarde cette fois avec un regard pas très commode ? En plus, il veut déja me faire du mal ! Ah ! Attends qu'il va se la prendre sa flèche dans le dos s'il la cherche ! Il va se la prendre s'il me les casse encore ! Moi, je l'aime déja pas ! En plus, c'est qu'un emmerdeur de noble qui pète plus haut que son cul ! Ah ! Même pas peur ! Voila quand la fange va arriver, je sais déja qui je tire dans la jambe pour le ralentir ! Pas besoin de courir plus vite que l'ennemi, tant que l'on coure plus vite que les autres alliés, hé hé hé. Quoique les fangeux courent juste un peu trop vite... Breeeeeefffffff

Donc, je dois veiller au loin avec le monsieur Logan, je crois ? D'accord. Bon, ils sont mignons les gens avec leur discours sur ce qui est bien ou pas et blablabla... J'aime pas du tout la situation. J'ai envie de vomir, j'ai envie de courir, j'ai envie de fuir. Mais pas la, je fais ma fière courageuse qui a la trouille ! Donc, ils veuillent construire une palissade avec des machins au hasard... Je suis pas convaincue ! Je suis pas architecte, mais quand même ! Je sais assez de choses sur la fange pour croire que ça fera que les ralentir un peu.... Pas trop en fait. Je sais ! Faut faire s'écrouler les bâtiments alentours ! Oui la, ça ralentirait pas mal. Même si, ça serait condamner tous ceux de l'autre bord. J'aime pas trop l'idée, mais en même temps, je l'aime bien ! Éloigner les fangeux loin de moi !


'' Faire écrouler des bâtiments seraient plus productifs, plus lent... mais en même temps... ''

Je parle plus pour moi-même que pour qui que ce soit, alors que je ne porte pas vraiment attention a tous les beaux discours des grands dadais sur les délires de la charcuterie de l'après mort... Moi, j'aime pas l'idée. C'est dégueulasse... Mais je vais le faire si nécessaire... Quoique j'ai juste un petit couteau moi. Bon allez, courage courage ! Il faut que j'aille voir ce qui se passe plus loin... Décapiter des corps... Crier si je vois des fangeux... Puis courir comme une lâche rapidement pour partir loin d'ici... Bon allons voir tout ça... En silence, je regarde un moment la scène et je ne peux qu'émettre un soupir de désespoir et d'ennui alors que je me détourne aussitôt pour veiller a surveiller l'allez principale et toutes les potentielles routes que la fange pouvait utiliser. Non mais, j'allais pas les laissez me surprendre ! Non de non ! Je les connais trop bien ces mochetés ! Je suis sur mes gardes ! Allez courage, je suis l'éclaireuse sentinelle trouillarde ! Je peux le faire ! Je serre mon arc dans ma main, et je veille ! Je fais même quelques pas par-ci par-la, me penchant seulement rapidement pour veiller a déloger les têtes de leur tronc si j'en croisais ! Mais au moindre ennui, je me retourne et je décampe en quatrième vitesse !
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CatatonieMaître du jeu
Catatonie



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MessageSujet: Re: [Event] Les Joutes Royales - Défense   [Event] Les Joutes Royales - Défense EmptyDim 5 Mai 2019 - 0:01


[Event] Les Joutes Royales - Défense IfDH7cbLogan de Sylvecastel :
Jet de Charisme pour déterminer son influence sur le groupe
Pour réussir, il faut faire 9 (-1 de malus pour le comportement) 8 et moins
Pour échouer, il faut faire 9 et plus.
Résultat : 11, échec.

S’il y a une vérité absolue qu’il faut retenir en ce jour, c’est que tout peut être toujours pire, même au fond du trou, certains creusent encore, à croire que le risque de la fange n’est pas suffisant, qu’il faut toujours aggraver la situation. Le sergent avait eu un espoir cependant, oui aussi furtif qu’inutile, celui de voir en cette troupe de volontaires involontaires réussir à faire l’impossible : Monter des barricades dans les prochains carrefours à venir pour sécuriser l’ensemble, sauver la ville, sauver Marbrume, dernier rempart de l’humanité. S’éloignant pour prendre un peu d’avance, l’homme n’avait pas vraiment réfléchi, il avait donné ses ordres, il espérait que tout se déroule bien, il avait eu la sensation que s’avancer pour constater la progression des attaquants était une bonne option. Anticiper pour mieux réagir, ouais, ça ne pouvait être qu’une bonne solution. Néanmoins à peine s’était-il éloigné qu’il avait cru entendre de l’agitation, c’est au pas de course qu’il était revenu sur ses pas pour constater l’ensemble des dégâts, des gros dégâts. Si le représentant de la milice était jusque-là nerveux, craignant pour sa vie, celle de ses proches, celle de son Roi, il ne put l’être que davantage en constatant la fin du comportement du noble.

Sa mâchoire s’était crispée violemment, alors que les murmures de la troupe de miliciens choqués, terrorisés, détaillant celui qui tenait encore entre ses mains la tête de l’homme qu’il avait abattu alors que celui-ci était encore vivant et recouvert d’un sang qui ne lui appartenait pas. S’était-il battu lorsque la lame s’était enfoncée dans sa gorge ? Avait-il perçu les hurlements de sa femme qui s’était retrouvée propulsée plus loin par un coup de pied, s’étalant sur le sol de la place, s’éraflant la joue, les avant-bras.

N’avait-il très certainement pas eu le temps non, certainement pas. Pour autant, celle qui avait tendu son bras vers cette main, le visage en larmes, les doigts en sang tend elle enfonçait ses ongles dans les dalles du sol. Qu’avait-il fait cet inconscient ? Qu’avait-il fait ? La fange n’était plus l’unique danger à présent, l’homme le devenait aussi ? Autour d’elle on murmurait, on murmurait en regardant ce noble, en l’avisant prendre des décisions, avoir un comportement allant à l’encontre de tous les fondamentaux. Personne n’avait bougé, ni le sergent ni le groupe qui se trouvait autour de lui, arme en main, luttant pour une survie du plus grand nombre, pour Marbrume. Digérant difficilement le fait qu’il fallait déjà condamner des innocents pour le bien commun. Était-il obligé de choquer à vie cette femme en lui ôtant son mari. Gémissant sur le sol, hurlant de colère, les yeux rouges, le regard hagard, perdu, elle ne semblait pas comprendre, comment avaient-ils pu survivre à la fange pour mourir là où on lui avait promis de l’aide.

- « Il était vivant » hurla-t-elle « Il était vivant ! MEURTRIER »

Ce fut ce hurlement, ce mot si violent et si fort qui provoqua une première vague de silence, alors que le sergent comprenait qu’il fallait réagir, que le temps n’était pas là représentation, ni aux sanctions, il fallait réagir. Ce fut celui qui peu de temps avant s’était retrouvé critiqué qui prenait les devants, s’approchant dangereusement de Logan, pour finalement tenter de rassurer et d’encourager l’ensemble. L’homme, imposant, large, avait réussi à attirer l’attention de la troupe, sans aucun doute.

[Event] Les Joutes Royales - Défense IfDH7cbScarocci Corbera :
Jet de Charisme pour déterminer son influence sur le groupe
Pour réussir, il faut faire 10 (+2 discours / Pas de peuple, pas de bonus de la cape) 12 et moins
Pour échouer, il faut faire 13 et plus.
Résultat : 10, réussite.

Chacun semblait doucement se détendre et on pouvait entendre dans la foule des affirmations, de la volonté de bien faire, c’est qu’il avait raison, on avait tous connu des moments difficiles, mais on allait vivre, ensemble, tous ensemble ouais. Survivre. Prenant une intense respiration, le sergent avait applaudi, lui aussi avait été rassuré par ce discours, tout n’était pas encore perdu, non, il restait encore un infime espoir et il se devait de s’y accrocher. La foule entourant l’ensemble avait fini par se dissiper, laissant le châtelain à ses divagations, à ses problématiques et ses angoisses, on avait tous le droit de craquer après tout, n’est-ce pas ? Avisant l’ensemble des hommes repartir au pas de course, afin de trouver des éléments pour construire des barricades, de quoi renforcer le tout, de quoi faire retenir la fange le temps que les vrais artisans viennent travailler pour compléter et faire convenablement les choses. Celui qui avait une monture, qui semblait d’ailleurs finalement bien utile s’était éloigné du groupe, partant à la décapitation des corps, essayant oui, de faire le point, d’éviter que les cadavres ne se relèvent, pas maintenant, pas tout de suite.

[Event] Les Joutes Royales - Défense IfDH7cbScarocci Corbera :
Jet d'observation pour déterminer s’il trouve ou peut observer quelque chose. Un risque.
Pour réussir, il faut faire 8 et moins (pas de bonus/malus)
Pour échouer, il faut faire 9 et plus.
Résultat : 5, réussite

Alors que sa lame rencontrait un corps, un autre s’était mis à bouger un peu plus loin, était-ce un vivant qui se cachait sous les cadavres, ou un mort en train de se transformer, les légers grognements à peine humains devaient lui offrir une réponse, fallait-il faire vite, particulièrement vite, sinon les problèmes allaient rapidement s’amplifier, encore.

Du côté, du groupe restant la femme était encore sur le sol, ne parvenant pas à accepter l’idée de laisser le cadavre de son mari, elle avait rampé, le tenant dans ses bras, tentant de caresser là où devait se trouver la tête, ce fut la milicienne arrivant à sa rencontre, l’aidant à se relever qui sembla la canaliser un peu. Elle dut lui répéter à multiples reprises l’évidence de la situation : il était mort, il méritait justice, c’était un meurtrier, cet homme, un meurtrier. Envoyé vers la place, elle avança chancelante, lançant des regards derrière elle, ne semblant pas accepter véritablement cette perte, ce fut un autre milicien qui lui attrapa la main pour l’accompagner.

[Event] Les Joutes Royales - Défense IfDH7cbSerena de Rivefière :
Jet d'intel pour de l'observation les objets qu'elle peut trouver
Pour réussir, il faut faire 11 (+1 survie en milieu hostile) 12 et moins
Pour échouer, il faut faire 13 et plus.
Résultat : 6, réussite

[Event] Les Joutes Royales - Défense IfDH7cbLogan de Sylvecastel :
Jet de Par pour déterminer si il prend ou non le coup de Serena
Pour réussir, il faut faire 9 (-1 de malus pour l'effet de surprise) 8 et moins
Pour échouer, il faut faire 9 et plus.
Résultat : 10, échec.

Puis ce fut aussi rapide qu’expéditif, la femme d’armes s’était approchée vivement du noble et son poing avait rencontré sa joue, sans que l’homme ne puisse réagir, la femme avait ensuite retrouvé le sergent, afin de lui faire part de son ressenti, les corps, ce n’était pas la solution. L’homme déglutit à plusieurs reprises, prenant le temps d’évaluer la situation. Elle avait raison. Mais cette fois-ci, il ne parlait pas de la milicienne, mais bien de celle qui non loin de lui venait de prendre la parole pour la toute première fois, et sûrement pas pour dire quelque chose de stupide, non sûrement pas, elle avait raison, oui, complètement raison.

- « Brûlez les corps » ordonna-t-il « Que des personnes se dévouent pour entasser les corps et les faire s’enflammer ! » il fit une pause, puis poursuivit « Faites écrouler un bâtiment, dans les bas quartiers, ici j’veux dire, il y a plus de bois, faites s’écrouler des bâtiments dans les différents carrefours. Notre priorité est la construction de barricade, elles seront renforcées par la suite par des artisans ! Mais nous devons tenir, offrir un peu de répit. Le groupe d’attaque avance bien, le premier carrefour est sécurisé, on doit se dépêcher ! ALLEZ ENSEMBLE ON Y ARRIVERA »

Encore fallait-il trouver comment, parce que faire s’écrouler des demeures, même celles des bas quartiers ce n’était pas gagné, vraiment pas. De son côté les autres groupes avançaient et un tas impressionnant de meubles s’accumulaient, les premières barricades allaient pouvoir se former, petit à petit. Si quelqu’un s’en occupait évidemment.

[Event] Les Joutes Royales - Défense IfDH7cbMathilde :
Jet d'intel pour de l'observation, voir si elle trouve des charrettes ou une déjà
Pour réussir, il faut faire 11 (+1 chance) 12 et moins
Pour échouer, il faut faire 13 et plus.
Résultat : 14, échec

[Event] Les Joutes Royales - Défense IfDH7cbAlexandre de Terresang :
Jet d'intel pour de l'observation pour voir si il trouve quelque chose
Pour réussir, il faut faire 14 (+1 survie en milieu hostile) 15 et moins
Pour échouer, il faut faire 16 et plus.
Résultat :20, échec.

De son côté, la fermière avait beau chercher, aucune charrette ne semblait montrer le bout de son nez, Alexandre de Terresang était toujours dans un second, allait-il falloir qu’il se réveille, qu’il s’active, aucun doute que son expertise pourrait aider pour faire s’écrouler une maison ou tout du moins parvenir à monter les barricades. Le sergent lui avait débuté, il ne perdait pas de temps, il fallait avancer, vraiment avancer, sans quoi la défense prendrait du retard sur l’attaque et le groupe se retrouverait condamné. Un autre survivant avait fini par faire son apparition, sortant de la zone d’attaque pour rejoindre la femme originaire du Labret pour l’aider à transporter les objets :

- « Laissez-moi vous aider » souffla-t-il une plaie importante au niveau du front « Les saloperies approchent, ceux qui sont devant, ils m’ont dit de venir aider, j’peux faire quelque chose ? On devrait prendre une charrette non ? Y en a eu un peu plus loin, mais il manque une roue… Je crois… Peut-être qu’on pourrait la remplacer par autre chose ? »

L’homme avait remonté ses manches pour venir l’aider, offrant un sourire à la milicienne qui venait de rejoindre les deux jeunes, dévoilant ainsi une demi-morsure à son avant-bras droit, camouflant certainement tout autre chose. La morsure n’était pas profonde, mais récente, elle ressemblait en tout point à celle d’un fangeux, à moins que ce ne soit un humain ?


[Event] Les Joutes Royales - Défense IfDH7cb 1D20 pour déterminer le degré de panique qui s’imprègne du groupe.

Mathilde
Pour réussir il faut faire un jet 13 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 14 ou plus
Résultat : 9, réussite ton personnage sembles bien résister à l'ensemble.

Serena de Rivefière
Pour réussir il faut faire un jet 10 (+1 survie en milieu hostile, +1 volonté de fer) soit 12 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 13 ou plus
Résultat : 14, échec, ton personnage sembles défaillir et une angoisse arrive jusqu'à lui.

Alexandre de Terresang
Pour réussir il faut faire un jet 13 (+1 survie en milieu hostile, +1 volonté de fer) soit 15 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 16 ou plus
Résultat : 1, réussite critique ton personnage sembles bien résister à l'ensemble, tu obtiens un bonus de +1 pour l'ensemble de tes actions au prochain tour.

Logan de Sylvecastel
Pour réussir il faut faire un jet 8 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 9 ou plus
Résultat : 19, échec ton personnage sembles défaillir et une angoisse arrive jusqu'à lui.

Scarocci Corbera
Pour réussir il faut faire un jet 9 (+1 chance) soit 10 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 11 ou plus
Résultat : 8, réussite, ton personnage sembles bien résister à l'ensemble.

Cécilia Valclair
Pour réussir il faut faire un jet 8 (+1 survie en milieu hostile) soit 9 ou moins
Pour échouer il faut faire un jet de 10 ou plus
Résultat : 4, réussite, ton personnage sembles bien résister à l'ensemble..





Citation :

Vous vous retrouvez dans un véritable bain de sang, les cadavres s'accumulent, les blessés aussi, les morts commencent à se faire plus nombreux, il faudra sans doute trouver une solution.

Vous commencez à avoir de quoi monter des barricades vous êtes toujours au carrefour 1, il y en a 4.

À vous de réagir à ce qui vous est proposé, la suite dépend de vous!

Alexandre, je suis désolée, je n'ai pas trouvé de quoi "plus" te mjiter.

Encore une fois nous vous demandons de faire passer l'évent en priorité, le plus tôt vous répondrez le plus de temps ça nous laisse pour vous préparer de beaux posts. On compte sur vous!

N'oubliez pas de notifier en spoiler vos actions, c'est plus simple pour moi.

Merci pour votre régularité et bon jeu, que la Trinité vous protège !

Date limite de post : le 11/05/19. Prochain tour le : 12/05/2019
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