[Event] Les Joutes Royales - Défense

SSi la désorganisation semblait être le mot d’ordre désormais passé, ce fut bien un semblant d’organisation et de dialogue qui se mit en place, à quelques exceptions près, évidemment. Le sergent avait donné son accord pour tenter de faire s’écrouler une demeure, ou plusieurs, il n’était pas certain que ce soit efficace, mais le bois, les morceaux de pierres ou peu importe de quoi pouvait être faite les demeures, cela serait toujours un plus pour les barricades. Il fallait agir intelligemment selon lui, mais la fluidité, la cohésion du groupe manquait, ce qui le fit de plus en plus grimacer. Généralement, lorsqu’il disait quelque chose, personne ne venait le contredire, personne n’allait à l’encontre de ses ordres. Une parole, une action, point barre. Là c’était différent, il fallait expliquer, il fallait faire comprendre et espérer que tout le monde avance dans le même sens et non à contre-courant. Lâchant un bref sourire, il regarda l’homme en armure retourner auprès de sa partenaire, partenaire qui semblait avoir des idées derrière la tête à condition qu’on l’écoute. Puisque si elle avait donné des recommandations, il ne lui sembla pas voir qui que ce soit y répondre favorablement. Lâchant un soupir, l’homme d’armes s’était mis à détailler le sol, les corps et cette fumée lointaine qui semblaient venir de la place des pendus, beaucoup plus en arrière. Ainsi les bûchers avaient commencé, c’est que la fange n’était pas encore là-bas. Du moins, c’est ce qu’il avait fini par se dire.


Sur le sol, il n’avait rien trouvé, hormis des corps, des morts, du sang, chaque nouvelle inspiration de cette odeur désagréable, de celle de la chiasse et de la pisse s’exfiltrant des macchabées qui n’ont plus de retenue. Enjambant l’ensemble, son regard se porta sur le ciel, sur ce ciel qui contenait à présent cette fumée grisâtre, au loin les cris étaient encore omniprésents, les gémissements, c’était à devenir fou, complètement fou. C’est en rebaissant la tête alors qu’il pensait à Rikni, silencieusement, suppliant la déesse de lui venir en aide que ses prunelles croisèrent cette ficelle suspendus en l’air, ce cordage qui maintenait encore la panoplie de décoration et symbole ancienne ducale. Elle était là, la corde, juste là. D’un geste de la main, il indiqua sa découverte à la petite blonde, suffisamment proche d’elle pour qu’elle puisse l’aviser, détaillant l’animal qu’elle s’était vue confier un peu malgré elle.

- « Là-haut » fit-il de sa voix grave « Récupérez donc les cordages en montant à l’étage de la maison »


Autour d’elle, il n’y avait rien de particulier, absolument rien, des corps, des corps et encore des corps. Dans les maisons, il devait très certainement avoir de quoi faire, encore fallait-il le trouver sans succomber à la moindre panique, néanmoins le sergent lui avait donné une bonne indication, le cordage des décorations. Fallait-il encore trouver un moyen de le détacher sans trop se mettre en danger. De son côté poursuivait-elle de déplacer les corps que l’homme dans son armure décapitait au fur à mesure, rapidement des mains supplémentaires étaient venues aider à faire un tas de mort. Fallait-il trouver encore une solution pour déterminer quoi en faire par la suite. Une pile de cadavres ce n’était ni joli à regarder, ni forcément très utile laissé ainsi de la sorte. Un homme fut désigné volontaire pour garder la ruelle à vue, éviter de voir arriver une montagne de fangeux, tremblotant, les genoux s’entrechoquant, le volontaire involontaire n’était pas franchement convaincu que cela soit très utile. Après tout, si une montagne de fangeux devait débarquer, il serait le premier à prendre les jambes à son cou. Pas folle la guêpe. S’éloignant néanmoins sans trop savoir pourquoi, il se posta en avant, immobile, à l’affût du moindre bruit, du moindre craquement, grognement, gémissement. Pouvait-il voir au loin, vraiment au loin, le groupe d’attaquant se débattre contre plusieurs fangeux.

Déglutissant, il n’avait pas pu s’empêcher de faire un pas en arrière, puis un autre, fallait-il être suicidaire pour se battre là-bas, complètement suicidaire. Sans trop savoir pourquoi l’homme resta sur place, finalement s’était toujours mieux d’être celui qui avait un peu d’avance sur les risques à venir.

- « Il y a des fangeux, le groupe des attaquants à l’air d’en chier sévère » fit-il spontanément « J’vois pas trop de morts, enfin tout dépend de la notion de ‘trop’ » ajouta-t-il simplement

Ce n’était pas très utile, vraiment pas, hormis rajouter une pression à l’ensemble du groupe en beuglant ainsi que ceux qui devait éviter le pire, était visiblement dans une situation merdique. Cela eut l’effet non attendu, ou plutôt celui qu’on pouvait tous attendre, du côté des premiers, ceux avec le soi-disant chevalier. La panique semblait s’immiscer dans les esprits et les mouvements, les décapitations étaient soudainement plus lentes, douloureusement lentes. Ils se faisaient plus hésitants, avant de finalement reculer pour l’abandonner sur place, plutôt être dans les maisons qu’en première ligne.


Le brave chevalier, lui-même avait dû être déstabilisé, puisqu’il avait loupé un corps et poursuivant dans sa progression, déplaçant à son tour les cadavres, balançant celui ayant encore sa tête dans le reste du tas des morts. En revanche, à force de dégager les pavés, il dévoila un corps de fangeux, à l’apparence encore particulièrement humaine, jeune transformé ? Difficile à dire, allait-il falloir l’observer davantage pour en savoir plus. Ou changer d’idée et réaliser la stratégie proposée peu de temps avant.
Un peu plus loin, quelques mètres seulement se trouvaient encore celui qui avait semble-t-il perdu l’esprit. Le châtelain ne bougeait pas pour l’heure, certainement un peu assommé par le coup de sa camarade. Abandonnant, un instant sa posture plus raisonnable, l’homme ne put qu’inciter le noble à s’éloigner, à se calmer dans son coin, quitte à ne pas revenir. On avait besoin d’hommes et femmes fiables ici, certainement pas de ce genre de comportement néfaste à la survie du plus grand nombre :

- « Éloignez-vous du groupe, c’est un ordre, prenez l’air, calmez-vous. Inutile de revenir si vous avez le même état d’esprit. »

Il l’abandonna rapidement, allant chercher de quoi mettre le feu aux nombreux corps, il fallait trouver des solutions, réellement.

Plus loin, plus en avant dans la rue, se trouvait un petit groupe. D’abord composé de la fermière et du nouvel arrivant, dont la morsure à l’avant-bras n’était pas nécessairement un secret, proposant son aide à la jeune femme pour aller jusqu’à une charrette afin de mettre les meubles dedans, facilité le transport lui semblait être une bonne idée. Rapidement le duo fut rejoint par un troisième, Terresang, le noble semblait avoir enfin repris de sa splendeur, c’était rassurant, mieux valait avancer ensemble tous dans le même sens. Néanmoins, le nouvel arrivant fut rapidement chamboulé, d’abord par la première dame qui refusait son aide sous prétexte qu’il était blessé, ensuite parce qu’il avait fait une rencontre avec un fangeux ? Mais qui n’avait pas rencontré un fangeux aujourd’hui ?! Qui pouvait se vanter d’avoir pu traverser les bas quartiers sans faire de mauvaise rencontre. Fronçant les sourcils, l’homme sembla s’offusquer, allait-il sans aucun doute s’exprimer quand une troisième intervenante fit son apparition, une milicienne.

- « Je crois, ils sont avec des archers devant » tenta-t-il avec un espoir que la situation s’apaise.

Mais non, non, la situation ne s’apaisa aucunement, bien au contraire, la nouvelle arrivante, le menaçant de son arme, immédiatement l’homme recula d’un pas ou deux, relevant sa manche sans aucune hésitation, il n’avait rien à cacher, du moins le pensait-il.

- « Eh du calme » fit-il « Oui j’ai rencontré des fangeux, j’ai couru par ma vie, l’équipe d’attaque m’a sauvé les fesses en arrivant, le fangeux c’est précipité sur eux. J’ai été mordu, mais pas profondément, je peux bouger mes mains et mes doigts, je ne suis pas un danger. Vous succombez tous à la peur bordel, réveillez-vous, on doit avancer ensemble pas les uns contre les autres »

Derrière eux, Mathilde, avait débuter à creuser de sa dague dans une poutre, cherchant à la percer pour ensuite passer une corde, sortir pour tirer et faire écroulé la maison, l’idée n’était pas mauvaise, du moins, c’est ce qu’ils pensaient et tout aurait pu parfaitement bien se passer, oui, ou presque. Le noble avait fini par revenir visiblement en rage que jamais, avait-il de nouveau malmenée l’épouse qui s’était éloignée, se promettant intérieur sans aucun doute de ne jamais oublier ce visage et de le faire tomber. Jamais personne n’avait agi ainsi, avait-elle tout perdu non pas à cause de la fange, mais d’un seul homme, un prétendu noble qui n’en avait certainement pas le comportement. Logan avait commencé un discours, un discours qui pourrait faire succomber ceux qui était venue aider, volontairement. Les miliciens avaient stoppé leurs actes pour le détailler, alors qu’il semblait s’en prendre tour à tour à chaque personne présente. Ce fut d’abord celui en armure, qui dût très certainement arrêter le moindre de ses mouvements pour relever le nez vers lui, ce fut ensuite en s’interposant entre le blessé et la milicienne, qui fut pointée du doigt comme celle voulant abattre un homme bien vivant oui. Prétendait-il que les fangeux, que les gens se relevaient fangeux uniquement par morsure, qu’en savait-il ? Avait-il une preuve quelconque ? Quand même le clergé n’était pas convaincu de pouvoir affirmer cet état de fait, comment lui, noble de bas de l’échelle pouvait l’affirmer. Le sergent observait la scène, silencieux, se contenant autant que faire se peut, observant les dégâts d’un tel discours sur les personnes présentes et autour d’eux.


Ce fut la fin, le début de la fin oui, alors que l’homme parlait de mettre le feu, parlait de mourir, évoquait les proches qui avaient dû succomber, ce fut quasiment la totalité des volontaires qui abandonnèrent armes et occupations pour s’en aller, à peine un regard vers le sergent, à peine un regard vers les autres. Plutôt repousser la mort à plus tard, ouais, à beaucoup plus tard. C’est là, ce fut à ce moment que le serpent perdit pied, complètement, frappant dans ses mains pour applaudir, frappant dans ses mains d’une force non négligeable, alors que les veines de son visage devaient ressortir tant la colère devait être présente.

- « Vous pensez que nous avons le temps de discuter, c’est ça ? De nous battre et de nous menacer ? C’est ça ? C’est quoi votre problème ?! Vous vous en battez les couilles, ouais ça doit être ça » beugla-t-il les yeux menaçant de sortir de leurs orbites « Mettre le feu évidemment, Marbrume ne souffre déjà pas suffisamment, un petit incendie là comme ça, ça fera pas mal comme ça on aura le choix, crever brûler ou crever par la fange, ouais bonne idée bougre d’idiot, imbécile. » rajouta-t-il en dégainant et pointant son épée en direction du noble « Tu viens de nous faire perdre une bonne partie des volontaires par TES conneries, tu as tué un homme SANS vérifier qu’il était vivant, sans vérifier qu’il avait une blessure grave, alors ouais, ouais tu as fait de la merde et ouais tu es coupable de meurtre. C’est grave ? OUI. MAIS nous sommes tous dans une merde sans fond, alors on aurait pu passer, mais CA CA ! » hurla-t-il « Vous rendez-vous compte que devant vous là, des hommes se battent et meurent, parce qu’ils vont sûrement mourir eux, directement avec la fange, vous rendez-vous compte que l’unique but des hommes qui se trouvent là, c’est de nous offrir du temps pour CONSTRUIRE des putains de barricades en attend une aide miraculeuse ! »

Il déglutit, ravalant une partie de sa salive alors qu’il aurait rêvé d’enfoncer sa lame dans cet incapable.

- « Alors vous voulez qu’ils crèvent c’est ça ? C’est votre but. Bien, très bien, alors voilà ce qu’on va faire. Vous allez vous mettre d’accord tous ensemble sur la manière de procéder, sur un putain de plan de mes couilles ! Et tant qu’y en aura un qui ne sera pas d’accord, on ne fera rien, on ne fera rien et on regardera notre putain de ville survivante crever et vous serez les responsables des morts des types qui se battent actuellement pour votre putain de petit cul ! Je suis clair ?! »

Sans la cohésion ça n’irait pas, il le savait et s’il fallait sacrifier encore un peu de temps, voilà bien l’unique chose qu’il pouvait encore essayer de faire en priant que la situation s’améliore, en espérant du plus profond de son cœur que le groupe finisse par comprendre. Avant, la situation était merdique, maintenant que plus de la moitié des volontaires avaient foutu le camp, la situation devenait fortement périlleuse et flirtait avec l’échec.

- « Voilà, ce qu’on va faire, on va faire s’écrouler une putain de maison » poursuivit-il « vous choisissez votre manière de faire SAUF le feu, si j’en vois un essayer d’allumer, c’est lui que je crame, vous comprenez ? Je vous descends et je vais rajouter votre putain de nom sur la liste des traîtres du duché. » il prit une nouvelle inspiration, rengainant son épée d’un geste brusque et violent « La corde, le cheval, la maison, une fois qu’elle s’écroule, on y rajoute les meubles, des lances de chaque côté et on poursuit, on laisse une place pour se replier pour le retour et le retour de ceux des attaquants survivants. » il avisa celui qui s’était mis tout à l’heure à décapiter les corps « Changement de plan, de binôme, toi tu restes avec l’idiot, noble ou pas je m’en fou, tu restes avec lui et vous allez m’allumer les putains de corps PAR CONTRE si vous me brisez encore une fois les couilles, je vous jure que j'arrache les vôtres ! Les filles, vous vous occupez de la maison avec Terresang et vous là… Vous… Faites bien ce que vous voulez. » grogna-t-il « COMPRIS ? Et arrêtez de vous tirer dans les pieds bordels, vous survivez ensemble ou vous crèverez ensemble, alors merde, réfléchissez un peu ! »

Le groupe s’était donc rassemblé pour écouter les différents discours et recommandation, un peu plus loin, le cheval semblait s’animer étrange, comme si il présentait une difficulté. La difficulté vint se positionner immédiatement du tas des cadavres, puisque c’est un fangeux franchement nouveau-né qui venait de se relever. La créature n’avait pas réfléchi bien longtemps, avisant la petite troupe d’humains rassemblés, se jetant sur le plus proche, avait-il le choix entre le sergent ou celui qui était encore recouvert de sang : Logan.


La créature était venue englober de sa mâchoire l’avant-bras, hurlant de toute sa capacité et de son agressivité, le sang commençait déjà à se faire percevoir et si personne n’intervenait aucun doute que Logan allait rapidement se retrouver en difficulté, qui sait si d’autres, fangeux, n’allaient pas arriver, eux aussi. Le temps et les discordes jouaient définitivement contre eux.

Citation :

Bon, concrètement, c'est la merde. La grosse merde.

Mais bon, c'est un mal pour un bien, si vous survivez... Vous allez pouvoir avancer ensemble dans la même direction, non ?

Je ne peux que vous conseiller de peut-être vous répartir... Enfin suivez votre personnage, c'est le plus important. Quoi qu'il arrive.

Je n'ai pas voulu rand pour vos interventions, je vous laisse le choix : aider ou non Logan. N'oubliez pas que les rands vont décider de vos réussites. Donc vous ne savez pas au final si vous parvenez votre action ou non.

Encore une fois nous vous demandons de faire passer l'évent en priorité, le plus tôt vous répondrez le plus de temps ça nous laisse pour vous préparer de beaux posts. On compte sur vous!

N'oubliez pas de notifier en spoiler vos actions, c'est plus simple pour moi.

Merci pour votre régularité et bon jeu, que la Trinité vous protège !

Date limite de post : le 18/05/19. Prochain tour le : 19/05/2019

Depuis toujours, les parents répètent à leurs enfants que chaque acte a des conséquences, qu’il faut respecter son prochain, tendre la main, être bon et respecter les trois, surtout respectés les trois. Des valeurs que tous ou toutes ont dû entendre au moins une fois. Pourtant, lorsque l’angoisse demeure, lorsque la situation devient critique seuls deux choix s’imposent : fuir ou lutter. Si le sergent s’était reculé sous le choc, vraisemblablement prêt à fuir sur l’instant, il fut fortement surpris de voir l’ensemble de la réaction du groupe, contre toute attente il avait réussi, oui, le groupe semblait enfin agir ensemble et non les uns contre les autres –ou presque-. Immobile, son regard effleura dans un premier temps cette femme, blonde, qui c’était précipité dans la maison après avoir empilé quelques corps, montant à l’étage pour récupérer la fameuse corde, puis sur cette fermière, celle qui ne c’était jamais arrêté de creuser, jamais, non jamais, prenant certainement conscience plus que la force armée de l’importance de bloquer l’accès aux monstres. Déglutissant, le hurlement lui en avait fait presque perdre la raison, presque, puisque se redressant fièrement il avait dégainé sa lame, réfléchissant à la meilleure méthode, au meilleur moyen pour tuer un fangeux sans risquer de tuer le civil –aussi inconscient et stupide soit-il-.

Le noble lui semblait vouloir se débattre, refusant de se faire bouffer, ou refusant sans aucun doute de devenir fangeux. Difficile d’avoir le dessus sur une créature aussi forte et puissante, qui même, nouveau-né restait supérieur à un simple humain. Logan, semblait vouloir essayer de retourner le fangeux, de passer au-dessus de lui alors que l’étrange duo morbide se trouvait sur le sol, poussant sur son poids et sur sa force, il avait véritablement essayé pour vivre, survivre, encore un peu, un tout petit peu.

Malgré toute sa volonté l’homme ne parvenait pas à faire retourner la situation à son avantage et trop occupé à essayer de manœuvrer en ce sens, en oubliait-il particulièrement les ongles de la bête, qui déjà venait essayer de s’enfoncer au niveau de son torse, de creuse, comme un chien creusant un terrier, un trou, une fuite, alors que sa mâchoire semblait parfaitement verrouillée sur ce bras que le fangeux ne semblait absolument pas dans l’idée de lâcher. D’autant plus que le goût du sang se propageait encore et encore toujours plus, que ses dents s’enfonçaient toujours plus profondément dans cette chair encore vivante, pulsante.


Si dans un premier temps les ongles de la bête ne parvenaient pas à passer la paroi protectrice des vêtements portés par le noble, ce fut rapidement tout le contraire, peu à peu la chair fut elle aussi touchée, de façon moindre cependant que la blessure toujours plus imposante de son avant-bras. Craque, craque, craque, et hop le torse fut touchée, plus profondément, plus intensément, plus douloureusement alors que le délicieux nectar pourpre commençait de nouveau à se rependre.


Autour de lui, le royaume, la ville avait dû sembler s’écrouler, s’effondrer. Fort heureusement, de l’aide arriva enfin, de l’aide tout du moins, une tentative d’aide. Ce fut d’abord Alexandre de Terresang, qui sans réellement viser, décida de jouer de son épée pour tenter de toucher le fangeux. La lame fendit l’air pour toucher…


La lame était venue s’enfoncer dans le dos du fangeux, jusqu’à venir chatouiller le ventre de Logan sans pour autant s’y enfoncer, par chance que le noble maîtrise parfaitement son geste et sa technique sans quoi la brochette n’aurait pas été agréable du tout. Dans la même lancé, alors que le fangeux avait déverrouillé une fraction de seconde sa mâchoire pour mieux reprendre le chevalier en armure massive, vint lui aussi essayer d’attaquer avec une force non feinte.


La suite fut beaucoup plus… surprenant, comment un homme pouvait-il choisir d’utiliser la force physique plutôt que la technique ? Difficile à dire, toujours que c’est exactement ce qui se passa, sans réfléchir, le chevalier planta son épée dans le dos du fangeux qui toucha, oui, qui toucha, mais qui s’enfonça si fort qu’il toucha également l’homme qui se trouvait juste en dessous. Dans un élan de lucidité ou peut-être comprenant la finalité, Logan était parvenu à récupérer sa dague pour la planter directement dans la tête du fangeux. Douloureux, il ne put que sentir ensuite l’épée du chevalier s’enfoncer dans sa chair, alors que la créature s’effondrait sur lui, sans vie, sans aucune vie, il avait tué, il s’était rattrapé, mais il avait également péri. Un dernier souffle, une dernière douleur est tout était terminé, définitivement terminé.


Ce fut la fin, la fin dans un fracas monstrueux, la fin alors que la maison venait de s’effondrer, la fin alors que la seconde équipe venait de réussir l’impensable alors que le sergent ne pouvait que constater la mort du noble dans un silence grave, particulièrement grave, trop grave. L’ensemble des jeunes femmes étaient parvenues à tirer sur la corde avec la monture pour faire effondrer la demeure, tout en s’éloignant suffisamment vite pour ne pas être percuté ou toucher, du moins en apparence, en apparence seulement ?


Mathilde et Cécilia étaient parvenues à s’éloigner suffisamment à courir suffisamment vite à s’éloigner à une distance raisonnable pour éviter toute problématique, mais la milicienne avait semblé rencontré des difficultés, est-ce qu’elle était ailleurs, est-ce qu’elle avait glissé, est-ce qu’elle avait voulu protéger celui qui c’était effondrer dans un évanouissement juste là, si proche et pourtant si loin de la demeure qui basculait ? Impossible de le savoir réellement. Néanmoins, la jeune femme se retrouve ensevelit sur une multitude de bois, rien de très lourd, rien de très violent, mais plutôt impressionnant vu de l’extérieur.


Sous les débris, elle dû perdre un peu connaissance, avant de se réveiller rapidement, elle allait avoir besoin d’un peu d’aide avant de sortir. Le groupe avait néanmoins réussi, oui réussi, mais à quel prix ? Il fallait avancer néanmoins, avancer oui et passer au carrefour suivant. Du haut de son perchoir, lorsqu’elle avait récupéré la corde, Cécilia avait bien dû percevoir que le groupe d’attaque était en difficulté, qu’il y avait des blessés, que l’heure était grave, oui, terriblement grave. Pour autant, il avait réussi.

- « Sortez la de là, vérifiez qu’elle est vivante » ce fut une voix, une voix unique au milieu de la poussière qui se rependait un peu partout « Sortez le corps… Vérifiez qu’il est… Jetez-le au feu et décapitez-le. Nous devons… avancer. Pas le temps pour les regrets… Des blessés ? Il faut atteindre le second carrefour et vite et parvenir à faire de même… Que la trinité nous protège, que la trinité nous protège… »

Le gradé semblait encore sous le choc des éléments, des événements, pour autant refusait-il de sombrer, entièrement, de manière minime. Il fallait avancer, avancer, oui, il n’y avait rien d’autre qui devait compter.

Citation :

... Je pense que cela résume bien l'état de ce mjitage. J'ai fais le choix de ne pas aller trop loin et de décrire le moins possible pour vous offrir la possibilité de détailler par vous même les actions, les échecs et les réussites critiques. Félicitations, je crois, vous passez au second carrefour. Même ruelle, un peu plus loin, même état avec des corps et des cadavres en plus.

Logan, paix à ton âme =/ je suis désolée, même en essayant de bidouiller en ta faveur, cela n'a rien changé. Tu peux continuer ton personnage jusqu'à l'évent, mais plus le jouer après celui-ci. Je te laisse décrire sa mort épique en ayant finalement réussi à tuer le fangeux dans un dernier soupir.

Les filles, félicitations, c'était du bon boulot. Comme j'ai eu énormément à mjiter du côté des hommes, je n'ai fais qu'un peu de votre côté, les descriptions, la cohérence était suffisamment bonne pour qu'on parte sur une réussite. De même, je vous laisse d'écrire l'éffondrement, vos actions et votre réaction avec notre brave échec de Serena.

Serena, tu es juste sous les débris, des égratignures, rien de mortel cependant.

Encore une fois nous vous demandons de faire passer l'évent en priorité, le plus tôt vous répondrez le plus de temps ça nous laisse pour vous préparer de beaux posts. On compte sur vous!

N'oubliez pas de notifier en spoiler vos actions, c'est plus simple pour moi.

Merci pour votre régularité et bon jeu, que la Trinité vous protège !

Date limite de post : le 25/05/19. Prochain tour le : 26/05/2019